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DÏMÀNCHE-ILLUSTRÉ IIIflIIIIIHIIIIItlHIIIIlIIlKUII JE VOUDRAIS BIEN SAVOIR... Cette rubrique est ouverte à tous nos lecteurs. Elle leur permettra de se tenir en contact constant avec leur journal, qui les renseignera volontiers sur tous les faits d'un intérêt général et d'ordre documentaire ou pratique ; mais un délai assez long peut s'écouler entre les demandes et les réponses. D'où vient le nom de liard, donné à cette ancienne monnaie et auquel on fait encore souvent allusion ? [ÉNAGE dérive le nom de'liard, ancienne monnaie de cuivre valant un quart de sol, du grec miliareton, petite monnaie que Constantin substitua aux anciens deniers. Selon M. Clérac, le liard serait le commencement de ces mots li ardi, parce qu on aurait inventé les liards sous Philippe le Hardi. Il semble plus probable que le mot liard vienne de la famille des Liard de Crémieu, en Dauphiné, où le dauphin de Viennois battait monnaie. Ce fut en 1430 que Gigue Liard, maître des monnaies, résidant à Crémieu, frappa les premiers liards, qui n'eurent d'abord cours que dans le Dauphiné, mais le roi Louis XI les rendit communs par tout le royaume, et leur conserva ce nom. 9> 9j 9: Quelle est l'origine de l'expression : il n'est pas utile de le crier sur les toits ? C ETTE locution a son origine dans une expression de l'Evangile : " Ce qui vous a été dit à l'oreille, publiez-le sur les toits ", expression qui, d'ailleurs, devait être employée aux temps anciens dans les pays orientaux. Les hommes ont toujours su se faire des logements proportionnés à leurs besoins, relativement à leurs mœurs, au temps où ils ont vécu et au climat qu'ils ont habité. En Egypte, les toits des maisons étaient en terrasses. On s'y promenait, on s'y couchait souvent, on y montait dans les grandes alarmes. De là, la loi de Moïse, qui ordonnait de faire tout autour un mur d'appui, de peur que quelqu'un ne se tuât en tombant. Chaque maison était donc comme une grande tribune toute dressée pour qui voulait se faire entendre de loin. Ainsi s'explique l'expression qui est venue jusqu à nous. A & 9, Ce que l'on entend par rationalisation et normalisation ? R ATIONALISATION et normalisation sont des termes nouveaux qui ont besoin d'une définition précise. Elle peut être ainsi éta- blie : la rationalisation consiste en l'emploi des mesures tendant à l'aménagement rationnel de la production et des échanges et à la suppression des gaspillages. La normalisation, el^e, a un terrain d'application plus limitée; elle est constituée par l'application de l'art de détruire les choses irréguhères, contraires aux règles et au bon sens, et de les simplifier dans l'intérêt général de la production, de la distribution et du bienêtre de tous ". Ainsi comprise, la normalisation facilite le machinisme et la production en série. * S ft Devant quelles juridictions on peut demander l'assistance judiciaire et cam- msnt elle s'obtient ? L 'ASSISTANCE JUDICIAIRE, aux termes de l'article 1 er, paragraphe 2, de la loi du 10 juillet 1901, est applicable : 1° à tous les.litiges portés devant les tribunaux civils, les juges des référés, la chambre du conseil, les tribunaux de commerce, les juges de paix, les cours d'appel, la cour de cassation, les conseils de préfecture, le conseil d'Etat, le tribunal des conflits, et aux parties civiles devant les juridictions d'instruction et de répression ; 2° en dehors de tout litige, aux actes de juridiction gracieuse et aux actes conservatoires ; en outre, elle peut également, aux termes de l'article 40, paragraphe 6, de la loi du 27 mars 1907, être accordée devant le conseil des prud'hommes dans les mêmes formes et conditions que devant les justices de paix. Toute