dimanche 19 février

. iwiiiii DIMANCHE-ILLUSTRÉ HMiiiiiuirtiiiiiiiiiiiiimiiiii iiiiiiiiiiiiiiimiiiimiiiiiiiii nmii 14 iiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiii iiiiiitîiiimiiiiiiimiiiiiiiiiiiitniii muitiiiiiiiimii LE 19 FÉVRIER 1928
PROBITÉ ARTISTIQUE
BRIC-A-BRAC
T
L en est qui ne sont guère longtemps satisfaits
I de ce qu'ils font. On remarque surtout cette
grande humilité parmi les gens du pinceau et
'es exemples sont plus ou moins nombreux de
ceux qui détruisent leurs œuvres qui ne leur
plaisent plu?.
Of voici que le peintre Vlaminck, lequel
iouit actuellement d'une notoriété enviable,
auiait décrété que sa production antérieure à
1914 ne valait nen.
Vlaminck s'en alla donc trouver ce grand
marchand de tf.bleatrx oui stockait tout le
Vlaminck et lui t ; nt à peu près ce langage :
— Vcus possédez de mci un certain nombre
de toiles... A tort ou à raison^ vcus y attachez du
prix. Or, câ toiles ne valent nen....Rendez-lesmoi
poui les détruire.
L'autre protesta que c'étaient des chelsd'or-uvie
— et qu'au surplus chacune valait
bien la basatcHe de cinq nu six billets.
— Les unes dans -es autres, combien ?
questionna Vlaminck.
On tomba d'accord sur un prix Vlaminck
paya, emporta ses toiles et, chez lui, les brûla...
Le Carnet de la Semaine.
LE SIGNALEMENT INFAILLIBLE
A police canadienne a récemment mis en
L vigueur la transmission télégraphique des
empieintes digitales, grâce à une méthode
imaginée par le chef du Bureau d'Identification
criminelle à Ottawa.
Pour ce bureau, qui centralise toutes les
empreintes, le nom d'un individu ne signifie
rien, ou à peu près rien, cai les mauvais sujets
en changent avec trop de facilité. C'est à des
signes plus sûrs que se fient les policiers. Et,
lorsque d'un point quelconque du Canada, on
demande communication d'une empreinte,
Ottawa télégraphie une description à laquelle
le vulgaire n'entend goutte, mais qui, pour les
initiés, s'éclaire lumineusement à la lueur du
code établi. Et les experts assurent que lorsqu'ils
reçoivent une dépêche ainsi conçue :
" Main droite, ulner six, ulner onze, ulner six,
vcrticille extérieur ", etc., ces termes ont
autant de précision que l'empreinte elle-même.
Le bureau d'Ottawa possède actuellement
171.450 empreintes de criminels ou, tout au
moins, de gens à surveiller. Pendant les neuf
premiers mois de cette année, cent cinquantesix
identifications ont pu être opérées grâce
à ce système.
Paris- Times.
RASPAIL ET L'ARSENIC
FRANÇOIS-VINCENT RASPAIL est mort à Paris
le 7 janvier 1878, nous rappelle M. A. Boutaric,
professeur des sciences à la Faculté de
Dijon ; il y a donc cinquante ans cette année.
Il découvrit la cellule, pressentit l'existence des
microbes, et, avant Pasteur, recommanda l'antisepsie.
Il fut bien souvent en lutte avec ses
contemporains, surtout avec le? médecins.
On a très souvent rappelé la controverse
célèbre qu'il eut à propos de l'arsenic avec
Orfila, alors doyen de la Faculté de Médecine
de Paris C'était autour du procès de Mme Laffarge,
qu- comparaissait devant la cour d'assises
de Tulle, accusée d'avoir empoisonné son mari
avec de l'arsenic. Les pharmaciens de Limoges
et de Tulle n'avaient pas trouvé trace de ce
PRÉCOCE T0RTI0NNA1RË~
Pour nous faire horriblement souffrir, les cors n'ont
pas besoin d'être bien ;i&és. Aussi,dès qu'ib se montrent,
faut-il recourir au « Diable » pour s'en débarrasser. « Le
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V E L L DE PART T
toxique dans les viscères de Laffarge, tandis
qu'Orfila et ses collaborateurs l'avaient décelé
Raspail déclara à ce propos qu'il y avait de
l'arsenic partout et qu'il se faisait fort d en
trouver jusque dans le bois du fauteuil du président
des assises. Les progrès de la science
ont denné sur ce point encore raison à Raspail.
Les Nouvelles Littéraires.
