les ateliers de maitrise d'œuvre urbaine en asie

LES ATELIERS DE MAITRISE D’ŒUVRE URBAINE EN ASIE 

SOMMAIRE Page 

1 RESUME DU PROGRAMME 2 

Introduction 

PARTIE I : le thème de la session 

PARTIE II : le site d’application 

2 LES PARTICIPANTS 18 

Liste des étudiants 

Liste des experts et des assistants 

3 SYNTHESE DES CONFERENCES ET COLLOQUE 23 

4 LES TRAVAUX DES EQUIPES 76 

Propositions des équipes et Commentaires du jury 

Commentaires et analyse des projets 

Extraits des débats des experts et du jury 

5 SYNTHESE DES COMMENTAIRES DES PARTICIPANTS, 123 

ASSISTANTS et EXPERTS 

Impression sur la ville de Shanghai 

L’Exposition Universelle et le thème 

Les Ateliers 

6 DIAGNOTICS DES ATELIERS D’ETE 151 

7 COMMENTAIRES DE PRESSE 160 

Rapport de la 4 ème session en Asie - SHANGHAI / Chine 2000 1 11/03/2009


1. RESUME DU PROGRAMME 



INTRODUCTION 

La quatrième session des Ateliers de Maîtrise d'Oeuvre 

Urbaine en Asie organisée par Les Ateliers d’Eté de Cergy- 

Pontoise, seconde session tenue en Chine après Canton 

par les Ateliers d’Eté de Cergy-Pontoise, s’est achevée le 

vendredi 24 novembre et constitue la première étape d’une 

nouvelle coopération entre ces Ateliers et la Direction de 

l’urbanisme de la ville de Shanghai. 

Cette session de SHANGHAI avait été officiellement 

ouverte le 30 octobre dans le nouveau musée de 

l’urbanisme pour la partie chinoise par le Vice-Maire, 

Monsieur HAN ZHEN ainsi que la Directrice de 

l’Urbanisme Mme XIA Liqing et pour la partie française 

par Mme Ariella MASBOUNGI, Urbaniste en Chef au 

Ministère de l’Equipement, des Transports et du 

Logement, par M. Nicolas CHAPUIS, Consul Général de 

France à Shanghai et par Bertrand WARNIER, Secrétaire 

Général des Ateliers d’Eté de Cergy-Pontoise. 

La session a réuni, après plusieurs mois de préparation au 

sein des universités partenaires et en relation avec de 

nombreux professionnels du monde entier, 

38 jeunes diplômés venant de 26 universités et 14 

pays : l’Allemagne, la Chine, le Cambodge, la France, 

l’Espagne, la Grande Bretagne, l’Inde, l’Italie, le Japon, le 

Liban, le Mexique, la Russie, la Thaïlande, le Vietnam. 

Ils ont réfléchi, répartis en 6 équipes, au thème 

“ L’exposition universelle à Shanghai en 2010 – La 

qualité de vie dans les grandes métropoles. 

Le Gouvernement de la ville de SHANGHAI a apporté 

un soutien total à cette action de coopération et 

notamment : son Vice-Maire, Monsieur HAN ZHEN. 

Cette session est le résultat d’une coopération active entre 

les Ateliers d’Eté de Cergy-Pontoise et trois 

partenaires chinois essentiels : 

1. La Direction du Shanghai Urban Planning 

Administrative Bureau en la personne de Madame 

XIA Liqing, depuis l’origine, avec son équipe dont 

M. TANG ZHI PING, M. YU SIJIA et M. ZHAO 

JIAN PING, contribué de manière essentielle à la 

réalisation de cette session. Leur participation active 

est pour beaucoup dans la qualité du colloque qui a 

conclu la session et le niveau des travaux des équipes. 

2. L’université de TONGJI représentée par son 

Président Madame WU QI DI et son Vice 

Président Monsieur YANG DONG YUAN qui a 

accueillis ces Ateliers dans une mesure tout à fait 

exceptionnelle, aménageant spécialement des Ateliers, 

assurant un service permanent durant toute la session, 

contribuant à la qualité des conférences. 

Une contribution toute particulière a été apportée par M. 

ZHOU JIAN, Directeur de l’Institut d’Urbanisme et de 

Design et M. WU JIANG, Vice Directeur du Collège 

d’architecture. 

3. Le 3 e partenaire dont la contribution a été précieuse 

était le Shanghai Urban Planning and Design Research 

Institute représenté par son Directeur M. YE GUI 

XUN. 

A ces contributions, il convient d’ajouter celles de M. SU 

GONGZHOU, Vice Président de l’Institut de Recherche 

de l’Urbanisme de Pudong et M. WANG JUNYI, 

Directeur du Bureau de la Candidature de Shanghai à 

l’Exposition Universelle 2010. 

Le Ministère de la Construction du Pays a été représenté 

pour la deuxième année consécutive en la personne de 

Mme CHEN XIAOLI, Directeur en Chef de l’Urbanisme 

au Ministère de la Construction qui a été très présente lors 

du colloque de clôture et du jury. 

Les nombreuses conférences en 1 ère semaine ont permis 

de prendre une bonne connaissance du territoire étudié et 

des spécificités culturelles, sociologiques, économiques, 

techniques etc. A cette occasion, un lien a pu être assuré 

avec le programme présidentiel de formation de 50 

architectes par la précieuse contribution de Françoise 

GED, Responsable de l’Observatoire de l’architecture de la 

Chine Contemporaine. 

Durant les deux journées précédant le jury, un colloque 

international a permis un échange fructueux sur le rôle 

des grands évènements dans la transformation de la ville, la 

qualité de vie dans les grandes métropoles et la candidature 

de Shanghai. Parmi les conférenciers venus de nombreux 

pays, citons : 

- de Corée : M. Yeong Joo Hahn 

- d’Espagne : M. Miguel Roa 

- du Japon : M. Naomichi Kurata 

- de France : M. Francis Hampe, M. Philippe 

Jonathan, M. Rémi Masson, M. 

Jean-Pierre Courtiau, M. Yann 

Lecoanet 

- des Etats Unis : M. Richard Bender. 

- d’Allemagne : M. Michael Trieb. 

L’action a été soutenue par ailleurs par Monsieur Nicolas 

CHAPUIS, Consul Général de France à Shanghai et 

Monsieur Pierre MOREL, Ambassadeur de France à 

Pékin. 

Le Comité d’Experts a accompli un travail remarquable 

de suivi de la session, sous la direction de Bertrand 

WARNIER et des experts présents tout le mois M. Michel 

GAILLARD, M. Michel MAROT, M. Marc DILET. 



A leurs côtés, plusieurs assistants ont, tout au long de la 

session, été le lien entre le Comité d’Experts et les 

participants à la session sous l’impulsion de M. Jean- 

François Brulet (France) : Julia Kapp (d’Allemagne), Chiara 

Malfitano (d’Italie), Elvan Uzel (de Turquie), Oriol 

Montfort et Jorge Perea Solano (d’Espagne). 

Les membres du jury international - venus d’une 

dizaine de pays - ont bien voulu apporter leur expérience, 

leur savoir-faire et leur jugement. Pour cette occasion ainsi 

que pour le colloque qui précédait ce jury, plus de 35 

experts et personnalités ont été présents. 

Les architectes en chef des deux villes vietnamiennes où se 

sont déroulées les premières sessions asiatiques étaient 

présents : 

• M. NGUYEN LAN, Architecte en Chef de Hanoi, ville 

où s’était tenue la première session en 1997 sur le 

thème : “ un centre nouveau pour Hanoi ; l’extension à 

l’ouest du lac Tay ” ; 

• M. LE VAN NAM, Architecte en Chef de Ho Chi 

Minh Ville, ville où s’est déroulée la 2 e session asiatique 

sur le thème : “ Ho Chi Minh Ville et la Rivière 

Saigon ”. 

La réussite de cette session doit aussi beaucoup au dur 

travail des interprètes Line ALDEBERT et Perrine 

WARNIER-KOFLER qui nous ont remarquablement 

accompagnées durant tout le mois. 

Ces Ateliers ont aussi été rendus possible grâce aux divers 

financements des administrations ou organismes suivants : 

Pour la partie chinoise : 

• Le Gouvernement de la Ville de Shanghai 

• Le Shanghai Urban Planning Administration 

Bureau 

• Le Shanghai urban planning and design research 

institute 

• L’Université de Tongji 

Pour la partie française : 

• Le Ministère des Affaires Etrangères Français - 

Direction Générale de la Coopération Internationale 

• L’Ambassade de France à Pékin 

• Le Consulat Général de France à Shanghai 

• L’Ambassade de France en Inde 

• Le Ministère de l’Equipement français - avec deux 

directions : la Direction Générale de l’Urbanisme, de 

l’Habitat, de la Construction et la Direction de l’Action 

Economique Internationale 

• L’Etablissement Public d’Aménagement de la Ville 

Nouvelle de Cergy-Pontoise 

• L’Etablissement Public d’Aménagement de Paris la 

Défense 

• L’Etablissement Public d’Aménagement de Marne 

la Vallée 

• La SEMAPA – PARIS SEINE RIVE GAUCHE 

• Le Ministère de la Culture français - Direction de 

l’Architecture 

• Le Ministère chinois de la Construction 

• L’Observatoire de l’Architecture de la Chine 

Contemporaine 

• La SADE 

• L’Hôtel SOFITEL 

• Le Cabinet d’Architecture Studio ARTE 

• Société Générale – Cergy-Pontoise 

• L’ESSEC 

• Et ELECTRICITE DE FRANCE qui a 

généreusement les prix aux concurrents. 

Ces Ateliers sont aussi le résultat du travail d’une équipe 

qui n’a pas ménagé ses efforts sous la direction de Jean- 

Marc Massonnat, Directeur Asie, et Catherine Massonnat, 

« comptable » bénévole, Ying et Yang CHEN, 

représentants des Ateliers en Chine, et M. Hong Phuoc 

Thien Phu « Phat », assistant vietnamien. 

Perspectives 

La grande « brassée d’idées » apportées par les équipes et 

les discussions d’experts permettront non seulement de 

faire un bouquet tellement séduisant que le choix de 

Shanghai par le Bureau International des Expositions ne 

pourra pas décevoir, mais également contribueront à 

l’exceptionnelle qualité de développement de cette ville 

rayonnante. 

Cette session constitue pour les Ateliers d’Eté de Cergy- 

Pontoise le premier maillon d’une longue coopération 

professionnelle à la fois en qualité de « conseil » de la ville 

de Shanghai sur les grands projets de développement et 

autour du sujet de la candidature de Shanghai à l’exposition 

universelle 2010. 

La prochaine session de Cergy-Pontoise (août-septembre 

2001) aura un thème voisin de celui de la session de 

Shanghai : « LES EFFETS DURABLES DE 

L’EPHEMERE – Quelles ambitions pour l’exposition 

internationale sur l’image prévue en 2004 au cœur de la 

Plaine de France ? ». 

Elle devrait être l’occasion d’un grand colloque à Paris à la 

demande du Bureau International des Expositions 

associant les villes qui ont tenu dans le passé des 

expositions internationales ou universelles et les futures 

villes sélectionnées ou candidates à de telles 

manifestations sur la question de savoir comment 

capitaliser les investissements et les aménagements réalisés 

à l’occasion de tels évènements pour valoriser durablement 

un territoire ? Shanghai sera évidemment représentée lors 

de cet événement. 

Les Ateliers d’Eté de Cergy-Pontoise contribueront aussi à 

l’organisation de la 2 e session de l’ « Université 

internationale d’Hiver du Baikal » qui se dérouleront du 23 

janvier au 9 février 2001 à Irkoutsk, Sibérie. La prochaine 

session des Ateliers de Maîtrise d’œuvre urbaine en Asie 

devrait se dérouter à Tokyo sur le thème « Densité et 

Centre ancien ». 



PARTIE I 

LE THEME DE LA SESSION 

PREFACE 

Les Expositions Universelles du XXIe siècle ne peuvent 

plus être ce qu'elles ont été au cours des XIXe et XXe 

siècles. Tout est à présent en permanence exposé dans des 

lieux spécialisés. 

Et pourtant, une Exposition Universelle reste une occasion 

pour un pays de montrer son dynamisme et d'être un levier 

pour l'aménagement du territoire; c'est aussi une grande 

fête populaire, multiculturelle qui répond à un besoin 

d'UTOPIES et de MERVEILLEUX. 

Il n'y a pas de meilleure méthode (et pourquoi pas d'atouts) 

au moment où doivent se préparer les grandes orientations 

d'une exposition que de confronter sur ce thème les idées 

des jeunes professionnels du monde entier. 

C'est l'occasion qui a été saisie par les autorités de 

SHANGHAI - et de la CHINE en général puisque le 

principe d'organiser une Exposition Universelle en 2010, 

est devenu un enjeu national - d'inviter les Ateliers de 

Maîtrise d'Oeuvre Urbaine (Université Européenne de 

Cergy-Pontoise - France) à organiser leur 4e session en 

Asie. 

Capter les capacités d'inventions des jeunes générations, 

s'appuyer sur l'expérience d'experts de tous continents, 

mobiliser les tensions créatrices d'équipes qui cherchent à 

donner le meilleur d'elles-mêmes, tels sont les objectifs de 

ces Ateliers, organisés en coopération avec 

Madame XIA LIQUING 

Directeur du Bureau Administratif et d'Urbanisme de 

SHANGHAI 

Monsieur YE GUI XUN 

Directeur de l'Institut de Planification Urbaine et de 

Design de SHANGHAI 

Monsieur YANG DONGYUAN 

Vice-Président de l'Université de TONGJI 

ainsi que Monsieur ZHOU JIAN 

Doyen de l'Institut de Planification et d'Urbanisme et 

l'Université de TONGJI. 

Bertrand Warnier 

Secrétaire Général de l'Université Européenne de Cergy- 

Pontoise - France 

Membre de l'Académie d'Architecture 

PREFACE 

World Fairs of the 21 st century will no longer be what they were in 

the 19 th and 20 th centuries. Nowadays, everything is permanently 

exhibited in specific places. 

However, a World Fair is a unique opportunity for a country to show 

its dynamism and to be a driving force in national and regional 

development : but it is also a multi-cultural and popular fair, 

making people dream and fulfilling their need for UTOPIA and 

FANTASY. 

And the best way (and probably the best asset) - now that the 

moment has come to reflect on the major orientations of the Fair - is 

probably to bring together young professionals from all over the world 

to think about and study the topic. 

And the authorities of SHANGHAI seized the chance - we can 

even say that China seized the chance, since the organization of the 

Fair has become a national stake - and invited the Workshops of 

Planning and Urban Design (European University of Cergy-Pontoise 

- France) to organize there, the 4 th Asian session. 

To capture the inventiveness of young generations, to rely on the 

experience of experts from the whole world, to mobilize the creativeness 

of teams who want to give their very best, these are the goals of the 

Workshops, which are organized together with 

Mrs XIA LIQING 

Director of the SHANGHAI Urban Planning Administration 

Bureau, 

M. YE GUI XUN 

Head of the Institute of Urban Planning and Design of 

SHANGHAI 

M. YANG DONGYUAN 

Vice-President of the University TONGJI 

and M. ZHOU JIAN 

Bertrand Warnier 

Secretary-General of the European University of Cergy-Pontoise - 

France 

Member of the French Academy of Architecture 



Carte de Shanghai 



Plan des réseaux - Shanghai 



1 

INTRODUCTION 

Une Exposition Universelle constitue toujours un 

EVENEMENT MAJEUR pour les VILLES et les PAYS 

qui les organisent. La première a eu lieu à Londres en 1851. 

Elles se sont ensuite tenues à intervalles réguliers dans de 

grandes villes. Le 1er juin s'est ouverte celle de 

HANOVRE en Allemagne dont la clôture est fixée au 31 

octobre 2000. 

Et ce sera précisément la date où les ATELIERS de 

MAITRISE D'OEUVRE URBAINE commenceront à 

réfléchir à l'Exposition Universelle qui pourrait se tenir à 

SHANGHAI en 2010. 

INTRODUCTION 

A World Fair is always a MAJOR EVENT in the 

organizing cities and countries. The very first one took 

place in London in 1851. After that, World Fairs were held 

at regular intervals: the next one has opened its door on the 

1 st of June 2000, in Hanover, Germany and will last until 

the 31 st of October 2000. 

And this will be precisely the moment when the 

WORKSHOPS OF PLANNING AND URBAN 

DESIGN will start thinking about the World Exhibition 

which could be held in SHANGHAI in the year 2010. 

THE INTERNATIONAL EXHIBITION OFFICE (BIE) 

• The primary role of the BIE, which is currently 

composed of 87 member states, is to lay down the frequency 

of Exhibitions and Fairs and stipulate the conditions under 

which they will take place. 

• While the BIE does not initiate Exhibition themes, it 

approves them in the light of three fundamental criteria: 

an Idea, a City and Humanity as a whole 

• It is not enough for an exhibition merely to proclaim a 

theme: it must also equip itself with the means to achieve its 

ambitions, the project must be achievable and viable. An 

Exhibition attracts anything up to 70 million visitors and the 

BIE is there to ensure that they are transported and 

welcomed under the very best conditions. 

• The International Exhibition Office is at work on 

behalf of the future of humankind, its hopes and aspirations. 

The myth of industrial progress capable of solving, unaided, 

all the problems of humanity is giving way to a new 

competition for those who are willing to take up the new 

challenges humankind is now facing. A thrilling, ambitious 

adventure for which the BIE intends to be the main driving 

force. 

• Because the mission of the Great Exhibitions and 

International Exhibitions is to send their message around 

the world, The BIE stands surety for their international and 

informative nature. This is an essential component of the 

Great Exhibitions, where each country, irrespective of its 

level of development, must be given an opportunity to 

demonstrate its capacity for helping humankind to progress 

within the framework of a universal theme. 



2 

UNE OCCASION DE 

FAIRE DES 

REALISATIONS 

EXEMPLAIRES ET 

DURABLES 

Depuis l'origine, les Expositions Universelles ont laissé des 

traces durables dans les villes qui ont fait l'effort de les 

recevoir. A Paris, pour ne citer que celle-ci, ce sont les 

Expositions Universelles qui ont conduit à réaliser la 

première ligne de METRO, la TOUR EIFFEL, le PONT 

ALEXANDRE III (en face des Invalides), le GRAND et 

le PETIT PALAIS, les bâtiments du TROCADERO et le 

PALAIS de TOKYO. 

Tour Eiffel 

Photo aérienne et plan masse expo Hanovre 

AN OPPORTUNITY 

TO RAISE EXEMPLARY 

AND SUSTAINABLE 

IMPLEMENTATIONS 

From the very beginning, World Exhibitions have left 

sustainable marks in the cities, which have received and 

organized them. In the city of Paris, to mention but one, 

World Fairs led to build the very first Subway Line, the 

EIFFEL Tower, the Alexander III Bridge (facing the 

Invalides), the Grand and the Petit PALAIS, the 

TROCADERO buildings and the PALAIS de TOKYO. 



3 

LES EXPOSITIONS 

UNIVERSELLES 

SONT L'EXPRESSION 

D'UN THEME 

D'ACTUALITE 

Au début du XXème siècle, cela était SCIENCE et 

PROGRES. A Hanovre, à l'orée du troisième 

MILLENAIRE, l'Exposition visera à montrer 

"comment l'HOMME peut trouver son équilibre avec 

la NATURE grâce à une TECHNOLOGIE à son 

service". 

EXPO U: THEMES / WORLD FAIRS' TOPICS 

Bruxelles (Belgique/Belgium) 1958 

"Bilan d'un monde pour un monde plus humain" 

"How to Make Our World a Better One" 

Montréal (Canada) 1967 

"Terre des hommes" 

"Man in his World" 

Osaka (Japon/Japon) 1970 

"Progrès humain dans l'harmonie" 

"Harmonious Human Progress" 

Séville (Espagne/Spain) 1992 

"L'age de la découverte" 

"The Age of Discovery" 

Hanovre (Allemagne/Germany) 2000 

"Homme, Nature, Technologie" 

"Man, Nature, Technology" 

Aichi (Japon/Japan) 2005 

"Au-delà du développement: découvrir la sagesse de la 

nature" 

"Beyond Development: Rediscovering Nature's Wisdom" 

WORLD FAIRS 

EXPRESS TOPICAL 

THEMES 

At the beginning of the 20 th century they symbolised 

SCIENCE and PROGRESS. At the eve of the 3d 

millennium, the aim of the Hanover EXPO 2000 will 

be to show "how MAN can find the best possible 

balance to live with NATURE thanks to a wellmastered 

TECHNOLOGY". 

Photos Shanghai by night 



4 

L'EXPOSITION 

UNIVERSELLE 

A SHANGHAI EN 2010 

Elle devrait durer 184 jours entre le 1er mai et le 31 

octobre 2010 

L'Exposition Universelle envisagée à Shanghai s'annonce 

comme une manifestation de tout premier plan pour de 

multiples raisons : 

- Ce serait la PREMIERE à être faite en CHINE 

- Elle se ferait dans une des CAPITALES URBAINES 

MONDIALES dont le développement et la capacité 

d'innovation laissent étourdis et admiratifs: 

Une nouvelle silhouette urbaine capable de rivaliser avec 

celles de NEW YORK ou HONG KONG. 

Une nouvelle structure de la ville telle qu'il n'en existe pas 

en Occident. 

Une grande métropole de l'Asie qui dispose de moyens de 

transports commodes et de capacités de développement 

importantes. 

- Elle a une SITUATION GEOGRAPHIQUE 

AVANTAGEUSE 

- Elle est LE CENTRE ECONOMIQUE, FINANCIER 

ET COMMERCIAL de la CHINE qui est un grand 

marché pour le monde entier. Une grande Exposition 

Universelle peut contribuer à renforcer les échanges 

économiques internationaux et, par là même, atténuer les 

effets de crises économiques et financières de la planète en 

mobilisant des capitaux de toutes origines. 

- Par ailleurs, SHANGHAI est une VILLE 

HISTORIQUE et CULTURELLE au patrimoine 

extrêmement riche et varié. On y trouve des témoins de la 

civilisation Chinoise, mais aussi de nombreuses traces de 

l'Occident (par les concessions du XIXème siècle). 

- Elle est le lieu où se concentre un POTENTIEL 

INTELLECTUEL de très haut niveau, grâce auquel la 

région s'est développée dans les domaines scientifiques et 

éducatifs. 

- Elle possède une grande expérience dans l'accueil de 

conférences internationales, d'expositions et donc 

d'hébergements. 

- L'an 2010 sera le 20ème ANNIVERSAIRE DE LA 

CREATION DE PUDONG. 

- Ce sera le 30ème ANNIVERSAIRE DES GRANDES 

REFORMES engagées en CHINE. 

THE WORLD FAIR 

IN SHANGHAI IN 2010 

It should last 184 days starting on May 1 st and ending on 

October 31 st , 2000. 

The World Fair planned in Shanghai looks promising for 

many reasons: 

- It would the VERY FIRST ONE to be held in CHINA 

- It would take place in a most IMPORTANT URBAN 

CAPITAL with an amazing development and tremendous 

ability to innovate: 

. a new urban shape competing with New York City or 

Hong Kong 

. a new and daring urban structure unknown to the western 

world 

. a big Asian metropolis with a practical transport system 

and an important development potential. 

- It has a highly FAVOURABLE GEOGRAPHIC 

LOCATION. 

- SHANGHAI is the ECONOMIC, FINANCIAL AND 

TRADE CENTRE OF CHINA, and a huge market for 

the whole world. A World Exhibition would promote and 

strengthen international exchanges and at the same time 

soften the effects of world financial and economic crises by 

gathering capital coming from all over the world. 

- SHANGHAI is furthermore, a HISTORICAL AND 

CULTURAL CITY with a rich and diversified heritage: 

there are numerous signs of the Chinese civilisation as well 

as traces of the Western world (through the concessions of 

the 19 th century). 

- There is a very high level of HIGH-QUALIFIED 

PEOPLE, who promoted the development of the area in 

the fields of science and education. 

- Furthermore, the city has already gained much 

experience receiving international conferences, fairs, and 

exhibitions and is consequently well equipped in terms of 

accommodation. 

- The year 2010 will be the 20 th ANNIVERSARY OF 

THE CREATION OF PUDONG. 

- It will also be the 30 th ANNIVERSARY OF MAJOR 

CHINESE REFORMS. 



Extrait d'un quotidien chinois Mai 2000 (résumé) 

WU YI a exprimé le soutien du Gouvernement 

Chinois à la candidature de SHANGHAI à 

l'Exposition Universelle de 2010. 

L'annonce officielle de la candidature de SHANGHAI à 

l'Exposition Universelle de 2010 s'est faite aujourd'hui, 16 mai 

2000, en présence des ambassadeurs et des représentants de la presse 

internationale. La décision a été prise pour favoriser les échanges avec 

les peuples du monde entier, conjuguer les efforts de tous pour le 

développement commun et la prospérité générale. 

Les thèmes pressentis tourneraient autour de la ville et son 

développement, l'environnement et la qualité de la vie. Ce type de sujet 

concerne tous les pays du monde, notamment les très grandes 

métropoles dont la ville de SHANGHAI, qui est devenu le plus 

grand centre économique chinois. A ce titre, la ville se trouverait 

confrontée à une problématique qu'elle connaît bien. Les autorités 

désirent mettre l'accent sur trois points essentiels: l'organisation, 

l'information et la politique de projets. 

Deux autres villes ont également fait acte de candidature: il s'agit de 

Li Shui en Corée du Sud et Buenos Aires en Argentine. 

Structure of landuse (II) 

Extract of a Chinese daily, May 2000 (summary) 

The Chinese Government, through WU YI, fully 

supports the application of SHANGHAI for the World 

Exhibition of 2010. 

Today, May 16 th , 2000 the city of SHANGHAI officially 

announced its application for the World Exhibition of 2010 in front 

of ambassadors and representatives of the international press. The aim 

is to encourage exchanges between the peoples of the world, combine the 

nations energies to secure general development and prosperity. 

The topics which have been thought of, deal with the city and its 

development, environment and quality of life. All the countries of the 

world are concerned with this kind of topics, especially very big 

metropolises among which SHANGHAI which has become the 

main economic centre of China. The city would then deal with a 

concept well-known to her. The authorities wish to emphasise three 

main aspects: organisation, information and projects. 

Two other cities have also applied to receive the World Exhibition: 

Li Shui in South Korea and Buenos Aires in Argentine. 

Rapport de la 4 ème session en Asie - SHANGHAI / Chine 2000 12 11/03/2009 

Carte 

Cartes “Administrative Division of Shanghai in 1996”


5 

PRESENTATION 

GENERALE DE 

SHANGHAI 

SHANGHAI est la plus grande ville de CHINE; elle se 

trouve à l'estuaire du fleuve YANGTZE. A l'Est, il y a la 

mer de Chine Orientale et au Sud, la baie de 

HANGZHOU. Elle se situe au milieu des côtes maritimes 

de la CHINE et au centre géographique de la région sudasiatique. 

La superficie totale du territoire de la ville est de 6.340km². 

La longueur Nord-Sud: 120 km 

La largeur Est-Ouest: 100 km 

La population en 1998 était de 13 millions d'habitants, 

répartie sur une surface de 583km². 

La structure urbaine de SHANGHAI est composée: 

- du centre ville 

- des nouvelles villes 

- des bourgs centraux 

- des bourgs secondaires. 

L'orientation de développement pour la ville est: 

• d'élargir les capacités d'accueil en front de mer et en 

bordure des rivières et profiter ainsi de la proximité de 

l'eau, 

• de développer l'industrie maritime, 

• de créer ou de poursuivre la réalisation de 11 villes 

nouvelles et d'étendre les bourgs centraux, 

• de contrôler la population et la surface de 

développement du centre ville, 

• de déconcentrer la population et les industries vers la 

périphérie. 

Les liaisons avec l'extérieur se font ou se feront par: 

• les aéroports 

• les chemins de fer 

• les infrastructures routières 

- Il y aura 7 lignes de chemins de fer dans cinq 

directions et deux gares à construire: 

- celle du Sud de SHANGHAI 

- celle de PUDONG 

Et une à reconstruire: 

- celle de SHANGHAI 

- Le réseau autoroutier comprend 7 routes nationales et 

12 régionales. 

- Les transports publics en ville seront surtout le 

transport sur rail de haute capacité dont 11 lignes de 

métro (sur 330 km) et 7 lignes pour véhicules légers 

(130 km) entre toutes les villes nouvelles et le centre, il 

y aura 1 ou 2 voies ferrées. 

GENERAL 

PRESENTATION OF 

SHANGHAI 

SHANGHAI is the largest city of CHINA; it is located at 

the mouth of the YANGTZE River. On the East is the 

East China Sea and the HANGZHOU Bay. It is actually 

located in the middle part of the coastline and in the 

geographical centre of the South-Asian region. 

The surface area of the city is 6,340 km² 

North-Southern length: 120km 

East-Western width: 100km 

In 1998, the population was 13 million inhabitants on a 

surface area of 583 km². 

The urban structure of SHANGHAI is made of: 

- the city centre 

- new towns 

- central market towns 

- secondary market towns 

The development trends of the city are: 

• to develop services and facilities by the seaside and on 

riverbanks and therefore make the most of the water's 

edge, 

• develop the shipping industry, 

• to create or carry on developing the 11 new townships 

and to spread central market towns, 

• to control the population and the development of the 

city centre, 

• to decentralize population and industries towards the 

outskirts. 

Outside connections: 

• airports 

• railways 

• road network 

- There will be 7 railway lines running in five directions. 

Two new railway stations will have to be built: 

- the one of SHANGHAI South 

- the one of PUDONG 

A third one will have to be rebuilt: 

- the one of SHANGHAI 

- the road network has 7 main roads and 12 secondary 

roads 

- In the city, public transport will be mostly on tracks 

with 11 subway lines (over 330km) and 7 lines of light 

transport (over 130km) connecting all 11 new towns 

and the centre. There will also be 1 or 2 railway lines 



- En 2020 l'aéroport international de PUDONG, situé 

au bord de la mer à l'Est de l'agglomération, sera achevé et 

sa capacité sera de 70 millions de voyageurs par an : 

(soit 100 millions de voyageurs par an avec celui de 

HONG QIAO, à l'Ouest de l'agglomération existante). 

- 2020, the international airport of PUDONG, which is 

located East of the city, by the seaside, will be completed 

and it will be able to receive 70 million travellers per year. 

Together with HONG QIAO airport - (located West of 

the city), the amount of travellers per year will come up to 

100 million. 



6 

LA POSITION DE 

L'EXPOSITION 

UNIVERSELLE DANS 

L'AGGLOMERATION 

L'Exposition Universelle serait CENTRALE dans 

l'AGGLOMERATION car elle se localiserait sur l'AXE de 

développement EST-OUEST qui relie les 2 aéroports en 

passant par le centre ville: cet AXE ayant l'ambition d'être 

le squelette des fonctions principales de la ville tout comme 

celui du paysage de SHANGHAI. 

L'Exposition sera cependant à une certaine distance de ce 

qu'est la VILLE TRADITIONNELLE car les 300 hectares 

qui lui seraient affectés se situent à une vingtaine de 

kilomètres de la citadelle d'origine - qui est encore le cœur 

de la ville. 

Cette volonté d'irriguer les faubourgs de l'agglomération, 

d'équipements de premiers plans est encore la preuve de 

l'audace des responsables de la cité qui affirment ainsi la 

volonté de stimuler le développement des nouveaux 

quartiers et nouvelles villes. 

SHANGHAI possède 20 districts et le site de l'Exposition 

se trouve dans le nouveau quartier de PUDONG. 

Le nouveau quartier de PUDONG est la locomotive de 

développement et d'ouverture de la cité qui représente 

l'image du SHANGHAI futur: il comprend le CBD 

LUJIAZUI, d'une très grande envergure. 

Le quartier de PUDONG comprend aussi: 

- le centre ville de HUAMU 

- le quartier de haute technologie de ZHANGJIANG 

- la zone d'agriculture moderne de SUNQIAO 

qui sont en cours de construction. 

En 2020, ce secteur aura une population d'environ 200.000 

habitants. 

La zone culturelle et touristique de HUA XIA sera, à la 

même époque, en cours de réalisation. 

Enfin, la ville manifeste la volonté que les terrains voisins 

soient proposés pour y réaliser des Jeux Olympiques. 

Encore une candidature exemplaire des appétits de la ville. 

Le site de l'Exposition Universelle sera proche de la ville 

nouvelle à l'Ouest de l'aéroport de PUDONG et voisin (au 

Sud-Ouest) du bourg de CHUANSHA (CHENGZHEN 

XIANG). Cette Ville Nouvelle est destinée à devenir ville 

moyenne .et sera caractérisée par l'industrie aérienne, le 

commerce et le trafic de marchandises. 

THE LOCATION OF 

THE WORLD FAIR IN 

THE 

AGGLOMERATION 

The Fair would actually have a central location in the city 

as it would be on the East-Western development AXIS 

linking the two existing airports and running through the 

city centre. The AXIS shall be the frame of the main 

functions and facilities of the city and is to play an 

important role in the skyline of SHANGHAI. 

The Fair would also be at a reasonable distance from the 

traditional city as the 300 hectares, which are meant for the 

Fair, are located about 20 km from the original citadel - still 

at the heart of the city. 

The desire to provide the outskirts of the city with first rate 

implementations and facilities is another sign of the daring 

innovations of the planning authorities, thus showing their 

desire to encourage the development of new districts and 

new towns. 

The city of SHANGHAI has 20 districts and the site of the 

World Fair is located in the new district of PUDONG. 

PUDONG is the dynamo of the city in term of 

development and opening to the world. It represents the 

future city of SHANGHAI: it includes the CBD 

LUJIAZUI of major importance. 

The PUDONG district also comprises: 

- the town centre of HUAMU 

- the high-tech area of ZHANGJIANG 

- the modern agriculture area of SUNQIAO 

all of them under construction or development 

The area will have around 200.000 inhabitants by the year 

2020. 

The cultural and tourist area of HUA XIA will be 

developed at the very same time. 

The authorities of SHANGHAI have suggested the 

neighbouring site for Olympic Games. 

Another illustration of the exemplary ambition of the city. 

The site of the World Fair will be near the New Township 

located west of PUDONG Airport and in the vicinity of 

CHUANSHA (CHENGZHEN XIANG) - located South- 

West. The New Township is meant to become a middlesized 

town. 

The main activities of the area will be air industry, trade 

and traffic of goods. 



7 

DES MOYENS D'ACCES 

ADAPTES A UNE 

EXPOSITION 

UNIVERSELLE 

DU XXI ème SIECLE 

Avoir privilégié la proximité de ce qui sera, semble-t-il, le 

plus grand aéroport du monde est aussi une démonstration 

de bon sens: les 50 millions de visiteurs attendus iront 

probablement aussi à SHANGHAI, ne serait-ce que pour y 

loger, mais le flux compact sur une durée de temps et 

d'espace réduit sera quand même concentré sur le terrain 

de l'Exposition Universelle. 

Il est donc recommandable d'être à un carrefour de voies 

rapides (ce qui est le cas) et sur une station de métro aux 

capacités importantes (la ligne n°2 qui relie le nouvel 

aéroport de PUDONG au centre de SHANGHAI). 

L'aéroport est à 11km du site de l'Exposition. 

Sur le plan des transports en commun, outre le 

prolongement de la ligne 2 du métro qui vient du centre 

ville - la Place du Peuple - et de Pudong, un transport 

nouveau sur rail viendra de l'aéroport en suivant l'avenue 

YINBIN, offrant un second accès au site de l'Exposition 

(capacité 20.000 voyageurs/heure. 

La deuxième rocade de SHANGHAI dessert doublement 

le terrain car elle est précisément au carrefour où le tracé 

Est-Ouest se prolonge vers l'aéroport (c'est l'avenue 

YINBIN dont l'emprise est de 100 mètres + 2x50 mètres) 

et où la voie Nord-Sud se prolonge vers le Sud pour aller 

en direction du nouveau grand port de mer. Ceci tout en 

s'intégrant aux itinéraires rapides qui maillent le territoire. 

ACCESSES ADAPTED 

TO A WORLD FAIR OF 

THE 21 ST CENTURY 

The location of the Fair in the vicinity of what might be 

one of the largest airport of the world shows the good 

sense of the authorities: around 50 millions visitors are 

expected and they will also probably go to the city of 

Shanghai, at least for accommodation purposes. However 

the flow of people will be concentrated on the premises of 

the World Fair. 

It is then highly advisable to be at the crossroads of 

expressways (which is the case) and to have a subway 

station of great size and capacities (on the subway line 

linking the new airport of PUDONG to the city centre of 

SHANGHAI. The airport is located 11 km from the Fair 

grounds. 

As far as public transport is concerned, the subway line 2 

coming from the city centre - People's Square - and 

Pudong will be extended. A light transportation system on 

tracks will come from the airport and follow the YINBIN 

Avenue: this will provide a second access to the Fair 

ground (20,000travellers/hour). 

The second bypass of SHANGHAI serves the Fair ground 

in two different spots. It is at a crossroads, where the East- 

Western road goes towards the airport (the YINBIN 

Avenue with a right-of-way of 100 metres - 2x50m) and 

the North-Southern road extending to the South towards 

the new seaport, and integrated to the expressways crisscrossing 

the area. 



PARTIE II 

LE SITE D’APPLICATION 

8 

LE TERRAIN 

Le terrain est un quadrilatère plat de 1700 par 1800 mètres 

environ. 

