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SÉMINAIRE SUR LE TRAITEMENT DE LA TOXICOMANIE
RÉALISATION
DE LOGEMENTS
DURANT LE
1 er TRIMESTRE 2013
TEBBOUNE
EXHORTE À
RATTRAPER
LES RETARDS
Horizons
Q U O T I D I E N N A T I O N A L
LUNDI 8 AVRIL 2013 - 27 DJOUMADA EL AWAL 1434 - N° 4860 - PRIX 10 DA
RÉVISION DE LA CONSTITUTION
LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA
MET EN PLACE
LA COMMISSION
CHARGÉE D’ÉLABORER
L’AVANT-PROJET DE LOI
Photo: Horizons.
Ph: Slimene SA.
PLAIDOYER POUR UNE
APPROCHE MÉDICALE
La prise en charge médicale du toxicomane
est une solution pour le traitement de la
toxicomanie, a plaidé le directeur de l’Office
national de lutte contre la drogue et la
toxicomanie, Mohamed Zougar, en marge du
séminaire régional organisé en coordination
avec la Mission interministérielle de lutte
contre la drogue en France. L’événement a
regroupé, hier, à Alger, 140 participants en
présence de l’ambassadeur de France en
Algérie.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a mis en place, hier, la
commission d’experts chargée d’élaborer un avant-projet de loi sur la révision
constitutionnelle, en la chargeant de remettre les résultats de ses travaux «dans
les plus brefs délais», a indiqué, hier, un communiqué de la présidence de la
République. La commission est composée de professeurs d’université, «tous
connus pour leurs compétences et leurs qualités morales», a-t-on ajouté de
même source. Il s’agit de Azzouz Kerdoun, en sa qualité de président, de
Faouzia Benbadis, Bouzid Lazhari, Ghaouti Mekamcha et Abderrazak Zaouina,
.PAGE 5
en leur qualité de membres. L’avant-projet de loi sur la révision de la Constitution
«devra s’appuyer, à la fois, sur les propositions retenues des acteurs politiques
et sociaux et sur les orientations du président de la République, et ce, en vue de
leur traduction en dispositions constitutionnelles», a précisé le communiqué. Le
président de la République a chargé le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de
procéder à l’installation de cette commission. La commission remettra les résultats
de ses travaux «dans les plus brefs délais», a indiqué le communiqué de la
présidence de la République.
.LIRE EN PAGE 32
FOOTBALL
APRÈS L’ESS ET L’USMA,
LA JSMB QUALIFIÉE
L’AFRIQUE
SOURIT AUX
ALGÉRIENS
.PAGE 31
TOURISME
DES DOSSIERS «LOURDS» AU MENU DES ASSISES
.PAGE 3
l La commission
sera installée
aujourd’hui
par le Premier
ministre
.PAGE 3

:
2
Frontière algéro-tunisienne:
Interception de 18 véhicules
recherchés par Interpol
P
as moins de 3.700 passagers, dont
2.000 Algériens, transitent, quotidiennement,
par la frontière algérotunisienne
via le poste frontière d’Oum
Tboul, a-t-on appris d’une source sécuritaire.
En 2012, un million de passagers
ont été enregistrés. Durant cette
même année, 182 personnes ont été
interpellées pour des affaires frauduleuses.
54 d’entre elles étaient détentrices
de faux passeports. La même
source a indiqué que 18 véhicules
recherchés par l’Interpol ont été interceptés
au niveau de la frontière algérotunisienne.
Conférence des
ministres de l’Intérieur
de la Méditerranée
occidentale
Horizons
g
HORIZONS
SUR INTERNET :
http://www.horizons-dz.com
Le ministère de
l’Intérieur et des
Collectivités locales
organise, demain, à
l’hôtel Aurassi la 15 e
conférence des
ministres de
l’Intérieur de la
Méditerranée occidentale.
Quotidien d’information
édité par la SPA "HORIZONS"
au capital social de 160.000.000,00 DA
REDACTION ADMINISTRATION
20, rue de la Liberté - Alger
Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05
Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29
L E S C A B L E S
NCA-Rouiba admise à la
Bourse d’Alger avant fin
mai
L
’admission officielle de la société
NCA-Rouiba au niveau du marché
principal de la bourse d’Alger se fera
«probablement» avant la fin du mois
de mai, a-t-on appris, de la société
de gestion de la bourse des valeurs
(SGBV). «Une fois les résultats de
l’offre publique de vente des actions
NCA-Rouiba validés et l’opération
déclarée fructueuse par le comité de
suivi, la Commission d’organisation
et de surveillance des opérations de
bourse autorisera par décision l’admission
officielle de cette société à
la cotation au niveau de la bourse
d’Alger », a précisé à l’APS le directeur
général de la SGBV, Mustapha
Ferfera.
Télex... Le
▼ww
AMBASSADE
D’AUTRICHE
L’ambassade
d’Autriche
organise «un
chat en direct
sur Isabelle
Eberhardt,
demain de 14h
à 16h00 avec le
P r Doris G. Eibl
de l’université
d’Innsbruck 17
(Chemin
Gadouche,
Hydra - Alger).
ww SIFTECH
Sous le thème «l’Ecole numérique»,
le Salon international du futur
technologique se tiendra du 13 au 15
mai, sous le double patronage des
ministres de la Poste et des TIC et de
l’Education nationale.
ww FÉDÉRATION
NATIONALE DES
EMPLOYÉS DE L’HABITAT
ET DE L’URBANISME
Le président de la Fédération nationale
des employés de l’habitat et de l’urbanisme
animera, aujourd’hui à 10h30,
une conférence de presse au siège du
Snapap, sis à la cité Smaïl-Yefssah de
Bab-Ezzouar.
ww ANR
L’Alliance nationale républicaine organise,
le 13 avril à 10h00, à la Maison
de la culture Mohamed-Belkhir d’El
Bayadh, une conférence régionale des
élus du parti des wilayas du sud.
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
▼
Le premier Salon international
de l’aéronautique
et de l’espace d’Alger
en octobre
U
n Salon international de l’aéronautique
et de l’espace (Algeria international
air show 2013) sera organisé
en Algérie du 8 au 10 octobre prochain,
annoncent les organisateurs
Ce regroupement «a pour ambition de
donner la possibilité aux acteurs internationaux
de l’aéronautique et de l’espace
d’exposer leurs gammes de produits
les plus innovants et les plus
représentatifs du marché», explique
une note de l’organisateur, «Alias»,
une association entre le World trade
center, la Bourse algérienne de soustraitance
et de partenariat (BASTP). Ce
salon regroupera les constructeurs
d’avions, les motoristes, les spécialistes
de la maintenance et de la soustraitance
aéronautique et les équipementiers,
précise-t-on.
HORIZONS • Lundi 8 Avril 2013
500 000 fans pour la page
Facebook de Nedjma
La page de Nedjma sur Facebook (www.facebook.com/nedjmaofficielle)
vient de dépasser la barre des 500 000 fans, se classant
ainsi à la première position en Algérie des pages ‘’Entreprises sur
Facebook’’ les plus suivies et les plus appréciées des Algériens
sur le plus grand réseau social au monde. Avec un contenu continuellement
actualisé, la page Facebook de Nedjma se caractérise
également par sa richesse en informations, en applications
innovantes et originales, en animations et jeux, en vidéos, et
autres nouveautés qui continuent de capter l’intérêt des internautes
qui sont de plus en plus nombreux à y adhérer. Nedjma
remercie, à travers une campagne de communication, tous ses
fans auxquels elle promet d’autres surprises à l’avenir en proposant
de nouvelles animations et diverses applications novatrices.
Pour rappel, la page de Nedjma a décroché en mai 2012, le prix
de la meilleure page Facebook en Algérie dans la catégorie
«Présence des entreprises sur les réseaux sociaux»
lors de la 1 re édition des Algeria Web Awards.
A G E N D A A G E N D A A G E N D A
Ministère des Travaux publics
g
Le ministre des
Travaux publics, Amar
Ghoul, effectuera,
aujourd’hui, une visite
de travail et d’inspection
dans la wilaya
d’Alger.
Ministère de l’Aménagement du territoire,
de l’Environnement et de la Ville
g
La Secrétaire d’Etat chargée
de l’Environnement,
M me Dalila Boudjemâa,
effectuera, aujourd’hui,
une visite de travail et
d’inspection dans la wilaya
de Annaba.
Le
Le
Ministère de la Justice
g
Ministère de l’Agriculture
et du Développement rural
Le ministre de l’Agriculture et du
Développement rural, Rachid Benaïssa,
prendra part, aujourd’hui, à 09h00, à
l’hôtel Sheraton d’Alger, au colloque
organisé par le Forum des chef d’entreprise
(FCE) sous le thème «Sécurité alimentaire
: quel programme pour réduire
la dépendance alimentaire en céréales et
en lait».
ministère de la Justice organise,
aujourd’hui, à l’hôtel les Abbassides de
Staouéli, un atelier de formation au profit
des cadres des services externes de réinsertion
des établissements pénitentiaires.
g
▼
Chiffre
Ministère des Ressources
en eau
g
Mustapha Berraf invité
du forum sport d’El Moudjahid
g
Le forum sport d’El Moudjahid reçoit
aujourd’hui, à 10 h00, Mustapha Berraf,
président du Comité olympique algérien.
La conférence-débat portera sur son
programme de gestion de l’instance
olympique algérienne ainsi que d’autres
question liées au monde du sport.
Le ministre des Ressources en eau,
Hocine Necib, effectuera, aujourd’hui et
demain, une visite de travail et d’inspection
dans les wilayas d’El Oued et de
Ouargla.
PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD
BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENICIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger
Tél : 021 - 73.59.69 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021 - 73.76.78 73.71.28 — Fax : 021- 73.95.59
IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82
DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73.59.69 — MPS : Oran : 041 53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031 68 39 84 - 031 68 38 28—
Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06 61 24 29 10 — 029 71 38 25

ALGERIE
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
RÉALISATION DE LOGEMENTS
DURANT LE 1 er TRIMESTRE
LOGEMENTS POUR LA COMMUNAUTÉ
ALGÉRIENNE À L’ÉTRANGER
Les contours
du projet dévoilés
Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Abdelmadjid
Tebboune, a affirmé, samedi dernier, que le programme de
logement destiné aux Algériens résidant à l’étranger sera indépendant
des programmes pour les résidents dans le pays et ne
bénéficiera pas de l’aide directe de l’Etat. «Le nouveau programme
consacré à la communauté nationale à l’étranger sera
proposé sous une formule commerciale de logement promotionnel
et ne bénéficiera pas du soutien direct de l’Etat», a indiqué
M. Tebboune dans une déclaration à l’APS. Il a précisé, à
ce propos, que ce programme, en cours d’étude et dont les
bénéficiaires traiteront de manière directe avec le Crédit populaire
algérien (CPA), sera indépendant des différentes formules
prévues pour les Algériens résidant dans le pays. «Les
Algériens résidant à l’étranger bénéficieront d’un programme
spécial qui ne lésera pas les postulants résidant dans le pays»,
a-t-il encore dit, avant de souligner que ce programme, indépendant
de par les moyens et la gestion, sera confié à une
entreprise autre que celle chargée des programmes de logements
actuels. La semaine dernière, le ministère de l’Habitat et
de l’Urbanisme avait entamé l’examen de mécanismes susceptibles
de permettre aux Algériens résidant à l’étranger de bénéficier
de logements promotionnels publics. A cet effet, une
réunion interministérielle, regroupant des représentants de différents
secteurs concernés, a été présidée par le ministre de
l’Habitat et de l’Urbanisme et le secrétaire d’Etat chargé de la
Communauté nationale à l’étranger, Belkacem Sahli. Lors de
cette réunion, trois commissions mixtes ont été créées. Elles se
réuniront tous les quinze jours pour mettre au point les
contours du projet jusqu’à finalisation de l’étude du dossier et
la préparation d’un texte régissant l’opération. La nouvelle formule
destinée à la communauté nationale à l’étranger propose
la possibilité de paiement en devises par le biais du CPA. La
localisation des sites sera effectuée en fonction des demandes
formulées, contrairement aux programmes de logement destinés
aux citoyens vivant dans le pays. M. Tebboune a ajouté,
enfin, que la difficulté de l’opération réside dans l’absence de
statistiques précises sur la demande de logements concernant
la communauté algérienne à l’étranger outre la difficulté de
définir des mécanismes de transfert financier et de procédures
de dépôt de dossiers.
n APS
Photo : APS
ACTUALITÉS
HORIZONS • Lundi 8 Avril 2013
LES 23% RESTANTS DU PROGRAMME DU 1 ER TRIMESTRE seront
reconduits au deuxième trimestre. M. Tebboune, ministre de
l’Habitat et de l’Urbanisme, précise qu’il n’acceptera aucune
excuse si le programme du 2 e trimestre n’est pas respecté.
Tebboune exhorte
à rattraper les retards
En matière de réalisation
de logements,
toutes formules
confondues, le bilan
du programme du
premier trimestre
semble en-deçà des attentes. 127
000 logements sur 132 000 ont été
réalisés pour un coût de 84 milliards
de dinars, a indiqué, hier,
à Alger, M. Azimi, directeur
général de l’habitat par intérim au
ministère de l’Habitat et de
l’Urbanisme, lors d’une rencontre-bilan
sur le secteur. «Le
bilan n’est pas satisfaisant.
Certaines wilayas sont vraiment
en retard. Les 23% restants du
programme du 1 er trimestre seront
reconduits au deuxième trimestre.
Le retard dans ce programme
est lié au changement
des directeurs. Mais il faut dire
aussi que les travaux n’ont été
entamés qu’à la fin du mois de
janvier», explique M. Tebboune,
ministre de l’Habitat et de
l’Urbanisme, précisant, toutefois,
qu’il n’acceptera aucune excuse si
le programme du 2 e trimestre ne
sera pas respecté. Le but, rappelle-t-il,
est de réaliser, d’ici la fin de
l’année, un taux d’avancement de
80% du programme quinquennal
au lieu de 63%, actuellement, et
de lancer, également, les 650 000
logements, toutes formules
confondues, inscrits en 2013. «Le
Premier ministre a donné le feu
vert pour le lancement immédiat
de 10 000 logements à Sidi
Abdallah et 10 000 autres à
Bouinane», indique le ministre, en
appelant les OPGI et l’AADL
notamment, à régulariser leur
situation par rapport aux permis
de construire d’ici à la fin du 2 e trimestre
au maximum. Et ce, afin
de livrer le plus vite possible les
actes de propriété aux bénéficiaires.
A propos de l’AADL, son
DG, Lyes Benidir, assure que les
opérations de mise à jour des dossiers
avec les souscripteurs de
2001 et de 2002, seront achevées
au mois de mai. «235 sites sont
LANCEMENT DE LA PRODUCTION D’ENGINS
DE TRAVAUX PUBLICS LIEBHERR
«UN GRAND PAS DANS LA RELANCE
DE L’INDUSTRIE ALGÉRIENNE», affirme Rahmani
Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la
Promotion de l’investissement, Cherif Rahmani,
accompagné du président du groupe allemand
Liebherr, Willi Liebherr, ont assisté, hier, à
Constantine, au lancement de la production de
nouveaux modèles d’engins de travaux publics
sur le site de la Somatel de Aïn Smara. La société
mixte algéro-allemande a ainsi présenté le premier
engin, un chargeur 4 m 3 , sous le label du leader
mondial Liebherr. Le produit entre dans la
nouvelle gamme d’engins destinés dans un premier
temps à satisfaire le marché local. Pour le
ministre, ce partenariat «stratégique» est un
grand pas dans le repositionnement de l’industrie
algérienne dans les normes internationales.
«Nous voulons relancer l’industrie à
Constantine, à travers cette société. Nous devons
absolument redéployer les pôles industriels, le
marché algérien est en déficit de production.
Nous avons un problème d’emploi et de savoirfaire,
et il n’y a qu’une seule issue : le partenariat
avec les grands groupes. Liebherr semble le
meilleur partenaire. La gamme de ses produits
alimentera plusieurs secteurs, dont les travaux
publics, les mines et les hydrocarbures. En plus,
c’es le meilleur produit actuel sur le marché international»,
a expliqué M. Rahmani. Le ministre de
l’Industrie se dit confiant quant à l’avenir de ce
partenariat. «Le marché national est anarchique
et offre des produits de qualité douteuse, la pièce
détachée ne suit pas et le service après-vente
n’existe pas. Les produits Liebherr garantissent
tout cela», précise-t-il. Concernant le transfert de
la technologie et du savoir-faire du leader mondial
dans le domaine, le ministre a assuré que la
formation est un point essentiel de ce partenariat.
«Des formations seront destinées aux entreprises
de sous-traitance, aux ingénieurs, aux étudiants
et aux travailleurs des centres de formation», a-til
assuré. Profitant de la présence de cadres d’en-
Photo : Horizons
treprises dont le directeur d’Eniem à
Constantine, le ministre a signalé que des pourparlers
sont en cours dans d’autres domaines
avec le président du groupe Liebherr, comme
l’électroménager, les machines outils, l’équipement
en hôtellerie et l’aéronautique. Le président
du Groupe allemand, Willi Liebherr, s’est montré
satisfait par la concrétisation du projet avec la
Somatel. «Le marché algérien est prometteur, il
est donc logique de produire, localement, une
gamme d’engins et réduire, de ce fait, le nombre
de produits que nous exportons vers l’Algérie.
Nous voulons d’abord couvrir le marché local,
ensuite, nous envisagerons d’exporter vers des
pays limitrophes, principalement en Afrique.
Nous avons des sites de production similaires en
Chine, au Brésil et aux USA», a-t-il expliqué.
n Kaïs Benachour
3
sélectionnés pour la construction
des 230 000 logements AADL
dont 60 000 à Alger», dit-il.
Concernant le foncier qui semble
toujours poser problème dans certaines
wilayas, selon des OPGI,
9 500 hectares d’assiettes ont été
dégagés pour cette année, tandis
que deux projets de lois relatifs à
la maîtrise d’œuvre et à l’architecture
et urbanisation des régions
du sud sont en cours de validation.
Cela étant, le foncier ne
semble pas être la seule préoccupation
des OPGI. «Nous avons
surtout un problème de maind’œuvre
qualifiée. Nous n’arrivons
pas à livrer les logements à
temps à cause de ce déficit qui
retarde les travaux de réalisation.
Les bureaux d’études, également,
ne sont pas encore au niveau souhaité
même si la qualité du logement
s’est considérablement améliorée,
ces dernières années»,
conclut Yacine Zeroual, directeur
de l’OPGI de Tlemcen.
n Farida Belkhiri

