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Sommaire - Le Havre

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Quartiers<br />

Maison de quartier d’Aplemont<br />

Depuis dix ans<br />

au service de tous<br />

En 1996 naissait à Aplemont/Sainte-Cécile la première<br />

antenne administrative délocalisée. La Maison de quartier<br />

propose aux habitants la plupart des services administratifs<br />

disponibles en mairie. Elle fête cette année ses<br />

dix ans et vous informe de toutes ses prestations pour<br />

faciliter la vie et les démarches quotidiennes.<br />

Implantée dans les locaux réhabilités d’un ancien supermarché, la<br />

Maison de quartier d’Aplemont/Sainte-Cécile n’attire pas l’œil à première<br />

vue. Pourtant, elle représente un centre de ressources et de<br />

conseil pour les quelque 15 000 habitants de ce grand quartier entre<br />

forêt et plateau. « Cette antenne a été mise en place dans le cadre des<br />

aménagements urbains du quartier pour répondre aux attentes locales,<br />

avec un succès qui n’a fait que se confirmer depuis », tient à préciser<br />

Roger Segain, en sa qualité d’élu du quartier et de conseiller municipal.<br />

Il est vrai que les prestations se sont enrichies au fil des années. Sur le<br />

plan administratif, il est possible pour tout un chacun d’effectuer ses<br />

démarches administratives à un guichet unique, grâce aux agents<br />

d’accueil multifonction : état civil, cartes de bus, recensement et listes<br />

électorales, mais aussi toutes les démarches de sous-préfecture, telles<br />

que carte d’identité, passeport, permis de conduire ou carte grise. A ces<br />

services bien pratiques s’ajoutent la possibilité de régler ses factures<br />

d’eau ainsi que l’ensemble des formalités d’inscription des enfants en<br />

maternelle, primaire, cantine, centre aéré, sans oublier l’inscription aux<br />

activités de la Salle d’animation municipale.<br />

10<br />

sept. 06<br />

Des services multiples à découvrir<br />

« C’est souvent en accomplissant les démarches pour leurs enfants<br />

que les habitants du quartier découvrent l’étendue de nos services »,<br />

confirme Rodolphe Stiglio, responsable de quartier depuis 2002.<br />

La Maison a tout d’une mairie, sauf que l’on n’y célèbre pas de mariages.<br />

Cela n’empêche pas les agents qui y exercent leur fonction avec un évident<br />

plaisir de constater un certain rajeunissement de la population<br />

grâce à l’arrivée de jeunes couples avec enfants. Sainte-Cécile et<br />

Aplemont se distinguent en effet par une forte proportion de pavillons et<br />

donc un cadre de vie idéal pour les jeunes familles.<br />

En plus des autres services (permanence du conseiller municipal,<br />

hébergement d’associations et de la Mission locale), la Maison de quartier<br />

accueille en son sein une agence postale. « Cette agence intégrée à<br />

notre structure est une originalité qui contribue pleinement au confort<br />

de nos concitoyens en leur évitant bien des déplacements inutiles »,<br />

explique Rodolphe Stiglio : expédier ses courriers ou approvisionner son<br />

compte avant de payer sa facture d’eau, tout cela au même endroit, c’est<br />

possible ! « Nous faisons partie de la vie de beaucoup de gens, dans<br />

cette Maison ouverte sur le quartier et où nous nous sentons bien »,<br />

concluent Jocelyne, Béatrice, Véronique et Joëlle. La qualité de l’accueil<br />

de ces agents municipaux n’est pas étrangère à la fréquentation de ce<br />

lieu au service de tous.<br />

Olivier Bouzard<br />

Photos : Erik <strong>Le</strong>villy<br />

Maison de Quartier d’Aplemont<br />

45, rue des Saules (place de la Fontaine) - 76610 <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong><br />

02 35 13 06 90<br />

Ouverte du lundi au vendredi de 8 h 45 à 12 h 15 et de 13 h 30 à 17 h<br />

Quartiers<br />

Mont-Gaillard<br />

L’art de gommer les différences<br />

Réunis au sein d’ateliers de pratiques artistiques, les enfants de l’IMP l’Espérance et de l’école Pauline<br />