Il est bordé de deux voies rapides dont l'une est 

autoroutière. 

Sur l'angle Nord-Est passe le tracé du métro-RER qui, à cet 

endroit, fait une boucle pour aller vers l'aéroport. Une 

station est à prévoir à cet endroit. La ligne est aérienne (sur 

viaduc. 

Toutefois le tracé reste à préciser. Il peut se modifier et 

longer le terrain au Nord ou à l'est en fonction de multiples 

facteurs à prendre en compte, dont l'intérêt qu'il peut avoir 

pour la desserte de l'Exposition. 

La route HUA DONG LU est à construire. Elle a une 

emprise de 85 mètres (avec ses accotements plantés) 

Le terrain est actuellement occupé par un mélange: 

• de constructions de petites dimensions dans des états 

très différents les uns des autres (certaines d'entre elles 

pourraient répondre à des usages engendrés par 

l'Exposition, après relogement des occupants actuels), 

• de champs de différentes cultures (légumes ou 

rizières), 

• de petites fermes 

• de petites usines 

• de terrains vagues 

de canaux de petites dimensions 

THE SITE 

The plot is a quadrilateral of about 1700 by 1800 metres. 

Two expressways run alongside, one of them being a 

highway. 

At the North-Eastern corner is the layout of the 

subway/express railway, looping in order to follow the 

direction of the airport. A station shall be planned there. It 

is an elevated railway (on a viaduct). 

However, the layout shall still be precisely designed. It 

might be altered and run alongside the site in the North or 

in the East: this will depends on many factors, which have 

to be taken into account. One of them being the servicing 

of the Fair grounds. 

The HUA DONG LU road is yet to be built: It will be 85 

metres wide (including planted shoulders). 

The current occupancies of the ground are as follow : 

• small-sized buildings (in various state of preservation). 

Some of them could really be used for the purpose of 

the Fair - after having relocated the current 

inhabitants), 

• Fields growing various crops (vegetables and 

ricefields), 

• Small farms, 

• Small factories, 

• Wasteland, 

• Small canals. 



2. LES PARTICIPANTS 



LISTE DES ETUDIANTS 

ALGERIE 

Université d’ORAN Es-senia 

GHODBANI Tarik 

ZIAD Mohamed 

ALLEMAGNE 

Universität STUTTGART 

LEYH Dita 

University of Applied Sciences DRESDEN 

RADZANOVSKI Dirk 

CAMBODGE 

Faculté d’Architecture de PHNOM PENH 

KHUY Py 

Faculté d’Architecture de LAVAL (Canada) 

SOKNA Peou 

ESPAGNE 

Escola Technica Sup. d’Arquitectura de 

BARCELONA 

PLANAS Francisco 

QUETGLAS Guillem 

FRANCE 

ESSEC de CERGY-PONTOISE 

ALLA Dominique 

ROBERT Emmanuelle 

Ecole d’Architecture de MONTPELLIER 

AMIOT Marie 

ROOSE Danielle 

Ecole d’Architecture de PARIS-BELLEVILLE 

BOUET Marie-France 

Ecole d’Architecture de STRASBOURG 

FRANCEQUIN Charlotte 

Ecole d’Architecture et Paysage de BORDEAUX 

MOGA Cécile 

Ecole Supérieur d’Architecture des Jardins PARIS 

RAGUENAU Elise 

VESPIEREN Astrid 

Ecole d’Architecture de PARIS LA VILLETTE 

REYNES-DUTERTRE Grégorie 

Ecole d’Architecture de PARIS-VILLEMIN 

SAROT Yoanne 

INDE 

Université Jadavpur à CALCUTTA 

MAJUMBAR Mili 

ITALIE 

Facolta di Architettura di MILANO 

DIBIAGGI Paolo 

JAPON 

Kogakuin University of TOKYO 

ONO Masayoshi 

LIBAN 

Institut de l’ALBA à BEYROUTH 

MENHEM Nabil 

PHARES Jehanne 

MEXIQUE 

FACULTAD de Arquitectura de MEXICO 

CORONA Jose-Luis 

R.P. CHINE 

Tongji University of SHANGHAI 

FENG Haibo 

HE Bin 

WANG Min 

YANGCHEN 

ZHANG Lei 

South China University of Technology of 

GUANGZHOU 

WU Tielu Human 

ZHIYONG Wu 

GUANGXI Architectural Institute 

JIANG Ying 

ROYAUME UNI 

College of Arts EDINBURGH 

SMITH Andrew 

RUSSIE 

IRKUTSK State Technical University 

SERJANT Evguenia 

THAILANDE 

Chulalunkorn University of BANGKOK 

CHETDECHAT Sarawoot 

Silpakorn University of BANGKOK 

RAKSAWIN Karuna 

SUPPACHATTINUNT Sakorn 

VIETNAM 

HANOI University of Civil Engineering 

NGO Le Minh 

NGUYEN Lan Phuong 

University of Architecture HO CHI MINH 

VILLE 

NHAN Quoc Truong 



LISTE DES EXPERTS 

ET DES ASSISTANTS 

CHAIRMAN 

XIA Liqing 

MAYET Pierre 

Head of the Shanghai Urban Planning Administration 

Bureau 

Chairman of the Workshops of Cergy-pontoise, Vicehairman 

of the Council of Civil Engineering Department, 

Ministry of Housing, Public Works and Transport 

GERMANY 

TRIEB Michael 

Professor at Stutggart University 

PR of CHINA 

CHEN Xiaoli 

Vice-Chief Architect at the Chinese Ministry of 

Construction 

CHEN Youhua 

Former Chief-Engineer at the Research Institute of 

Planning an Urban Design in Shanghai 

DAI Fudong 

Professor at Tongji University 

GUO Fangming 

President of Kunming Exhibition Bureau 

HE Shanquan 

Former Vice-Chairman of the Institute of Planning 

and Urban Design in Shanghai 

HONG Birong 

Vice-Chief Engineer of the Modern Architecture 

Design Group 

JIANG Yingshi 

Vice-head of the Urban Planning Committee of 

Shanghai 

Qi Kang 

Professor at Dongnan University 

WANG Junyi 

Vice-Head of the Foreign Trade Comittee 

WU Liangyong 

Professor at Qinghua University 

SPAIN 

U.S.A. 

XING Tonghe 

Chief-Engineer of the Modern Architecture 

Design Group 

ZHEN Shiling 

Professor, former Vice-Chairman of TONGJI 

Univesity 

ZHOU Ganzhi 

Former Vice-Chairman at the Chinese Ministry of 

Construction 

ZHU Linchu 

Vice-Head of the Research Development Centre 

of Shanghai 

ROA Miguel 

Architect, Professor at Barcelona University of 

Architecture 

BENDER Richard 

Dean of Berkeley University of California 

SIDENER Jack 

Urban Planner, Rector of the Hongkong Chinese 

University 

FRANCE 

AMPE Francis 

Consultant by the representative for Urban 

Development, the DATAR 

JONATHAN Philippe 

Architect, Urban Planner, agency in Paris 

MAROT Michel 

Chief Architect of Civil an National Buildings, 

Professor in Paris, Member of the French 

Academy of Architecture 

PERISSOL P.A 

Former Housing Minister, Chief- Engineer of the 

Higway Department 

SALLEZ Alain 

Economist, Professor at ESSEC in Cergy 

Pontoise 

WARNIER Bertrand 

Architect, Urban Planner, Member of the French 

Academy of Architecture, Secretary-General of 

the Summer Workshops of Cergy Pontoise 



JAPAN 

LAOS 

KURATA Naomichi 

Architect, Town Planner, Professor at the 

Kogakuin University, Chairman of the 

international Committee at Japan Society of 

Urban and Regional Planners 

TERAMOTO 

Urban Planner, Academy Hills, Mori Bldg, Tokyo 

SISSOULATH Bouleuam 

Architect, Ministry of Communication and 

Tranpsorts, Ventiane 

UNITED-KINGDOM 

MAC LURE Bert 

Architect, Urban Planner 

VIETNAM 

DO Huang An 

Engineer, Vice Mayor of Hanoi 

LE VAN Nam 

Architect, urban Planner, Chief-Architect of Hô 

Chi Minh City 

CO-CHAINAMNSHIP 

DILET Marc 

A Chinese Expert 

Architect, Professor at Paris 

P.R of CHINA 

CHEN Weiping 

Chief of the Section of Shanghai Admi,nistrative 

Urban Planning Bureau 

HUANG Fuxiang 

Chief Engineer; advisor at Shanghai Urban 

Planning and Research Institute 

JI Lude 

Chief of Section of the World Fair Bidding 

Bureau 

LI Junhao 

Assistant of the Chief Engineer of Shanghai 

Administrative Urban Planning Bureau 

SU Gongzhou 

Vice-Chairman of Shanghai urban Planning and 

Research Institute, Pudong District 

TANG Zhiping 

Vice-Chief Engineer of Shanghai Administrative 


WANG Zengwei 

Former Chairman of Pudong Development 

Bureau 

WANG Shizheng 

Chief of Section of Shanghai Urban Planning 

Committee 

WANG Anshi 

Vice Economist Chief of Shanghai Housing 

Development Bureau 

WU Jiang 

Vice-Director of Tongji University School of 

Architecture and urban Planning 

YANG Dongyuan 

Vice-Chairman of Tongji University 

YE Guixin 

Chairman of Shanghai Urban Planning and 

research Institute 

YU Sijia 

Vice Director of Shanghai Urban Planning 

Committee 

ZHAO Jianping 

Chief of Section of Shanghai Administrative 


ZHANG Quan 

Vice-Chairman of Shanghai Environment 

Preservation Bureau 

ZHANG Wenjie 

Chief of Section of Tongji University 

International Relations Bureau 

ZHOU Jian 

Vice-Director of tongji Univesity School of 

Architecture and Urban Planning 

SOUTH KOREA 

HAHN Jeong-Joo 

Director of Seoul Institute of Development 

LEE Jeong Seong 

Architect, Urban Planning Engineer, professor at 

Stuttgart University 

UNITED STATES 

LOU Elen 

Architect, San Francisco 



FRANCE 

BAYLE Christophe 

Architect, Urban Planner, SEMAPA – Paris 

COURTIAU Jean-Pierre 

Direction of Architecture and Heritage 

Representative, Ministry of Culture 

DUJARDIN Daniel 

Geographer; Civil Engineering General, Counsel 

GAILLARD Michel 

Architect, Urban planner at Marne la Vallée 

Public Development Corporation 

GED Françoise 

Direction of Architecture, Ministry of Culture, 

Architecture Observatory, China 

JAOUEN Michel 

Architect, Urban Planning Engineer, Urban 

Planning Director, Cergy-Pontoise Public 

Development Corporation 

LECOANET Marc 

Architect, Urban Planner 

MASSON Remi 

Architect, Urban Planner; Deputy Director f 

Urban Planning and Landscape, Public 

Development Corporation of la Défense 



3. SYNTHESE DES CONFERENCES 

& COLLOQUE 



LES 

CONFERENCES 

Lundi 30 Octobre 2000 

SHANGHAI MASTER PLAN AND 

DEVELOPMENT PROJECTS 

Xia Liqing 

Director of the Shanghai Urban Planning Administration Bureau 

En cours de production 

Lundi 30 Octobre 2000 

LES GRANDS EVENEMENTS ET 

GRANDS EQUIPEMENTS COMME 

LEVIERS DU PROJET URBAIN 

Ariella Masboungi 

Architecte urbaniste en chef de l'Etat 

Chargée de l’action projet urbain auprès du Directeur général de 

l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Construction 

Réserves de principe sur l’apport d’un européen aux questions de la 

ville asiatique qui diffèrent dans leur ampleur et dans leurs 

caractéristiques. Sortant de l’organisation d’un colloque pour les 

français sur la politique urbaine de Bilbao, j’avais été frappée par 

l’extraordinaire dynamisme et rapidité de l’action urbaine, et je me 

suis fait dire que Bilbao m’apparaîtrait aussi rapide qu’un escargot 

par rapport aux mécanismes à l’œuvre sur Shanghai. 

Mais il a aussi été dit dans cette rencontre comme dans bien d’autres 

que j’organise sur le projet urbain, que les villes avaient toutes des 

problèmes de même nature mais y répondaient chacune de manière 

spécifique. 

Il n’y a donc pas de modèle ni de recettes mais peut être des attitudes 

qui peuvent être les mêmes. 

La confrontation est toutefois toujours souhaitable, au moins pour 

jouer comme effet miroir. 

Mon intervention ira donc dans cette direction et sera très modeste en 

ce qui concerne la compréhension du cas Shanghai. 

Le grand événement comme levier 

Shanghai est candidate à l’exposition universelle de 2010. 

C’est le point de départ d’une réflexion que je vous 

propose sur le rôle d’un tel événement dans la dynamique 

d’une ville, pour engranger très vite sur ce qui m’apparaît 

essentiel pour préparer l’avenir des villes : le projet urbain. 

Cette notion est très française. Même en Europe, il est 

toujours nécessaire d’expliciter son contenu et de montrer 

ce qu’elle signifie dans la conduite d’une ville. 

Les grands événements sont mis en scène au niveau du 

grand public. La ville est en lumière et sous les feux des 

sunlights. Sans doute l’attention est-elle focalisée sur 

l’événement en soi et le lieu où il se déroule, mais c’est la 

ville tout entière qui est regardée, visitée, filmée, etc. 

Historiquement les grands événements ont donné lieu à 

des réalisations plus souvent architecturales qu’urbaines et 

souvent éphémères. Il en reste parfois des monuments 

auxquels parfois la ville s’identifie : la tour Effeil, le 

Trocadéro pour ne citer que ces exemples prestigieux à 

Paris. Depuis une quinzaine d’années, des villes se 

saisissent de l’événement comme levier et tremplin pour 

modifier leur statut, changer d’échelle, accélérer les 

processus en cours ou en initier d’autres. 



Cette période correspond bien à la prise de conscience de 

l’enjeu de la qualité urbaine au regard des dynamiques 

économiques et sociales souhaitées pour compter dans le 

concert des villes qui gagnent. Il ne s’agit plus de plans 

d’embellissement tels que connus au début du XX° siècle 

en France mais de projets stratégiques pour créer une 

nouvelle attractivité économique, sachant que les 

entreprises privilégient de plus en plus ce que l’on pourrait 

appeler le « salaire urbain », ou encore les éléments 

d’attractivité pour leur personnel, donc la qualité de vie, 

comptent davantage que les équipements dont, par ailleurs, 

toutes les villes modernes sont aujourd’hui dotées. 

Quelques exemples pour illustrer le propos : 

Barcelone 

Barcelone a toujours su saisir les opportunités. Avant les 

légendaires JO, elle a accueilli l’exposition universelle en 

1888 et en 1929. Ce qui a fourni l’occasion de la 

transformation des casernes militaires puis l’urbanisation 

partielle et l’aménagement de la colline Montjuich. Là 

d’abord, mais surtout avec les Jeux Olympiques de 1992 , 

ces événements ont été saisis comme des aléas ou des 

opportunités venant en renfort d’un processus de 

cumulation et de cristallisation de projets qui catalyse les 

énergies en fixant à la fois des objectifs proches et 

lointains, concrétisant la dimension internationale de la 

ville. 

Barcelone illustre parfaitement le rapport plan et projet 

même si le ténor principal de l’action urbaine, Oriol 

Bohigas, à l’époque élu à la culture, prétend que les projets 

se sont faits sans références à une planification. De fait, 

pendant la dictature a été pensé par les intellectuels, 

architectes et urbanistes catalans, l’avenir de la ville tant au 

plan de sa cohérence, de son organisation qu’à celui des 

actions physiques et projets. Aussitôt le pouvoir conquis 

s’est mis en œuvre cette stratégie que les JO sont venus 

conforter apportant des financements, des délais et 

polarisant l’aménagement sur des lieux privilégiés. Mais 

cette stratégie est à la fois spatiale et phasée. Spatiale car 

elle touche à la transformation physique de la ville en appui 

sur son patrimoine bâti et sa géographie (il ne faut pas 

oublier que Barcelone est l’une des rares villes au monde 

où une véritable utopie urbaine dessinée par Antonio 

Cerda s’est réalisée sur la ville du XIX° siècle). Elle a croisé 

toutes les approches nécessaires, des infrastructures 

routières, fondées sur une logique architecturale, aux 

transports collectifs, aux infrastructures lourdes (port et 

aéroport), à la conquête du littoral, hier hostile et 

aujourd’hui aménagé en plages, aux espaces publics qui ont 

été le levier de la requalification urbaine, aux nouveaux 

quartiers, aux grands équipements confortant le rôle de 

capitale culturelle européenne, etc.. si les JO sont arrivés en 

92, la refondation des espaces publics s’est faite dans les 

années 80 et a introduit, avec des moyens légers, une 

nouvelle image de la ville et des valeurs d’usage pour les 

habitants. C’est Barcelone qui a fait découvrir ce qui est à 

présent une évidence : le rôle moteur et initiateur des 

espaces publics sur les investissements privés sur le bâti 

environnant. 

C’est aussi Barcelone qui a su discipliner les infrastructures 

pour les mettre au service de la ville. Ainsi a été dessiné un 

périphérique : la ronda : qui dessert la ville sans la briser ni 

la heurter. Projet dessiné sous l’égide d’un architecte auquel 

avait été adjoint un ingénieur et non le contraire. Il en a été 

de même pour le moll de la Fuesta dessiné par Manuel de 

Solà, qui a su faire passer une véritable autoroute urbaine 

en semi souterrain le long de l’espace le plus précieux de la 

ville : les ramblas, sans heurt, sans rupture et en faire une 

occasion de composer un espace public moderne puissant. 

En résumé, Barcelone a su montrer la voie en insérant le 

projet des JO dans sa stratégie urbaine, en l’utilisant 

comme accélérateur et comme levier des projets existants, 

en profitant de l’occasion pour enclencher une nouvelle 

vague de projets. Barcelone constitue depuis la Mecque des 

urbanistes. 

J’évoquerai plus rapidement quelques autres exemples : 

Séville 

Exposition universelle en 1992. Séville est une belle 

endormie qui vit du tourisme notamment culture, au cœur 

d’une belle région également endormie et somptueuse au 

plan des richesses naturelles et du patrimoine historique : 

l’Andalousie. Ce rendez-vous offre des opportunités 

financières, des projecteurs braqués depuis et vers le 

monde entier, des facilités pour brûler les étapes. La Ville a 

donc voulu profiter de cette opportunité pour se prendre 

en mains et se préparer à un avenir plus dynamique. 

Entrepris avec la conquête de son fleuve capricieux : le 

Gaudalquivir. Ce qui a permis d’utiliser pour l’expo 92 une 

île hier inondable : la Cartuja, cela dans la perspective d’en 

faire un lieu actif ultérieurement : une sorte de pole 

technologique où nombre de constructions prestigieuses 

resteraient en place pour servir d’accueil aux sièges sociaux, 

bibliothèques, universités, avec le maintien des 

équipements réalisés comme les hôtels et installations 

sportives. Le tout devait profiter su système de transport, 

des réseaux de télécommunications. 

L’ambition était grande : reconnecter Séville et l’Andalousie 

à la modernité, leur donner les outils de la croissance. Pour 

ce faire, au-delà du site, la ville et sa région ont été 

fortement équipées et recomposées : agrandissement de 

l’aéroport, inauguration du train à grande vitesse, KM 

d’autoroutes, remaillage urbain concentrique (périphérique 

et rocades), 120 km de voiries, libération du Guadalquivir 

composition de vastes et espaces publics bordés de 

palmiers, nouveaux quartiers bien dessinés, espaces verts, 

mise en valeur du centre historique.54 Milliards de F ont 

été investis dont 6 pour l’expo pour par les voies ferrées 

pour y mettre des promenades et des avenues, nouveaux 

ponts, et en même temps une grande mise en ordre de 

l’urbanisme sévillan. Mise en ordre nécessaire pour cette 

ville passée de 300 000 à 700 000 habitants en 4 décennies 

et qui s’est développée dans le désordre depuis la dernière 

expo universelle de 1929. 



Si ces réalisations se sont faites pour l’essentiel, les impacts 

espérés ne se sont pas produits. Eloignement du site, 

absence de dynamique scientifique et économique, absence 

de mise en rapport des programmes et des actions 

urbaines. Aujourd’hui le site est quasi désert et ne joue pas 

le rôle attendu. 

Glasgow 

Capitale culturelle d’Europe 1999 et festival des jardins 

quelques années auparavant. 

Occasion pour la ville de conforter sa politique urbaine, 

son embellissement, le renouvellement urbain remplaçant 

des quartiers populaires de mauvaise qualité par de 

nouveaux quartiers modernes prolongeant l’histoire de la 

ville, expérimentations architecturales, etc. .. 

Une institution a été créée pour relancer l’économie et 

l’urbanisme de la ville : le Glasgow development agency, 

partenariat public privé puissant qui a permis de mobiliser 

toutes les énergies sur l’enjeu de reconquête du territoire. 

Une dynamique en appui fort sur la culture. 

Bilbao 

Peut -on parler de Bilbao sur le même registre ? Bilbao se 

situe au contraire en contre point de Barcelone, ne 

jouissant pas d’un événement extérieur pouvant la 

dynamiser. Aussi parallèlement à un travail de fond sur la 

reconquête urbaine le long de la rivière, Bilbao a misé 

toutes ses cartes sur le musée Guggenheim que la 

collectivité a payé à 100 % ! 1 milliard de francs et en plus 

le déficit annuel d’exploitation. Enjeu majeur car la ville 

était en déshérence, ce pari osé a rencontré 

l’incompréhension des habitants qui attendaient plutôt des 

aides directes à l’emploi. Aujourd’hui la ville est passée de 0 

à 1.5 millions de touristes par an avec des impacts indirects 

sur l’emploi évidents. L’image de la ville s’en est trouvée 

transformée au point qu’elle existe sur la carte du monde. 

Mais ce n’est pas un élément isolé. Un projet intelligent et 

efficace s’est organisé autour de la rivière que l’on peut 

résumer par des points, des lignes et des surfaces. Structuré 

autour des infrastructures qui deviennent oeuvres d’art, 

nouveaux quartiers, port, aéroport, parcs, doivent faire 

effet de levier sur les autres parties de la ville et générer des 

investissements. 

Le miracle est la structure en charge du projet : Bilbao Ria 

2000 qui rassemble tous les partenariats publics. Equipe 

légère commando, elle gère des sommes importantes : 2.5 

milliards de francs en 4ans et permet un passage rapide à 

l’action. 

L’effet levier du Guggenheim peut sans doute être 

comparé à celui des événements évoqués précédemment. 

Plaine St Denis et le grand stade 

Ici un grand projet de recomposition d’un site industriel en 

cours de désaffection, et d’un grand projet. 

Le projet de la plaine st Denis visait à recomposer une 

banlieue immédiate de Paris en cours de perte de vitesse, 

espaces en friches, industriels, peu maillés, peu équipés. 

Mauvaise image. 

Elaboration d’un projet de remaillage, de couverture 

d’autoroutes et de voies ferrées pour relier l’espace à Paris, 

recomposition du canal, etc.. 

Mais c’est la décision d’y implanter le Grand Stade de 

France qui a lancé le projet. On retrouve les ingrédients des 

grands événements : visibilité, médiatisation et moyens 

financiers. Donc le financement de la couverture de 

l’autoroute est arrivé, ainsi que celui de la réalisation du 

RER et du traitement des espaces publics. Emergence d’un 

projet architectural de qualité et visible 

Aujourd’hui le projet urbain se met en œuvre par divers 

biais et se prépare à accueillir des programmes 

universitaires. C’est aussi l’un des lieux choisis pour 

accueillir les villages olympiques dans le cadre de la 

candidature de Paris aux JO. 

Eurodisney à Marne la Vallée 

Rapidement évoqué ici, on peu affirmer sans crainte que 

Disney a été l’occasion de la relance de la ville nouvelle par 

l’apport d’une activité hors normes mais aussi par les fonds 

publics consentis. 

On retrouve le thème des infrastructures viaires et de 

transport, la planification d’un projet complémentaire : le 

centre du val d’Europe, etc.. 

Rome et le jubilé 2000 

Rome était la belle endormie par excellence. Sans doute la 

plus belle ville du monde. L’Italie entière dort 

profondément en ce qui concerne la modernité et la 

transformation de l’urbain. Mais Rome semble s’être 

réveillée depuis une dizaine d’années et a saisi l’occasion 

bien trop prévisible su Jubilé (un par 25 ans) pour accélérer 

le mouvement. Elle se dote d’un plan régulateur 

révolutionnaire en totale rupture avec le précédent qui était 

expansionniste. Plan régulateur d’inspiration 

développement durable économe en territoire pariant sur 

l’usage et non l’urbanisation de territoires vierges, jouant 

sur l’articulation transport et urbanisme, la requalification 

des espaces publics et la dynamique culturelle. 

Le Jubilé a permis d’accélérer les projets de transports, 

réutilisant les chemins de fer comme un réseau urbain, 

réaménageant des monuments en musées modernes, 

refaisant les espaces publics, préparant la ville à l’accueil de 

20 millions de visiteurs en 2000, embellissant la ville 

ancienne par réhabilitation et nettoyages des façades, etc.. 

C’est bien l’articulation entre les démarches qui a permis 

que le Jubilé ne soit pas simplement la préparation de 

l’événement. 

Autres exemples : Lisbonne, Athènes aujourd’hui, .. 



Pour résumer, ces expériences démontrent tout l’usage 

moderne de l’événement comme levier de projet urbain. 

L’efficacité est d’autant plus réelle que le projet urbain 

préexiste et s’enrichisse de l’opportunité de l’événement 

pour gagner en créativité, en cohérence et en efficacité. 

I - QU’EST DONC UN PROJET 

URBAIN ? 

Essai de définition 

Le projet urbain est une notion éminemment polysémique. 

Mais on peut la résumer par un jeu de mots très français : 

"dessein-dessin", ce qui peut s'expliquer ainsi : articuler une 

stratégie forte sur la durée porteuse d'enjeux urbains, et 

socio-économiques avec l'action sur la forme de la ville. 

Deux pièges sont à éviter : Enfermer le projet urbain dans 

le registre exclusif de la forme, et parfois en le limitant à 

l’opération urbaine dans son périmètre strict. Autre piège 

opposé : identifier le projet urbain au projet de ville qui 

s’exprime en grandes lignes stratégiques exprimant les 

objectifs politiques de l’agglomération. 

Tenter de définir le projet urbain n’est pas chose aisée car il 

est toujours contextuel et s’exprime de manière variée 

selon les cas de figure tant spatiaux que socioéconomiques. 

Et pourtant il y a des constantes qui peuvent configurer un 

cadre général à cette notion qui se doit, malgré sa 

complexité, d’être clarifiée afin de quitter la sphère 

conceptuelle et théorique dans laquelle elle est souvent 

confinée pour servir de guide à l’action urbaine qui est sa 

raison d’être 

Les « devoirs du projet urbain » 

Le projet urbain porte sur l’organisation spatiale d’un 

territoire afin d’en améliorer l’usage, la qualité et le 

fonctionnement, la dynamique économique et culturelle et 

les relations sociales. Il a pour devoir d’assurer à tous 

l’accessibilité à l’espace public, à l’habitat aux équipements, 

aux transports ; de se préoccuper de la qualité des espaces 

publics, de l’architecture et des paysages, de 

l’environnement naturel, de la mise en valeur du 

patrimoine, de respecter les objectifs de développement 

durable et d’une utilisation économe de l’espace tout en 

assurant le fonctionnement des infrastructures des réseaux 

de transport et de distribution en cohérence avec les enjeux 

de qualité urbaine. 

Il devrait idéalement être porté par une affirmation 

politique forte nécessaire pour lutter contre le laisser-aller 

au profit d'une ville renouvelée et d'enjeux économiques et 

sociaux, assurer la soudure entre les différentes 

composantes de la ville, lutter contre les coupures urbaines 

physiques et fonctionnelles, retisser des liens urbains et 

sociaux, affirmer un travail sur la forme urbaine et l'espace 

public comme ossature de ville tout en se préoccupant de 

l’architecture tant majeure qu’ordinaire qui fera la chair de 

la ville. 

Comment le concevoir ? 

Il doit donc représenter un résultat souhaité à l’aide d’une 

représentation suffisamment claire pour pouvoir donner 

lieu à un débat démocratique, chose malaisée car 

contrairement au projet d’architecture et en raison de sa 

longue durée, il est interprétable et non fermé. Il représente 

un avenir désirable mais non certain. 

Le projet doit être porteur de rêve, d'ambition. Il doit être 

"intense" pour pouvoir mobiliser, fédérer. Il se doit porteur 

d'idées "simples" pour être partagé sur la durée sans être 

totalement dénaturé. Il est une référence pour l'action. 

Pensé non comme une image finie mais un processus 

d'action sur le tissu urbain. L'homogénéité n'est plus un 

dogme. Une nouvelle valeur de l'hétérogénéité se révèle et 

s'étend au-delà du tissu urbain et de l'approche esthétique 

aux fonctions, aux modes de vie, à la mixité,... 

Le projet fonde l'espace public, celui de la relation, de la 

permanence. 

Il se doit de bien fonctionner avec des antagonismes tels la 

permanence des fondements de ce projet et la flexibilité 

liée à une société et un marché qui évolue sans cesse. Des 

options ouvertes sont à maintenir tant au plan du contenu 

que du contenant; et cela entre en contradiction avec une 

demande sociale de transparence de certitudes 

Un cadre de pensée 

Toutefois il semble prendre à présent une connotation 

relevant davantage d'un cadre de pensée (couvrant des 

territoires amples) que d'opérations identifiées sur des 

périmètres cernés. L'opération fait partie de ce cadre, sans 

quoi elle n'est qu'opération immobilière et non partie 

intégrante d'un projet urbain; comme le ferait une pièce 

d’un puzzle. Mais ce puzzle ne serait pas d’une précision 

totale; davantage un camaïeu qu’une image achevée. Ces 

opérations se déroulent sur de plus longues durées, et ne se 

résument pas à des Z.A.C. (Zone d’aménagement 

concertée, qui est le mode opératoire le plus fréquent en 

France pour mettre en oeuvre des opérations d’urbanisme). 

totalement maîtrisées par un maître d'ouvrage. Le projet 

urbain combine différentes échelles de territoires 

et de temporalité. Il s'agit alors de gérer l'immédiat et le 

long terme, l'instantané et la stratégie au long cours, 

toujours en appui sur un portage politique fort et une 

maîtrise d'ouvrage doté d’une mission dans la durée menée 

par des opérateurs professionnels. 

II - LE PASSAGE DE L’INTEN- 

TION A LA REALISATION 

Mener un projet urbain implique une mobilisation forte des 

acteurs et au premier plan des pouvoirs politiques 

concernés. Mais l'urbanisme contemporain ne peut être 

simplement le fait des pouvoirs politiques. L'urbanisme 

autoritaire n'est plus à l'ordre du jour et par ailleurs est sans 

doute voué à l'échec. Le projet urbain soit négocié avec le 



réel : les réalités du lieu, la sensibilité sociale, l'évolution des 

comportements sociaux, et bien évidemment les logiques 

des acteurs économiques. Il doit donc être à la fois ferme 

dans ses objectifs fondamentaux et souple dans ses 

traductions. 

Les garanties du passage de l'intention à la réalisation ne 

dépendent pas seulement d'un bon "management" du 

projet. 

Un projet ambitieux et réaliste 

C'est la nature même du projet qui conditionne sa 

faisabilité. Un projet réaliste n’est pas réductible à la 

reproduction de recettes ayant réussi dans le passé. Le 

projet urbain est nécessairement de l’ordre de l’anticipation 

et non de la reproduction de modèles. Aussi contradictoire 

que cela puisse paraître, il est à penser que seule la capacité 

à inventer de nouvelles réponses à l’évolution sociale, 

économique et culturelle soit en mesure d’assurer le 

réalisme de la réalisation et du succès des enjeux assignés 

au projet. 

On peut citer parmi ces caractéristiques : 

La capacité à être en prise sur la modernité, 

En effet, l'évolution des comportements sociaux et de 

manière corrélée, celle des acteurs économiques, amène à 

repenser les futures opérations urbaines en termes spatial et 

programmatique, donc en termes de méthodologie 

d'élaboration des projets et des partenariats. 

L'évolution des modes de vie, des comportements sociaux 

et des stratégies des acteurs a sans doute été mieux saisie 

par les " producteurs d'objets économiques " que par les 

acteurs de l'urbanisme et de l'aménagement, qui déplorent 

que nombre de nombreux pôles d'attraction de la ville leur 

échappent, et contrecarrent leur volonté d'agir en faveur 

d'une vision plus intégrée de l'urbain. Refuser ces réalités a 

souvent été, dans le passé, source d’échecs des 

planifications autoritaires prétendant imposer à la ville une 

vision directive de son devenir. 

Il s’agirait de réfléchir aux modalités de passage d'un 

aménagement centré sur le mécanisme de l'offre à un 

aménagement qui organise l'expression de la demande et la 

guide : ce qui implique bien évidemment une connaissance 

des logiques qui portent la demande et la capacité à 

inventer des méthodes de gestion de ces logiques au service 

d'une idée de projet 

La plasticité du projet : jeu entre le « dur » et le « mou » 

Travailler sur la forme urbaine ne signifie pas rigidifier le 

devenir de l’urbain, mais donner une ossature qui permette 

d’accueillir l'indéterminé qui est l'essence de la fabrication 

des villes passées et futures . 

Au plan de la conception urbaine, il s'agit de passer d'un 

travail en "nappe", c’est-à-dire précis sur la totalité du 

périmètre concerné à des polarisations sur des points (ou 

morceaux de ville) situés dans un périmètre large, focalisant 

sur ce qu’il paraît souhaitable ou réaliste d’aménager en 

priorité et souple sur ce qui relève d’un avenir plus lointain. 

Cela signifie l'abandon d'une vision totale (correspondant 

à une conception de la ville finie encore très prégnante), et 

le renoncement à un plan de masse précis couvrant tout le 

territoire concerné. 

Les projets de reconquête s'écartent donc d'une conception 

d'objets urbains ou de quartiers monuments créant des 

" tensions urbaines ". Ils comportent d'une part des 

schémas de référence indiquant les grandes intentions et les 

ossatures invariantes, et d'autre part des images suggérant 

des ambiances sans figer l'avenir. 

A d'autres échelles, ils proposent des plans plus aboutis sur 

les lieux à aménager en priorité, dont on attend un effet de 

contagion. Enfin ils organisent de l'acupuncture en matière 

de paysage urbain, signalétique, mobilier urbain, pour créer 

une image d'ensemble. Le Carré Senart, futur centre de la 

ville nouvelle au sud de Paris, décline ainsi cette conception 

par couches, avec un remarquable ensemble de documents 

graphiques exprimant l'inégale précision et les aléas des 

divers niveau d'intention. 

- Son attractivité : 

L’attractivité d’un projet naît du talent de ses concepteurs 

mais surtout de la réponse à la situation toujours spécifique 

de l’aménagement à réaliser.. Et à son "évidence" car un 

projet de qualité est directement lisible et communiquant. 

Seule une attractivité forte du projet peut entraîner 

l'adhésion des partenaires et lever les obstacles 

incommensurables qui s'érigent face à la mise en oeuvre 

d'un projet. 

Les questions d'ordre conceptuel sont ainsi nombreuses : 

Quels principes pour aménager ces espaces qui ne relèvent 

pas d'une logique de ville constituée ? Sur quelles traces 

prendre appui afin de s'inscrire dans des continuités 

spatiales et mentales ? 

Comment faire le tri entre les traces sur lesquelles 

s’appuiera le projet et celles qui sont abandonnées ou 

effacées? Comment affronter les mécanismes de la grande 

échelle, tous les outils conceptuels n’étant opératoires qu’à 

des échelles plus réduites? 

L'approche projectuelle s'appuie sur l’histoire et la 

géographie du site et réinterprète librement des traces 

existantes. Cela va de la mise en valeur du patrimoine 

industriel dans la Ruhr à l'inscription d'un quadrillage de 

prévégétalisation des friches de Caen par Dominique 

Perrault pour redonner des dimensions lisibles au site. 

L'accent est mis sur l'espace public et le tramage de l'espace 

urbain : organisation de cinq pôles le long de la rivière Ria 

de Bilbao, recomposition d'un territoire flou autour du 

Canal de Roubaix par des boulevards urbains et des trames 

vertes, prolongement des trames et création d'une ossature 

d'espaces publics de la Plaine-Saint-Denis,... 

Ces projets travaillent souvent l'articulation de tissus 

hétérogènes remaillant des isolats et des pièces urbaines. 

Nombre de ces projets se donnent une grande liberté quant 

aux modèles et références de la ville historique. Ils 

prennent appui sur le contexte et se fondent sur lui pour 

recréer un nouvel espace. 

Le caractère stratégique 

donc faisant l’objet d’un phasage, chaque phase rendant 

possible la suivante. En effet, le projet n’est pas une vision 

idéale du futur qu’il s’agit de matérialiser fidèlement. La 



durée, donnée majeure du projet urbain, implique aussi la 

capacité à mettre en œuvre un processus de passage au réel 

dont les conditions sont toujours diverses. Même lorsque 

les conditions sont favorables ( bonnes conditions du 

marché, portage politique, financements publics), 

conditions assez rarement réunies, la vision stratégique 

s’impose. Que dire dans les cas courants, où il faut créer un 

marché, où les investisseurs sont réticents, où les coûts 

préalables à l’aménagement sont incommensurables 

(dépollution, équipements infrastruturels), où l’image est 

défavorable ? 

