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RÉVISION DE LA CONSTITUTION<br />
Valeurs démocratiques<br />
et constantes nationales .PAGE 9<br />
<strong>Horizons</strong><br />
Ph: Slimene SA.<br />
Q U O T I D I E N N A T I O N A L<br />
JEUDI 16 MAI 2013 - 7 RADJAB 1434 - N° 4892 - PRIX 10 DA<br />
L ’Algérie<br />
LUTTE ANTITERRORISTE<br />
REZZAG-BARA ANNONCE<br />
UNE NOUVELLE<br />
INITIATIVE ALGÉRIENNE<br />
va proposer une nouvelle initiative dans le cadre de la stratégie<br />
mondiale de la lutte contre le terrorisme, tenant en compte les<br />
mutations que connaît ce fléau, a indiqué, hier, le conseiller à la présidence<br />
de la République, Kamel Rezzag-Bara. «Le terrorisme djihadiste<br />
I N T E M P É R I E S<br />
DEUX MORTS<br />
À BOLOGHINE<br />
l 15 routes coupées<br />
dans 10 wilayas<br />
NOUVELLES TECHNOLOGIES<br />
LE TEMPS DE LA SOCIAL TV ?<br />
des nouvelles technologies internet, des réseaux sociaux et des programmes de télévision donne une nouvelle configuration au<br />
L ’interpénétration<br />
secteur de l’audiovisuel, dominée notamment par la généralisation de la social TV. Depuis quelque temps, en effet, la télévision se consomme en<br />
connecté, avec un autre écran, celui d’un téléphone portable ou d’une tablette. Cette nouvelle tendance dans la consommation des programmes de<br />
télévision tend à se répandre. .PAGES 16-17<br />
ou à fondements confessionnels est en train de laisser la place, de plus<br />
en plus, à d’autres formes de terrorisme, notamment le narcoterrorisme»,<br />
a relevé M. Rezzag-Bara, invité de la chaîne III de la Radio nationale.<br />
l Prohibition du paiement de rançons : l’Algérie souhaite la rendre plus contraignante<br />
l Assassinat des moines de Tibhirine : la vérité finit toujours par triompher<br />
l Attaque de Tiguentourine : notre pays ne sera jamais l’otage du terrorisme<br />
Un éboulement de terrain a causé, tôt dans la matinée d’hier, dans le<br />
bidonville «plateau» à Bologhine (ouest d’Alger), la mort de deux<br />
femmes, alors que deux jeunes hommes ont pu être sauvés par la<br />
Protection civile. Selon le responsable de la communication de la<br />
Direction de la Protection civile de la wilaya d’Alger, le lieutenant Sofiane<br />
Bekhti, l’alerte a été donnée vers 2h58. Les sapeurs-pompiers se sont<br />
déplacés sur les lieux. Les corps de deux victimes avaient déjà été retirés<br />
des décombres d’une baraque complètement détruite par la chute<br />
d’un arbre causé par l’éboulement. Il s’agit de Karima S., âgée de 21<br />
ans, étudiante à l’université de Bouzaréah, et de sa tante paternelle,<br />
Zineb S., âgée de 35 ans.<br />
.PAGE 7<br />
Le président Bouteflika<br />
va bien<br />
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, «va<br />
bien», a rassuré, hier, le conseiller à la présidence de la<br />
République, Kamel<br />
Rezzag-Bara. «A ma<br />
connaissance, il va<br />
bien et incha’Allah, il<br />
reviendra très bientôt<br />
parmi nous en bonne<br />
forme», a déclaré<br />
M. Rezzag-Bara, invité<br />
de la chaîne III de la<br />
Radio nationale.<br />
Samedi dernier, le<br />
Premier ministre,<br />
Abdelmalek Sellal,<br />
avait affirmé, depuis<br />
Laghouat, que le Chef<br />
de l’Etat «se portait<br />
bien» et suivait en permanence<br />
les dossiers<br />
et questions d’intérêt<br />
national.<br />
Ph: Fouad S.<br />
.LIRE EN PAGE 3<br />
KOLÉA<br />
DES VOLEURS<br />
CIBLENT<br />
LES AVOCATS<br />
l Aïn Témouchent :<br />
un second baron<br />
de la drogue tombe<br />
.PAGE 23<br />
LOTISSEMENTS,<br />
CITÉS ET RUES<br />
SANS NOMS<br />
DES<br />
LABYRINTHES<br />
DANS<br />
LA VILLE .PAGE 11
2<br />
Une mission brésilienne<br />
pour lancer une école de<br />
taille de pierres précieuses<br />
à Tamanrasset<br />
Une mission d'experts brésiliens séjourne<br />
actuellement en Algérie pour lancer<br />
l'école pilote de formation en taille de<br />
pierres précieuses à Tamanrasset, indique,<br />
hier, l'ambassade du Brésil en Algérie.<br />
Des experts et des techniciens de<br />
l'Association brésilienne de gemmes et<br />
bijoux (Abragem) procéderont à l'installation<br />
des équipements de cette école pilote<br />
dans le cadre de la mise en œuvre d'un<br />
accord de coopération technique signé<br />
entre l'Algérie et le Brésil, précise la même<br />
source. «Ces équipements, don du gouvernement<br />
brésilien, permettront le lancement<br />
de l'école, dédiée à la formation au<br />
profit des artisans qui bénéficieront aussi<br />
de l'expérience brésilienne dans ce secteur»,<br />
poursuit le communiqué de l'ambassade.<br />
Ministère de la Justice<br />
g<br />
<strong>Horizons</strong><br />
HORIZONS<br />
SUR INTERNET :<br />
http://www.horizons-dz.com<br />
REDACTION ADMINISTRATION<br />
20, rue de la Liberté - Alger<br />
Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05<br />
Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29<br />
L E S C A B L E S<br />
Le taux<br />
d’analphabétisme<br />
en Algérie est de 19,2%<br />
Le taux d’analphabétisme en<br />
Algérie est actuellement de 19,2<br />
%, a affirmé, hier, à Ain Temouchent,<br />
la présidente de l’association Iqraa,<br />
Aïcha Barki. Ce taux a été calculé<br />
sur la base d'une étude entreprise<br />
par l’association sur les 50 années<br />
de lutte contre ce fléau menée par<br />
les pouvoirs publics, a-t-elle indiqué,<br />
en marge de la présentation du dernier<br />
ouvrage de l’association intitulé<br />
«Mes droits et devoirs au sein de<br />
l'établissement pénitentiaire». La<br />
présidente de l'association Iqraa a,<br />
dans ce contexte, appelé à l'intensification<br />
des efforts au cours des deux<br />
prochaines années afin de ramener<br />
le taux d'analphabétisme à 11% à<br />
l'horizon 2015.<br />
Le ministre de la<br />
Justice, garde des<br />
Sceaux, Mohamed<br />
Charfi, effectuera,<br />
aujourd’hui, une<br />
visite de travail à la<br />
Cour de Bouira.<br />
Quotidien d’information<br />
édité par la SPA "HORIZONS"<br />
au capital social de 160.000.000,00 DA<br />
Le technoparc d'Oran<br />
concrétisé dans 2 à 3 ans<br />
Télex... Le<br />
▼<br />
ww SSECRÉTARIAT<br />
D’ETAT CHARGÉ<br />
DE L’ENVIRONNEMENT<br />
La Secrétaire d’Etat chargée de<br />
l’Environnement, Dalila<br />
Boudjemaâ, effectuera, aujourd’hui,<br />
une visite de travail et d’inspection<br />
dans la wilaya de Skikda.<br />
ww SECRÉTARIAT D’ÉTAT<br />
CHARGÉ DU<br />
TOURISME<br />
Le Secrétaire d’Etat auprès du<br />
ministre du Tourisme, Mohamed<br />
Hadj-Saïd, inaugurera, le 18 mai à<br />
09h30 à la Safex, la journée e-tourisme<br />
ww SECRÉTARIAT D’ÉTAT<br />
CHARGÉ DE LA<br />
JEUNESSE<br />
Le Secrétaire d’Etat chargé de la<br />
Jeunesse, Belkacem Mellah, présidera,<br />
aujourd’hui à 09h00 au camp<br />
de jeunes de Zeralda, la cérémonie<br />
d’ouverture de la rencontre de sensibilisation<br />
sur les fléaux sociaux<br />
notamment la drogue.<br />
ww MINISTÈRE DE<br />
L’ENSEIGNEMENT<br />
SUPÉRIEUR ET DE LA<br />
RECHERCHE<br />
SCIENTIFIQUE<br />
A l’occasion de la Journée de l’étudiant,<br />
l’Ecole supérieure du commerce<br />
organise, les 18 et 19 mai à<br />
09h00, un salon de l’entreprise<br />
dédié à l’établissement de contact<br />
entre les étudiants et le monde du<br />
travail.<br />
▼<br />
Le technoparc d’Oran sera concrétisé<br />
dans 2 à 3 ans, a indiqué un responsable<br />
de l’Agence nationale des parcs<br />
technologiques (ANPT). «La phase<br />
d'étude est très importante et il faut<br />
prendre le temps nécessaire pour réaliser<br />
un tel projet», a estimé M. Lakroum<br />
Mohamed, directeur des relations et du<br />
marketing à l'ANPT de Sidi Abdallah.<br />
«Nous avons bénéficié de 32 hectares<br />
près du nouveau pôle universitaire de<br />
Belgaïd situé à l’est d'Oran pour la réalisation<br />
de ce projet», a t-il précisé à<br />
l'APS, en marge du Salon international<br />
du futur technologique (Siftech). «Une<br />
fois la phase d’étude achevée, nous<br />
passerons à la phase de réalisation et<br />
je dirai qu’il faut attendre deux à trois<br />
ans pour voir le projet se concrétiser»,<br />
soutient M. Lakroum.<br />
HORIZONS • Jeudi 16 Mai 2013<br />
Moins de 200 transplantations<br />
rénales effectuées<br />
par an en Algérie<br />
Moins de 200 transplantations rénales sont effectuées annuellement,<br />
en Algérie, à partir de donneurs vivants, ce qui reste en deçà des<br />
besoins exprimés en ce sens, a indiqué, hier, à Alger, le P r Si Ahmed<br />
El Mahdi, chef du service chirurgie et transplantation au CHU de<br />
Blida. «Il y a moins de 200 transplantations rénales qui sont effectuées<br />
annuellement en Algérie et nos besoins sont autrement plus<br />
importants avec l’incidence de cette maladie, qui se situe autour de<br />
103 nouveaux cas par million d’habitants», a déclaré le P r Si Ahmed<br />
El Mahdi lors d’une conférence-débat, organisée au forum du journal<br />
DK News. Il a précisé, à ce propos, que «3.500 à 4.000 nouveaux<br />
patients viennent s’ajouter à 19.000 qui sont hémodialysées actuellement»,<br />
selon les statistiques de la Fédération nationale des insuffisants<br />
rénaux. «Mais au delà de tout cela, le grand défi à relever réside<br />
dans la sensibilisation de la population pour la greffe à partir d’un<br />
cadavre», a insisté ce spécialiste qui a fait savoir également que<br />
«seuls 10% des patients peuvent espérer à une greffe à partir de<br />
donneurs vivants».<br />
A G E N D A A G E N D A A G E N D A<br />
Ministère de la Poste et des TIC<br />
g<br />
Le ministère de la Poste et<br />
des TIC, en coordination<br />
avec le ministère des<br />
Transports, organise, aujourd’hui<br />
à 08h30 au cyber-parc<br />
de Sidi Abdallah, une cérémonie<br />
sous le thème «Les<br />
TIC au service de l’amélioration<br />
de la sécurité routière».<br />
Ministère de la Culture<br />
g<br />
La ministre de la Culture,<br />
Khalida Toumi, procédera,<br />
aujourd’hui à 18h00 à Dar<br />
Abdellatif, à l’inauguration<br />
de l’exposition «El<br />
Makamat» de l’artiste<br />
Rachid Krichi, organisée<br />
par l’Agence algérienne<br />
pour le rayonnement culturel<br />
(AARC).<br />
Le<br />
Le<br />
Ministère de l’Agriculture<br />
et du Développement rural<br />
g<br />
Ministère des Ressources en eau<br />
Le ministre des Ressources en eau,<br />