4
ALGERIE
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
MOHAMED BENMERADI
DEVANT LES DÉPUTÉS
ACTUALITÉS
HORIZONS • Lundi 8 Avril 2013
LE MINISTRE A INDIQUÉ que les assises plancheront sur la manière avec
laquelle sera encouragé le tourisme local, sachant que la plupart des
Algériens méconnaissent les valeurs touristiques de leur pays.
Des dossiers «lourds» au centre
des assises du tourisme
Des dossiers «lourds» seront abordés lors
des assises du tourisme prévues les 14 et
15 avril, a fait savoir, hier, Mohamed
Benmeradi, ministre du Tourisme et de
l’Artisanat devant les députés, membres
de la commission du tourisme, de la
communication et de la culture. Ces assises, placées sous
le haut patronage du président de la République, auront
pour principale mission l’évaluation du secteur sous
toutes ses facettes, notamment la question du foncier,
constituant par le passé une «entrave» de taille.
Le Premier ministre a donné son aval à la proposition
de M. Benmeradi concernant l’autorisation aux walis de
faciliter l’exploitation du foncier à des fins touristiques
dont la superficie disponible est de l’ordre de
35.000 hectares. Il sera question donc, lors de ces assises,
d’étudier les modalités d’amendement de deux arrêtés
ministériels pour permettre plus de souplesse dans ce
domaine. Sur le plan de la qualité, le ministre a indiqué
que les assises plancheront sur la manière avec laquelle
sera encouragé le tourisme local, sachant que la plupart
des Algériens méconnaissent les valeurs touristiques de
leur pays. Ainsi, 5.000 opérateurs économiques seront
formés pour assumer cette mission localement.
M. Benmeradi a fait savoir que les assises devront éva-
TOURISME ÉDUCATIF
Caravane de 250 jeunes
d’Alger en direction du sud
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed
Tahmi, a donné, hier, le coup d’envoi de la deuxième
caravane des jeunes en direction du sud. Cette
caravane est composée de 250 jeunes issus de la
wilaya d’Alger. C’est dans le cadre du programme
de développement du tourisme éducatif, notamment
à travers le jumelage entre 136 auberges, que
ces jeunes séjourneront, du 7 au 14 du mois courant,
dans les wilayas de Bechar, Ghardaïa,
Ouargla, Tissemssilt et Saïda. Sur un air de zorna,
des bus ont pris le chemin de ces wilayas où les
jeunes des différentes auberges vont, cinq jours
durant, rencontrer d’autres jeunes. La caravane
présentera des expositions sur les sites historiques
et touristiques de la wilaya d’Alger, ainsi que des
tableaux réalisés par les jeunes adhérents des établissements
de jeunesse. Au menu, également, des
tournois sportifs ainsi que des opérations de
volontariat avec les jeunes des wilayas d’accueil.
Le ministre a insisté dans son intervention sur
l’échange entre les associations de wilaya. Il affirmera
que cette expérience sera généralisée à
l’échelle nationale et wilayale. C’est le deuxième
départ organisé par le MJS dans le cadre des
échanges inter-wilayas. «Durant l’été, ce sont les
jeunes des wilayas du sud qui viendront au nord»,
a-t-il fait savoir. Le ministre a indiqué que c’est une
expérience fructueuse entre toutes les franges de la
population, pas seulement entre les jeunes. Amina,
une participante, membre de la Ligue de proximité
du développement de l’esprit créatif, a, à sa charge,
40 jeunes qu’elle doit encadrer dans la wilaya
de Tissemssilt. Durant le séjour, il est prévu une
animation tous azimuts pour l’échange, entre les
jeunes des deux wilayas, de leurs expériences dans
les domaines du sport, de l’art et des loisirs
ludiques. Des psychologues et des éducateurs spécialisés,
des animateurs, des clowns…, font partie
de la caravane. Leur mission, selon Zina Azzoug,
chargée de communication au MJS, est de prendre
en charge, sur tous les plans, les jeunes en situation
précaire. Un autre jeune indiquera que ces cinq
jours seront une occasion pour échanger et découvrir
différentes facettes de notre pays, et ce, en faisant
du tourisme local dans un esprit de fraternité
et de convivialité.
n Rabéa F.
Photo : APS
luer tout l’arsenal juridique régissant le secteur du tourisme
et de l’artisanat, car, explique-t-il, «la majorité des
textes datent de plus de dix, voire quatorze ans». Un
autre atelier sera mis en place à cette occasion relatif à
l’encouragement du tourisme domestique, souligne le
ministre», en plus de nouvelles propositions concernant
la facilitation de l’acte d’investir, la promotion des
agences locales qui sont les «meilleurs ambassadeurs»
Une nouvelle ligne aérienne sera lancée, au début
de la saison estivale prochaine, pour relier Oran à
Madrid, a-t-on appris, hier, auprès de la direction
régionale de la compagnie Air Algérie.
Cette ligne vise à développer l’activité du transport
aérien et à répondre à la demande pour cette
destination, a expliqué à l’APS le directeur régional
du transporteur aérien, en marge du 4e salon international
du tourisme et des voyages. Cette nouvelle
liaison, qui sera assurée à raison de deux vols heb-
du tourisme. Le représentant du gouvernement a fait
devant les députés un long exposé dans lequel il est
revenu sur les principaux plans d’action mis en place
pour booster le tourisme et l’artisanat, secteurs «prioritaires»
de l’exécutif, souligne-t-il.
Selon M. Benmeradi, le secteur ambitionne, à l’horizon
2020, de créer plus de 500.000 postes d’emploi dans
l’artisanat, pour en arriver à un million. Il a précisé aussi
que parmi les objectifs fixés, l’augmentation de la production
brute sectorielle à 600 milliards de dinars en
2020 et l’accroissement du flux touristique pour
atteindre 2,5 millions de touristes étrangers en 2015. En
termes de bilan, le ministre a fait savoir qu’en 2012,
430.000 postes d’emploi ont été créés par le secteur dont
480.000 dans l’artisanat. En tout, le secteur englobe
920.000 emplois, soit 10% du taux global des emplois
nationaux.
Le secteur participe, également, à hauteur de 2% du
Pib. L’objectif est de hisser ce taux à 5% en 2015.
M. Benmeradi affirme qu’il reste beaucoup à faire pour
réhabiliter la destination Algérie, même si le secteur
contribue au développement économique avec une part
de 200 milliards de dinars dans l’artisanat et 170 milliards
de dinars dans le tourisme.
n Karima Alloun
LIAISONS TÉLÉPHONIQUES ET INTERNET TRÈS HAUT DÉBIT
L’INSTALLATION DU SYSTÈME MSAN ATTEINDRA
75% À LA FIN 2014
Le système MSAN (Multi
Service Access Node), technologie
des liaisons téléphoniques destinée
à améliorer la qualité d’internet
haut débit et la fourniture de nouveaux
services, s’étend, graduellement,
à travers le pays. Mais l’opération
est loin d’être une sinécure, a
fait remarquer le ministre de la
Poste et des Technologies de l’information
et de la communication,
Moussa Benhamadi.
«La généralisation du système
MSAN constitue une opération de
longue haleine dans la mesure où il
s’agit de remplacer tout le réseau
national des lignes téléphoniques
qui comporte, aujourd’hui, plus de
six millions d’accès. Pour basculer
vers cette nouvelle technologie, cela
demande beaucoup de temps», a
indiqué le ministre, lors d’une
conférence de presse, animée samedi,
à El Taref où se sont déroulés les
travaux de la première session du
comité technique algéro-tunisien de
coopération de la Poste et des TIC.
A ce propos, il a fait savoir que les
services d’Algérie Télécom chargés
AIR ALGÉRIE
La nouvelle ligne Oran-Madrid bientôt opérationnelle
du système MSAN ont pu installer
plus d’un million d’accès jusque-là.
«Nous espérons qu’à la fin 2014début
2015 la mise en place du système
MSAN atteigne 75%»,
indique-t-il. Le système MSAN
permettra, non seulement la généralisation
et la disponibilité au profit
du citoyen du haut et très haut
débit, mais également de mettre un
terme au vol des câbles téléphoniques.
A noter qu'il s'agit de remplacer
les câbles de transport fabriqués
à base de cuivre par ce système.
A la question de savoir s’il exis-
domadaires, est la troisième à être programmée à
partir de l’aéroport Ahmed-Ben-Bella d’Oran, après
celles déjà en service vers les villes ibériques
d’Alicante et Barcelone.
Le même responsable a précisé que d’autres
lignes internationales desservies à partir de l’aéroport
d’Oran seront renforcées en prévision de la saison
estivale prochaine. Il s’agit, notamment, du trafic
vers la France (9 lignes) et d’autres villes européennes
(Bruxelles et Frankfurt).
te une volonté de créer une société
mixte maghrébine des TIC, le
ministre a souligné que cela peut
être concrétisé. «C’est possible», a-til
dit, avant d’ajouter qu’il faudrait,
d’abord, encourager la création
d’entreprises spécialisées dans le
domaine de l’information et de la
communication et dans les services
numériques. M. Benhamadi a exprimé,
par ailleurs, son souhait de voir
émerger un opérateur maghrébin
au standard international, comme
cela a été réalisé en Europe.
n Wassila Ould Hamouda

ALGERIE
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ACTUALITÉS
HORIZONS • Lundi 8 Avril 2013
SÉMINAIRE SUR LES STRATÉGIES DE TRAITEMENT DE LA TOXICOMANIE
L’AMBASSADEUR
DE FRANCE
EN ALGÉRIE
«Aucun pays
n’est à l’abri
du fléau»
L’ambassadeur de
France en Algérie, André
Parant, a estimé, hier,
qu’aucun pays n’est à l’abri
du fléau de la
toxicomanie. «Certes, le
phénomène n’est pas
alarmant en Algérie, mais
on constate qu’il y a une
volonté de lutter contre le
trafic de drogue, ce qui
explique l’intérêt accordé à
cette question».
L’ambassadeur s’exprimait
à l’ouverture, hier, du
séminaire régional sur les
stratégies pénales et
sanitaires dans le traitement
de la toxicomanie.
M. Parant a soutenu que
«l’Algérie et la France ont
développé des approches
souvent similaires, comme
le recours à l’injonction
thérapeutique et à la
synergie recherchée entre
les pouvoirs publics et le
mouvement associatif, tant
pour la mise en œuvre de
campagnes préventives que
pour la réinsertion des
toxicomanes», a-t-il
souligné. Huit experts
français, dont un
représentant de la mission
interministérielle de lutte
contre la drogue et la
toxicomanie (MILDT)
ainsi que des magistrats
participent à ce séminaire.
L’expérience de l’injonction
thérapeutique en France
sera exposée ainsi que le
concept de «policier
formateur anti-drogue»
en France. Les experts
français aborderont,
également, les conditions de
détention et la toxicomanie
en milieu carcéral.
nNeïla B.
L’événement a regroupé, hier, à Alger 140 participants
dont 85 magistrats, 30 officiers de la police judiciaire
(DGSN et la Gendarmerie nationale) et l’ambassadeur
de France en Algérie. M. Zougar a souligné que l’objectif
de ce séminaire régional est de coordonner les efforts
pour la prise en charge sanitaire du toxicomane. «Cela
va réduire l’offre puisque la demande sera diminuée suite au recul
de la consommation», a-t-il estimé. Ainsi, a-t-il mis l’accent sur
l’importance de l’injonction thérapeutique comme «approche
médicale dans la prise en charge du toxicomane». Ce dernier est
considéré comme un malade «et la prison n’a jamais été le lieu idéal
pour le traitement des toxicomanes».
«On va sensibiliser les participants sur cette question qui s’inscrit
dans le cadre du renforcement de la prévention», a expliqué le
responsable. En clair, la stratégie de l’ONLCDT consiste, selon son
directeur, à renforcer la prévention avec les secteurs concernés, la
réduction de l’usage des stupéfiants et la prise en charge médicale
des toxicomanes. Comment se traduit cette prise en charge sanitaire
? «Le problème ne se pose pas avec les toxicomanes volontaires,
mais avec les consommateurs qui refusent les soins. C’est là, la problématique.
On va les encourager à le faire. Ces toxicomanes bénéficieront
de l’annulation des poursuites judiciaires ou de condamnation
s’ils acceptent d’être soignés», explique M. Zougar, en rappelant
que la prise en charge médicale existe dans la loi 04-18 du
25 décembre 2004.
LA MESURE «BOUDÉE»
PAR LES MAGISTRATS
Dans son intervention intitulée «Toxicomanes et toxicomanie :
aperçu du contexte légal en Algérie», l’ex-directeur à l’ONLCDT,
Salah Abdennouri, a soulevé le problème de définition du phénomène
dans la loi relative à la prévention et à la répression de l’usage
et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes.
«La loi ne définit pas ceux qui exigent une prise en charge
médicale comme c’est le cas dans l’article 7. Le législateur n’a pas
défini, clairement, le traitement contre la toxicomanie.
C’est flou», a souligné le conférencier, estimant que toute la problématique
réside dans la manière de convaincre ces toxicomanes à
se soigner. En effet, les chiffres sur la prise en charge médicale du
toxicomane démontrent que cette mesure reste boudée par les
magistrats. «En 2012, il n’a été enregistré que 23 cas pour 12 978
affaires de détention et d’usage de stupéfiants traitées par la justice»,
a-t-il déploré. Durant les trois dernières années, le taux de suivi
médical n’a pas dépassé 1%. Le même conférencier a évoqué l’absence
de traitement par des substances similaires en Algérie. Qu’en
est-il de l’expérience française ? Mme Solène Belaouar, adjoint chef
du bureau de la santé publique du droit social et de l’environne-
LUTTE CONTRE LE TRAFIC DE DROGUE
Plaidoyer pour
une approche médicale
LA PRISE EN CHARGE MÉDICALE DU TOXICOMANE est l’une des solutions de lutte contre le
phénomène de la drogue, a plaidé le directeur de l’Office national de lutte contre la drogue et la
toxicomanie (ONLCDT), Mohamed Zougar, en marge du séminaire régional organisé en coordination
avec la Mission interministérielle de lutte contre la drogue en France (MILT).
LA DGSN VA OUVRIR DES SERVICES
RÉGIONAUX À BÉCHAR ET OUARGLA
La Direction générale de la
sûreté nationale va procéder,
incessamment, à l’ouverture
d’un service régional de lutte
contre les stupéfiants dans la
wilaya de Béchar, a annoncé,
hier, dans une déclaration à
Horizons, le commissaire de
police Rachid Zerrouki de la
direction de la police judiciaire.
La DGSN va également mettre
en place un troisième service
régional dans la wilaya de
Ouargla. «Il s’agit de renforcer
la lutte contre le trafic de
drogue sous toutes ses formes et
d’élargir la couverture sécuritaire.
Ces services seront dotés de
moyens humains et matériels
des plus sophistiqués», a expliqué
l’officier supérieur. D’autre
part, les éléments des brigades
d’intervention et d’investigation
relevant des sections de
lutte contre les stupéfiants au
niveau des sûretés de wilaya
«suivent une formation spécifique
en la matière», a ajouté le
commissaire de police. Les services
de police ont procédé,
durant l’année 2012, à une saisie
record de résine de cannabis, de
drogue dure et de psychotropes.
Selon les chiffres de la DPJ, plus
de 56 tonnes ont été saisies l’année
dernière alors que les
mêmes services en ont saisi
1.437 kg en 2011. Cette hausse
s’explique par la nouvelle stratégie
qui consiste à cibler les
réseaux. «Un réseau démantelé
est difficile à reconstituer alors
que les trafiquants procèdent à
l’augmentation des prix suite à
la saisie de leur marchandise»,
précise l’officier supérieur de
police. Selon un rapport de la
police, 58% des personnes interpellées
sont âgées de 25 à 45
ans. Mais le chiffre le plus alarmant
est celui de l’arrestation
de 120 dealers et trafiquants
âgés de moins de 15 ans. Durant
l’année 2012, plus de 6.155 personnes
ont été arrêtées par la
police dont 74 étrangers.
n N. B.
Photo : Slimène S.A.
ment au ministère de la Justice en France, a estimé que la lutte
contre la toxicomanie est «une priorité en France» et que son pays
a mis en place un plan de lutte. Dans les trois années à venir, «on
pourra agir pour changer la loi et les décrets et revoir le code
pénal», a-t-elle indiqué. Les chiffres sur la consommation de
drogue en France sont alarmants. La majorité des usagers consomme
de la résine de cannabis. En termes de chiffres, cela donne
13 millions d’expérimentateurs et un million d’usagers réguliers.
Côté drogue dure, la consommation de cocaïne a doublé depuis
l’année 2011. Durant l’année 2012, les services de lutte français ont
constaté 150 000 faits. Alain Boucherie, major de la Gendarmerie
nationale du ministère de l’Intérieur français, a révélé que les auditions
des mineurs interpellés dans le cadre de la lutte contre le trafic
de drogue «sont filmées lors de l’interrogatoire».
L’officier supérieur de la GN française a expliqué que les délinquants
sont considérés comme des malades et «soumis aux bilans
médicaux pour détecter les pathologies pour un suivi médical»,
avant d’ajouter que le consommateur qui identifie le fournisseur ou
le trafiquant est protégé.
En Algérie, malgré les saisies record enregistrées ces deux dernières
années, le pays est considéré comme une zone de transit,
selon l’ONLCDT qui se base sur les critères et paramètres de
l’Organisation des Nations unies pour la lutte contre la drogue et la
criminalité (ONUDC). Interrogé sur la drogue dure qui connaît une
forte consommation, ces derniers mois, M. Zougar est revenu sur
les résultats de l’étude épidémiologique effectuée par un bureau
d’étude spécialisé au profit de l’office. «L’étude a montré que la
drogue dure vient en 7 e degré après le kif traité et les psychotropes»,
affirme-t-il.
n Neïla B.
CHIFFRES À RETENIR
Quinze centres de désintoxication
Quinze centres de désintoxication créés par le ministère de la
Santé sont mis à la disposition des spécialistes. Il existe, selon
l’ONLCDT, 53 centres intermédiaires dotés de services spécialisés
et d’un staff médical qualifiés pour la même mission.
Selon l’office, 12 302 personnes ont consulté ces services. En 2011,
13 743 personnes toxicomanes ont été prises en charge. Le
nombre d’hospitalisations dans les centres de désintoxication est
estimé à 1 277 en 2012. Durant neuf ans, le nombre a dépassé
10 737 hospitalisations.
Plus de 157 tonnes de drogue saisies en 2012
Plus de 157 tonnes de résine de cannabis ont été saisies durant
l’année 2012 en Algérie, un chiffre en hausse par rapport à l’année
2011 (53 tonnes). Durant les deux premiers mois de l’année
2013, plus de 9 272 kg de résine de cannabis ont été saisis par les
différents services de sécurité (police, gendarmerie et douanes) en
plus de 200 401 comprimés psychotropes.
n N. B.
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M. BENSALAH AU FORUM
AFRO-ASIATIQUE DE BO’AO
PARLEMENTS DE L’UPM
ACTUALITÉS
HORIZONS • Lundi 8 Avril 2013
L'AFRIQUE ET L'ASIE peuvent apporter «beaucoup» à la croissance de
l'économie mondiale et aspirer à «un monde plus stable», a affirmé, hier, à
Bo'ao (Chine), le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah.
L'Afrique et l'Asie peuvent aspirer
ensemble à «un monde plus stable»
« Ensemble,
l'Afrique et
l'Asie peuvent apporter
beaucoup à la croissance
de l'économie
mondiale, à l'éradication
de la pauvreté, à la
préservation de l'environnement, à un
monde plus stable, plus sûr et plus solidaire»,
a indiqué M. Bensalah dans son
intervention lors d'une table ronde organisée
dans le cadre de la conférence
annuelle du forum de Bo'ao, sous le
thème «L'Afrique : renaissance du vieux
continent». Pour M. Bensalah, qui représente
le président de la République à ce
forum, la jeunesse de la population africaine,
son dynamisme, l'élargissement
constant de ses classes moyennes, lui
ouvrent des perspectives «réelles à un
essor continu» de ses marchés.
«Cette nouvelle frontière de l'économie
mondiale offre une opportunité plus
bénéfique pour l'expansion des relations
avec l'Asie sur la base du principe
gagnant-gagnant et de l'intérêt mutuel»,
a-t-il soutenu. M. Bensalah a précisé
qu'un demi-siècle après les indépendances,
l'Afrique apparaît comme un
«continent émergent» qui dispose
d'atouts «considérables» en ressources
minérales notamment et en ressources
humaines qui préfigurent «un rôle de
plus en plus important dans l'économie
mondiale». Il a souligné, dans ce sens,
que l'Afrique pouvait bénéficier de la
riche expérience de l'Asie qui a fait du
développement humain «la clé de voûte
de la croissance dans une économie mondiale
fondée de plus en plus sur le
savoir». Il a indiqué, également, que 10
ans après le lancement de l'Union africaine
(UA) et du Nouveau partenariat pour
le développement de l'Afrique (Nepad),
les efforts menés individuellement et collectivement
par les pays africains
«avaient permis de franchir d'importantes
étapes dans la dynamique de
renaissance du continent». «Le progrès
dans la mise en place de l'architecture de
pays de l'UA augure une appropriation
encore plus effective par l'Afrique de la
problématique de la paix et la sécurité sur
le continent», a-t-il encore soutenu. Pour
lui, l'UA et le Nepad, en intégrant «pleinement»
la dimension du genre dans les
programmes, reflètent «un engagement
clair» à promouvoir le développement
«équilibré» et «la cohésion de nos sociétés
à travers la participation effective de la
femme à la vie politique, économique et
sociale». «Dans le domaine économique,
des avancées notables sont enregistrées,
qu'il s'agisse d'adaptation des institutions
économiques, de stabilisation du cadre
macroéconomique, d'accroissement de la
mobilisation des ressources internes, d'attraction
des investissements nationaux et
internationaux, ou d'augmentation des
allocations de ressources au développement
humain», a-t-il noté. Le président
du Conseil de la nation a estimé, à ce propos,
que la conjugaison de facteurs avait
permis la réalisation d'un taux de croissance
«appréciable» de 6% entre 2000 et
2008, et une capacité de résilience face à la
crise économique et financière internatio-
nale, précisant que le potentiel de croissance
de l'Afrique à moyen terme est estimé
à plus de 10% par an. «Il n'est, dès
lors, pas surprenant qu'aujourd'hui,
l'Afrique se voit reconnaître comme un
nouveau pôle de croissance susceptible
de contribuer significativement à l'impulsion
de la relance de l'économie mondiale»,
a dit M. Bensalah.
«Il reste que des contraintes structurelles
persistent sur le chemin de la valorisation
optimale du vaste potentiel que
recèle le continent», a-t-il cependant relevé.
Pour lui, ces contraintes sont à quatre
niveaux, à savoir, a-t-il expliqué, un déficit
quantitatif et qualitatif en infrastructures
de transport, d'énergie, d'hydraulique
et d'information et communication,
une structure économique insuffisamment
diversifiée, l'étroitesse des marchés
nationaux ainsi que la faiblesse des capacités
entrepreneuriales et d'innovation.
Il a estimé, dans ce cadre, que le programme
de développement des infrastructures
en Afrique nécessitait une
concentration des efforts des Africains et
de leurs partenaires, en particulier asia-
UNANIMITÉ SUR LA PROMOTION DE LA PAIX AU SAHEL,
ET LE RÈGLEMENT DU CONFLIT DU PROCHE-ORIENT
Les présidents des parlements
de l’Union pour la
Méditerranée (UPM) ont
adopté, samedi, une déclaration
finale où la promotion de
la paix au Sahel, le règlement
du conflit au Proche-Orient et
la facilitation de la circulation
des personnes entre les deux
rives de la Méditerranée figurent
parmi les points essentiels
du document. Réunis à
Marseille, les présidents des
parlements de l’Union ont
ainsi appelé les Etats membres
de l’Union et les institutions
partenaires à «œuvrer à la promotion
de la paix, de la stabilité
et de la sécurité dans la
région sahélo-saharienne».
Dans cette déclaration, adoptée
au terme de leur premier
sommet, les 29 présidents des
Photo: Makine F.
parlements de l’Union, dont
M. Mohamed Larbi Ould
Khelifa, président de
l’Assemblée populaire nationale,
ont également plaidé en
faveur de la mise en œuvre de
programmes de codéveloppement
et de mise à niveau économique
et sociale des pays
de cette région. «Nous estimons
qu’une coopération
effective et une approche collective
au moyen d’instruments
légaux et de codéveloppement
sont nécessaires pour
éradiquer le terrorisme et ses
connexions avec le crime organisé
transnational», note la
déclaration finale dans ce
point proposé par l’Algérie et
adopté à l’unanimité par les
présidents des parlements de
l’UPM. Dans un autre point
également soumis par
l’Algérie, les présidents des
parlements de l’Union estiment
que les conflits non résolus
dans la région du bassin
méditerranéen «ne doivent, en
aucun cas, continuer à servir
de prétexte pour retarder les
progrès tangibles des projets
de l’UPM qu’attendent les
citoyens». En parallèle, ajoutent-ils,
toutes les parties prenantes,
dont l’Union européenne
et la Ligue arabe, sont
appelées à «prendre leurs responsabilités
pour impulser
une reprise des négociations
au Proche-Orient», considérant
qu’un règlement «juste et
définitif» de ce conflit sur la
base des résolutions pertinentes
des Nations unies «permettra
l’instauration d’une
paix et d’une stabilité durables
dans la région». Les présidents
des parlements de
l’UPM considèrent aussi, un
autre point proposé par
l’Algérie, que la «dignité
humaine, le respect des droits
fondamentaux et l’égalité
homme-femme doivent guider
la coopération entre les
deux rives dans l’intérêt du
rapprochement de leurs
peuples et de la promotion des
dialogues culturels et civilisationnels,
notamment comme
facteurs clés de la lutte contre
toutes les formes d’exclusion».
Ils ont souhaité, à cet effet, la
«mise en place rapide des partenariats
pour la mobilité
envisagés pour faciliter la circulation
des personnes».
n APS
tiques qui disposent d'une expérience et
d'un savoir-faire «avérés». Evoquant les
progrès réalisés par les pays africains ces
dernières années, M. Bensalah a affirmé
que «l'amélioration de la gouvernance
s'est traduite par la consolidation du processus
démocratique et de l'Etat de droit
dans la grande majorité des pays» africains.
«Les élections libres et transparentes
et l'alternance pacifique au pouvoir
sont devenues la norme sur le continent.
Le rejet de l'accession au pouvoir par des
voies non constitutionnelle est aujourd'hui
une règle fermement établie», a-t-il
ajouté.
M. Bensalah a également précisé que
le nombre de conflits armés avait «sensiblement
baissé» et que «l'UA s'implique
activement dans la résolution des crises
qui persistent ainsi que dans la reconstruction
post-conflit». «Le recouvrement
des indépendances, souvent au prix de
lourds sacrifices, a réhabilité l'Afrique
comme terre de rayonnement civilisationnel
et ouvert la voie à une dynamique de
renaissance africaine», a-t-il dit, rappelant
que le continent avait, des siècles durant,
subi «les affres de l'esclavage, du colonialisme
et de l'apartheid».
n APS
n n BENSALAH REÇU PAR
LE PRÉSIDENT XI JINPING
Message du chef de
l’Etat à son homologue
chinois
Le président du Conseil de la nation,
Abdelkader Bensalah, a été reçu, hier, à
Bo’ao (Chine) par le président chinois,
Xi Jinping, en marge de la conférence
annuelle du forum asiatique de Bo’ao,
dont les travaux ont débuté samedi.
M. Bensalah a remis au président chinois
un message du président de la
République, Abdelaziz Bouteflika.
L’audience s’est déroulée en présence
du ministre des Affaires étrangères,
Mourad Medelci, et de son homologue
chinois, Wang Yi. Le président
Bouteflika avait désigné le président du
Conseil de la nation pour le représenter
au forum asiatique de Bo’ao, du 6 au 8
avril à Heinan (Chine).
n n M. Medelci prend
part au panel «Afrique»
Le ministre des Affaires étrangères,
Mourad Medelci, a pris part, hier, au
panel dédié à l'Afrique et intitulé
«Afrique, renaissance d'un vieux continent»,
organisé dans le cadre de la
conférence annuelle du forum asiatique
de Bo'ao, dont les travaux ont débuté
samedi. M. Medelci a relevé, à cette
occasion, que l'Afrique est un continent
«ouvert» à la coopération avec l'Asie. Il
a également mis en avant les efforts
déployés dans le cadre du mécanisme
africain d'évaluation par les pairs
(MAEP) qu'il a qualifié d'instrument
«efficace, de transparence et de bonne
gouvernance». L'Algérie était parmi les
premiers pays qui se sont soumis à ce
mécanisme d'évaluation.

