Bastiat, Frédéric (1801-1850). Oeuvres complètes de Frédéric ...

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Ou cncore : La conquête d'Alger a doublé le commerce de Blarseille ; , Ou eiifin : Le budget assure ~l'existencc de cent mille fa-. niilles; A , Tous serez compris de tous, vos propositions sont claires, sin~ples et vraies en elles-inêines'. Déduisez-en ces prin- "iJJ" : Les machines sont un mal ; * Le Iuxe,.les conquêtes, les loiirds impôts sont un bien; Et votre ilréorie aura d'autant plus de succès qiie vous poiirrez l'appuj-er de faits irrécusables. 1 Mais nous, nous ne potwons nous en tenir à une cause et i son effet prochain. Nous savons quc cet effet même dc- \ ient cause à son tour. Pour juger une mesure, il faut donc que nous la suivions à travcrs l'enchaînement des résultais, jiisqu'à l'effet définitif. Et, puisqii'il fant lâcher le grand mot, nous sorrimes réduits R'raisonner. Mais aussitôt nouslvoilà assaillis par cette clameur : Vous Cies des ~liéoriciens, des nlétaphjsiciens, des idéologlies, dcs utopistes, des lionimcs à principes, - et toutes les prétentions di1 public se tournent contre nous. . Quc f
des taxes au gouvernenient ; mais nous voutlrions, si cela cst possible, dissuader les gouvernbs de SC taxer les uiis les autres. Napoléon a dit : (I La douane ne doit pas être lin in- strument fitcal: mais un moyen de protéger l'industrie. 1) - Nous plaidons le contraire, et nous disons : La douane ne tloil pils etre aux mains cles travailleurs un iiistruniciii (le rapine rcciproque, niais ellc peut etre une machine fisciilc aussi boiine qu'une autre. Nous son~n~cs si loin, ou, pour ii'engligcr qiie moi dans la luttc, je suis si loin de demiiiider la suppression des dciiianes, que j'y vois pour l'avcnir l'ancre de stilut de nos finances. Je les crois susceptibles tlc ~wociircr au Trésor des recettes imincnses, et, s'il faiit dire toute ma pensée, à la lenteii!. que mettent A se répandre: les saines docirines économiqiics, 3. la rapidité avec lacjiicllc noti-t: budget s'accroit, je coinpte plus, pour la rdfornlc t:ominei'cialc, sur les nécessités du 'I'rdsor que sur la forcc tl'uiie opinion éclairée. Alais enfin, me dira-t-on, à quoi concluez-voiis? Je n'ai pas besoin dc conclure. Je combats dcs sopliisiucs, voili torit. Mais, poursuit-on, il ne surfit pas de détruire, il ftitit édifier. - Je pense que tléti'oire une errcur, c'est CJifier la rfrité contraire. AprCs cela, je n'ai pas de répugnance à dii-c tjtiel est mon vceii. Je voudrais que l'opinion I'ÛL aiiienbc à saiictioiincr iine loi de doiianes conçuc à peu prts en ces termcs : Les objets de prcinikre ii6cessitd paieroiit un droit ad vcc- /or-em de. . . . . . . . . . . . Do,',) Les ol)jets de convciiancc. . . . . . 10°io Ides olijets dc liise. . . . . . . . . 15 ou 200/, Encore ccs distiilc~ions sont prises dans un oi,clre d'idées enliihreinenl étrangércs à l'écononiie politit1:ie proprement dite,.et je suis loin de les croire aussi iitileset aussi jristcs
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Bastiat, Frédéric (1801-1850). Oeuvres complètes de Frédéric ...

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