M. MUSSOLINI ET LES VOYAGES
ONSIEUR MUSSOLINI a imaginé un moyen
M fort ingénieux de permettre aux jeunes
gens peu fortunés de voir du pays. Un ordre
récent du " duce " a enjoint à tous les capitaines
des vaisseaux marchands de mettre deux
places à leur bord, à la disposition des jeunes
Italiens amoureux d'horizons nouveaux. Ils
peuvent choisir leur point de départ et d'arrivée,
ou se faire débarquer en cours de route. De
plus, il ne leur en coûte que I8à 20 lires par jour.
Cette innovation va permettre aux jeunes
gens appartenant à la bourgeoisie et se destinant
aux carrières libérales ou aux affaires, de
s accorder le complément d'une éducation privilégiée.
M. Mussolini répète souvent à ses
jeunes partisans, cette devise : ' Le livre et le
fusil font le parfait fasciste. " Désormais, il
pourra, à ces deux moyens de perfectionnement,
en ajouter un troisième : les voyages.
Observer.
QUI FCNDA L'AFGHANISTAN ?
E roi Amanullah, qui vient d'être notre hôte,
L règne sur un peuple spécial, indépendant et
énergique, dont l'origine est mystérieuse.
Dans certains milieux, on affirme que les
Afghans descendent de l'une des dix tribus
perdues. Mais la tradition afghane veut
qu'Afghana, fils de Jérémie et petit-fils de
Saiil, chef des armées de Salomon, ait été
amené avec un groupe important en Perse par
Nebuchadnezar. Et certains membres de ce
groupe se sont rendus en Arabie où ils ont
combattu pour Mahomet. Quand ils ont
rejoint, dans le pays qui forme l'Afghanistan,
leurs anciens compagnons, ils les ont convertis
à l'Islam.
Thèse plausible en somme et qui serait sans
dwrte htai décile à controuver.
La Gazette de Monte-Carlo.
LE PUBLIC ET LE CINÉMA
E propriétaire d'un groupe de cinémas de
L Londres, M. Sidney Bernstein, vient
d'avoir l'idée de distribuer 300.000 questionnaires
aux directeurs des scènes en question,
à des médecins, à des ecclésiastiques, à des
acteurs, à des membres du Parlement.
Il s'agissait de dire les raisons pour lesquelles
on allait au cinéma. Etait-ce pour le film, pour
le scénario, pour l'étoile ?
Les réponses furent instructives. Pour le
genre de films préférés, voici le pourcentage :
drames mondains, 14,75 % ; comédie, 14,5 % ;
aventure, 14,25 % ; mélodrame, 12,5 % ; histoire,
12% ; guerre, 10,75 % ; toilettes, 8,5 %.
Les hommes montrent une légère préférence
pour les films d'aventure, mettent au
second plan les drames mondains, et la comédie
au troisième. Les femmes placent en avant les
drames mondains, la comédie en second.
Le Mémorial d'Aix.
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le second sur dix ; Emil Fischer, le huitième.
Il trouve comme enfants uniques : Hans
Sachs, Kâstner, Herbart, Gauss, Grabbe,
Thackeray et Ed. von Hartmann. Par contre, le
nombre de personnages distingués appartenant
à une nombreuse famille est très grand,
surtout au cours des siècles précédents :
Kleist était le cinquième ; Blucher, le septième
enfant; Mozart, de même ; Haendel, le dixième;
Wagner, le neuvième ; Lamarck, Irving,
Cooper venaient en onzième rang. De même
on trouve des hommes de génie, comme
premiers nés d'une famille nombreuse. Citons :
Luther, Jean Paul, Ranke, aînés de sept enfants ;
Beethoven, le second sur sept, comme Dickens
sur huit et Haydn sur douze ; Durer, lé troisième
sur dix-huit.
Berliner Tageblatt.
LA RADIO ET LES SAUVAGES
L est sans doute curieux d'imaginer quelque
Î nègre, effroyablement tatoué et même mutilé,
la tête ornée d'une coiffure bizarre, à laquelle
vient s'ajouter le casque de la T. S. F. Cet
homme reçoit des messages et en transmet ; la
chose est curieuse pour nous. Mais il est certain
que le personnage en question se tire aussi
bien d'affaire dans le cas présent qu'un Européen
érudit et évolué.