personne qui réclame l'assistance judiciaire doit adresser sa demande, écrite sur papier libre ou verbale, au procureur de la République du tribunal de son domicile ; elle peut également la faire au maire de son domicile qui la transmet au procureur de la République. A sa demande d'assistance, l'indigent doit joindre : 1° un extrait du rôle de ses contributions ou un certificat du percepteur de son domicile constatant qu il n'est pas imposé ; 2° une déclaration attestant qu'il est, à cause de l'insuffisance de ses ressources, dans l'impossibilité d'exercer ses droits en justice et contenant l'énumération détaillée de ses moyens iiUHUUiiniiuniiiiiii.ïtïttitinitïiiimiiiiiiHiiif- 1Q nniniiiiiiiiiiiniiiiiiniiiiniiiiiiiiiiiuiiiiiiiuiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiiiiiniiiiii LE 19 FÉVRIER 1928
LE 19 FÉVRIER 1928 IIIIItllIllIlllllttlMllllIltlIlIlItlIlIIIIIIIllllllIttlIllItllIlllllUIIIlIllllllllIIlItlIllIllIll 11 IIMIIllIlllllIMIIIIIMlinillllllllllllIIIIHIIlllIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIUIIIlIltllI DIMANCHE-ILLUSTRÉ PROFITONS DE NOS LOISIRS DU DIMANCHE POUR NOUS INSTRUIRE UN PEU LARREY HIRURGIFN en chef de la Grande Armée, Larrey honora grandement, et la chi- C rurgie militaire à laquelle il donna une impulsion nouvelle, et la science à laquelle il fit réaliser de remarquables progrès. Dominique-Jean Larrey était né à Baudéan, près de Bagnères-de-Bigorre, le 8 juillet 1766. Dès l'âge de treize ans, il apprit la médecine et la chirurgie à Toulouse, sous la direction de son oncle, le docteur Alexis Larrey, originaire, comme lui, de Baudéan, et qui succéda à son maître Bonnet comme chirurgien en chef de l'hôpital général de Toulouse et directeur de l'Ecole de Médecine de cette ville. En 1787, Dominique Larrey vint à Paris et obtint, à la suite d'un concours, de s'embarquer sur la frégate La Vigilante comme chirurgien de bord. De retour en France, il suivit les cours de Desault et deSabatier, et fut nommé aide-major à l'armée du Rhin. Ce fut le début d'une longue carrière, consacrée à prodiguer des soins aux blessés sur les champs de bataille, quel que fût le dan- LARREY ger auquel il était exposé lui-même, et qui ne prit fin qu'à Waterloo. Dès le premier combat auquel il lui fut donné d'assister, Larrey fut frappé de la lenteur avec laquelle les blessés étaient évacués; il imagina les ambulances volantes qui le rendirent aussitôt célèbre. Dès la campagne de Syrie, son inlassable activité, sa bonté, l'impression de confiance qui émanait de sa personne le firent surnommer la Providence du Soldat, et ce surnom ne l'abandonna plus. Ce fut Larrey qui créa la chirurgie de campagne, qui fut pratiquée pendant tout le XIX E siècle. Il simplifia les pansements par l'emploi de }inge fenêtré, découvrit les attelles, puis mit au point des méthodes de consolidation des fractures, et des méthodes d'amputation qui, en ces temps où les solutions antiseptiques étaient inconnues, sauvèrent la vie à plus d'un blessé. Larrey était totalement dépourvu d'ambition; ses nombreuses publications scientifiques portent l'empreinte de sa franchise, de la naïveté de son caractère, et de la netteté avec laquelle il voyait, pansait, opérait. Elles ne sont, d'ailleurs, pas toutes chirurgicales ; on a également de lui des relations de voyages et de campagnes qui ne sont nullement déplacées, la bravoure de leur auteur ayant été l'égale de celle des soldats les plus fameux de la grande épopée. Il mourut à Lyon le 1 er août 1842. Napoléon I er l'avait fait baron. Il laissait un fils qui fut comme lui chirurgien militaire et qui pansa, sous ses ordres, ses premiers blessés, en juillet 1830. Dominique Larrey a trois statues, dont une au Val-de-Grâce, œuvre