TIZI OUZOU
DJAZAGRO 2013
ALGERIE
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
Vingt-sept pays participeront à la
11 e édition du Salon international du
machinisme agricole et des industries
agroalimentaires (Djazagro) qui
ouvrira ses portes du 9 au 12 avril.
Au total, il est attendu 513 exposants
dont 76% étrangers. Les organisateurs
de cette manifestation invitent
cette année les distributeurs étrangers
à venir découvrir les produits
algériens et mieux connaître le marché,
ont-ils indiqué, hier à Alger, lors
d’une conférence de presse animée à
la Chambre algérienne de commerce
et d’industrie (Caci).
«Il y a énormément à faire en
Algérie», a déclaré Christophe
Painvin, directeur de Salon. Pour
son Rabah Alilat, responsable du Salon en Algérie, «ce qui y a
d’original dans Djazagro, c’est qu’il s’adapte aux besoins des
agriculteurs du pays». Dans ce sens, les organisateurs se sont
réunis avec les représentants de la Chambre nationale de l’agriculture
pour élaborer un listing des besoins des agriculteurs.
«Les producteurs algériens respectent les normes de l’Union
européenne et internationales en termes de transformation mais
il reste la qualité», souligne M. Alilat. Placé sous le thème général
«De la fourche à la fourchette», ce Salon recevra, le 11 avril, le
ACTUALITÉS
HORIZONS • Lundi 8 Avril 2013
A L’INITIATION DE LA RADIO NATIONALE, via sa radio locale de
Tizi Ouzou, il est organisé, depuis avant-hier, une semaine de la
montagne.
Pour que nos montagnes
refleurissent !
Une manifestation dont le
coup d’envoi a été donné
par la secrétaire d’Etat
chargée de
l’Environnement,
M me Dalila Boudjemaâ,
à l’hôtel Tamgout, implanté au creux
même de la forêt de Yakouren, en présence
des autorités locales, des élus locaux et
nationaux et du directeur général de
l’ENRS, Chabane Lounakel. Cette semaine
sera dédiée, à travers des campagnes de
sensibilisation et de volontariat, à la montagne
mais surtout pour permettre à cette
dernière de refleurir. Une montagne dont
la faune, la flore et les cours d’eau sont
agressés au quotidien par l’homme.
Comme le dira M me Boudjemaâ, la protection
de l’environnement «n’est pas du seul
ressort de l’Etat, elle est surtout et avant
tout de celui de toutes les citoyennes et
tous les citoyens quel que soit leur âge».
La secrétaire d’Etat a souligné l’impérieuse
nécessité d’impliquer le citoyen dans la
protection de la nature, car l’Etat n’a pas
lésiné sur les moyens pour sauvegarder
cet environnement. En témoignent les
chiffres avancés par la représentante de
l’Etat avec ces 1.200 schémas directeurs de
traitement des ordures qui sont déjà réalisés
sur un total de 1.541 communes au
niveau national, 62 centres d’enfouissement
techniques (CET) déjà opérationnels
pour atteindre les 112 CET à l’horizon
2014, en sus de la réalisation de déchèteries,
de décharges contrôlées et de centres
de tri. L’initiative de la radio nationale,
qui fait de la sauvegarde de l’environnement
son cheval de bataille, avec l’opération
«les éboueurs de la mer» organisée
annuellement sur les plages avec la collaboration
de Sonelgaz, doit être soutenue
et valorisée afin de redorer le blason pour
ainsi dire terni de nos montagnes et de nos
forêts amochées par des tonnes d’immondices.
Le choix de la forêt de Yakouren
pour le lancement de cette cérémonie n’est
pas fortuit. Cette pittoresque forêt est en
train de subir toutes sortes d’agressions
alors qu’elle constituait un havre de paix,
de loisirs et de détente.
Mais aussi un cadre où la sentence du
silence, que rompent le cri des singes
magots, dont l’espèce est justement menacée
par ces agressions, et le piaillement de
certains oiseaux, est source d’inspiration
et de méditation. Les incendies de forêt,
les coupes sauvages de bois, les constructions
illicites et les décharges anarchiques
sont les cibles de cette campagne en direction
des montagnes et des forêts qui,
comme le soulignera le wali de Tizi
Ouzou, Abdelkader Bouazghi, sont chargées
de symboles de la révolution algérienne
tant elles constituent de hauts lieux
de faits d’armes de nos valeureux moudjahidate
et moudjahidine qui ont vaincu et
brisé l’hydre coloniale.
Pour que les traces laissées par cette
valeureuse histoire deviennent indélébiles,
nos forêts et montagnes doivent être
protégées. Et pour que ni les cours d’eau,
ni les fontaines, ni les espaces ne soient
pollués.
n Rachid Hammoutène
UN SALON DÉDIÉ AUX DISTRIBUTEURS
ÉTRANGERS
ministre français de l’Agriculture,
Stéphane Le Foll, et son homologue
algérien, Rachid Benaïssa. A l’occasion,
les deux ministres animeront
une conférence-débat. L’autre particularité
de cette édition, un nouveau
secteur est ajouté à la demande algérienne
: les ingrédients. «Il s’agit des
arômes et d’autres composants qui
interviennent dans les produits
finis», explique M. Painvin.
En outre, un fournil de boulangerie
sera animé par le meilleur ouvrier de
France.L’Autriche fait partie des pays
nouvellement présents à Djazagro
avec l’Indonésie et la Finlande aux
côtés des pavillons français, turc, italien,
brésilien, chinois et polonais
ainsi que les stands de l’Espagne, des Etats-Unis, des Emirats
arabes unis, du Maroc, de la Tunisie... Il est attendu 15.000 visiteurs
professionnels à Djazagro 2013. Pour ce faire, l’organisateur
a délocalisé l’accueil en collaboration avec une société algérienne,
dont le nom n’a pas été cité, au niveau du pavillon G afin
d’augmenter le volume des guichets d’entrée et éviter la concentration
des années précédentes. En 2012, Djazagro a vu la participation
de 434 exposants et a accueilli 14.210 visiteurs.
n Fella Midjek
Photo : Fouad S.
7
GHLAMALLAH
À CONSTANTINE
Les musulmans
recouvreraient
leur leadership
s’ils appliquaient
la sunna
Le ministre
des Affaires
religieuses et
des Wakfs,
Bouabdallah
Ghlamallah, a
estimé, hier à
Constantine,
que
l’application
des préceptes
contenus dans
la sunna du Prophète Mohamed
(QSSSL) «rendrait aux
musulmans la position de
leadership qui leur revient de
droit». Intervenant à l’ouverture
d’un séminaire international sur
la sunna, organisé au palais de la
culture Malek-Haddad, auquel a
également pris part M. Chérif
Rahmani, ministre de l’Industrie,
de la PME et de la Promotion de
l’investissement, M. Ghlamallah
a souligné l’importance de la
sunna dans la promotion du
monde musulman qui fait face
aujourd’hui à une «rafale de
tentatives de troubles tissée dans
l’ombre par des parties
nuisibles». Le ministre a indiqué,
dans ce contexte, qu’une «étude
juste» de la sunna permettrait
aux pays musulmans «non
seulement de se protéger contre
tous ces +assauts+, mais aussi de
renverser en leur faveur tout ce
qui est fomenté par les grandes
puissances». Bien appliquer la
sunna du Prophète est une
nécessité si l’on veut vivre dans
la dignité et la sécurité, a
souligné M. Ghlamallah. Le
ministre a estimé «inconcevable
d’imposer une seule ligne de
conduite (à) pour l’ensemble des
musulmans sachant qu’ils ne
vivent pas tous sur le même
territoire économique ou social».
«Cette ligne de conduite
uniforme que certains oulémas
tentent d’imposer est une
erreur», d’où l’urgence, selon
lui, de «libérer les esprits pour
ne pas se laisser dépassés par la
mondialisation et les nouvelles
technologies de l’information et
de la communication».
Qualifiant la sunna de «source
de vie», M. Ghlamallah a
indiqué que le Coran est
étroitement lié à la sunna,
puisque, a-t-il ajouté, «la sunna
explique dans le détail et la
globalité les versets du Coran
dont certains sont liés à des
évènements et des situations
développées par la sunna».
«Douter de la sunna, c’est
douter du Coran», a martelé à ce
propos le ministre. Plusieurs
communications en rapport avec
la sunna et l’application de ses
préceptes sont au programme
de cette cinquième édition qui
verra des oulémas et chercheurs
algériens, maghrébins et du
Moyen-Orient se succéder à la
tribune durant trois jours.
nAPS