La première tribu qui eut l'honneur de
communiquer avec le reste du monde au
moyen de la radio, habite un village de l'île de
Bornéo, dans l'archipel malais. Sarawak est
sous le gouvernement d'un chef blanc descendant
d'une famille anglaise, qui exerce son
pouvoir sous le contrôle de la Grande-
Bretagne. Une population de 600.000 âmes
environ se trouve sous ses ordres. Ces habitants
appartiennent aux races les plus différentes et
sont disséminés surun territoire de 100.000 kilomètres
carrés. L'archipel malais ne possédait
aucune station de T. S. F. avant 1914.
La Domenica del Carrière.
L'ORIGINE DE LA TERRE
L E Dr Thomas C. Chamberlin, titulaire de la
. chaire de géologie à l'Université de Chicago,
vient de recevoir, ài'âge de «juatre-vingtquatre
ans, la médaille Penrose, pour les services
rendus par lui à la géologie. Cet honneur est le
plus grand qui soit décerné par la Société de
Géographie d'Amérique.
Le D r Chamberlin s'est surtout distingué
dans ses recherches sur l'origine de la Terre.
Voici cette théorie, appelée " planitésimale ",
résumée au minimum : il y a trois millions
d'années, une étoile errante s'approcha trop
près du Soleil, et son influence fut assez forte
pour causer une série de quatre traits de feu.
Le premier devint Neptune, Jupiter, Saturne
et Uranie. Le second, envoyé dans une
autre direction, forma la Terre, Mars, Vénus
et Mercure. Ces planètes tournèrent autour du
Soleil, dans leurs orbites actuels, et se trouvèrent
contrariées par les attractions rivales
du So leil et de l'étoile en question.
Sunday Times.
LES PRÉCIEUX CHANDELIERS
'ÉTAIT un malheureux réfugié russe qui
C avait précieusement gardé deux chandeliers
d'argent, ornement de sa chambre d'enfant,
jadis, en Russie...
Mourant de faim et menacé d'expulsion, il
se rend chez l'orfèvre pour lui proposer ses
candélabres, don des mineurs de l'Oural à son
grand-père.
— Mais ça n'est pas de l'argent ! s'écrie
l'orfèvre.
— Comment cela ? bredouille l'autre, déjà
angoissé.
— C'est du platine massif de l'Oural et il y
en a pour dix millions !
Maintenant, si quelque réfugié russe venait
vous offrir des chandeliers d'argent, n'achetez
pas les yeux fermés...
Le Petit Journal.
LE GÉNIE DANS LES FAMILLES NOMBREUSES
E nombre des naissances diminue chez les
L peuples qui sont à la tête de la civilisation :
ce fait ne laisse pas d'inquiéter tous ceux qui
ont constaté que les derniers nés d'une famille
sont généralement mieux doués que le premier
ou le second enfant. On en a conclu que
l'atmosphère d'une maison pleine d'enfants
était particulièrement favorable au développement
des qualités positives. On a, bien
entendu.interrogé les statisticiens.Leprofesseur
Georg Lockemann vient d'exposer les résultats
de vingt ans de recherches devant la " Société
d'histoire des sciences naturelles, de la médecine
et de la technique ".Ses archives indiquent
que le fondateur de la chimie industrielle,
Robert Boyle, était le quatorzième d'une très
nombreuse famille; le chimiste Scheel, qui
vivait au XVIII E LOUPS DE MER
N a pu voir récemment, à Paris, sur la place
O de la Concorde balayée par un vent glacial,
siècle, était le septième de dix
l'amiral Touchard se promenant sans par-
enfants ; Mendelejew, le quatorzième ; Liebig
dessus. Or, ce marin peu frileux a quatrevingt-trois
ans.
Tout aussi vigoureux est son contemporain,
l'amiral Bessan. L'amiral Fournier, âgé de
quatre-vingt-cinq ans, envoie de la copie aux
Comptes rendus de l'Académie des Sciences.
L'amiral Godin va bientôt atteindre sa quatrevingt-dixième
année, comme l'amiral de Fourcroy
entré au service sous Louis-Philippe, aux
temps de la marine à voiles.
La Dépêche de Brest.
Quand la peau
Les démangeaisons affaiblissent et démoralisent,
ainsi d'ailleurs que toutes les
maladies de la peau : acné, dartres, eczéma,
herpès, prurigo, sycosis, érythèmes,psoriasis,
urticaire, clous et furoncles. Quand le trouble
sanguin se porte aux jambes, ce sont les
souffrances des rhumatismes, arthrites, varices,
phlébites, sciatique, goutte. Le sang
mal placé est encore coupable des maux de
tête, migraines, névralgies, insomnies, ainsi
que des métrites, salpingites, crises mensuelles,
complications de l'âge critique et
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