Hocine Necib, effectuera, les 19 et 20<br />
mai, une visite de travail et d’inspection<br />
dans les wilayas de Naâma et Bechar.<br />
ministre de l’Agriculture et du<br />
Développement rural, Rachid Benaïssa<br />
procédera, aujourd’hui à 09h00, au Palais<br />
des expositions (Pins Maritimes), à l’inauguration<br />
du 13e salon international de<br />
l’élevage, de l’agroalimentaire et du machinisme<br />
agricole.<br />
Ministère de l’industrie<br />
g<br />
Le ministre de l’Industrie de la PME et de<br />
la Promotion de l’investissement, Chérif<br />
Rahmani animera, aujourd’hui, au siège<br />
du ministère, la cérémonie de signature<br />
d’un protocole d’accord entre la Société de<br />
Gestion des Participations «Industries<br />
manufacturières» et le Groupe turc<br />
TAYPA.<br />
Ministère de l’Aménagement du territoire,<br />
de l’Environnement<br />
et de la Ville<br />
g<br />
Dans le cadre de l’élaboration du<br />
Schéma d’aménagement de l’espace de<br />
programmation territoriale sud-ouest,<br />
le ministre de l’Aménagement du territoire,<br />
de l’Environnement et de la ville,<br />
Amara Benyounès, organise aujourd’hui<br />
à Bechar, une rencontre régionale<br />
de présentation et de validation de<br />
la phase 3.<br />
g<br />
PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR<br />
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD<br />
BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENICIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger<br />
Tél : 021 - 73.59.69 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021 - 73.76.78 73.71.28 — Fax : 021- 73.95.59<br />
IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82<br />
DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73.59.69 — MPS : Oran : 041 53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031 68 39 84 - 031 68 38 28—<br />
Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06 61 24 29 10 — 029 71 38 25<br />
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.<br />
▼<br />
Chiffre
REZZAG-BARA À PROPOS DE LA<br />
PROHIBITION DU PAIEMENT DE RANÇONS<br />
FAROUK KSENTINI<br />
ALGERIE<br />
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m<br />
ACTUALITÉS<br />
HORIZONS • Jeudi 16 Mai 2013<br />
L’ALGÉRIE souhaite rendre «plus contraignante» la<br />
prohibition du paiement de rançons aux groupes<br />
terroristes, a indiqué, hier, Kamel Rezzag-Bara,<br />
conseiller à la présidence de la République.<br />
«L’Algérie souhaite la rendre<br />
plus contraignante»<br />
« Nous<br />
voulons<br />
rendre plus<br />
contraignant à<br />
l’égard des Etats<br />
la prohibition du<br />
paiement de rançons<br />
aux groupes terroristes», a-t-il<br />
déclaré sur les ondes de la chaîne III de<br />
la Radio nationale. M. Bara a relevé que<br />
certains pays ne veulent pas être<br />
contraints par un dispositif restrictif. «Je<br />
crois que si nous voulons être dans la<br />
logique du rejet du financement du terrorisme,<br />
il faut aller jusqu’au bout et<br />
rendre plus contraignante la prohibition<br />
du paiement de rançons aux groupes terroristes»,<br />
a-t-il soutenu, faisant remarquer<br />
que la plupart des pays, y compris<br />
l’Algérie soutenue par la Grande-<br />
Bretagne, «estiment que si on paye les<br />
rançons, c’est la voie ouverte à encore<br />
plus de prise d’otages et à la facilitation<br />
du financement du terrorisme».<br />
A ce sujet, il a indiqué qu’environ 150<br />
millions d’euros de rançons auraient été<br />
versés aux groupes terroristes activant<br />
dans la région du Sahel depuis 2003, estimant<br />
qu’il est impératif que les Etats<br />
prennent l’engagement de ne pas payer<br />
les rançons aux groupes terroristes. Il a<br />
indiqué que la Grande-Bretagne présentera,<br />
lors du prochain sommet du G8<br />
prévu en Irlande du Nord, une initiative<br />
pour ramener les autres pays du groupe<br />
à s’engager à ne pas verser de rançons<br />
aux groupes terroristes, se félicitant de<br />
l’engagement du Conseil de sécurité de<br />
Photo : Fouad S.<br />
l’ONU à lutter contre le versement de<br />
rançons.<br />
LUTTE ANTITERRORISTE :<br />
NOUVELLE INITIATIVE<br />
ALGÉRIENNE<br />
«C’est une victoire qui vient renforcer<br />
les étapes que nous avons franchies<br />
depuis quatre ans quand nous avons<br />
lancé cette initiative pour l’incrimination<br />
du paiement de rançons aux groupes terroristes»,<br />
a-t-il dit. Il affirme que notre<br />
pays prépare des propositions pour lut-<br />
ter contre le paiement de rançons aux<br />
preneurs d’otages ainsi qu’une initiative<br />
de lutte antiterroriste adaptée aux mutations<br />
de ce fléau. «Dans quelques mois,<br />
l’Algérie avec le soutien d’un certain<br />
nombre de partenaires, proposera une<br />
initiative qui tienne compte de ces évolutions<br />
et de ces mutations dans le cadre de<br />
la stratégie mondiale des Nations unies<br />
de lutte contre le terrorisme», a-t-il déclaré.S’agissant<br />
de l’attentat qui a ciblé le<br />
complexe gazier de Tiguentourine, il a<br />
3<br />
indiqué que cet acte terroriste visait trois<br />
objectifs : installer le terroriste Mokhtar<br />
Belmokhtar, comme leader du terrorisme<br />
dans la région, prendre le maximum<br />
d’expatriés pour exercer un chantage sur<br />
certains pays, notamment occidentaux,<br />
et détruire un fleuron de l’industrie<br />
gazière en Algérie. «Au plus haut niveau<br />
de l’Etat, l’orientation était claire. Il ne<br />
fallait pas que les terroristes réussissent<br />
leurs objectifs», a-t-il dit. Au sujet de la<br />
sécurisation des frontières du pays,<br />
Rezzag-Bara a précisé qu’elle se faisait<br />
en «complète conformité» avec les<br />
accords conclus avec les pays voisins.<br />
«Il y a un certain nombre de dispositifs<br />
mis en place qui rendent les groupes<br />
terroristes incapables de pouvoir se<br />
déplacer librement», a-t-il ajouté.En ce<br />
qui concerne le sort des otages algériens<br />
enlevés au Mali, il a indiqué que ce dossier<br />
était une «préoccupation quotidienne»<br />
de l’ensemble des institutions et<br />
départements qui s’occupent de cette<br />
question, «avec l’objectif de les ramener<br />
bientôt sains et saufs au pays. Il a estimé,<br />
à propos de l’assassinat des moines de<br />
Tibhirine, que «la vérité finit toujours<br />
par triompher», en référence aux derniers<br />
aveux d’anciens terroristes qui ont<br />
confirmé leur implication directe dans ce<br />
crime, soulignant que «des choses ont<br />
été dites et des manipulations infâmes<br />
ont été faites à l’égard d’institutions<br />
algériennes, notamment ses forces de<br />
sécurité».<br />
n APS/D. O.<br />
LA SITUATION DES DROITS DE L'HOMME EN ALGÉRIE NÉCESSITE<br />
LA RÉALISATION DAVANTAGE D'ACQUIS<br />
Ph : <strong>Horizons</strong><br />
La situation des droits de l'Homme<br />
en Algérie nécessite la réalisation<br />
davantage d'acquis dans ce domaine,<br />
a affirmé, hier à Alger, le président de<br />
la Commission nationale consultative<br />
de promotion et de protection des<br />
droits de l'Homme (CNCPPDH),<br />
Farouk Ksentini. La situation des<br />
droits de l'Homme en Algérie exige la<br />
réalisation de nouveaux acquis dans<br />
ce domaine, a précisé M. Ksentini lors<br />
du séminaire national sur «les droits<br />
de l'Homme et la logique de l'architecture<br />
démocratique».<br />
Ces dernières années, l'Algérie a<br />
réalisé des acquis importants en<br />
matière de droits de l'Homme, mais<br />
elle n'a pas encore atteint le niveau<br />
escompté, ce qui nécessite de franchir<br />
d'autres pas pour la réalisation de<br />
nouveaux acquis et pour «atteindre le<br />
summum», a-t-il estimé. «L'Algérie<br />
suit la bonne direction en matière de<br />
droits de l'Homme», a-t-il soutenu,<br />
soulignant que «toutes les parties,<br />
qu'il s'agisse des partis politiques ou<br />
de la société civile, sont animées par<br />
la volonté de construire un Etat de<br />
droit». «L'édification d'un Etat de<br />
droit en Algérie est possible, vu l'exis-<br />
tence d'une volonté politique, populaire<br />
et partisane, outre le désir qui<br />
anime toutes les sensibilités nationales,<br />
sans exception aucune», a-t-il<br />
dit. L'Algérie suit «la bonne direction<br />
pour la consécration de l'Etat de droit,<br />
non seulement pour satisfaire les<br />
volontés nationale ou internationale<br />
mais aussi parce qu'elle est à même<br />
de le faire», a affirmé M. Ksentini.<br />
Concernant le rôle de la société civile<br />
dans la consécration de l'Etat de droit,<br />
la promotion et le soutien des droits<br />
de l'homme, M. Ksentini a estimé que<br />
la société civile avait «un rôle primordial<br />
à jouer dans ce domaine, au<br />
regard du progrès obtenu par celle-ci<br />
dans plusieurs pays du monde».<br />
Au sujet des mouvements de protestations<br />
enregistrés dans plusieurs<br />
secteurs, à l'instar de celui de la santé,<br />
le militant des droits de l'Homme a<br />
souligné la nécessité d'ouvrir le dialogue<br />
entre les parties concernées et<br />
les protestataires, afin d'examiner<br />
leurs revendications. Le directeur de<br />
l'Ecole nationale supérieure des<br />
sciences politiques (ENSSP), Mohand<br />
Berkouk, a indiqué, pour sa part, que<br />
ce séminaire, de deux jours, prépare<br />
la mise en place de nouveaux programmes,<br />
en prélude à l’année universitaire<br />
2014-2015 durant laquelle<br />
une nouvelle spécialité sera créée, à<br />
savoir un master en droits de<br />
l'Homme. L'architecture démocratique<br />
à deux objectifs : une lecture<br />
nationale des droits de l'Homme et<br />
du système politique, «en rejetant les<br />
idées d'une mondialisation contraignante»<br />
en matière de droits de<br />
l'Homme et de démocratie, étant<br />
donné que les expériences des pays<br />
diffèrent selon les spécificités de<br />
chaque société, a-t-il estimé.<br />
L'édification d'une culture politique<br />
dans la société exige l'édification<br />
d'un système démocratique qui<br />
s'adapte à la réalité sociale, historique<br />
et politique, a-t-il affirmé, précisant<br />
que cette rencontre tentait d'orienter<br />
la recherche scientifique au niveau de<br />
l'école de façon à servir l'intérêt national<br />
du pays. Cette rencontre s'inscrit<br />
