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Prema - La revue de l'Organisation Sathya Sai France

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tous les professeurs étaient très bons. Thamaniraju et H.S.<br />

Venkataramana M’aimaient beaucoup et M’invitaient souvent<br />

chez eux. Non seulement eux, mais tous les professeurs <strong>de</strong><br />

l’école Me témoignaient beaucoup d’affection. Un jour, parce<br />

que Je chantais bien et que J’avais une voix mélodieuse, ils Me<br />

<strong>de</strong>mandèrent <strong>de</strong> chanter sur scène lors d’une cérémonie<br />

publique. Ce chant décrivait la vie à Uravakonda. Tous les<br />

professeurs firent mon éloge et Me félicitèrent. Ils Me<br />

<strong>de</strong>mandèrent ensuite <strong>de</strong> mener la prière quotidienne <strong>de</strong><br />

l’assemblée. Voici la prière que Je composai :<br />

« À tout moment Ton clairon résonne.<br />

Entendant Tes paroles magnanimes,<br />

Les hindous, les bouddhistes, les jaïns, les parsis, les musulmans et les chrétiens<br />

Se présentent <strong>de</strong>vant Ton trône, formant une guirlan<strong>de</strong> d’amour.<br />

Tous T’acclament, Toi qui unis toute l’humanité !<br />

Tous T’acclament, Toi qui contrôles la <strong>de</strong>stinée <strong>de</strong> Bhārat !<br />

Tous T’acclament ! Tous T’acclament ! »<br />

Les professeurs <strong>de</strong> l’école qui se trouvaient à mes côtés pendant la prière<br />

pleuraient <strong>de</strong> joie. Un jour, Je décidai <strong>de</strong> quitter l’école et J’annonçai : « Le<br />

temps est venu pour Moi <strong>de</strong> commencer Ma Mission et <strong>de</strong> répandre Mon<br />

Message. » Quand ils apprirent que Je quittais l’école, les élèves et les<br />

professeurs se mirent à pleurer. <strong>La</strong>kshmipathi, le Directeur <strong>de</strong> l’école,<br />

accorda un jour <strong>de</strong> congé à toute l’école.<br />

Le len<strong>de</strong>main, un garçon musulman mena la prière <strong>de</strong> l’assemblée. Il<br />

chantait très bien lui aussi. Mais, quand il fut sur l’estra<strong>de</strong>, ne pouvant<br />

supporter d’être séparé <strong>de</strong> Moi, il se mit à pleurer. À partir <strong>de</strong> ce jour, la<br />

prière du matin <strong>de</strong> l’assemblée n’eut plus lieu et fut remplacée par une<br />

brève allocution du Directeur <strong>de</strong> l’école. Quand Je mis fin à mes étu<strong>de</strong>s,<br />

J’étais seulement en huitième année. Mais les personnes qui Me parlaient<br />

s’étonnaient <strong>de</strong> mon érudition et pensaient que J’étais détenteur d’une licence. Je pouvais aussi écrire<br />

<strong>de</strong> très bons poèmes. Cependant, Je parlais très peu, me maintenant dans le silence la plupart du temps.<br />

Tous les hommes sont les enfants <strong>de</strong> Dieu<br />

De retour à Puttaparthi, J’observais également le<br />

silence, même à la maison. Après avoir pris mon<br />

repas, J’allais m’asseoir tranquillement sur les<br />

rives <strong>de</strong> la Chitravathi, ou au sommet <strong>de</strong> la<br />

colline proche. Un grand nombre <strong>de</strong> personnes<br />

ainsi que <strong>de</strong>s enfants d’Uravakonda vinrent en<br />

char à bœufs pour Me voir, m’appelant « <strong>Sai</strong><br />

Baba ». Subbammma leur servait à tous <strong>de</strong> la<br />

nourriture. L’idée que les enfants étaient <strong>de</strong>s<br />

camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> classe <strong>de</strong> Swāmi la remplissait <strong>de</strong><br />

joie, aussi les servait-elle <strong>de</strong> bon cœur. Depuis<br />

lors, le Nom et la Gloire <strong>de</strong> Swāmi ne cessèrent <strong>de</strong><br />

se répandre partout.<br />

Un jour, le Mahārāja <strong>de</strong> Mysore, Jayachamaraja Woe<strong>de</strong>yar, vint en voiture à Puttaparthi pour<br />

rencontrer Swāmi. À l’époque, la route carrossable n’allait pas au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> Bukkapatnam, il laissa donc<br />

là sa voiture et continua jusqu’à Karnatanagepalli en char à bœufs et, <strong>de</strong> là, à Puttaparthi à pied. Il Me<br />

dit : « Swāmi ! Pourquoi te soumets-Tu à tant d’inconvénients en restant ici ? S’il Te plaît, viens à<br />

Mysore, Je t’y ferai construire une gran<strong>de</strong> maison. » Je lui répondis : « Un arbre doit grandir là où on<br />

l’a planté. Si on le déplace ou le transplante ailleurs, il ne survivra pas. On <strong>de</strong>vrait donc rester là où on<br />

est né. » Le Mahārāja <strong>de</strong> Mysore était un grand fidèle. Il visitait le temple <strong>de</strong> Chamun<strong>de</strong>swari chaque<br />

jour, matin et soir. Il chantait également <strong>de</strong>s chants à la gloire <strong>de</strong> la déesse Chamun<strong>de</strong>swari.<br />

<strong>Prema</strong> n°80 – 1 er trimestre 2010

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