SANTÉ
TRAITEMENT
DE L’HÉPATITE
Introduction
de la trithérapie
Bonne nouvelle pour les malades atteints
d’hépatite et n’ayant pas répondu favorablement
au protocole de traitement et à la bithérapie
et ce, grâce à l’introduction récemment
en Algérie de la trithérapie capable de guérir
les deux tiers des malades. Cette nouvelle ère
thérapeutique a été au centre d’une rencontre
d’experts, organisée dernièrement à Alger par
les laboratoires MSD. Des praticiens de
renom dont le professeur Nabil Debzi, le professeur
Saâdi Berkane ainsi que les professeurs
français Christophe Hezode et Vincent
Leroy ont encadré cette rencontre scientifique.Le
professeur Debzi a indiqué qu’une
dizaine de malades algériens sont pris en
charge par la trithérapie. «Certes, il s’agit
d’une introduction timide mais nous pensons
recevoir le médicament Boceprevir bientôt
pour faire bénéficier le plus grand nombre de
malades de cette nouvelle thérapie qui a fait
ses preuves ailleurs», a-t-il dit. Près de 400
millions de personnes sont porteuses chroniques
du virus de l’hépatite B dans le
monde, et 500 000 à un million décèdent
annuellement de cirrhose et du cancer du
foie. L’Algérie appartient à la zone de moyenne
endémicité avec une prévalence de 2,16%
de la population générale.
n Souhila H.
ARTHROSE
La nécessité d’un
diagnostic précoce
Le diagnostic précoce est nécessaire pour
éviter une aggravation de l’arthrose, une
maladie de l’articulation qui touche entre 4 et
5 millions de personnes en Algérie, a indiqué,
hier à Alger, le Pr Rachid Benbakouche, chef
du service orthopédie-traumatologie au
CHU Lamine-Debaghine de Bab El-Oued.
Intervenant au forum du quotidien DK-News,
le Pr Benbakouche a relevé que le diagnostic
précoce de l’arthrose est négligé en Algérie.
«Nous ne recevons jamais de malades à un
stade précoce, ce n’est qu’à un stade avancé
qu’ils consultent le médecin», a-t-il regretté. Il
a précisé que l’arthrose peut se manifester dès
l’âge de 45-50 ans. «Commençant avec la
lésion du cartilage, elle va s’aggravant pour
toucher, à la fin, toute l’articulation jusqu’à sa
destruction, ce qui nécessite, en dernier
recours, la chirurgie prothétique», a-t-il expliqué.
Afin d’éviter la chirurgie, «lourde et méticuleuse»,
il est recommandé d’avoir «une
bonne hygiène de vie, en pratiquant une activité
physique pour renforcer ses muscles et en
évitant aussi de prendre du poids qui est l’ennemi
numéro un dans cette maladie», a-t-il
ajouté, en conseillant les malades à utiliser la
canne, qui «diminue de 50% le poids du
corps».
LA PRÉVENTION PRIMAIRE,
a été au centre d’un débat,
hier, au forum
d’El Moudjahid.
M. Abdelouahab
Bengounia, professeur en
épidémiologie au CHU
Mustapha-Pacha, a souligné
que les services de
santé sont dépassés par le
nombre de plus en plus
élevé de malades.
«
La mauvaise prise en
charge du malade,
l’absence de prévention
primaire et le
stress engendré par
les facteurs socio-économiques
ont conduit à cette dégradation
de la santé publique», a constaté le
conférencier. Selon lui, la politique préventive
en matière de santé connaît
une grave régression. «Le relâchement
actuel des activités de prévention et les
pénuries fréquentes de vaccins risquent
de faire perdre de précieux
acquis de la santé publique», a prévenu
le professeur.
«Alors que tous les spécialistes
nationaux ne cessent de recommander
la prévention, aucun programme de
prévention primaire n’a été mis en
place», a-t-il regretté. Faute de veille
sanitaire et de prévention primaire,
dira-t-il, l’Algérie est passée de zone de
transit de tabac et de drogue à pays de
consommateurs. Selon lui, le monde
s’attelle à lutter contre le tabagisme
alors que plus du quart (soit 26%) des
Algériens fument. L’hépatite C, signalée
dans seulement 28 wilayas de l’est
et du centre en 2001, s’est rapidement
étendue, depuis 2007, à travers tout le
pays. S’ajoutent à cela, deux cas de
paludisme diagnostiqués à Ghardaïa
en 2012, alors que plus du tiers de la
population (plus de 25 ans) est atteint
SANTÉ PUBLIQUE
d’hypertension artérielle (HTA). Son
option curative a débuté en 1986, avec
la création de 13 CHU implantés au
niveau de 10 wilayas, et qui consomment
30% du budget de la santé. «Les
soins de santé primaire étaient exclus
au niveau de ces structures», note
M. Bengounia, ajoutant que la régression
s’est accentuée à partir de 1988,
avec la libération du secteur de la
santé, et s’est aggravée en 1977, avec
l’officialisation d’une activité complémentaire
qui a permis le transfert
informel des médecins du secteur
public vers le secteur privé. «Le coup
de grâce a été porté à la médecine préventive
suite au décret exécutif n°07-
140 du 19 mai 2007 portant création
précipitée des EPH et EPSP, pratiquement
livrés à eux-mêmes et qui
connaissent d’énormes problèmes de
gestion et de fonctionnement», a-t-il
déploré.
Et d’ajouter que «le programme
national de prévention des infections
liées à la pratique médicale (ILPM) a
été abandonné après 18 mois d’application,
en 2001, alors qu’il aurait pu
limiter les contaminations hospitalières».
Selon M. Bengounia, ne pas
disposer, en 2013, de suffisamment de
moyens pour prendre en charge les
cancéreux, est inadmissible. «C’est un
véritable scandale», s’est-il écrié. Il a
avancé que parmi les 39 800 nouveaux
cas de cancéreux diagnostiqués en
2009, plus de 13 000 attendaient un
traitement radio-thérapeutique.
HORIZONS • Lundi 8 Avril 2013
«La prévention
primaire connaît une
grave régression»,
selon le professeur Bengounia
OUVERTURE DU 5 e SALON INTERNATIONAL DE L'ÉQUIPEMENT MÉDICAL
185 marques présentes
Le 5 e Salon international de l'équipement hospitalier et médical (SIEHM), dédié aux
professionnels de la santé, a ouvert ses portes, hier, à Alger, à l'occasion de la Journée
nationale de la santé, avec comme nouveauté, un intérêt particulier accordé à la pharmacovigilance
et à la sécurité médicale. Pas moins de 185 marques sont présentes à ce
Salon qui s'étalera jusqu'au 11 avril. La représentante du ministère de la Santé, de la
Population et de la Réforme hospitalière, Rachida Aberkane, a salué l'initiative entreprise
par les organisateurs, qui ont privilégié la qualité et la sécurité du matériel importé
par les entreprises nationales et internationales en Algérie et a souhaité voir le
savoir-faire étranger transmis aux fabricants algériens. L'objectif de ce Salon est d'inculquer
aux importateurs et aux consommateurs l'esprit de sécurité, pour que les dispositifs
médicaux utilisés dans les centres de santé ne soient plus à l'origine des accidents
hospitaliers, ont indiqué les organisateurs. Les exposants présentent des équipements
liés à l'immobilier hospitalier, au matériel de collecte de déchets sanitaires, aux
consommables pour bistouris électriques, pour blocs chirurgicaux et salles opératoires.
Photo: Fouad S.
Le professeur Abdelouahab Bengounia
9
«Comment peut-on justifier le fait que
nous sommes à seulement 181 dollars
par habitant des dépenses totales de la
santé, derrière la Tunisie avec 243 dollars
?», s’est-il interrogé. Selon lui, le
secteur de la santé a bénéficié de plus
de 50 milliards de dollars.
«Cet argent n’est pas arrivé à destination»,
a-t-il dénoncé. Avec un taux
de mortalité de 105 enfants de moins
de 5 ans, un ratio de mortalité maternelle
de 97 décès pour 100 000 naissances
vivantes et un taux de mortalité
de 105 adultes entre 15 et 60 ans pour
1000 habitants entre 1990 et 2009,
l’Algérie possède le taux de mortalité
le plus élevé et l’espérance de vie la
moins longue au Maghreb en 2010.
Quant à l’infection VIH/sida, la prévalence
en Algérie est de 50 cas pour
100 000 habitants en 2009. Pour les
maladies cardiovasculaires et le diabète,
le taux de mortalité standardisé,
entre 30 et 70 ans pour 100 000 habitants,
est de 200 décès, 127 décédés
suite à un cancer, 48 suite aux infections
respiratoires chroniques et 591
toutes causes confondues.
«C’est un échec total de notre politique
curative», s’est désolé M.
Bengounia. Pour rappel, le spécialiste
avait recommandé, en 2002, l’instauration
d’un bilan de santé systématique
(BSS) dès l’âge de 30 ans, pour la détection
précoce de toute pathologie. «Le
projet est toujours en suspens»,
dira-t-il.
n Rym Harhoura
Des appareils à technologie plus «sophistiquée» étaient aussi au rendez-vous. Une
place importante a été accordée, également, à la collecte et au traitement des déchets
hospitaliers et plusieurs exposants ont présenté de nouveaux procédés de tri des résidus
sanitaires. La maintenance du matériel médical a aussi été abordée par les importateurs
et distributeurs du matériel hospitalier. Ils se sont plaints de ne pas être sollicités
par les consommateurs pour la révision de leurs équipements après leur acquisition,
alors qu'il est prévu dans les contrats de vente une clause de «maintenance médicale».
Un programme de mise à niveau des structures hospitalières, que dirige le
département de la Santé, est en cours et consiste en l'obligation de signature d'un
contrat de maintenance entre les distributeurs et les CHU, a souligné la représentante
du ministère. Les importateurs devront, dorénavant, prévoir des formations destinées
aux ingénieurs biomédicaux pour la maintenance des équipements et un budget sera
alloué aux structures sanitaires pour le renouvellement de leurs équipements.
n APS

10
TLEMCEN
RÉGiONS HORIZONS
25 MILLIARDS DA POUR
LA RÉALISATION DE PLUSIEURS
INFRASTRUCTURES HOSPITALIÈRES
ANGEM
PRÈS DE 1.340 DEMANDES
D’ACQUISITION DE LOCAUX
À USAGE PROFESSIONNEL,
ENREGISTRÉES À ORAN
Doubler la production
est désormais
envisageable
LES PRÉVISIONS DES RESPONSABLES DE LA CHAMBRE DE L’AGRICULTURE
DE LA WILAYA DE TIPASA TABLENT SUR UNE PRODUCTION LOCALE DE
LAIT CRU, particulièrement le lait de vache, qui peut aisément doubler
dans quelques années, en passant d’une moyenne annuelle actuelle
avoisinant les 36,4 millions de litres à 70 millions de litres.
“
AVEC LA MISE EN ŒUVRE DES
DIFFÉRENTES MESURES
INCITATIVES ET
D’ACCOMPAGNEMENT, LA
FILIÈRE LAIT CONNAÎTRA UN
ESSOR
TIPASA.“
CONSIDÉRABLE
À
La barre des 70 millions de litres de lait
cru est à la portée des éleveurs, compte
tenu des prédispositions dont recèle
la filière lait à Tipasa, d’après un
agronome spécialisé dans la production
animale. «Dans le passé, de nombreux
éleveurs, faute de moyens, ont carrément
abandonné la filière. De facto, des bâtiments
d’élevage ont été laissés en jachère ce qui a en
quelque sorte conduit à une baisse de la production.
Toutefois, avec la mise en œuvre des différentes
mesures incitatives
et
d’accompagnement
contenues
dans le programme
du
FNDIA, les
choses ont
commencé à
bouger dans
le bon sens»
reconnaît-il.
A titre illustratif,
les
aides de
l’Etat aux
exploitants
opérant dans
la filière lait,
classée à
juste titre par le ministère de tutelle comme stratégique,
ont permis d’atteindre un pic de production
de 40 millions de lait cru en 2010. Mieux
encore, pour booster la filière, la direction des ser-
• Lundi 8 Avril 2013
1 Adrar - 2 Chlef - 3 Laghouat - 4 Oum El-Bouaghi - 5 Batna - 6 Béjaïa - 7 Biskra - 8 Béchar - 9 Blida - 10 Bouira - 11 Tamanrasset - 12 Tébessa - 13 Tlemcen - 14 Tiaret - 15 Tizi-Ouzou - 16 Alger - 17 Djelfa - 18 Jijel - 19 Sétif -
20 Saïda - 21 Skikda - 22 Sidi Bel-Abbès - 23 Annaba - 24 Guelma - 25 Constantine - 26 Médéa - 27 Mostaganem - 28 M’sila - 29 Mascara - 30 Ouargla - 31 Oran - 32 El-Bayadh - 33 Illizi - 34 B.B.Arreridj - 35 Boumerdès - 36 El-Tarf
37 Tindouf - 38 Tissemsilt - 39 El-Oued - 40 Khenchela - 41 Souk-Ahras - 42 Tipasa - 43 Mila - 44 Aïn Defla - 45 Naâma - 46 Aïn-Témouchent- 47 Ghardaïa - 48 Relizane.
t
Le secteur de la santé dans la wilaya de Tlemcen sera renforcé,
avant 2016, par deux hôpitaux d’une capacité de 120 lits, 3
hôpitaux de 60 lits ainsi qu’un nouveau CHU, a-t-on indiqué
hier auprès de la direction de la santé. Un volume
d’investissement de 25 milliards de dinars a été alloué à ces
projets, dont également 19 polycliniques et un centre anticancer
(CAC) qui est en cours de construction. S’agissant du
nouveau CHU, l’étude a été menée par 11 bureaux d’études
pour un montant de 750 millions de dinars. Le coup d’envoi
des travaux est prévu, selon la direction de la santé, avant la
fin de l’année en cours. Il sera construit de manière à répondre
aux critères internationaux, avec un plateau technique et des
services pour toutes les pathologies. Sur le plan des
équipements, la direction de la santé de la wilaya a indiqué
que le CHU de Tlemcen sera doté, avant la fin de l’année,
d’une IRM (imagerie par résonance magnétique), unique en
son genre à l’ouest et sud-ouest du pays, et qui sera mise en
service au profit de plus de 12 millions d’habitants. Cet outil,
d’un coût avoisinant les 18 milliards de centimes, fait ressortir
les anomalies invisibles au scanner à savoir agyrie,
lissencéphalie, macrogyrie ou pachygyrie, polymicrogyrie...
S’ajoute également une Gamma caméra pour renforcer le
service de la médecine nucléaire. Implanté au sein du CHU,
celui-ci est au service de l’ensemble des patients de la région
ouest du pays.
nMedjahdi Mohamed
t
Les demandes de locaux à usage professionnel
reçues par l’antenne d’Oran de l’Agence nationale
de gestion du micro crédit (ANGEM) ont atteint, à
fin mars dernier, le nombre de 1.339 dont 477 ont
été agréées, a-t-on appris auprès de cet organisme.
Sur l’ensemble des demandes reçues, 1.295 dossiers
ont été traités et le reste rejeté pour divers motifs.
477 demandes ont été satisfaites, a ajouté la même
source. Cette opération s’inscrit dans le cadre du
programme d’activités de l’ANGEM et des
instructions données par les autorités locales en vue
d’accélérer l’attribution de ces locaux aux jeunes
inscrits auprès des différents dispositifs d’emploi
concernés par le programme des «100 locaux par
commune», explique-t-on de même source. La
wilaya d’Oran a bénéficié de la réalisation de 2.800
locaux à usage professionnel dans le cadre du
programme du président de la République, au
profit de plus de près de 6.000 jeunes. Les locaux
sont répartis à travers les 26 communes de la
wilaya. Ces locaux sont attribués exclusivement à
des jeunes maîtrisant un savoir-faire et jouissant
d'une qualification professionnelle et ce, après une
étude minutieuse de toutes les demandes
d'acquisition déposées par des milliers de
souscripteurs à Oran. Ces locaux à usage
professionnel et artisanal sont destinés aux
chômeurs entrepreneurs âgés de 18 à 50 ans, ayant
engagé un projet de micro investissement par le
biais de l'un des dispositifs d'aide à l'emploi en
vigueur en la matière en l’occurrence ANGEM,
CNAC et ANSEJ.
nAPS
Photo : Fouad S.
FILIÈRE LAIT A TIPASA
vices agricoles de Tipasa a procédé, il y a un peu
plus de deux ans, au recensement de tous les bâtiments
d’élevage abandonnés.
Cette opération a été initiée, comme l’explique
un cadre de la DSA, dans l’optique de lancer un
programme de repeuplement de tous les étables
en jachère et la rénovation des bâtiments anciens.
«Par définition, un producteur de lait cru ou un
éleveur n’abandonne pas la filière de son propre
gré. C’est le manque d’argent qui le pousse à le
faire. Toutefois, ce problème est définitivement
réglé, dans la mesure où les anciennes EAC et
EAI (exploitation agricole collective et individuelle)
sont régies par de nouveaux textes
(concession au lieu de droit de jouissance).
Ce nouveau statut a permis aux exploitants de
contracter un crédit bancaire ou bien de recourir
au partenariat pour redémarrer leurs activités»
affirme un responsable de la chambre. Ainsi
donc, le projet de création d’un bassin laitier à
Sidi Rached ne restera pas uniquement sur
papier, puisque le dernier écueil empêchant sa
concrétisation a été jugulé, à savoir le plan juridique.
«Sidi Rached est une région prédisposée
pour devenir un fief formidable pour la filière lait
et ce, à bien des égards.
Premièrement ses EAC et EAI spécialisées
dans l’élevage sont suffisamment vastes et la
zone recèle de potentialités considérables pour
développer davantage la culture des fourrages en
irrigué» observe un autre responsable de la
chambre. En plus, dans cette région, la filière lait
est également développée à travers d’autres parties
de la wilaya, à l’instar de Chaiba, Menaceur
et Cherchell.
nAmirouche Lebbal

RÉGiONS HORIZONS
ORAN
LES DOSSIERS DES LOGEMENTS
AIDÉS ENFIN «LIBÉRÉS»
TRAMWAY DE SIDI BEL ABBES
L’ENTREPRISE CHARGÉE
DES TRAVAUX SERA CONNUE
FIN AVRIL
Un site Internet
dédié au monde
économique local
DÉSORMAIS, EN UN CLIC SUR ORDINATEUR, le porteur d’un
projet peut tout savoir sur les opportunités d’investissement et
les créneaux économiques attractifs dans la wilaya de Tipasa.
Les informations relatives aux étapes
et aux procédures à suivre par l’investisseur,
que ce soit au niveau des
banques, des différents dispositifs
de création d’emploi ou bien des
services des impôts, pour donner
corps à son projet, sont toutes à sa disposition.
En somme, tout ce qu’il faut savoir sur l’investissement
et l’entrepreneuriat dans la wilaya en
question est disponible dans un site Internet,
mis récemment sur la Toile par le centre de facilitation
de la PME de Tipasa. «cfpma-tipasadz.com»
est l’adresse du premier site Internet
au niveau
local dédié à
l’entrepreneuriat.
«C’est un
portail don-
“
AU LIEU QUE LE PORTEUR
DE PROJET SE DÉPLACE
CHEZ LES ORGANISMES
ADMINISTRATIFS ET DE
CRÉATION D’EMPLOI “ POUR
COLLECTER DES
RENSEIGNEMENTS, IL LUI
SUFFIT TOUT SIMPLEMENT
DE CONSULTER LE SITE DU
CENTRE DE FACILITATION.
nant accès au
secteur
socioéconomique
de la
wilaya. Tout
ce qu’un porteur
de projet
voudrait
savoir en ce
sens est méticuleusement
détaillé dans
notre site»,
affirme
Mohamed
El Hadi
Cherrifi,
directeur du
centre de facilitation de la PME à Tipasa. Selon
lui, ce nouveau site comporte plusieurs volets
traitant de l’actualité économique locale, nationale
et internationale jusqu’au volet inhérent
aux méthodes et procédures en vigueur de
création d’entreprise et ce, dans tous les segments
d’activités. «Par exemple, si un jeune a
• Lundi 8 Avril 2013
1 Adrar - 2 Chlef - 3 Laghouat - 4 Oum El-Bouaghi - 5 Batna - 6 Béjaïa - 7 Biskra - 8 Béchar - 9 Blida - 10 Bouira - 11 Tamanrasset - 12 Tébessa - 13 Tlemcen - 14 Tiaret - 15 Tizi-Ouzou - 16 Alger - 17 Djelfa - 18 Jijel - 19 Sétif -
20 Saïda - 21 Skikda - 22 Sidi Bel-Abbès - 23 Annaba - 24 Guelma - 25 Constantine - 26 Médéa - 27 Mostaganem - 28 M’sila - 29 Mascara - 30 Ouargla - 31 Oran - 32 El-Bayadh - 33 Illizi - 34 B.B.Arreridj - 35 Boumerdès - 36 El-Tarf
37 Tindouf - 38 Tissemsilt - 39 El-Oued - 40 Khenchela - 41 Souk-Ahras - 42 Tipasa - 43 Mila - 44 Aïn Defla - 45 Naâma - 46 Aïn-Témouchent- 47 Ghardaïa - 48 Relizane.
t FRONTIÈRES OUEST
Depuis qu’ils ont déposé leurs dossiers il y a deux ans, les
postulants à la nouvelle formule du logement promotionnel
aidé (LPA) étaient dans l’expectative. Les informations
concernant le complément des dossiers étant totalement
absentes au niveau de l’agence commerciale de l’OPGI de Sidi
El Houari. Mais depuis cette semaine, le nouveau directeur de
l’OPGI a décidé, après que toutes les études eurent été
terminées, de les transférer aux daïras d’Oran et de Bir El Djir
où seront localisés les nouveaux logements. Ainsi, les
demandeurs peuvent prendre attache avec les services de ces
daïras pour complément d’information. Les travaux de
réalisation ont déjà été lancés pour ce qui est du quota réservé
à l'OPGI et qui est, rappelons-le, de 1.400 logements (LPA). Le
projet prévoit la réalisation de 100 logements à Aïn El Turck et
1.300 autres à Douar Belgaïd. L'agence foncière a bénéficié
d'un quota de 850 logements répartis entre 3 daïras, Oued
Tlélat, Es-Sénia et Gdyel. Un quota de 300 logements a été
retenu par localité, a expliqué une source proche du dossier.
Dans ce cadre, les travaux seront lancés dans les prochains
jours. Pour rappel, la wilaya d'Oran a bénéficié, depuis deux
ans, de 6.500 logements LPA.
n A. Abbas
t
SAISIE DE 2 TONNES DE DROGUE
ET UN IMPORTANT LOT DE PIÈCES
DE RECHANGE
Pas mois de 19 quintaux de
résine de cannabis ont été saisis
durant les trois derniers jours
par la brigade régionale des
stupéfiants de Tlemcen, a-t-on
appris de source policière.
Cette prise a été enregistrée au
niveau de trois localités
relevant de la région
frontalière, selon la même
source, qui précise que huit
narcotrafiquants impliqués
dans ces affaires ont été arrêtés
et quatre véhicules saisis.
Par ailleurs, un important lot
de pièces de rechange d’une
valeur marchande estimée à 50
millions de dinars a été saisi,
hier, par la douane de Tlemcen.
La marchandise, composée de cardans, de 33 moteurs,
d’alternateurs, etc., était soigneusement dissimulée à bord d’un
camion intercepté lors d’un barrage sur la RN 35.
n Medjahdi Mohamed
t
L’entreprise qui prendra
en charge les travaux du
tramway de Sidi Bel
Abbès sera connue la fin
du mois en cours, a-t-on
indiqué jeudi dernier
auprès de la Direction des
transports de la wilaya de
Sidi Bel Abbès. Pas moins
de 8 entreprises et
groupes d’entreprises de plusieurs pays ont déposé
leurs soumissions selon la même source qui précise
que parmi les pays intéressés figurent, entre autres,
le Portugal, l’Espagne, la France et l’Italie.
Ce projet est doté d’une autorisation de programme
de près de 68 milliards de dinars. Sa réception est
prévue fin 2015. Il est à noter que les travaux de
contournement des réseaux d’électricité, gaz, assainissement
ont déjà été lancés sur une grande partie
du tracé de cette ligne. Celle-ci, d’une distance de
17 km, longera plusieurs cités de la capitale de la
Mekkera. Rappelons que l’étude a été confiée au
bureau d'études ibérique ENSITRANS pour une
enveloppe budgétaire de 21 millions de dinars. Ce
tramway enregistrera, selon les estimations, quelque
24 millions de passagers en 2015, pour atteindre plus
de 35 millions en 2035.
nMedjahdi Mohamed
Photo : Makine F.
PROJETS D’INVESTISSEMENT À TIPASA
11
en tête une vague idée d’un projet et il souhaite
avoir davantage d’informations sur sa mise
en œuvre, notre site dispose d’une banque de
données pouvant lui servir de base de réflexion
avant de se lancer. Aussi, une fois qu’il a les
idées claires, il peut également consulter, étape
par étape, la procédure à suivre pour passer de
la phase d’idée à celle de l’exploitation du projet»,
précise-t-il. Ainsi donc, au lieu que le porteur
de projet se déplace chez les organismes
administratifs et de création d’emploi pour collecter
des renseignements, il lui suffit tout bonnement
de consulter le site du centre de facilitation.
Ce qui, par voie de conséquence, lui
épargne de nombreuses contraintes et, partant,
optimiser considérablement son temps. «Que
ce soit pour le retrait du registre du commerce
ou bien la constitution des différents dossiers
demandés dans le cadre de la création de l’emploi,
via l’Ansej, l’Angem ou la Cnac, notre site
dispose de toutes les informations nécessaires»,
assure-t-il. Sur un plan général, le portail en
question met en ligne également au profit des
investisseurs désirant fructifier leur affaire à
Tipasa, tous les renseignements concernant
l’acquisition de terrain dans le cadre du
Calpiref ainsi que les créneaux porteurs dont
jouit la wilaya, sans omettre le volet administratif
de la constitution de dossiers pour investissement.
Au-delà des retombées positives de
la création de ce site sur le plan local, puisqu’il
réduit la pression bureaucratique, il y a lieu de
signaler que même les Algériens établis à
l’étranger peuvent avoir via le Net tout ce
qu’ils veulent savoir de Tipasa sur le plan économique.
«Notre site, à l’instar des autres, est
perfectible et à chaque fois nous y introduirons
de nouvelles fenêtres pour que les internautes
puissent avoir un tableau de bord clair sur
notre wilaya et ses potentialités attractives
en matière d’investissement», explique le
même responsable.
n Amirouche Lebbal

