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Bananes nutritives Flétrissement bactérien en Ouganda La surface ...

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Tableau 2. Données météorologiques dans les régions étudiées <strong>en</strong> Afrique du Sud<br />

Région Nombre Pluvio- Nombre de T n M T x<br />

d’années métrie jours de<br />

de données annuelle pluie par an<br />

(mm)<br />

V<strong>en</strong>da 19 958,6 64,9 10,2 6 29,5<br />

Bushbuck Ridge 25 1020 77,1 10,2 2 27,9<br />

Komatipoort 25 659,9 46,3 9,0 5 32,0<br />

Nelspruit et Barberton 70 775,6 62,3 6,5 3 29,2<br />

Northern Kwazulu-Natal 22 665,8 52,7 7,6 6 31,7<br />

Province Eastern Cape et<br />

sud du Kwazulu-Natal 21 1240 90,6 12,7 4 27,0<br />

T n = température quotidi<strong>en</strong>ne minimale de l’air;<br />

M = nombre de mois avec une temperature minimale supérieure à 18˚C;<br />

T x = température quotidi<strong>en</strong>ne maximale de l’air.<br />

maximales coïncid<strong>en</strong>t avec les mois les plus<br />

humides (d’octobre à février), la période de<br />

sécheresse est trop longue pour obt<strong>en</strong>ir une<br />

croissance optimale des bananiers. Les zones à<br />

plus forte pluviométrie sont la province Eastern<br />

Cap et le sud du Kwazulu-Natal, suivi de<br />

Bushbuck Ridge et de V<strong>en</strong>da.<br />

D’après Robinson (1993), la croissance<br />

optimale des bananiers se situe lorsque<br />

la température minimale excède 18°C. <strong>La</strong><br />

température requise s’étale sur 6 mois dans le<br />

V<strong>en</strong>da et le nord du Kwazulu-Natal, sur mois<br />

dans le Komatipoort, et sur 4 mois dans la<br />

province Eastern Cape et le sud du Kwazulu-<br />

Natal (tableau 2). Des nématodes ont été<br />

recueillis dans pratiquem<strong>en</strong>t tous les échantillons<br />

de terre et de racines (tableau 3).<br />

Tableau 3. Fréqu<strong>en</strong>ce de la prés<strong>en</strong>ce de nématodes parasites associés aux bananiers<br />

cultivés dans les jardins d4afrique du Sud et Swaziland<br />

Nématodes % d’échantillons n % d’échantillons n Région<br />

de sol avec des de racines avec<br />

nématodes des nématodes<br />

Meloidogyne spp. 96,3 152 93,8 147 Toutes<br />

Helicotyl<strong>en</strong>chus spp. 96,3 152 93,2 146 Toutes<br />

Radopholus similis 3,7 0 8,9 1 BBR<br />

0 1 K<br />

6 12 N KZN<br />

Pratyl<strong>en</strong>chus coffeae 7,6 5 3,2 0 BBR<br />

0 1 V<br />

2 1 S<br />

5 3 EC & S KZN<br />

Rotyl<strong>en</strong>chulus spp. 4,4 4 1,2 0 K<br />

1 0 S<br />

2 2 BBR<br />

Paratrichodorus spp. 7,0 11 - - EC & S KZN<br />

Criconemoides spp. 5,7 4 - - K<br />

3 N KZN<br />

2 EC & S KZN<br />

Tyl<strong>en</strong>chus spp, 1,9 3 - - EC & S KZN<br />

Aphel<strong>en</strong>choides spp. 8,9 4 - - K<br />

1 BBR<br />

5 N KZN<br />

4 EC & S KZN<br />

Paratyl<strong>en</strong>chus spp. 0,6 1 - - EC & S KZN<br />

n: nombre d’échantillons avec des nématodes<br />

V=V<strong>en</strong>da, BBR=Bushbuck Ridge, K=Komatipoort, N KZN=Barberton dans la province de Mpumalanga, nord du Kwazulu-<br />

