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Bananes nutritives Flétrissement bactérien en Ouganda La surface ...

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post harvest technology and export. 15-16 Oct. 1999.<br />

Maharashtra State, Inde.<br />

Durgadevi D. & S. Sathiamoorthy. 1996. Effect of cultural<br />

practices and weedicides on weed control in banana.<br />

Confer<strong>en</strong>ce on chall<strong>en</strong>ges for banana production and<br />

utilization in 21 st c<strong>en</strong>tury.24-25 Sept. 1996, Trichy,<br />

InfoMusa - Vol. 12 - N°2 15<br />

Inde.<br />

Panta G. & P.N.B. Revista. 1992. Weed managem<strong>en</strong>t,<br />

ECU, SPA, 1992, 23 (Abstract UP 959738)<br />

Méthode par intégration pour estimer la <strong>surface</strong><br />

foliaire totale du bananier<br />

D. W. Turner<br />

Une méthode qui permettrait de mesurer<br />

la <strong>surface</strong> foliaire totale de bananiers de<br />

façon rapide et exacte serait largem<strong>en</strong>t<br />

utilisée. Kumar et al. (2002) ont proposé une<br />

méthode de ce type, basée sur la mesure de la<br />

superficie de la troisième plus jeune feuille et le<br />

nombre de feuilles prés<strong>en</strong>tes sur la plante.<br />

Dans un premier temps, mon but est de<br />

démontrer que la portée du « nouveau facteur »<br />

proposé par Kumar et al. (2002) est limitée par les<br />

hypothèses sur lesquelles il est basé. Je propose<br />

<strong>en</strong>suite une méthode par intégration qui requiert la<br />

mesure de deux feuilles mais évite les problèmes<br />

que je perçois dans la méthode du nouveau<br />

facteur. Pour finir, et afin d’illustrer mon propos, les<br />

deux méthodes sont comparées <strong>en</strong> utilisant une<br />

même série de données afin de montrer la marge<br />

d’erreur à laquelle on peut s’att<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> utilisant<br />

l’une ou l’autre de ces équations.<br />

Méthode du nouveau facteur<br />

Kumar et al. (2002) ont proposé l’équation<br />

suivante pour estimer la <strong>surface</strong> foliaire totale<br />

d’une plante :<br />

SFT=L×<strong>La</strong>×0,80×N×0,662 (1)<br />

où SFT est la <strong>surface</strong> foliaire totale de la plante, N<br />

le nombre total de feuilles (mais aussi le numéro<br />

de la feuille la plus jeune lorsque les feuilles<br />

sont numérotées de la plus âgée (feuille 1) à la<br />

plus jeune (feuille N) comme c’est le cas dans<br />

cette publication), L et <strong>La</strong> sont la longueur et la<br />

largeur de la troisième feuille la plus jeune (S N-3 ),<br />

et 0,80 est le facteur de proportionnalité proposé<br />

par Murray (1960). Le nouveau facteur est le<br />

coeffici<strong>en</strong>t qui porte la valeur de 0,662. Afin de<br />

dériver le nouveau facteur, Kumar et al. (2002)<br />

ont utilisé 25 plantes sur lesquelles ils ont mesuré<br />

S N-3 et N pour calculer, à l’aide du facteur 0,80,<br />

la <strong>surface</strong> foliaire totale estimée. Ils ont mesuré<br />

la <strong>surface</strong> foliaire totale réelle (S m ) <strong>en</strong> utilisant<br />

un appareil de mesure de la <strong>surface</strong> foliaire.<br />

Pour chacune des 25 plantes, le rapport <strong>en</strong>tre la<br />

<strong>surface</strong> foliaire totale réelle et la <strong>surface</strong> foliaire<br />

totale estimée a été calculé et la moy<strong>en</strong>ne de<br />

ces valeurs a donné le nouveau facteur 0,662.<br />

Ce nouveau facteur a <strong>en</strong>suite été utilisé pour<br />

calculer la <strong>surface</strong> foliaire totale de chacune<br />

des 25 plantes qui avai<strong>en</strong>t été utilisées pour<br />

dériver le nouveau facteur et, comme on pouvait<br />

l’escompter, les auteurs ont trouvé un très bon<br />

accord <strong>en</strong>tre les valeurs estimées et réelles.<br />

Etant donné que le nouveau facteur de 0,662 est<br />

dérivé d’un cas isolé, son utilisation dans d’autres<br />

situations pourrait <strong>en</strong>traîner des estimations<br />

incorrectes de la <strong>surface</strong> foliaire d’une plante. Le<br />

nouveau facteur est égalem<strong>en</strong>t déterminé par<br />

la relation <strong>en</strong>tre la taille de la troisième feuille<br />

la plus jeune et les autres feuilles, et on peut<br />

s’att<strong>en</strong>dre à ce que cette relation change durant<br />

le développem<strong>en</strong>t de la plante. Kumar et al. (2002)<br />

non seulem<strong>en</strong>t reconnaiss<strong>en</strong>t que la taille des<br />

feuilles varie au cours du développem<strong>en</strong>t mais<br />

ajout<strong>en</strong>t que le nouveau facteur a été introduit<br />

pour pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte ce fait.<br />

Mathématiquem<strong>en</strong>t, le nouveau facteur<br />

est dérivé de (S m /N)S N-3 dans lequel S m /N est<br />

la moy<strong>en</strong>ne arithmétique de la superficie de<br />

chaque feuille. Par conséqu<strong>en</strong>t, le calcul du<br />

nouveau facteur suppose que l’accroissem<strong>en</strong>t<br />

de la <strong>surface</strong> foliaire de feuille <strong>en</strong> feuille p<strong>en</strong>dant<br />

le développem<strong>en</strong>t de la plante est linéaire, la<br />

moy<strong>en</strong>ne arithmétique étant utilisée pour le<br />

dériver. Cep<strong>en</strong>dant, si l’on trace la courbe de<br />

l’accroissem<strong>en</strong>t de la <strong>surface</strong> foliaire <strong>en</strong> fonction<br />

du numéro de la feuille p<strong>en</strong>dant le développem<strong>en</strong>t<br />

de la plante (figure 1.15 dans Stover et Simmonds<br />

1987), cette courbe montre que l’accroissem<strong>en</strong>t<br />

de la superficie n’est pas linéaire mais expon<strong>en</strong>tiel<br />

p<strong>en</strong>dant au moins 75% du cycle végétatif de<br />

la plante. <strong>La</strong> phase expon<strong>en</strong>tielle s’arrête à la<br />

feuille 30, après quoi les feuilles sont de tailles<br />

semblables jusqu’à la feuille 42.<br />

Le nouveau facteur sera influ<strong>en</strong>cé par la<br />

nature expon<strong>en</strong>tielle de l’accroissem<strong>en</strong>t de la<br />

<strong>surface</strong> foliaire, le nombre de feuilles utilisées<br />

dans le calcul et le stade de développem<strong>en</strong>t de<br />

la plante. Si le nouveau facteur est calculé avec<br />

les feuilles qui sont dans la phase de croissance<br />

expon<strong>en</strong>tielle, il passera de 1,2 à 0,4 lorsque le<br />

nombre de feuilles utilisées dans le calcul passe<br />

de 3 à 30. Si, par contre, le nouveau facteur est<br />

calculé à partir des feuilles ayant atteint la phase<br />

maximale, sa valeur sera de 1,0 et le nombre<br />

Les auteurs travaill<strong>en</strong>t à la<br />

Banana Research Station,<br />

Mahatma Phule Agriculture<br />

University, Jalgaon-425 001, Inde.<br />

Surface foliaire

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