de David. * ft * E TRISTAN DA-CUNHA N 1506, le navigateur portugais Tristan da Cunha découvrit dans l'Atlantique méridional, par 37° 6' latitude Sud et 14° 23 longitude Ouest, un groupe d'îles se composant de deux rochers inhabitables : > Inaccessible et Wightingale, et d'une masse volcanique plus grande, ayant 116 kilomètres carrés de superficie et 35 kilomètres de pourtour, à laquelle est resté son nom. L'île Tristan da-Cunha présente des pentes abnptes, ne laissant de plage qu'au Nord- Oueit ; le pic central atteint 2.537 mètres. un petit lac dort au fond de l'ancien cratère. Malgré son aspect désolé, elle offre à la culture (surtou pommes de terre) des superficies assez fertiles sur les emplacements débroussaillés. Aussi k population, qui se compose_ encore pour uie partie de descendants d'anciens naufragé^ n'y est-elle pas dénuée de ressources. Ule comprend environ une centaine d'âmes. Le troupeau comprend des bœufs et des moutons ; 1 faune se compose principalement de chats salages, de chèvres, de phoques et d oiseaux er. Dépendant pominalement de la Grande- Bretagne, l'îleTristan ou Tristao da-Cunha se trouve sur l^jgne directe du Cap au rio de la Plata, à 2.845-jlomètres du Cap et 4.000 de la Plata. COMMENT, A PARIS, ON PEUT SE PREPARER, GRATUITEMENT, A 40 PROFESSIONS DIFFÉRENTES DANS LES ATELIERS-ÉCOLES DE LA CHAMBRE DE COMMERCE C Dans notre visite des atelier s-écoles créés par la Chambre de Commerce de Paris, nous avons, jusqu'à maintenant, vu travailler des employées et des commis de magasin : Vendeuses étalagistes, vendeurs de l'alimentation, de la quincaillerie et des diverses branches du vêtement. Dans ce cinquième article, nous allons commencer la visite des ateliersécoles d'une autre catégorie, ceux qui forment des ouvriers ou des ouvrières de corporations extrêmement diverses, depuis la brodeuse d'or jusqu'au forgeron, en passant par plus de trente-cinq spécialités différentes. EST dans de vieux bâtimentspittoresques, anciens communs du célèbre couvent aristocratique " les Oiseaux ", 72, rue de Babylone (7 e ), que sont installés les divers services de la " Maison de l'Aiguille ". Dans ces vastes communs, dont certaines parties sont de simples baraquements à la charpente apparente, mais dans lesquels l'air et la lumière entrent à profusion, plus de deux cent soixante-dix élèves font l'apprentissage des professions de la couture, coupe, lingerie, broderie fine, broderie sur métier, mode, fourrure, repassage, apprêtage, teinture et nettoyage. En outre, l'enseignement ménager, donné sous une forme pratique, est obligatoire pour toutes les élèves. Il est destiné à donner à ces futures ouvrières les connaissances pratiques nécessaires pour faire d'elles des femmes complètes, ajoutant à la connaissance d'un bon métier qu'elles aimeront, toutes les notions qui leur permettront de bien tenir leur maison. L'Ecole est ouverte aux jeunes filles de treize à seize ans. Et elle reçoit des élèves à toute époque de l'année; toutefois la rentrée normale est fixée au 1 er septembre. La demande d'inscription doit être accompagnée d'un livret d'apprentie délivré gratuitement par la mairie du lieu de résidence des parents, et d'un certificat de bonne conduite délivré par la directrice de l'école que l'enfant vient de quitter. Comme dans les autres ateliers-écoles, l'enseignement est gratuit. La seule dépense demandée aux.