Natal; S=Swaziland; EC & S KZN= sud du Kwazulu-Natalet sud de la province Eastern Cape (anci<strong>en</strong>nem<strong>en</strong>t le Transkei)<br />

bordant le sud du Kwazulu-Natal.<br />

10<br />

Les nématodes à galle (Meloidogyne spp.) et<br />

spiralés (Helicotyl<strong>en</strong>chus spp.) ont été trouvés<br />

dans plus de 90% des échantillons de racines<br />

examinés alors que Radopholus similis ne l’a<br />

été que dans <strong>en</strong>viron 9% et Pratyl<strong>en</strong>chus coffeae<br />

dans seulem<strong>en</strong>t 3%. Toutefois, dans le nord du<br />

Kwazulu-Natal, R. similis a été trouvé dans 40%<br />

des échantillons de racines (12 sur 29) alors que<br />

dans le Swaziland et la province Eastern Cape/<br />

sud du Kwazulu-Natal, P. coffeae a été trouvé<br />

dans 14.3% (1 sur 7) et 7.7% (3 sur 38) des<br />

échantillons, respectivem<strong>en</strong>t.<br />

Le tableau 4 prés<strong>en</strong>te les d<strong>en</strong>sités moy<strong>en</strong>nes<br />

des populations de nématodes avec les valeurs<br />

minimales et maximales pour les quatre espèces<br />

de nématodes parasites les plus importantes<br />

observées dans les racines des variétés de Musa<br />

échantillonnées. Les d<strong>en</strong>sités de populations<br />

de Meloidogyne spp. et de Helicotyl<strong>en</strong>chus<br />

multicinctus avai<strong>en</strong>t t<strong>en</strong>dance à être très élevées<br />

alors que celles de R. similis et de P. coffeae<br />

étai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> général très basses. Les d<strong>en</strong>sités<br />

de populations de nématodes n’étai<strong>en</strong>t pas<br />

différ<strong>en</strong>tes <strong>en</strong>tre ‘Pisang awak’ et les bananiers<br />

Cav<strong>en</strong>dish, montrant que ces deux variétés sont<br />

fortem<strong>en</strong>t s<strong>en</strong>sibles à ces espèces de nématodes.<br />

Là où les bananiers ‘Pisang awak’ et Cav<strong>en</strong>dish<br />

étai<strong>en</strong>t cultivés <strong>en</strong>semble, les racines de ‘Pisang<br />

awak’ prés<strong>en</strong>tai<strong>en</strong>t un système racinaire plus<br />

sain comparé à celui des Cav<strong>en</strong>dish. Toutefois,<br />

ceci n’était apparemm<strong>en</strong>t pas dû à une différ<strong>en</strong>ce<br />

dans le nombre de nématodes mais plutôt<br />

aux racines plus épaisses de ‘Pisang awak’.<br />

Chez les bananiers plantain, les d<strong>en</strong>sités de<br />

nématodes étai<strong>en</strong>t élevées excepté dans le nord<br />

du Kwazulu-Natal où le nombre de Meloidogyne<br />

spp. et d’Helicotyl<strong>en</strong>chus multicinctus dans les<br />

racines était faible. Dans aucun des sites, l’indice<br />

de nécrose racinaire n’était supérieur à 10, ce qui<br />

peut être expliqué par la faible fréqu<strong>en</strong>ce et la<br />

faible abondance de R. similis et P. coffeae.<br />

Les conditions climatiques des régions<br />

d’Afrique du Sud telles que le V<strong>en</strong>da et le nord<br />

du Kwazulu-Natal sont favorables à la production<br />

de bananes dans des jardins, surtout lorsque<br />

les particuliers ont accès à l’irrigation (comme<br />

dans le nord du Kwazulu-Natal). Vu que le maïs<br />

est l’alim<strong>en</strong>t de base préféré et que les g<strong>en</strong>s ne<br />

sav<strong>en</strong>t pas préparer les bananes à cuire, il y a<br />

peu de demande pour ce g<strong>en</strong>re de bananes <strong>en</strong><br />

Afrique du Sud. Toutefois, au vu des défici<strong>en</strong>ces<br />

alim<strong>en</strong>taires chroniques dans les zones rurales<br />

d’Afrique du Sud, la promotion de la culture et de<br />

la consommation de bananes à cuire pourrai<strong>en</strong>t<br />

être un bon moy<strong>en</strong> pour réduire ces manques<br />

et améliorer la sécurité alim<strong>en</strong>taire. Toutefois,<br />

une culture plus int<strong>en</strong>se pourrait provoquer des<br />

dégâts plus importants dus aux nématodes à<br />

galle, ceux-ci étant prés<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> fortes d<strong>en</strong>sités<br />

sur les bananiers d’Afrique du Sud. Le problème<br />

des Meloidogyne pourrait être aggravé par<br />

la culture mixte de bananiers et de légumes,<br />

InfoMusa - Vol. 12 - N°2

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