dans le cadre d'une convention tripartite<br />
entre l'ENSSP, la CNCPPDH et le<br />
Laboratoire d'études et de recherches<br />
sur les droits de l'Homme (université<br />
de Sétif 2).<br />
n APS
4<br />
CREATION<br />
DE START-UP<br />
L’ANDPME<br />
et Nedjma lancent<br />
un programme<br />
L’Agence nationale de<br />
développement de la PME<br />
(ANDPME) et Nedjma annoncent<br />
le lancement officiel du<br />
programme «tstart». Ce dernier<br />
vise le soutien des jeunes<br />
entrepreneurs et porteurs d’idées<br />
innovantes dans le domaine des<br />
nouvelles technologies de<br />
l’information et de la<br />
communication à la concrétisation<br />
de leurs projets. Ce programme<br />
constitue la première étape de la<br />
feuille de route mise en place par<br />
les deux parties dans le cadre de<br />
l’application de la convention<br />
portant «Partenariat sur<br />
l’innovation et le soutien<br />
technologique aux entreprises»,<br />
signée en mars dernier. Il<br />
permettra aux porteurs de projets<br />
de bénéficier de sessions<br />
d’information et de formation sur<br />
le territoire national pour les aider<br />
à formaliser leurs idées en business<br />
plan et d’être mis en relation avec<br />
d’éminents experts nationaux et<br />
internationaux. Les projets les plus<br />
innovants bénéficieront d’une<br />
incubation physique et virtuelle<br />
jusqu’à ce qu’ils atteignent leur<br />
stade de viabilité économique.<br />
Après Alger, Biskra et Tlemcen,<br />
des sessions d’information et de<br />
formation seront organisées à<br />
l’université de Ouargla, Bejaïa et<br />
Djelfa. Les jeunes porteurs de<br />
projets peuvent s’inscrire sur le site<br />
(www.tstart.dz). Ils seront évalués<br />
par le comité d’experts qui<br />
sélectionnera, à l’issue de la<br />
compétition, les projets éligibles à<br />
la phase d’incubation.<br />
n R. N.<br />
PRODUCTION LAITIÈRE<br />
ALGERIE<br />
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m<br />
SALON NATIONAL<br />
DE L’EMPLOI ET DE<br />
L’ENTREPRENARIAT<br />
ACTUALITÉS<br />
HORIZONS • Jeudi 16 Mai 2013<br />
Ruée des jeunes<br />
à la recherche d’un job<br />
Les stands ont été pris d’assaut<br />
par des centaines d’universitaires<br />
et de diplômés des<br />
écoles supérieures, en quête<br />
d’emploi auprès des 25 entreprises<br />
et écoles présentes au<br />
salon. L’espace accueil, aménagé pour<br />
l’orientation des visiteurs, n’a pu contenir<br />
les flux incessants. Venus déposer leur<br />
CV avec l’espoir de décrocher un emploi,<br />
ils semblent résolus à entreprendre toutes<br />
les démarches possibles pour obtenir soit<br />
un poste d’emploi ou un stage de performance<br />
dans l’une des écoles ou entreprises<br />
présentes.<br />
C’est aussi l’objectif des organisateurs.<br />
Ils estiment que si la précédente édition<br />
avait permis de placer 2.000 demandeurs<br />
d’emploi, celle de 2013 en fera de même,<br />
si ce n’est pas plus. De même pour le<br />
nombre de visiteurs. Dr Ali Belkhiri, commissaire<br />
du salon, table sur plus de<br />
25.000 visiteurs. «Toutes les conditions<br />
sont réunies pour faciliter la tâche aux<br />
jeunes universitaires demandeurs d’emploi»,<br />
indique-t-il en notant que ce carrefour<br />
des compétences est organisé au<br />
profit des entreprises, des écoles et organismes<br />
de formation, des diplômés et des<br />
porteurs de projets de création d’entreprises.<br />
Les organisateurs ont tout prévu<br />
pour mettre en contact direct les entreprises<br />
à la recherche de compétences et<br />
de diplômés. Ces derniers devraient être<br />
guidés dans le choix de leur carrière ou<br />
CE QUE L’ALGÉRIE DEVRAIT FAIRE<br />
Les participants au symposium<br />
intitulé «Synergies fertiles pour la<br />
vie» ont longuement évoqué les<br />
conditions susceptibles de permettre<br />
à l’Algérie d’atteindre l’autosuffisance<br />
en lait. Sans évaluer<br />
le montant des investissements<br />
nécessaires pour assurer la sécurité<br />
alimentaire, ils ont signalé qu’il<br />
fallait 600.000 vaches et 250.000<br />
hectares de cultures fourragères<br />
pour atteindre une production<br />
annuelle de 3,6 à 4 milliards de<br />
litres de lait cru et réduire la facture<br />
d’importation de la poudre de<br />
lait, mais aussi celle du maïs et du<br />
soja qui constituent l’essentiel de<br />
l’alimentation des cheptels. La<br />
production actuelle en lait, selon<br />
M. Soukhal, expert, est de 1,8 milliard<br />
de litres dont un milliard est<br />
consommé en zones urbaines,<br />
alors qu’entre 600 à 700 millions<br />
de litres passent par le circuit<br />
informel.<br />
Actuellement, ils sont 40.000<br />
éleveurs, à raison de 8 vaches chacun.<br />
Pour atteindre les objectifs<br />
visés dans une période n’excédant<br />
pas les 10 ans, les 600.000 vaches<br />
ont besoin de 10 tonnes de maïs<br />
fourrage/vache/an, soit 30 kg<br />
d’ensilage/vache. Il est à signaler<br />
qu’un hectare nourrit quatre<br />
vaches. C’est pourquoi, 250 000 ha<br />
de cultures en irrigué sont nécessaires,<br />
dont 150.000 ha de maïs et<br />
100.000 de luzerne déshydratée.<br />
Pour rappel, la facture d’importation<br />
du maïs et du soja a atteint 1,4<br />
milliard de dollars. Mahmoud<br />
Benchakor, président du Comité<br />
interprofessionnel du lait et de<br />
l’Association nationale des éleveurs<br />
et producteurs de lait cru, a<br />
indiqué que «la vache est une<br />
usine qui a besoin de matières premières<br />
de qualité». Pour atteindre<br />
OUVERTE, HIER, DANS LA MATINÉE, à Riadh El Feth<br />
(Alger), la 7 e édition du Salon national de l’emploi et<br />
de l’entreprenariat a suscité un engouement, dépassant<br />
les prévisions de l’Agence 3C et Emploi Partner,<br />
organisateurs de cette manifestation.<br />
dans la préparation à la création de leurs<br />
propres entreprises. Et ce à travers la<br />
mise en place d’un cycle de conférences<br />
thématiques et d’ateliers pour la rédaction<br />
de CV, de lettres de motivation et la<br />
préparation à l’entretien d’embauche.<br />
Selon le Dr Ali Belkhiri, les jeunes universitaires<br />
doivent comprendre que le<br />
salon n’est pas une agence de recrutement<br />
et ou une boîte aux lettres. «C’est un<br />
espace et une opportunité pour promouvoir<br />
le travail de proximité et le contact<br />
direct entre l’universitaire et l’entrepreneur»,<br />
observe-t-il. Il appelle, à cet effet,<br />
les visiteurs à ne pas se contenter de<br />
déposer leur CV. «L’idéal pour ces jeunes<br />
fraîchement diplômés, serait de prendre<br />
POUR SON AUTOSUFFISANCE La Mission économique<br />
Photo: Fouad S.<br />
Photo: Makine F..<br />
les besoins nécessaires, cela nécessite<br />
de l’eau, qui reste un «problème<br />
crucial», selon M. Benchakor<br />
qui parle de déperdition d’eau<br />
sans donner le volume. Selon lui, il<br />
faudra 200 à 300 ha par agriculteur<br />
afin de rentabiliser l’investissement<br />
et atteindre un coût de<br />
revient de 18 DA/kg. Le symposium<br />
s’est tenu en marge de la 13 e<br />
édition du Salon international de<br />
l’élevage, du machinisme et de<br />
l’agro-industrie (Sipsa-Agroexpo)<br />
qui s’ouvre officiellement aujourd’hui.<br />
n Fella Midjek<br />
autrichienne en Algérie,<br />
Advantage Austria, organise,<br />
lors du salon Sipsa-Agri‘Sime<br />
(15-18 mai) à la Safex d’Alger,<br />
un stand autrichien regroupant<br />
6 sociétés autrichiennes<br />
dans les domaines de l’élevage<br />
et des machines agricoles.<br />
L’Autriche a fourni une vache<br />
sur 4 à l’Algérie (en valeur) en<br />
2012 ce qui correspond au<br />
deuxième fournisseur de<br />
bovins du pays. Au cours des<br />
10 dernières années, plus de<br />
70.000 vaches autrichiennes<br />
ont été livrées à l’Algérie. La<br />
«Fleckvieh» ou Simmental est<br />
la plus répandue en Algérie.<br />
Une race mixte (lait et viande).<br />
Elle est appréciée grâce à<br />
sa bonne adaptabilité aux<br />
zones climatiques différentes.<br />
La «Grauvieh», ou Brune,<br />
rassemble les races autochtones<br />
algériennes et permet<br />
ainsi une rentabilité accrue de<br />
la production laitière. Mais<br />
l’Autriche offre aussi la<br />
«Holstein», connue pour son<br />
rendement laitier élevé. Dans<br />
le cadre de la coopération<br />
avec l’Algérie, l’Autriche axe<br />
ses efforts sur plusieurs points<br />
le temps nécessaire pour discuter avec les<br />
entreprises ou organismes de formation»,<br />
souligne-t-il, espérant voir à l’avenir une<br />
implication plus active du ministère du<br />
Travail et des entreprises publiques.<br />
La spécificité de cette édition consiste<br />
en la promotion des nouveaux métiers<br />
introduits par les technologies de l’information<br />
et de la communication et en l’implication<br />
des APC dans la création de<br />
locaux pour résorber le chômage. Pour le<br />
représentant de la société de produits<br />
électronique, Samha, les jeunes diplômés<br />
ont besoin de tels espaces pour s’exprimer<br />
et sensibiliser les autorités locales au<br />
problème du chômage.<br />
n Safia D.<br />
SIPSA-AGRI‘SIME<br />
Un stand autrichien<br />
au salon<br />
: la production laitière, fouragère<br />
et l’amélioration génétique.<br />
Un mémorandum de<br />
coopération a été signé à cet<br />
effet en 2012 et un plan<br />
détaillé de collaboration est en<br />
préparation par l’Autriche.<br />
Hors bovins, le secteur du<br />
machinisme agricole autrichien<br />
est également présent<br />
au salon Sipsa.<br />
Les machines et outils agricoles<br />
fabriqués en Autriche,<br />
synonyme de fiabilité et de<br />
qualité, couvrent notamment<br />
les domaines des outils agricoles<br />
pour le travail du sol et<br />
les techniques de presse et<br />
d’emballage de balles. Les 6<br />
participants autrichiens<br />
seront placés sous la houlette<br />
de Advantage Austria. A rappeler<br />
que c’est la neuvième<br />
participation de l’Autriche au<br />
salon Sipsa-Agrofood. Un<br />
signe de l’importance que<br />
l’Autriche accorde à ce secteur<br />
clé de l’économie algérienne.<br />
En effet, ce salon sera l’occasion<br />
pour les visiteurs de<br />
découvrir la diversité et la<br />
typicité des produits agricoles<br />
et agroalimentaires issus de<br />
différents domaines.