La vision stratégique comporte alors : 

1 - une stratégie de reconquête en fonction des 

opportunités et des impacts attendus. 

2 - l'évaluation de ces impacts donc de l'interaction entre la 

forme et la vie urbaine, socio-économico culturelle 

notamment. 

3 : on ne dit pas assez qu'étant stratégique, ce projet doit 

s'exprimer en termes de philosophie du devenir d'un 

territoire plus que par des dessins précis. Le dessin cerne ce 

qui relève de la puissance publique et que l'on peut et doit 

maîtriser, c’est-à-dire principalement l'organisation de 

l'espace public, ce qui est « gelé », ce qui peut se 

développer, ce qui est à restructurer, donc distinguer les 

espaces à gérer dans l’attente d’un futur plus favorable, des 

espaces à aménager à court et moyen terme. 

Les conditions de mise en œuvre 

Ces qualités précitées ne sont rien sans l'aptitude à mettre 

en place sur la durée souvent longue d'un projet urbain une 

maîtrise d'ouvrage et une maîtrise d’œuvre de qualité, 

dotées de missions dans la durée par les pouvoirs politiques 

concernés par le projet. 

Les conditions nécessaires seraient, en résumé : 

Un portage politique ferme sur la durée 

Le projet urbain est volontariste. Sans s’opposer à la 

logique du marché, il n’y est pas soumis. Par nature il 

s’oppose aux dérives de la logique du marché débridé. 

Aussi seul une mobilisation politique forte peut surmonter 

les difficultés sans cesse érigées face à la réalisation de ses 

objectifs. Ce soutien politique doit se faire à la bonne 

échelle : celle des pouvoirs concernés par le projet qui 

dépassent de beaucoup l’indispensable soutien du Maire. 

Les grands projets significatifs dans l’histoire démontrent 

aussi que ce portage politique doit surpasser les clivages 

politiques et tenir sur plusieurs mandats. L’expérience de 

Baltimore démontre que la reconquête de la ville s’est faire 

sur 30 ans et avec Six maires successifs qui se sont passé le 

relais. 

Une maîtrise d’ouvrage forte et responsabilisée dans la 

durée 

Le maîtrise d’ouvrage semble être un terme très français 

peu compris dans les pays voisins aux méthodes souvent 

différentes. Il est souvent identifié aux outils dont s’est 

dotée la France : outils publics avec les Etablissements 

publics d’aménagement, portés par l’Etat au service des 

grands enjeux nationaux : villes nouvelles historiquement et 

aujourd’hui sites à rééquilibrer dans le cadre de la solidarité 

nationale comme Euroméditérannée à Marseille et bientôt 

la Plaine de France au nord de Paris. D’autre part les 

Sociétés d’économie mixtes aux statuts divers, permettent 

de conduire les opérations à fort enjeu urbanistique et 

souvent économiques. Parfois et c’est beaucoup plus rare, 

la conduite du projet est strictement municipale. Mais 

quelle que soit la structure concernée, les missions 

demeurent les mêmes. Pour les résumer caricaturale ment, 

on parlera d’un rôle d’assembler des compétences, de 

négociations avec les acteurs concernés, de plus en plus 

multiples, et de tout ce qu’implique au plan juridique, 

techniques, foncier, opérationnel et financier, le passage à 

la réalisation. 

Ces métiers se renouvellent au regard de l’évolution rapide 

des enjeux et méthodes. 

On notera en particulier la nécessité toujours plus grande, 

de gérer les oppositions entre logiques sectorielles, la 

capacité de « surfer sur l’aléa » ou encore de savoir rebondit 

face à l’échec d’un programme, les exigences d’évolution 

du projet face à des causes aussi diverses que la mobilité 

des décisions des investisseurs ou encore l’opposition 

sociale, etc.. 

L’observation des opérations récentes met en avant une 

manière de penser et de gérer le " bricolage ", c'est à dire 

l'adaptation des projets et programmes aux multiples aléas 

et opportunités, tout en restant néanmoins porté par un 

projet comme le démontre l'évolution du parc de Bercy ou 

encore l'actuelle stratégie sur le Carré Senart. Comment 

accueillir ce qui se présente en ayant créé un substrat 

porteur d'attractivité, partir ainsi des potentialités créées et 

laisser la ville s'exprimer, sans pour autant renoncer aux 

enjeux de départ qui sont, dans les deux cas précités, la 

création d'une nouvelle centralité organisée autour 

d'espaces publics de qualité ? 

Une maîtrise d’œuvre talentueuse jouant le rôle de 

compagnon de route dans la durée 

La maîtrise d'œuvre est la condition nécessaire, mais non 

suffisante, de la qualité du projet. Elle est à mener par des 

concepteurs de talent architectes urbanistes, paysagistes, 

parfois des concepteurs lumière, accompagnés de toutes les 

approches professionnelles concernées, l'ensemble doté 

d'une mission dans la durée. 

En effet, car concevoir n'est pas le simple fait d'un créateur 

de talent et de renom au service du prince (le maire). 

Concevoir est acte de longue durée et de négociation. En 

effet, sur la longue durée du projet, celui-ci est 

constamment remis à l’étude pour accueillir l’inévitable et 

souvent souhaitable événement inattendu généralement en 

termes de programme. Compromis ne doit pas être 

renoncement toutefois. Ce qui implique que la conception 

d'un projet met l'accent sur ce qui en fait l'essence et 

l’essentiel 



L'exercice est ardu car il contraint à distinguer ce qui fait 

l'ossature et qui s'impose, de l'accessoire qui peut évoluer. 

Evoluer ne signifie par laisser aller mais une capacité 

permanente de remise en cause, due à une évolution de 

programme, une décision politique. La maîtrise de 

l'évolution est un travail de conception à part entière. 

C'est donc dans la durée que le concepteur s'impose. Voilà 

un compagnon de route qui doit aider dès l'amont à la 

définition des objectifs, avec la commande politique et le 

maître d'ouvrage, puis accompagner la réalisation avec 

souplesse, adaptabilité, mais aussi créativité et talent. 

La question de la « coproduction » 

Comment mettre en interaction à l’amont de la réflexion 

sur un projet les acteurs concernés en s’ouvrant à la 

« société civile » : institutions, entreprises, associations. ? 

L'adhésion de l'ensemble des partenaires à la démarche de 

projet est le point obligé de la traduction concrète des 

intentions urbaines. Le savoir dialoguer ne semble pas faire 

partie de l'excellence française. Le dialogue sur l'image est 

malaisé dans une civilisation qui prend le dessin comme un 

futur certain et non une hypothèse de débat comme c'est 

moins le cas dans le monde anglo-saxon. 

La lecture des projets urbains pose des questions quasi 

insolubles tant il paraît complexe de représenter quelque 

chose qui est par nature mouvant contrairement aux 

projets architecturaux. Cette mobilité s’accroît avec la 

durée des opérations urbaines qui s'allonge et l'incertitude 

des programmes qui ne fait que s'accentuer. Pour l'usager, 

la difficulté de lecture de l'espace s'accentue par un rapport 

plus complexe de par l'évolution des mobilités, la vitesse 

mais aussi le fait que les perceptions spatiales ne soient pas 

que visuelles mais de plus en plus poly sensuelles. Le 

problème de la représentation d'un projet "souple " 

complexifie donc l'exercice. Le public devient suspicieux 

pour ce qui peut paraître une opacité du décideur ou du 

maître d'ouvrage. Un vaste chantier demeure souvent quant 

aux méthodes du dialogue partenarial, permettant que 

s'établissent les indispensables cohésions quant aux grandes 

lignes du projet et permettant le débat constructif sur les 

domaines relevant de l'imprévisibilité. 

Les conditions de la négociation sociale sont essentielles, 

tant pour l’amélioration de la démocratie participative que, 

plus prosaïquement, pour ne pas bloquer les processus de 

réalisation du projet. La montée des recours contre une 

opération sont sources de blocages de longue durée et de 

coûts financiers qui pèsent de plus en plus lourds sur les 

bilans. 

L’honnêteté du débat, et en particulier la clarification des 

coûts osant affronter leur vérité ( l’urbanisme coûte 

toujours cher mais il faut en évaluer les retombées 

économico-sociales et le coût du statu quo ) 

permettrait de passer de l’information sur un projet à une 

forme de co-production ou du moins d’échanges entre 

partenaires responsables. 

Cela apparaît un casse-tête insoluble ou encore une gageure 

impossible avec peu de réalisations démonstratives à la clé. 

Mais des réussites certaines et diverses, souvent partielles, 

sont aujourd'hui visibles sur tout le territoire français, 

comme ailleurs en Europe et la notion de projet urbain 

s'enrichit et s'impose comme un état d'esprit. 

Mardi 31 Octobre 2000 

TRADITION ET MODERNITE 

DANS LE TISSU URBAIN 

SHANGHAÏEN 

UN SIECLE D’INFLUENCES ET 

D’ECHANGES ENTRE ORIENT 

ET OCCIDENT (1842-1949) 

Françoise Ged 

Architecte, Doctor in History and Civilization 

Ministère de la Culture et de la Communication 

A la fin du 19 e siècle, limite au sud par l’enceinte de la ville 

chinoise, limite de l’autre cote par le fleuve Huangpu, limite 

par le canal ………. qui est venu la rue …… et limite à 

l’Ouest par un autre canal qui est actuellement la rue du 

Tibet, celle qui est … à la place du peuple. Les rues qui 

sont indiquées ici sur un plan de 1876 correspondent pour 

beaucoup a des chemins préexistants. Comment s’est fait 

par la suite la construction de ces concessions, c’est en 

appuyant sur les documents des archives. Il est ….. dans le 

traitée des concessions les terrains étaient cédés à des 

connaisseurs et c’est pour le même prix … que leur valeur 

visuelle. On trouvait déjà d’ailleurs les notions d’acheter le 

droit d’usage ou au contraire l’ensemble du terrain. Nous 

avons la rue ……. et les différentes parcelles qui ont été 

transmises directement par achat entre un propriétaire 

chinois et un propriétaire étranger. Ces parcelles (ici sur un 

plan de 1881) appartiennent pour beaucoup d’entre elles 

d’ailleurs mission religieuse. Les Lazaristes, la société de 

Jésus, mais aussi des sociétés de promotions immobilières 

comme la Société Immobilière de Shanghai….. Les Lilong 

sont un lotissement spéculatif. 

Nous avions tout à l’heure l’avenue …. Et on voyait un 

découpage parcellaire par chaque propriétaire. Chaque 

propriétaire … de ces maisons en bande des Lilong ….. 

dont je vous montrais à quoi correspond en terme 

architectural il y avait encore une transmission d’une 

culture particulière entre la maison rurale et le lotissement 

urbain. 

Ce qui est important d’avoir en tête c’est que dans les 

années 1860, une quinzaine d’années après l’ouverture de 

Shanghai au commerce étranger a la suite du traitée de 

Nankin, et ça correspond à une période de fort trouble en 

Chine et une période de déclin de la dynastie qui favorisait 

toute une série de soulèvements a l’intérieur du pays. Les 

concessions de Shanghai représentaient un abri privilégie 

pour ces populations des provinces voisines qui viennent 



se déplacer pour la sauvegarde sous l’autorité des armées 

étrangères qui étaient stationnées à Shanghai. Les 

marchands qui sont venus pendant un premier temps vont 

transformer le premier…. en un véritable trésor. 

C’est à dire que ces concessions qui étaient en 1842 

réservées aux étrangers devenaient très vite un … des 

autorités shanghaïennes ouvertes à l’ensemble de la 

population chinoise et on avait ainsi des les premières 

années des concessions un mélange de populations 

occidentales et chinoises ce qui explique …… c’est qu’on 

n’a pas de quartiers réserves aux étrangers, mais au 

contraire une population chinoise qui habitait 

majoritairement sur des terrains qui appartenaient aux 

étrangers et qui pouvaient être construit par des chinois ou 

des sociétés immobilières chinoises ou des sociétés de 

promotion immobilières étrangères – parmi eux les 

fameuses Sassoon. Ce phénomène se généralisait à 

l’ensemble des concessions et cela explique qu’on a 

toujours été dans une situation de … de logements à 

Shanghai et cela explique aussi que les autorités de la 

concession internationale et de la concession française ont 

sans arrêt réclame du terrain parce que c’était la première 

richesse de la ville. Ces extensions vers l’Ouest ont intégré 

bien évidemment des villages existants. Sur une carte de 

1902 on peut bien voir ce qui était la limite de 

l’agglomération de Shanghai. On avait donc la cite chinoise, 

des faubourgs, les premières industries - le fameux chantier 

naval de Tiangnan et les concessions. 

L’ensemble des … a progressivement été intégré dans le 

développement des concessions dans le développement 

urbain. Plus on va vers l’Ouest, plus on va se trouver avec 

des concentrations de … qui sont au croisement des 

canaux, donc des points d’échange traditionnels qui ont été 

intégrés eux-mêmes dans le phénomène du lotissement 

généralisent qui s’est développe sur les … Le paysage de 

Shanghai n’a pas été totalement change dans la mesure ou 

le parcellaire s’est transmis entre les propriétaires chinois et 

les propriétaires étrangers. Quant a la construction des 

voies, elles restent des élargissements de chemins existants 

et il y avait très rarement des constructions de voies 

neuves. Pour une raison assez simple, c’est que de la partie 

du conseil municipal d’administration des concessions, les 

grands propriétaires fonciers de la ville n’avaient 

véritablement envie que les voies de desserte majoritaire 

traversaient leurs terrains et donc perdre la possibilité de 

développer des lotissements sur ces propriétés. 

Pour montrer plus précisément l’intégration de l’habitation 

rurale, il faut passer complètement a l’extrémité Ouest de la 

ville et des concessions. Il y a encore ces petites parcelles 

qui correspondent à un ancien village et les parcelles 

régulières qui entouraient les villages correspondent à ce 

qui étaient autrefois des champs cultivés pour le 

maraîchage ou pour l’agriculture agricole. 

Au Nord de l’ancienne rue principale de la concession 

française, on a trois types d’habitations distinctes. Les 

bords des rues sont complètement commerçants, a 

l’intérieur se trouvent des Lilong, ces lotissements qui 

peuvent adopter des formes architecturales différentes – 

paysagers avec les … transformés en jardins, des maisons 

qui s’organisent autour d’une cour traditionnellement 

chinoise avec des bâtiments en aile, une succession de 

cours, des petits couloirs parallèles. 

Malgré la présence de la culture occidentale, la continuité 

paysagère du réseau fluvial 

Pendant la période de fort trouble en Chine et une période 

de déclin de la dynastie, les concessions représentaient un 

abri privilégie pour ces populations des provinces voisines 

qui venaient se déplacer pour la sauvegarde sous l’autorité 

des armées étrangères, stationnées à Shanghai. Ainsi, on 

trouvait des les premières années des concessions un 

mélange de populations occidentales et chinoises et il 

n’existait donc jamais des quartiers réservés aux étrangers. 

Les terrains pouvaient être construits par des chinois ou 

des sociétés de promotion immobilières soit chinoises ou 

étrangères – parmi eux les fameux Sassoon. 

Comme les concessions ont sans arrêt réclamé du terrain, 

qui signifiait pour la ville la première richesse, les 

extensions qui avaient lieu le long de chemins existants – 

on n’a guère tracé de nouvelles rues – les villages existants 

dans l’Ouest de la ville ont été intégrés. Leurs petites 

parcelles ont été complètement intégrées ainsi que la 

structure régulière des parcelles qui entouraient les villages 

et qui étaient autrefois des champs cultives pour 

l’agriculture agricole. 

Les lotissements, profondément chinois – bien que la 

façade soit plutôt occidentale – se sont bien adaptés à la 

marque du terrain. Par la construction des Lilong, les 

premiers lotissements spéculatifs, la ville était constitue de 

deux échelles : celle du village avec les petites ruelles et la 

vie privée et celle de la ville le long des rues avec l’activité 

commerciale, donc une transmission de la culture 

particulière entre la maison rurale et le lotissement urbain. 

Il s’agit des maisons qui s’organisent autour d’une cour 

traditionnellement chinoise avec des bâtiments en aile, une 

succession de cours et des petits couloirs parallèles. 

Comme la ville de Shanghai disposait de la desserte de 

l’ensemble des régions intermédiaires du pays, elle pouvait 

se développer très rapidement. Etant constituée des 

concessions internationales, elle la ville devenait l’interprète 

entre la société occidentale et la société chinoise – un vrai 

pole d’échange et du commerce en Asie du Sud-Est. 

Aujourd’hui, avec la mise en vente du terrain et la 

construction des grandes infrastructures, la ville fait face 

aux changements les plus profonds concernant le maillage, 

le paysage et le système parcellaire, même plus profonds 

que pendant les grandes ruptures économiques et 

politiques des décennies dernières. 



STATEMENT OF THE 

REFLECTION CONCERNING 

THE WORLD FAIR PROJECT IN 

SHANGHAI 

Huan Fu Xiang 

Chief Engineer, advisor at Shanghai Urban planning and Research Institut 

My topic is about urban fabric and context in Asian cities. 

First a quick explanation about terminology: urban design 

we concern the city image (according to the USA theory), 

this is a general understanding. Kevin Lynch tries to 

describe the image of the city for having a common 

understanding of it. 

Now the issue of urban fabric I think it is inverse (?) it is 

more to analyses the city. In my understanding every urban 

fabric should based on urban text, context. From the very 

beginning historical context, then geographical context, 

and later related to the city suburban areas ……, and also 

related to development, to economy. Nowadays we talk 

about globalisation of economy so this a while meaning of 

the context. 

Another issue is planning as a context. The challenge is 

different from others counties and today’s challenge is 

different from the past. Now all the mechanism is to plan 

economy and to connect it to macro-economy. So the 

challenge is the change of economy and its impact to 

planning, a very important context all the Sou jou (?) 

impact on urban fabric. Then I will show you in detail. 

Asia is the biggest continent in the world with more than a 

half of the population of the world. And lof of cities has a 

planner in Shanghai to work for more than 20 years, …, 

What I can do is the key study of this topic and the new 

point of the key topic of this study. What’s the feature of 

Asian cities? The common characteristic is a very long 

past, thousand years of culture and dense populated and 

the are behind the world development, the Asian land 

become where colonialism grow. 

LE RESEAU DE TRANSPORTS A 

SHANGHAI 

Li Juan Hao 

Assistant if the general engineer of the urban planning bureau 

Dès la fin des années 80, l’économie de Shanghai connaît 

un développement rapide. Depuis 1991 la municipalité 

donne beaucoup d’importance sur le développement du 

système des transports qui risquait d’être surchargée. 

Comme le nombre des voitures augmente constamment et 

le système des autobus est saturé (on a calcule une 

demande de 12 personnes/m2), quatre stratégies ont été 

développes : 

1 la décentralisation de l’agglomération 

2 la construction de nouvelles routes 

3 le prolongement des lignes de chemin de fer 

4 priorité des transports en commun 

A peu près 3% du P.I.B. sont donc investis par an dans 

l’amélioration du réseau des moyens de transport. 

Entre 1990 et 1997 un million d’habitants ont été déplacés 

hors la 1 ere périphérique. 

Quant aux lignes de métro, les deux lignes existantes ne 

constituent pas un réseau pour l’instant, une troisième ligne 

est en train d’être construite. 

Comme l’industrie d’automobiles gagne de l’importance et 

le réseau routier sera développé, la demande de voitures 

privées augmente. 

Aujourd’hui, les déplacements en voiture sont à 11%, en 

métro et bus à 17% et à pied ou en vélo 72% et d’après les 

recherches le nombre des déplacements va même doubler 

dans les prochaines années. Comme le sol au centre est 

limité, la ville de Shanghai favorise le développement du 

rail dont les lignes peuvent être tracées sous-sol, et qui 

seront liés par des nœuds de correspondance. 

Les villes nouvelles seront liées au centre par rail, 

autoroutes express et le métro. On envisage un 

développement du réseau é 10 km par an qui est assuré par 

des sociétés d’investissements indépendantes qui ont été 

établies et qui s’occupent de l’investissement, de la 

conception et de l’opération. 

La gestion des transports routiers se déroule en séparant les 

voies de vélo et celles de voiture et en réservant quelques 

rues au sens unique. 

Le système d’autobus, fortement subventionnée par le 

gouvernement, va aussi être développe et accorde au 

système de rail pour faciliter la correspondance entre les 

différents moyens de transport. 



L’échange avec l’extérieur se déroulera par le chemin de 

fer, de nouvelles autoroutes, le transport maritime et le 

transport aérien pour garder la position au premier rang 

parmi les villes chinoises. 

Les petits ports le long du Huangpu seront enlevés et 

déplacés le long du Yiangze pour pouvoir accueillir des 

bateaux d’une plus grande capacité. 

Questions 

Grégorie : En France, depuis les années 60, on peut 

constater un développement très négatif de déplacements 

en voiture individuelle. Vous allez faciliter l‘accès par la 

voiture privée. Comment pensez-vous limiter ces effets 

négatifs ? 

Dirk : Vous pensez beaucoup au déplacement des gens 

d’un point à l’autre au lieu de vous demander d’où viennent 

ces mouvements et comment ils peuvent être évités. 

Ma question : pensez-vous que la réduction de ces 

mouvements par une certaine stratégie d’urbanisme 

pourrait éventuellement être un supplément au 

développement du réseau des transports ? 

Li Yuan Hao: La ville de Shanghai encourage l’achat de 

voitures. Quand-même, on a introduit des mesures pour 

limiter cet achat. Pour l’instant, on va le limiter par fixer la 

distribution d’un certain nombre de licences de voiture. 

Donc, le gouvernement applique une politique assez 

stricte. 

Le prix des licences va baisser (au début 100.000 yuan) a 

20.000 yuan. Avec le prix de la voiture, la somme ne va pas 

dépasser 100.000 yuan. 

Pour limiter l’utilisation de la voiture individuelle, on 

implantera des parcs de stationnement au centre qui 

coûteront chers. On va aussi appliquer la politique de 

Singapur de frais supplémentaires qui vont être payées par 

un système électronique. 

Quant au réseau de transports desservant le site de 

l ‘EXPO universelle : il y aura juste à coté un viaduc du 2 e 

périphérique aussi qu’une autoroute qui mène directement 

au centre-ville. 

Il y aura trois lignes de rail : le train à grande vitesse de 

suspension électromagnétique, liant le CBD de Pudong à 

l’aéroport, le RER et une ligne de métro. 

HOW TO GIVE ADDED CHARM 

TO A DENSE TOWN PLANNING 

OF EMERGENCY 

Michel Marot 

Chief-Architect of Civil and National Buildings, Professor in Paris, Member 

of the French Academy of Architecture 

In 1999, I stayed twice one month in tropical China : once 

on the Fujan coast, as an expert in town planning for two 

new towns which are supposed to grow in 20 years time 

from 300, 000 to 2, 000, 000 inhabitants or from 100, 000 

to 1, 000, 000 inhabitants, then in Guangzhou for the 

Summer Studios of Cergy-Pontoise. 

The ideas that I will express here are the results of 

reflections initiated 30 years ago, both as chief architect of 

Villeneuve d’Ascq and of a few Priority Urbanisation 

Zones in France and in the Reunion Island, and as the 

architect responsible for sectors to preserve in the Marais 

at Paris and in Troyes. 

Far from me the claim to compete with Le Corbusier, 77 

years later, but it is a kind of pulsion which brings me to 

propose sketches summing up ideas where both the desire 

for calm and the needs for activity wished by citizens 

could come close. 

For Le Corbusier in 1923, at the Autumn Salon , when 

France, just out of a terrible war, inherited destruction, 

this presented the advantage to allow the resetting of the 

girded roman order on the scale of the car. Why not 

extend this idea to cities which were not destroyed ? 

Progress, science, aerial views of the world, lifts, 

automobiles, telephones, metal and concrete structures, 

terraced roofs let us dream of new towns which would 

erase the backward-looking existing situation. 

In 1965, when I was in charge of the preservation of city 

centres and of the development of new towns, most of the 

architects of my time, so-call « modern », thought that 

there would be more construction done in 20 years time 

that in 2,000 years. So, preservation was disregarded. 

Chinese people, in the year 2000, follow more or less the 

same feelings and tend to realise a « tabula rasa » 

emergency and mass town planning. They seem to neglect 

the past, but voices raise already to keep the past, to get 

inspiration from the past, to embroil around the past, in a 

word, to benefit from the past of a great civilisation 

imbued with the cult of ancestors and nature, in order to 

insure a continuity controlling foreign influences. 

Twenty times more numerous than French people, they 

suffer a twenty times stronger migration from countryside 

to cities, and they must find massive and urgent solutions. 

They must avoid invading agricultural land. For this, high 

density attracts them, just as the slopes of the mountains. 

The following question is this : how to add charm to high 

densities ? 



Mass and emergency town planning on free ground is the 

problem of China and others countries undergoing a 

galloping mutation, meanwhile so called advanced 

countries have recently adopted a town planning issuing 

from dialogues, reflections, repairing each district by small 

strokes, without brutalism. What will they do if they are 

overflowed by a galloping immigration ? 

The following sketches have been inspired from tropical 

China and they develop efforts to create friendly and green 

cities in China, under the condition that certain extensions 

of cities reach a density approaching a land occupation 

rate of 2. But the concept could be used for lower 

densities with even more charm. 

The basic idea of the city is to create an urban grid 

surrounding peaceful blocks, on the scale of the car, of 

about one square kilometre. The km is chosen because a 

pedestrian crosses it in ¼ of an hour. Above this, he will 

use public transports. As a matter of fact, the distance to a 

station + the waiting time + the journey + the distance on 

foot from the station represent at least ¼ of an hour. By 

car, any added km has no importance, in case of a fluid 

traffic of course. 

These are the efforts for « charm » : 

1) Motorways should be built on piles to avoid barring 

the city. Plants underneath could climb up the piles and 

cover up the roadway, creating thus a promenade 

protected from sunshine, rain, noise and a green link 

through the districts. 

The urban grid 

2) Boulevards follow a north-south and east-west grid to 

facilitate the citizen’s orientation, but they create a vaguely 

winding grid, generating diverse blocks of more or less 

1sqkm (100 hectares). Boulevards avoid a diagonal layout 

in order to sort equally the traffic. 

3) The boulevards must be planted with trees forming a 

canopy to give shade during the hot season. 

The active ramparts (busy city) 

4) The boulevards are lined with public and private 

activities, creating thus a rampart protecting from the 

noise housing, gardens, small shops, kindergartens and 

local services located inside the block. These ramparts, 

about 4 levels high, widely opened on the boulevard side 

and more enclosed, but with gardens, on the block side, 

welcome parking lots, big commercial facilities, cinemas, 

restaurants, offices, high schools, banks, post office, 

hospitals, hotels, temples, etc. ...under garden-slabs from 

where various emerging outgrowths will personalise these 

activities. 

The residential block (quiet city) 

5) Residential buildings are shaped as pyramids to 

develop as many private garden-terraces as possible, 

extending the apartments on the upper floors. We call 

them the « hill-buildings ». The apartments on the second 

floor are prolonged with garden-terraces above the shops 

or the garages located on the first floor. 

It will be noticed that a pyramid of nine floors develops 

30% of terraced-apartments, called « maisonettes », and 

70% loggia-apartments, called « condominiums ». These 

maisonettes replace the allotments located usually on far 

away suburbs or at the foot of apartment buildings. 

6) The hill-buildings are regrouped in neighbouring units 

of 300 to 500 apartments. Meanwhile, they may be settled 

on hill sides without hiatus, either perpendicular or parallel 

to the contour lines. They constitute a better possibility of 

integration in the landscape without invading rice fields or 

flat land where flooding is frequent and where deep 

foundations are needed. 

7) A general colour per block or by neighbouring unit 

will give a personality inciting different compositions for 

the settlement of other blocks. 

8) Land is preserved for further apartment sky-scrappers 

in case the city would spread even more. Blocks becoming 

more central, their population will accept more easily a 

higher density. Meanwhile, these spaces would be 

landscaped. We think that the inhabited environment will 

be less disturbed by the work site of a tower, and by its 

verticality as well, once it will be built. 

9) In China, loggias are currently enclosed with fences, 

looking like some sort of metallic moucharabiehs, covered 

up with plants. We may imagine, at the best, terraces 

covered up the same way. Thus, loggias and terraces 

would present a vegetal aspect suitable for the intimacy 

needed in case of near or diving views on terraces from 

the towers. 

10) High incomes terraced apartments cohabit with lower 

incomes loggia apartments. Stair cases and elevators 

irrigate populations with diverse incomes and insure a 

social mix, which is so much looked for in cities. 

11) Stair cases, gangways, elevators, streets, garages, 

shops should be scattered in the pyramids according to the 

economy of the project, but this is not much different 

from the parallelepiped buildings provided usually by 

architects and town planners with a great diversity of 

solutions. 

12) Too strict zoning should be avoided, and the home to 

work exchanges between the heart and the outskirts of the 

block should be favoured. Each block should house as 

many people working as living there. 

13) Blocks welcoming 30, 000 inhabitants would be 

districts with a personalised management, like small cities 

or Parisian districts are. 

14) Housing units, modules of different shapes and 

architecture of about 500 apartments, for more or less 1, 

500 to 2, 000 inhabitants, are set in different locations, 

like berthing boats and they also represent units with a 

personalised management. 

Exceptions 

15) The sketches, of course schematic and systematised, 

call with pleasure for any distortion due to topography 

(butt, river). 

16) Specific blocks are dedicated to leisure, sports or very 

specialised activities (technology, handling, noise, smell, 

crowds) 



17) Public transports follow the layout of the boulevards. 

They are extended, if it is needed, towards the inside of 

the blocks or towards remarkable neighbouring. 

18) Monuments, landmarks, signs will be welcome and 

play with the hazards of the site. 

19) Each residential block, protected by its active 

rampart, creates a district, a piece of town, which finds its 

personality and eventually its exemplary nature in the 

chaining of the great shaded grid of the boulevards. 

CONCLUSION 

This is a green city. 

It mixes as many different levels of incomes as possible 

around vertical circulation. 

It eases the commuting exchange home to work. 

It gives its volumes a « hilly » and « Guilin’s » appearance 

which could harmoniously give assault to the surrounding 

mountains. 

It uses a palette per block. 

It has advertisement and activities along the shaded 

boulevards. 

It is sober and quiet inside the blocks. 

The activity ramparts should prevent it from the tendency 

of ghettos-blocks of same origins, same faith, same wealth. 

At the worst, it would be like districts in Paris, accepted 

ghettos, not excluded due to the equalitarian grid of the 

traffic. 

Will it be the urban replica of these rural landscapes 

grouping active valleys and peaceful small ones ? 

Will it get inspired from : 

1) the winding dragon of the Great Wall ? 

2) the glittering terraces of rice fields and green tea 

plantations ? 

3) the etchings in Guilin and other places ? 

4) the parks and gardens animated by tai chi chuan ? 

5) feng shui and the harmony of the place ? 

This 2000 proposition differs from the stiffness of the 

proposition le Corbusier made in 1923. It does not 

oppose, as he did, « the straight walking human being and 

the zigzagging donkey », but uses the saying « no 

revolution is done by revolutionising, but by solutioning » 

These two assertions which open and close « Urbanism », 

Le Corbusier’s book published in 1923, allow me to end 

modestly this speech in order to let room for other 

canvasses propositions. But on a canvas, one may embroil 

in different ways, and even up to the infinite. 

Now, some precision on the couple active city - quiet city 

The active city 

Either for parking lots or storage space underground or 

above, or department stores and commercial facilities 

under decks, the structures able to satisfy superimposed 

programmes follow a proliferating grid on the base of the 

space needed for a car (3m by 6m). 

The square grid of 9m, more economic than the 12m one, 

answers best the use and the evolution in two usual 

perpendicular directions. 

The parking lot given here as an example (see joined text 

and sketches) may be heightened by any kind of 

installations, lit up by patios, according to usual programs 

and constraints. Natural light must reach parking garages. 

It is obvious that a prefabricated and movable structure 

may face an incredible evolution up to allowing high and 

wide rooms for instance. 

The choice of the grid and the construction system should 

then be carefully made. 

Examples of four types of vaults are given herewith. Their 

upper level is covered up with earth, giving it more charm; 

and it must be of good quality, been located under the 

garden. There, people, less dense and active than on the 

street level, would enjoy spaces for catering, exhibition, 

teaching for instance. 

Patios bringing light and air more or less deep down may 

take diverse shapes (see sketches). 

A schematic section of the final activity rampart shows the 

complexity of structures able to let public and private 

entities cohabit, by juxtaposition or superimposition. 

The quiet city ( the residential units in hills, valleys and 

picks) 

Once the big blocks of maximum 100 hectares have been 

defined, welcoming a population of 30, 000 inhabitants, 

they must be considered as districts to personalise. They 

must avoid systematisation and be given charm. 

Geographic and topographic accidents, added to 

programme constraints and major options about traffic 

(highways or railways), are happily there to distort the 

systems. But it is good to define the more or less big 

neighbouring units, which settle down in these districts 

like mooring boats. As a matter of fact, these units must 

follow, in a subtle disorder, the direction of the wind, of 

the sun, of views and vegetal nature. 

It is the imagination of architects which, by playing with 

plans, volumes, colours and materials, will endlessly 

transform the theme of hill-housing, with a social mix and 

a soft and evolving density. Like ship masts, the future and 

rare towers will signal and sharpen the mountainous 

skyline of neighbouring units. 

These quiet, vegetal and residential compositions will face 

the terraced and gardened back side of the urban activities 

ramparts. These ones will expose to the main shaded 

boulevards their shop windows, their advertising, their 

hard to control but rich and competitive animation. 

As one may notice, the quiet, perennial composition of the 

residence should be married to the restless and ephemeral 

composition of competitiveness, also representative of 

public services. 

A vast programme, which needs a town planning of 

dialogue, confident in its long lasting capacities to warrant 

the continuity of goals, thus of landscape, and 



consequently of the coherence of charm which must 

remain through a mastered evolution managed by the 

inhabitants. 

To test these districts of 100 hectares, we have 

confronted them to the plan of Paris. In Paris intra-muros, 

there would be about 80 of them. 

Paris is sheltering about 2, 200, 000 inhabitants. Each 

district should welcome about 27, 000 inhabitants. Leaving 

aside the exceptional spaces such as parks, esplanades, 

stations and the river Seine, which sever it of large 

portions , we may grosso modo reduce them to 70 districts 

called more residential, including viary system and 

activities. 

Each of them should then shelter 31, 000 inhabitants, 

which means, with 3 to 4 persons per apartment, 7, 000 to 

8, 000 housing units. 

Strangely enough, this corresponds to the capacity of our 

typical example : 16 housing units of 532 apartments 

constitute 8, 500 apartments. 

The will to soften the square and rigorous grid of the 

boulevards, by winding it a little, would create more or less 

big districts, which altogether would shelter the same 

number of inhabitants. 

Rivers, butts, big sports or leisure facilities with big 

monuments, should correspond to the 10 exceptional 

Parisian districts cited previously, to air the city and add to 

the small local parks already inscribed in the composition 

of each district. 

Roughly, the proportions of surfaces are the following 

ones : 

- Boulevards : 16% LOR 0 ) 

- Housing : 54% LOR 1 ) 1.74 

- Activities : 30% LOR 4 ) 

(LOR = land occupation rate) 

If the average LOR of the city neighbours 2, one may 

consider that, like Paris, it is not an exceedingly dense city. 

It would be a shame to overtake this base in the name of 

profit or a so-called unavoidable urban density. 

Summary 

On the one hand, urban planning of activities should be 

constituted first by evolving architectures, even ephemeral 

ones, and end as large structures able to be filled up like 

cupboards with all sorts of activities. Not dense at first, 

they would remain on four levels around the patios. They 

would create some kind of gardened « podiums » from 

where would emerge office skyscrapers. This town 

planning deals with active structures lining shaded bustling 

boulevards. 

On the other hand, town planning of residences should be 

made of perennial architecture where vegetation, terraces 

and calm would surround first-floors sheltering local 

shops. This town planning deals with relaxing residences 

flanked by courtyards and gardens keeping all the charm 

of small villages. 

Teaching which should be the cement of the city, will be 

located at the best next to housing for the youngest, and 

next to activities for the elders. 

This active grid which irrigates the city is also a fence 

protecting housing. In friendly and relaxing gardens, the 

more or less large housing units should regroup in a poetic 

and random way as loose sampans. They are a proposition 

among others that architects and town planners will invent 

to diversify districts, keeping gardened terraces as federate 

and harmonising components. 

This proposition results from reflections born during the 

1850-1900’s, then 1950-80’s French periods of growth and 

in the 1990-2000’s period of Chinese growth. 

Let us prepare wisely the 21st century and bet that the 

2010 Shanghai World Fair will serve as a model for this 

charm, so difficult to reach in a dense town planning of 

emergency and mass. 

Nevertheless, we must be conscious that a dense town 

planning of mass and emergency, becoming charming, 

harmonious and welcoming, should not increase the 

chaotic immigration of rural populations towards the 

major urban centres. 

It should create an attractive development of the 

countryside as well. As a matter of fact, the scale of the 

car, with its grid of one kilometre, applies also to low 

density cities, which may or not become bigger. 

On the 2010 Shanghai site, we may image 4 blocks, where 

peripheral activity ramparts would welcome the exhibition 

itself, with its pavilions, surrounding the calm, innovative 

and gardened housing unit of one of Shanghai future 

centres. 