CUL TURE
PREMIER ANNIVERSAIRE DE
LA DISPARITION DE M’HENNI AMROUN
Bouzeguène rend hommage
à l’artiste engagé
LE VILLAGE DE BOUZEGUÈNE, SITUÉ À 60 KM À L’EST DE TIZI-OUZOU, s’apprête à
rendre hommage, du 19 au 26 avril, à l’un de ses fils disparu l’an dernier, le chanteur
et comédien M’henni Amroun.
Au programme, de nombreuses
activités seront
organisées pour marquer
l’événement dont une
visite guidée à travers le
village et des témoignages
des compagnons et amis du
défunt. Beaucoup de monde est attendu
pour débattre du combat identitaire,
de la chanson kabyle ou des origines
du 20 avril. Il y aura aussi des
expositions sur, notamment, la vie, le
parcours et l’œuvre de Dda M’henni,
de la poésie, du théâtre, des contes, du
cinéma avec les jeunes réalisateurs de
Bouzeguène, du sport et la tenue de
plusieurs ateliers de peinture et de
photographies. M’henni Amroun est
né le 3 décembre 1938 à Bouzeguène. Il
aimait l’art depuis son jeune âge, mais à son époque, il
n’était pas permis de chanter ou de s’extasier tant cela
demeurait un tabou. «En cachette, sans que ses parents le
sachent, il commençait à s’intéresser à la chanson en fabriquant
ses propres instruments comme les percussions.
Il écoutait aussi Slimane Azem. A chaque fois qu’était
diffusée une de ses chansons, il l’apprenait par cœur»,
révèle Islam Bessaci qui lui consacre une biographie
inédite. M’henni, qui s’est exilé en France durant la guerre
de libération, a intégré la Fédération de France du FLN,
après avoir été recherché par la police française à
Marseille où il résidait. «Il s’est sauvé pour aller à Paris.
Dans le cadre de la semaine culturelle
espagnole, qui se tiendra à partir d’aujourd’hui
jusqu’au onze du mois courant,
à l’hôtel El Aurassi, les mélomanes auront
le loisir de redécouvrir la musique flamenco
et ce grâce au concert qu’animera
Lucia Alvarez, jeudi prochain, à la salle
«El Mawkif».
Ce concert est le premier projet solo de
la chanteuse qui a récemment obtenu le
premier prix «Trofeo el desplante» au
quinzième concours de danse flamenco
Cette situation l’a poussé jusqu’à
changer de nom par crainte de tomber
entre les griffes de la police française»,
indique M. Bessaci. Les responsables
de la Fédération de
France du FLN lui ont demandé,
alors, de travailler à la radio de
Paris pour défendre la cause nationale,
puisqu’ il avait déjà intégré le
monde de l’art auparavant. Il a rencontré
H’nifa puis cheikh Missoum
Amar, auquel il a présenté des
chansons qu’il avait composées afin
qu’il puisse intégrer la radio. Sa
réponse était positive, et dès lors, il
chantait à la radio jusqu’à l’indépendance.
De retour en Algérie en
1963, le colonel Mohand Oulhadj le
convainc de travailler à la chaîne II
de la radio nationale où il exerce
son talent de comédien en compagnie de sa troupe théâtrale.
Plus tard, il saisira une occasion qui lui a été offerte
à travers l’émission «Le3yub n-dunnit» pour chanter
«Zejiga» qui lui valut un énorme succès. D’autres chansons
comme «Jeddi-k» suivront au grand bonheur des
mélomanes qui apprécient le génie créateur de l’artiste.
Après sa retraite en 1998, Mhenni Amroun a repris du
service à la télévision dans plusieurs séries télévisées. Le
chanteur-comédien est décédé, un jeudi matin du 19 avril
2012, suite à une crise cardiaque survenue chez lui au village
de Bouzeguène. Il avait 74 ans.
n Rabah Douik
7 e FESTIVAL RÉGIONAL DU THÉÂTRE DE SIDI BEL-ABBÈS
Le 4 e art à la conquête du public
Le coup d’envoi de la 7 e édition du festival
régional du théâtre professionnel
sera donné mercredi prochain au
Théâtre régional de Sidi Bel Abbès
(TRSBA), a indiqué, hier, le commissaire
du festival, M. Assous
Hacène, lors d’une conférence de
presse. Cette manifestation, qui
se poursuivra jusqu’au 16 du
mois en cours, sera marquée par
la participation de huit troupes
en lice ainsi que 20 autres compagnies
en hors compétition, a-til
ajouté. Un jury, composé de
cinq hommes de culture, aura à
sélectionner les trois meilleures
prestations, à l’issue de cette édition
placée sous le thème «La critique théâtrale
à la lumière de la pratique des
en 2011. Accompagnée à cette occasion du
guitariste Miguel Pérez, du percussionniste
Jorge Pérez et de Jesus Méndes,
Lucia Alvarez procurera à coup sûr du
bonheur aux amoureux de ce style musical.
Intitulé «Un grain de sable», ce spectacle
reflète beaucoup l’expérience vécue
par l’artiste depuis son enfance qu’elle a
réalisée à travers des scénarios de courtsmétrages,
d’un hommage au maître
Antonio, danseur dans la Cana, d’un souvenir
émouvant de sa mère récemment
médias». La meilleure troupe sera en compétition
lors du festival national du théâtre, qui se tiendra
à Alger du 24 mai au 6 juin. Celles classées en
deuxième et troisième positions présenteront leur
spectacle en «off» lors de cette manifestation
nationale. L’inauguration de cette 7 e édition, selon
le commissaire du festival, verra la troupe des
non voyants présenter la pièce intitulée «La
chambre des amis», une mise en scène de Sadek
Kebir.
Dans l’optique de rapprocher le 4 e art du grand
public, plusieurs spectacles sont programmés au
niveau des établissements scolaires, des centres de
rééducation, des facultés ainsi qu’au niveau des
communes. En marge de cette édition, les organisateurs
prévoient des ateliers ainsi qu’une journée
d’étude sur l’ouvrage de Mustapha Kateb : «Du
théâtre algérien au théâtre national».
n Medjahdi Mohamed
SEMAINE CULTURELLE ESPAGNOLE À ALGER
Le flamenco et le «Tapa» à l’honneur
disparue, des paysages de taureaux sauvages
de la Sierra Gaditana et des images
de son enfance dans la Seguirilla.
«La pinona», la compagnie de Lucia
Alvarez, organisera, en outre, un atelier
de danse flamenco, ouvert aux membres
du Ballet national algérien ainsi qu’aux
amateurs du flamenco.
Par ailleurs, la gastronomie espagnole
sera au rendez-vous. Dans ce cadre, il est
prévu l’introduction de la fameuse
«Tapa» espagnole au menu du club
HORIZONS • Lundi 8 Avril 2013
OUVERTURE DU FESTIVAL
INTERNATIONAL DU
CONTE ET DU RÉCIT
LA MAGIE
AU BOUT
DU VERBE
13
Le 4 e Festival international du conte et
du récit, organisé à Constantine par
l’association «Kan ya ma kan» (Il était une
fois), s’est ouvert samedi soir au théâtre
régional (TRC) devant un public venu en
nombre en dépit de conditions
météorologiques défavorables. Quatre
conteuses se sont relayées sur les planches
du TRC pour raconter une histoire, relater
une sagesse, animer une passion, et
ressusciter une culture populaire orale. Du
Yemen, Soha El Masri a narré, devant un
auditoire captivé, illustrations à l’appui,
l’histoire d’une amitié chez les animaux,
donnant une belle leçon de résilience, où
par moments la fiction et la réalité dans les
événements de l’histoire s’entremêlent et
se côtoient. L’Egyptienne Cherine Al
Ansarai a séduit le public avec son histoire
de «Sabot rouge» qui délivre un message
bien connu : l’avare perd tout en voulant
tout gagner. Quand à la Marocaine Halima
Hamdane, elle a choisi de relater l’histoire
d’«Aïcha», son intelligence et sa ruse, dans
un langage captivant et une présence
imposante sur scène. L’Algérienne Sihem
Kennouche a clôturé la soirée en racontant
une histoire soufie, celle de «Sidi Bahloul
Chergui», un courageux joaillier qui
décide d’assumer en bravant la colère du
roi. De cette histoire, une belle qacida est
née, chantée au Maghreb, Ana fiyache,
racontant la croyance et la bravoure de Sidi
Bahloul Chergui.
Très à l’aise sur scène, M me Kennouche,
avec sa diction, ses émotions, ses gestes, a
fait retomber le public dans l’enfance, du
temps de ces histoires de grand-mères où
le conte interpelle et incite à réfléchir.
Passionnée du conte et du récit,
particulièrement maghrébin, Mme
Kennouche a indiqué à l’APS devoir cette
passion à ses deux grand-mères, de
véritables conteuses qui ont bercé son
enfance, et de qui elle a appris l’art
d’écouter une histoire pour bien la
raconter. M me Kennouche, également
journaliste-conteuse sur les ondes de la
radio, a souligné qu’elle œuvre à collecter
les histoires orales des différentes régions
du pays. Actuellement, elle travaille sur les
qacidate. La conteuse affirme que souvent,
dans les pays du Maghreb, l’origine de la
qacida est une histoire réelle ou fictive
transmise au fil des générations.
n APS/RN
«Tapa» de l’hôtel El Aurassi. Le chef cuisinier
Flip Planas et son assistant introduiront
quatre différents «tapa» adaptées
à la cuisine algérienne.
n Djamel O.

MONDE
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HORIZONS • Lundi 8 Avril 2013
GUIDO WESTERWELLE, MINISTRE ALLEMAND DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES : «La Corée du Nord doit assurer
la sécurité des ambassades sur son sol. Toute date butoir après laquelle elle ne serai
plus en mesure d’assurer la sécurité des ambassades est inacceptable».
COLLOQUE
INTERNATIONAL
À MARSEILLE
Le Sahel, comme nouveau
foyer de déstabilisation régionale
et internationale, en raison
de la dissémination de
divers armements, consécutivement
au conflit en Libye et
aux menaces qui pèsent sur la sécurité des
pays de la région, a aussi été évoqué par
ces experts, réunis lors d’un colloque
organisé à l’initiative de l’Union des universitaires
algériens et franco-algériens
(Ufac) sous le thème «Printemps arabes et
guerre au Sahel, acteurs et enjeux véritables».
La tenue de cette rencontre est, précisément,
dictée par «la menace avérée qui
vise l’intégrité, la souveraineté et les ressources
vitales des pays de ces régions», a
souligné le président et fondateur de
l’Ufac, Abdelkader Haddouche. Il a estimé
que le retard enregistré dans certains
pays du Maghreb en matière de «formation
de la jeunesse et particulièrement des
femmes, le faible niveau de qualification
et de technicité de la main d’œuvre, l’incurie,
la corruption, ainsi que l’égoïsme
des élites», ont conduit à l’exacerbation
du mécontentement populaire. Il a, également,
énuméré des causes externes ayant
conduit à la montée des tensions dans ces
pays, comme «l’appauvrissement par des
systèmes iniques, construits sur l’exploitation
féroce des ressources de ces pays
par un système de fixation des prix des
matières premières qui leur échappe et
qui est, de ce fait, défavorable au déve-
Commentaire
Par Nassim A.
Un demi-million de Palestiniens sont passés par les prisons
israéliennes depuis la «Guerre des six jours» de juin 1967.
En réalité, estiment les organisations humanitaires internationales,
ce sont tous les Palestiniens qui sont incarcérés depuis
cette date, y compris en Cisjordanie occupée et continuellement
colonisée, et dans la bande Gaza régulièrement envahie par
l´armée israélienne ou soumise en permanence à un blocus
internationalement condamné. Jeudi à El Khalil (Hébron), les
Palestiniens ont enterré, dans un climat de haute tension avec
l´armée d´occupation, l´un de ces prisonniers, Maysara Abou
Hamdey, 64 ans, en même temps que deux autres de ses jeunes
compatriotes de Tul Karam, Amer Nasser, 17 ans, et Naji Belbisi,
18 ans, deux adolescents froidement assassinés par les soldats
israéliens au niveau d´un poste de contrôle dans les territoires
occupés. Abou Hamdey n´est pas un cas unique des vieux prisonniers
qu´Israël a torturé et gardé dans ses geôles jusqu´à sa
mort. Officiellement, cet activiste est décédé des suites d´un
cancer …dans un hôpital civil.
Un bulletin médical qui ne trompe ni l´opinion palestinienne, qui
est sur le point d´aller, pour se faire entendre de la communauté
internationale, vers une nouvelle intifada, ni les organisations
humanitaires internationales, qui ont préparé rapport sur rapport
des plus accablants sur l’incarcération systématique
des Palestiniens et le régime carcéral en Israël. La mort de
Maysara Abu Hamdiyeh a rapproché encore un peu plus les
Palestiniens de différentes sensibilités politiques. Aux funérailles
de martyrs de la cause palestinienne, il y avait 3 000 personnes
arborant une multitube de couleurs, allant du drapeau
national aux couleurs du Fatah, aux emblèmes des organisations
islamistes qui combattent l´occupation.
Pour tous, la mort d´Abou Hamdiyeh est un exemple du traite-
loppement». Le cas du Mali et du Niger,
soumis aux convoitises extérieures, fragilisés
par une situation économique interne
désastreuse, en sont de parfaits
exemples, selon M. Haddouche. Pour M me
Saïda Benhabyles, ancienne ministre et
prix des Nations unies pour la paix civile,
le mal sociétal est «réel», mais le problème,
a-t-elle ajouté, réside dans le fait qu’il
a été «instrumentalisé» à des fins géostratégiques,
économiques, «servant les intérêts
de certains pays et non pas ceux qui
se sont soulevés dans ces régions». Mezri
Haddad, ancien ambassadeur de Tunisie
à l’Unesco, a considéré que la chaîne de
télévision Al Jazeera a joué un «rôle primordial»,
dans la manipulation de l’opinion
internationale sur le mouvement de
contestation populaire en Tunisie. Une
chaîne, a-t-il dit, «au service de la stratégie
et de la diplomatie du Qatar».
Hasni Abidi, directeur du Centre
d’étude et de recherche sur le monde
arabe et méditerranéen (Genève) a insisté
dans son intervention sur l’intégration
maghrébine, estimant que les événements
que vit, aujourd’hui, le monde arabe
nécessitent une «réflexion sur cet espace
ment inhumain réservé aux 4.800 palestiniens entassés comme
des «bêtes» dans les prisons israéliennes.
LE PROBLÈME DE FOND
Or, si la question des milliers de prisonniers palestiniens est
l´une des conditions posées par Mahmoud Abbas à la reprise
du processus de négociation avec Ie Premier ministre,
Benyamin Netanyahu, le problème de fond demeure celui de
l´occupation et la poursuite de la colonisation en Cisjordanie et
à El Qods qui interrompe la continuité géographique du territoire
palestinien. Le 20 mars dernier à Ramallah, le président
Abbas avait rappelé au président Barack Obama sa promesse
d´agir pour le retour d´Israël aux frontières de l´armistice de
1947. Autrement dit, l´évacuation des territoires arabes occupés
depuis la «Guerre des six jours», comme l´exige la Résolution
242 du Conseil de Sécurité de l´ONU en vue d´une solution
durable du conflit israélo–palestinien qui dure depuis cette
date. Il va sans dire que Benyamin Netanyahu veut des négociations
«sans conditions» et qu´il bénéficie, à ce propos, du soutien
«inconditionnel» des Etats-Unis qui détiennent la clé de la
solution au conflit de tout le Proche-Orient. Au terme de sa première
visite officielle en Israël et en Palestine, le 20 mars dernier,
après plus de quatre ans à la tête de la Maison Blanche, le
président Barack Obama a clairement montré que le problème
palestinien n´est pas une priorité dans l´agenda diplomatique
des Etats-Unis. Ce message, les Palestiniens, qui peuvent à
tout moment engager une nouvelle intifada, l´ont parfaitement
décodé. Le président américain, Prix Nobel de la Paix, a déçu
les espoirs placés en lui par les Palestiniens d´agir pour la mise
en œuvre de la «Feuille de Route» préconisant la solution des
deux Etats, l´un israélien, et l´autre palestinien dans les frontières
d´avant 1967.
Obama a non seulement répondu aux attentes de Netanyahu,
auquel il a apporté l´assurance que les Etats-Unis resteront
14
DES EXPERTS ONT MIS À L’INDEX, samedi soir, à Marseille, l’instrumentalisation
par certains pays occidentaux des mouvements de contestation populaires dans
des pays d’Afrique du Nord et du Proche-Orient, en «fabriquant» des «révolutions
pilotées», destinées à déstabiliser les régimes en place, et à préserver leurs intérêts
dans ces régions.
L’instrumentalisation des mouvements
de contestation à l’index
maghrébin tant rêvé». Ghaleb Bencheikh,
président de la Conférence mondiale des
religions pour la paix, a estimé que le
monde arabe a pâti d’«une idéologisation
et d’une instrumentalisation de la tradition
religieuse pour d’autres fins que spirituelles».
Selon lui, la crainte, aujourd’hui,
est qu’il pourrait y avoir une
confiscation des contestations dans le
monde arabe, «car il n’y a pas suffisamment
d’investissement intellectuel pour
accompagner ces révolutions». Evoquant
le Sahel, Yves Bonnet, écrivain, ancien
député et directeur de la direction de la
sécurité du territoire, considère que «ce
qui s’est passé en Libye est le résultat
d’une conspiration internationale». «Je
l’ai déjà dit et les événements m’ont
donné raison, car on a ouvert la cage aux
oiseaux», a-t-il affirmé.
«En l’occurrence, ces oiseaux ce sont à
la fois les terroristes d’Al Qaïda et les
armes qui se sont répandus dans le Sahel,
où se sont repliés les groupes armés du
GIA et du GSPC, et contre lesquels l’armée
et les services de sécurité algériens
ont remporté des succès très importants»,
a relevé cet ancien responsable du renseignement
français. «Après le chaos provoqué
par les méfaits et les horreurs du terrorisme,
l’Algérie manifeste, aujourd’hui,
une grande stabilité», a observé, par
ailleurs, Yves Bonnet, exprimant sa «satisfaction»
au sujet du retour d’une «véritable
amitié entre l’Algérie et la France».
n APS
LA PALESTINE À LA VEILLE D´UNE NOUVELLE INTIFADA
éternellement ses alliés, autrement dit quel que soit la politique
suivie par Israël en Palestine. L´«Etat juif ne sera pas seul tant
qu´existeront les Etats-Unis !», avait-il proclamé. Son voyage
dans la région a été une déception pour ceux qui croyaient
encore en sa volonté politique de faire valoir la légalité internationale
dans le conflit qui oppose la Palestine à Israël. Les funérailles
de trois de leurs compatriotes furent une nouvelle occasion
pour les Palestiniens d’interpeller la communauté internationale
sur sa responsabilité dans le règlement de ce conflit et
aussi de l´avertir que la voie est ouverte à la spirale de la violence
dans la région.
LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
FUIT SES RESPONSABILITÉS
Pour fuir ses responsabilités, la communauté internationale
s´abrite, à chaque fois, derrière une «urgence». Depuis des
années, le dossier nucléaire iranien est devenue la «priorité des
priorités» des pays de l´Otan, puis le retrait des contingents
alliés d´Afghanistan. Depuis 2008, la crise économique a fait
son irruption au premier plan de l´agenda politique des Etats-
Unis et de l´Europe, parallèlement à la question du retrait de
leurs troupes d´Afghanistan, pour des raisons financières. Puis
vint le «Printemps arabe» en 2011 ! Aujourd´hui, c´est la menace
d´une guerre nucléaire avec la Corée du Nord, et demain, un
sujet à déterminer. L´intifadha paraît donc le seul moyen entre
les mains des Palestiniens pour se trouver une place dans
l´agenda diplomatique international. Il faut reconnaître à Barak
Obama, au moins, le mérite d´avoir avoué sa non prédisposition
pour jouer le rôle qui est celui du président de la première puissance
mondiale dans le règlement du conflit israélo-palestinien.
N´avait-il pas dit après, avoir rencontré Mahmoud Abbas, qu´il
était venu «écouter et comprendre» ! Pas de quoi rassurer les
Palestiniens.
n N.A.