SANTÉ<br />
Rassemblement<br />
de l’Intersyndicale<br />
devant le ministère<br />
L’Intersyndicale de la santé, regroupant<br />
les syndicats des praticiens, spécialistes,<br />
psychologues et enseignants<br />
en paramédical, a organisé, hier, un<br />
rassemblement devant le siège du<br />
ministère de la Santé, de la<br />
Population et de la Réforme hospitalière,<br />
pour réclamer la révision du statut<br />
de ses personnels et leur régime<br />
indemnitaire.Le président du syndicat<br />
national des spécialistes de la santé<br />
publique (SNSSP), Dr Lyes Merabet, a<br />
déploré le «refus» du ministère de la<br />
Santé d’ouvrir le dialogue avec les<br />
syndicats du secteur, appelant à la<br />
concrétisation des engagements pris<br />
par la tutelle. De son côté, le porteparole<br />
du syndicat national des enseignants<br />
en paramédical, El Hachemi<br />
Mechri, a fait savoir que le ministère<br />
les a conviés à une séance de dialogue<br />
pour demain, au terme de laquelle ce<br />
syndicat décidera de poursuivre ou<br />
de suspendre le mouvement de protestation.<br />
Sur un autre chapitre, le<br />
président du syndicat national des<br />
praticiens de la santé publique<br />
(SNPSP), Dr Mohamed Yousfi, a évoqué<br />
la «pénurie» du matériel médical<br />
et de médicaments au niveau des établissements<br />
hospitaliers, ce qui<br />
risque, a-t-il dit, de «mettre en péril la<br />
prise en charge des malades».<br />
Contacté par l’APS, le chargé de communication<br />
au ministère de la Santé,<br />
Slim Belkessam, a qualifié d’«illégal»<br />
le rassemblement de l’Intersyndicale,<br />
appelant les syndicalistes à «mettre<br />
un terme» à leur mouvement de<br />
grève et à «privilégier la voie du dialogue».<br />
Le ministère de la Santé avait<br />
exprimé, dans un communiqué, sa<br />
volonté à «poursuivre le travail en<br />
commun» avec ses partenaires<br />
sociaux pour «consolider les acquis et<br />
améliorer davantage les conditions<br />
socioprofessionnelles des travailleurs<br />
de la santé, notamment les personnels<br />
des corps communs».<br />
n APS<br />
HABITAT<br />
ALGERIE<br />
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m<br />
AUTOROUTE<br />
EST-OUEST<br />
ACTUALITÉS<br />
HORIZONS • Jeudi 16 Mai 2013<br />
LES ENTREPRISES SOUS-TRAITANTES avec le consortium japonais<br />
Cojaal, pour la réalisation du tronçon de l’autoroute Est-Ouest entre<br />
Constantine et Skikda, ont suspendu leur grève en début de semaine,<br />
après l’aboutissement des négociations entre les deux parties.<br />
Reprise des travaux<br />
sur les chantiers de<br />
Constantine<br />
Après avoir déserté les<br />
chantiers durant une<br />
semaine pour réclamer<br />
le paiement de leurs factures,<br />
les entrepreneurs<br />
ont finalement accepté<br />
l’offre des Japonais de rembourser, dans<br />
un premier temps, 20% de leurs dettes,<br />
soit près de 500 milliards de centimes.<br />
Les représentants des entreprises<br />
algériennes ont, néanmoins, exigé le<br />
versement de la somme totale d’ici le<br />
mois de juin, comme nous l’explique un<br />
des entrepreneurs concernés. «Nous<br />
étions décidés à exiger le paiement de<br />
50% de la somme sans conditions, mais<br />
les Japonais ont réussi à nous convaincre<br />
à signer un procès-verbal portant sur le<br />
remboursement de 20% des factures.<br />
Nous avons fait preuve de sagesse en<br />
évitant le pourrissement de la situation,<br />
surtout que les chantiers ont connu un<br />
retard considérable. Le reste nous sera<br />
versé le prochain mois, nous ont-ils<br />
assuré, et si ce n’est pas le cas, nous<br />
reprendrons la grève».<br />
La plupart des entreprises de soustraitance<br />
louent leurs engins et leurs<br />
machines ou sont chargées de réaliser<br />
différentes prestations sur le tronçon de<br />
Constantine de l’autoroute Est-Ouest.<br />
Ces entreprises algériennes réclament,<br />
depuis plus d’un an, le paiement de<br />
leurs arriérés qui remontent, pour certains,<br />
à deux ans. Avant d’entamer leur<br />
grève, les entrepreneurs ont d’abord sollicité<br />
l’intervention des autorités pour<br />
trouver une issue à leur problème. En<br />
TREIZE SOCIÉTÉS MIXTES<br />
POUR LA RÉALISATION<br />
DE 120.000 LOGEMENTS<br />
Les accords de partenariat avec les entreprises<br />
espagnoles, portugaises et italiennes<br />
ont permis la création de 13 sociétés mixtes<br />
qui prendront en charge la réalisation de près<br />
de 120.000 logements, a indiqué le président<br />
du directoire de la Société de gestion des participations<br />
(SGP) Indjab, Abdelmalek<br />
Aïssiou. «Après des mois de discussions et<br />
de négociations, nous avons créé cinq jointventures<br />
(sociétés mixtes) en partenariat avec<br />
des Italiens, quatre avec des Portugais et<br />
quatre avec des entreprises espagnoles», a<br />
déclaré à l'APS M. Aïssiou.<br />
Selon lui, ces sociétés mixtes sont «prêtes»<br />
à réaliser 120.000 unités dans le cadre du programme<br />
de logements publics, qui vise la<br />
réalisation de près de 800.000 unités en 2013<br />
et 2014. Grâce à ces partenariats, la capacité<br />
de réalisation des différentes entreprises<br />
filiales d'Indjab qui ne dépassait pas 80.000<br />
logements/an durant ces dernières années,<br />
connaîtra en 2013 un «saut quantitatif et qualitatif»,<br />
a expliqué M. Aïssiou. Les premiers<br />
Photo : Fouad S.<br />
projets de ces joint-ventures seront entamés<br />
incessamment pour réaliser près de 20.000<br />
logements dans le cadre des programmes de<br />
l'AADL et de l'ENPI (Entreprise nationale<br />
de promotion immobilière). A cet égard, elles<br />
prendront en charge à partir du mois de mai<br />
la réalisation de 8.000 logements de type<br />
location-vente à Alger et 12.000 logements<br />
promotionnels publics (LPP) à Alger, Oran et<br />
Sidi Bel Abbès. M. Aïssiou a rassuré sur l'efficacité<br />
de cette nouvelle option stratégique<br />
du secteur de l'habitat, expliquant qu'il ne<br />
s'agit pas du préfabriqué lourd utilisé en<br />
Algérie dans les années 80 mais d'un système<br />
moderne loin des complexités du passé.<br />
«L'industrialisation des logements nous<br />
aidera certainement à améliorer la qualité du<br />
logement public. Le scepticisme n'a pas de<br />
place pour nous. Nous avons relevé le défi et<br />
nous devons le réussir par tous les moyens»,<br />
a-t-il affirmé. La SGP Indjab est constituée de<br />
56 entreprises dont 13 bureaux d'études et<br />
quatre groupes de construction.<br />
réaction aux allégations de l’entreprise<br />
Cojaal, le directeur de l’Agence nationale<br />
des autoroutes (ANA), Mohamed<br />
Ziani, a déclaré la semaine dernière à<br />
l’APS que le gouvernement algérien «a<br />
versé le montant total lié aux travaux de<br />
base ou complémentaires devant être<br />
réalisés dans le cadre de ce chantier, le<br />
12 mars 2013 au Fonds national de l’investissement<br />
(FNI) conformément aux<br />
directives du Premier ministre», ajoutant<br />
que ce sont les Japonais qui n’ont<br />
pas encaissé ces fonds pour «des raisons<br />
qui n’ont rien à voir avec la partie algérienne».<br />
Le consortium Cojaal n’a pas<br />
présenté, selon ses propos, la prorogation<br />
du délai de caution, document<br />
indispensable et réglementaire à présenter<br />
lors de la conclusion de ce genre de<br />
Soixante entreprises de différentes<br />
nationalités, dont sept algériennes,<br />
ont été choisies par le<br />
ministère de l'Habitat et de<br />
l'Urbanisme pour la réalisation<br />
des grands ensembles intégrés<br />
dans le cadre du programme<br />
public de logements. Le ministère<br />
a publié dans la presse nationale<br />
la short-list des entreprises retenues<br />
suite à l'appel à présélection<br />
national et international restreint,<br />
lancé février dernier. Sur cette<br />
liste, le ministère a sélectionné 7<br />
entreprises publiques et privées<br />
algériennes dont deux filiales<br />
d'entreprises égyptienne et turque<br />
en Algérie. La short-list contient<br />
également 20 entreprises chinoises,<br />
10 turques, 6 espagnoles, 5<br />
portugaises, 4 françaises et 2<br />
autres italiennes. La Belgique, le<br />
Brésil, l'Inde, la Jordanie, le Liban<br />
et la Roumanie sont aussi présents<br />
sur cette liste, à travers une entreprise<br />
chacun. Ces entreprises, de<br />
grande taille et de bonne réputation<br />
internationale dans leur<br />
5<br />
transactions et, compte tenu de l’expiration<br />
de ce délai en octobre 2012, le<br />
maître d’ouvrage «compte agir conformément<br />
à la réglementation en vigueur<br />
en appliquant des mesures coercitives à<br />
l’encontre de cet opérateur étranger».<br />
Rappelons que le tronçon entre<br />
Constantine et Annaba connaît un<br />
retard considérable de plusieurs mois,<br />
en dépit des mises en garde du gouvernement.<br />
Lors de sa visite, en février dernier à<br />
Constantine, le Premier ministre,<br />
Abdelmalek Sellal, avait demandé aux<br />
responsables nippons d’accélérer les travaux<br />
au niveau des tunnels de Djebel El-<br />
Ouahch et El Kentour (entre<br />
Constantine et Skikda).<br />
n Kaïs Benachour<br />
60 entreprises choisies<br />
pour la réalisation des grands<br />
ensembles intégrés<br />
majorité, prendront en charge<br />
l'étude et/ou la réalisation d'ensembles<br />
intégrés de 2.000 à 5.000<br />
logements avec les équipements<br />
d'accompagnement (écoles,<br />
centres de santé, centres de police,<br />
infrastructures de sports et de loisirs,<br />
jardins...) créant ainsi une<br />
rupture avec les cités «dortoirs»<br />
construites dans le passé. Les projets<br />
de logements inférieurs à<br />
2.000 unités seront attribués à des<br />
entreprises algériennes et étrangères<br />
de gré à gré ou aux jointventures<br />
(sociétés mixtes) nouvellement<br />
créées. Plus de 200 multinationales<br />
de 13 nationalités<br />
avaient retiré le cahier des charges<br />
relatif à l'appel de présélection<br />
lancé par le ministère de l'Habitat.<br />
L'Algérie compte réaliser plus de<br />
800.000 logements en 2013 et 2014,<br />
en recourant aux entreprises<br />
étrangères pour faire face au déficit<br />
de moyens de réalisation nationaux<br />
dont la capacité ne dépassait<br />
pas 80.000 logements/an à fin<br />
2012.
