HYUNDAI C'EST BRILLANT - Journal Adsum

De la forêt tropicale au
Grand Nord québécois
Par Simon Baillargeon
Journal Adsum
De leur jungle tropicale au Grand Nord
québécois, les Gurkhas (c’est ainsi
que s’appellent les soldats du Brunéi)
ont vécu toute une expérience alors
qu’ils ont fait connaissance avec les
joies de l’hiver du Québec.
«Quand on nous en a parlé (de l’hiver du
Québec), on pensait que ça ressemblerait
à la Bosnie. Mais c’était pire», a lancé le
mitrailleur John Chaurling, sourire en coin.
Lui et 35 camarades du 1er Bataillon Royal
Gurkha Rifles (1 RGR) ont passé près de
trois semaines avec des militaires de
Le sergent Sherbahadur Gurung et le mitrailleur
John Chaurling ont bien apprécié le volet culturel
de l’échange, où ils ont pu en apprendre davantage
sur les populations inuits. - Photo : Simon Baillargeon,
journal Adsum
École de trappage
pour les Voltigeurs
Par le lieutenant Valérie Harvey
Commandant de peloton, Voltigeurs de Québec
Une quarantaine de membres des
Voltigeurs de Québec ont participé à
l’école de trappage qui a eu lieu la fin
de semaine du 7 et 8 mars au Domaine
du Mérifick, à Shannon. Il s’agissait du
groupe résiduel n’ayant pu se déployer
à l’exercice GUERRIER NORDIQUE.
L’objectif de cette fin de semaine était
de leur enseigner des méthodes pour se
nourrir en situation critique dans une zone
subarctique et survivre dans un milieu
hivernal.
L’activité a débuté le samedi matin avec
le montage des tentes. Puis, le groupe a
assisté à l’instruction sur le dépeçage de
petits gibiers. C’est ainsi que chacun a
appris comment capturer et ensuite apprêter
le gibier en situation de survie. Une fois
les rudiments de la traite du petit gibier
DEMANDE
DE PARDON
(RÉHABILITATION ET U.S. WAIVER)
Assistance pour l’obtention d’une réhabilitation rapide et efficace,
ou pour une demande de levée d’interdiction aux États-Unis
3405, boul. Wilfrid-Hamel, bur 310, Québec, Qc. G1P 2J3
418-681-0609 poste 60
www.commissionnaires.ca
Valcartier, dont neuf jours dans la région
de Kuujjuaq.
En compagnie de Rangers, ils ont été
initiés à la pêche au filet, ont pratiqué des
techniques de recherche et sauvetage, ont
construit une piste d’atterrissage et ont
même participé à un tournoi de ballonbalai.
«Je crois que l’on a gagné», a ajouté
en riant le sergent Sherbahadur Gurung
qui dit avoir adoré son voyage.
«C’était une très bonne expérience et on
a apprécié l’expérience des Canadiens
qui sont des experts pour survivre dans
le froid», a commenté pour sa part le
capitaine Tom Tuppen.
Les Gurkhas ramèneront dans leurs
bagages une anecdote savoureuse, qui
risque bien de faire sursauter les gens du
Brunéi à qui ils en feront le récit.
«Lors de leur première nuit dans le Grand
Nord, a raconté le capitaine Gilles Henry,
ils ont dû dormir dans une tente. Ils ont
conservé tous leurs vêtements pour éviter
d’avoir froid. Ils se sont rendus compte le
lendemain matin qu’ils ne pouvaient plus
se réchauffer. Ils ont appris de leurs erreurs
et maintenant ils savent qu’il faut enlever
des vêtements pour demeurer au sec et au
chaud».
«On ne me croira pas quand je vais dire
qu’on a dû se déshabiller pour ne pas avoir
froid», a blagué le sergent Gurung.
assimilés, le propriétaire du domaine a
enseigné les principes de base pour récupérer
la viande sur une carcasse de cerf. À la
fin de la journée, les membres se sont réunis
afin d’apprêter une viande certifiée par
l’Agence canadienne des aliments avec le
matériel arctique en leur possession.
L’apprentissage de cette nouvelle compétence
a été très appréciée par les membres
du peloton.
Dimanche matin, les soldats se sont
dirigés vers le chenil «La poursuite», à
Saint-Nicolas, pour se familiariser avec le
traîneau à chien. C’est ainsi que 20 attelages
tirés par de valeureux Huskies se sont
élancés sur les pistes enneigées de la forêt
pour un trajet de 30 kilomètres. Les participants
ont fortement apprécié cette activité,
en lien avec le mandat de groupe compagnie
d’opérations arctiques (GCOA) qui
a été donné aux Voltigeurs de Québec au
niveau du commandement et contrôle.
Une partie des Voltigeurs qui ont participé à GUERRIER NORDIQUE 2009, avec une statue représentant
l’un des insigne des Voltigeurs, le fameux clairon du 9 e Bataillon.
Des Voltigeurs dans le
Grand Nord québécois
Par le sous-lieutenant Derek Picard-Fortin
Responsable des Affaires publiques de l’unité,
Voltigeurs de Québec
L’exercice GUERRIER NORDIQUE, qui
s’est déroulé pendant la semaine de
relâche, du 2 au 8 février, a vu le premier
déploiement dans le Grand Nord
canadien du groupe compagnie d’opérations
articles (GCOA) du 35e Groupebrigade
du Canada (35 GBC).
L’exercice était chapeauté par la compagnie
A du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment (3 R22eR). Il y avait, de plus, un
peloton de reconnaissance du 3 R22eR et
des éléments des Gurkhas britanniques.
Les Rangers canadiens étaient également
de la partie, afin de faire profiter de leurs
connaissances et expérience tous les militaires
présents. Le GCOA, composé de
membres des différentes unités d’infanterie
du 35 GBC, était commandé par le
major Jonathan Chouinard, des Voltigeurs
de Québec.
En tout, 40 membres des Voltigeurs étaient
présents lors de cet exercice qui se déroulait
prêt de Kuujuak, dans le Grand Nord québécois.
Ceux-ci faisaient partie du GCOA et
ont participé à un grand nombre d’activités
qu’ils pourraient être appelés à effectuer
de façon réelle dans les années à venir.
Ainsi, ils ont tout d’abord eu l’occasion
de monter la cache de compagnie. En effet,
durant toute la durée de l’exercice, même
si le mercure est descendu très bas, les participants
ont toujours dormi sous la tente.
Ces tentes étaient pour la plupart protégées
par des remparts de neige et de glace. Des
positions défensives ont aussi été construites
par les différentes sections afin que tous
apprennent à les confectionner.
Le GCOA a aussi effectué un entraînement
de recherche et sauvetage à l’aide des
motoneiges. Les différents pelotons ont
ainsi quadrillé une zone de recherche pour
retrouver deux hommes qui s’étaient «perdus»
en motoneige.
L’une des tâches plus techniques que le
GCOA, avec l’aide des Rangers, a effectué
est la création d’une piste d’atterrissage
au milieu de nulle part. Malheureusement,
aucun avion ne s’y est posé, mais
les techniques apprises pourraient se rendre
fort utiles lors d’un déploiement futur
dans le Grand Nord.
25 mars 2009 / Adsum / Page 7