MONDE
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HORIZONS • Lundi 8 Avril 2013
JORG KUHNEL, responsable du programme des Nations unies pour le développement : «Après dix ans
d’assistance humanitaire, il est temps de commencer à donner aux communautés du Darfour les moyens de se
reconstruire et de se prendre en charge».
NUCLÉAIRE IRANIEN
Américains
et Israéliens veulent
une date limite
Le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry,
est monté, hier, au créneau pour rappeler à
l’ordre l’Iran. En tournée au Moyen-Orient,
l’ancien candidat démocrate à la Maison
Blanche a averti, depuis Ankara, que « le
temps presse » dans les négociations en
cours. « Ce n’est pas un processus sans fin
(...) nous ne pouvons pas parler juste pour
le plaisir de parler », a-t-il fait savoir en
insistant toutefois sur « une solution
politique ». « Nous avions un espoir de
parvenir à nous rapprocher (...) mais la
porte reste toujours ouverte pour y
parvenir », a jugé le chef de la diplomatie
américaine dont l’optimisme contraste avec
la position de son allié israélien, ennemi
juré de la République islamique. Le
ministre israélien des Affaires stratégiques,
Yuval Steinitz, a appelé, hier, à fixer une
date limite pour persuader l’Iran de cesser
son programme d’enrichissement
nucléaire. « Les sanctions ne suffisent pas,
les discussions ne suffisent pas.
Le temps est venu de placer devant les
Iraniens une menace militaire ou une
forme de ligne rouge, une ligne rouge sans
équivoque (…) de façon à obtenir des
résultats », a-t-il déclaré estimant qu’il
faudra agir d’ici « quelques semaines, un
mois ». Après deux jours d’intenses
pourparlers à Almaty, la plus grande ville
du Kazakhstan, en Asie centrale, les
représentants des pays du groupe 5+1 (les
cinq membres permanents du Conseil de
sécurité de l’ONU plus l’Allemagne) n’ont
pas réussi à pousser Téhéran à cesser
l’enrichissement de l’uranium destiné à
alimenter de ses sites nucléaires. Soit, le
principal point sur lequel les « grandes
puissances » exigent des concessions des
autorités iraniennes, dont le programme
nucléaire est soupçonné par les pays
occidentaux et Israël de velléités militaires
(fabrication de la bombe atomique
notamment). «Il est devenu clair que les
positions (des grandes puissances) et de
l’Iran restent très éloignées sur le fond », a
déclaré Catherine Ashton, la représentante
de la diplomatie européenne qui dirige les
négociations pour le groupe des 5+1.
Des propos confirmés par le chef des
négociateurs iraniens, Saïd Jalili, qui a
reconnu « une certaine distance entre les
positions des deux parties », non sans
insister sur la reconnaissance
internationale du droit de l’Iran à enrichir
de l’uranium, comme préalable à toute
issue de crise.
n Amine G.
VENEZUELA : Maduro dénonce un complot
américain
JOHN KERRY REVIENT
À RAMALLAH
Première escale de cette
tournée de 10 jours :
Istanbul. Mission :
demander à la Turquie
de réchauffer ses relations
avec Israël en
froid depuis 2011, maintenir ses frontières
ouvertes aux « Syriens qui
fuient les violences » et améliorer ses
relations avec l’Irak, dont le gouvernement
central craint de voir la
région autonome kurde vendre du
pétrole à Ankara sans lui en référer et
se préparer à jouer un rôle « clé »
dans la relance du processus de paix
entre les Israéliens et les Palestiniens.
« La Turquie peut jouer un rôleclé,
apporter une importante contribution
au processus de paix (...) un
pays aussi dynamique et énergique
que la Turquie peut avoir un impact
profond sur le processus de paix »,
dit-il après un entretien avec Recep
Tayyip Erdogan. Deuxième escale : al
Qods et Ramallah. Objectif de cette
Le président par intérim du Venezuela, Nicolas Maduro, accuse deux anciens ambassadeurs
américains et la «droite salvadorienne» de fomenter un complot pour l’assassiner avant
l’élection présidentielle du 14 avril. «Leur but est de me tuer, ils veulent me tuer parce qu’ils
savent qu’ils ne peuvent pas gagner une élection libre et honnête. Derrière cela, il y a Roger
Noriega et Otto Reich et il y a la droite salvadorienne qui a envoyé des sicaires payés par eux
pour m’assassiner», a-t-il dit lors d’un discours. MM. Reich et Roger ont été respectivement
ambassadeurs au Venezuela et auprès de l’Organisation des Etats américains.
MALI : Un bataillon ivoirien dans la Misma
LE SECRÉTAIRE D’ETAT
AMÉRICAIN, JOHN KERRY,
reprend le chemin du
Moyen-Orient. C’est le
troisième voyage en deux
semaines qu’il entreprend
dans la région pour
relancer les négociations de
paix israélo-palestiniennes,
au point mort depuis
septembre 2010.
Des soldats de la Côte d’Ivoire ont participé, avant-hier, à Lomo, à 200 km au nord
d’Abidjan, à des exercices militaires franco-ivoiriens pour les préparer à participer à la
force africaine déployée au Mali (Misma). Les manoeuvres, qui ont eu pour théâtre, un terrain
accidenté, ont mis en scène des soldats ivoiriens chargés de ravitailler un contingent ami
sénégalais et ghanéen. Une attaque terroriste simulée, ces soldats font appel à la force française
qui les neutralise. Le ministre ivoirien chargé de la Défense Paul Koffi a indiqué que «le
bataillon logistique ivoirien sera mis en route très rapidement».
En bref
PROCHE-ORIENT
étape qui durera jusqu’à demain :
écouter ce que le président palestinien,
Mahmoud Abbas, et le Premier
ministre israélien, Benyamin
Netanyahou, pensent pouvoir faire
pour relancer « sans conditions préalables
» les négociations de paix si
possible sur la base du plan de paix
arabe de 2002.
Approuvé au 14e sommet de la
Ligue arabe à Beyrouth, ce plan proposait
à Israël une paix globale en
échange de son retrait de tous les territoires
occupés en juin 1967
(Cisjordanie, Ghaza et Golan syrien)
et la création d’un Etat palestinien
avec al Qods-Est comme capitale.
Lors de sa visite à Ramallah, le
22 mars dernier, le président Obama
et Kerry, ont discuté « longuement »
avec M. Mahmoud Abbas de ce plan
que les Etats-Unis veulent soutenir si
leurs interlocuteurs palestiniens et
israéliens admettent que « des compromis
et des sacrifices devront être
15
faits », pour reprendre l’expression
Victoria Nuland, la porte-parole de la
diplomatie américaine. Contraint à
un grand écart politique – accompagner
les revendications et la colère de
la population et ne pas hypothéquer
les chances de la médiation entamée
par le secrétaire d’Etat américain –,
Abbas semble mal « outillé » pour
éviter une troisième Intifada que
cherche à provoquer l’attitude israélienne.
Pour la première fois depuis
l’opération « Pilier de défense » de
novembre 2012, Israël a lancé mercredi
des frappes aériennes sur
Ghaza.
Abbas doit également « gérer » et
la réélection de Khaled Mechaâl à la
tête du Hamas et l’envie de ce dernier
de relancer la question de la
réconciliation palestinienne qui sonnerait,
selon les Américains, le glas
de tout espoir d’une reprise des
pourparlers israélo-palestiniens.
n Djamel Boukrine
PAKISTAN : Musharraf candidat aux législatives
L
’ancien président pakistanais, Pervez Musharraf, a été autorisé, hier, à se présenter aux
élections générales dans la circonscription de Chitral, petite ville du nord du pays où il a
le plus de chances d’être élu. Il entend participer aux élections législatives du 11 mai en se
présentant dans trois autres circonscriptions comme la loi pakistanaise le lui permet.
Pervez Musharraf, qui fut à la tête du pays du coup d’Etat qui l’a amené au pouvoir à l’automne
1999 jusqu’à sa démission en été 2008, est rentré au Pakistan le 24 mars après
quatre ans d’exil.
LIGUE ARABE : Réunion du comité de suivi
de l’initiative de paix
Le comité de suivi de l’initiative de paix arabe tiendra, aujourd’hui, l une réunion à Doha,
capitale du Qatar, en présence du président palestinien Mahmoud Abbas, a déclaré, hier,
le porte-parole officiel de la Ligue, M. Nacif Hatta. réunion doit débattre de l’application des
décisions issues du 24ème sommet arabe tenu à Doha et relatives au processus de paix,
dont la date de la visite que doit effectuer à Washington une délégation ministérielle pour
l’ouverture d’un dialogue avec l’administration américaine sur le processus de paix, a précisé
le porte-parole.

dées
HORIZONS • Lundi 8 Avril 2013
Débats
i 1617 Hebdo
Par Djamel Boukrine
Objectifs assignés à ce dialogue : rédaction d'une
constitution qui remplacerait celle de 2005,
basée sur l'accord de paix qui avait mis fin à 23
ans de guerre civile entre Nordistes et Sudistes
et entraîné la sécession du Soudan du Sud en
juillet 2011 et recherche d’«une solution à
toutes les questions». Najeeb Al-Khair Abdul-Wahab, secrétaire
du parti Oumma, le principal parti d'opposition, décline l’offre.
Il veut «ici et maintenant» un gouvernement de transition sous
l’égide de l’armée pour «préparer des élections présidentielles
libres et justes suivies de la formation d'une assemblée constituante
chargée d'élaborer une nouvelle constitution». Bachir
Adam Rahma, responsable du Congrès populaire (opposition)
aussi. «Seul un gouvernement de transition qui inclurait les
rebelles et le Congrès national du président Omar el-Béchir
pourrait diriger le dialogue» dit-il. «Nous ne voyons rien de
nouveau dans cet appel. C'est la même ligne de conduite» affirme
Farouk Abou Issa, chef de l'Alliance de l'opposition qui
regroupe plus d'une vingtaine de partis.
Pour lui, la rédaction d'une nouvelle constitution ne peut être
supervisée par le régime al-Béchir, au pouvoir depuis 23
ans, et son parti. Rabie Abdul Atti, l'un des
membres dirigeants du Parti du
congrès national (au
SOUDAN
El Béchir veut dialoguer,
l’opposition refuse
EMBELLIE
ENTRE KHARTOUM
ET JUBA ?
Les exportations de pétrole du Soudan du Sud vers le Soudan, qui ont cessé en janvier 2012,
reprendront d'ici la fin du mois de mai. Selon l'agence officielle soudanaise, les deux pays se
sont mis d'accord à Addis-Abeba pour débuter le pompage du pétrole à la mi-avril et les
exportations d'ici la fin du mois de mai. Indépendant depuis juillet 2011, le Soudan du Sud a
hérité de 75% des réserves de brut du Soudan pré-sécession. Mais enclavé, le jeune Etat
dépend de son voisin du Nord pour exporter son brut par le biais de ses oléoducs et des
infrastructures portuaires de Port-Soudan, sur la mer Rouge. Selon certains économistes,
Khartoum doit percevoir entre 1 milliard et 1,5 milliard de dollars par an de frais de passage.
Juba touchera, quant à elle, des milliards de dollars de recettes pour ses exportations.
Notamment vers la Chine, son plus gros client.
,pouvoir) refuse de prendre au sérieux ces «appels» qu’il qualifie
de «tentative étrange de retour en arrière».
Selon Farouk Mohamed Ibrahim, de l'organisation soudanaise
pour la défense des droits et des libertés, cette proposition de
paix faite sous la pression de la communauté internationale ne
signifie absolument rien». Pour lui, la solution passe par un soulèvement
populaire. Malik Agar, le chef des rebelles de la
branche Nord du Mouvement populaire de libération du
Soudan (SPLM-N), rejette lui aussi cet appel. Il laisse entendre
qu’il négocierait uniquement dans le cadre de l’accord de juin
2011 qui reconnaît le SPLM-N comme un parti politique légal et
prévoit un partenariat politique dans les Etats du Nil bleu et du
Sud-Kordofan entre Khartoum et le SPLM-N.
APRÈS LE SUD-SOUDAN, LE DARFOUR ?
«Le film des événements dans les différents pays, où des soulèvements
populaires ont été constatés, offre tous les signes
d’une opération planifiée et coordonnée dans laquelle les
influences extérieures semblent déterminantes» affirme
Abdelkader Haddouche, de l’Union des universitaires francoalgériens
(Ufac). Michel Raimbaud, l’ancien ambassadeur français
au Soudan, explique ces «influences». Selon lui, le Sud-
Soudan, en révolte depuis 1955, a été choisi comme terrain d’approche
par les puissances occidentales pour déstabiliser le régime.
«Le Soudan des deux dernières décennies représente une
sorte de condensé indigeste de tous les fantasmes qui ont hanté
et hantent l’Occident», écrit-il dans «Le Soudan dans
tous ses états» : pouvoir islamiste, soutien à
Saddam Hussein en 1990-1991, présence d’Oussama Ben Laden,
guerre entre l’Etat central et le Sud, violations des droits
humains… En première ligne face à une Amérique qui, après
l’implosion de l’URSS, exerce son hégémonie sur le monde, le
Soudan accepta, avec les encouragements de certains gouvernements
occidentaux, dont celui de la France, d’opérer vers 1998
une ouverture politique et de faire avec la réalité multiculturelle
et multireligieuse du pays». C’est dans ce climat nouveau que
s’ouvrent des négociations pour sortir de l’impasse au Sud-
Soudan, en 2003. Après la paix signée en 2005, il en résultera, par
la grâce d’une campagne politico-médiatique internationale qui
présentait l’antagonisme entre le Nord et le Sud comme un
conflit ethnique et religieux, la sécession.
Une victoire, selon le diplomate français devenu conférencier
au Centre d'études diplomatiques et stratégiques à Paris, de la
diplomatie américaine et d’Israël partisan du démembrement du
plus vaste pays de l’Afrique et «allié» de la République du Sud.
Pourtant, rappelle Michel Raimbaud, John Garang, le dirigeant
du Mouvement/Armée populaire de libération du Soudan
(SPLM/A), qui est décédé dans un «accident» d’hélicoptère en
2005, n’a pas engagé la lutte au Sud en 1983, pour la sécession
mais pour un pays uni, laïque et pluraliste. Un «vœu» que M.
Salva Kiir, son plus proche collaborateur, ne partageait pas. Au
Darfour, l’autre talon d’Achille du Soudan, les événements ne
vont pas dans le sens souhaité par Khartoum. L’accord signé à
Doha cette semaine sera-t-il plus «performant» que les précédents
? Plusieurs groupes rebelles, dont ceux de la faction Minni
Minnawi de l'Armée de libération du Soudan (SLA-Minnawi)
s’inscrivent en porte à faux avec cet accord signé par le
Mouvement justice et égalité.
n D. B.
”
OMAR EL-BÉCHIR, QUI A PRIS
LE POUVOIR AU SOUDAN
À LA SUITE DU COUP D'ETAT
DE 1989, a récemment annoncé
qu'il ne briguerait pas un
nouveau mandat présidentiel
lors des prochaines élections,
prévues pour avril 2015.
Comme pour donner une «suite»
à sa décision, il annonce la
libération des sept membres de
l'opposition «impliqués» dans un
projet visant à renverser le
régime et l’ouverture d’un
«dialogue national sincère»
avec toutes les forces politiques
et sociales, «y compris celles qui
sont armées» dans les régions du
Kordofan-Sud et du Nil Bleu.
LE FILM DES ÉVÉNEMENTS
DANS LES DIFFÉRENTS PAYS,
OÙ DES SOULÈVEMENTS POPULAIRES
ONT ÉTÉ CONSTATÉS, OFFRE TOUS LES
SIGNES D’UNE OPÉRATION PLANIFIÉE
ET COORDONNÉE DANS LAQUELLE
LES INFLUENCES EXTÉRIEURES
”
SEMBLENT DÉTERMINANTES»
ENTRETIEN AVEC M. MAGHDI MOHAMED TAHA,
ambassadeur de la République du Soudan en Algérie
«NOUS AVONS TOUJOURS TROUVÉ L’ALGÉRIE
À NOS CÔTÉS»
Entretien réalisé par Djamel B. et Samira B.
Excellence, le Soudan revient au devant de l’actualité. Peut-on
avoir de plus amples informations sur les relations entre le Sud
et le Nord ?
D’emblée, je peux vous assurer et rassurer : les choses ne vont pas aussi
mal que le rapportent certains médias. Y compris soudanais. Il est vrai que
le conflit avec le Soudan du Sud a trop duré. Mais actuellement, la situation
est rétablie. Grâce aux efforts fournis par les deux parties, l’aide de
l’Union africaine à travers son médiateur, l'ancien président sud-africain
Thabo Mbeki, nos relations ont pris une forme normale. Grâce à l’accord
d’Addis-Abeba que les présidents des deux pays se sont engagés à respecter
et appliquer dans les délais, nous sommes sur la bonne voie. Depuis le
10 mars, les forces armées des deux pays se sont retirées de la zone démilitarisée,
théâtre de nombreux accrochages. Il faut dire que cette question
constituait une menace : chaque acte, voulu ou pas, provoquait des
échauffourées et parfois des pertes humaines. Sauf imprévu, la reprise des
exportations de pétrole du Sud par les oléoducs qui traversent nos terres
aura lieu dans une semaine, deux au maximum. Autrement dit, c’est la fin
des difficultés financières pour les deux pays.
Vous vous êtes entendus sur le prix que doit payer
le Soudan du Sud ?
Je ne connais pas le prix exact. C’est, vous en convenez, une opération
assez compliquée. Ce que je peux vous dire toutefois est que le prix a été
calculé après la consultation de plusieurs experts étrangers et des pays qui
ont eu ou connaissent des conditions similaires aux nôtres.
Excellence, peut-on dire qu’avec cet accord, en attendant une
entente sur le statut de la zone contestée d'Abyei, le retour à la case
départ entre Khartoum et Juba est exclu ?
Je vous atteste qu’avec l’accord qui a été mis en place, le retour à la case
départ avec le Sud est inconcevable.
Qu’en est-il pour le Nil bleu, le Kordofan ?
Parmi les points positifs de l’accord d’Addis-Abeba, la limitation de la
zone isolée. Par cette limitation, aucun ne peut accuser l’autre d’héberger
son opposition armée. Cela dit, il convient de préciser que le Nil bleu et le
Kordofan n’ont aucun lien direct avec le Soudan du Sud. Ces régions figurent
dans l’accord de paix global. Nous avons, en tant que gouvernement,
ouvert nos bras aux rebelles de ces deux régions. Y compris à ceux qui ne
respectent pas ce qui a été prévu dans l’accord signé en Ethiopie. Nous
leur demandons de venir dialoguer avec nous. Nous leur expliquons régulièrement
qu’il faut mettre fin à ces «conflits», qu’il faut permettre aux
populations de profiter de la paix et du développement. Pas plus loin que
la semaine passée, le gouvernement les a conviés à des négociations. Nous
souhaitons qu’ils soient au rendez-vous.
Où en sont les pourparlers à Doha avec les représentants du MJE ?
Les négociations qui ont commencé il y a trois mois à Doha, entre des
représentants du Mouvement pour la justice et l’égalité et du gouvernement,
sont dans leur phase finale. Dès la signature de cet accord de paix,
des représentants de gouvernements vont plancher sur le projet de développement
pour le Darfour qui nécessitera 7,2 milliards de dollars
sur 6 ans.
La partition du Soudan serait-elle terminée ?
La partition du monde arabe, de tout le monde arabe, est planifiée
depuis des décennies. C’est une réalité qui existe, que nous devons
connaître et combattre. Si on prend l’exemple du Soudan, le germe du Sud
a commencé en 1921-22 à l’époque de l’occupation britannique. Pour préparer
la population, on interdisait le port de la tenue qui unifiait tous les
Soudanais, on limitait le déplacement des habitants du Sud vers le Nord
et vice-versa. On ne s’est pas arrêté à ces «interdits». On a instauré ensuite
un déficit culturel entre les habitants du Nord et ceux du Sud. Pour les
autres régions ? Je n’en sais pas trop. Sinon ceci que la question du Sud est
très différente des autres régions du Soudan et que nous entendons ici et
là parler de l’existence d’autres plans pour diviser notre pays en cinq Etats.
Je sais que depuis peu, on se focalise sur la question du Darfour, qu’on
présente ce conflit comme opposant arabes et non arabes alors qu’il s’agit
de différends sur l’eau et la terre. Soyez rassurés : nous ne resterons pas les
bras croisés. Nous avons beaucoup appris de l’expérience du Sud.
Qui veut vous diviser en cinq, des pays, des ONG,
des individus ?
Ce sont des Etats connus.
Des pays arabes ?
Absolument pas.
Qui alors ?
Ces pays sont connus. Ils sont en Occident. La plupart ont des agendas.
Pas seulement pour le Soudan mais pour tout le monde arabe. On les a vus
en Libye. On les voit aujourd’hui en Syrie, au Sahel. Au Soudan, nous les
connaissons. Nous avons une expérience avec le Sud et le Darfour. Nous
avons des preuves. Nous avons arrêté des «humanitaires». Travaillant officiellement
pour certaines Organisations, ils exerçaient en réalité pour le
compte de services de renseignements et d’espionnage étrangers.
Israéliens entre autres. Outre ces «services», il y a des lobbies qui ont
besoin de créer des crises pour prospérer. Au Soudan, à chaque fois que
nous réglons une crise, ils nous créent une autre.
Comme tout le monde arabe est menacé, que vous avez une
expérience dans ce domaine, quels conseils pourriez-vous donner
aux autres pays de la région s’ils veulent éviter leur partition ?
Chaque pays arabe a ses particularités, ses conditions, ses données.
Chacun est conscient des défis qu’il doit relever et des complots auxquels
il doit faire face. Je fais confiance aux dirigeants arabes. Je compte aussi sur
nos penseurs et nos intellectuels pour qu’ils nous éclairent et mettent en
pièces ces «idées-complots».
Et la Ligue arabe ?
Pour ne pas émettre des jugements, je peux dire qu’on a eu droit à des
positions assez différentes. Dans certains cas, nous avons bénéficié d’appuis.
Dans d’autres, moins ou pas du tout.
Et de l’Algérie ?
Nous avons toujours trouvé l’Algérie à nos côtés. Parfois, ça peut vous
surprendre, nous l’avons trouvée présente, à nos côtés, avant de lui exprimer
nos besoins, nos attentes.
Revenons à la politique interne, excellence.
Le vice-président vient de d’adresser des invitations à l’opposition
pour qu’elle participe à la rédaction de la nouvelle Constitution.
Certains opposants ont décliné déjà cette offre. Peut-on en savoir
plus ?
L’invitation lancée par le gouvernement aux partis politiques pour participer
à la rédaction de la nouvelle Constitution est sincère. Nous cherchons
une participation massive des Soudanais à la rédaction de ce document
qui décidera de la forme du régime. Maintenant, les partis sont libres.
Ils y a ceux qui font dans la surenchère. Il y a ceux qui posent leurs conditions.
Il y a ceux qui font des calculs avant de «rentrer» dans le dialogue. Je
les comprends. Mais pour ceux qui ont des positions fixes et fermes et
ayant affiché clairement leur refus, je peux dire, soit ils n’ont rien à proposer,
à dire, soit ils aiment critiquer pour critiquer. En résumé, tout le monde
connaît l’importance du document à rédiger, les mécanismes du dialogue.
Libre à ces partis de participer ou de boycotter.
En ces temps de printemps arabes, ne croyez- vous pas que certains
partis agissent en fonction d’ «agendas » dictés par l’extérieur ?
Des «printemps», nous en avons connus. Le Soudan a connu un mouvement
populaire en octobre 1964 qui a fait chuter les gouvernements militaires
de l’époque. Nous avons vécu en 1985 un mouvement similaire. Il est
vrai que récemment, le Soudan a connu quelques «turbulences». Des
citoyens sont sortis dans la rue pour protester contre la hausse des prix et
la détérioration des services. Que faire ? Le gouvernement n’arrête pas de
répéter : il faut augmenter la production. Si ne nous le faisons pas, nous
devons supporter les conséquences. Je sais que les journaux, surtout ceux
de l’opposition, ont inversé des faits. Mais c’est ça la démocratie.
Que devient Hassan Tourabi, le leader de la mouvance dite
«islamiste»?
Le gouvernement a ouvert, ces dernier temps, ses bras à tous les opposants
qu’ils soient à l’intérieur du Soudan ou à l’extérieur. Il y a des
contacts à tous les niveaux. Le pouvoir les appelle à s’asseoir autour d’une
table pour négocier.
Ne s’engagerait-il pas dans la campagne présidentielle maintenant
qu’El Béchir renonce à se présenter en 2015 ?
Le président a réellement exprimé son intention de ne pas se présenter
aux prochaines présidentielles. C’est probablement pour donner aux
jeunes la possibilité d’émerger et permettre une alternance au pouvoir.
L’opposition dit ne pas croire en cette annonce...
Le Congrès national statuera sur cette question au moment opportun.
n D. B. et S. B.
Ph. : Foued S.