6<br />
EXAMEN<br />
NATIONAL<br />
D'ATTESTATION<br />
DE NIVEAU<br />
Plus de<br />
413.000 élèves<br />
présents<br />
Plus de 413.000 élèves de l'enseignement<br />
à distance se sont présentés,<br />
hier matin, à l'examen<br />
national d'attestation de niveau,<br />
réparti sur deux jours, dans<br />
1.451 centres avec six épreuves<br />
pour chaque filière. Au CEM<br />
Khaled-Mekkaoui à Staouéli<br />
(Zéralda), le ministre de<br />
l'Education nationale, Abdellatif<br />
Baba Ahmed, a donné le coup<br />
d'envoi de l'examen organisé par<br />
l'Office national de l'enseignement<br />
et la formation à distance<br />
dont l'actuelle session concerne<br />
413.371 candidats répartis en<br />
deux paliers. L'enseignement<br />
moyen compte 157.477 et le<br />
secondaire 255.894 élèves outre<br />
les 21.784 candidats des centres<br />
de rééducation. Pour la préparation<br />
de cet examen, les candidats<br />
ont eu recours au site de l'Office<br />
qui met en ligne les cours faisant<br />
l'objet d'examens et mis au point<br />
«en fonction de la nature des<br />
épreuves prévues dans les programmes<br />
officiels du ministère<br />
de l'Education nationale» en sus<br />
des outils conventionnels<br />
comme les CD et les manuels.<br />
Evoquant les partenaires sociaux<br />
dans une déclaration à la presse,<br />
après le coup d'envoi de l'examen,<br />
M. Baba Ahmed a indiqué<br />
avoir rencontré mardi l'association<br />
des parents d'élèves et<br />
demandé la «sensibilisation» des<br />
enseignants à la nécessité de<br />
faire prévaloir l'intérêt des<br />
élèves et à ne pas les «prendre<br />
en otage», allusion faite aux<br />
grèves enclenchées par les différents<br />
corps du secteur.<br />
ALGERIE<br />
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m<br />
CLÔTURE DU<br />
SIFTECH D’ORAN<br />
ACTUALITÉS<br />
HORIZONS • Jeudi 16 Mai 2013<br />
La classe numérique<br />
enthousiasme élèves<br />
et enseignants<br />
Les différents stands qui exposaient<br />
micro-ordinateurs, Net<br />
book, Laptop, I-Pad et autres<br />
caméras satellitaires ou de surveillance...<br />
ont reçu la visite de<br />
plus de 10.000 personnes selon<br />
les organisateurs. Mais la curiosité qui a le<br />
plus attiré les visiteurs était sans conteste,<br />
la démonstration de la classe numérique<br />
organisée par le ministère de la Poste et des<br />
TIC, en collaboration avec le ministère de<br />
l’Education. Une aile du centre des<br />
conventions a été réservée à l’organisation<br />
de cette classe où se relayaient 18 professeurs<br />
venus d’Alger, d’Oran et de<br />
Mostaganem. La palette des cours prodigués<br />
et qui se déroulaient de 10 h à 17 h,<br />
allait de la chimie à la technologie en passant<br />
par la géographie, l’informatique ou<br />
encore l’anglais. Les élèves qui avaient été<br />
choisis parmi les classes d’un lycée et d’un<br />
CEM oranais, suivaient, très studieux, ces<br />
cours du futur.<br />
Ni les tablettes tactiles qui faisaient office<br />
de cahiers et de stylobilles, ni le tableau<br />
électronique animé à partir d’un système<br />
vidéo ni encore les micro-ordinateurs placés<br />
devant eux, ne semblaient impressionner<br />
ces élèves qui se sont rapidement<br />
adaptés à ces nouveautés. Selon M. Mazari,<br />
l’un des animateurs de ces classes, il n’y a<br />
rien de difficile à organiser de telles<br />
classes. «Il suffit juste que la volonté politique<br />
soit, pour que nos enfants soient installés<br />
dans le futur technologique». Pour<br />
LA 14 e ÉDITION DU SALON INTERNATIONAL du futur technologique<br />
(Siftech), organisée au centre des conventions d’Oran, a<br />
baissé rideau, hier, sur un succès représenté par les diverses et<br />
nombreuses transactions commerciales réalisées par la cinquantaine<br />
d’exposants.<br />
Djamila, une prof venue accompagner ses<br />
élèves du lycée Hamou Boutlelis, l’expérience<br />
est captivante. «J’assiste pour la première<br />
fois à cette démonstration et je trouve<br />
que cela n’est pas compliqué. Il faut<br />
juste qu’on nous organise de petits stages<br />
pour nous familiariser avec l’outil informatique<br />
pour que les choses démarrent.<br />
J’aimerais bien que l’on s’y mette dès la<br />
prochaine rentrée. Je suis même prête à<br />
sacrifier mes vacances pour des stages<br />
DÉVELOPPEMENT DE LA TECHNOLOGIE ET INNOVATION<br />
Photo : APS.<br />
d’informatique», nous dit-elle. Pour ce<br />
visiteur, père de trois enfants, cette méthode<br />
d’enseignement est très intéressante. «Je<br />
trouve que la classe numérique est très<br />
avantageuse pour les enfants, surtout les<br />
petits qui trimballent des cartables de plusieurs<br />
kilogrammes faisant plier leurs<br />
frêles épaules», note-t-il. Un autre visiteur<br />
signale que les enfants turcs en sont déjà à<br />
cette formule.<br />
n A. Abbas<br />
LA PROTECTION DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE,<br />
UN IMPÉRATIF<br />
Le développement de la technologie et de l’innovation,<br />
soutenu par la protection de la propriété intellectuelle,<br />
passe par un cadre juridique stable et une réglementation<br />
qui encouragent l’entrée de nouveaux<br />
acteurs sur le marché, ont estimé, mardi à Alger, des<br />
experts. La protection de la propriété intellectuelle est<br />
une des conditions pour encourager l’innovation et rattraper<br />
le retard dans ce domaine en Algérie, a souligné<br />
Amor Zahi, professeur à la faculté de droit de Ben<br />
Aknoun lors d’un colloque sur le management et l’innovation<br />
organisé par la Confédération des cadres des<br />
finances et de la comptabilité. «Ce retard pousse à opter<br />
pour le régime de licence», a-t-il ajouté, précisant que<br />
ces défaillances sont constatées malgré l’importance<br />
des budgets consacrés à la recherche scientifique (en<br />
Algérie). Mais, «il arrive que certains chercheurs qui<br />
découvrent, par exemple, des vaccins, se demandent à<br />
qui revient le droit de déposer le brevet», regrette-t-il, se<br />
posant la question de savoir si cela revient au chercheur<br />
ou à la structure qui l’emploie. Cet exemple illustre,<br />
selon lui, le constat selon lequel «la réglementation peut<br />
constituer un frein à l’innovation». La même opinion<br />
est partagée par d’autres intervenants, à l’instar de<br />
l’ambassadeur du Japon à Alger, Tsukaa Kawada, qui a<br />
souligné que l’innovation ne va pas toujours de pair<br />
avec la réglementation car l’innovation fait, au contraire,<br />
appel à la notion d’«esprit libre». Mais, ces réserves<br />
n’empêchent pas le diplomate de plaider la mise en<br />
place d’un cadre juridique adéquat pour protéger les<br />
brevets d’invention d’où la nécessité, selon lui, «de légiférer<br />
sur la protection de la propriété intellectuelle». Le<br />
responsable de la coopération auprès de la délégation<br />
de l’Union européenne à Alger, Paolo Martins, a souli-<br />
gné, de son côté, que cette protection de l’acte d’innovation<br />
a indéniablement des effets sur le consommateur.<br />
Des représentants d’autres pays occidentaux ont<br />
expliqué aux participants leurs expériences dans le<br />
domaine de l’innovation. Elizabeth Moore Aubin et<br />
Markus Haas, respectivement conseillers aux ambassades<br />
des Etats-Unis d’Amérique et d’Autriche, ont<br />
insisté sur la pertinence du cadre juridique pour parvenir<br />
à un climat des investissements serein. Les exposés<br />
sur les expériences étrangères en matière de management<br />
et d’innovation ont suscité un débat de la part des<br />
jeunes Algériens porteurs de projets, qui ont centré leur<br />
intérêt sur les moyens de passer du stade d’idée à un<br />
projet d’investissement dans des domaines aussi sensibles<br />
que les molécules utilisées dans la production de<br />
médicaments ou de développement de logiciels informatiques.<br />
La relation entre l’université et l’entreprise a<br />
aussi été abordée par les participants, dont certains ont<br />
évoqué les projets de recherche de porteurs de projets et<br />
soutenus par les universités algériennes.<br />
Mais, sur le plan financier, il est souvent difficile de<br />
passer du stade de projet au financement, et ensuite à la<br />
phase industrialisation, ce qui a conduit des intervenants<br />
à aborder le dossier des incubateurs des jeunes<br />
sociétés (start-up) et des actions de coaching menées<br />
par des entrepreneurs ayant déjà une longue expérience<br />
dans le management.
INTEMPÉRIES<br />
ALGERIE<br />
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m<br />
ACTUALITÉS<br />
HORIZONS • Jeudi 16 Mai 2013<br />
UN ÉBOULEMENT DE TERRAIN a causé, tôt dans la matinée d’hier, dans le bidonville «plateau» à<br />
Bologhine (Ouest d’Alger), la mort de deux femmes, alors que deux jeunes hommes ont pu être<br />
sauvés par les secouristes de la Protection civile. Selon le responsable de la communication de la<br />
Direction de la Protection civile de la wilaya d’Alger (DCP), le lieutenant Sofiane Bekhti, l’alerte a<br />
été donnée vers 2h58.<br />
Deux morts dans un éboulement<br />
de terrain à Alger<br />
Les sapeurs pompiers se sont<br />
déplacés sur les lieux, sis rue<br />
Amar Wahib. Les corps de<br />
deux victimes avaient déjà<br />
été retirés des décombres<br />
d’une baraque qui a été complètement<br />
détruite par la chute d’un<br />
arbre causé par l’éboulement. Il s’agit de<br />
Karima S., âgée de 21 ans, étudiante à<br />
l’université de Bouzaréah et de sa tante<br />
paternelle, Zineb S., âgée de 35 ans.<br />
Alors que les frères, Réda S., 21 ans et<br />
Nordine S., 30 ans, ont été secourus par<br />
les pompiers et évacués à l’hopital<br />
Maillot. L’un d’eux se trouve dans un<br />
état grave. Le père de famille a miraculeusement<br />
échappé à la mort. Quant à la<br />
mère de famille Hadda S., toujours sous<br />
le choc, elle s’est contentée de nous dire<br />
que le drame s’est produit alors que les<br />
victimes, sa fille et sa belle sœur, étaient<br />
endormies avant d’être surprises par ce<br />
glissement de terrain qui a englouti la<br />
baraque.<br />
«J’étais avec mon mari à l’extérieur en<br />
train d’évacuer les eaux, il faisait noir et,<br />
tout à coup, on a entendu un fort tonnerre<br />
; mon fils Réda est sorti presque en<br />
courant et Nordine, lui, est tombé devant<br />
la porte. La baraque s’est effondrée sur<br />
ma fille qui a tenté de sortir, mais en<br />
vain, alors que ma belle sœur, venue de<br />
Sour El Ghozlane, était endormie lors du<br />
drame», raconte-t-elle en larmes. Les<br />
voisins, venus présenter leurs condoléances,<br />
ont affiché leur ras-le bol face à<br />
cette situation. Ils réclament des loge-<br />
ments décents. «Est-ce qu’il faut<br />
attendre d’autres pertes humaines pour<br />
nous prendre en charge ?», s’écrie une<br />
femme portant un bébé. «On vit dans<br />
une situation précaire sous la menace<br />
d’effondrements. Les autorités nous ont<br />
inscrits et nous avions même été soumis<br />
à des enquêtes. Mais on est abandonnés<br />
et livrés à notre destin», s’indigne une<br />
autre femme. «Nous avons fui le terrorisme<br />
mais pas pour mourir sous les<br />
décombres», enchaîne une jeune maman,<br />
originaire de Médéa. Le quartier est un<br />
CONSTANTINE<br />
Le boulevard de l’Abîme fermé<br />
à cause d’un glissement de terrain<br />
Les automobilistes empruntant le boulevard de l’Abîme dominant les gorges du<br />
Rhumel, à Constantine, sont contraints, depuis la nuit de mardi, de rebrousser chemin<br />
à cause d’un glissement de terrain, a-t-on constaté, hier sur place. Contacté sur<br />
ce sujet, M. Mourad Barka, vice-président de l’Assemblée populaire communale<br />
(APC), estime que «le phénomène, qui s’est produit dimanche dernier vers minuit, en<br />
raison d’infiltrations souterraines d’eau potable dues à la vétusté du réseau, s’est<br />
aggravé au point de conduire à la fermeture de cette route, mardi soir à minuit».<br />
Rencontrés sur les lieux, des citoyens ne cachent pas leur inquiétude au vu des<br />
importantes fissures lézardant l’asphalte et la menace d’effondrement du mur de<br />