- parents, en dehors de l'achat d'une blouse de travail, est le versement d'un droit annuel de 50 francs pour les élèves des cours de repassage et d'apprêtage, et de 100 fr. pour les autres professions. Ce droit est destiné à rembourser les frais d'outillage et de bien la semaine anglaise le samedi après-midi. Comme dans les autres ateliers-écoles, renseignement général, destiné à compléter 1 instruction acquise à l'école primaire, est donné en vue de confirmer les connaissances acquises en les appliquant aux besoins de la future profession. De même, 1 enseignement du dessin est orienté vers une utilisation professionnelle. L'éducation physique corrige les insuffisances corporelles des jeunes élèves et s'efforce de leur donner le goût d'un entraînement continu, qui les prémunira contre les déformations résultant des fatigues professionnelles : dos voûté, cage thoracique insuffisamment développée, etc. Le stage que font les élèves dans chacun des ateliers de couture, lingerie, broderie, mode, dure six semaines. Les élèves sont spécialisées ensuite; celles qui veulent se cantonner dans les métiers 'de la fourrure, de l'apprêt et du repassage ne sont pas astreintes à ces stages d'orientation. Cette école,pleine de vie et d'animation, est dirigée par une femme pleine de l'esprit pédagogique le plus moderne, doublé de la plus ferme autorité, M me Walbert. Elle est entourée d'une pléiade de professeurs ayant pratiqué eux-mêmes, pendant fort longtemps, les professions qu'ils enseignent aujourd'hui. Et, partout, même méthode ; l'élève possède le " dossier " du travail qu'elle exécute : explications du professeur, croquis par l'élève et pièce exécutée, quand ses dimensions permettent le placement dans un dossier. Tous les ateliers sont pourvus de-l'outillage le plus moderne : machines à coudre électriques, machine à presser à vapeur d'eau, machine électrique à surjeter pour la fourrure, etc. UN DES ATELIERS DE COUTURE DE LA " MAISON DE L'AIGUILLE " matières premières. Des exonérations peuvent, d'ailleurs, être accordées ici comme dans les autres écoles. En principe, la durée du séjour à l'Ecole est d'une année, à l'issue de laquelle les élèves doivent avoir acquis une habileté manuelle, des connaissances techniques, une sûreté de coup d'œil et de goût, qui leur permettent de rendre des services immédiats dans de bonnes maisons. Certaines élèves — les mieux douées — peuvent- être admises à rester à l'Ecole pendant une seconde année, dite de perfectionnement. L'horaire est ainsi organisé : le matin,.entrée à 8 h. 30 ; travail jusqu'à 11 h. 30 ; déjeuner obligatoire à la cantine de l'Ecole : viande, légume, dessert et pain à discrétion pour 2 fr. 75. Après une récréation dans les vastes cours sablées de l'Ecole, le travail recommence à 13 heures, pour finir à 17 h. 30. Transition toute naturelle entre l'école primaire et l'atelier ; les élèves n'ont pas vacance le jeudi, mais i Et la marche du travail dans chaque atelier est suivie méthodiquement au moyen d'un tableau, comportant l'ensemble des modèles à exécuter progressivement au cours de l'année scolaire. Comme on le voit, les méthodes rationnelles, utilisées dans cette vaste école, sont conçues de façon à permettre aux élèves d'apprendre —- et d'assimiler— 1 le plus possible de connaissances techniques dans le moins de temps possible. Cette parfaite compréhension des nécessités d'un enseignement vivant, la bonne volonté des élèves et le dévouement inlassable des professeurs permettent d'obtenir des résultats incroyables. Nous avons pu voir le travail exécuté par des élèves ayant fait quatre mois de ce travail intensif, quelle que soit la spécialité envisagée : coupe, fourrure, lingerie, teinture, les résultats obtenus sont extraordinaires. 11 aurait fallu des années à des apprenties ordinaires oour les obtenir. — CHARLES D'AVRON. LA PALISSE JACQUES II DE CHABANNES, seigneur de La Palice ou de La Palisse, naquit dans la seconde moitié du XV E siècle. Il se distingua de bonne heure par son intrépidité ; aussi fut-il de ceux que Charles VIII emmena à la conquête du royaume de Naples (1494-1495). 