20
S
M
Mots Fléchés
D u d o k u
ÉTENTE
L e o u i l l i s F
o t s f l é c h é s
DÉFINITION
M
o t s c o d é s
Règle
du jeu
Dans la grille
ci-contre,
les lettres ont été
remplacées par
des chiffres.
Un même chiffre
représentant
toujours la même
lettre.
Reconstituez les
mots au fur et à
mesure que
certaines lettres
apparaissent
dans la grille.
Pour commencer
le jeu, trouvez le
mot dont les
premières lettres
sont déjà
indiquées dans
la grille.
Est faux, imité. (en 7 lettres)
S O L U T I O N S D U J O U R … S O L U T I O N S D U
Sudoku
Mots codés
HORIZONS • Lundi 8 Avril 2013
Par Djermane
SOLUTION DU JEU PRÉCÉDENT
SYSTÈME

S
DÉTENTE HORIZONS
y m b i o s e
RÈGLE DU JEU :
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
Grille muette
G
PAR DJERMANE
Positionner les mots qui se trouvent dans la marge
dans leurs cases initiales. En plus, les cases ayant un
cercle forment la définition suivante :
Qui a une expression égarée et farauche.
(en 6 lettres).
rille M u e t t e
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
HORIZONTALEMENT
I. Figure de rhétorique.
II. Courtoisies.
III. Sans aspérités. Anneau de cordage.
IV. Queue de champignon.
V. Fleuve français. Préfixe multiplicateur.
VI. Pays d’Europe. Diable.
VII. Réfléchi. Il y a quelque temps.
VIII. Monnaie d’Asie. Cardinal.
IX. Grecque. Monuments funéraires.
X. Raisonnable. Utile.
VERTICALEMENT
1. Tranches de viande braisées.
2. Perte de la mémoire. Règle.
3. Golden boy. Saint espagnol.
4. Fleuve de Sibère. Prénom d’étrangère.
5. Patente. Baie.
6. Lettres de Pologne. Directeur général.
7. Doucereuses.
8. Foyer. Amas de foin.
9. Possessif. Entourer.
10. Alcaloïde. Saint.
S O L U T I O N S D U J O U R …
Symbiose
SÉRÉNADE
JOURS
DOUTE
ACTIVE
MATRICULE
BRACELET
MUFLE
BURETTE
ÉMEUTIER
FISTON
CORPUS
EMPIRE
ALLIÉE
RECTO
GERCURE
CIRCULAIRES
SOSIE
SOUTE
SACRE
CALAMITÉ
RADIO
ENDUITS
BROSSE
ÉPINGLE
LOTUS
TIBIA
PENSIVE
MAUVE
CHARNELLE
DÉTRAQUER
GAGE
SEUIL
CAMARADE
JUSTICE
ENTAMÉ
TUMÉFIÉ
EMPHASE
GRADE
DIGEST
SANGLE
FABLE
EFFET
COLÈRE
REMBLAI
VAUDOU
ÉVENTAIL
AVOIR
PARLOIR
SERMENT
HIVER
FICTIVE
BÂTARD
DEVEINE
IMPIE
SERVICE
CHEMINÉE
DICTÉE
GOUVERNE
ROITELET
ENFANT
HAGARD
• Lundi 8 Avril 2013
PROGRAMME
LUNDI 8 AVRIL 2013
21
09h30 : Khalti lalahoum (04) rediff feuilleton alg
10h00 : Mehen khatira (04) documentaire
10h30 : Farachat el foussoul (06) déssin animé
11h00 : Canal foot «rediff» émission sportive
12h00 : Journal en français+météo information
12h25 : Oua yabqa el hob (23) feuilleton doublé
13h45 : Bi'atouna e'sahira (04) documentaire
14h30 : Chahrazed (14) feuilleton arabe
15h15 : C'est son show «rediff» émission
17h00 : 52' chrono émission sportive
18h00 : Journal en amazigh information
18h20 : Khalti lalahoum (05) feuilleton alg.
18h45 : Martyrs de la guillotine série
19h00 : Journal en français+météo information
19h30 : Sir el mihna reportage
20h00 : Journal en arabe information
20h45 : Questions d'actu (direct) information
22h00 : Zahoua divertissement
23h00 : La femme de Béni Snous reportage
00h00 : Journal en arabe information
22h00 :
Zahoua divertissement
MARDI 9 AVRIL 2013
09h30 : Khalti lalahoum (05) rediff feuilleton alg
10h00 : Mehen khatira (04) documentaire
10h30 : Farachat el foussoul (07) déssin animé
11h00 : Questions d'actu ''rediff'' information
12h00 : Journal en français+météo information
12h25 : Oua yabqa el hob (24) feuilleton doublé
13h45 : Bi'atouna e'sahira (05) documentaire
14h30 : Chahrazed (15) feuilleton arabe
15h25 : 52' chrono ''rediff'' émission sportive
16h25 : Sebaq el madjarate (19) déssin animé
17h00 : Les pirates (05) déssin animé
17h20 : Takder tarbah émission de jeux
18h00 : Journal en amazigh information
18h20 : Khalti lalahoum (06) feuilleton alg
18h45 : 50 ans, 50 femmes série
19h00 : Journal en français+météo information
19h30 : Vestiges et patrimoine reportage
20h00 : Journal en arabe information
20h45 : Uni-vert émission de société
22h00 : Gala artistique gala
23h00 : expression livre émission culturelle
00h00 : journal en arabe information

30
Le pari quinté quadrio A, aura
lieu ce lundi à Zemmouri, quant
au Quarté Quadrio B, il se
courra à l’hippodrome Sidi Nail
de Djelfa. L’épreuve phare de
cette réunion hippique sera
incontestablement le pari quinté car une
Super cagnotte sera mise en jeu dans ce pari
mutuel, car aucun parieur n’a pu dénicher
la combinaison gagnante du quinté de lundi
dernier dans ce même hippodrome. Ce sera
donc, treize spécialistes connus, aux mérites
reconnus, treize trotteurs français engagés
ce jour à l'hippodrome Emir Abdelkader de
Zemmouri qui sort le grand jeu en
organisant une fort belle épreuve à caractère
qui aura de quoi satisfaire même le plus
exigeant de nos amis turfistes, car il aura le
mérite de les mettre sous les feux de la
rampe, et qui vont tout de même réussir a
nous épater, c'est évidemment la distance
qui a été retenue (2.300 m) réputée pour ses
grosses arrivées, mais surtout la
composante de l'épreuve dont une grande
partie des concurrents engagés se tient de
prés, car à l’exception de Nikita Cepe qui
reste sur une longue série d’échecs et
Vainqueur Gede qui se trouve logé a la
même enseigne, les autres concurrents
possèdent chacun à sa façon des arguments
pour venir démêler l’écheveau de ce pari
mutuel, qui sont a l'origine de ce contexte
incertain, ajouté aux débuts de trois
nouveaux trotteurs : Tom et Lulu, Tamalou
Vert et Pin’s du Loisir, ce qui va compliquer
à ne pas en douter l’issue final de ce pari
Quinté. Il faudra donc ratisser large afin de
pouvoir dégager la bonne combinaison de
l'épreuve phare de la journée. Cependant la
logique voudrait qu’on accorde les faveurs
du pronostic a la pensionnaire de l’écurie A.
Benhabria, Iona de Drujon, une vieille
jument de 17 ans qui donne toujours le
meilleur d’elle méme en course et qui
mettra à profit sa mise au vert pour
remporter ce prix Ulfie Mery, support au
pari Quinté et Quadrio A, et qui s’adresse
aux chevaux de 3 ans et plus Trotteurs
français n’ayant pas totalisé la somme de
110.000 DA en gains et places depuis le
01/10/2012 à ce jour. Recul de 25 m par
tranche de 37.000 DA cumulée en gains et
places depuis le 01/10/2012 à ce jour. Une
avance de 25 m est accordée aux chevaux de
4 ans, et de 50 m pour les poulains et
pouliches de 3 ans.
n Y. S.
Les plus joués
13-11-4-12-9-8-3
LE PRONOSTIC
VÉRITÉ
TURF
HORIZONS • Lundi 8 Avril 2013
Nombre de chevaux
désignés
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
Faites vos jeux
Simple
10 DA
20 DA
50 DA
100 DA
175 DA
280 DA
420 DA
600 DA
825 DA
1.100 DA
Total
30 DA
120 DA
300 DA
600 DA
1.050 DA
1.680 DA
2.520 DA
3.600 DA
4.950 DA
6.600 DA
Simple
10 DA
25 DA
75 DA
175 DA
350 DA
630 DA
1.050 DA
1.650 DA
2.475 DA
Total
120 DA
600 DA
1.080 DA
4.200 DA
8.400 DA
15.120 DA
25.200 DA
39.600 DA
59.400 DA
Simple
10 DA
30 DA
105 DA
280 DA
630 DA
1.260 DA
2.310 DA
3.960 DA
Total
600 DA
3.600 DA
12.600 DA
33.600 DA
75.600 DA
151.200 DA
Les outsiders
5-2-10-1
1-VAINQUEUR GEDE : Totalisant autant d’échecs
que de sorties, il faut reconnaitre qu’il n’y a pas là,
matière a lui accorder du crédit a moins, qu’il ne
se rebiffe en s’élançant avec 25 mètres d’avance
sur le second poteau.
2-TOM ET LULU : Débute à Zemmouri.
3-TAMALOU VERT : Débute à Zemmouri.
4-PIN’S DU LOISIR : Débute à Zemmouri.
5-TOMMY DU STUD : Il n’a guère convaincu pour
son premier essai, mais il faudra songer a l’inclure
dans une longue car il a fait l’objet de bruits favorables
pour sa course d’entrée.
6-JULIO BALAGO : Il n’est plus que l’ombre de
lui-même, décevant à chaque sortie, il va encore
une fois éprouver des difficultés à moins qu’il ne
se prévale de la faible opposition en présence.
7-NIKITA CEPE : Ses derniers essais l’ont montrée
à la peine, ce qui risque de se répercuter de
manière négative sur son rendement à l’arrivée.
8-VANITA DU LUPIN : Distancée à deux reprises,
cette nouvelle recrue de l’écurie A. Boukhenoufa,
guettra le moindre faux pas des chevaux les
mieux placés pour venir corser les rapports PMU.
Les abandonnés
6-7
4-Pin’s du Loisir / 9-Thor de la Motte / 13-Iona de Drujon / 11-Soleil Aki
3-Tamalou Vert / 12-Valine Nganda / 5-Tommy du Stud / EN H.S : 4-9-13-11-X
QUINTÉ CAGNOTTE A ZEMMOURI,
QUARTÉ A DJELFA
ZEMMOURI
SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL
LUNDI 08 AVRIL 2013
QUUINTEE CCAGNNOOTTEE
QUUAADDRRIOO AA
PROPRIÉTAIRES
M elle M.Abdelatif
FD.Zemmouri
AH.Salmi
AEK.Merimi
AEK.Nougha
F.Hamiane
CF.Zemmouri
A.Boukhenoufa
Le Petit Haras
R.Meziani
M.Ouzouir
A.Chabane
A.benhabria
LES COURSES À ZEMMOURI
N°
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
CHEVAUX
Vainqueur Gede (0)
Tom et Lulu (0)
Tamalou Vert (0)
Pin’s du Loisir
Tommy du Stud (0)
Julio Balago
Nikita Cepe (0)
Vanita du Lupin
Thor de la Motte (0)
Onesty (0)
Soleil Aki
Valine Nganda (0)
Iona de Drujon (0)
16h00
DRIVERS
N. Haddouche
R.Filiri
A. Roumane
A. Sahraoui
N.Tiar
S. Fouzer
Y. Meziani
F. Boukhenoufa
AEK. Hami
N. Meziani
A. Chellal
S. Mekkaoui
A.B enhabria
PRIX : ULFIE MERY - TROT ATTELE
1 re COURSE l 350.000 DA l 2.300 mètres
DISTANCE
ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS
2276 Proprietaire Rien de probant
2300 N.Tarzout Débute
2300 A.Roumane Débute
2300 MS.Chabane Debute
2300 N.Tiar Attention
2300 S.Filiri
Barré
2300 R.Tarzout Barrée
2300 Proprietaire Méfiance
2325 B.Sahraoui Possible
2325 SM.Meziani Ne pas négliger
2325 A.Chellal Des moyens
2325 MS.Chabane Pour un accessit
2350 Proprietaire Du métier
(0) : Chevaux portant des œillères
MEILLEURES CHAANCES
QUINTESCOPE - QUADRIO A
APTITUDE
9-Thor de la Motte
10-Onesty
11-Soleil Aki
12-Valine Nganda
13-Iona de Drujon
FORME
11-Soleil Aki
12-Valine Nganda
13-Iona de Drujon
MEILLEURES
PERFORMANCES
13-Iona de Drujon
12-Valine Nganda
11-Soleil Aki
9-Thor de la Motte
8-Vanita du Lupin
10-Onesty
CLASSE
13-Iona de Drujon
11-Soleil Aki
9-Thor de la Motte
12-Valine Nganda
8-Vanita du Lupin
CONCLUSION
13-Iona de Drujon
11-Soleil Aki
12-Valine Nganda
9-Thor de la Motte
8-Vanita du Lupin
10-Onesty
9-THOR DE LA MOTTE : Absent depuis le mois
de février ce hongre bai de 6 ans qui bénéficie
d’un bel engagement s’élancera sans complexe
aucun afin d’effacer ses décevantes dernières
sorties.
10-ONESTY : Il faudra s’en méfier cette fois car
de par le caractère d’ouverture de l’épreuve du
jour, il ne serait pas surprenant de la voir venir
mettre son grain de sel à l’arrivée.
11-SOLEIL AKI : Il vient de briser son écart en
réalisant une belle performance à sa dernière
sortie, ce qui en fait un favori logique pour venir
prendre une part active lors du déclenchement
des hostilités aux abords du disque d’arrivée.
12-VALINE NGANDA : Capable du meilleur
comme du pire, elle guettera un éventuel faux
pas des chevaux les plus en vue pour venir se
mêler à la lutte finale malgré son recul.
13-IONA DE DRUJON : Cette vieille jument de
17 ans qui a déjà fait ses preuves dans des
lots similaires à celui du jour, mérite qu’on lui
accorde crédit pour un accessit malgré son recul
de 75 m.