soutènement longeant cette corniche à grande circulation menant vers le pont suspendu<br />
de Sidi M’cid et le Centre hospitalo-universitaire(CHU).<br />
Le risque d’un affaissement est «permanent» et le danger «peut survenir à tout<br />
moment», ont estimé les membres d’une commission technique dépêchée sur les<br />
lieux par l’APC pour constater le phénomène en prévision d’une étude à lancer «en<br />
urgence» pour trouver une solution au problème. Les pouvoirs publics ont décidé, à<br />
la suite de ce glissement de terrain, de modifier partiellement le plan de transport et<br />
de circulation en ville, en autorisant les automobilistes à emprunter la rue du 19-juin<br />
(ex-Rue de France) dans le sens inverse, comme alternative à la fermeture de ce boulevard,<br />
a-t-on indiqué à l’APC.<br />
ensemble de bidonvilles construits en<br />
parpaings et tôles ondulées. L’accès y est<br />
difficile. Ce qui frappe, c’est la précarité<br />
qui demeure la caractéristique saillante :<br />
mauvaise odeur provenant des eaux<br />
usées déversées en pleine nature ainsi<br />
que des fosses septiques. «Le quartier est<br />
dépourvu de réseaux d’assainissement<br />
et d’évacuation des eaux pluviales»,<br />
nous signale un habitant. Cet endroit<br />
surplombant la mer et Notre dame<br />
d’Afrique, était, il y a une dizaine d’années,<br />
un lieu de détente pour les<br />
Plusieurs routes demeurent coupées<br />
à la circulation dans une dizaine de<br />
wilayas, suite aux intempéries qui ont<br />
sévi dans ces régions ces dernières 48<br />
heures, a indiqué, hier, la cellule de la<br />
communication du commandement de<br />
la gendarmerie. A Alger, deux routes<br />
nationales sont fermées dont la RN 1<br />
reliant Alger à Blida ainsi que la voie<br />
express est, reliant les communes de<br />
Bab Ezzouar et Dar El Beïda, difficilement<br />
praticable au niveau du pont de<br />
Sorecal qui fait objet d’aménagement.<br />
Le tronçon de l’autoroute est-ouest<br />
reliant Blida et Alger, enregistre un<br />
ralentissement dans la circulation routière<br />
à 700 m de l’échangeur de Beni-<br />
Merad sur une longueur de 1.800<br />
mètres suite aux travaux de réaménagement<br />
de la chaussée, souligne le rapport.<br />
Le document fait état de la circu-<br />
AÏN DEFLA : Inondation de plusieurs habitations de la commune d’El Abadia<br />
Plusieurs habitations situées dans la<br />
commune d’El Abadia (Aïn Defla) ont<br />
été inondées par les eaux suite aux<br />
pluies torrentielles qui se sont abattues<br />
sur la région la nuit dernière, a-t-on<br />
appris, hier, auprès de la Direction de<br />
wilaya de la Protection civile. Dix-huit<br />
habitations se trouvant à la cité<br />
«Communal» et sept autres des cités<br />
«Aâouameur» et «Yaâcoubi» ont été<br />
inondées par les eaux rendant nécessaire<br />
l’intervention des agents de la<br />
Protection civile durant près de 5<br />
heures, a indiqué la même source.<br />
L’unité de la Protection civile d’El<br />
Abadia, soutenue par celles d’ElAttaf,<br />
Rouina et Aïn Defla sont intervenues,<br />
hier vers 01h00 pour prêter aide et<br />
7<br />
Algérois. Contacté par nos soins, le viceprésident<br />
de la commune de Bologhine<br />
chargé de l’urbanisme, M. Msidfa, a<br />
affirmé qu’un rapport a été transmis ce<br />
matin (hier) au wali délégué de Bab El<br />
Oued. «Il s’agit d’un point de situation<br />
pour prendre des mesures d’urgences en<br />
matière de prise en charge de la famille<br />
sinistrée», précise-t-il. Les glissements de<br />
terrain ne peuvent pas être contrôlés, a<br />
reconnu cet élu. Interrogé sur le sort des<br />
dizaines de familles recensées pour le<br />
relogement, le responsable a expliqué<br />
que l’opération de débidonvillisation<br />
touchera ce quartier. «Ça relève des services<br />
de la wilaya et on espère que nous<br />
seront programmés pour les prochaines<br />
opérations de relogement», ajoute-t-il.<br />
Signalons que pour les besoins de cette<br />
intervention, la Protection civile d’Alger<br />
a mobilisé plus de 55 éléments, 7 ambulances<br />
et un camion d’éclairage.<br />
SEPT MORTS SUR LES ROUTES<br />
Par ailleurs, les unités de la Protection<br />
civile ont enregistré plusieurs interventions<br />
au niveau de trois wilayas du<br />
centre touchées par les intempéries :<br />
Médéa, Ain Defla et Chlef. Selon le chargé<br />
de communication au niveau de la<br />
Direction générale de la Protection civile,<br />
le Lieutenant Nassim Bernaoui, il s’agit<br />
d’opérations de puisement d’eaux pluviales.<br />
Par ailleurs, les mêmes services<br />
ont enregistré trois accidents mortels<br />
dont deux dans la matinée d’hier, causant<br />
7 morts.<br />
n Neïla B.<br />
QUINZE ROUTES COUPÉES<br />
DANS DIX WILAYAS<br />
assistance aux familles, a souligné la<br />
même source, relevant la mobilisation<br />
de six camions et d’une ambulance<br />
pour les besoins de l’opération. Les<br />
eaux ont été aspirées à l’aide d’équipements<br />
spéciaux, a souligné la même<br />
source qui ne déplore aucune perte<br />
humaine et ne fait état d’aucune évacuation<br />
aux hôpitaux.<br />
lation par intermittence dans la wilaya<br />
de Tizi Ouzou suite à la fermeture de<br />
RN 72 et RN 25 et un chemin de wilaya<br />
suite aux travaux de réaménagement<br />
de la chaussée. Le débordement de<br />
l’oued El Harrach a causé la fermeture<br />
du CW 61 reliant les communes de<br />
Bougara et Hammam Melouane dans<br />
la wilaya de Blida. A l’ouest du pays, la<br />
wilaya de Mascara a enregistré l’inondation<br />
de la chaussée, ce qui a causé la<br />
fermeture de la RN 97 reliant Mascara<br />
à Sidi Bel Abbès à hauteur du pont de<br />
Tichaoutine.<br />
Dans la wilaya de Saïda, la RN 94 a<br />
été coupée suite à l’effondrement d’un<br />
pont. Au niveau de la région sudouest,<br />
la RN6 reliant Béchar et Naâma<br />
a été coupée à la circulation à cause du<br />
non-aménagement des bas-côtés de la<br />
chaussée. Le mauvais état de la chaussée<br />
a provoqué aussi, la fermeture de la<br />
RN 83 reliant Khenchela et Biskra. A<br />
l’est, le CW 107 dans la wilaya de<br />
Annaba est coupé sur 30 mètres suite à<br />
un glissement de terrain. Par ailleurs,<br />
le tronçon de l’autoroute est-ouest relevant<br />
de la wilaya de Mila et reliant les<br />
deux échangeurs de l’oued Athmenia<br />
et Tadjenanet en direction de la wilaya<br />
de Sétif, enregistre, au niveau du PK<br />
151 sur un km, des cabosses dangereuses.<br />
n N.B.
Le Parti vert algérien<br />
veut inscrire la protection<br />
de l’eau et des terres<br />
en bonne place<br />
Le Parti algérien vert pour le développement de l’écologie<br />
(PAVD écologie), agréé en août 2012, et qui a<br />
déjà pris part aux dernières élections locales, avec<br />
deux APC remportées, l’une à Bouira et l’autre à<br />
Chlef, estime que la révision de la constitution ne doit<br />
pas se cantonner «dans des salons feutrés, loin de la<br />
réalité du terrain». Quant à savoir quel type de régime<br />
l’Algérie devra choisir et donc adopter dans sa<br />
nouvelle constitution, le président du PAVD écologie,<br />
Ali Amara, pense que quel que soit le régime (présidentiel,<br />
semi-présidentiel, parlementaire) choisi, il<br />
doit «tirer sa seule source de la souveraineté populaire».<br />
Ainsi, concernant le principe de la révision constitutionnelle,<br />
en cours actuellement, le parti rejette<br />
«toute décision intempestive». Pour M. Amara, «le<br />
jeu démocratique n’est encore pas bien ancré dans nos<br />
sociétés», particulièrement dans le monde arabe où le<br />
discours sur «le respect de la démocratie et la bonne<br />
gouvernance est loin de la réalité». Pour preuve,<br />
explique-t-il, «les élections censées être transparentes<br />
sont souvent entachées d’irrégularités». Au sujet de la<br />
question du rôle du Conseil de la nation dans la<br />
constitution à venir, M. Amara pense que «sa composante<br />
devra être refaçonnée différemment par les présidents<br />
de parti et organisations nationale d’importance.<br />
Mais, précise-t-il, l’avis partisan importe peu, c’est<br />
au peuple d’en décider». C’est à lui que revient le<br />
droit, à travers la consultation populaire, de valider,<br />
c’est-à-dire «accepter ou rejeter toutes ces propositions.»<br />
Pour ce qui est des priorités du parti, figure le<br />
combat incontournable contre tout type de pollution<br />
«mentale, comportementale et environnementale». M.<br />
Ali Amara relève que le rôle du parti face aux défis<br />
socio-économiques et environnementaux est primordial<br />
pour restaurer la confiance de notre peuple en ses<br />
institutions. Pour le PAVD, la nouvelle constitution<br />
devra d’abord «intégrer dans ses dispositions la protection<br />
des terres et des ressources hydriques». Le<br />
peuple algérien aspire, souligne M. Amara, «à vivre<br />
dans les meilleures conditions, comparé à des pays<br />
bénéficiant de ressources humaines et matériels équivalentes».<br />
«Nous devrons œuvrer, signale-t-il,<br />
pour élever cette nation au rang de leader régional,<br />
continental et plus. Nos atouts nous le permettent».<br />
Le parti qu’il représente est un défenseur acharné<br />
d’une économie verte, indique-t-il, c’est pourquoi<br />
«nous ne devrons pas rater cette occasion pour mener<br />
et orienter notre pays vers une agriculture bio, car il y<br />
va de la santé publique qui se dégrade de manière<br />
alarmante, vers une industrialisation innovante<br />
propre, le développement des énergies renouvelables,<br />
une éducation et un enseignement basés sur une culture<br />
écologique».<br />
n K. Daghefli<br />
RÉVISION<br />
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m<br />
Commentaire<br />
Par Nassim A.<br />
Le débat politique national est particulièrement<br />
centré sur les grandes lignes de la<br />
future Constitution dont la première mouture<br />
serait en cours de finalisation par la commission<br />
d´experts indépendante. Il est rassurant<br />
que tous les partis politiques et les membres<br />
de la société civile, qui sont nombreux à enrichir<br />
ce débat, soient totalement d´accord sur<br />
un «minimum constitutionnel». Ce minimum<br />
de valeurs partagées, c´est le principe de la<br />
séparation des pouvoirs et la constitutionnalisation<br />
des valeurs qui ont fait la force de la<br />
société algérienne. Sur le premier point, tout<br />
le monde est d´accord qu´il faut marquer les<br />
camps de chaque pouvoir. Le législatif doit<br />
être indépendant de l´exécutif et le judiciaire<br />
de pouvoir veiller au respect et à la constitutionnalité<br />
des lois. Sur le second, la<br />
Constitution doit baliser le champ politique le<br />
plus large et le plus libre possible pour mieux<br />
DE LA CONSTITUTION<br />
DES CITOYENS<br />
DE TIPASA<br />
«Les débats ne doivent<br />
pas se limiter aux<br />
questions secondaires»<br />
Boudjemâa, un fonctionnaire<br />
du secteur<br />
de l’éducation nationale,<br />
souhaite à ce<br />
que la nouvelle loi<br />
fondamentale<br />
consacre un régime parlementaire,<br />
mais, comme il le souligne,<br />
sous conditions. «Il faut qu’on se<br />
mette d’accord sur un code<br />
d’honneur et des critères afin que<br />
le parlement soit véritablement<br />
une institution capable d’assumer<br />
ses missions et le rôle qui lui est<br />
dévolu par la constitution, à<br />
savoir le contrôle de l’action du<br />
gouvernement qui doit être issu<br />
de la majorité parlementaire.<br />
Pour que les deux chambres du<br />
Parlement activent positivement,<br />
les élus qui les composent doivent<br />
être issus de la classe intellectuelle<br />
et d’une compétence<br />
avérée dans tous les domaines»,<br />
précise-t-il.<br />
Pour lui, le régime parlementaire<br />
est le mieux adapté pour<br />
garantir au citoyen le droit de<br />
jouissance de toutes ses libertés.<br />
Saïd, cadre dans une banque à<br />
Hadjout, ne voit pas les choses<br />
sous le même angle. «L’Algérie a<br />
besoin d’un régime semi-présidentiel,<br />