The exhibition ramparts would become places for 

activities, and hill-housing would remain. A few innovative 

towers would give a glimpse of the search for friendliness 

by inserting in the first third of their height, rooms for 

maintenance, meetings, leisure, kindergartens with 

gardened terraces. 



TOWARDS URBAN 

SCHIZOPHRENIA 

Marc Dilet 

Architecte, Doctor in History and Civilization 

Ministère de la Culture et de la Communication 

SUMMARY 

Today's cities are observed through basic dualistic 

perceptions which influence users and actors of the city. 

People isolate themselves within cities in order for 

protective purposes: individual places are locations to take 

refuge away from the outside world, viewed as dangerous. 

Furthermore, some parts of the city are considered as 

beautiful and comfortable while others having to do with 

infrastructure or back up structures are considered as ugly 

and rough. 

To a wide extent, mental processes tend to 

separate urban entities in a dualistic manner: so that the 

ugly is voluntarily erased from our memory even if it is 

daily sight. Uncomfortable city images are thereby 

forgotten. This survival defence system leads to 

schizophrenic visions of urban places. It may be 

understood as a growing subliminal illness, an unconscious 

tool to withstand the savage contemporary cities. Basic 

principles of pleasure (libido) are preserved against the 

uncontrollable reality through this mental process of 

separation of the city in inside/outside, good/bad, 

old/new, central/peripheral. - This notion of pleasure may 

be related to the Freudian libido, an archaic principle where 

pleasure is constantly confronted by the principle of 

reality.- 

When talking about cities, one will attempt to 

identify only with valorising parts. In preservation, 

specialists will up grade exclusively what is old, central and 

generally praised. To act against separation of city entities, 

the means are to reconsider our system of hierarchy and 

hence our appreciation of equilibrium. Originating in 

perception and influenced by some planning strategies, this 

mental process of separation affects other decision makers 

such as politicians, economists and engineers. To cure the 

effects of schizophrenia, an "aetiology of the city" may need to 

be constituted. 

TOWARDS URBAN SCHIZOPHRENIA: 

CONSEQUENCES AND RISKS DERIVING 

FROM DUALISTIC APPROACH TO THE 

BUILT ENVIRONMENT 

INTRODUCTION 

In order to facilitate understanding, the qualifications 

which serve to name city entities tend to be based upon 

dual oppositions. Such entities as center and periphery, 

residential and commercial areas, public and private, built 

spaces and green spaces all exist as pairs. Observers and 

urban actors manipulate such spatial concepts, but these 

paired names prove to be overly simplified leading to risky 

consequences. The mental ruptures generate "distanciations" 

(i.e. B.Brecht) between dual parts to the extent of negation of 

one to the other side of the pair. This phenomenon is 

related to aspects of schizophrenia. These breaks in 

concepts of wholeness oppose positive areas and rejected 

areas in a mental shadow. 

Both theoreticians and non specialists refer to 

such qualifications for which meanings are numerous and 

vague, particularly if one considers such distant geographic 

places as Far Eastern countries and Europe for instance. 

Furthermore, dual thinking in terminology escapes any 

definition of in-between areas: more specifically what 

happens between low and high city (i.e. E. Seidensticker) 

or again between front and back of cities. Through such 

names of city parts, we tend to set up artificial limits or 

even to omit some major constituent factors of cities at 

large. Some planners may go so far as to accentuate such 

dichotomies in cities by giving main importance to 

extremes rather than to less visible identities of deeper and 

lasting values. 

The risk is a fragmented vision of cities with false 

perceptions of homogeneous independent entities. For, in 

fact, all entities are -according to me- interdependent. This 

fragmentation either represents a failure in contemporary 

thinking about cities or a subconscious necessity to 

perceive urban areas as in a schizophrenic reading of the 

world. The world of "otherness" is here raised as hostile 

territory and connects directly to our increasing problems 

with "alterity": man isolates himself in closed metaphorical 

shelters. The splitting of different worlds in the city may be 

explained as a means of human protection. This 

corresponds to an incapacity to deal with the city as whole. 

Such gaps between "pleasurable places" and "fearful 

places" have come to such extremes that they are now 

conceptually too far apart to be linked in any manner. 

Ostracism is not far from being a risk in the 

decaying coexistence of city fragments. The "free city" 

needs the "private city" to exist (i.e. M. Dilet), any machine 

needs a human hand to switch on life, through mere 

movement. 



Literally "pockets of cities" are emphasized, thereby 

ignoring their neighbouring areas. The city has to escape 

from "functionalist" overwhelming scale in order to reach 

the "real" human scale, the scale of intermediary qualities. 

Individual initiatives may take over the responsibility of 

this new distribution of quality. Thereby, may come a new 

vitality in urban development and a new form of "urban 

spirituality". 

THE DEATH OF THE IDEAL CITY : 

PERCEPTION AND "STRUCTURING" 

OF THE SCHIZOPHRENIC CITY: 

The recognizing of the end of the ideal city is proof of our 

understanding that the world is imperfect. After thousands 

of years of attempts through writings and local utopian 

realizations (i.e. F.L.Wright, and P. Solari), the human 

constructions on earth have little power to improve the 

society and little capacity to perpetuate as uniformly 

perfect. The constant mutation of needs leading to decay 

(i.e. Antique abandoned cities) and the change in 

appreciation of things affects largely all theoretical 

principles to bring them back to reality (i.e. The city of 

Detroit). 

Thereby secluded areas may be viewed as momentarily 

perfect. But these are merely refuge areas and as such have 

limited impact to modify larger systems or processes of city 

fabrications. By definition secluded areas are closed and as 

such refer back to the notion of interiority which opposes 

in a dual vision an inside and an outside (i.e. Innen and 

Aussen, G.Dorfles). Similarly, society rejects what is 

exterior to itself under the name of madness. This explains 

complex relations of inside/outside because it relates 

directly to society's innermost subjectivity (i.e.S. Felman). 

Often the outside is thought of as chaos due to the fact 

that the rules are too "labyrinthic" to grasp for direct 

comprehension. However, chaos is where rules are broken 

to the extent that no viability is any longer possible and 

such an extremity is seldom reached. Chaos is a demonic 

vision opposed to idealistic qualities of an imagined 

paradise ( chaos brings "déchirements et rejets" to an 

unbearable level). Further more if one grasps the city as 

chaos one should ask why he qualifies it in those terms and 

what references it calls for. This questioning is as 

important as understanding what constitutes the 

environment under consideration through such allusive 

connotations. 

The so-called good city fragments versus bad city 

fragments are caricature readings of the city. They do not 

exist as unbridgeable disconnected entities. 

WHO IS THE OBJECT, WHO IS THE SUBJECT? 

Psychoanalytic theories distinguish two types of people: 

those who support consequences of pre-existent factors 

and those who act to modify and participate in the 

elaboration of these factors. But we may observe that most 

of the time both types, carrying the same collective 

unconscious roots, link directly the observer who later 

becomes the actor. 

For instance, a small child who litters in the city street has 

understood that littering inside the family premise is 

prohibited: thereby, he has structured the world to separate 

interior and exterior, the exterior needing not to be 

respected along similar rules as the interior. Later the same 

person as an adult having built this subconscious 

separation will act along his own hierarchy of spaces 

considering the exterior as evil, a world needing less care 

because it is outside. 

CYNICISM AND THE CITY AS MERE TOOL: 

If we consider that planning embraces all transformed 

environments connected directly or indirectly to the 

elaboration or the evolution of cities, then roads, industrial 

factories, energy plants are part of the environment at 

stake. All this transformed environment has little reason to 

be other than an attempt to upgrade human amenities for 

better living. May we consider that means for human life 

are not supposed to go against comfort on earth? 

From now on, means for current human life should not 

risk to damage the future of life on earth. This nontemporal 

vision presupposes a high level of responsibility 

leading to clear choices for the actors at all levels. Thereby, 

no decision should ever risk creating more damage than 

good. This point of view is widely admitted for the respect 

of the quality of air and water, furthermore it is clearly 

expressed for the preservation of nature (i.e. A. Berque) 

but seldom treated for the built environment at large. In 

this manner, a city such as Athens seems to be in this 

condition and appears to be under this effect of cynicism. 

The city is unavoidably both beautiful and ugly as in a 

schizophrenic nightmare. 

THE MYTH OF THE SAVAGE CITY: 

The savage world understood as a contemporary 

achievement seems altogether to be a result of the 

schizophrenic effects in city thinking, hiding serious risks 

for the future of cities. Apparently originating in fairy tales, 

the contemporary savage world is a romantic fantasy which 

transforms itself into a world of discomfort and constant 

fighting for survival. 

This myth amplifies the separation between the good and 

the bad. It makes a caricature of human beings as so called 

glorious warriors in a hostile environment. With the 

exception of pure masochism, one wonders why human 

beings would want to build a world of discomfort? The key 

is to locate what is real savagery, the cultural center looking 

like a "tamed" power-plant or the power plant as a noman's 

land expanding to uncontrollable extents. 

LINKS AS OVERSIMPLIFIED SOLUTIONS: 

In order to upgrade defective city areas, solutions of are 

proposed to create transportation connecting good and 

bad parts of the city. In schizophrenia, the illness is not so 

much in the gaps but in the deep split between mental 

worlds with different structures. The way to remedy to 

these problems is to put in place solutions which treat the 

parts within themselves. 



The treatment of links is often a patch to hide the seam, a 

disguised solution. Paradoxically, the city cannot be 

imagined without bounds, separations and frontiers (i.e. K. 

Lynch). Resolving city gaps by the erasing of separations is 

to underestimate the very identity of each city fragment. 

PASSING THROUGH THE MIRROR, "LA 

TRAVERSÉE DU MIROIR": 

The positive and negative in thinking about city opposes 

the acceptable city to the ill-city. In order to go beyond this 

closing up of perception we need to metaphorically pass 

through the mirror (i.e.L.Carroll) In psychoanalytic theory, 

the phase of going beyond mental boundaries is a way to 

achieve real changes or rather to attain a full mental 

acceptance of the reality of better living with less suffering. 

Thereby, the flattering representation of the city is false 

because it rejects parts of the city. This false representation 

must be surpassed in order to reorganize our current 

representation of the city. If we refuse this mutation in 

perception, the re-evaluation of the city will never be done 

and the negative will consume the parts we value as livable 

environments. 

SCHIZOPHRENIA AS A THEORETICAL TOOL 

FOR CITY REAPPRAISAL: 

The intent here is to relate not only physical observation to 

theory but to see influences of less conscious perception of 

the city. Schizophrenia refers to a double vision of the city 

of juxtaposed fragments. Beyond the existence of 

fragments, the mental status we assign to each fragment is 

linked to a hierarchical composition that is worth analysing. 

The notion of parasitic fragments is not what we are trying to 

resolve here but rather we are concentrating on the 

creation of black holes of the city, a sort of anti-city. These 

anti-city fragments appear often to us as unavoidable, 

nonetheless we must confront and try to understand them. 

By correcting this destructive thought, we are in a sense 

curing effects of schizophrenic appreciations of the city. 

This dualism is comparable to deviant behaviour (i.e. R. 

Jacquard), similar to man building a world that he does not 

like, in which man destroys the potential of his own 

survival and revels in self destructive behaviour. 

The city was to be democratic for all (i.e. Plato), at present 

it has become individualistic and savage and even 

perversely dangerous, bordering the limits of madness. We 

tend to repress our reading of the ill-city of uncomforted 

by accepting it with hypocritical attitude. With a fear of 

these city fragments nearing psychosis, we end up living in 

a world of pretence. 

This may lead to a study of causes dealing with city 

illnesses namely an "etiology of the city". This path is required 

to engage and explore methods of urban planning 

extending to more sensitive and comprehensive values in 

decision making. 

FROM RENAISSANCE TO THE END OF THE 

BEAUTIFUL CITY : 

Throughout history, we see man preoccupied by building 

cities as an homage to deities and gods (i.e. Dellos in 

Greece). During the Humanist period, the city was 

conceived to be beautiful for land owners and political 

leaders (i.e. Florence). Later, we witnessed the merchants 

making the city as an expression of their commercially 

flourishing business. Today, this evolution has mutated 

toward other directions, with buildings built for pure 

instrumental necessity. Beautiful or ugly, building designers 

tend to use glass. We are evolving towards a transparent 

city, but in fact metaphorically are we not building the city 

that we do not want to see? 

CONCLUSION: PRESCRIPTIONS FOR 

COUNTERACTING 

RISKS OF URBAN SCHIZOPHRENIA: 

In order to cure the city from effects of schizophrenia, a 

methodology which reinterprets and reconstitutes the city 

as a "whole" must be employed. This process of 

reassemblage may be rendered effective with the following 

means: 

- there is a level of consciousness to raise and to 

activate. In that way, people will understand that anything 

built for any purpose is part of our personal and collective 

responsibility. The environmental qualities are directly 

linked to this level of responsibility. 

- there is a vision of cohesion to require which takes 

account of the simultaneous existence of city fragments. 

This demands that city fragments are not only considered 

within themselves but also as a component of the city in its 

entirety. 

- the effective search for equilibrium between city 

fragments will bring to light recurrently underestimated 

odd parts of the city. In this way, becomes necessary a 

sense of the dosage of care needed to re-evaluate various 

areas of the city. 

- this requires a reconsideration of city hierarchy so that 

no part would then be viewed as a mere service or 

infrastructure. (As an image, let us consider that without 

engines, vehicles would not move, but engines don't have 

to pollute or generate noise or dirt). 

- concurrently this implies a re-evaluation of backdrops 

as valuable landscapes. Therefore decisions will be made 

collectively for all formal parts of the city. Nothing is the 

exclusive domain of engineers, economic or financial 

powers because all built environment affects both the 

group and the individual. 

- the above considerations imply that all city parts are 

positive. No part of the entity is negative, minor or 

secondary. Nothing should be concealed. 

BIBLIOGRAPHY 

Seidensticker, Edward: Low city, High city, C.E. Tuttle publishers, New-York, 1985 

Berque, Augustin: Le Sauvage et l'Artifice, Gallimard, Paris, 1986 

Carrol, Lewis: De l'Autre Coté du Miroir, Hachette, Paris, 1993 

Dilet, Marc: Publication Collective Fondation Franco-Japonaise, Paris, 1997 

Dorfles, Gillo: Innen et Aussen en Architecture et Psychanalyse, Nouvelle revue de 

Psychanalyse, N°9, 1974 

Felman, Shoshana: La Folie et la Chose Littéraire, Seuil, Paris, 1978 

Hall, Edward T.: La Dimension Cachée, Seuil, Paris, 1973 

Jacquard, Rolland: L'Exil Intérieur, Schizoïdie et Civilisation, P.U.F. Paris, 1975 

Lynch, Kevin: L'Image de la Cité, Dunod, Paris, 1976 

Platon: Thééthète, Flammarion, Paris, 1994 

Pontalis,J.B.: La Force d'Attraction, Seuil, Paris, 1990 

Taylor, Mark: Erring: A Postmodern Theology, University of Chicago Press, 

Chicago,84 



Vendredi 3 Novembre 2000 

DISNEYLAND PARIS 

Michel Gaillard 

Architect Urban Planner at Marne La Vallée Public 

Development Corporation 

1. Un projet en partenariat Etat / Disney 

• L’EPA coordonne les obligations des parties publiques 

françaises (EDF, SNCF, RATP, infrastructures, eau 

potable, EP, EU etc.. Il est aménageur foncier et vend en 

exclusivité a Disney, sur un périmètre de 2000 Ha. tous les 

terrains au prix de revient + 25% de frais de 

fonctionnement. 

• Un délégué interministériel règle les problèmes 

politiques et économiques franco-français, ultime 

protection en cas de conflit juridique traité en droit 

international. 

• Disney peut utiliser les témoins pour son propre 

compte, on peut les céder à des tiers sur le marché foncier, 

il est le développeur. 

• Disney doit, pour les équipements publics (40 Ha), 

céder gratuitement les terrains au fur et a mesure des 

besoins urbains ( écoles, collèges, lycées, universités, sports, 

bâtiments sociaux, infrastructures etc.) 

• Disney ne peut pas constituer de réserve foncière les 

terrains sont vendus lors du dépôt des permis de construire 

• Une convention d’aménagement a été signe avec le 

Premier ministre qui fixe 

- Le programme global de la réalisation et ses délais 

- Les modalités de calculs des prix de terrains 

- Les délais de réalisation des infrastructures et de 

l’ensemble de la station touristique 

• Le projet se construit en sous-ensembles fonctionnels: 

les phases d’aménagement. 

- A ce jour la première phase, le premier parc et ses 

annexes, est achevée. 

- La deuxième qui comprend le centre commercial et 

le centre urbain est en chantier ainsi que le 

deuxième parc. 

- La troisième phase comprenant un nouveau 

programme atelier, le centre de congres et un parc 

d’activité est à l’étude. 

Si Disney n’a pas consommé les terrains dans les délais 

indiqués, il perd le bénéfice de l’exclusivité. 

2. Au tour du projet Disney, l’EPA possède 

en propre la capacité de commercialiser 

quelques terrains; 

afin de pouvoir de mesurer le dynamisme du marché 

foncier au tour du projet Disney land Paris. 

• Les élus locaux, régionaux ou nationaux sont 

responsables du financement et de la réalisation des 

équipements publics. L’EPA assure la maîtrise d’ouvrage 

déléguée de ces équipements pour le compte des parties 

publiques françaises (études et réalisations) 

3. Un projet qui sert de moteur au dernier 

centre urbain de Marne la Vallée. 

• Ville linéaire, édifiée le long de l’autoroute A4 et du 

RER A, Marne la Vallée prévoyait à chacune de ses 

extrémités un centre urbain. Euro Disney land Paris 

constitue de l’extrême est. 

• Ce dernier quartier s’articule autour ; 

- D’un centre ville inscrit sur le boulevard circulaire 

recevant : des parcs ont thèmes, leurs principaux 

hôtels, le centre de divertissement et le centre de 

congres en charnière avec le centre urbain. 

- Du centre urbain, lance grâce au centre commercial 

de 90 000 m2, en livraison prochaine 

- Du centre commercial qui a permis de maintenir 

l’activité d’aménagement pendant la crise 1994 – 

1999 

- des quartiers articulés autour des cinq villages qui 

reçoivent la majeure partie des logements et activités 

hors centre urbain. 

4. La station touristique 

• Organisée sous forme très densifiée, elle utilise la 

présence des deux gares TGV et RER pour situer en toute 

proximité l’entrée des deux parcs à thèmes et le centre de 

divertissement. 

• L’accès automobile se fait à partir d’un seul échangeur 

qui détend sur 4 km le flux automobile oriente sur le 

parking de 6000 places reparties entre autocars et véhicules 

légers. Un tapis roulant regroupe et achemine les visiteurs 

vers les entrées du parc. 

• L’accès des visiteurs se repartit comme suit: 

- 50 % des véhicules particuliers 

- 25 % par RER 

- 15 % par TGV 

- 10 % par autocars 

Les visiteurs installés dans les hôtels regagnent à tapis les 

parcs à thèmes. 

5. Des parcs à thèmes calibrés sur le flux et 

le confort des visiteurs 

• Repartis en différents sites visuellement étanchent 

entre eux, ils organisent le parcours du visiteur pour 

amortir les temps morts des attentes et des queues. 



Il s’agit comme pour le jardin chinois, d’offrir à la vue une 

multitude de points d’intérêt afin de compenser le déficit 

spatial, et la présence agitée de la multitude. 

• Les attractions les plus prisées sont précédées des sous 

attractions préparant le thème principal. ” On meuble 

l’attente” 

6. Quelques chiffres 

Nombre de visiteurs du 1 er parc: 12 millions par an 

Nombre de visiteurs attendus du 2 ème parc: +5-7 millions par an pour la 

première tranche, 

10-15 millions pour la 

deuxième tranche 

Investissements 1 ère tranche: Publics 2.7 milliards FF. 

Prives 22 milliards FF. 

Production directe: 19 milliards FF /an 

TVA induite : 812 millions FF/an 

Emplois globaux : (EDL + indirect) 42 306 

direct 12582-17000 (2 ème parc) 

Nombre de chambres d’hôtels 6000 

Disney land Paris: 76 % des destinations touristiques 

Province-Paris 

53 % d’étrangers 

3,7 % de l’activité touristique 

en France 

4 % des recettes en devises 

du pays 

7. Thématique architecturale 

• L’architecture moderne 

Elle intéresse, puis plus tard elle indiffère, ceci est 

incompatible avec la valorisation financière de l’immobilier 

d’une station touristique. 

• Le centre urbain est construit sur une thématique 

architecturale du 19e siècle ( centre commercial, 

immobiliers, résidentiels et activités) 

• Les équipements publics, sont en contrepoints, conçue 

sur le registre de l’architecture hyper moderniste. Cette 

confrontation illustre la démarcation des élus vis a vis de la 

culture Disney. 

Sur le point urbain cette « contestation » garde du sens car 

elle désigne sans ambiguïté le commun et l’exceptionnel. 



LE COLLOQUE 

21 et 22 novembre 2000 

Mardi 21 Novembre 2000 

MATIN 

WORLD EXHIBITION 

HANNOVER 2000 

Michael Trieb 

Engineer, Architect and urban planner, professor at Stuttgart 

University, Germany 

OBSERVATIONS 

Expo 2000 in Hannover/Germany – A big international 

exhibition with global signification, build as a temporary 

event in and on the terrain of the Trade Fair Area of 

Hannover/Germany, from the beginning stressed by a 

negative reaction of the media, closed some weeks ago 

overcrowded by visitors, in the last months, overshadowed 

by a financial deficit of probably more than one billion US 

–dollar, contradictory discussed in wide sections of the 

population – what was the Expoo 2000 in Hannover? 

At the first glance it was an exhibition of modern 

architecture and public design on a global level individual 

buildings of different nations showed different approaches 

towards a main theme of the Expoo, man, Environment 

and Sustainability – sometimes with high intelligence and 

flair. As for instance; the superposition of natural elements 

in urban life (Netherlands) walls of running water(Ireland, 

Norway) or the wood storage in the form of an exhibition 

pavilion (Switzerland). 

At the second glance it was a mutual presentation of 

innumerable cultures with her history, landscape culture, 

life condition and understanding of her contribution to a 

global society. Here buildings , design of exhibitions and 

the exhibitions themselves – Often backed by special drink 

and food offers – served together as representative for the 

contribution of a nation to the global society in past, 

present and future. With pavilions like traditional Asian 

masterpieces, of Nepal or Thailand or Arabic dream 

houses, representing for instance Yemen or Saudi Arabia, 

the cultural impact in the exhibition was very strong. 

At a third glance it became obvious that a lot of visitors the 

Expoo 2000 was an occasion to have a view into, a feeling 

of other cultures through the rich program of events, 

which happened every day. So it was possible to follow a 

whole day different forms of dance from the whole world, 

presented in the national pavilions, to have drinks and food 

in three continents in one day, and to participate in real 

religious ceremonies for Buddhists, Muslims, and Christ’s. 

Whole days could be spend to hear traditional et modern, 

classic and popular music in life concerts, or, last but no 

least, to follow theatre plays from historic Asian 

performances to a modern production of one of the great 

and profound middle European works of literature, the 

“Faust” by J.W v. Goethe 

IMPRESSIONS 

The individual impression of thereal experience of the 

exhibition is very mixed. On the one hand very interesting 

general exhibition themes, as man, Environment, Health, 

Mobility, Technology and the rich National presentations 

in Architecture, Culture and Lifestyle. A remarkable 

understanding of man and environment relations in many 

individual exhibitions and an overwhelming involvement 

of most exhibitors in material aspects of life, especially in 

technological and economical aspects. But on the other 

hand there have been only few real tendencies in artistic, 

social, intellectual, cultural values, which could be of 

interest for the global society or tomorrow. 

Negative experiences concerned often high expectations in 

entering and exhibition, often after a long waiting time, and 

the rarely satisfied, often disappointed feelings when 

leaving the exhibition. Also the often ephemeral exhibition 

architecture, which hardly ever gave the impression of 

sustainable, unique of timeless value – no Mies van der 

Rohe pavilion, no Eiffel tower. Added to this came for the 

visitor the accidental addition of the individual national and 

theme pavilions, because the urban design concept of the 

exhibition, realised mainly through landscape architecture, 

showed to be not strong enough in most parts of the 

public space to create a common denominator. So the 

general impression was in many parts of the Expoo a 

mixture of either trade fair, or tourist fair and amusement 

park, in the last months filled by endless human masses of 

visitors , who moved relaxed but overdense through the 

area, and forming endless queues before the pavilion 

entrances with waiting times up to one or two hours. 

CONCLUSIONS 

What will remain from the Expoo 2000 in Hannover? A 

trade fair area, what was there before, enlarged by new 

impressing exhibition halls, and some pavilions, like the 

Chinese pavilion, which will be dedicated to special 

purposes? And dispered over Germany and the World 

some of the other pavilions , or teard to pieces and sold 

out, like probably the Swiss pavilion – not the baldest 

solution. 



Remain will also the memories of the visitors, of course, 

and the enormous debt of more than one billion dollar. Is 

this enough for a world exhibition and the nation, the city 

and the people who make such an effort? 

A future world exhibition could be something complete 

different. It could be a cosmopolitan place for new ideas, a 

forum of global reciproque education though culture an 

creativity, a global symphony in Architecture an Urban 

Design and – last but no least – a sustainable build 

enlargement and enrichment of a metropolitan area. 

Cosmopolitan Place for New Ideas 

People want to see and experience new ideas for the ways 

of life, for living, working, recreation and formation. New, 

but possible forms of way of life, life style and culture; a 

better world, but in possible relation which her actual daily 

life. 

The themes of the exhibition should set new standards, 

encourage new ideas and give concrete examples for a 

better and more senseful life not only in material, but also 

in the emotional and intellectual, spiritual levels of human 

life. 

Formation through Culture 

The history of man in all cultures teaches us, that man need 

on the one side, and basically, the peaceful satisfaction of 

his basic material needs. But that on the other side man 

needs culture if this basic needs are satisfied, and the looks 

for himself (and more often for his children) for a better 

formation, higher culture and higher moral values. This 

need for culture reaches from better food and more 

cultivated eating, better clothing living forms, and newest 

technologies to the highest levels of art, science and 

spiritual values; To give real examples for better life in this 

sense, from high technological solutions to a serious feng 

shui application, shows the range of possibilities for a new 

Expoo. 

Urban Design master Plan 

A sustainable Exp. could be much more than a temporary, 

vanishing big event in a global metropolis. It could be a 

real urban development instrument in the development of 

the metropolitan area, based on a comprehensive , three 

dimensional Urban Design Master Plan, who connects the 

individual buildings, exhibition elements and installations 

through a strong 

Concept for the Public Space before, while an after the 

Exhibition, giving a frame work in space and time for 

changing land use and three dimensional appearance of the 

area. 

World Exposition as an Urban Development 

Instrument 

A world Exhibition could be used not only to make a 

temporary exposition, like in Hannover, but mainly as the 

instrument to plan, develop and build a new global district 

of a big city, a metropole. It could be used as a big attempt 

to bring forward the metropolitan area, the city, the region 

and the nature, as an example for the country and the 

global society. Since centuries the strategies to ask foreign 

cultures. 

To add in their style and way of life a sustainable element 

to a city, a region and a nation is a German, European and 

Asian tradition. German kings, centuries ago, build 

Netherlands, Italian, Russian quarters in their city, like in 

postdam/Germany. And in Germany, in general, up to 

now Architectural Exhibitions (Stuttgart/ Weissenhof, IBA 

Berlin etc...) and Federal landscape Exhibitions (Bundesund 

Landesgarten – Schauen) are used systematically to 

enlarge renew and develop a part of the city and the 

metropolitan area. So a real sustainable concept for an 

world exhibition could create a framework for a new 

district , in which every nation designs her contribution, a 

building, a place, a street, a neighbourhood, a park or a 

theatre, a park of theatre, a temple, etc. as her sustainable 

contribution to the his city; Used as the exhibition place. 

From the individual nations and organisations at the time 

of the World Exhibition, the big event could be a 

markstone in the development of an metropolitan area and 

– global point of attraction for long time, as the Eiffel 

tower or the city or Potsdam teaches us. 



THE EVOLUTION OF IDEAS IN 

JAPAN FROM OSAKA WORLD 

FAIR TO NAGOYA 2005 WORLD 

FAIR 

Naomichi Kurata 

Urban planner, professor at Kogakun University, Tokyo Urban 

planners Chairman 

(texte en cours de production) 

LA COUPE DU MONDE 

DE FOOTBALL EN 2002 

EN COREE DU JAPON 

Hahn Yeong-Joo 

Directeur de l’institut du développement de Seoul 

La coupe du Monde de Football ouvre la 

Corée sur le Monde 

Ce n’est pas un objectif scientifique et technique que 

poursuit la Corée en organisant la coupe du Monde avec le 

Japon, elle se place délibérément dans une perspective 

d’ouverture politique, auprès de tous les voisins baignés par 

les mers de Chine du Japon. 

Tous ont en commun, sur cet espace, une forte base 

industrielle, une puissance économique mondiale, un bon 

niveau d’éducation. 

Cet acte politique du royaume de Corée, connu jusqu’alors 

pour son hermétisme, témoigne de sa volonté de réussir la 

politique du « Rayon de Soleil » destinée à normaliser ses 

relations, ses échanges avec tous les voisins. 

Une position régionale au barycentre des 

mers de 

Chine et du japon 

La carte d’Asie montre la position privilégiée de Séoul, 

capitale de Corée du sud, positionné au centre de 

l’influence géographique des régions dominées par les villes 

de Pékin, Fukuoka, Pyongyang, Shanghai, Osaka, Canton, 

Kyoto, Tokyo, Taiwan, Hokkaido etc. Pour résumer, Séoul 

est plus proche de Kyushu que ne l’est Tokyo. 

Liens émotionnels et culturels de la Corée 

avec la Chine et le Japon 

Malgré les difficultés que l’histoire a connues entre ces trois 

pays plus d’un million de coréens vivent et travaillent 

aujourd’hui en Chine et au Japon. La politique du rayon de 

soleil vise également à saisir le potentiel émotionnel porté 

par ce mélange de population pour permettre le passage du 

deuil à la coopération entre les trois pays. 

A moyen terme, Séoul et sa région du « Beséto » peuvent 

devenir le catalyseur de l’intégration économique de toute 

la région maritime, industrielle et humaine baignée par les 

deux mers de Chine et du Japon. 

La coupe 2002 : une action conjuguée de 

deux gouvernements 

Cette manifestation va permettre aux gouvernements de 

Corée et du Japon de mobiliser les capitaux propres en les 

conjuguant aux investissements privés internationaux et 

ainsi, permettre de meilleures communications entre les 

hommes, leurs savoir-faire scientifiques et technologiques, 

leurs cultures, leurs idées, dans une perspective de 

coopération régionale. 

A long terme ce programme donnera à Séoul son statut de 

ville globale. 

La coupe : un Projet Urbain Régional 

Répartir sur des axes privilégiés les actions régionales 

d’investissement en identifiant les secteurs ou se 

dérouleront les principales épreuves en tenant compte des 

infrastructures et installations sportives existantes. 

Préciser les liaisons de transports en commun par route ou 

voies ferrées, les liaisons de communication et d’énergie, à 

créer ou à améliorer afin de desservir correctement les 

différents sites retenus. 

Achever en mars 2001 l’extension de l’aéroport 

international de Séoul à Inchon. 

Edifier à proximité de Pusan, Sangam la ville nouvelle du 

millénaire, porte mondiale de la communication 

numérique, dotée d’un grand port touristique, équipée de 

nombreux hôtels, d’un parc de sports et loisirs paysagé sur 

de très larges surfaces, véritable pendant des stations 

touristiques japonaises voisines. 



Utiliser comme siége de compétition, les nouveaux stades 

en cours d’achèvement ou existants tant au Japon qu’en 

Corée, d’une capacité toujours supérieure à 40 000 places, 

qui illustrent le développement rapide et populaire de ce 

sport dans les deux pays (Japon : Sapporo, Ibaraki, 

Miyazaki, Nigata, Shikoku etc. Corée : Séoul, Taejon, 

Chonju, Taegu, Chunchon, etc…) 

Inviter la Corée du nord à se joindre à cet élan en offrant 

ses meilleurs équipements sportifs comme siége de 

compétition. 

Construire et intégrer dans la ville les 70 000 places du 

stade de Séoul, sur un terrain de décharge, qui accueillera la 

cérémonie d’ouverture de la compétition. 

Réviser le stade de 70 000 places de Yokohama afin qu’il 

puisse recevoir le match de la finale. 

L’impact de la coupe de Monde de Football 

en 2002 

Elle améliorera l’image de la Corée, ainsi que son industrie 

touristique en leur offrant une plus grande échelle. 

Elle scellera une nouvelle phase de réconciliation entre elle 

et le Japon. 

Elle vivifiera une économie déjà prometteuse en créant 50 

Milliards de dollars d’échange, elle générera 6,7 Milliards de 

production,3,1 Milliards de valeur ajoutée et créera 240 000 

emplois. 

LA COUPE DU MONDE DE FOOTBALL 

EN 2002 EN COREE AU JAPON 

Conférencier : Hahn Yeong-Joo 

Directeur de l’institut du développement de Seoul 

Rapporteur : Michel Gaillard 

La coupe du Monde de Football ouvre la Corée sur le 

Monde 

Ce n’est pas un objectif scientifique et technique que 

poursuit la Corée en organisant la coupe du Monde avec le 

Japon, elle se place délibérément dans une perspective 

d’ouverture politique, auprès de tous les voisins baignés par 

les mers de Chine du Japon. 

Tous ont en commun, sur cet espace, une forte base 

industrielle, une puissance économique mondiale, un bon 

niveau d’éducation. 

Cet acte politique du royaume de Corée, connu jusqu’alors 

pour son hermétisme, témoigne de sa volonté de réussir la 

politique du « Rayon de Soleil » destinée à normaliser ses 

relations, ses échanges avec tous les voisins. 

Une position régionale au barycentre des mers de 

Chine et du japon 

La carte d’Asie montre la position privilégiée de Séoul, 

capitale de Corée du sud, positionné au centre de 

l’influence géographique des régions dominées par les villes 

de Pékin, Fukuoka, Pyongyang, Shanghai, Osaka, Canton, 

Kyoto, Tokyo, Taiwan, Hokkaido etc. Pour résumer, Séoul 

est plus proche de Kyushu que ne l’est Tokyo. 

Liens émotionnels et culturels de la Corée avec la 

Chine et le Japon 

Malgré les difficultés que l’histoire a connues entre ces trois 

pays plus d’un million de coréens vivent et travaillent 

aujourd’hui en Chine et au Japon. La politique du rayon de 

soleil vise également à saisir le potentiel émotionnel porté 

par ce mélange de population pour permettre le passage du 

deuil à la coopération entre les trois pays. 

A moyen terme, Séoul et sa région du « Beséto » peuvent 

devenir le catalyseur de l’intégration économique de toute 

la région maritime, industrielle et humaine baignée par les 

deux mers de Chine et du Japon. 

La coupe 2002 : une action conjuguée de deux 

gouvernements 

Cette manifestation va permettre aux gouvernements de 

Corée et du Japon de mobiliser les capitaux propres en les 

conjuguant aux investissements privés internationaux et 

ainsi, permettre de meilleures communications entre les 

hommes, leurs savoir-faire scientifiques et technologiques, 

leurs cultures, leurs idées, dans une perspective de 

coopération régionale. 



A long terme ce programme donnera à Séoul son statut de 

ville globale. 

La coupe : un Projet Urbain Régional 

Répartir sur des axes privilégiés les actions régionales 

d’investissement en identifiant les secteurs ou se 

dérouleront les principales épreuves en tenant compte des 

infrastructures et installations sportives existantes. 

Préciser les liaisons de transports en commun par route ou 

voies ferrées, les liaisons de communication et d’énergie, à 

créer ou à améliorer afin de desservir correctement les 

différents sites retenus. 

Achever en mars 2001 l’extension de l’aéroport 

international de Séoul à Inchon. 

Edifier à proximité de Pusan, Sangam la ville nouvelle du 

millénaire, porte mondiale de la communication 

numérique, dotée d’un grand port touristique, équipée de 

nombreux hôtels, d’un parc de sports et loisirs paysagés sur 

de très larges surfaces, véritable pendant des stations 

touristiques japonaises voisines. 

Utiliser comme siége de compétition, les nouveaux stades 

en cours d’achèvement ou existants tant au Japon qu’en 

Corée, d’une capacité toujours supérieure à 40 000 places, 

qui illustrent le développement rapide et populaire de ce 

sport dans les deux pays (Japon : Sapporo, Ibaraki, 

Miyazaki, Nigata, Shikoku etc. Corée : Séoul, Taejon, 

Chonju, Taegu, Chunchon, etc…) 

Inviter la Corée du nord à se joindre à cet élan en offrant 

ses meilleurs équipements sportifs comme siége de 

compétition. 

Construire et intégrer dans la ville les 70 000 places du 

stade de Séoul, sur un terrain de décharge, qui accueillera la 

cérémonie d’ouverture de la compétition. 

Réviser le stade de 70 000 places de Yokohama afin qu’il 

puisse recevoir le match de la finale. 

L’impact de la coupe de Monde de Football en 2002 

Elle améliorera l’image de la Corée, ainsi que son industrie 

touristique en leur offrant une plus grande échelle. 

Elle scellera une nouvelle phase de réconciliation entre elle 

et le Japon. 