Kergomard ont créé un spectacle autour d’un conte africain.<br />

Un groupe d’une vingtaine d’enfants de l’IMP l’Espérance et les élèves<br />

d’une classe de CM1 de l’école Pauline Kergomard ont créé<br />

ensemble un spectacle de danse et musique à partir d’un conte<br />

africain, qu’ils ont joué en juin dernier à la Sam Charlie Chaplin. Un projet<br />

longuement mûri au sein d’ateliers imaginés par le Théâtre du Corps - Cie<br />

Amiel et la Ligue havraise*.<br />

« Tout a commencé il y a trois ans, à la suite d’un appel à projets lancé<br />

par la Direction régionale des affaires culturelles, visant à désenclaver<br />

les enfants handicapés et les ouvrir à la culture », rappelle Claude<br />

Godefroy, directrice du Théâtre du Corps. Touchée par cet objectif (sa propre<br />

sœur était elle-même polyhandicapée et sa mère a fondé la structure<br />

<strong>Le</strong>s Myosotis), elle contacte la Ligue havraise, une association d’aide aux<br />

personnes présentant une déficience intellectuelle ou polyhandicapées.<br />

« Charlotte Sangla, directrice du département enfance, a tout de suite<br />

été enthousiasmée pour partir dans l’aventure avec nous, souligne<br />

Nathalie Lhomme-Timi, coordinatrice des projets au sein de l’IMP<br />

l’Espérance.<br />

<strong>Le</strong>s premiers ateliers de musique et de danse africaine autour du conte<br />

voient le jour en 2004, suivis par des ateliers d’arts plastiques. « Nous<br />

avons privilégié la culture africaine car elle est accessible à tous, explique<br />

Claude Godefroy. En Afrique, le statut des handicapés n’est pas du<br />

tout le même qu’en Occident. Dans un village, chacun a son rôle, les handicapés<br />

font partie de la vie et sont pris en compte au même titre que<br />

les autres. »<br />

Une place pour chacun<br />

« <strong>Le</strong>s artistes de la compagnie Punta Negra, avec qui nous avons travaillé,<br />

s’adressent aux enfants handicapés de manière naturelle et sont<br />

de plain-pied avec eux, confirme Nathalie Lhomme-Timi. <strong>Le</strong>s enfants ont<br />

tout de suite accroché avec la troupe. » En juillet 2005, les familles sont<br />

conviées à un premier spectacle qui rassemble une bonne centaine de<br />

jeunes de l’IMPRO Renaissance et d’enfants de l’IMP l’Espérance.<br />

Au début de l’année scolaire 2005-2006, le projet entre dans sa seconde<br />

phase et de nouveaux ateliers de pratiques artistiques se créent, rassemblant<br />

un groupe de 22 enfants de l’IMP l’Espérance et 22 élèves<br />

d’une classe de CM1 de l’école Pauline Kergomard.<br />

Après des échanges de mails, de photos et de courriers, l’équipe enseignante<br />

et les éducateurs spécialisés, particulièrement mobilisés, organisent<br />

des goûters en commun, avant d’aborder la préparation du spectacle.<br />

Au départ, chaque groupe travaille de son côté le chant ou la percussion,<br />

un travail en amont indispensable car les rythmes et les aptitudes<br />

sont différents. <strong>Le</strong>s enfants sont ensuite réunis au sein d’un même atelier<br />

où chacun peut trouver sa place. « Malgré les différences, les enfants<br />

handicapés et ceux de milieux ordinaires sont tous sur un plan d’égalité<br />

et chacun a eu un rôle à jouer dans la préparation de ce spectacle », souligne<br />

Claude Godefroy. « Personne n’est exclu, toutes les compétences<br />

sont mises en valeur et les différences sont gommées », constate<br />

Nathalie Lhomme-Timi.<br />

* Partenaires de l’opération : la Drac, la Drass, la Caisse d’Epargne, le Conseil régional,<br />

le Conseil général, la Ville du <strong>Havre</strong>, le Lion’s Club, la Ligue havraise...<br />

11<br />

sept. 06<br />

E. <strong>Le</strong>villy

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