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Bananes nutritives Flétrissement bactérien en Ouganda La surface ...

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de feuilles prises <strong>en</strong> compte n’aura aucun effet.<br />

Etant donné que les traitem<strong>en</strong>ts tels que l’apport<br />

d’<strong>en</strong>grais ou l’irrigation auront égalem<strong>en</strong>t une<br />

influ<strong>en</strong>ce sur le système foliaire, la valeur du<br />

nouveau facteur devrait égalem<strong>en</strong>t varier. Par<br />

conséqu<strong>en</strong>t, l’utilisation d’une valeur unique<br />

pourrait donner des résultats trompeurs.<br />

Une méthode fiable d’estimation de la <strong>surface</strong><br />

foliaire d’une plante devrait t<strong>en</strong>ir compte 1) de la<br />

nature expon<strong>en</strong>tielle de l’accroissem<strong>en</strong>t de la<br />

<strong>surface</strong> foliaire d’une feuille à l’autre, 2) du fait<br />

que le taux d’accroissem<strong>en</strong>t se stabilise, et 3) du<br />

nombre variable de feuilles.<br />

Méthode par intégration<br />

Si la superficie de chaque feuille dans une<br />

séqu<strong>en</strong>ce ontogénique donnée s’accroît<br />

expon<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t, la courbe décrivant la<br />

superficie de chaque feuille <strong>en</strong> fonction du<br />

numéro de la feuille devi<strong>en</strong>t linéaire après<br />

transformation logarithmique de la <strong>surface</strong><br />

foliaire. Ceci est décrit par l’équation :<br />

16<br />

S n = S 0 e Rn (2)<br />

où S n est la superficie de la n ième feuille, S 0 est la<br />

superficie de la feuille initiale dans la séqu<strong>en</strong>ce,<br />

R est le taux relatif d’accroissem<strong>en</strong>t qui quantifie<br />

l’accroissem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> superficie d’une feuille à<br />

l’autre. R est calculé comme suit :<br />

R = (lnS N - lnS i )/(N-1) (3)<br />

où S N est la superficie de la plus jeune feuille et<br />

S i la superficie de la feuille verte la plus anci<strong>en</strong>ne<br />

de la plante.<br />

Afin d’estimer la <strong>surface</strong> foliaire de deux feuilles<br />

quelconques d’une même plante, l’aire sous la<br />

courbe de l’équation (2) peut être déterminée par<br />

l’intégration par rapport à N :<br />

S i. N = S i [(exp(RN) - exp(Ri))/R] (4)<br />

S i. N est l’intégration des <strong>surface</strong>s foliaires <strong>en</strong>tre<br />

la feuille i, la feuille la plus âgée au mom<strong>en</strong>t de<br />

la mesure, et la feuille la plus jeune N. S i est la<br />

superficie de la feuille la plus âgée de la plante.<br />

Lors de l’utilisation de la méthode par intégration,<br />

il est nécessaire de mesurer les superficies S i et<br />

S N et de connaître N pour calculer la valeur de R.<br />

<strong>La</strong> feuille i peut être égale à 1 et N représ<strong>en</strong>te le<br />

nombre de feuilles vertes sur la plante.<br />

R est susceptible de varier avec des facteurs<br />

tels que le cultivar, l’approvisionnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />

eau et <strong>en</strong> élém<strong>en</strong>ts nutritifs, l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t<br />

ou le stade de développem<strong>en</strong>t de la plante.<br />

Etant donné que R est estimé pour chaque<br />

plante, l’effet d’un traitem<strong>en</strong>t expérim<strong>en</strong>tal sur<br />