Elle vivifiera une économie déjà prometteuse en créant 50 

Milliards de dollars d’échange, elle générera 6,7 Milliards de 

production, 3,1 Milliards de valeur ajoutée et créera 240 

000 emplois. 

SYMPOSIUM 

EXPO 1998 IN LISBON PORTUGAL 

M. Ferreira 

(notes) 

- Preparations for the world fair in Lisbon 1998 started 

already in 1989 

- 2 phases: 1 st the world fair, 2 nd the urban 

development 

- two different sites to avoid errors committed in the 

past; creation of a meaningful event which will last 

after the world fair 

- site facts: 3 mio m2, along the river at the eastern 

edge of the city; the EXPO- site covered 1/3 of the 

area 

- obsolete industrial area (developed in the 1940s and 

50s), its cleaning was done between ’94 and ‘95 

- the whole infrastructure was built up within 5 years; 

largest development area in Europe with 8000 

workers simultaneously 

- 160 international participants and 10 mio visitors 

- 2 weeks after closing the EXPO, the “park of the 

nations” was opened at the site; strategy not to lose 

the impact created by the world-fair 

- main buildings and pavilions stayed with the same or 

new functions, the site became free-entry park 

- nowadays: biggest aquarium in Europe, Atlantic 

Pavilion as indoor arena for big events, 

new trade fair, former west-entrance became a 

shopping-mall, Science Centre 

- modular structures were recycled an reinstalled in 

diff. towns of Portugal (90%) 

- plots were sold in advance to investors 

- the new urban zone is now getting its form 

- the railway- and subway station is now the biggest in 

the country; high-tech-companies came 

to install their headquarters which will bring 20.000 

new jobs 

- today over 60% of the plots for housing are already 

sold 

- until 2008: 25.000 new inhabitants will live in the 

area; 20 years will have been spent on the 

planification and construction 

- the former EXPO-site has been fully integrated into 

the city-life 



Francis Ampe 

Urban planner, Director of International Relationships, Ministry of 

Environment and Planning (DATAR) 

J’ai eu la chance et l’honneur d’animer la candidature de 

Lille aux Jeux Olympiques de 2004. Après une brève 

introduction, je vais rapidement vous présenter cette 

candidature et dans un deuxième temps essayer d’en 

dégager les quelques leçons majeures, utiles pour Shanghai. 

Bien évidemment je me sens obligé de m’excuser devant la 

petite taille de la ville de Lille qui ne fait qu’un million 

d’habitants et qui n’est pas tout à fait à la taille de Shanghai 

mais enfin ! ... Le maire de Lille s’appelle Pierre Maurois. Il 

a été Premier Ministre de la France sous François 

Mitterrand. Il a coutume de dire cette phrase « L"échec de 

la candidature de Lille aux Jeux Olympiques de 2004 est en 

fait une victoire tant les conséquences de cette candidature 

sont positives. » 

En effet, le monde d’aujourd’hui a accentué la compétition 

entre les villes, et le monde a également accéléré le 

processus de métropolisation. Cela est un premier point 

extrêmement important, compétition et métropolisation. 

La deuxième chose est qu’une candidature à un évènement 

mondial, et cela a été dit plusieurs fois, oblige à anticiper 

des décisions sur 10 ans au moins. Anticiper sur 10 ans a 

quatre conséquences. D’abord il faut définir une stratégie à 

long terme pour la ville dans son contexte. Deuxièmement, 

il faut décider des projets à réaliser non seulement pour 

l’évènement lui-même mais ensuite pour leur réutilisation. 

Troisièmement, il faut mobiliser une énergie intellectuelle, 

de la matière grise, de l’énergie de conception. Cette 

énergie de conception est en général tout à fait possible à 

être mobilisée dans une situation normale par exemple les 

étudiants qui travaillent en ce moment sur l’exposition 

universelle de Shanghai n’auraient jamais travaillé avec 

autant d’intensité s’il n’y avait pas eu cette candidature. Et 

quatrièmement, les critères de sélection d’une candidature 

sont en général la qualité du projet et la rentabilité du 

projet et ces critères de décision vont bien évidemment 

être l’objet de toute l’attention. Je résume une stratégie à 

long terme, une liste de projets à utiliser et à réutiliser, la 

concentration d’une énergie intellectuelle de conception, et 

puis un objectif de qualité et de rentabilité. On peut donc 

dire en conclusion que la candidature est réellement un 

accélérateur du développement. 

Je vais maintenant vous présenter la candidature de Lille. 

Etre candidat, c’est se situer sur la carte du monde en 

comparaison avec les autres candidats. Savez-vous que, 

depuis que les Jeux Olympiques modernes existent donc 

depuis un peu plus de 100 ans, il y a 47 villes qui ont été 

candidates. 

C’est relativement peu et donc pour Lille c’était être en 

compétition avec des villes modestes mais d’autres très 

prestigieuses : Rio de Janeiro, Buenos Aires ou Le Cap en 

Afrique du Sud, ou différentes villes européennes, Saint 

Petersbourg, Stockholm, Rome, Séville, Istanbul, Athènes. 

Je vais vous présenter rapidement où se trouve Lille avec 

cet ordinateur que vous avez sous les yeux pour lequel 

nous avons produit un autre cd-rom qui est intégré dans le 

premier, le cd-rom qui est ici. Une toute petite observation, 

lorsque nous avons sorti notre premier cd-rom en 1995, on 

peut dire qu’il y avait peut-être 1000 Français sur 60 

millions qui avaient vu cet objet. Cela n’existait pas. Cela 

me permet de faire une remarque, c’est que dans 

l’anticipation d’une candidature, l’anticipation 

technologique me paraît tout à fait fondamentale. Par 

exemple, pour présenter la ville de Lille et son accès, je vais 

employer quelques images. Vous avez vu l’Eurostar. Nous 

savons que l’accès international d’abord c’est l’avion et 

donc la première question à se poser quand on veut venir 

de Shanghai à Lille c’est « Où va-t-on atterrir ? ». Voyez ici 

la proximité des aéroports internationaux disponibles, 

aéroports internationaux qui sont reliés avec le train à 

grande vitesse à Lille. Voici la carte de proximité : 

proximité de Paris, Cologne, Rotterdam, Londres. Tout 

cela donne une capacité d’accès pour l’ensemble de la 

population du monde. 

Une deuxième manière de parler d’une ville est de donner 

la parole à ses responsables, ici une brève interview du 

maire de Lille, personnalité internationale. Je ne vais pas 

répéter ce qu’il dit mais en tout cas il dit qu’il y croit. 

Une autre manière de présenter une ville est aussi de 

présenter des images d’architecture, de bâtiments publics, 

ses richesses culturelles dans les musées, dans les 

bâtiments, dans les parcs, ses artistes musiciens, danseurs, 

son commerce mais aussi ses traditions, ses fêtes 

populaires. Là les traditions du Nord de la France autour 

des carnavals, de la bière, des géants… Quand on veut 

inviter le monde chez soi, il faut être fier de ses trésors. 

Une candidature, c’est, en tout cas pour des Jeux 

Olympiques, aussi trouver une locomotive sportive. Nous 

avions eu la chance d’avoir comme marraine Marie-José 

Perec qui a remporté plusieurs médailles d’or à Atlanta 

même si à Sydney elle s’est échappée. Mais on peut dire 

qu’à l’époque, le soutien actif et gratuit de Marie-José Perec 

a été très important. 

Une candidature, c’est aussi bien évidemment un projet 

concret. Pour des Jeux Olympiques, il faut prévoir les 

équipements sportifs. Ici, les principaux sites sont 

concentrés autour de ce que nous avons appelé « l"arc 

olympique », c’est la géographie de proximité. Vous avez 

aussi la dimension régionale avec d’autres épreuves 

notamment celles qui sont liées à l’eau et à la mer. 

Revenons à notre salon et allons voir s’il y a d’autres 

ressources disponibles. Un dossier de candidature, c’est 

aussi un dossier. C’est un dossier colossal. Cela représente 

le travail d’environ 300 personnes pendant 9 mois. On 

verra que tout le travail accumulé pourra ensuite être 

utilisé. Je ne vais pas vous présenter les 600 pages de ce 

dossier seulement quelques images. On peut noter que 

l’introduction générale a été écrite par un grand écrivain 

français, un auteur de roman, qui a réussi à parler de notre 

ville sans doute comme nous n’aurions pas pu le faire 

nous-même. Il s’agit d’Eric Orsena, membre de l’Académie 

Française. 



Je vais aller chercher quelques soutiens aussi extrêmement 

prestigieux du côté de ma collection de vidéo. Lorsque 

nous avons présenté notre dossier, nous avions avec nous 

une interview du Président de la République, Jacques 

Chirac, qui a sa façon a apporté un soutien de l’ensemble 

de la population française à cette candidature. On a aussi 

un autre soutien très populaire en Asie : Alain Delon. 

Il faut également rassembler des soutiens sportifs. Ici, on 

voit apparaître un grand champion français qui a aussi 

remporté une médaille d’or à Sydney, à Atlanta, David 

Douillet, d’autres sont des champions français régionaux, 

Diagana, champion du monde du 400 m haies, Jean 

Galfione, médaillé olympique de saut à la perche. La dame 

que vous venez de voir a gagné trois médailles d’or à Berlin 

et c’est une très grande pianiste. 

Vous voyez donc que les soutiens sont variés et il faut aussi 

le soutien de la population. Nous avions utilisé la méthode 

du vote populaire et nous avons rassemblé un million de 

bulletins de soutien, ici l’ancien Premier Ministre Alain 

Juppé. Ces bulletins de soutien ont été apportés à 

Lausanne, le jour de l’exposé oral. Venus par camion puis 

par bateau sur le lac de Genève. 

Voilà cette candidature qui a échoué et essayons d’en tirer 

quelques leçons. 

Je vais utiliser la projection de quelques images pendant 

mes propos mais sans commentaires. Il y a 5 conséquences 

majeures de mon point de vue. 

La stratégie : Si la stratégie à long terme était claire dans 

l’esprit des élus et des responsables d’entreprises, la 

candidature a eu pour effet principal de rendre cette 

stratégie claire dans l’esprit de toute la population et voire 

même dans l’esprit des Français. Donc le premier point, 

c’est que nous savons où nous voulons aller et les autres 

savent où nous voulons aller. 

La deuxième conséquence est une conséquence sur la 

manière de travailler ensemble. En France en tout cas, 

c’est relativement difficile de faire travailler le secteur 

public et le secteur privé de manière très étroite. Donc, 

cette candidature a été l’occasion pour les gens de Lille de 

faire travailler ensemble tous les responsables publics et les 

responsables privés. 

La troisième conséquence est une conséquence spécifique à 

une candidature olympique, c’est la conséquence pour le 

mouvement sportif. Evidemment les sportifs se sont 

régalés pendant trois ans de tout ce que nous avons fait 

pour mettre en valeur notre activité. 

Quatrième conséquence : Tout ce travail de conception va 

mettre sur la table, mettre sur les murs, à la disposition de 

tous les décideurs toute une série de projets, de bâtiments, 

d’urbanisme, de développement économique, de 

promotion internationale. Pour accueillir des Jeux 

Olympiques, il faut bien évidemment construire des 

équipements sportifs. On peut s’arrêter ici quelques 

instants sur l’image de celui qu’on appelle " le roi Pelé ". 

Les projets qui ont été faits pour l’accueil du base-ball. Ici 

c’est à l’intérieur du centre ville de Roubaix, la construction 

d’un palais omnisports. Ici, l’accueil d’un vélodrome pour 

le cyclisme, … tennis de table, qui, je crois, est quelque 

chose de très populaire chez vous, les sports de voile, le 

stade d’athlétisme, le stade olympique qui est l’équipement 

central. Evidemment, il y a les sponsors qui financent la 

candidature, mais je ne suis pas là pour en parler. 

Je voudrais insister sur la cinquième conséquence qui est la 

création d’une nouvelle image de la ville au niveau 

international. Je rappelle cette anecdote. Nous avions reçu 

une délégation de responsables chinois. Lille n’est pas une 

ville très connue en Chine. Ces personnes avaient entendu 

de la candidature aux Jeux Olympiques. Cela a permis 

d’engager un dialogue, une discussion qui a été positive. 

Donc, cette image a contribué à entraîner des initiatives en 

matière de développement économique. 

Je résume ces cinq conséquences. D’abord, on est clair sur 

la stratégie, tout le monde a décidé de travailler ensemble 

dans la même direction, les conséquences positives pour le 

mouvement sportif, l’élaboration d’un cahier de projets qui 

pourront être réalisés dans les 5, 10, 15, 20 ans qui 

viennent, la création d’une nouvelle image internationale 

notamment grâce à l’action de la presse. On voit donc ici 

que Lille a bénéficié d’une couverture de presse dans les 

journaux internationaux en français, en anglais, et bien 

évidemment en d’autres langues. 

J’en arrive maintenant à ma conclusion avec deux points. 

D’une part, dans le monde de compétition entre les villes, 

être candidat, même si vous échouez, vous donne un 

excellent entraînement pour la compétition suivante. Un 

peu comme un sportif qui ne gagne pas toujours la 

médaille d’or. Dans cette affaire, Lille a mis au point 

finalement toute une ingénierie de la candidature à des 

compétitions françaises, européennes ou internationales. 

Cette ingénierie est bien évidemment utile dans différents 

secteurs. La deuxième conclusion est qu’il y a des effets 

induits, des conséquences indirectes. C’est ainsi que Lille a 

été choisi, c’est-à-dire qu’elle a gagné une compétition pour 

être capitale culturelle de l’Europe en 2004. Et puis, l’autre 

effet induit est un effet à caractère technologique puisqu’en 

fabriquant tous ces produits comme ces cd-rom, de 

nombreuses petites entreprises se sont installées, se sont 

développées et elles sont aujourd’hui en activité. Si le 

président me donne encore 30 secondes, j’aimerais 

terminer par un petit élément poétique. Vous n’imaginez 

pas toutes les initiatives que les gens sont capables de 

prendre autour d’une telle candidature, et un jour nous 

avons reçu par la poste un petit ouvrage qui était un conte 

écrit par des enfants de 8 ans dans un petit village à 100 km 

de Lille. Ce conte s’appelle « Le marathon des anneaux » et 

nous allons entendre une petite chanson lilloise. C’est pour 

montrer qu’une candidature peut susciter un enthousiasme 

bien au delà de ce que nous, professionnels, urbanistes, 

ingénieurs, sommes capables d’imaginer. 



KUN-NING GARDENNING 

EXHIBITION 

Guo Fang-ming 

President of Kunnming Exhibition Bureau 

After China succeeded in holding the Kun ning world 

gardening Fair, now Shanghai is determined to bid for the 

world fair in 2010. I wish that Shanghai will succeed in 

biding for ? ? ? and next world fair. Through the holding of 

« 1999 Kunming world gardening fair », now I want to 

make a report on how holding such a world fair. 

First, a world fair should have a remarkable theme. The 

theme of « 1999 Kunming world gardening fair » was 

« Human beings and nature and the further step to the new 

century ». The theme of Kunming about nature is an 

eternal theme for the world fairs. In choosing the theme, 

we thought that one theme should have a very deep 

content of history, culture and technology. Second, we 

should have clear features of the times, of the ages. The 

third one is we should have a warm, a big sense of the 

public. So, I think that the theme for the « 1999 Kunming 

world gardening fair » is quite right. After choosing such a 

desirable theme, all our work is related and centred around 

this theme. 

The second thing is, I think, a world fair should have an 

explicate aim. At that time, we think that our first aim is 

that our pavilions should be first class. So in planning we 

placed high emphasis on design in planning and also in 

construction of all the pavilions. We were determined that 

we should have enough number of registered national 

organizations to participate in our world fair. 

Third one, we make sure of the number of visitors for our 

world fair. 

Forthly, we required all the ? ? ? ? ? ? ? ?for world fair 

should be advanced, should be very delicate, should 

be intelligent and also should be fresh and also surprising 

in office speciality. 

Fifth, we should make good advertisement for our world 

fair. 

Sixth, we should organize well every kind of sub-events. 

The third main feature of a world fair is that you should 

have a main theme and also clear features related to the 

world fair. We should be stay further front rather than to 

be backward and also we should try to participate and let 

the others to participate. 

Also the fourth one, we should have multivalues and 

multifunctions to the society. 

Finally we should have a valuable sense of market. 

We think that the world fair should have the involvement 

of all the society. We had about 95 countries in the 

organization which took part in the Kunming world fair. 

34 regions, provinces including Hong Kong and Macao 

took part in this exhibition. 

The last point I want to make that we should pay attention 

of the full development of the world expo. 

Now let us have a show of the expo. This one is 

the ? ? ? ?the greenhouse. It’s an international pavilion. 

This is the pavilion of human beings and nature. This is the 

pavilion of science and technology. This is the Chinese 

traditional medicine plants, that includes 400 traditional 

medical plants here such as ginseng and so on. This is the 

potery cinenaries in Chinese traditional way. This is the 

corner of the our pavilion of science with trees and bushes. 

This is the garden of bamboos, now Chinese bamboos, it 

has gathered about 318 bamboos in this place. This is the 

garden of teas. I’m sure you know Chinese’s thinking for 

tea and we like also famous of teas. Now the wholly 

presentation of the Chinese 34 regions. This is the garden 

of Zhi jiang ; of Suzhou gardens of Cheng Shu Province; 

of Guangdong ; of Sheng Xi province ; the national 

garden established by Shanghai ; the garden build by Hong 

Kong. The ? ? ? ?, a transparent society so it is quite 

modern. This is an other place, Li Xiang (ou Li Jiang), 

build in the muslim style. This is the garden of Yunan 

province. This is a very specialized for Xing Jia (or Jing Jia). 

This is the garden of Si Chuan. I’m sure you know this as 

(virtual) garden representing Beijing. This is the garden 

of Tian Tsing; of Hu Bei province. This is the special 

garden for trees. More than hundreds of special trees have 

been planted in this garden. This is the garden for foreign 

countries. This is the special garden from Great-Britain. 

This is the garden build by BIER. This is the garden build 

by Thailand. This is the back view of the foreign gardens 

This is just a small pool. This is the American garden. This 

is the ? ? ? ? ? ? representing Austria. These are the gardens 

representing Laos,… Pakistan,… Russia. Well this is the 

souvenir representing the all work done by our Kunming 

world fair. This is a monkey. Its name is Lini (smart). This 

is the main gate of the Kunming expo. This is a flower 

road. This is the biggest one. There are kilos of flowers. 

Five kilos represents five continents. The ? ? ? is the 

pavilion of China. These are national flags representing 

countries and also organizations from all places of the 

world. These is the ? ? ? ; also an other pool. This is the 

close view of a flower pillar ; these are real flowers not 

artificial. Also this is the ? ? ?of flower, flower bloomed in 

the new age. This is the ? ? ? ? of flowers. This is the 

biggest show. This (evening) has about 811 m long and 40 

m width. This is a store and also this is a clock made by 

flowers. Last year, it was considered as the biggest flower 

clock. This year, Shanghai has created an other one, 9 m to 

21 m. This is the stage for presentation and we called it the 

« art plazza ». This is the garden for industries. This is a 

place which ? ? ? it’s also related to flowers. Some 

others ? ? ? are under creation. An other greenhouse. 

After we closed the Kunming world fair, we have 

readjusted the aim of our world fair and we tried to use it 

in the following years. And I’ll welcome you if you visit 

Kunming garden expo. 



L'EXPOSITION 

D'HORTICULTURE DE KUN- 

NING (1999) 

par M. Guo Fang Ming 

Rapporteur : Francis Ampe 

1. Recommandations pour l'Exposition Universelle de 

Shanghai 2010. 

1.1. Une exposition se doit d'avoir une série de 

thèmes remarquables et contribuer à mettre en 

scène l'avenir de l'humanité. Pour cela, elle doit 

s'appuyer sur l'histoire, la culture et les 

technologies avancées. Elle doit présenter des 

pavillons de qualité supérieure. Cette qualité 

concerne autant le projet lui-même que sa 

réalisation concrète et sa mise en œuvre, 

notamment la qualité des constructions. 

1.2. Par définition, une exposition universelle doit 

réunir le maximum de pays et d'organisations 

internationales afin d'attirer le plus grand nombre de 

visiteurs possibles. Pour cela les thèmes traités doivent 

à la fois être ciblés et mélangés "rêve" et 

"spécialisation". Ils doivent intégrer une mixité des 

fonctions et des cultures afin que toute la société 

contemporaine puisse s'y engager totalement. 

Il est très important que ces objectifs soient clairement 

fixés au départ. 

2. L'exposition d'horticulture de Kun-ming 1999. 

2.1. Elle a rassemblé 95 pays ou organisation 

internationales ainsi que 34 provinces y compris 

Hong-Kong et Macao. Chaque province chinoise a 

cherché à présenter son génie propre. 

2.2. Au-delà de la diversité des pavillons nationaux, 

des pavillons à thème ont été présentés : le vent, 

l'homme et la nature, la science et la technologie, la 

médecine chinoise, le thé……. 

2.3. Les cinq continents ont été représentés par 5 

piliers de fleurs, le tourisme chinois par une statue ; 

une longue avenue de 40 m de largeur regroupait une 

série d'évènements. 

2.4. A signaler le grand succès rencontré par l'horloge 

de fleurs de 21 m de diamètre ainsi que par les 

différentes pépinières et le jardin des arbres. 

Une fois l'exposition terminée, tous les espaces construits 

sont et seront utilisés de manière permanente. 

"Je vous invite tous à venir visiter cette exposition". 

Mardi 21 Novembre 2000 

APRES-MIDI 

(Titre) 

Xing Tong He 

Chief –Engineer of the Modern Architecture Design Group 

The biding of 2010 world expo is a challenge and an 

opportunity and time choice to enter in the 21 st century. In 

the reforming opening processus, Shanghai has achieved 

great progress in the architecture past back we have ten 

golden awards and ten silver awards and I will show you 

some slides with some features. In the last twenty years, we 

have constructed more than 3000 high buildings which are 

more than 12 floors higher and we have constructed about 

10 millions m² every years in housing. On this map, you 

can see the ten classic buildings who were awarded golden 

awards. (il montre des diapos) This is Zhi Mao 

tower, Orenzo Peal TV tower, great theatre, Pudong 

international airport, Shanghai exhibition hall, Shanghai 

museum, 80 000 people stadium, Shanghai library, New 

Jiang Jian Hotel, International convention center. The 

following are ten silver awards : Portman Ritz-Carlton 

hotel, Hotel garden, Shanghai stock exchange and Shanghai 

TV tower, New century plaza, Hilton hotel, 

Shanghai television and radio Mansion, ? ? ? ? Muslim. 

Those works that we have achieved already are not 

enough. The chairman for the BIE once said that for the 

2010 world expo the impact by the holding of the world 

expo is in the first ten years and the next ten years 

before ? ? ? the world expo is very important. I think these 

two ten years are very important for us. In terms of the city 

functions and architecture levels, we should impulse the 

taste of our city. That is to say that we have to think and to 

develop in terms of the overall planning of our city the 

spacing environment of our city and the architecture 

technologies. We cannot rely on what we have achieved, 

we have to think more. For example, the development of 

the old cities : how can we protect those historical relics 

and how build more new buildings ? And what should we 

do to intensify the development in the original 

development zones ? And how to improve people living 

standards along the Huang Pu river ? And we have to 

consider the improvement of the quality of commerce and 

services in people’s life. Also we have to introduce more 

new technologies to Shanghai. For example, should we 

have more new high buildings around the Pearl TV tower ? 

Actually we should not, and we should make a use of the 

space and reflect the old art block of Shanghai city and for 

the infrastructures we should make greater efforts. 

Secondly, is the extension from the classical architecture to 

modern architecture and future architecture….. ? 

We should focus more on the buildings of today and make 

explorations in the future and we should make more 

efforts to meet demand of the variant environment and the 

demand of energy and our living environment we should 

also pay attention to the expression of the utilization of 



new materials and new technologies with the world. 

Actually Shanghai has always the tradition of knowing 

from other countries. So we are confident that if Shanghai 

succeeds in biding for the world expo, there will be more 

signal buildings rising in Shanghai. These are the interesting 

buildings but we want to have more because these are not 

sufficient. Actually we are still at part of low level in 

the variant building and we should make more efforts in 

this regard in the future. 

We are making progress in increasing the green space area 

in Shanghai and I think if Shanghai can hold the world 

expo, we will make greater changements in this aspect. 

This is the Central Park in Pudong area which covers an 

area about 140 acres and it is actually one of the driving 

process behind Pudong’s development. In the down town 

area of Shanghai more green areas will also be constructed. 

This is the science and technology city which is under 

construction in Pudong. We will make more efforts to 

utilize new materials. Architects from all over the world 

work on Shanghai to join us in our efforts because for 

example this science and technology city is the cooperative 

efforts by us and a U.S. company. We should increase the 

quality of people living standards. 

The architecture culture will be in? ? ? in his technology 

and artistic aspect. The modern level of architecture 

technologies and artistic features will be presented at the 

world expo and we have to think more and make more 

progress from the Chinese architect side in holding the 

world expo because the world expo will have a great 

impact on the philosophy and style of our architecture. It is 

actually a exhibition and chance of commnication full of 

challenges and competitions and it will have great impact 

on China, Asia and all of the world. After visiting the ? ? ? 

in Korea, Lisbon in Portugal, Hannover in Germany, we 

feel even more urgent to hold our own world expo. 

The Bund of Shanghai is used to be called the exhibition of 

world architecture, I think we should have a real exhibition 

of world architecture in Shanghai. These are some 

buildings presented in the ? ? ? ? expo in Korea. This is the 

future of the outside surroundings of the world expo site, 

even now they are very beautiful. This is a picture of the 

city park which used to be wasted industrial land. These are 

some of the buildings of the Lisbon’s world expo. It’s also 

in Lisbon. People who participate in the world expo will 

also increase in their quality. If Shanghai can hold the 

world expo, then Shanghai will let the world know more 

about China and China will know more about the world. 

These pictures are different designs by different countries. 

What I want to say here is that, when holding a world expo 

we can know more from foreign countries. And the 

introduction of these designs will enhance the taste of 

Shanghai city and it will also help us to communicate and 

to cooperate with our foreign colleagues. When I told 

about the taste of the city is actually the combination of 

the variant environments, the architecture arts, the 

architecture technology in the 21 st century. 

The taste of the city should be able to ? ? ? the tasting of 

the history and it is actually a process of comparison 

between different choices. Cultural architecture will be 

turned into architecture culture after comparison and the 

holding of the world expo in Shanghai will provide us with 

a good opportunity to test our taste in Shanghai. It is also 

an opportunity for us to registered in competition and it 

will give us a high taste of city. We are looking forward to 

the world expo in Shanghai and I hope that we will 

succeed. 

LE QUARTIER DE LA DEFENSE 

Rémi Masson 

President of Kunnming Exhibition Bureau 

Le Quartier d’Affaires de La Défense, aujourd’hui presque 

achevé, constitue incontestablement un événement urbain 

et architectural majeur dans la région parisienne et son 

impact économique, culturel, sociologique sur les deux 

communes de Courbevoie et de Puteaux, sur les 

communes riveraines, le Département des Hauts de Seine 

et la région Ile de France est considérable. 

Les retombées pour les collectivités locales, impliquées 

depuis de longues années dans cette opération, en termes 

d’amélioration de la qualité de la vie sont difficiles à cerner 

tant la Défense a métamorphosé à la fois le périmètre 

d’intervention du Quartier d’Affaires (170 hectares) mais 

aussi, indirectement, une partie de l’Ouest parisien. 

La Ville de Paris, elle-même, doit largement à la Défense le 

fait d’avoir sauvegardé en grande partie son maillage urbain 

et son gabarit historique. 

1 - LA DEFENSE UN GRAND PROJET 

- UN OUTIL SPECIFIQUE ET PERFORMANT 

L’idée d’un quartier regroupant des immeubles de bureaux prend 

forme après la deuxième guerre mondiale, à une époque où Paris 

manque de bureaux. Les Sociétés s’installent dans les immeubles 

haussmaniens avec le double inconvénient de chasser les habitants du 

centre de la capitale et de produire des bureaux mal adaptés à leurs 

besoins. 



L’état décide d’engager, en 1958, la plus grande opération 

d’urbanisme du XX e siècle et pour mener à bien cette 

ambitieuse entreprise, crée L’EPAD, Etablissement Public 

pour l’Aménagement de la Région de La Défense. C’est un 

Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial 

(EPIC) comportant un Conseil d’Administration de 18 

membres : 9 représentants l’état et les différents ministères 

concernés : Equipement, Budget, Transports … et 9 

représentants les Collectivités Locales : les 3 mairies 

concernées : Courbevoie, Puteaux et Nanterre, le 

Département, la Région … 

Il a pour mission d’aménager un espace de 150 hectares 

pour le compte de l’Etat et des Collectivités Locales 

concernées. 

L’EPAD effectue les études d’urbanisme, réalise au fur et à 

mesure les travaux d’infrastructure, et vend aux 

investisseurs des droits de construire qui constituent sa 

seule ressource financière pour équilibrer l’opération. 

Il faut constater aujourd’hui que l’EPAD a fait d’avantage 

puisqu’un bénéfice important a été dégagé et a permis de 

financer un certain nombre d’équipements, notamment la 

prolongation de la ligne n° 1 du métro. 

- UNE CONCEPTION SIMPLE 

Deux grandes idées ont conduit la conception générale du 

Quartier d’Affaires. Ces principes de base ont été respectés 

avec la plus grande détermination pendant 30 ans, et 

aujourd’hui, au-delà des vicissitudes du marché des 

bureaux, des crises, de l’évolution des bâtiments de bureau, 

des matériaux etc. … la cohérence et l’homogénéité du 

quartier ont été finalement sauvegardés. 

La première idée est liée à la localisation de la Défense, à 

l’extrémité Ouest du grand axe parisien qui commence au 

Palais du Louvre. 

Il y avait là une occasion exceptionnelle pour les urbanistes 

de créer un ensemble, raccroché fortement à la capitale par 

cette percée royale, et d’enrichir cet axe éminemment 

symbolique par la réalisation d’un nouveau quartier à 

l’échelle de la métropole. 

C’est ainsi que le plan masse s’organise autour de cette 

vaste dalle centrale de 1,5 km de longueur qui structure 

l’ensemble de la composition et met en valeur la 

perspective vers l’Arc de Triomphe. 

Cette « unité de lieu » donne une importance à chaque 

construction qui s’identifie géographiquement par rapport 

à l’axe. Le traitement rigoureux à la française, de ce vaste 

espace public autorise la juxtaposition de bâtiments que 30 

années de progrès technologiques, ont tous rendu 

extrêmement différents les uns des autres. 

La deuxième idée consistait à exploiter pour la première 

fois à grande échelle le principe de séparation des flux de 

circulation. 

La voiture particulière, conquérante, devenait le moyen de 

déplacement le plus commode, le plus rapide. Cette 

circulation devenait naturellement incompatible avec des 

déplacements piétons urbains naturels et sans danger. 

Un espace public totalement réservé aux piétons fut donc 

imaginé à 6 m au-dessus du sol naturel. Le niveau inférieur, 

en grande partie souterraine, fut dévolu à la circulation des 

voitures particulières, autobus, livraisons, taxis etc. … 

- CE QUI A ETE CONSTRUIT 

La Défense constitue aujourd’hui le pôle tertiaire le plus 

puissant d’Europe et rassemble plus de 2,5 millions de m² 

de bureaux, environ 1 500 entreprises employant près de 

150 000 salariés. Le site offre des implantations de toute 

taille aux entreprises, quels que soient leur secteur 

d’activité. L’un des derniers grands programmes, 

l’opération Cœur Défense, livrer en 2001 190 000 m² de 

bureaux, soit le plus important ensemble tertiaire d’Europe. 

14 des 20 premières entreprises françaises et 15 des 50 

majors mondiaux y sont installés. Les secteurs les plus 

représentés sont la banque, les assurances, le pétrole et les 

sociétés nées du développement des technologies de 

l’information et de la communication. 

En dehors du programme tertiaire, les urbanistes ont 

souhaité, dès l’origine, mêler toutes les composantes d’un 

véritable centre urbain équilibré et éviter, autant que 

possible, les problèmes liés à une cité mono fonctionnelle. 

C’est ainsi qu’ont été construits 9 000 logements, soit 

environ 20 000 habitants, répartis dans les 12 secteurs du 

Quartier d’Affaires, chaque secteur étant équipé d’un petit 

centre commercial de proximité. Par ailleurs en 1980 s’est 

ouvert le vaste centre commercial des 4 Temps de 100 000 

m², enrichi d’une zone de loisirs comportant des cinémas, 

restaurants etc. … 

Un paradoxe à souligner est l’importance du « vide » de 

l’Esplanade et du Parvis de la Grande Arche. La Défense 

est le seul centre d’affaires de niveau international à 

proposer de tels espaces libres à la déambulation des 

piétons (environ 60 ha). La densité générale (le COS) est 

inférieure à 3 ce qui rend le quartier moins dense que les 

arrondissements parisiens (entre 3,5 et 4,5). 

- UN PÔLE MULTIMODAL 

Dés l’origine, le site avait été sélectionné pour son 

excellente desserte en transports en commun puisqu’une 

ligne SNCF traversait le quartier en venant de la gare Saint 

Lazare, la ligne de métro n° 1 avait son terminus au Pont 

de Neuilly, et une gare d’autobus irriguait ce territoire de 

banlieue. 

En 1970 la nouvelle ligne de RER (Réseau Express 

Régional) mettait l’étoile à 5 minutes de la Défense, et 



révolutionnait les transports en Ile de France permettant 

un démarrage irréversible du Quartier d’Affaires. 

La gare d’autobus concentre 18 lignes en correspondance 

directe avec le pôle d’échange. La ligne de métro n° 1 a été 

prolongée de deux stations supplémentaires : Défense 

Esplanade et Défense Grande Arche. 

Une ligne de tramway nouvelle permet aujourd’hui de relier 

le pôle d’affaires au Sud du département des Hauts de 

Seine. 

Demain, une nouvelle gare T.G.V. installée sur une gare 

SNCF de triage, à 400 m à l’Ouest de la Grande Arche, 

permettra un raccordement avec le réseau de 

contournement Est de Paris et des liaisons directes avec les 

capitales du Nord de l’Europe. Des navettes pourront alors 

mettre le Quartier d’Affaires à 20 minutes de l’aéroport de 

Roissy Charles de Gaulle. 

Les automobilistes peuvent stationner dans 12 parkings 

souterrains publics, offrant une capacité de 26 000 places. 

Un important réseau routier converge vers la Défense, avec 

notamment les autoroutes A14 et A86. 

- DES SERVICES PERFORMANTS 

L’offre de services proposés aux entreprises installées sur le 

site est déjà très large et se développe chaque jour 

d’avantage. 

Tous les services nécessaires à la vie quotidienne sont 

naturellement présents : En matière de restauration, toutes 

les tours de bureaux possèdent leur restaurant d’entreprise 

et le quartier offre par ailleurs plus de 200 établissements 

différents, de la brasserie jusqu’aux restaurants 

gastronomiques. 

La poste a installé dans le quartier un centre de tri 

extrêmement efficace capable de traiter chaque jour 350 

000 plis et de répondre à une demande toujours plus 

grande des usagers. 

Par ailleurs une boucle locale en fibre optique irrigue la 

totalité du secteur et constitue une véritable autoroute de 

l’information. Les entreprises peuvent ainsi accéder, au 

plus juste prix, à tous les opérateurs capables d’optimiser 

leur système de télécommunication. 

Un parc exceptionnel de salles de réunions, amphithéâtres, 

halls d’expositions s’est développé notamment dans le 

Centre de Congrès du CNIT mais également dans les soussols 

de nombreuses tours de bureaux. 

2 000 chambres d’hôtels, de toutes catégories, sont 

disséminées dans chaque quartier ainsi que des centres de 

santé, des banques, agences de voyages, sociétés de 

courses, de jardinage, de location de voiture etc. … 

Les commerces se partagent en une douzaine de petits 

centres de proximité, et le centre commercial des 4 temps 

qui compte parmi les plus grands d’Europe. 

On y compte 90 000 visiteurs par jour et 28 000 000 par an 

et 250 enseignes allant de l’hypermarché, à la boutique de 

mode de décoration ou d’ameublement. Une importante 

zone loisirs est associée à l’ensemble comprenant 

notamment 9 salles de cinéma. 

IMPACT DES GRANDS 

EVENEMENTS SUR LA QUALITE 

DE LA VIE : 

Leçons de Séville et Barcelone et cas 

de Lisbonne au Portugal 

MIGUEL ROA 

Architect, Professor at the School of Architecture of Barcelona, Spain 

Je vous propose une promenade parmi les expositions 

universelles passées. C’est intéressant de faire cette 

promenade afin d’en tirer des leçons pour le futur, pour 

l’exposition de Shanghai. 