11 fut, à la mort de d'Armagnac, nommé lieutenant de ce royaume, puis il suivit Louis XII dans le Milanais. Là, bien qu'il eût comme frères d'armes des capitaines fameux, il devint populaire pour sa bravoure. Fait prisonnier par Gonzalve de Cordoue dans la petite place de Ruvo (1503), il fut rendu à la liberté en 1504. A peine libre, La Palisse se signala par de nouveaux faits d'armes, notamment contre les Génois (siège de Gênes 1507, bataille d'Agnadel et siège de Padoue, 1509). Lorsque le duc de Nemours fut tombé à la bataille de Ravenne (1512), ce fut La Palisse que toute l'armée désigna à l'unanimité pour lui succéder, tant était grande la terreur qu'inspirait à l'ennemi son seul nom. La Palisse conquit laRomagneetfutun instant gouverneur du Milanais, qu'il dut cependant éva- LA PALISSE traite d Italie, qu'il dirigea, il fut, en 1513, envoyé contre Ferdinand le Catholique pour lui reprendre la Navarre ; il échoua dans cette expédition ; puis ce fut l'affaire d'Artois, au cours de laquelle il fut vaincu à Guinegate. Créé, par François I er , maréchal de France en 1515, il se couvrit de gloire à Marignan (14 septembre) et eut une part importante à la conquête du Milanais. En 1521, dans les Flandres, en 1522, à La Bicoque, où il essaya de détourner de Lautrec de livrer bataille, puis devant Fontarabie, assiégée par les Espagnols, ce grand capitaine se prodigua, se battant partout au premier rang. Ce fut lui qui, en délivrant Marseille et en s'emparant d'Avignon, contraignit le connétable de Bourbon de se retirer de la Provence ; il tailla en pièces son arrière-garde au passage du Var. En 1525, La Palisse revint en Italie avec François I er . Opposés à ce qu'eut lieu la bataille de Pavie.'ses conseils ne prévaluient point. Il se comporta néanmoins vaillamment, le 24 février 1525, toujours au premier rang de l'avantgarde. Mais, son cheval ayant été frappé mortellement, il fut fait prisonnier par deux ennemis, dont l'un, Espagnol, ne pouvant s'entendre avec l'autre au sujet du partage de sa rançon, lui déchargea à bout portant son arquebuse dans la poitrine. Les soldats se plurent à célébrer les exploits de ce brave capitaine dans des chansons de route. Mais celle qui a donné lieu à la légende des lapalissades, ou vérités de M. de La Palisse, fut une chanson, composée par La Monnoye, dans le dessein de le ridiculiser, et ne reposant sur aucune observation sérieuse. Sa stupidité fut, comme toujours, la cause de son succès. * * * L LA GALÈNE A galène, dont "on connaît l'emploi en T. S. F., est un sulfure de plomb qui se présente, le plus souvent, cristallisé en cubes ou octaèdres, et qui donne une poussière d'un gris noirâtre terne. La nature en offre des dépôts importants, particulièrement abondants dans les fentes de i'écorce terrestre. Le minerai se présente dans une gangue généralement quartzeuse ; à l'état pur, il renferme 86 pour 5 de plomb pour 13,5 de soufre ; chauffé fortement, il dégage du gaz sulfureux qui atteste la présence du soufre. On trouve aussi la galène en masses lamelleuses ou grenues à cassure brillantè (galène des détecteurs). La galène existe en abondance aux Etats- Unis, en Espagne, en Angleterre et en Allemagne. En France, les principaux filons se trouvent en Bretagne (Pontpéan, Huelgoat et Poullaouen), dans le Massif Central (Pcntgibaud et Vialas). La galène sert principalement en métallurgie à obtenir le plomb, et même l'argent (dans les cas où elle est également argentifère). Réduite en une poudre fine, que l'on applique humide sur les poteries grossières, elle se transforme à la cuisson enun silicate fusible qui y forme un vernis.
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