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Prema - La revue de l'Organisation Sathya Sai France

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aux étudiants, non seulement en leur apprenant <strong>de</strong> nombreux hymnes védiques et spirituels, mais aussi en leur<br />

instillant les nobles vertus <strong>de</strong> la vérité, <strong>de</strong> l’intégrité et du respect <strong>de</strong> notre culture. Je me suis engagé<br />

complètement dans ce travail sacré pendant trois années, jusqu’à ce que je me rapproche <strong>de</strong> Sa Forme<br />

physique à Brindavan. »<br />

Ce n’est qu’en mai 1973 que le Prof. Habbu vit Bhagavān physiquement pour la première fois. Se remémorant<br />

ce doux souvenir, il déclara : « Mon plus bel instant avec le Seigneur eut lieu à 9 h du matin, en ce jour<br />

inoubliable. J’étais assis dans les lignes du shed ‘<strong>Sai</strong> Ram’ à 8 h 30 – à cette époque, il n’y avait pas beaucoup<br />

<strong>de</strong> mon<strong>de</strong>, peut-être une centaine <strong>de</strong> personnes. Après environ une <strong>de</strong>mi-heure, les portes s’ouvrirent et je vis,<br />

à ma plus gran<strong>de</strong> joie, la Forme sublime <strong>de</strong> Swāmi marcher doucement vers nous. Je me souviens que je tenais<br />

une lettre, et je fus surpris <strong>de</strong> voir Swāmi venir directement jusqu’à moi, prendre la lettre avec amour, puis<br />

s’éloigner. Il n’avait pas prononcé un mot, mais, en vérité, Il exprimait tant <strong>de</strong> choses ! J’étais subjugué. »<br />

Ce fut cette première rencontre qui intensifia son amour pour Bhagavān. Dès<br />

lors, le dévoué professeur aspira à être en Sa présence physique aussi<br />

souvent que possible. C’est à cette époque qu’il entendit parler d’un poste<br />

vacant au Département d’Histoire du ‘Sri <strong>Sathya</strong> <strong>Sai</strong> Arts, Science and<br />

Commerce College’ <strong>de</strong> Brindavan (lorsque l’Université Śrī <strong>Sathya</strong> <strong>Sai</strong> fut<br />

inaugurée en 1981, cette Institution en <strong>de</strong>vint un <strong>de</strong>s campus). Par chance, le<br />

Vice-principal d’alors, M. R. J. Kulkani, le connaissait et il suggéra au Prof.<br />

Habbu <strong>de</strong> postuler pour une place dans cet établissement <strong>de</strong> Swāmi.<br />

Sans plus attendre, le Prof. Habbu écrivit une lettre à Swāmi, Le priant <strong>de</strong> lui<br />

accor<strong>de</strong>r l’opportunité <strong>de</strong> servir dans Son Institution. Tout comme pour la<br />

première lettre, le Seigneur accepta également celle-ci <strong>de</strong> ses mains, avec<br />

beaucoup d’amour.<br />

Cela l’encouragea et, une fois les professeurs rentrés chez eux, il envoya son<br />

dossier <strong>de</strong> candidature à l’Institut. Il reçut rapi<strong>de</strong>ment une réponse positive et<br />

fut convoqué à un entretien.<br />

Le Prof. Habbu poursuivit son récit : « Deux personnes <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> loyauté, le Toujours à Ses Pieds <strong>de</strong> lotus<br />

Prof. V. K. Gokak et le Dr Bhagavantham, s’entretinrent avec moi. Au bout<br />

<strong>de</strong> quinze minutes, on m’invita à rentrer dans mon foyer. Moins d’une semaine après, je reçus cet appel :<br />

“Vous commencez le jeudi 19 Juillet 1973.” Depuis ce jour, je n’ai jamais regardé en arrière. Je démissionnai<br />

sur le champ et me rendis à Brindavan ; je pris mes fonctions à partir <strong>de</strong> cette date. »<br />

Heureusement pour le Prof. Habbu, Swāmi vint à Brindavan dans la semaine qui suivit. « Lorsque nous<br />

apprîmes Son arrivée, nous nous précipitâmes dans le Mandir », se souvint-il. « À cette époque, le bâtiment<br />

Trayee Brindavan, tel que nous le connaissons aujourd’hui, n’existait pas ; à cet endroit se trouvait le Vieux<br />

Bungalow. Nous nous tenions <strong>de</strong>bout, alignés vers le portail et, après qu’Il fut <strong>de</strong>scendu <strong>de</strong> voiture, Swāmi vint<br />

vers nous et nous regarda profondément, les uns après les autres. Lorsque Son regard rencontra le mien, Il<br />

sourit et me dit en kannada (ma langue maternelle) : “Enu, Habbu anuva ?” (Tu es Habbu, n’est-ce pas ?).<br />

Je répondis : ‘Oui, Swāmi!’ À cet instant, je fus tout à la fois heureux et triste ; heureux, car j’étais finalement<br />

arrivé à Ses Pieds <strong>de</strong> lotus, mais en même temps triste parce que cela m’avait pris 46 longues années. »<br />

62<br />

‘Il n’avait pas prononcé un mot…<br />

…mais, en vérité, Il exprimait tant <strong>de</strong> choses !’<br />

(À suivre)<br />

<strong>Prema</strong> n°80 – 1 er trimestre 2010

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