Une exposition universelle reflète la puissance d’un pays et 

d’une ville. Après Londres en 1851 avec 6 millions de 

visiteurs, les records sont Paris en 1876 avec 16 millions de 

visiteurs, Paris en 1889 avec 22 millions de visiteurs, Paris 

encore en 1900 avec 40 millions de visiteurs et les deux 

records suivants sont New York en 64 avec 51 millions et 

Osaka en 70 avec 64 millions de visiteurs. Il n’y a pas de 

corrélation entre le nombre de visiteurs, qui est un chiffre 

important pour une exposition, et la taille, la surface de 

l’exposition. Par exemple, à Saint Louis, en 1904, 

l’exposition était très étendue mais il n’y a eu que 19 

millions de visiteurs beaucoup moins qu’à Paris en 1900 où 

il y en avait eu 40 millions. C’est qui est important c’est le 

nombre des visiteurs, ce n’est pas la taille. Nous sommes 

en train de faire un travail sur les expositions et la ville. Ce 

sera une réflexion sur le rôle des expositions dans les 

fonctions de la ville. Nous avons vu que dans la majorité 

des expositions il y a une stratégie importante de la ville et 

cette stratégie générale de la ville se répartit dans quatre 

thèmes principaux. 

- La localisation : trois possibilités 

- centrale c’est-à-dire dans la ville, avec Paris c’est clair 



- d’extension, à côté de la ville, Lisbonne est un bon 

exemple 

- hors la ville, c’est Chicago, New York, des exemples 

extraordinaires 

(changement de cassette et malheureusement, une autre intervention a 

été enregistrée sur celle de Miguel Roa. Il n’en reste plus que la fin) 

Des visiteurs qui peuvent venir à l’exposition de Shanghai, 

et cela est très important, peuvent venir d’Europe, 

d’Amérique et beaucoup d’eux ne connaissent pas la Chine 

ni Shanghai. L’exposition universelle est une motivation 

supplémentaire pour connaître un peu la Chine et cette 

merveilleuse ville de Shanghai. Pour ces gens, ils auront 

une semaine ou deux pour voyager en Chine, il y aura les 

tour operators Shanghai sera le début ou la fin de ces 

voyages. Ils auront un ou deux jours pour voir Shanghai et 

l’exposition. Pour ce public, je crois que c’est très 

important de préparer l’exposition de façon à la voir 

rapidement, avec beaucoup de dynamisme, c’est-à-dire en 5 

heures ou un jour. Le modèle habituel de pavillons, de 

boîtes fermées où il faut faire la queue pour visiter n’est pas 

une bonne solution face à cette nécessité. 

C’est possible de voir l’exposition lors d’une promenade de 

10 km maximum et avoir une vision générale de 

l’exposition sans avoir à rentrer obligatoirement dans les 

pavillons. Cela veut dire faire une exposition dynamique, 

pas très étendue, peut-être petite, 300 hectares, qui 

permette ces promenades rapides pour les visiteurs qui ne 

connaissent pas encore la Chine. 

Une autre chose est aussi très importante, ce sont les 

transports publics. Je crois que c’est fondamental pour la 

venue de 300 ou 500 000 personnes par jour. C’est très 

difficile d’imaginer une exposition réussie avec beaucoup 

de visiteurs s’il n’y a pas un bon réseau de transports 

publics. Peut-être faudrait-il avoir une ou deux gares dans 

l’enceinte de l’exposition pour permettre la rapidité et le 

dynamisme. 

Et finalement, c’est très important de voir quelle sera la 

permanence, la permanence structurelle de cette 

exposition. Je prends la liberté de faire quelques schémas 

pour illustrer ce que je dis. Sur les pavillons on pourrait 

faire une promenade principale plus rapide qui 

communiquerait avec des bars et des magasins de 

souvenirs en rez-de-chaussée et qui permettrait un premier 

coup d’œil sur la vitrine de l’exposition principale du 

pavillon. Le dessin suivant montre une autre promenade 

qui permet de faire la queue afin de rentrer dans les 

pavillons. Cela veut donc dire une exposition à deux 

vitesses. 

Je crois qu’une superficie de 300 hectares permettrait de 

bien faire cette exposition. Il y a la possibilité intéressante 

de transports publics avec 4 entrées de parking, et un parc 

central et les pavillons avec deux promenades principales. 

Ce schéma, toujours pour montrer le côté rapide, permet le 

long de 8 km de voir 35 pavillons et c’est suffisant. Ce qui 

est très important aussi ce sont les constructions autour de 

la gare, les hôtels,…, les pavillons, et pour pouvoir après 

transformer cela en ville nouvelle, parc d’activités,… Il y a 

aussi la possibilité de laisser les parkings dehors et alors 

chacun peut aller à la gare ou chercher sa voiture et laisser 

aux travailleurs la possibilité d’avoir sa voiture. 

Pour ceux qui ne connaissent pas Shanghai, l’exposition 

doit leur permettre de faire sa connaissance. Shanghai est 

une ville très importante, impressionnante et je crois qu’il 

est possible de faire une exposition qui soit une promenade 

de la ville. Et c’est pour cela qu’on doit faire l’exposition 

comme pour marcher en volant. C’est faire une exposition 

très efficace et cela peut aller très vite. Je crois que 

retrouver cette idée de marcher, de marcher, de faire une 

chose de très modeste dans la conception peut être une 

idée intéressante pour une ville qui est elle-même en 

marche. 

LA GESTION DES 

DEPLACEMENTS POUR LA 

COUPE DU MONDE DE 

FOOTBALL AU STADE DE 

FRANCE DE SAINT DENIS PARIS 

EN ILE DE FRANCE 

Pierre MAYET 

Former Vice-minister of Equipment, Transports and Housing, 

France 

A – L’événement de la Coupe du Monde de 

football dans la ville-région de Paris Ile-de- 

France 

1 – Un nouveau stade – le Stade de France [80 000 

spectateurs à Saint-Denis, 99 km de Paris, 3 milliards 

d’habitants], ville de la tradition du royaume de France 

d’avant la révolution de 1789, devenue ville ouvrière et 

industrielle aux portes de Paris, symbole historique des 

grandes concentrations dans les banlieues des classes 

populaires. 



2 – Ville de 100 000 habitants en pleine reconversion des 

activités (des industries anciennes vers de nouvelles 

activités de bureaux ou de nouvelles technologies de 

communication), qui a conclu avec l’Etat un accord afin 

que la réalisation du Stade de France permette de rénover à 

un haut degré de qualité son environnement, de réaliser des 

équipements publics pour les loisirs, les sports et la culture, 

d’organier une exploitation du stade pour de grands 

événements sportifs ou médiatiques, dynamique pour de 

nombreuses activités de service. 

3 – Un défi de rapidité pour la construction et la réalisation 

des équipements d’accès 

Le problème des déplacements 

Problème crucial pour : 

- les visiteurs étrangers, l’accès doit être raide et surtout 

sûr, fiable, garanti. L’évacuation du stade aussi 

- la population parisienne, sa participation enthousiaste 

doit être assurée et la Coupe du Monde un événement 

qui suscite l’adhésion populaire : la vie des 

déplacements quotidiens ne doit pas être trop 

perturbée. 

Résultats 

La France a gagné la Coupe du monde et la satisfaction de 

la population a valu à nos gouvernants une grande 

popularité ! 

Il n’y a pas eu de critiques contre les déplacements, le 

système mis en place a bien fonctionné. 

La ville de Saint-Denis et avec elle tout le secteur Nord-Est 

de la ceinture de banlieue de Paris a acquis une nouvelle 

attractivité et fait maintenant l’objet de projets urbains 

ambitieux. 

B – Les conditions préalables pour la gestion 

du déplacement 

1 – Les déplacements à assurer pour les quelques matchs au 

Stade de France doivent se greffer sur le fonctionnement 

général et quotidien des déplacements de la métropole 

parisienne : 10 millions d’habitants. 

2 – Le système de transports et déplacements de la 

métropole parisienne repose sur un puissant réseau de 

transports en commun de forte capacité : 

- le réseau express régional (RER) réseau de voies 

ferrées comportant 5 grandes lignes avec des 

embranchements qui dessert la totalité de 

l’agglomération (rayon de 30 km environ) 

- le métro – 16 lignes, largement en souterrain – qui 

dessert essentiellement Paris et la proche banlieue 

(rayon de 15 km environ). 

Il repose aussi sur un réseau d’autoroutes à grande capacité, 

avec des radiales qui assurent les liaisons interrégionales 

dans toutes les directions et deux anneaux périphériques, 

l’un « la périphérique » de Paris qui est réalisé sur la limite 

de la ville de paris (longueur 30 km environ), l’autre, 

l’autoroute A86 qui assure la circulation de banlieue à 

banlieue par une périphérique plus éloignée (de 5 à 10 km 

du premier périphérique). 

3 – Le premier choix a été de prévoir un essai des 

dispositifs envisagés, afin de vérifier le bon 

fonctionnement, et d’entraîner la population 

métropolitaine à faire l’apprentissage des mesures 

d’exploitation du trafic qui étaient prévues, afin que lors de 

la Coupe du Monde tout se passe bien. 

4 – Pour les transports en commun, les problèmes de 

capacité ne portaient que sur les tronçons qui desservent le 

site, la marge de capacité générale du réseau étant 

suffisante. 

C’est principalement sur deux lignes du RER qu’ont été 

réalisés : 

- les aménagements des gares de desserte du site – 

véritable porte d’accès au Grand Stade, située à une 

distance de 10 à 15 mn de marche à pied de celle-ci. 

Elles ont été réalisés pour pouvoir écouler sans 

embouteillage 50 000 spectateurs en 1/4 d’heure 

environ. 

- le renforcement du matériel roulant pour pouvoir 

assurer des flux très importants pendant les périodes 

d’accès et de sortie des matchs. 

5 – Le problème délicat était celui de l’accès automobile. 

La tradition de l’accès aux stades amène beaucoup de 

spectateurs à choisir un déplacement en voiture ce qui 

produit, même pour des stades plus modestes que le Stade 

de France, de sérieux embouteillages. 

Il était nécessaire de modifier cette tradition et de dissuader 

le maximum de spectateurs parisiens de prendre leur 

voiture. 

Le moyen retenu s’est appuyé sur un nouveau système 

d’information des automobilistes placé sur le réseau des 

autoroutes qui avait été progressivement mis en place par 

un service spécialisé ; le service interdépartemental 

d’exploitation routière (la région Ile-de-France est divisée 

en 7 départements), en charge de tous les équipements et 

des prestations d’information pour la bonne gestion du 

trafic routier sur le réseau autoroutier. Je remercie le chef 

de ce service, M. Yves Durand-Raucher de m’avoir fourni 

les éléments et documents que je vous présente. Je regrette 

qu’il n’ait pas été possible qu’il vienne lui-même vous les 

présenter. 



Ce système d’information repose sur des panneaux à 

message variable installés sur les voies autoroutières qui 

donnent aux automobilistes des informations brèves mais 

précises sur les temps de parcours jusqu’au prochain 

échangeur, sur les incidents ou encombrements que 

l’automobiliste va rencontrer. Ainsi les conducteurs, bien 

informés, peuvent faire des choix et éviter les 

encombrements en prenant une autre maille du réseau. 

Un point important : il suffit qu’un faible pourcentage des 

automobilistes effectue ces choix d’évitement pour que les 

encombrements et leur durée soient considérablement 

réduits. Moins de 5 % d’évitement peuvent réduire les 

embouteillages de 40 %, ce qui est avantageux pour ceux 

qui évitent l’encombrement mais aussi pour tous les autres. 

Cette technique d’information des automobilistes est 

largement employée en France et les ceux-ci s’y sont 

accoutumés et ont confiance dans la fiabilité des 

informations qui leur sont données et sur l’avantage qu’ils 

en retirent individuellement et collectivement. 

La fiabilité des informations repose sur un important 

dispositif de mesure et d’observation du trafic en temps 

réel et sur la vérification faite des comportements des 

usagers qui en résulte, selon les messages qui leur sont 

donnés. 

6 – C’est pour réaliser cet apprentissage collectif qu’une 

sorte de répétition a été organisée pour un match France- 

Espagne qui a été programmé pour l’inauguration du Stade 

de France en janvier 1998. 

L’essentiel des communications d’annonce de cet 

événement s’est effectué par les médias (télévision – radio– 

journaux) sur le thème principal : 

Eviter de prendre votre automobile – Prenez les 

transports en commun, vous serez assuré d’arriver 

avant le début du match. 

Ce premier exercice a bien été reçu et de nombreux articles 

de journaux ou séquences télévisées ou radio ont rendu 

compte que : 

- l’accès par le RER était très beau, très pratique et que 

l’on se trouvait à sa place dans le stade sans difficulté, 

sans souci 

- certaines circulations automobiles sur les tronçons 

autoroutiers proches du stade ont pu être détournées 

vers d’autres itinéraires, laissant beaucoup de place 

pour les trafics qui auraient pu être destinés au Grand 

Stade. 

La communication médiatique a insisté sur le premier point 

et à éviter de s’appesantir sur le deuxième : il y avait en 

effet un risque à laisser croire aux automobilistes que les 

autoroutes proches du stade n’étaient pas encombrées ! 

C – La gestion de l’événement 

N matches en juin et juillet 2000 

1 – Les messages d’information vers les usagers (ceux 

qui vont au stade, ceux qui utilisent quotidiennement les réseaux à 

proximité du stade) 

l’essentiel de ces messages reposait sur l’affichage du 

temps d’acheminement jusqu’à sa place dans le 

stade (faire le tour du stade à pied pour prendre 5 mn) 

[trajet en transports en commun ou en automobile + 

trajets piétons pour aller jusqu’à sa place] 

les techniques de communication employées étaient 

celles du marketing par lesquelles les entreprises vont 

chercher les clients de leurs produits 

les messages disaient essentiellement : 

- venez en transports en commun car il n’y a pas de 

solution pour assurer le parking des voitures : les 

parkings réalisés sont réservés aux officiels 

- venez tôt, pour ne pas courir le risque d’arriver 

après le début du match 

- dirigez vous vers les principales gares de RER qui 

permettent d’accéder à l’une ou l’autre des lignes 

qui ont une gare pour desservir le stade (principe 

du rabattement du trafic). 

2 – Les principales pointes de trafic (sur 1/4 à 1/2) ont 

lieu à la sortie 

Il a donc fallu prévoir un étalement des ouvertures de 

portes vers la sortie, ce qui a nécessité une très bonne 

coordination entre les entreprises de transports (la SNCF 

et la RATP), le service d’exploitation routière, et les 

gestionnaires du stade. Cette coordination a la sortie, mais 

aussi à l’entrée est pour beaucoup dans la satisfaction qui a 

donné le système. 

3 – Les détournements de trafic routier aux abords 

routiers du stade, il y a un risque de voir d’additionner : 

des trafics à longue distance (ex. : Lille-Paris) qui ont 

l’habitude de passer par l’autoroute 

des trafics de proximité des habitants des quartiers qui 

avoisinent le site 

le trafic engendré par les spectateurs venant de loin ou 

seulement du reste de la région Ile-de-France. 

Pour les trafics à longue distance, les informations données 

par le système de panneaux à message variable ont été, à 

elles seules, suffisamment efficaces pour que ce trafic évite 

le stade et les risques d’encombrement. 

Pour les trafics de desserte des quartiers proches du stade, 

fortement perturbés dans leurs habitudes quotidiennes par 

les flux et les encombrements des voies de desserte du 

stade, il a fallu réaliser un travail attentif de fléchage des 

itinéraires d’accès aux divers quartiers. 



Pour l’accès des spectateurs au stade, les résultats du 

système mis en place sont spectaculaires : 

si on n’avait rien prévu, selon les habitudes 

traditionnelles, près de 50 000 spectateurs sur 80 000 

auraient cherché à venir en voiture 

avec les dispositions mises en place, c’est 50 000 

spectateurs qui sont venus sans faire appel à leur 

automobile ; 15 000 sont venus en autocars pour 

lesquels des parkings avaient été prévus. 

THE CONTEMPORARY URBAN 

AND ARCHITECTURE 

DEVELOPMENT IN SHANGHAI 

Prof. Dr. Zheng Shiling 

Professor, former Vice-Chairman at the Chinese Ministry of Construction 

HE CONTEMPORARY URBAN AND 

ARCHITECTURE DEVELOPMENT IN SHANGHAI 

Dr.Zheng Shiling 

In the book “Invisible Cities”, Italo Calvino, an Italian 

writer has categorised two species of cities ; Those trough 

the years and the changes continue to give their form to 

desires, and those in which desires either erase the city or 

are erased by it.” Fortunately, Shanghai falls into the first 

species : experienced the vicissitudes of life yet still looked 

youthful. People, who either were born and grew up there, 

are still living in Shanghai or in other parts of he world, 

always feel attached to her and long to be back home. 

From the economic geographical point of view, the history 

of Shanghai dated back to about 800 BC; while as a city, 

Shanghai is just more than 700 years old; Shanghai has 

been developed under very special geopolitical and 

economic conditions. As early as in the late –Ming 

Dynasty, western culture came into Shanghai with the 

religious dissemination. Since the opening of Shanghai in 

1843 as one the Treaty Ports, Shanghai, through over 150 

years changes, witnessed the coexistence, incorporation, 

transformation and the evolution of different cultures from 

Europe, America, Japan with the local culture of Shanghai 

and different regional Chinese cultures. The peculiar 

geopolitical situation made it possible for the western 

culture, traditional Chines culture as well as other regional 

subculture to coexist in Shanghai and to conflict, vary, 

accept, draw lessons from; transplant, graft and transform. 

They resulted in the diversified values for the city and its 

architecture, and made Shanghai the center of the new 

Chinese architectural movement. 

The introduction of foreign capital and the rise of the 

national industry and commerce helped to accelerate the 

development of the city ant its economy, making Shanghai 

an unique economic and cultural metropolis. In Shanghai, 

there was a traditional circular urban form with chessboard 

road network; which is typical of cities in the South of the 

lower reaches of the Yantze River, and western neoclassical 

architecture, Art Deco and Modern Movement by 

western architects and Chinese architects. At that time, 

most Chinese architects were educated in western countries 

ant they have adopted European urban patterns and 

architectural methodology as their model. Therefore, 

Shanghai is made into “a fire replica of western 

civilisation” Different political, economic and cultural 

factors contributed to the multiple, complicated colourful 

urban and architectural forms, thus a unique Shanghai 

culture was cultivated. It is both harmonious and 

conflicting, with both historical sediments and 

contemporary faults. 

There is a concentration of the Chinese history and as well 

as the world urban construction and architecture, which 

has been reflected in the old city proper, traditional 

gardens, Buddhist temples and residences with a cultural 

heritage of thousands of years. There were International 

Settlements and French Concession built in European 

urban and architectural patterns, as well the new urban area 

and buildings designed in 1920s and 1930s by Chinese 

architects who followed the examples of classical European 

cities and integrated them with traditional Chinese ideas. In 

1950s and 1960s, according to former Soviet model, 

satellite towns; industrial zones and residential quarters 

were designed and built, some of them had the traditional 

Chinese architectural forms. In 1980s and 1990s, because 

of the open policy, there is a booming of urban 

construction, Shanghai is becoming a largest construction 

site. In addition, Lujiazui Central Business District and 

sub-centers like Xujiahiui are built to cater for the needs of 

the present information society. A strategic direction for 

future Shanghai is set up, the city will again become the 

international metropolis. 

Since 1980s, Shanghai once more provided opportunities 

for western architects to display their works and talents. 

Together with Chinese architects, they constructed a 

number of popular buildings with fashionable style in the 

world. The city has always been in a state of progress and 

adjustment , which, to say the least, is the development and 

evolution of its culture. 

In the course of development, to traditional Shanghai, the 

introduction of western culture , which was certainly an 

impact and a compulsory exchange greatly shaken 

thousands of years feudal reign and ethics and brought 

about the political, economic and cultural crisis to some 

extent. Such a period – the controversial coexistence or 

tradition and modernity lasted for a long time constituting 



the characteristics of Shanghai. The controversial 

coexistence of old an new, tradition and modernity, foreign 

and Chinese, good and bad, the refined and popular 

cultures is reflected not only in every aspect of life but also 

in the city and its architecture. 

Shanghai culture, the prime of Shanghai’s development, 

underwent severe political et social unrest. The civil wars in 

1930s and the jostling among different political forces 

never stopped in Shanghai, which was, to certain extent, 

the coexistence of war and cultural movement. The 

turbulent situation drew more talented people from all 

parts of China to the concessions in Shanghai where life 

was relatively safe. Therefore, Shanghai became the 

birthplace of contemporary Chinese literature, movie, 

music et fines arts. Shanghai gave birth to many novelties 

and was given many symbolic names as well, such a “the 

biggest city in the Far East “, “Paris in the East”, “New 

York in the East” and others. 

As a center for Chinese new culture and modern 

architecture, Shanghai established itself as an important 

economic and cultural metropolis that can never be 

replaced by other Chinese cities. 

A great number of excellent buildings were left in the 

contemporary architectural history of Shanghai with the 

revival of Queen Anne’s style, Tudor style, Romanesque 

style, Gothic style, Renaissance style, Baroque style, Neoclassicism, 

Art deco, international style and traditional 

Chinese style dotted all over the city. One can almost find 

every architecture style that ever existed in world history, 

and any architecture that corresponds to any national 

culture. The building types, include offices, schools, 

hospitals and buildings for finance, entertainment, 

religions, transportation, industry and residences. 

Architects from Great Britain, the US, France, Japan, 

Germany, Russia, Italy as well as China, they contributed to 

the new architecture of Shanghai. The building group at 

the Bund, the modern commercial buildings on Nanjing 

Road and the garden houses and apartments in the former 

International Settlements and French Concession will be all 

recorded in the world architectural history. Nearly 23 

million square meters of Li-Long houses that scattered 

everywhere in Shanghai was becoming a model presenting 

the mixture of eastern and western cultures. They all 

contribute to the landmarks of Shanghai. The 

incorporation and diversification of culture are what 

contemporary Shanghai architecture left us with. For a city 

like Shanghai that has rich historical and cultural sediments, 

it is impossible to have uniform and pure style. The violent 

cultural clashes sometimes could destroy the original 

culture of a city. Shanghai, however, turned the clash into a 

driving force for the urban development and cultivated its 

distinctive ”Shanghai culture” which incorporates a great 

deal an which, embodied in architecture, was the massive 

generating, mosaicking, overlapping and compromising of 

culture. 

Historically, Shanghai culture patched up and over lapped 

many things that had nothing to do with each other and 

even extended itself into literature and art, music, drama, 

movies, fine arts, architecture and as far as to aspects of 

political, economic and social life. Such culture 

incorporates totally contradictory and conflicting cultures, 

from which one can discover the life and humanity 

refracted through an ever-changing commercial society. 

Shanghai culture, when being formed, was the product 

under the conflict of modern economy and traditional 

culture, and it is the correspondence of modern life style 

and traditional ethics, a mixture of popular culture, 

vernacular and refined culture. A variety of inharmonious 

things were patched up and over lapped upon each other. 

They achieved harmony out of the in harmony. Such a city 

is full of charm, memories and imaginations, where 

everyone can find a place of his own. 

Just like the period of Renaissance in Europe, the multilevel 

township is sometimes and embodiment of 

commercial pragmatism which puts practical interest and 

current interest above the ideal. The pursuit of material 

benefit becomes the object for most people. However, 

rationality and fantasy will come out together in a very 

strange way that the ideal will go beyond reality and life is 

set in an assumed reality, which seems to be both elegant 

and petty and vulgar at the same time. Sometimes one will 

find the beauty of the city and architecture yet vulgarity is 

found everywhere. In a society that is full of heated 

competition, Shanghai culture advocates the enterprising 

spirit, constantly seeking novelties and originality for the 

opening and modernisation. Effort is never spared to 

improve the living environment. 

They are 398 historical buildings of ancient and modern 

times listed as preserved excellent buildings. The most 

brilliant buildings of this list are : Palace Hotel (1906), 

China Mutual life Insurance Company (1910), the banque 

de l’Indochine (1910-1911), Sincere CO., Ltd (1914- 

1917)Shanghai Municipal Council Building (1913-1922), 

Ecole Franco-Chinoise (1923), Hong Kong and Shanghai 

Banking Corporation (1921-1923), Yokohama Specie 

Bank of Shanghai (1923-1924); Shanghai Post Office 

Building (1924), Elly Kadoorie’s House (1924), Cercle 

Sportif Français (1924-1926), Kincheng Bank (1925-1926), 

Customs House (1925-1927), Cathay Mnasions (1925- 

1929), VerdunTerrace (1925-1929), Haig Court (1925- 

1934), Country Hospital (1926-1927),Sassoon House 

(1926-1929), Grand Theatre (1928); Nanking Theatre 

(1929-1930), Park Hotel (1931-1934), Broadway Mansions 

(1934), The Grosvernor House (1934-1935) and others. 

Nurtured in such cultural background, the architectural of 

the Modern Times in Shanghai also found its own 

expression of tradition and buildings that adopted the 

traditional Chinese architectural form were constructed, 

such as the Shanghai Municipal Building (1931-1933), the 

Shanghai Library(1934-1935) and the Shanghai Museum 

(1934-1935) and others. 



In 1950s, because of the industrialisation of the city, there 

was a booming of industrial buildings, and the Sino-Soviet 

Friendship Mansions (1956) becomes the landmark of 

Shanghai. After the experience of the traditional Chinese 

Classicism in 1930s, came another upsurge of construction 

and there was a trend of exploring national form in Beijing, 

Shanghai, Chongquing and others cities. The’59 Seminar in 

Architectural Art in Shanghai brought about lenient 

academic atmosphere under which fine works such as 

Shanghai Lu Xun Museum (1956) came into being. Due to 

the special heritage of Shanghai culture, Shanghai architects 

differed completely from colleagues in Beijing in treating 

the ancient urban culture in terms of carrying out the 

Chinese architectural heritage and creating architecture 

with national forms. Traditional form in the eyes of 

Shanghai architects is more of unsophisticated vernacular 

form rather than restoring the ancient ways. However, 

there are excellent buildings in Beijing such as the National 

Palace (1959), the Chinese Museum of Fine Arts (1960). 

In 1960s and 1970s, China saw the dumbest severe winter 

in the realm of architecture. For quite a long time art was 

never dared to mention in the Chinese architecture, which, 

to some extent out of economic reasons, was more owing 

to political reasons and the all mighty ideology. As in other 

realms of culture, the architectural design was shackled 

since it was related to humanistic and completely shut up 

from the outside world. Architecture was turned into a tool 

for politics and imagery expressions. How similar it was to 

what Alighieri Dante wrote in the Divine Comedy : 

Nel mezzo del cammin di nostra vita 

Mi ritrovai per una selva oscura 

Ché la diritta via era smarrita 

Ahi quanto a dir qual era è cosa dura 

Esta selva selvaggia aspra e forte 

Che nel pensier rinova la parura ! 

The opening and reform policy in 1980s brought the 

history of the development of China into a most 

prosperous period, when a brand-new page unfolded itself 

in the urban construction of Shanghai and a large scale 

urban construction and architectural activities was starting , 

that is indeed a spring time for the Shanghai architect’s 

creation; A lot of young architects grew to maturity very 

quickly. Since the design of Hua Ting –Sherraton Hotel in 

1983, architects from both home and abroad began to take 

an active role in Shanghai’s architecture. Foreign architects 

once again came to use the traditional Chinese architectural 

expression in the construction of Shanghai. The Shanghai 

center (1987), which was designed by John Portman, 

adopted a few touches of traditional segments deliberately. 

Some important projects were chosen through 

international design competitions. Very active were 

architects from the U.S.A.,UK, France, Germany, Italy, 

Canada, Japan, Australia, Singapore and Hon Kong and 

Taiwan. Their contributions are very impressive. A series 

of events promoted the exchange of academic ideas and 

architectural rationality between architects both home and 

abroad, for instance, the ’92 International Consultant on 

the urban Design of the central Business Zone in Lujiazui, 

Pudong, the ’94 International Design Contest for Shanghai 

Grand Theatre; the ’95 International Design Competition 

for the Oriental Concert Hall in Pudong, the ’96 

International Design Contest for Shanghai Pudong 

International Airport, the ’96 International Residential 

Design Contest; the ’97 International Design Contest for 

Shanghai Scienceland and others. All of those events 

contributed to the prosperity of the architectural and urban 

design. Many renowned world architects and experts came 

to Shanghai either to give lectures or participate in projects 

. They are : I. M. Pei, Paul Ludolf, Richard Meier, Norman 

Foster, Richard Rogers, Massililiano Fuksas, John Portman, 

Michael Graves, jean-Paul Viguier, Paul Andreu, Jean- 

Marie Charpentier, Kenzo Tange, Arato Isozaki, Kisho 

Kurokawa, Fumihikio Maki, Hans Hollein, Rem Kookhaas, 

Zaha Hadid, Kenneth Frampton, Charles Jencks, and 

others. Manu Shanghai architects in return went to study 

and have training experiences all over the world and even 

take part in the world architectural stage. Visits were made 

to other parts of the world and cooperation was fruitful. 

These architects were very much furnished with new ideas 

trough these experiences. 

With the introduction of humanistic ideas and the 

academic prosperity architects are getting very critical in 

every way about issues on the relationship of architecture 

regarding the society, the culture, philosophy and tradition. 

Influenced by the world architectural development, 

Shanghai architecture soon adjusted itself. In 1980s when 

the Chinese society was in a transformation period, the 

keynote for the Chinese culture was to seek for 

modernism, there was an unprecedented academic 

activeness in the circle of art and culture and ideology. 

Drastic changes took place in the Chinese society and its 

culture. A trend of seeking the root of the Chinese culture 

was very popular. On the one hand western culture and 

ideology were introduced, on the other hand, reflections 

were made, from the cultural point of view, about history, 

the historical obligation of culture and people were trying 

to find the gene for the Chinese cultural development after 

examinations were made into the reality. The nature of 

traditional culture was explored in the context of ancient 

Chinese philosophy. People began to realise the profound 

and complicated cultural significance concerning issues on 

the social transition and reform, the going forward or 

backward of the society, originality or stick to the old ways, 

which led to the mid-80s cultural reflection in every aspect 

of social life and the beginning of the humanistic 

exploration in the cultural circles. 

Under such cultural atmosphere the architectural circles 

resumed the discussion on the national forms after its 

being disrupted for twenty years. Following 1964, in the 

80s vernacular architecture and the regionalism of 

architecture were again bought to discussion and research. 

Research on architectural theory laid emphasis on cultural 

heritage. 



The core of the traditional Chinese cultural is the “unity of 

man and nature” i.e. the harmonious coexistence of man 

and nature, which is the life philosophy in ancient China. 

According to this, everything from the nature is 

“substance” and human beings are one of the 

“substances”. The reason why humans differ from other 

substances is that human beings are close to nature , and 

that they understand the workings of the world and could 

be in harmony with nature, the so-called “unity of man and 

nature”. Such philosophy is the integration of rationality 

and humanity in which the grassroots of Chinese 

architecture resides. The Shanghai Grand Theatre (1998) 

designed by Jean-Marie Charpentier is a perfect expression 

of such ideology. 

Though the ideological liberation and the political opening 

and reform brought about lenient artistic atmosphere, 

architects were hurt by many years’ ideological shackle and 

they found it hard to blaze new trails. They were involved 

in the market economy instead of the former planned 

economy and confronted with diversified world culture. 

The original value system accepted by architects was 

destroyed by succession of political movements and the 

Cultural Revolution while new value system is yet to be 

established. The obscurity of values system worsened the 

loss in culture. Commercial culture and snack culture 

permeated every realm. Many people lost their rationality 

and faith because of the eagerness for quick success and 

instant profit. Such social value resulted in the mainstream 

of ornamentalism and mannerism. Architects both home 

and abroad, good or bad, with different background, 

intermingled, they all came to participate in the 

architectural activities of Shanghai; among them there are 

great masters of art and architects for commercial purposes 

and incompetent ones as well. 

For numerous Chinese buildings, the new architectural 

symbolism is much difficult to establish than in other 

realms or art. However, what it represents is closer to 

reality and it is much more deeply restricted by the value 

system. The exploration of new forms is confronted with 

the configuration of Chinese architectural symbols, i.e. to 

take the form of language in its surface level and cite from 

traditional monumentality. Instances of this are Jueli 

Guesthouse (1985) in Qu Fu city, hometown of Confucius, 

the China Arts and Grafts Museum of Beijing (1986), the 

China Customs House of Beijing (1986- 1987), Beijing 

Western Railway Station (1997) and the Transportation 

Ministry Building of Beijing (1997). 

Some architects are trying to tackle the problem of aphasia 

in architectural design, and to find the symbolic meaning 

for Chinese culture. 

They are trying to adopt symbols in terms of the following 

four aspects : first of all, the Chinese architectural 

symbolism should be established from the spirit of its 

structure, that the “ideal” is expressed by means of its 

“form”, the “spirit” is understood through the “ideal” an 

therefore the “ideal” and the “spirit” are of the same 

importance. The garden of Square Pagoda (1978-1981) in 

Song Jiang, Shanghai, which was designed by Prof. Feng 

Jizhong is a perfect example of the incorporation of both 

form and spirit. As early as in 1960s; prof. Eng already 

began to probe into the spirit of the Chinese architecture 

and put them into practice but he failed due to some 

historical reasons. The SOM’ Jingmao Building (1998) is 

also one of the examples for the way of ideal and spirit, 

even though it is an American architect’s translation. 

Secondly, the sense of space is used to represent the 

essence of the Chinese architecture and the culture. Space 

is not only for substances but also for the culture. Such 

efforts were seen in the approaches of spatial arrangement 

of Tao Xingzhi Memorial Hall (1986), the Shanghai 

Museum (1996), Zhu Qizhan Art Museum (1994-1995). 

Thirdly, the Chinese architecture is made plain at a 

philosophical level. In particular, we tried to find the 

symbiotic relationship between the “way” (truth) and the 

“vessel” (substance) : the former signifies the spirit of the 

architecture while the latter its materialistic level. Only 

when the two supplementing each other can the inner 

spirit of the Chinese architecture be achieved. Mr. I.M. Pei 

has works that illustrate very well such implications. 

Finally, the linking point of the modern architecture and 

traditional architecture is to be formed from the traditional 

Chinese architecture, the prototype of vernacular and local 

architecture in particular. The Shanghai Yu garden 

Shopping Center (1995-996) and Beijing Juer Hutong 

(1993-1995) are those cases in point. In the Yu Garden 

Shopping Center, the architects adopted the idea of 

generating and reduplicating , and patching up, and the 

vernacular sense of measurement and space was restored. 

As far as the traditional culture is concerned, the Chinese 

scholars have been seeking for certain ideal state that could 

be vividly described in three lines of Weel-known Chinese 

poems, each indicating on state of the ideal; the first state 

of ideal is a following : 

“The west wind last night withered the green leaves, Alone 

I mount the top of the building. Embracing the road 

leading farther ahead”. 

It means that one has to show great foresight, realise the 

experience of the forerunners so as to sift and sum up their 

artistic creation and academic thoughts. The second state 

is: 

“never I regret growing thinner for you, My yearn for you 

more me out” 

Here the artists assiduously seek the ideal as the way a man 

in love does to his beloved. The third state is as following. 

“Looking back for her in the crowd many a time in vain, 

But turn around all of a sudden, there she is alone in the 

less illuminated place” 



On festivals nights amidst a sea of lights and crowds the 

one your yearned day and night was finally found after 

incessant pursuit. In other worlds, once the mind is open, 

the artist’s exploration is a fruitful and he will initiate his 

organisation. However, the Chinese architects today are in 

the second state of the ideal. They are exploring diligent. 

Though there are some accomplishments, a long way is still 

ahead for them to go compared to what is expected of 

them by the world. 

Ever since 1990; Shanghai underwent an unprecedented 

rapid and a large scale development. By the end of 1990, 

there were 956 high-rise buildings in Shanghai, an by the 

end of 1999; there are already 3185 high-rise building, 

among them; 1350 buildings exceed 20 floors, most of 

them are located in the city center. Such large scale of rapid 

urban development and construction tends to aim simply 

at novelty and change an be affected by the eagerness for 

quick success and instant benefit so that terminal ideal was 

neglected. The construction booming brought about some 

positive effect as well as some damage to a great extent. 

The urban space of Shanghai is losing its distinctiveness, 

and replaced by a prevailing global internationalisation. On 

the other hand, the historic and cultural value of 

architecture is ignored and common place substitutions 

took the place of fine architectural works that were of 

exquisite design, and was acknowledged its historical and 

cultural value through the vicissitudes of life and that were 

considered the landmark of Shanghai. People are beginning 

to realise its consequences and trying to solve these 

problems. Shanghai enacted the preservation plan of such 

fine historic architecture : 236 buildings are on the list and 

another 137 are yet to be included . A plan for the 

preservation of the central city of Shanghai is worked out. 

These buildings are scattered in a network form at the city 

core; which requires that the preservation be the 

integration of each point line, area and the network. 

Advantages should be taken over the humanistic resources 

in order to lay a old foundation for the future 

development. The importance of urban design and urban 

space is recognised , a plan both for the waterfronts of 

Huangpu River and Suhzou Creek is working on. 

Since late 1990s, a rational urban movement for improving 

urban environment is started. The 

Nanjing Pedestrian Road (1998-1999), the Duolun Road 

pedestrian Area (1998-1999), the Century Park (1997- 

2000)n the Wujiang Road Pedestrian Area (1999-2000) and 

others are the example in this aspect. 

Shanghai has now become a center to exhibit world 

architecture and international culture, while Shanghai 

architects and urban planners adapted themselves to all 

schools of thoughts and trends concerning of the world 

architecture and urban development. However, the city of 

Shanghai and its architecture will incorporate in much 

broader way and be exposed to more problems. At any 

rate, the mission of Shanghai architect is to think rationally 

about the future of the city, and how to provide a basis for 

the sustainable development of the future is the course of 

solving problems today. 