du moins pour les années<br />
à venir, compte tenu de la situation<br />
instable qui prévaut dans<br />
certains pays limitrophes et le<br />
monde arabe. Pour prévenir tout<br />
danger, le Président peut, dans le<br />
cas d’un régime semi-présidentiel,<br />
prendre les décisions qui<br />
s’imposent à temps. Mais il faut<br />
qu’il y ait une séparation des pouvoirs<br />
législatif, exécutif et judi-<br />
prévenir les dérives partisanes susceptibles<br />
de conduire le pays vers l´instabilité ou la<br />
«non gouvernabilité». Ce sont les lignes<br />
rouges à ne pas franchir. C´est à dire l´unité<br />
du territoire et de la nation forgée par le<br />
sacrifice de la génération de Novembre.<br />
C´est à grâce à ces valeurs patriotiques communes<br />
aux Algériens que le projet intégriste<br />
a échoué dans les années 90 quand l´ambition<br />
de pouvoir démesuré avait conduit les<br />
dirigeants du parti dissous à revendiquer un<br />
Etat islamique, «sans constitution et ses<br />
élections», imposer un nouveau sceau au<br />
fronton des APC-APW, un nouvel hymne<br />
dans les marches populaires et un nouvel<br />
emblème qui rappelle celui des salafistes du<br />
Nord du Mali. Les partis politiques auront le<br />
droit de choisir librement leurs programmes<br />
de gouvernement, pas de mettre aux voix<br />
l´identité algérienne. L´islam, l´arabe et tamazight<br />
sont des constantes nationales non<br />
négociables. On ne vote pas pour savoir si<br />
on est algérien ou musulman, chaoui, arabe<br />
ou berbère. Baliser le champ d´action poli-<br />
HORIZONS • Jeudi 16 Mai 2013<br />
ciaire pour garantir l’exercice<br />
démocratique et éviter l’empiètement<br />
des prérogatives d’une institution<br />
par une autre», argumente-t-il.<br />
«Enormément de pays l’ont<br />
adopté et ils sont des exemples de<br />
démocratie. A mon avis, si on<br />
consacre dans la constitution des<br />
dispositions claires, octroyant aux<br />
citoyens tous leurs droits et en<br />
dotant le pays d’un système judiciaire<br />
indépendant, il n’y a pas de<br />
raison pour que l’Algérie ne franchisse<br />
pas de grands pas dans la<br />
pratique démocratique», observet-il.<br />
Pour Ahmed, étudiant en<br />
sciences humaines et habitant<br />
Tipasa, le problème n’est pas dans<br />
la limitation des mandats comme<br />
tique ne signifie pas restreindre les libertés<br />
publiques et politiques. Bien au contraire. En<br />
fait, il s´agit d´un non-débat qui relève d´une<br />
autre ère et qui est définitivement dépassé<br />
par la société algérienne. Les citoyens ont<br />
une soif de stabilité politique et un besoin<br />
pressant d´institutions compétentes et non<br />
corrompues, dont le comportement est<br />
placé sous haute surveillance constitutionnelle.<br />
Il est rassurant que l´idéologie partisane<br />
qui s´exprime au Parlement ou sur les plateaux<br />
de télévision tienne compte de cette<br />
aspiration profonde de la société algérienne.<br />
De la revendication d´un mécanisme constitutionnel<br />
apte à mettre hors-la-loi le délit<br />
administratif autant que toutes les dérives<br />
politiques. L´administration doit être au service<br />
du citoyen et ce dernier doit cesser d´être<br />
son otage. L´Algérie a les moyens de se donner<br />
une très bonne constitution. Le terrain<br />
politique est déblayé et les mentalités mieux<br />
préparées. Le courant laïc ne cherche plus à<br />
exclure les islamistes du terrain politique<br />
alors que les fondamentalistes ont abandon-<br />
LA NATURE DU RÉGIME QU’ÉDICTERA<br />
la prochaine constitution semble être<br />
au centre d’intérêt des citoyens de la<br />
wilaya de Tipasa.<br />
9<br />
le demande une partie de la classe<br />
politique. «A mon sens, la révision<br />
constitutionnelle est une<br />
décision importante et on ne doit<br />
pas la limiter à quelques questions<br />
secondaires.<br />
Les débats à ce sujet doivent se<br />
focaliser sur des questions plus<br />
importantes, telles que la consécration<br />
effective de l’indépendance<br />
du pouvoir législatif, la séparation<br />
des pouvoirs, et surtout la<br />
garantie au citoyen de jouir de ses<br />
libertés et droits. Toutefois, il ne<br />
suffit pas que la future constitution<br />
soit uniquement à la hauteur<br />
des attentes des citoyens, il faudrait<br />
aussi qu’on l’applique avec<br />
rigueur», résume-t-il.<br />
n Amirouche Lebbal<br />
Valeurs démocratiques communes et constantes nationales<br />
Photo: Slimene SA.<br />
né leur vieux rêve d´un pouvoir qui contrôle<br />
jusqu´aux libertés élémentaires des citoyens<br />
et la vie privée des familles. Ces progrès<br />
dans les mentalités sont le fruit en bonne<br />
partie de la maturité politique de l´Algérien. Il<br />
faut aussi les mettre à l´actif de l´action en ce<br />
sens engagée par le président Abdelaziz<br />
Bouteflika qui a établi le lien entre démocratie<br />
et culture citoyenne. Pour la première fois<br />
depuis l´avènement de la démocratie en<br />
Algérie et de la fin de la décennie noire, des<br />
partis des deux mouvances antagonistes, les<br />
islamistes et les laïcs, ont gouverné<br />
ensemble dans les années 2000 et appris à<br />
s´accepter. Un grand progrès qui s´est traduit<br />
par une plus grande détente sur la scène<br />
politique nationale. La future constitution<br />
devrait donc capitaliser, garantir et approfondir<br />
cette expérience démocratique unique<br />
dans le monde arabe. C´est tout l´enjeu de<br />
cette dernière étape des réformes politiques<br />
initiées en avril 2011 par le président de la<br />
République.<br />
n N. A.
SOCIÉTÉ<br />
ELLES N’ONT JAMAIS<br />
ÉTÉ DÉBAPTISÉES<br />
Des centaines de cités, si ce<br />
n’est des milliers, s’identifient<br />
par rapport aux<br />
nombres de logements<br />
qu’elles comportent. L’on<br />
trouve des cités dénommées<br />
1.200 logements, 600 logements,<br />
2.000 logements dans toutes les wilayas.<br />
Des villes entières ont été construites sans<br />
qu’aucune de leurs cités ou leurs rues soit<br />
baptisée. A Alger, Constantine, Oran ou<br />
Annaba, la majorité des nouvelles cités<br />
s’identifient par des numéros. Impossible,<br />
pour les étrangers à la cité et même pour<br />
les facteurs de trouver aisément les<br />
adresses ou les destinataires de courriers.<br />
Les boulevards, les rues et même les<br />
ruelles qui traversent ces nouvelles localités<br />
ne sont pas connues.<br />
Brahim Atoui, chercheur au Centre de<br />
recherche en anthropologie sociale et culturelle<br />
(Crasc) à Oran et membre d’une<br />
unité de recherche sur les systèmes des<br />
dénominations en Algérie (Rasyd), estime<br />
que l’Algérie n’a non seulement pas de<br />
politique toponymique mais elle n’a pas<br />
non plus nommé du tout son espace. «On<br />
est devant un espace anonyme, sans âme,<br />
véhiculant parfois des messages à connotation<br />
dévalorisantes», a-t-il déclaré à<br />
<strong>Horizons</strong>. Pour lui, la majorité de ce qui a<br />
été construit post-indépendance est resté<br />
sans dénomination. «Des villes entières<br />
ont été construites sans qu’aucune de leur<br />
rue ou cité soit nommée» a-t-il fait remarquer.<br />
A titre d’exemple, il précise que les<br />
deux tiers des rues des nouvelles agglomérations<br />
d’Oran sont dépourvues de<br />
dénomination. A Alger, les rues qui ne<br />
sont pas nommées sont estimées selon les<br />
données de 2006 du ministère de l’Habitat<br />
à plus de 40.000. M. Atoui indique que le<br />
nombre de rues portant un nom à Alger<br />
est d’environ 2.800, alors que pour Oran,<br />
il est d’environ 1.684, «presque autant que<br />
durant la période coloniale», a-t-il souligné.<br />
Ailleurs, dans les pays développés,<br />
la réalité est toute autre. A titre illustratif,<br />
notre interlocuteur cite l’exemple de la<br />
ville de Londres qui dispose de plus de<br />
un million de noms. Alors qu’en Chine,<br />
chaque année, il y a la création de 20.000<br />
nouveaux toponymes. L’on évoque aussi<br />
de nombreuses cités ou de nouvelles placettes<br />
publiques qui portent les mêmes<br />
noms à travers de nombreuses wilayas.<br />
La cité du 11-Décembre, celle du<br />
1 er -Novembre et du 5-Juillet à travers plusieurs<br />
wilayas du pays. Les places de la<br />
Concorde civile et la Réconciliation nationale<br />
existent presque dans toutes les<br />
villes. Devant cette gestion «anarchique»<br />
du parc immobilier, les habitants ont trouvé<br />
une parade. Ils identifient les cités<br />
selon des attentions particulières. A titre<br />
d’exemple : la cité des 402 logements<br />
située à Ouled Yaïch (Blida) est surnommée<br />
la cité Djouadjla (les Jijiliens). Selon<br />
les dires, ce sont des maçons et des<br />
manœuvres qui sont venus de Jijel et ont<br />
bâti ces logements. Dans la même localité,<br />
l’on trouve aussi la cité 2.000 logements,<br />
appelée cité Zouaouche (cité des oiseaux)<br />
pour l’abondance de ces volatiles. Peuton<br />
changer par la suite, cette dénomination<br />
donnée par les habitants ? «Difficile»,<br />
répondra M. Atoui. Seules les rues<br />
Didouche-Mourad et Larbi-Ben-M’hidi à<br />
Alger commencent à effacer l’ombre de la<br />
rue Michelet et la rue D’Isly. «Quelle que<br />
soit la mesure dont elles font autorité, les<br />
décisions officielles portant sur les dénominations<br />
risquent de passer inaperçues<br />
en continuant à utiliser l’ancienne appellation»,<br />
a-t-il indiqué.<br />
LA TOPONYMIE FAIT DÉFAUT<br />
Qui s’occupe de la baptisation des cités<br />
et des rues ? Il existe au niveau de toute<br />
wilaya une commission chargée de baptiser<br />
les infrastructures sectorielles, les rues<br />
et cités. Les propositions de noms viennent<br />
des élus locaux, des associations, des<br />
sages et passent chez le président de<br />
l’APC. Ce dernier soumet les propositions<br />
à la commission. «Nommer l’espace algérien<br />
devant le retard pris est une tâche des<br />
plus ardues et des plus délicates, mais<br />
également des plus urgentes. Il y va de<br />
notre souveraineté, de notre culture, de<br />
notre mémoire, de notre histoire.<br />
HORIZONS • Jeudi 16 Mai 2013<br />
LE PARC IMMOBILIER ALGÉRIEN A ENREGISTRÉ UNE ÉVOLUTION CONSIDÉRABLE. Il est<br />
passé de 1.975.353 logements en 1962 à près de 7 millions d’unités en 2013. C’est une<br />
véritable avancée dans le domaine. Près de cinq millions d’habitations, des cités et<br />
même des villes ont été bâties en 50 ans.<br />
CITÉS ET RUES, DES LABYRINTHES<br />
DANS LES VILLES<br />
TLEMCEN<br />
La mendicité pratiquée par les enfants reste un problème<br />
grave dans la wilaya de Tlemcen. En effet, beaucoup<br />
d’enfants sont souvent exploités par une «mafia»<br />
de mendiants. D’autres chérubins, victimes de négligence,<br />
d’indifférence, de manque d’affection s’adonnent<br />
également à cette pratique. «Je suis orphelin de père, j’ai<br />
quitté l’école depuis deux ans, et je mendie pour subvenir<br />
aux besoin de ma famille», a indiqué Abdallah, un<br />
enfant de 16 ans. Celui-ci qui passe son temps à errer de<br />
café en café et dans les rues, n’est qu’un numéro parmi<br />
tant d’autres. Même des fillettes en guenilles pratiquent<br />
la mendicité.<br />
«Ma mère est malade et mon père est un alcoolique<br />
qui n’assume pas sa responsabilité de père, donc j’ai<br />
décidé de prendre en charge la famille en mendiant. Je<br />
n’ai pas le choix», dira une fillette de 14 ans interrogée<br />
dans un café. Dans ce contexte, les spécialistes estiment<br />
qu’«un code approprié doit être élaboré pour protéger<br />
ces enfants», le plus souvent exploités dans le travail<br />
informel, ou jetés à la rue pour diverses causes, notamment<br />
le divorce. Face à ce problème d’exploitation des<br />
enfants dans la région de Tlemcen, il est temps d’agir et<br />
d’améliorer le dispositif de protection. Un dispositif,<br />
selon Maître Barka, qui sera construit sur des bases<br />
saines, solides et qui reposera sur le principe de la primauté<br />
de l’intérêt de l’enfant. Pour sa part, Me Reguig<br />