CHAMPIONNAT LIGUE 2 (27e JOURNÉE) : SAM-USMB DOMICILIÉ
À TIGHENNIF À HUIS CLOS
Le match SA Mohammadia - USM Blida, prévu samedi
prochain, à 15h00, dans le cadre de la 27 e journée du championnat
de Ligue 2, se jouera au stade de Tighennif à huis
clos, a indiqué la Ligue de football professionnel (LFP). Le
SAM est sous le coup d'une sanction de trois matches de
SPORTS
ASHANTI KOTOKO
1 - JSMB 1
Un résultat qui permet
ainsi aux gars de
Yemma Gouraya de
passer en huitièmes de
finale de la Ligue des
champions africaine et
ce, à la faveur du but inscrit à l’extérieur.
A l’aller, les deux équipes
s’étaient neutralisées sur le score vierge.
Pourtant, tout a mal commencé pour
les hommes de Giovanni Solinas qui
ont encaissé un but peu avant la mitemps.
On jouait, en effet, la 45’+1
C’EST UN VÉRITABLE EXPLOIT qu’a réalisé, hier, la
formation bejaouie en allant arracher le nul (1-1)
sur le terrain de l’Ashanti Kotoko.
lorsque le milieu de terrain ghanéen,
Akuffu réussit à battre le portier
bejaoui, Cédric Si Mohamed d’un coup
franc magistral. Malgré ce score à la
pause, le représentant algérien ne baissera
pas les bras pour autant.
Nullement affectés par cette réalisation,
les coéquipiers du capitaine Brahim
Zafour vont aborder la deuxième période
avec de meilleures intentions. En
dépit d’une chaleur suffocante et d’un
arbitrage quelque peu contesté, la
détermination des Bougiotes finira par
suspension de terrain, assortie de huis clos en raison des
incidents ayant émaillé la rencontre qu’il avait perdue à
domicile face au CRB Aïn Fekroun (3-2) lors de la 24 e journée.
n APS
Football Ligue des champions d’Afrique (1/16e de finale retour)
L’EXPLOIT BEJAOUI
Rabah Chebbah (président de la FALA)
payer à la 73’ quand Derrag d’un lob
astucieux remet les pendules à l’heure.
Du coup, l’arrière garde de la JSMB a
résisté aux assauts des attaquants de
l’Ashanti jusqu'au coup de sifflet final.
Au prochain tour, la JSMB retrouvera
un autre gros morceau, à savoir
l'Espérance de Tunis, finaliste de la précédente
édition. Le match aller est
prévu les 19, 20 et 21 avril à Bejaia alors
que la manche retour se déroulera à
Tunis les 3, 4 et 5 mai.
n Mehdi F.
«LES JO 2016, OBJECTIF PRINCIPAL»
Le président de la Fédération algérienne de luttes associées,
Rabah Chebbah, a indiqué, hier, que «les jeux
Olympiques 2016 constituent son objectif principal» durant
ce mandat, soulignant qu’il ambitionne d’améliorer la participation
algérienne dans ces joutes. «Nous avons une très
bonne relève, notamment en lutte gréco-romaine. En prévision
des JO 2016, nous allons dégager une ossature. Les
sélectionnés bénéficieront de tous les moyens pour non seulement
décrocher la qualification, mais pour donner la
meilleure image de la lutte durant cette prestigieuse compétition»,
nous a-t-il déclaré. Fraîchement élu à la tête de la
FALA, notre interlocuteur n’a pas voulu procéder à de
grands changements, préférant garder la majorité des
cadres, notamment les permanents. «Il y a eu un seul
départ, celui du directeur technique national Kheladi
Rachid qui a démissionné», fera-t-il savoir. Concernant ses
priorités, l’ex-directeur des équipes nationales a rappelé
qu’il est en train de préparer la tenue d’un séminaire national.
«Nous devons réunir toutes les compétences de la discipline
pour l’enrichissement de notre programme. Je suis
venu avec un esprit de rassembleur. La formation des athlètes
et des formateurs sera l’une des priorités et en plus de
la création de 10 nouvelles ligues avec une bonne structuration»,
dit-il. A propos des licenciés dont le nombre a connu
une régression durant le cycle olympique écoulé, Chebbah
a souhaité atteindre au moins les 12.000 licenciés engagés
dans la compétition, sans prendre en compte le nombre des
pratiquants. Interrogé sur les challenges qui attendent les
différentes sélections nationales, le successeur de Mehdi
Mezagher a signalé que les équipes nationales (seniors,
juniors et cadets) prendront part aux championnats
d’Afrique de lutte prévus au Tchad du 2 au 12 mai. «Cette
programmation est anarchique, d’autant que les compétitions
des trois catégories se déroulent dans la même période.
Cela va nous coûter sur le plan financier. Nous allons
compresser les effectifs, en envoyant les meilleurs dans
chaque style», dira Chebbah. Appelé à donner les raisons
du retard qu’accusent les lutteurs algériens par rapport aux
Egyptiens, Chebbah a lié cela à la négligence de la formation
depuis 2008. «Je vous informe que nous avons dépassé
les Egyptiens lors du championnat d’Afrique qualificatif
aux jeux Olympiques 2008 de Pékin. Malheureusement, il y
a eu une cassure depuis. Nous allons reprendre le programme
de 2007 et revoir plusieurs points, notamment en ce qui
concerne l’encadrement. Il est temps d’avoir des encadreurs
qualifiés comme c’est le cas des Egyptiens», informera-t-il.
UN CONTRAT DE DEUX ANS SERA PROPOSÉ
À L’ARMÉNIEN ROBERT ASSYRIAN
Abordant le cas du technicien arménien, Robert
Assyrian, le nouveau responsable de la FALA a indiqué
qu’un contrat de deux ans lui sera proposé. «Nous sommes
en train de lui régler quelques problèmes, notamment sa
résidence. Nous allons lui proposer de signer pour deux ans
pour encadrer nos équipes nationales. C’est un technicien
qui a une très bonne réputation. Je veux opter pour la stabilité
sur le plan technique durant tout ce mandat. C’est le
secret de la réussite des grandes nations», dira encore
Chebbah.
n Adel K.
HORIZONS • Lundi 8 Avril 2013
MALGRÉ SA
QUALIFICATION
AU PROCHAIN TOUR
L’USMA
pas emballée par
la coupe de la CAF
31
L’USM Alger a réalisé un grand coup
sur le sol camerounais, en revenant avec le
billet qualificatif pour les huitièmes de
finale de la Coupe de la confédération
africaine (CAF) devant le Panthère Ndé.
Les Algérois ont bien griffé le Panthère, le
battant sur le score de 3 buts à 2. A Alger,
les Rouge et Noir l’avaient emporté par 1
but à 0. Avec cette qualification arrachée
avec un effectif amoindri, l’USM Alger ne
semble pas pour autant emballée par
l’épreuve continentale. C’est du moins ce
qui ressort des propos du président du
club, Rebouh Haddad. Celui-ci conforte la
position du coach Rolland Courbis, estimant,
que la coupe de la CAF n’est pas une
priorité. «Je suis content de la réaction de
l’équipe en terre camerounaise. Elle a su
se surpasser, en dépit de la défection de
plusieurs joueurs et de l’entraîneur en
chef. Elle a su s’en sortir avec courage, bravoure
et beaucoup de volonté. Je tiens,
cependant, à préciser que la coupe de la
CAF n’est pas un objectif primordial.
Notre priorité va pour la coupe arabe où
nous sommes qualifiés pour la finale et
pour la coupe d’Algérie», rappelle l’homme
fort de l’USMA dans une déclaration à
la radio nationale. En huitièmes de finale
de la coupe de la CAF, le club phare de
Soustara retrouvera un adversaire plus
coriace, le club nigérian de Heartland FC
(ex-Iwanyanwu). Le match aller est prévu
au stade Omar-Hamadi entre le 19 et le 21
du mois en cours. Le match retour se disputera
deux mois plus tard. En cas de qualification,
un huitième de finale bis serait
inscrit dans le programme de l’USMA qui
affrontera l’une des équipes éliminées de
la Ligue des champions d’Afrique.
n K. Y.
Demi-finale de la coupe
d’Algérie MCA-ESS
14.000 billets
pour les Sétifiens
Un quota de 14.000 billets sera réservé
aux supporters de l’ESS lors de la demi-finale
de la coupe d’Algérie prévue, ce vendredi
au stade du 5-Juillet, face au MCA. C’est ce
qui a été décidé, hier, lors d’une réunion
entre la direction de l’Office du complexe
olympique et les dirigeants sétifiens. Un
quota de 8.000 billets sera écoulé à Sétif alors
que les 6.000 billets restants seront vendus
dans la capitale. Ils seront attribués, vraisemblablement,
aux fans ententistes résidant
dans l’Algérois. Lors de cette réunion, il a été
également décidé de réserver un accès spécial
pour les supporters sétifiens et ce, afin
d’éviter d’éventuels affrontements avec la
galerie mouloudéenne. Par ailleurs, on
apprend que la commission de la coupe
d’Algérie a décidé de décaler d’une heure
l’horaire de la demi-finale entre le MCA et
l’ESS. C'est-à-dire que le coup d’envoi de
cette empoignade sera donné à 18h00.
n M. F.

La Météo du
Lundi 8 Avril 2013
JIJEL
Plus de 3.000
visiteurs aux «portes
ouvertes» sur les
Forces de défense
aérienne du territoire
Plus de 3.000 visiteurs se sont rendus
depuis jeudi dernier aux «portes
ouvertes» sur les Forces de défense
aérienne du territoire, clôturées, hier,
à Jijel, a affirmé le chef de la cellule
de communication au commandement
des Forces de défense aérienne
du territoire (CFDAT). Ces journées,
les premières du genre organisées
dans cette wilaya, ont connu un
«franc succès», a indiqué à l’APS le
colonel Omar Serhane, relevant le
«fort intérêt» des visiteurs qui ont
visité les différents stands installés à
la Maison de la culture Omar-
Oussedik. La majorité des visiteurs,
notamment de jeunes écoliers et des
étudiants, ainsi que des familles, ont
fait part de leur intérêt pour les
écoles et les établissements de formation
et les opportunités offertes pour
un éventuel recrutement dans ces
établissements, a souligné cet officier
supérieur.
SITUATION AU MALI
La Ligue des ulémas
du Sahel veut apporter
sa contribution
au règlement de la crise
La Ligue des ulémas, prédicateurs et
imams du Sahel, veut apporter sa contribution
au règlement de la crise malienne, a
affirmé, hier, à Alger, son président, cheïkh
Abdou Daouda Boureïma. «Le Mali est un
pays souverain dans ses décisions. Ce que
nous pouvons faire c’est de voir comment
apporter notre contribution dans la règlement
du problème que connaît ce pays, en
tant que musulmans et ulémas», a déclaré
à l’APS, cheïkh Boureïma du Niger en
marge du 2 e congrès de la Ligue. «La Ligue
veut apporter sa contribution dans la
recherche de solutions aux problèmes qui
se posent à toute la région (du Sahel)», a-til
souligné. Il a indiqué qu’une visite au
Mali était proposée par les participants à
cette réunion.
Décès
Les familles Merbeh et Boughar ont la
douleur de faire part du décès de leur
chère mère et grand-mère
Mme Merbeh née Takdemt
Fatma-Zohra
survenu, hier à Alger, à l’âge de 86 ans.
L’inhumation aura lieu, aujourd’hui, au
cimetière d’El Alia.
Puisse Dieu Tout-Puissant lui accorder
Sa Sainte Miséricorde et l’accueillir en
Son Vaste Paradis.
A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons.
Condoléances
Le P-DG et l’ensemble du personnel de
Horizons, très peinés par le décès de la
tante de leur collègue
Abdenour Boughar, présentent à ce dernier
et à toute la famille de la défunte
leurs sincères condoléances et les assurent,
en cette pénible circonstance, de
leur profonde sympathie.
Puisse Dieu Tout-Puissant accueillir la
défunte en Son Vaste Paradis.
A Allah nous appartenons
et à Lui nous retournons.
n Alger 18° n Annaba 21° n Constantine 19° n Oran 21° n Ouargla 30° n Tamanrasset 31° n Tindouf 32° n Illizi 30° n
Fedjr....................4.54
Dohr ..................12.50
Assar .................16.28
Maghreb.............19.19
Ichaâ .................20.41
Le ministre délégué chargé des
Affaires maghrébines et africaines,
Abdelkader Messahel, présidera la
délégation algérienne aux travaux de
la session extraordinaire du conseil
exécutif de l'Union africaine (UA),
RÉVISION
DE LA
CONSTITUTION
ACHAT VENTE
1 $ 6
77,86 DA
1 € 6
99,72 DA
1 $
82,62 DA
1 €
105,84 DA
CONSEIL EXÉCUTIF EXTRAORDINAIRE DE L'UA
M. Messahel présidera la délégation algérienne
prévue aujourd’hui à Addis-Abeba
(Ethiopie), a indiqué, hier, dans une
déclaration, le porte-parole du
ministère des Affaires étrangères,
Amar Belani. Cette session sera
consacrée à l'examen du plan
LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA MET
EN PLACE LA COMMISSION CHARGÉE
D’ÉLABORER L’AVANT-PROJET DE LOI
«
Les réformes politiques initiées par le président
de la République en vue de consolider
la démocratie représentative dans notre
pays, de conforter les fondements de l'Etat
de droit et de renforcer les droits et libertés
du citoyen ont été le résultat tangible d'une
large consultation politique, tant en ce qui concerne leur volet
législatif que leur volet constitutionnel. Les propositions formulées
par les différents acteurs politiques et sociaux, qui ont
participé aux deux consultations sur ces réformes, menées
successivement par le président du Conseil de la nation et le
Premier ministre, ont fait l'objet, dans leur volet constitutionnel,
d'une exploitation intégrale et d'un travail de synthèse
par un groupe de travail qualifié institué à cet effet. Ce travail,
récemment achevé, a donné lieu à un document préliminaire
qui a été soumis à la haute appréciation du président
de la République.
A l'examen de ce document, le Chef de l'Etat a décidé de
mettre en place la commission d'experts chargée d'élaborer
un avant-projet de loi portant révision constitutionnelle. Cet
avant-projet devra s'appuyer, à la fois, sur les propositions
retenues des acteurs politiques et sociaux, et sur les orientations
du président de la République, et ce, en vue de leur traduction
en dispositions constitutionnelles. «Le président de
la République a chargé le Premier ministre de procéder à
l'installation de cette commission. Cette commission se compose
de professeurs d'université, tous connus pour leurs
compétences et leurs qualités morales. Il s'agit en l'occurren-
6
6
SERVICE PUB
Tél:
Fax:
(021) 73 67 24 - 73 59 69 - 73 59 04
(021) 73 61 34 - 73 67 29
stratégique 2014-2017 de la
commission de l'UA et aux préparatifs
de la célébration du 50 e anniversaire
de l'OUA-UA, qui aura lieu le 25 mai
prochain à Addis-Abeba, précise la
même source.
Horizons
Horizons : http://www.horizons-dz.com R.C.97B 36181
LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE A RENDU PUBLIC, hier, un communiqué relatif à la mise
en place de la commission chargée de l'élaboration de l'avant-projet de loi portant révision
constitutionnelle, dont voici le texte intégral :
Photo : Horizons
ce de M. Azzouz Kerdoun, président, Mme Faouzia
Benbadis, MM. Bouzid Lazhari, Ghaouti Mekamcha et
Abderrazak Zouina, membres. La commission remettra les
résultats de ses travaux dans les plus brefs délais».
n APS
LA COMMISSION SERA INSTALLÉE AUJOURD’HUI
PAR LE PREMIER MINISTRE
La commission d’experts, chargée
d’élaborer «dans les plus brefs délais»
un avant-projet de loi portant révision
constitutionnelle», décidée par le président
Bouteflika, sera installée,
aujourd’hui, par le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, a-t-on appris, hier,
auprès des services du Premier
ministre. Cette commission, composée
exclusivement d’experts, devra
remettre les résultats de ses travaux
dans «les plus brefs délais», avait
annoncé un communiqué de la présidence
de la République.
Un «groupe de travail qualifié»,
rappelle-t-on de même source, a
«exploité intégralement» et «synthétisé»
les propositions formulées par les
différents acteurs politiques et sociaux
qui ont participé aux deux consultations
sur les réformes politiques,
menées successivement par le président
du Conseil de la nation,
Abdelkader Bensalah, et le Premier
ministre. La commission est composée
de cinq éminents universitaires, «tous
connus pour leurs compétences et
leurs qualités morales», dont une
femme, Mme Faouzia Benbadis. Il
s’agit de Azzouz Kerdoun, en sa qualité
de président, de Faouzia Benbadis,
Bouzid Lazhari, Ghaouti Mekamcha et
Abderrazak Zaouina, en leur qualité
de membres.
Le chef de l’Etat avait annoncé le
projet de révision constitutionnelle lors
de son discours à la nation le 15 avril
2011 et l’installation d’une commission
ad hoc chargée de lui faire des propositions
«dont (le Président) s’assurerait
de la conformité avec les valeurs fondamentales
de notre société, avant de
les soumettre à l’approbation du
Parlement ou à vos suffrages par la
voie référendaire», avait-il expliqué
dans son discours. Les consultations
sur les réformes politiques, menées par
le président du Conseil de la nation,
Abdelkader Bensalah, en juin et juillet
2011, a permis aux différents partis
politiques et personnalités nationales
et représentants de la société civile
d’insister sur la nécessité de réviser la
Loi fondamentale du pays.
Les différents avis et propositions
formulés, à ce sujet, ont été inclus dans
le rapport remis au Chef de l’Etat à l’issue
de ces consultations. Le Premier
ministre avait récemment affirmé que
«si les amendements de la Loi fondamentale
touchaient aux équilibres du
pouvoir, un référendum s’imposera». Il
avait eu également des réunions de
concertation avec les principaux
acteurs politiques nationaux, autour de
cette question qui vient couronner le
processus des réformes politiques initié
par le président Bouteflika.
n APS