LA RELATION DU PROJET 

D’EXPOSITION UNIVERSELLE A 

LA CULTURE CHINOISE 

Philippe Jonathan 

Architect and Urban planner 

Ma première impression c’est que Shanghai n’a besoin de 

reine de plus pour devenir la ville de l’exposition 

universelle de 2010. Elle est déjà une exposition 

universelle. Tout est contenu dans cette ville, fascinant 

spectacle d’énergie humaine et de technologie, d’ambition 

pour l’avenir et de gigantesque coproduit par les meilleures 

entreprises chinoises et étrangères. 

Alors la question devient peut-être : Comment la vitrine de 

Shanghai peut-elle être encore plus universelle – qu’est ce 

que Shanghai dans 10 ans pourra dire au peuple chinois et 

autres peuples de la planète ? 

Quelles sont ces grandes questions universelles ? 

- Comment créer de bonnes conditions de vie pour ces 

populations des provinces reculées qui n’ont pas de 

passeport urbain ? et rêvent peut-être de venir habiter 

Shanghai ? 

- Comment résoudre la contradiction entre 

développement économique et protection de la 

nature ? 

- Comment répondre aux hommes qui demandent de 

plus en plus de droits, comme celui de la mobilité ? 

- Quel patrimoine matériel et immatériel léguera-t-on 

aux générations futures ? 

Veuillez accepter que je ne réponde pas à ces questions, 

mais que j’y vienne par des voies détournées. 

Le mois prochain en Europe, il y aura des fêtes de fin 

d’année. En chine, la fête de fin d’année aura lieu à la fin 

du mois de février. 

La veillée du nouvel an est un événement particulièrement 

important ; c’est le moment ou tous les membres de la 

famille doivent se réunir. 



De nos jours, elle donne lieu à un important trafic 

ferroviaire, parce que tout le monde rentre chez soi pour 

« passer l’année ». 

En chine, plus encore qu’en Europe, le nom des grandes 

fêtes est directement lié au système spatio-temporel ancien. 

Le sept du sept, le neuf du neuf, avec aussi de nouvelles 

dates qui ont même été rajoutées comme le 1 er mai et la 

fête nationale. 

Ici à Shanghai, j’ai entendu dire que les gens attachent une 

grande importance à ces chiffres fastes au point d’acheter 

un prix astronomique le numéro de téléphone qui 

comportera le plus de 8 ou de 9. 

A chaque fête saisonnière est attachée une alimentation 

spéciale : en chine, on mange les gâteaux de lune au quinze 

du huit. En France, de la dinde pour Noël. Ces coutumes 

qui résistent au temps montrent que notre vie reste 

influencée par notre patrimoine immatériel. 

En chine, nombre de croyances renvoient au système 

spatio-temporel dénommé Ningtang, qui est à la fois 

métaphorique et cosmologique. 

Cette même pensée traditionnelle en chine, reconnaît une 

profonde relation entre le milieu physique et la nature des 

habitants, ainsi les dérèglements de la nature : sécheresses, 

inondations, épidémies, famines sont tous imputables à 

cette perte d’harmonie universelle dans le comportement 

du souverain, directement rendu responsable de ces 

calamités. 

Dans la mythologie chinoise ; quand Pankou (être 

primordial) mourut, sa tête devint les quatre, ses yeux le 

soleil et la lune, sa sève les fleuves et les mers, ses cheveux 

et sa barbe les herbes et les arbres. C’est la mort su premier 

être qui crée le monde. 

C’est sur fond de mort, au milieu des guerres de l’opium 

qu’est crée à Shanghai un port Franc de l’impérialisme 

étranger, dans ce delta du fleuve bleu. 

Shanghai, au début du 20 ème siècle fait partie d’un petit 

nombre de villes qui se sont placées résolument dans le 

champ de la modernité et de l’échange international. Alors 

que le régime des concessions disparaît en 1949 la 

réputation sulfureuse de Shanghai, lui suivit. 

En ce début du 21 ème siècle, Shanghai fait partie du tout 

petit nombre de métropoles internationales dotées d’une 

très forte identité et d’une image d’une très grande 

modernité. 

La ville de Shanghai qui ne cultive pas pu peu les 

références à l’urbanisme traditionnel s’est engouffrée avec 

frénésie dans la conquête du futur. Et pourtant la 

population de Shanghai est constituée de nombre de 

migrants venus de provinces ou la référence à la tradition 

est forte. 

Pour un européen, il y a un paradoxe shanghaïen. Cette 

grande civilisation a inventé un objet de grande modernité 

en rupture avec l’univers métaphorique ancien. Shanghai 

ressemble à une ville du nouveau monde, comme ces 

grandes cités d’amérique. Mais en même temps, Shanghai 

est par sa popularité enracinée dans la chine. 

Il semble bien que Shanghai city soit le centre dense d’un 

territoire beaucoup plus vaste ou vont se distribuer dans 

l’avenir les nouvelles fonctions de ma mégalopole. 

Quelles sont les limites réelles de shanghai ? avec le 

développement des transports ? 

La ville de Suzhou n’est-elle pas déjà une partie de 

Shanghai ? et demain Hangzhou, puis Namkin ? 

Ainsi le lac Tai, avec sa superficie de 2500 km² se situe à 

peine à 100 km de Shanghai. Dans ce célèbre pays de l’eau, 

le lac joue un rôle multiple et essentiel. 

- Il alimente 40 millions de personnes en eau potable. 

- Depuis la dynastie Sung, les paysages du lac Tai sont 

devenus célèbres ; montagne et eau, de Shentou, 

temples sous le ciel. 

- L’agriculture donne les meilleurs produits qui ont 

engendré une culture gastronomique fameuse. 

Ainsi le lac Tai peut devenir le jardin de Shanghai. Pour 

cela une condition est nécessaire : que Shanghai le veuille ! 

Alors je rêve que Shanghai nous invente une exposition 

universelle vraiment novatrice, pas un de ces bazars 

technologiques comme à Hanovre. 

Sous un vaste chapiteau planté à Pudong, des milliers de 

conteurs se réunissent pour raconter les grands mythes des 

hommes lancés à la recherche du sens de la civilisation et 

aussi de la survie, et comme Pudong est au bord de l’eau, il 

suffirait de monter dans une embarcation silencieuse qui 

traverserait l’univers urbain de Shanghai, et remontant le 

courant des rivières Suzhou et Wusong ; dépolluées, on 

arriverait jusqu’aux paysages éternels du lac Tai. 

C’est la que se tiendrait le jardin planétaire de Shanghai, 

offrant au citadin un lieu équilibré entre nature, agriculture 

et culture. 

Alors pour le citadin de base, la vie urbaine ne sera plus un 

cauchemar parce que les nouveaux moyens de mobilité lui 

auront donné à nouveau un accès au rêve. 



TABLE RONDE 

DU 21/11/2000 

Pierre MAYET : Je vous propose de terminer cette 

première journée de colloque par un petit exercice collectif 

et j’aimerais que Bertrand Warnier, Pierre-André Périssol et 

Bert Mac Lure viennent à la table, et qu’à quatre nous vous 

proposions quelques points de vue sur les atouts de 

Shanghai pour accueillir un grand évènement comme une 

exposition universelle. Nous avons convenu de confier à 

Bertrand Warnier qui travaille depuis le début des idées de 

coopération entre les Ateliers et la municipalité de 

Shanghai et qui a suivi de très près les travaux des équipes 

en cours d’achèvement de nous donner une première 

présentation des idées qu’il a pu construire durant cette 

période. 

Bertrand WARNIER : Trois ou quatre points rapides 

avant de passer la parole à mes voisins. 

Le thème de l’exposition universelle de Shanghai est « La 

qualité de la vie dans une très grande métropole ». Un tel 

thème suppose qu’au préalable soient réglés des problèmes 

un peu communs comme la pollution industrielle, les 

déchets, les apports d’énergie, les apports d’eau potable. Je 

n’en parlerai pas car la ville de Shanghai est une des seules 

villes au monde à disposer d’un grand musée de 

l’urbanisme dans lequel des réponses sont abordées pour 

ces problèmes et on sait que d’ici 2010 l’ensemble de ces 

problèmes sera réglé surtout quand on sait avec quelle 

rapidité la ville de Shanghai est capable de régler ses 

problèmes. 

Les atouts sont multiples à mon point de vue. D’une part je 

voudrais évoquer le problème du site ce qui peut paraître 

curieux. Shanghai est à l’embouchure du Yangsté et par 

conséquent à proximité immédiate de la mer et sur un 

réseau de rivières avec le Huangpu et un ensemble de 

rivières qui convergent vers le Huangpu, ainsi que des 

canaux qui quadrillent le territoire, sur un espace d’eau 

extrêmement intéressant sur le plan de la qualité urbaine. 

Mais je ne m’arrête pas au réseau des canaux de la province 

de Shanghai, j’y associe complètement tout ce qui est 

l’arrière pays vers l’ouest avec le lac Tay, cette mer 

intérieure extraordinaire qui est l’espace naturel de 

Shanghai, qui a la même taille que l’agglomération sinon 

plus grand, et qui est le pendant d’un espace de très forte 

densité qui est un espace de nature. La relation entre un 

espace fortement urbanisé et un espace de nature de très 

grande dimension est un atout pour l’exposition universelle 

qu’il convient d’exploiter. 

Le deuxième point que je voulais développer 

reprend un propos tenu par M. Zhen Shiling en disant qu’il 

est difficile de prévoir ce que la cité sera demain. Je dis 

pour ma part, en tant que personne de l’étranger, que la 

ville de Shanghai a déjà répondu au problème puisqu’elle 

est déjà la ville de demain. 

C’est un véritable laboratoire, le thème sera développé, un 

terrain d’expérimentation extraordinaire. Et l’étonnement 

d’un étranger se transforme en admiration par les initiatives 

spectaculaires qui ont été prises par les responsables de 

l’urbanisme avec un énorme culot au rang desquelles je 

place les systèmes d’infrastructures sur viaduc. 

L’association de ces voies situées à un niveau supérieur par 

rapport au niveau du sol naturel qui continue à être le tissu 

vivant de la ville, avec la construction de bâtiments très 

hauts, fait qu’on se trouve, en tant que visiteur, dans un 

espace monumental inconnu jusqu’alors. 

Le troisième point et qui rejoint celui-ci, c’est l’intérêt que 

représentent les différentes architectures de bâtiments 

hauts ou de bâtiments bas qui donnent une véritable 

identité à cette agglomération qui peut par les contrastes 

qu’elle a su constituer, faire exister l’image d’une ville 

inconnue jusqu’alors. Et on se prend à rêver que si la ville 

trouvait une solution au problème de la mobilité et de 

l’automobile en particulier -j’ai constaté que sur ces voies 

rapides surélevées on ne pouvait pas dépasser la vitesse de 

70, 80 km/h-, un nouveau mode de vie aurait été mis en 

place. 

Bert MAC LURE : Je voulais aussi parler sur les paroles 

du professeur Zhen Shiling. C’est un sujet sur lequel je 

travaille à l’heure actuelle du fait que je travaille pour 

Electricité de France et on est en train de regarder la ville 

de demain surtout sous les aspects de l’éclairage public, des 

transports par des moyens électriques, des 

communications, des informations dans la ville, du 

chauffage ou du rafraîchissement des espaces publics, etc. 

A ce titre là, j’ai été amené à voir beaucoup de villes à 

travers le monde. Je vais vous parler des évolutions que j’ai 

constatées, des choses qui sont en cours. 

D’abord, pour ce qui concerne la vie du quartier qui est la 

base de chaque ville, chaque personne a envie de couvrir 

un espace plus large que la marche à pied et ici à Shanghai, 

les gens utilisent le vélo ou la tri cyclette, aux Etats-Unis ou 

dans d’autres villes on commence à utiliser les voitures 

électriques, qu’aux Etats-Unis on appelle les « voitures de 

quartier ». 

Là où aujourd’hui beaucoup d’entre nous, vont au travail 

tous les jours, dans beaucoup de villes, on commence à 

voir le travail venir chez la personne dans le but de réduire 

la circulation. Dans le même sens, là où aujourd’hui on va 

dans un magasin pour faire des achats, prochainement 

pour beaucoup de ceux-ci, ce que vous voulez acheter va 

venir chez vous. C’est un point à noter. Là où aujourd’hui 

on a tendance à acheter beaucoup de choses comme des 

disques, des livres, etc. à partir du moment où ces choses 

deviendront immédiatement accessibles il n’y aura pas 

vraiment nécessité d’être propriétaire, donc les produits 

sont en train de devenir des services. 

J’ajouterai simplement que là où aujourd’hui l’orientation 

de la ville est encore vers le travail et les déplacements, on 

va donner de plus en plus d’importance à la formation, 

l’éducation, les loisirs, l’amusement. 



Ce que je trouve d’intéressant dans tout cela, (changement de 

cassette) …………… 

… et une personne m’a dit « Vous voyez en face, 

il y a Pudong, ce sera une ville moderne et cela va arriver 

très vite ». Je n’aurais jamais imaginé que cela puisse être 

réalisé aussi vite que vous l’avez fait. Je pense que cette idée 

de réunir les différentes choses qui sont en 

expérimentation à travers le monde rendrait un très grand 

service à tous car on pourrait venir à Shanghai et voir en 

réalité la ville de demain. 

Ce qui m’amène à dire, pour terminer, que cela veut dire en 

réalité faire en sorte de réunir toutes les visions du monde 

sur la ville de demain et là je rejoindrai le professeur Roa 

qui s’est exprimé tout à l’heure, je pense qu’à partir du 

moment où l’on a cette image qui commence à prendre 

forme, il ne faut pas s’arrêter sur le site, il faut que l’on 

trouve cela aussi dans la ville. Car je pense qu’avant de 

créer la ville, il faut d’abord la rêver, après il faut établir des 

visions et après il faut la réaliser. En l’espace de 10 ans, j’ai 

vu la force d’imagination -« là il y aura demain une grande 

ville »- et je suis entièrement confiant que je pourrai revenir 

ici pour visiter cette ville de demain et je m’inscris pour 

acheter le premier billet. 

Pierre MAYET : Je vais prendre un peu la parole pour 

présenter un peu plus Bert Mac Lure. Bert Mac Lure est 

vraiment un professionnel de l’urbanisme. C’est pour cela 

qu’il est avec nous aux Ateliers mais il est aussi membre 

d’Electricité de France, la plus grosse entreprise 

d’électricité au monde, pour rêver à la ville du futur avec 

l’électricité, et peut-être bien que, dans l’idée 

d’expérimenter à Shanghai la ville du futur, EDF pourrait 

devenir un partenaire. 

Je vais apporter ma contribution à rêver, à ce qui marche 

bien et qui est possible en matière de mobilité. Il y a en ce 

moment une conférence internationale pour protéger 

l’humanité contre les risques majeurs du réchauffement 

climatique. Pour nous tous, les humains, il est urgent et 

vital que dans les 20 ou 30 ans nous ayons réduit 

massivement nos gaspillages d’énergie par les combustibles 

fossiles. Pour cette seule raison, dans 30 ans, il ne devrait 

plus y avoir une automobile comme nous les connaissons 

aujourd’hui dans les villes. En France, je préside un groupe 

interministériel pour les véhicules électriques. Et il y a cinq 

ans, j’ai signé avec mes homologues de l’administration 

chinoise un accord de coopération franco-chinois pour le 

développement des véhicules électriques en Chine. Et bien 

je vous le dis, quand je regarde Shanghai avec cette 

formidable structure mise en place de bâtiments élevés et 

de voies de circulation qui ne coupent pas la vie urbaine, 

j’observe que Shanghai ne planifie pas son avenir sur 

l’automobile thermique car, à ce moment là, il aurait fallu 

établir des hectares et des hectares, des milliers de mètres 

carrés pour accueillir des places de parking selon un 

modèle occidental. Shanghai ne l’a pas fait, Shanghai a fait 

le bon choix. 

Voici ma solution. Pour se déplacer aussi librement, aussi 

parfaitement, aussi individuellement que les Shanghaiens le 

désireront, en complément nécessaire du formidable réseau 

de transports en commun qui est en train de se développer, 

avec au moins le tiers de l’énergie nécessaire à ce que 

seraient les déplacements en automobiles, une réduction 

massive du bruit produit par les moteurs des voitures 

thermiques, je propose donc une flotte de petits mobiles 

urbains à deux, trois ou quatre roues qui ne soient pas des 

propriétés personnelles des gens mais qui appartiennent à 

un parc public de véhicules de déplacement urbain. Il y a 

déjà des expériences pour le libre accès pour les personnes 

à ces flottes de véhicules publics individuels. 

Ces nuées de petits véhicules non bruyants, non polluants 

pourraient profiter au maximum du réseau d’autoroutes 

que vous avez construit à condition de rester dans la règle 

que vous avez fixée d’une limite de vitesse stricte de 60 ou 

80 km/h –pour ma part je préfèrerais 60- et l’automobile 

thermique, même si elle subsiste quelque peu, étant 

interdite dans les espaces publics de la ville qui rassemble la 

multiplicité des usages et qui rassemble au fond et qui 

constitue l’espace de qualité de vie pour les gens. Ce n’est 

pas un rêve irresponsable, c’est une réalité pour demain. Je 

pense qu’aux environs de 2005 la solution technologique 

des batteries au lithium-xenon, celles qui sont dans les 

téléphones mobiles, sera applicable industriellement à des 

produits de ce type à des prix largement compétitifs avec le 

coût de l’automobile thermique voir même inférieurs et 

que de tels engins peuvent dès ce moment-là être la 

solution pour les villes qui ont la chance de ne pas encore 

avoir la généralisation de l’utilisation de l’automobile 

thermique. 

Je suggère que Pierre-André Périssol …. 

Xia Liqing : Mesdames, messieurs. Cette journée de 

conférence a duré jusqu’à 18 heures et je pense que peutêtre 

vous êtes un peu fatigués. Heureusement, nous aurons 

encore toute la matinée de demain pour poursuivre notre 

discussion. Je pense qu’aujourd’hui nous allons en terminer 

là. Je vous remercie très sincèrement de votre attention et 

de votre participation. Notre séminaire recommencera à 9 

heures précises au même endroit. Je pense que ceux qui 

n’auront pas pu prendre la parole aujourd’hui pourront le 

faire demain. Merci à tous. 



Mercredi 22 Novembre 2000 

MATIN 

LES GRANDS DEFIS DES 

METROPOLES CHINOISES 

Yang Dong Yuan 

Vice-Chairman of Tongji University 

VILLE ET NATURE DANS LES 

GRANDES 

METROPOLES 

Yann Lecoanet 

Arte Architects, France 

Mon propos se veut modeste. Je le présente donc sous une 

forme un peu caricaturale voire provocatrice. 

La nature est souvent symbolisée par l’arbre. 

C’est dans son fondement primaire : 

la qualité de la terre qui le porte 

la qualité de l’eau qui l’irrigue 

le soleil pour la photo synthèse 

la qualité de l’air qui lui permet de respirer comme tout 

être vivant. 

L’homme c’est exactement la même chose à une exception 

prés c’est qu’il se déplace. 

Alors oui, si l’arbre symbolise à lui tout seul la chaîne 

harmonique de ces 4 principaux paramètres (terre, eau, air, 

soleil), il faut planter beaucoup plus d’arbres dans les villes 

et encore plus dans les grandes métropoles. 

Dans la ville, la nature a pris l’habitude d’occuper les 

espaces vides non construits et principalement l’espace 

public. C’est à mon sens d’abord l’espace public qui s’est 

« construit » au fil du temps entre les immeubles. 

Les petites maisons en bois sont remplacées par des 

bâtiments plus importants, puis par des grands immeubles 

pour répondre à la règle de la croissance urbaine. 

1. Satisfaction d’un besoin : le ? 

2. Valorisation des terrains : plus value foncière 

3. Adéquation de la réponse au terme de contrainte 

économique : la densité 

4. Adaptation des services dont le plus important dans 

les grandes métropoles est sans aucun doute celui des 

déplacements. 

Or cet espace immatériel s’est rétréci, puis s’est peu à peu 

figé après la densification du tissu urbain. Il est aujourd’hui 

pratiquement impossible de l’étendre surtout dans les 

centres villes car la valeur du terrain et des immeubles qu’il 

accueille ne cesse de croître de façon impressionnante. 

Dans l’intervalle le problème des déplacements urbains 

s’est développé de façon tout aussi inquiétante. 

La tentation est alors très forte de tirer parti de l’ensemble 

de l’espace public, des parcs et des jardins quand l’occasion 

se présente pour superposer les fonctions de desserte 

locale et de circulation de transit comme on le retrouve 

dans de nombreuses agglomérations dans le monde entier. 



Et c’est dans cette étape que notre arbre symbole de la 

nature tend à disparaître au profit d’ouvrages d’art dont la 

nécessité n’est pas à démontrer. Il y a eu un conflit 

d’espace à partager ou la nature est presque toujours 

perdante. L’un est nécessaire, l’autre moins. 

On peut faire la même analyse à partir des réseaux 

souterrains qui étouffent petit à petit le système racinaire 

des plantations ou l’élargissement des voies de circulation 

sur l’emprise des trottoirs. 

Alors quoi faire surtout si on considère que les grandes 

métropoles chinoises contrairement au grandes villes 

occidentales ne sont pas ou encore très peu touchées par 

l’avènement de la voiture individuelle. 

Quelques pistes de réflexions dans le désordre : 

1. la nature a besoin de la terre et la terre de sa nappe 

phréatique pour favoriser le développement des 

végétaux. La ville doit chercher à garder un seul et 

même niveau de référence au niveau ou les arbres 

poussent le mieux c’est à dire au niveau du sol naturel. 

A la Défense à Paris, on a planté sur des dalles. 

Certains immeubles sont couronnés par des arbres, 

c’est possible mais c’est cher, très cher en gestion car 

c’est une mise ne scène qui n’est pas naturelle. Et cela 

reste toujours l’exception. 

2. 2Bien sûr développer les transports en commun sur 

sol et en sous-sol (eviter en sur sol pour des raisons 

énoncées plus haut) 

3. Exclure les voitures individuelles du centre ville. 

5 Favoriser l’utilisation du vélo, du tramway articulé 

dans les centres villes. 

6 Remplacer la bicyclette par des moyens de 

locomotion de taille plus réduite diminuant les aires de 

stationnement comme la trottinette ou le roller. 

7 L’expérience de Shen Zen ne permet-elle pas de 

lancer une politique ambitieuse de villes nouvelles ou 

de villes satellites à travers le pays ou la densité 

pourrait être maîtrisée au départ ? Et décharger 

d’autant la croissance des villes anciennes ? 

8 Développer des fonctions de paysagistes pour la 

conception, la mise en œuvre et la gestion des arbres 

et des espaces vert urbain. Actions de sensibilisation. 

9 Eviter la concentration de parking construit en centre 

ville ou développer un système tarifaire très dissuasif 

au cœur de l’agglomération. 

10 Développer une politique fiscale agressive dans le 

même sens vis à vis de la voiture comme bien de 

consommation individuel. 

11 Promouvoir les réseaux de déplacements « virtuels ». 

Peut-être existent-ils déjà ? 

12 Dédier les secteurs du centre ville aux piétons et aux 

transports en commun comme le tramway. 

Et tout çà dit avec une grande modestie car la politique 

de la nature dans la ville n’est pas le seul sujet de 

préoccupation des responsables de la ville. Elle entre dans 

une stratégie plus globale plus cohérente, mais je pense 

qu’elle est très fortement dépendante de la politique des 

déplacements urbains de l’agglomération. 

Quelques idées supplémentaires (si besoin…) 

Effet de serre 

Modification du climat 

L’arbre, c’est aussi l’histoire entre plusieurs générations. A 

Shanghai l’arbre du français est l’époque coloniale. 

L’arbre donne de la valeur 

L’arbre c’est gratuit 

C’est une référence 

- L’arbre c’est beau, l’arbre c’est vital. 

En conclusion et pour illustrer mon propos toujours 

caricatural 3 images symboliques pour Shanghai : 

le jardin YU YUAN 

la rue de Namkim 

L’avenue du Siècle. 

1 – YU YUAN c’est l’histoire incomparable de l’art des 

jardins en chine ? la nature faite mémoire. 

2 – la rue de Namkim, c’est cette allée ombragée qui 

permettrait de rejoindre le champs de course depuis le 

Bund en calèche. 

C’est aujourd’hui, une des images les plus intéressantes de 

l’évolution des centres-villes réservée aux piétons et 

desservie par une ligne de métro. 

3 – L’avenue du Siècle, c’est une autre image plus moderne 

de la périphérie des agglomérations. La voiture y est omni 

présente mais la référence au sol unique peut en faire une 

avenue prestigieuse si elle ne se transforme pas en 

autoroute surélevée. 

Dans les 2 cas, l’arbre y trouve toute sa place. 



PROTECTION DU PATRIMOINE 

ET DEVELOPPEMENT DES 

GRANDES METROPOLES 

Jean-Pierre Courtiau 

Director for Architects training, Ministry of Culture, France 

LES EXPOSITIONS UNIVERSELLES DE PARIS 

ET LEURS EFFETS DURABLES SUR LE 

PATRIMOINE ET L’URBANISME 

Jean-Pierre COURTIAU 

Paris a accueilli sept expositions universelles de 1855 à 

1937 ; c’est un record. Londres a reçu la première en 1851 

et la troisième en 1862. 

Une exposition se caractérise par une contradiction 

apparente : elle est par essence condamnée à court terme, 

c’est une manifestation fugitive, mais en même temps, elle 

peut s’inscrire dans l’histoire et contribuer à l’édification 

de la ville ; elle est mélange ou confusion de réalisations 

durables et d’utopies. 

Cette coïncidence fortuite de l’éphémère et du permanent, 

de l’utopique et du tangible donne à l’exposition son 

caractère troublant et fascinant. « Ce qui fait l’audace de 

nos rêves, écrivait Le Corbusier c’est qu’ils peuvent être 

réalisés » ; 

L’exposition est une occasion de se familiariser avec des 

possibles parfois réalisables mais aussi quelquefois 

étonnamment réalisés. 

En même temps, elle se veut le miroir, reflet de la société, 

de la pensée nationale offerte au reste du monde. On y 

admire la plus belle image que chaque Etat veut montrer, la 

carte postale idéale en quelque sorte. C’est un peu le décor 

d’un roman universel que personne n’a jamais écrit. 

S’agissant de paris, comment s’est construit le décor au fil 

des expositions ? Cette ville visible, comme apprivoisée, 

comme fréquenté tous les jours par les Parisiens, par les 

gens de province ou les étrangers est apparemment le fruit 

de décisions volontaires, rationalisées, pensées et 

repensées. 

Et pourtant, cette ville faussement ordonnée est aussi le 

produit d’une alchimie secrète : fusion d’enjeux 

inextricables, multiples, complexes, dynamiques à la fois 

politiques et économiques, conjonctions d’ambitions 

personnelles, rencontres de caractère hors du commun, 

fruit du contexte général de l’histoire nationale et bien sûr 

internationale. 

Tous ces éléments apparemment épars mais symboliques, 

isolés mais cohérents se conjuguent avec des rythmes 

différents, sur des espaces sans liens entre eux pour créer 

une silhouette urbaine, une mémoire, en fait un patrimoine 

culturel de la ville. 

La première exposition parisienne de 1855 s’étend Cours 

de la Reine Carré Marigny et Avenue de Montaigne sur 

quinze hectares ? Elle célèbre l’industrie avec son palais de 

métal revêtu de pierre de taille, situé à proximité des 

Champs Elysées et sa galerie des machines qui s’étire sur 

un kilomètre de long entre l’Alma et la Concorde, 

« création titanesque de notre métallurgie » ; l’exposition 

recevra plus de cinq millions de visiteurs. 

Celle de 1867 érige un autre palais de l’industrie de 140 000 

m² au milieu du Champ de mars, terrain jadis appartenant 

aux militaires. Vitrine pour le second empire, cet immense 

édifice elliptique est destiné à accueillir les produits exposés 

selon le système très rationnel. 

Autour du Palais, un parc de verdure rassemble bosquets, 

massifs de tout style et de tout pays. La rue de l’Exposition 

est percée, signe symbolique de l’appropriation de ce 

quartier de l’ouest parisien. 

11 à15 millions de visiteurs se sont rendus à l’exposition. 

La commission préparatoire de l’exposition de 1878 

propose d’investir les communes périphériques de 

Courbevoie, de Levallois et de Vincennes afin d’avoir plus 

de surface. 

L’exposition renonce au principe circulaire de 1867 au 

profit d’un classement orthogonal à la Seine. 

L’éparpillement est la règle. A la rigueur du plan de 1867 ; 

succède un patchwork de pavillons dans le Champ de 

Mars. La nouveauté réside en la conquête de la colline de 

Chaillot et en la construction du Trocadéro, de style 

romano-mauresque. 

Progressivement avec le développement des quartiers de 

l’Ouest, le Champs de Mars et le Trocadéro, considérés, 

par les habitants des arrondissements centraux de la 

capitale trop lointains, vont s’intégrer au patrimoine 

parisien. 

Le Champ de Mars devient peu à peu le théâtre de toutes 

mes expositions universelles. 

Et en 1878 nouveauté, l’esplanade des Invalides reçoit des 

démonstrations agricoles. Cette exposition accueillera 16 

millions de visiteurs. 

L’exposition du centenaire de la révolution française, 

« l’exposition universelle internationale » (telle était sa 

véritable appellation) de 1889, étend son domaine entre le 

champ de Mars, la colline du Trocadéro et les Invalides. 

Les Invalides reçurent l’armée et les colonies mais aussi 

toute une « cité sociale » (célébrant les familles ouvrières) ; 

les jardins du Trocadéro furent consacrés à l’agriculture, les 

animaux furent présentés dans le vieux palais de l’Industrie, 

proche des Champs Elysées. Toute la rive gauche fut 

envahie de pavillons. 

Lors de la préparation de l’exposition, lassé du Champ de 

Mars, les organisateurs réfléchissent à nouveau à une 

extension vers les communes périphériques. En fait le 



Champ de Mars s’impose et garde le Palais des Beaux Arts 

et celui de l’industrie. 

L’exposition s’impose dans la ville –ville dans la ville – et 

permettra à la fois d’intéressantes confrontations de style, 

d’architectures mais aussi de créations. Au fond du Champ 

de Mars, face à l’école militaire fut érigée la colossale 

Galerie des machines de 115 m de portée sans soutien 

intermédiaire. Elle abritait des machines de plus en plus 

grosses. C’était le triomphe de la technique et du fer. 

Toutefois, la Galerie sera détruite en 1910. Le peintre 

Gauguin écrit : « cette exposition est le triomphe du fer, 

non seulement au point de vue des machines, mais encore 

au point de vue de l’architecture… Aux ingénieurs, 

architectes appartient un art nouveau de décoration, tel que 

boulons d’ornement, coins de fer, en quelque sorte une 

dentelle gothique de fer. 

Evidemment le symbole de 1889 est la tour Eiffel. C’est 

sans nul doute la plus belle utopie réalisée. Pour mille 

raisons, elle n’aurait pu être construite ; elle a failli être 

érigée sur le Mont Valérien à l’Ouest de paris, puis sur la 

colline de Chaillot, voire à cheval sur la Seine ; c’est dans 

l’axe du pont d’Iena qu’elle sera édifiée constituant une 

portée d’entrée monumentale pour l’exposition et en fait 

contribuant à la création irréversible d’une des perspectives 

majeures de la géographie de l’ouest de la capitale. Elle 

aurait du être démoli, ou transformé, on lui donne l’aspect 

d’une cascade, d’un rocher, d’un immeuble à gradins de fer 

et de verre, d’un palais de l’électricité, d’un globe terrestre. 

On la traite de « squelette disgracieux », de « chandelier 

creux », de « pyramide insensée ». Elle a survécu. A 

l’origine, joyau inutile d’une exposition temporaire, elle 

était le signe de l’éphémère. 

C’est cette inutilité apparente qui a crée sa force ; sorte de 

« rêve baroque, symbole de paris, de la modernité, de la 

communication, de la science du XIXiéme siècle, fusée, 

tige, derrick, phallus, paratonnerre ou insecte, elle est le 

signe « inévitable ». Elle est le symbole de progrès et 

d’innovation technologique : le fer remplace la fonte. Ce 

qui est admirable chez Eiffel, c’est qu’il a réconcilié son 

utopie avec le siècle ; avec le tangible. La Tour Eiffel est 

une sorte de miroir réfléchissant et amplificateur de la 

société. 

Dans une Europe de royaumes et d’empires, elle est le 

signe de la République, après la défaite écrasante de la 

guerre de 1870, elle est le porte drapeau du patrimoine 

retrouvé. 

Pendant la durée de l’exposition du 15 mai au 6 novembre, 

la Tour Eiffel accueillera 2 millions de visiteurs. 

Aujourd’hui c’est le monument le plus fréquenté au monde 

avec 6 300 000 visiteurs en 1999. 

L’exposition est utopie, rêve, fantasme ; c’est le règne du 

fragile et du court terme alors que la ville d’Haussmann 

aligne ses avenues et ses immeubles rectilignes. Et à 

l’intérieur de cette ville, ce qui symbolise paradoxalement 

peut être le plus la dimension onirique, la Tour Eiffel non 

seulement a été construite par un homme de génie mais elle 

marque le territoire, et enrichit le patrimoine culturel de 

Paris. 

L’exposition de 1855 a laissé provisoirement le Palais de 

l’Industrie, celle de 1878 celui du Trocadéro, celle de 1889 

la Tour Eiffel ; elle a reçu plus de 32 millions de visiteurs, 2 

fois plus qu’en 1878 et toujours dans le même quartier. 

1900 marque un tournant, c’est le triomphe de la fée 

Electricité « transformant, recréant tout, le monument, la 

lumière, le son… » Victoire considérable sur la vapeur, 

l’électricité en 1900 permettra d’inaugurer la première ligne 

de métro. 

C’est la fête du XXième siècle. L’exposition s’étire et 

encadre du Champ de Mars au pont des Invalides les deux 

rives de la Seine : c’est l’occasion d’un délire d’architectures 

impressionnantes par leur taille et par leur apparence : c’est 

la porte monumentale de 150m de haut qui s’élève en bas 

des Champs Elysées, puis en remontant l’avenue, le petit 

palais fait face au Grand palais qui couvre une superficie de 

4.5 ha dissimulant sa référence métallique sous une 

enveloppe de pierre sculptée. 

Pour relier les deux rives, on construit le Pont Alexandre 

III par une seule arche de 109 m de long et on aura ainsi 

ouvert une des pus belles perspectives de la capitale avec 

l’un des plus beaux pont du monde. 

Avec toutes ces constructions très fortes et très proches, 

l’espace de l’Ouest est définitivement approprié. 

L’incroyable entassement de pavillons de toute nature, 

aspect et volume disparaîtra. Mais l’axe Invalides - Champs 

Elysées entre Grand et Petit Palais perdurera. 

L ‘exposition de 1900 a reçu prés de 51 millions de 

visiteurs, autant que celle de Montréal en 1867. 

1937 : l’exposition sera la septième et dernière 

manifestation de ce type à se tenir en France. Quinze 

nations étaient représentées en 1900, 44 en 1937. 

31 millions d’entrées ont été enregistrées. 

Cette exposition est bien particulière puisque les 

significations « imaginaires » qu’elle portait dépassait 

nettement le cadre d’une exposition « ordinaire ». L’enjeu 

se révélera nationaliste. Le pavillon russe fera face au 

pavillon allemand. 

L’organisation spatiale de l’exposition sur 105 hectares, 

conforte la permanence des sites antérieurs. 

L’emplacement définitif sera fixé en juin 1933 après 

l’abandon d’une dizaine de lieux périphériques préconisés 

par le Comité d’études pour l’exposition. 

Aussi l’épine dorsale de cette manifestation sera la Seine de 

la Place de la Concorde à l’île des Cygnes rehaussée et 

entièrement occupée de pavillons. Un grand axe 

perpendiculaire descend de la colline de Chaillot vers le 

Champ de Mars passant par le pont d’Iena, élargi pour 

l’occasion à 35 mètres. Sur la rive droite un passage 

souterrain sera construit, sur la rive gauche deux kms de 

promenades plantées couvrent le passage du chemin de fer 

de Versailles. 

Même l’exposition a laissé pour la postérité deux 

évènements : le musée d’Art Moderne et le nouveau 

Trocadéro. 



Soixante dix sept projets sont proposés pour remplacer le 

vieux palais de Chaillot, sont conçus ; une cathédrale, des 

opération de camouflage, des créations folles, gigantesques, 

fantaisistes. Après de nombreux atermoiements le nouveau 

Trocadéro est reconnu. Le génie était de construire le vide 

entre deux ailes courbes pour préserver la perspective et 

pour répondre au défi d’une compétition insensée avec un 

monument déjà sacralisé de 300 m de haut de l’autre côté 

de la Seine ; la Tour Eiffel. 

Ce vide a la force des grandes œuvres qui n’ont rien à voir 

avec les édifices chimériques ou les décors. Et c’est peut 

être pour cela qu’elles sont consacrées par le temps. 

Ainsi, pour toutes ces expositions parisiennes, ce sont 

toujours les mêmes mieux proches de la Seine entre le 

Champ de Mars et les Invalides qui les auront accueillis. 

Pendant une longue période un grand espace vide – 

seulement ponctué par des manifestations éphémères – 

séparait le faubourg Saint Germain du quartier industriel de 

Grenelle. La présence de la Tour Eiffel, de la liaison 

invalides - Grand Palais – Petit Palais – Champs Elysées 

par le pont Alexandre III induit au début du Xxe siècle la 

construction d’un quartier nouveau. 

