Bastiat, Frédéric (1801-1850). Oeuvres complètes de Frédéric ...

Li plupart des économistes d'avoir beaticoup trop négligée.
La consommation est la fin, la cause finale de tous les
pliénombries éconc~miques, et c'est en elle par coriséqucn~
que se trouve leur dernibre et définitive solution.
Hien de favorable oii de d6favorable ne peiit s'arrêter
d'une maniÊrc permanente au prodiicteur. Les avantage*
que la nature et la société lui prodigiient, les inconvénients
dont elles le frappent, glissent sur lui, pour ainsi dire, et .
tendent inserisiblement 6 aller s'absorber et se fondre dnris
la communauté, la communauté, considérée au point devue
(le In consomnlation. C'est là unc loi admirable dans sa
cause et dans ses effets, et cellii qui parviendrait à la bien
décrire aurait, je crois, le droit de (lire : (1 Je ri'ai pas pashé
sur cette terra sans payer mon tribllt à la societé. » 1
Toute circonsiance qui favorise I'cieiivre de la productioli
est accueilIie avec joie par le producteiir, car l'effet immk-
diat est dc: le mettre à même de rendre plus de services :i
la comaiiiiiaiité et d'en exiger une plus grande réinu~iér,i-
tion. Toute circonstance qui contrarie la productiori est au-
cueillie avec peine par le producteur, car l'effet immédial
est de limiter 'ses services ct par suite sa rumunération. II
fallait que les biens et Ics maux irnmédiuts des circonstancc~
Iieureuses ou fuuestes fussent le lot du producteur, afin qii'il
fiit invinciblement porté à reclierclicr les unes et à fuir Ics
iiu trcs.
Da même, quand un travnillerir parvient B perfectionner
son indiistrie, le bénéfice iinmédicit du perfec~iorinement est
i~ecueilli par Iiii. Cela était nécessnire pour le déterminer à
lin travail iiitelligent; cela était juste, parce qu'il est juste
clii'uu effort ~oi~ronné de succCs apporte avec lui sa récompense.
Aliiis jc dis que ces effets bons et mauvais, quoique pcriiianents
cn ciix-uléines, ne le sont pas quant au prodiictciir.
S'il cri eût été ainsi, un principe d'inégalilé progi.2~-
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