R est automatiquem<strong>en</strong>t pris <strong>en</strong> compte dans<br />

l’estimation de la <strong>surface</strong> foliaire totale. <strong>La</strong><br />

méthode par intégration est donc adaptative.<br />

<strong>La</strong> méthode par intégration et celle du nouveau<br />

facteur proposée par Kumar et al. (2002) peuv<strong>en</strong>t<br />

maint<strong>en</strong>ant être comparées.<br />

Test de la méthode par<br />

intégration<br />

<strong>La</strong> série de données utilisée pour comparer les<br />

deux méthodes est <strong>en</strong> fait une reconstruction<br />

simulée des données de la figure 1.15 de<br />

Stover et Simmonds (1987). <strong>La</strong> feuille 1 a été<br />

fixée arbitrairem<strong>en</strong>t à 100 cm 2 et la superficie<br />

de chaque feuille a été augm<strong>en</strong>tée de 20% par<br />

rapport à la feuille précéd<strong>en</strong>te. D’où:<br />

S n = S n-1 +0.2(S n-1 )dN (5)<br />

Pour les feuilles 31 à 42, la superficie a été fixée<br />

à 17 000 cm 2 par feuille.<br />

<strong>La</strong> superficie totale de n’importe quelle série<br />

de feuilles <strong>en</strong>tre 1 et 42 a été additionnée afin<br />

d’obt<strong>en</strong>ir la superficie réelle. Ceci équivaut<br />

à mesurer les superficies de chaque feuille<br />

prés<strong>en</strong>te sur une plante et à les additionner.<br />

Les estimations de la superficie avec le nouveau<br />

facteur et la méthode par intégration ont été<br />

comparées à la superficie réelle. <strong>La</strong> différ<strong>en</strong>ce<br />

<strong>en</strong>tre la superficie réelle et la superficie obt<strong>en</strong>ue<br />

avec chaque méthode a <strong>en</strong>suite été exprimée <strong>en</strong><br />

pourc<strong>en</strong>tage (figures 1a et 1b).<br />

Dans la figure 1a, l’effet d’augm<strong>en</strong>ter le<br />

nombre de feuilles prises <strong>en</strong> compte dans le<br />

calcul de la <strong>surface</strong> foliaire totale a été évalué <strong>en</strong><br />

comm<strong>en</strong>çant avec les trois premières feuilles et<br />

<strong>en</strong> finissant par l’inclusion des feuilles 1 à 42. Par<br />

exemple, dans le calcul avec le nouveau facteur,<br />

la troisième feuille la plus jeune serait la feuille<br />

1, lorsque seulem<strong>en</strong>t trois feuilles sont prises<br />

<strong>en</strong> compte, et la 40 ième feuille lorsque les 42<br />

feuilles sont prises <strong>en</strong> compte. Le numéro de la<br />

troisième feuille la plus jeune augm<strong>en</strong>te lorsque<br />

N augm<strong>en</strong>te. Cette approche nous permet de voir<br />

comm<strong>en</strong>t chaque méthode réagit à un nombre<br />

différ<strong>en</strong>t de feuilles. Ces calculs dépass<strong>en</strong>t<br />

largem<strong>en</strong>t le nombre maximum de feuilles<br />

susceptibles d’être trouvées sur le terrain.<br />

Dans la figure 1b, le nombre de feuilles a<br />

été fixé à 14, ce qui est le nombre moy<strong>en</strong> de<br />

feuilles dans la population utilisée par Kumar<br />

et al. (2002) lors de la dérivation du nouveau<br />

facteur et, ce faisant, le nombre susceptible de<br />

fournir la « meilleur » estimé pour cette méthode.<br />

Des suites de 14 feuilles consécutives ont été<br />

sélectionnées <strong>en</strong> <strong>en</strong> ajoutant une pour avancer<br />

la séqu<strong>en</strong>ce et <strong>en</strong> <strong>en</strong> soustrayant une pour<br />

garder le nombre de feuille constant à 14. <strong>La</strong><br />

première séqu<strong>en</strong>ce compr<strong>en</strong>d donc les feuilles<br />

1 à 14 et la dernière, les feuilles 29 à 42. Pour<br />

chaque situation, la superficie réelle ainsi que<br />

les superficies estimées par les méthodes<br />

du nouveau facteur et par intégration ont été<br />

calculées sur une feuille de calcul d’Excel®.<br />

Dans la phase d’accroissem<strong>en</strong>t expon<strong>en</strong>tiel de<br />

la <strong>surface</strong> foliaire, et lorsque le nombre de feuilles<br />

incluses dans l’estimation augm<strong>en</strong>tait de 3 à 42,<br />

la méthode du nouveau facteur a initialem<strong>en</strong>t<br />

sous-estimé la <strong>surface</strong> foliaire totale de près<br />

InfoMusa - Vol. 12 - N°2

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