Bastiat, Frédéric (1801-1850). Oeuvres complètes de Frédéric ...

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PREMI~ RE PARTIE. En écoiioniie politique, il y a beaiicoup a appiwndre el peu faire. (BE>TIIAM ) J'ai cherclié, dans ce petit volun~e, à réfuter quelques- iiils dcs arguments qu'on oppose à l'affranchissement du colnrnerce. Ce n'est pas un coinbat que j'engage avec les protcctio- i~istes. C'est un principe qiie j'cssaie de faire pénétrer dans l'esprit des hommes sincéres qui hésilcnt parce qu'ils dou- tent. Je ne suis pas de ceux-qui tliscnt : La protection s'appuic sur des intérêts. - Je crois qu'elle rcpose sur des erreurs, ou, si l'on veut, sur des virités incomplèles. Trop de per- sonnes redoiitent la liberté pour que cette appréhension ne soit pas sincére. 1 Lc petit voliimc, coiitenant la preoiiire sdrie des Sol>his~)zes e'cocotlo- tnzques, parut A In fi11 du 1845. Pltisieu~s dcs chapitres qu'il contietit avaient étd ~)obliés par le Jounzal des Economisles, dniis les iiiiinéros d'avril, jiiillcl ct octobre dc In. menie aiinde. (hTole de i'édile11r.f I
C'est placer Iiaut mes prétentions, mais je voudrais, je I'a- voile, que cet opuseulc devînt comme le manuel des hommes qui sont appelés à prononcer entre les deux principes. Quand on ne s'est pas familiarisé de longue main avec 121 doctrine de la lib.erté, les sopliismes de la proteclion revien- nent sans cesse à,l'esprit sous une forme oiisousune autre. Pour I'cn dégager, il f'iiit'à chaque fois un long travail d'a- nalyse, et ce travail, tout ie monde n'a pas le temps de le faire; les législateurs moins qiie personne. C'est pourquoi j'ai essayé de le donner tout fait. Mais, dira-t-on, les bienfaits de la liberté sont-ils donc si caeliés qu'ils nc se montrent qu'aux économistes de pro- fession ? Oui, nous en convenons, nos adrersaircs dans la discus- sion ont sur nous un avantage signalé. Ils peuvent en quel- cliles mots exposer une vérité incomplète ; et, pour mon- trer qu'elle est incomplète, il nous faut de longiies et arides dissertations. Cela tient à la nature des choses. La. protection réunit sur un point donné le bien q~i'cllc'fait, et infuse, dans la masse le mal qu'elle inflige. L'un est sensible à l'œil exté- riciir, l'autre ne se laisse aprreevcir que par l'œil de l'esprit 1.. - C'est précisément le contraire pour la li- berté. Il en est ainsi de prcscjue toutes les questions économi- qucs. t . Dites : Voici une machine qui a mis *sur le pavé troiite ouvrier ; - Ou bien : Voici un prodigue qui encourage toutes les in- dustries; , 1 Cet aperçu a donné lieii plus tard au painphlet Ce yu'on voit et ce 7u'012 iie voit pas, con~pris dans le voliirnc suivant. (Note de I'e'dilelrr.)
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PROTECTIONISME ET COMMUNISME. 543 V
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par le bon sens public, aurait une
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Dealrieme série . L'tiges . CBAP .
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Bastiat, Frédéric (1801-1850). Oeuvres complètes de Frédéric ...

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