Le Trocadéro, la Tour Eiffel, le Champ de Mars 

contribuent à la création irréversible d’un axe 

perpendiculaire à la Seine. 

Les expositions universelles ont ainsi façonné un nouveau 

paysage parisien. 

CONCLUSION 

Ainsi cet ensemble d’évocations architecturales 

individualisées a en fait édifié une partie de la ville, fabriqué 

un morceau de Paris. Toutes ces manifestations 

temporaires ont durablement marqué l’espace et la forme 

de la ville par les constructions de belle qualité dans le 

quartier ouest de paris, le long de la Seine. Toutes les 

expositions n’ont pas produit systématiquement une 

continuité aussi forte ; les images n’ont pas toutes le même 

pouvoir ; les unes sont sérieuses, réfléchies, d’autres sont 

futiles, superficielles ou sophistiquées et vieillissent vite. 

Les évocations les plus fortes, engendrées par ces 

manifestations gigantesques, celles qui restent en mémoire 

sont celles qui sont les produits de la culture et d’un 

rapport à la ville héritée parfaitement construit. 

La relation entre le projet, la ville et l’usager doit exister et 

n’est jamais neutre. Ce lien très fort est l’effet de décisions 

rationalisées mais aussi de l’imagination , de l’innovation et 

de la création. C’est la connaissance qui permet cette 

performance et c’est en quelque sorte la culture qu appelle 

l’élégance. C’est ce qui fait la différence entre l’éphémère et 

le durable, le gadget et l’enrichissement du patrimoine 

urbain. 

QUELQUES CARACTERISTIQUES 

DU PAYSAGE RIVERAIN DANS LA 

PLANIFICATION URBAINE DE 

HO CHI MINH VILLE 

Le Van Nam 

Docteur Architecte 

Bureau de l’Architecte en Chef d’HCMV Vietnam 

I. Présentation générale d’Ho Chi Minh ville 

Les plans d’eau sont les facteurs indispensables intégrés 

dans le paysage urbain de chaque ville. Quant à Ho Chi 

Minh ville, ils paraissent comme des caractéristiques 

propres d’une ville à culture de riz du Sud Est Asiatique. La 

rivière Saigon ondulant le long d’Ho Chi Minh ville et 

traversant le centre ville (voir photo aérienne) crée des 

souvenirs inoubliables aux touristes. Actuellement, bien 

que le rythme d’urbanisation soit assez rapide, les plans 

d’eau et le paysage naturel d’Ho Chi Minh ville sont encore 

bien préservés. 

Avec une surface de 2090 km2 et une population actuelle 

de 6 millions d’habitants, (laquelle pourra accroître jusqu’à 

10 millions d’habitants dans les prochaines décennies), Ho 

Chi Minh ville garde et gardera encore un rôle important 

dans plusieurs domaines dans le réseau des villes du pays. 

Elle demeure la ville centrale de la région économique cible 

du Sud du pays et du pays entier. Elle tient le rôle du plus 

grand centre de relations internationales du Vietnam, ainsi 

que la place stratégique et importante dans la région du Sud 

Est asiatique. 

Depuis longtemps, munie d’une topographie à maillage très 

dense de fleuves et de canaux, Ho Chi Minh ville (appelé 

auparavant Saigon-Ben Nghe) s’est développée tout en 

gardant son profil traditionnel de ville riveraine (voir 

photos incluses). Etant une ville pourvue d’un plus grand 

réseau de rivière et d’arroyos du Vietnam, (plus de 100 

rivières et 600 arroyos), soit 6 km de cours d’eau par km2 

du territoire, Ho Chi Minh ville parait jusqu’aujourd’hui 

comme être privilégié d’un paysage de plans d’eau, 

semblable aux autres provinces du delta du Mékong. 

II. Un développement urbain compatible au 

paysage riverain 

1. La rivière Saigon est le principal axe paysagiste de Ho 

Chi Minh ville. L’étude de la composition spatiale 

urbaine de la ville ainsi que du centre ville sera basée 

sur ces conditions naturelles. 



- Tout d’abord, comme la municipalité s’arrête 

sur la solution d’urbanisme de liaison des 

villes de part et d’autre de la rivière, elle 

projette de construire un centre 

- d’extension à Thu Thiem, dans l’autre partie 

de la rivière Saigon, face au centre ville 

existant (voir photos du centre ville vues de 

part et d’autre de la rivière Saigon). 

Compte tenu de son Schéma directeur du réseau de 

communications, Ho Chi Minh ville insiste sur la 

construction des ponts et des tunnels traversant la rivière 

Saigon afin de répondre aux 2 objectifs suivants : la 

circulation et l’esthétique urbaines. Dans l’immédiat, un 

tunnel reliant les districts 1 et 2 sur l’axe Est-Ouest sera 

construit . Simultanément, le gouvernement favorise la ville 

dans la création future des infrastructures, notamment les 

ponts à part et d’autre de la rivière Saigon, et qui 

contribueront à la variation du paysage de la ville. (Voir 

photo de l’axe Est-Ouest en cours de construction, et carte 

des ponts du centre ville – du pont Phu My au pont Binh 

Loi-Binh Trieu). 

- L’aménagement des zones urbaines de part et d’autre de 

la rivière Saigon doit tenir compte des propositions sur 

les espaces verts émises dans les projets « From the 

Point » et « Step by Step » lesquelles ont été présentées 

au concours « Ho Chi Minh ville et la rivière Saigon » 

organisé en 1998 à Ho Chi Minh ville. La composition 

spatiale urbaine inspirée de ces propositions suivra un 

profil de niveau moyen en bordure de la rivière, et de 

niveau allant croissant à l’intérieur du territoire. (Voir 

projets « From the Point » et « Step by Step », et Schéma 

spatial en escalier proposé). 

Comme la composition des espaces verts le long de la 

rivière doit être artistique, il est difficile d’en formuler un 

modèle rigide. Selon nous, les propositions paysagistes 

dépendent de la grandeur des espaces verts et des fonctions 

de la zone. Cependant, les citadins d’Ho Chi Minh ville 

souhaitent préserver au maximum le paysage naturel de 

cocotiers aquatiques (voir photos du paysage naturel 

riverain). 

Comme l’usage du territoire riverain est à tenir compte afin 

d’accroître le nombre de sites d’attraction et sites 

touristiques, Ho Chi Minh ville est déterminée à préparer 

les conditions favorisantes le déménagement du pont 

Saigon (actuellement situé au district 4) dans les 10-15 ans à 

venir. L’ancien emplacement du port évalué à 40 ha le long 

de la rivière Saigon sera réservé à l’usage touristique. 

- Parallèle au développement urbain sera la préservation 

du patrimoine architectural et touristique le long du 

fleuve, notamment les oeuvres localisées sur la tranche 

du fleuve traversant le centre ville, soient : Nha Rong 

(ou musée de Ho Chi Minh, annexe du Sud), Cot co 

Thu Ngu (Pointe des Blagueurs), pont Mong, siège 

sociale de la Banque Vietnam. Ces ouvrages sont des 

points d’ornement du paysage riverain d’Ho Chi Minh 

ville. 

2. Après une guerre de longue durée et un développement 

urbain assez rapide, les canaux et les arroyos d’Ho Chi 

Minh ville se sont gravement pollués. Des taudis se sont 

formés le long des arroyos (voir photo). 

La municipalité et les citadins d’Ho Chi Minh ville se sont 

efforcés à réaliser le programme d’aménagement du canal 

Nhieu Loc- Thi Nghe, qui a rendu le paysage bordant ce 

canal sur une longueur de 11 km et traversant les 5 

districts, plus aéré. De nouvelles habitations collectives 

peuvent déjà voir leur reflet dans les eaux claires du canal, 

la pollution environnementale s’est réduite, la vie des gens 

et la culture urbaine se sont améliorées (voir photos). 

Les projets de réhabilitations des canaux et des arroyos 

(comme celui Tan Hoa - Lo Gôm, celui des canaux Doi – 

Te) ont reçu le support des organismes internationaux et 

sont en cours de réalisation afin de réhabiliter efficacement 

l’environnement écologique de Ho Chi Minh ville (voir 

photos des canaux Tan Hoa – Lo Gôm et l’installation 

d’un nouvel ensemble d’habitations). 

3. Les rivières Dong Nai et Saigon tiennent le rôle de 

sources d’alimentation en eau courante pour Ho Chi 

Minh ville. Une grande surface du secteur Sud-Est d’Ho 

Chi Minh ville se trouve dans le bassin de la rivière 

Dong Nai (approximativement 3100 km2), où le 

système écologique et le paysage agricole gardent encore 

leurs traits caractéristiques en débit du développement 

urbain il y a des siècles. C’est pourquoi l’aménagement 

urbain du bassin des rivières Dong Nai et Saigon semble 

important pour la préservation environnementale ainsi 

que pour la création de nouveaux sites pour Ho Chi 

Minh ville. 

4. La rivière Dong Nai se jette sur la mer de l’Est (la Mer 

de Chine) par l’estuaire Can Gio (Ho Chi Minh ville). 

Dans ce site, une zone touristique de 40 000 ha de 

forêts de palétuviers (déjà reconnue par l’UNESCO 

comme secteur de préservation écologiste) est en cours 

de formation, afin d’y exploiter les grands potentiels de 

l’environnement écologiste, de l’économie marine et 

touristique. 

5. Comme le développement économique d’Ho Chi Minh 

ville doit être lié au paysage riverain, le plan de 

composition du système de ports et d’entrepôts, le long 

de la rivière doit être bien étudié. Ho Chi Minh ville 

s’oriente toujours vers la réalisation des objectifs 

économiques, environnementaux et paysagistes afin 

d’obtenir une occupation de sol efficace le long du 

canal, de réduire la pollution, d’avoir des constructions 

convenables, de réserver une grande part aux espaces 

verts, de répondre aux besoins d’accroître l’esthétique et 

l’harmonie entre le paysage naturel et le paysage 

artificiel. 



Semblables aux autres villes du monde, les plans d’eau 

d‘Ho Chi Minh ville tiennent non seulement le rôle de 

facteur régulateur de l’environnement écologique, mais 

aussi un rôle économique important. 

Pour préserver et valoriser le paysage riverain, outre les 

travaux de gestion et d’aménagements urbains à réaliser, 

nous souhaitons recevoir les expériences précieuses des 

scientifiques du monde, ainsi que les propositions très 

créatives des jeunes architectes sur la préservation du 

patrimoine, et la création du paysage riverain afin d’obtenir 

une certaine faisabilité dans le projet de développement 

durable d’Ho Chi Minh ville. 

THE QUALITY OF LIFE IN 

LARGE METROPOLISES NEW 

TECHNOLOGIES AND THE 

LARGE METROPOLIS 

Richard Bender 

Dean of the Research Center of Berkeley University, 

USA 

ABSTRACT 

We are at the beginning of a revolution much greater than 

we can possibly understand. While each day –and this 

forum- brings us new and existing developments – the 

future holds greater changes than we can imagine. As 

urban designers and planners our most difficult task is to 

invent (or to dream) a new world rather than to think of 

how we can use new resources, new tools, techniques and 

design ideas to do what we now do; but a little butter. 

If these cities-global, physical et virtual – are to succeed 

they will be shaped by the actions of many citizens, and 

emerge out of a multitude of small actions-small steps- 

made in tune with nature, in response to emerging dreams 

and possibilities and out of roots in time, place and the 

great traditions of Chinese cities. 

Winston Churchill wrote : “We shape our cities and they 

shape us” 

Marshal Mc Luhan wrote : “We shape our tools and 

thereafter they shape us” 

In a traditional village, anyone is able to ring a bell or beat a 

drum, an anyone in the community can hear the drum, you 

get the message. But you can hear it only in the village. 

In the nineteenth century, with the invention of the 

telephone and telegraph, one could suddenly speak from 

one side of a continent to the other. But one had to be “on 

the line”. 

This century has seen as move to the next cycle : from the 

wire to the wireless, the track to the trackless. Radio, 

television, satellites and “The World wide Web”. Once 

again it is possible for everyone to hear and respond to 

everyone. 

This is the “Global Village”. 

This is the new millennium! 



INTRODUCTION 

I am pleased to be her – awed by the expertise and 

experience gathered in this room as I am by the difficulty 

of saying something that will mean something. 

For those of us involved with issues of environment 

quality – for architect landscape architects, artists, planners 

and citizens - this is a crucial period. Between a past which 

is gone and a future we have yet to see, we must all be 

aware of the issues and involved in ongoing efforts. As we 

move into a new millennium we have important work to 

do. 

As the agenda for this meeting makes clear, we work which 

is more complex, but which is developing a new focus on 

people an place. Recent years have seen some monumental 

changes, new concerns, new sensitivities, new 

understandings and new sets of tools, techniques and 

resources . With them great cities like the one where we are 

meeting are moving from traditional forms. Populations 

and activities to sizes, functions and a complexity unknown 

before these days . We are seeing urbanization taking place 

at dizzying rates; new technologies leading to global flows 

of people, wealth, power and information, and we have 

seen historic places, precious habitats and sensitive 

environments put a risk. 

As a result, designers and planners are asked to take in new 

responsibilities and to reaffirm traditional ones. The scale 

of the changes of the last generations is absolutely without 

parallel and the challenges of the coming generations 

promise to be enormous. How can we continue to think of 

the city in the same terms we have been so long attached to 

when there are now cities that have the population of 

California – which contain every urban form from 

metropolises to towns, villages, countryside, and sprawl? 

We need to reflect on the things that really count. We need 

to recognize that not everything centers on our drawing 

boards and screens. So, for those of who are gathered here 

today, for those of us who are involved with the design of 

urban places, there are important things to talk about. 

IMAGES AND METAPHORS 

But – How to talk about all this? 

- How to embrace the theme of this conference? 

- How to introduce what has yet to come? 

- How to describe a city who’s map has yet to be 

drawn? 

I can not show your pictures of this future. I have no slides 

or videos which begin to illustrate our dreams. So I will try 

to talk to you in a way which does not “describe”, - but 

which suggests – in a way which opens a path to your own 

visions, imagination, dreams – in a way which invites your 

own poetry. 

In the short time I have this morning, I will a way of 

looking at – of thinking about – the quality of life in large 

metropolises – a way that allows great cities to grow in a 

productive, human and sustainable way – a way that draws 

inspiration from the history and traditions of Chinese 

cities. 

I hope they are points which will help you and inspire you 

to develop that map and to clarity the structure of this city 

which is developing around us. 

CLOCKS AND CLOUDS 

One way to think about the issues was posed by the 

physicist/philosopher Carl Popper. He spoke of “clocks to 

clouds”. Let me explain : 

We generally understand that a clock is a machine. It is 

hard, precise and predictable. One knows exactly where 

each part will be over time, how it will operate, and what it 

will be doing for the period of its operation. Our image of 

most mechanisms tends to be like this clock-like. The ways 

we organize and do many things grew our of the same 

world that invented the clock. 

There is another common mechanism, however, often 

more effective, but less easy to visualize. Its actions are 

more difficult to predict. A cloud is such a mechanism : a 

cloud in the sky, a cloud of electrons, molecules, gnats, or 

smoke. 

A school of minnows is such a cloud. As we learn more 

about a cloud of minnows, we find we can make many of 

the same predictions we can about clock-like mechanisms. 

The cloud 

Also moves according to certain rules : its motion is related 

to temperature, sunlight, food supply, sea current, season 

of the year, predators and a host of other things. The 

factors are complex and the rules are not always clear to us, 

but they are strong and effective rules of action an 

behaviour. 

In many of our approaches to cities, we have assumed that 

we are dealing with clock-like mechanisms at the very time 

that these mechanisms are becoming more cloudily. The 

cities of the next millennium will be clouds ant to take 

advantage of this understanding we will have to think in 

more “cloud-like” ways. 

Let’s look at some of the components or this cloud. 

Beginning around 1880, a series of seminal invention or 

innovations began to change the basis of urban development. In a 

very short time- between about 1880 and 1900 – city life felt the 

impact of the steel building “skeleton” frame the elevator, the 

telephone, indoor sanitary plumbing, central heating, the electric 

light, and the electric train (or tram, metro or subway). The 



invention of the electric light blurred the boundary between night 

and day, central heating and air conditioning erased the seasons 

and the telephone, the train, the automobile and faster aircraft 

with longer and longer ranges erased distance. In a single 

generation, a century ago, constrains of gravity, day and night, 

season, and distance were swept away. 

Today we move bytes not atoms. Communication systems 

often replace circulation systems. Motion becomes 

discontinuous. What Einstein, Seurat, Picasso and Satie 

expressed a century ago and Marshall Mc Luhan more 

recently understood as a “Global Village”, is a fact of our 

lives today – an international network of communities. 

“The Global Village”. 

I sit in California ‘in a “teleconference” with my friends 

Tokyo and see the sun setting over mount Fuji while it is 

rising outside my window. Once places were bounded by 

walls and the horizon? Days were defined by sunrise and 

sunset. 

The history or cities has seen many changes as civilization 

moved : From the “age of lire”; to that of the horse” and 

the “sail” the printing press; to the “industrial revolution”. 

Today we are –once again – in the midst of great change. It 

is about much more than style, or scale or shape. There are 

new dimensions, and –for the first time- conflicts between 

“place” and “non place” activities. For urbanism, they pose 

both problems and enormous possibilities. 

Some Themes for Future Urban Development 

With this background in mind, I would like to suggest two 

themes which might be kept in mind when examining and 

designing future urban projects or proposals. 

- The first of these addresses the scale and complexity 

of the parts – the activities of citizens and their roles 

in the building and enrichment of the city’s ecology in 

a “globalizing” world. 

- And the second recognizes that there are important 

lessons to be learned from the history and traditions 

of Chinese Cities. 

ELEPHANTS AND SLED-DOGS 

The most striking aspect of many recent urban projects is 

the increasing scale of their parts and, at the same time, the 

decreasing richness of the “mix” of activities and uses they 

contain. These projects appear to be “elephants”turned 

loose in the city; huge mammoths trampling the earth, 

crowding buildings and people and blocking the sky and 

the sun. A most interesting recent counter –trend has been 

the attempt to break these projects down into smaller 

pieces, to add variety and complexity and to weave the new 

construction into the texture or the city. For today’s 

planners and builders, the tension is most often between 

the organizational simplicity of a few large elements and 

the “messiness” and complexity of dealing with a variety of 

overlapping, and conflicting people, institutions and uses. 

Rather than elephants, today’s cities are becoming more 

like an Eskimo sled and its sled-dogs. Here the energy 

comes from a team or dogs; from dozens of legs. 

Each dog seeks its own path trough or around the uneven 

surface or the ice floe. The dogs often snap at each other 

and they tangle their leads, but together they provide a 

dependable pull. If some dogs are hurt, or sock or even die, 

the team can go on; if circumstances call for it, the team 

can be split up, each group going off on a different route. 

On cold nights or in storms the driver can even curl up 

with the dogs for some warmth. Over time, the dogs 

reproduce, maintaining or even increasing the size of the 

team an renewing its energy. in the worst of cases, one of 

the dogs can be eaten by the others. 

On the other hand, imagine what would happen if the 

Eskimo tied an elephant to his sled. If the elephant’s 

concentrated weight did not break through the ice 

immediately, his massive legs would falter as they struggled 

over the uneven surface. You can only pursue one route at 

a time with such a monolith and a large part or the load on 

the sled would be the food needed to feed the elephant. If 

the elephant were injured or sock, the sled would be 

stopped. And it’s hard to picture the Eskimo curling up 

with his elephant on a cold night. 

The point of this metaphor is that we have building 

“elephants” when we need “sled-dogs”. 

Projects which accommodate a wide range of uses and 

users, which adapt their form to their ecology and their 

place, which can be build, managed, and adapted 

incrementally and which do not shy away from addressing 

complexity – the “sled dogs”- are distinguished by the 

freedom to vary within a well conceived and understood 

set of rules. It is not necessary – nor is it really economical 

– to have buildings and spaces which suffer from an 

aggressive gigantism, and in which people live in 

conditions of stress which border on hysteria. Cities are 

organisms whose many parts must interact in rich an 

complex ways. They are no meant to overpower people; 

they are meant to be the homes of civilization? 

WHAT WE CAN LEARN FROM CHINESE CITIES 

There is one final piece I would like to add to this 

“patchwork” 

Because I know that our modest hosts will not mention or 

emphasize it – I hope you will excuse me if I focus –for a 

moment- on Chinese cities. 



It is important to say something about how much 

those of us from abroad can learn room traditional 

Chinese neighbourhoods and cities. 

I am a product of the generation of modern architects – 

from Gropius and Breuer to Corbusier and Sert. I grew up 

which and CIAM. In those days they, and then we, saw in 

China –what we expected to see. It was a very selective 

view – passed on through the lenses of the early 

modernist’s cameras. We saw a kind of (black and white) 

picturesque vision with all trace of urbanity edited out. We 

saw houses and temples and gardens - but no hint of the 

texture , energy and richness of Chinese cities. 

By editing out the counterpoints of complexity and 

simplicity, or the intricate and the plain – our 

teachers/mentors made this architecture seem irrelevant to 

us. 

So, when I first came to China in 1979 –stayed in the 

Guesthouse at Tsing-Hua university and visited 

neighbourhoods in Beijing, Wuxi, Souzhou and Shanghai – 

I was stunned. Experiencing China was like being, struck 

by lighting! Not since my youth – growing up in New York 

in the 1930’s and 40’s – have I been so excited in/by cities. 

Chinese cities have so much to teach of urban life and 

urban design. Yes, they are often chaotic. (I always enjoy 

hearing my Chinese friends describe Shanghai’s chaos with 

the same pride as a New York taxi driver boasts about 

New “terrible traffic”). But the chaos of Chinese cities and 

neighbourhoods grows our of the exquisite variety of 

scales, forms, uses, symbols, rhythms in cockeyed 

configurations and unimaginable juxtapositions and is 

enriched by the joy an energy with which they are used. 

I was just no ready for China. Traditional Chinese cities 

and neighbourhoods work because –below the surface – 

strong rules of order “whisper rather than shout” their 

presence. They are rules that have evolved out of the early 

technology of the city, from the spanning capacity of light 

wood timbers, the breaks and separations that yield fire 

protection and the small-scaled building elements needed 

for safety from typhoons and earthquakes. They grew out 

of fractionated property ownership patterns. They are the 

“DNA” of cities destroyed and rebuilt and destroyed and 

rebuilt and renewed and renewed and renewed. 

Those of us who knew only the postcard pictures, and 

cheap imitations are dumbfounded by the power and 

texture -the urbanity of it all. 

A PLEA 

Finally – a plea 

Too often, in recent years, Urban Design has been seen 

and practiced as “big architecture” with a focus on the 

design of large and complex buildings and building 

complexes. But cities are given form by many forces and 

over time. It is nature, climate, tradition and the pattern f 

streets, public places and the patterns of land ownership 

and development which shape and animate the lives of 

cities. It is time we learned more about them; how they 

have come to us and how to design, redesign and support 

their place in urban living. 

What better place to begin than here in Shanghai. 

We ought to start again from elementary principles, like the 

right for everyone to live and work in a decent place at 

reasonable cost – The right for every citizen to use the city 

in a egalitarian fashion. This would be more than just a 

response to the needs of the hundreds of millions of 

people our planning must serve – we know quite well that 

a city that is no good for them is not good for us either. 

I mean this to be a plea for a return to a more authentic 

urbanity, a thoroughly modern city – Global, yet local - a 

global city based in lively communities in connected to 

their history, traditions and their setting. 

This new global city will not imitate or replace the 

traditional one. It will exist along side it as surely as 

Shanghai exists alongside Souhzou and Wuxi. 

Can we have the best of both worlds? 

I believe so and I believe this “Symposium” is the time 

and place to start. 

So, my message to you today is really an invitation. 

Let us join together and make a new start. 



CONCLUSIONS 

DU COLLOQUE 

XIA LIQING 

Director of the administrative Bueau of Urban planning, Shanghai 

Permettez-moi d’utiliser encore quelques minutes pour 

faire un bref commentaire sur ce séminaire qui a duré un 

jour et demi. 

Tout d’abord je voudrais exprimer, en tant que présidents 

de ce colloque, nos sincères remerciements, au nom de M. 

Mayet et moi-même. Je remercie tous les spécialistes qui 

nous ont donné des exposés clairs. Je voudrais aussi 

remercier tout l’auditoire pour son attention. Je suis sûre 

que le thème dont nous avons discuté lors de ce colloque 

nous aidera beaucoup lors de la candidature et de 

l’organisation de l’exposition universelle. 

Premièrement nous avons écouté avec attention 

l’expérience de différentes villes qui ont tenu cette 

exposition. Bien sûr il y a l’expérience de Lisbonne au 

Portugal, l’exposition de fleurs à Kunming et les trois 

expositions à Paris. Surtout je voudrais mentionner la ville 

de Lille qui a perdu la candidature pour les Jeux 

Olympiques mais dont l’expérience nous est très utile. C’est 

bien sûr comme çà, la candidature pour l’exposition 

universelle est un processus pour nous tous mais si nous 

ratons la candidature, nous en retirerons aussi des leçons et 

des expériences. Donc pour nous, que ce soit un succès ou 

un échec, nous devons y être attentifs car cela nous aidera 

pour le développement de notre ville. 

Deuxièmement nous avons discuté de la candidature à 

cette exposition comme d’une chance pour le 

développement économique et social de la ville. Beaucoup 

d’experts ont dit que la candidature à cette exposition 

aidera le monde à mieux connaître les villes. En même 

temps, elle peut promouvoir les infrastructures et la 

construction environnementale de cette ville. Cela nous 

aidera aussi à améliorer le niveau d’urbanisme et le niveau 

des fonctions urbaines. Il y a aussi des spécialistes qui ont 

parlé du prolongement ou du développement de la culture 

traditionnelle de la ville à travers cette candidature. Je pense 

que tous les exposés que nous avons entendus nous 

donnent plus d’intelligence et d’expérience pour améliorer 

notre qualité de vie à travers ce processus. Ce dont nous 

avons besoin, c’est d’une ville ou d’un foyer culturel très 

charmant et pas seulement d’une famille froide. On a parlé 

aussi à travers cette organisation d’exposition, nous 

laisserons aussi notre patrimoine à la génération suivante. 

Beaucoup de spécialistes ont aussi mentionné que lors de 

l’organisation de ces grands évènements internationaux ou 

de ces grandes constructions, il faut aussi prêter attention 

au design et à la conception. Par exemple pour la 

construction de La Défense, auparavant nous avons peutêtre 

seulement fait attention à son succès mais nous 

n’avons pas pensé à son poids de perte (économique). 

M. Masson a aussi mentionné que dans les grands espaces 

publics il faut penser à l’amélioration du réseau de 

circulation et aussi aux liaisons avec les alentours. La 

conception autour de la rivière Saigon à Hô Chi Minh-ville 

nous montre une harmonie entre la nature et la ville. 

Surtout je voudrais aussi mentionner l’expérience que M. 

Mayet nous a présenté au sujet des grandes installations 

pour ces grands évènements. Cela nous donne beaucoup à 

réfléchir. Il faut penser à la construction de transports en 

commun pour perfectionner l’organisation de ces grands 

évènements. Il faut penser à une circulation facile et rapide. 

En même temps les spécialistes nous ont donnés beaucoup 

de bons conseils sur le thème de cette exposition. On a 

mentionné que le choix du thème doit répondre d’abord 

aux besoins des visiteurs nationaux et aussi aux besoins de 

développement urbain. Ainsi il faut penser en même 

temps ? ? ? et anticiper la ville. 

En ce qui concerne le site de cette exposition, je suis très 

émue par l’exposé sur cet arbre. Nous avons choisi un 

terrain vierge pour l’exposition universelle mais il faut que 

nous sachions vivre avec ces arbres. 

Donc je voudrais dire ici que, pendant ce jour et demi, 

beaucoup de spécialistes nous ont présenté de bons 

exposés. Et je suis sûre que cela nous aidera dans 

l’organisation de ce grand évènement. 



4. LES TRAVAUX DES EQUIPES 



PROPOSITION DES EQUIPES 

et COMMENTAIRES DU JURY 

EXPO'LAB 

MOGA Cécile BORDEAUX - FRANCE 

NGO Le Minh HANOI - VIETNAM 

RAGUENEAU Elise PARIS - FRANCE 

RAKSAWIN Karuna BANGKOK - THAILANDE 

SOKNA Peou LAVAL - CANADA 

YANG Chen SHANGHAI - CHINE 

PROPOSITION DE L’EQUIPE 

L’Expo de Shanghai se manifeste comme un laboratoire à 

l’échelle de la ville. 

Une exposition universelle doit être monumentale, 

sensationnelle ; interactive. 

UNE EXPOSITION UNIVERSELLE 

A SHANGHAI 

UN LABORATOIRE DANS ET SUR LA VILLE 

L’expo est un haut lieu d’expérimentation et d’information 

venant du monde et allant au monde. Elle est recherche, 

test, tâtonnement, sur la question de la qualité de vie dans 

les grandes métropoles de l’avenir. 

DEMARCHE 

Une lecture de la ville par niveaux caractéristiques de 

l’identité de Shanghai 

Deux sites stratégiques pour le développement de Pudong. 

UNE TRANCHE DE VILLE DEFINIE 

PAR 2 SITES 

UNE QUALITE DE VIE 

L’exposition universelle est utilisée comme levier pour le 

développement de la qualité sur une tranche de vie entre 

mer et fleuve, entre canal et autoroute. 

Elle déploie un éventail de contradictions : basse et haute 

densité, maraîchage et industrie, plaines et forets, calme et 

bruit, vitesse et lenteur, technologie et écologie, soleil et 

brume, nuit et jour, mer et terre. 



Expérimenter des modèles d’aménagement et des 

nouveaux transports avant, pendant et après l’expo. 

LA FIGURE DE PROUE 

LE FUTUR POLE DE DEVELOPPEMENT DE 

PUDONG 

C’est un espace de représentation, carrefour de rencontres 

et d’échanges internationaux 

- le symbole de l’Expo : la tour Bamboo, monument sur 

la qualité de vie en grande métropole 

- l’épine dorsale du site : la rue, principale caractéristique 

de l’espace public chinois, un liant qui crée une 

perméabilité avec le paysage urbain environnant. 

- Les « pavillons chinois » s’organisent le long de la rue 

centrale et s’imbriquent selon des contraintes de 

circulations à des niveaux différents. 

- Régularité ; une trame rythmée par 2 réseaux 

principaux : canaux et rues 

- Centralité : La Chine, Shanghai est implantée au centre 

du site, symbolisé par le carré 

- L’eau maritime fluviale et agricole se faufile dans 

l’Expo pour adoucir une densité de centre-ville. 

LE POUMON VERT 

UN PARC POUR 2005 – UN EVENEMENT POUR 

2010 

Anticiper et préparer aujourd’hui un parc qui sera support 

d’expérimentations écologiques et environnementales 

Traitement de l’eau, architecture végétale, reconversion de 

l’industrie, recyclage et utilisation de nouvelles énergies 

seront les différents thèmes abordés dans ce laboratoire, 

afin d’apporter des solutions aux problèmes liés à la 

pollution. 

L’expo est une opportunité pour Shanghai afin 

d’expérimenter pour trouver des solutions aux problèmes 

liés à la pollution et à l’évolution des modes de vie dans les 

grandes métropoles de l’avenir. 

L’expo sera alors le levier pour un développement d’une 

qualité de vie tant attendue. 

COMMENTAIRE DU JURY 

1 er PRIX 

Un laboratoire à l’échelle de la ville 

L’équipe commence par mettre en avant dans son analyse 

un éclatement entre des espaces stratégiques comme 

Pudong et des sites traditionnels irrigués par les canaux. 

Le projet symbolise cette opposition (le Ying et le Yang) 

tout en réservant une place privilégiée à l’eau : « l’eau 

maritime, fluviale et agricole se faufile dans l’exposition ». 

Le projet dans ce cadre vise à promouvoir un 

aménagement durable et à améliorer la qualité de vie. 

Il est proposé d’organiser l’exposition sur deux sites 

distants de 30 Kilomètres, l’un sur Pudong, au carrefour du 

deuxième périphérique, à proximité de l’aéroport, l’autre 

donnant sur la rivière Huangpu. 

Le premier site est organisé en trois bandes parallèles 

autour d’une rue principale appelée épine dorsale. La bande 

centrale est consacrée à l’espace public chinois avec une 

focalisation en un point symbolique : une tour Bamboo. 

Les autres bandes bordées par des canaux accueillent les 

équipements des autres nations. 

Le deuxième site est un grand laboratoire en bord de 

rivière proposant des solutions à apporter aux problèmes 

d’environnement dans les grandes métropoles de l’avenir. 

Trois « corridors » s’étagent parallèlement au fleuve sur les 

thèmes de l’écologie : agriculture, forêt… 

Les deux sites sont reliés par le canal et l’autoroute et de 

nouveaux modes de transport. Les points d’interconnexion 

sont l’occasion d’un regroupement de nouveaux 

équipements 

Il anticipe la date de l’exposition en créant dans l’espace 

intermédiaire des opérations exemplaires qui témoignent de 

la capacité de la ville à répondre au thème choisi. 

Il anticipe également sur les liens à créer avec le bourg 

voisin avec qui se tisseront naturellement après 

l’exposition. 

Le projet a le grand mérite de favoriser un développement 

harmonieux de la ville à terme, en créant un accès direct 

entre les sites de l’exposition, ses abords immédiats et le 

centre ville. 

Il s’agit d’un bon travail réalisé dans le respect du site 

proposé en créant un espace non fermé comportant, une 

bande est-ouest qui met en valeur les spécificités de la ville 

chinoise. 

Le site prés de la rivière traite au plan expérimental du 

problème écologique essentiel pour l’avenir des villes. 





ATMOS’FAIR 

ALLA Dominique CERGY-PONTOISE- FRANCE 

CHATDECHA Sarawoot BANGKOK - THAILANDE 

MAJUMDAR Mili CALCUTTA - INDE 

PHARES Jehanne BEYROUTH - LIBAN 

PLANAS Francisco BARCELONE - ESPAGNE 

PROPOSITION DE L’EQUIPE 

UNE EXPOSITION UNIVERSELLE ? POURQUOI 

FAIRE ? 

• Créer une nouvelle forme d’Exposition universelle 

pour le nouveau millénaire ; alliant l’expérience du réel 

et du rêve. 

• Faire de l’Exposition universelle la vitrine de Shanghai 

et de la Chine, 

• Proposer, par l’interaction, des solutions aux villes et 

aux citoyens pour remédier aux problèmes de qualité 

de vie dans les grandes villes ; 

• Faire reconnaître Shanghai en tant que métropole du 

futur. 

CONCEPT : EQUILIBRE 

Qualité de vie ? 

Les pathologies urbaines viennent des déséquilibres → la 

clé d’une meilleure qualité de vie est l’équilibre entre les 

éléments (cf. le concept chinois du Ying-Yang)→ 

Ensemble, ces éléments forment un système. 

Il faut trouver un équilibre entre les éléments communs à 

toutes les villes (environnement, sécurité, mobilité…) et les 

éléments spécifiques relevant des identités. 

L’Exposition doit être équilibrée dans tous ses aspects 

et à toutes les échelles 

ANALYSE DU SITE 

Description : 

• La partie ouest du site a initialement proposé, 

• Le site de l’Exposition est ovale et suit la trame 

circulaire des canaux, 

• Le site fait environ 380 ha et 500ha si l’on inclut les 

parkings et les zones de service. 

Quels sont les points forts du site ? 

• Le site est une porte d’entrée pour Pudong et pour 

Shanghai ; 

• Il permet de compléter un axe de développement 

culturel (tour télé puis centre international 

d’exposition puis Exposition universelle) en créant une 

symétrie avec le premier périphérique ; 

• Cela devrait promouvoir le développement local 

autour du site ce qui profiterait à la ville dans un 

second temps ; 

• C’est une centralité pour les trois zones de 

développement de Pudong et un relais sur la route qui 

va de l’aéroport au centre ; 

• D’autre part, sa morphologie, avec ses nombreux 

canaux rappelle que l’eau est un des éléments centraux 

de Shanghai. 

La structure : trois zones principales 

• Services : les surfaces autour de l’autoroute sont 

attribuées aux services, parkings; gares hôtels et centre 

commerciaux. Un peu d’espace entre les bâtiments est 

laissé pour donner une idée de l’Expo lorsqu’on passe 

sur l’autoroute. 

• Zone tampon : espaces verts situés entre la zone de 

services et la zone d’exposition, ils forment une 

transition qui permet de mieux contrôler le flux des 

foules. 

• Exposition : délimitée par le canal circulaire avec cinq 

entrées autour du site. 

• Deux canaux principaux divisent l’espace du Nord au 

Sud et d’Est en Ouest. 

• Deux zones principales, l’une est dense et utilise la 

morphologie des canaux en créant des passages 

intérieurs, l’autre est moins dense, plus ouverte et plus 

verte. 

Les services sont disséminés sur le site et créent des 

centres secondaires. 

TRANSPORTS 

Système de transport externe 

• Une station est créée à l’Est qui est combinée avec la 

station du monorail. Au sud, une station pour le train 

magnétique est créée. 

• Deux sorties d’autoroute mènent aux parkings avec 

une route intérieure les reliant 

• Un arrêt pour le système de transport léger est prévu à 

l’entrée Nord. 

Système de transport interne 


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les ateliers de maitrise d'œuvre urbaine en asie

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