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Prema - La revue de l'Organisation Sathya Sai France

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À cela, Il répliqua : « Non, Je ne l’y envoie pas ! » Surprise par<br />

la réponse <strong>de</strong> Swāmi, ma sœur <strong>de</strong>manda : « Pourquoi ? »<br />

Swāmi répondit alors : « Tu es une brahmachārini (célibataire) ;<br />

tu as besoin <strong>de</strong> travailler. Rani Mā est une grihastha (maîtresse<br />

<strong>de</strong> maison), elle a déjà beaucoup travaillé chez elle ! Elle s’est<br />

occupée <strong>de</strong> ses enfants, <strong>de</strong> son mari, etc. ! Elle vient ici pour<br />

sa sādhana spirituelle, parce qu’elle ne peut pas en faire<br />

beaucoup là-bas. Elle veut méditer, ici, et évoluer spirituellement.<br />

Elle vient chercher cela à Puttaparthi et près <strong>de</strong><br />

Moi. Donc, Rani Mā restera dans la chambre et méditera. »<br />

Swāmi avait pris la décision pour moi en lui disant : « Je ne l’y<br />

envoie pas ! » Quelle que soit l’activité à laquelle je voulais<br />

participer, c’était la même chose. Dès que je parlais d’une activité,<br />

je ne sais pas pourquoi, mais Swāmi répondait toujours : « Non,<br />

pas pour toi. »<br />

Ce que je voudrais faire comprendre par là est que Swāmi est un<br />

Guru à l’enseignement très personnalisé ! Il ne dit pas : « Vénérez-<br />

Moi toujours ! » Quoi que vous fassiez dans la maison, faites-le<br />

comme si vous serviez Dieu. Voici ce qu’Il dit aux maîtresses <strong>de</strong> maison : « Prenez soin <strong>de</strong> votre mari<br />

comme s’il était Dieu ; ne criez pas après les enfants ; ne vous fâchez pas, parlez gentiment ; quoi qu’ils<br />

disent, recevez-le avec la conscience qu’ils sont Dieu. » Telle est la sādhana qu’Il nous indique.<br />

Parler franchement en famille<br />

Mais, une fois, Swāmi me dit une chose tout à fait différente. J’avais l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> supporter tout ce que<br />

mon mari disait sur le fait que je venais à Puttaparthi. Mon mari n’était pas opposé à Baba, mais il ne<br />

pouvait comprendre mes voyages fréquents pour aller Le voir. Ainsi, un jour où il me déposait à la gare<br />

pour que je me ren<strong>de</strong> à Puttaparthi, il me <strong>de</strong>manda : « Quand vas-tu revenir ? » « Je ne sais pas »,<br />

répondis-je. Il poursuivit : « Que veux-tu dire par ‘Je ne sais pas’ ? Qui le saura ? Tu <strong>de</strong>vrais connaître ton<br />

propre emploi du temps ! » Je répondis : « Je suis désolée <strong>de</strong> te dire que nous ne programmons pas le<br />

moment où nous quittons Puttaparthi, car c’est Swāmi qui<br />

déci<strong>de</strong> cela. »<br />

Telle était la manière <strong>de</strong> faire à l’époque – toujours ! Nous ne<br />

pouvions acheter nos billets à l’avance. Si, par exemple, nous<br />

prenions un billet pour le 24 du mois, Swāmi disait : « Pars<br />

le 1 er du mois prochain. » Comment aurions-nous pu aller<br />

annuler le billet ? C’est pourquoi je répondis à mon mari :<br />

« Je ne peux faire aucun plan, car cela dépend <strong>de</strong> la décision<br />

<strong>de</strong> Swāmi ! Donc, lorsqu’il sera temps pour moi <strong>de</strong> partir, Il<br />

me le dira. Moi, je ne peux pas déci<strong>de</strong>r. »<br />

Il ajouta : « Je ne comprends pas pourquoi tu dois agir<br />

ainsi ! » Je répondis : « Swāmi est notre Guru ! Je dois<br />

Lui obéir ! » Après cela, lorsque j’arrivai à Puttaparthi,<br />

Swāmi me fit appeler. Je me rendis à l’étage. Ce qui se<br />

passa alors est une autre preuve <strong>de</strong> Son omniprésence.<br />

Swāmi m’annonça : « Subramaniam t’as dit ceci dans la<br />

voiture… et tu as répondu cela… » et Il me répéta le<br />

dialogue exact que nous avions eu ! Il ajouta : « Regar<strong>de</strong> !<br />

Tu restes trop silencieuse ! Il est grand temps que tu commences à dire à Subramaniam certaines<br />

choses sur la vie spirituelle et aussi sur ce qui est dharma et ce qui ne l’est pas ! Tu dois parler !<br />

Pourquoi gar<strong>de</strong>s-tu le silence ? »<br />

Je répondis : « Swāmi, je ne veux pas <strong>de</strong> disputes – je n’aime pas chercher querelle. » Il insista : « Non !<br />

Tu dois mener dharma yuddha (la guerre <strong>de</strong> la droiture) ! Tu ne te bas pas pour une raison égoïste. C’est<br />

<strong>Prema</strong> n°80 – 1 er trimestre 2010 29

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