a souligné la nécessité d’agir en vue de créer des centres<br />
spéciaux pour protéger ces enfants jusqu’à l’âge adulte,<br />
les préserver du fléau de la mendicité et<br />
punir sévèrement les auteurs de leur<br />
exploitation. Par ailleurs, un autre problème<br />
aggrave la situation. Il s’agit du travail<br />
des enfants. En effet, la prolifération de ce<br />
phénomène serait la résultante d’une<br />
situation économique particulière. A<br />
Tlemcen, les enfants travaillent dans<br />
divers secteurs : l’industrie, l’artisanat<br />
mais surtout la vente dans les rues, les<br />
marchés et les gares routières. Ils vendent<br />
différents produits tels que le tabac, les<br />
journaux et autres denrées alimentaires<br />
préparées à la maison. Dans ce contexte, et selon un<br />
psychologue, «ce travail perturbe le processus de développement<br />
normal de l’enfant et pose le problème des<br />
instances de socialisation qui ne jouent pas leur rôle<br />
d’accompagnement et de prise en charge de l’enfant».<br />
Selon ce docteur, l’école et la famille sont les institutions<br />
les plus impliquées par le rôle décisif qu’elles jouent<br />
dans le processus de socialisation de l’enfant.<br />
Interrogée, une grande majorité d’enfants déclare<br />
que leur famille connaît des problèmes : divorce, décès<br />
de l’un des parents, famille recomposée et, surtout, disputes<br />
fréquentes. Les enfants travaillent pour la majorité<br />
plus de 8 heures par jour et dépensent leur argent<br />
pour leurs propres besoins. «Ce n’est pas uniquement la<br />
pauvreté qui pousse donc les enfants à travailler, mais<br />
11<br />
C’est une opération délicate, car il faut<br />
veiller à ne pas céder à des pressions de<br />
groupes d’intérêt ou de particuliers désireux<br />
de perpétuer la mémoire de personnes<br />
qui ne méritent pas autant d’honneur<br />
ou de dénominations à caractère<br />
commercial», selon M. Atoui. Pour lui,<br />
«une ville se doit d’honorer, en priorité,<br />
les grands personnages qui ont marqué<br />
son histoire et celle du pays, en donnant<br />
leur nom à des lieux, édifices ou artères<br />
de circulation». Le chercheur au Crasc<br />
précise aussi que les nouvelles agglomérations<br />
doivent être des villes ouvertes<br />
sur l’univers national et international et<br />
aux grands de ce monde qui par leurs travaux<br />
ou actions ont apporté une contribution<br />
importante au développement et au<br />
bien-être de l’humanité. Des noms normalisés<br />
et une signalisation adéquate<br />
contribuent fortement à l’affermissement<br />
de l’identité d’une ville donnée.<br />
n Abbas A. H.<br />
LA MENDICITÉ ET LE TRAVAIL DES ENFANTS PRENNENT<br />
DE L’AMPLEUR<br />
un ensemble de facteurs psychologiques,<br />
culturels et sociaux. Ce qui apparaît de<br />
façon très importante, c’est, d’une part,<br />
le climat qui règne dans la famille et,<br />
d’autre part, le rôle des parents dans la<br />
formation d’attitudes particulières vis-àvis<br />
de l’école et du travail», a souligné un<br />
psychologue. Il est à rappeler qu’à<br />
Tlemcen, plusieurs journées d’étude ont<br />
été organisées dans le but d’étudier le<br />
phénomène de l’exploitation des enfants.<br />
Les intervenants avaient alors appelé à<br />
faire davantage pour l’enfance, qui mérite<br />
le respect, car des dizaines de milliers d’enfants se<br />
trouvent en état de souffrance. Des enfants victimes de<br />
négligence, d’indifférence, de manque d’amour mais<br />
aussi de violence et d’humiliation. Des enfants en proie<br />
à des conflits aigus entre adultes et qui subissent les<br />
conséquences des rapports familiaux dégradés.<br />
A ce titre, l’ex-bâtonnier de Tlemcen, Me<br />
Benmansour, a souligné la nécessité de mettre en place<br />
«un code bien défini pour mettre l’enfant à l’abri», le<br />
plus souvent exploité dans le travail informel ou jeté à<br />
la rue pour diverses causes, notamment le divorce. Il a<br />
par ailleurs insisté sur «le degré de responsabilité des<br />
parents et les missions de protection de l’enfance qui<br />
sont au cœur des défis qu’il faut absolument relever».<br />
n Medjahdi Mohamed
SAHARA OCCIDENTAL<br />
Des membres<br />
du CNASPS<br />
au Congrès US<br />
Tayeb Zitouni, vice-président du Comité<br />
national algérien de solidarité avec le peuple<br />
sahraoui (CNASPS) et Hassiba Boulmerka,<br />
ex-championne olympique d’athlétisme et<br />
membre de ce comité, ont été reçus, mardi<br />
dernier, à Washington, par les élus<br />
démocrates et républicains au Congrès,<br />
Suzanne Scholte, présidente de la fondation<br />
US-Western Sahara et Marselha Gonçalves<br />
Margerin, directrice des plaidoiries de la<br />
Fondation RF Kennedy Center pour la<br />
justice et les droits de l’Homme. Lors de ces<br />
rencontres, la délégation du CNASPS s’est<br />
entretenue du dossier du Sahara occidental<br />
avec ses interlocuteurs américains tout en les<br />
saluant pour les efforts intenses qu’ils<br />
continuent de déployer pour défendre la<br />
cause du dernier conflit colonial en Afrique<br />
auprès du gouvernement américain. «Ces<br />
efforts, engagés inlassablement par un<br />
certain nombre de membres du Congrès et<br />
d’ONG américaines, commencent,<br />
incontestablement, à obtenir des résultats<br />
favorables pour la cause sahraouie, même si<br />
du chemin reste encore à parcourir», affirme<br />
le vice-président du CNASPS et du Comité<br />
exécutif des cités et gouvernements locaux<br />
unis d´Afrique. «Le travail accompli par des<br />
élus et la société civile américains, a permis<br />
de faire un grand pas puisque le<br />
gouvernement américain, à travers son<br />
projet de texte, a apporté un soutien<br />
important au peuple du Sahara occidental<br />
occupé en appelant l’ONU à la protection<br />
des droits de l’Homme sahraouis<br />
violemment bafoués par le Maroc», dit-il,<br />
après avoir salué l’initiation par le<br />
gouvernement de la première puissance<br />
mondiale, du projet de résolution au niveau<br />
du Conseil de sécurité demandant<br />
l’introduction au sein de la Minurso du<br />
mécanisme de la surveillance des droits de<br />
l’Homme au Sahara occidental occupé.<br />
«Même si ce projet de résolution n’a,<br />
finalement, pas été retenu, cela ne peut être<br />
considéré comme un échec puisque la<br />
question des droits de l’Homme des<br />
Sahraouis sera, désormais, suivie de plus<br />
près à la faveur de l’appel soutenu de la<br />
résolution adoptée par le Conseil de sécurité<br />
à renforcer et à promouvoir la protection des<br />
droits de l’Homme au Sahara occidental et à<br />
élaborer et à appliquer des mesures<br />
indépendantes et crédibles pour assurer le<br />
plein respect des droits de l’Homme des<br />
Sahraouis», soutient-il. Précisant que le<br />
retrait de l’initiative américaine «ne résulte<br />
ni d’un abandon ni d’un changement dans la<br />
position des Etats-Unis mais plutôt d’un<br />
blocage par certaines parties à l’ONU»,<br />
M. Zitouni fait savoir que ses interlocuteurs<br />
américains entendent poursuivre leur action<br />
afin que l’initiative de leur pays soit relancée<br />
l’année prochaine au niveau de l’organe de<br />
décision des Nations unies. Après<br />
Washington, la délégation du CNASPS se<br />
rendra à New York pour rencontrer les<br />
ambassadeurs-représentants permanents de<br />
plusieurs pays membres de l’ONU pour<br />
réitérer la justesse du combat du peuple<br />
sahraoui. Elle se rendra, enfin, à Boston où<br />
elle sera reçue par le maire de cette ville de<br />
l’Etat du Massachusetts. Les deux Algériens<br />
exprimeront leur hommage aux victimes du<br />
double attentat terroriste qui a fait trois<br />
morts et 180 blessés lors du marathon de<br />
Boston, le 15 avril dernier, et offriront des<br />
ouvrages littéraires et des produits de<br />
l’artisanat algérien à la bibliothèque et au<br />
musée John F. Kennedy dont une partie avait<br />
été incendiée le jour même de l’attentat.<br />
n R. I.<br />
MONDE<br />
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m<br />
HORIZONS • Jeudi 16 Mai 2013<br />
CHRISTINE LAGARDE, directrice générale du FMI : «0,5 % de la population mondiale détient<br />
plus de 35 % des richesses. Cela n’est pas passé inaperçu : le printemps arabe et le mou<br />
vement Occupy, même s’ils étaient différents, ont été motivés par cette tendance».<br />
MEDELCI<br />
À LA CONFÉRENCE<br />
SUR LE DÉVELOPPEMENT<br />
DU MALI<br />
«MON PAYS POURSUIVRA SES<br />
EFFORTS, déjà considérables, pour<br />
apporter sa contribution à la lutte<br />
contre le terrorisme et le crime transnational<br />
organisé, notamment le<br />
trafic de drogues et pour renforcer la<br />
sécurité de nos frontières» a indiqué,<br />
hier, à Bruxelles, Mourad Medelci,<br />
ministre des Affaires étrangères, à la<br />
conférence de haut niveau sur le<br />
développement du Mali.<br />
«L’Algérie poursuivra ses efforts<br />
contre le terrorisme et le crime<br />
transnational organisé»<br />
Le représentant du président<br />
de la République, a souligné<br />
que l’engagement de la<br />
Communauté internationale<br />
pour le développement<br />
durable du Mali et le soutien<br />
au plan de relance économique doivent<br />
se conjuguer aux autres efforts régionaux<br />
auxquels l’Algérie participe activement.<br />
«L’Algérie a toujours manifesté une solidarité<br />
effective et concrète avec le Mali»<br />
dit-il, et d’ajouter que «depuis le début de<br />
la crise, l’Algérie, a apporté une aide<br />
financière directe, assuré la formation et<br />
le renforcement des capacités de l’Armée<br />
et des forces de sécurité du Mali, procédé<br />
à d’importantes fournitures d’équipements<br />
et de matériels au profit de<br />
l’Armée malienne et livré du matériel<br />
La France qui se prévaut du «bon de sortie» du Conseil de<br />
sécurité prenant, dès juillet, le relais de la défunte Misma,<br />
remplacée par la Minusma (Mission intégrée des Nations<br />
unies pour la stabilisation au Mali), se prépare au virage<br />
décisif de la paix pour tenter de «remettre debout» le nouveau<br />
Mali, politiquement et économiquement. Les «trois problématiques»<br />
sont abordées de front. «Le constat est simple :<br />
il n’y aura pas de sécurité et de stabilité durables sans développement<br />
et sans démocratie. Il faut donc agir de front sur<br />
les trois côtés du triangle : sécurité, démocratie, développement»,<br />
a expliqué le ministre français des Affaires étrangères,<br />
Laurent Fabius, annonçant des «dons substantiels», à l’ouverture<br />
de la conférence «Ensemble pour le renouveau du<br />
Mali». De Paris à Bruxelles, en passant par l’OCI et le FMI, les<br />
bailleurs de fonds ont mis sur la table près de 2 milliards<br />
d’euros, majoritairement débloqués par l’Union européenne<br />
(520 millions) et le premier partenaire français (280 millions).<br />
L’effort de financement des «promoteurs de la paix», représentant<br />
les 45% du montant du Plan de relance durable<br />
(Pred), vise à restaurer les services d’utilité publique (eau,<br />
électricité et santé) dans les zones dévastées, à favoriser le<br />
retour des réfugiés (480.000 dont 290.000 déplacés internes)<br />
et assurer la relance d’une économie en récession (1,2 %, l’an<br />
dernier, selon le FMI), durement touchée par le fléau de la<br />
sécheresse et davantage compromise par le coup d’arrêt de<br />
l’aide internationale, légitimé par le putsch du 22 mars 2012.<br />
Face aux «enjeux colossaux de reconstruction et de développement»,<br />
la pertinence de la solidarité «effective» et «concrète»<br />
a été relevée par le ministre algérien des Affaires étrangères,<br />
Mourad Medelci, faisant prévaloir la pérennité de la<br />
contribution algérienne en matière d’«aide financière directe,<br />
de formation, de renforcement des capacités de l’Armée et<br />
pour la sécurisation des sites sensibles<br />
dans la capitale Bamako». M. Medelci a<br />
évoqué aussi l’aide humanitaire de<br />
l’Algérie au profit des populations déplacées<br />
dans le Sud du Mali et des réfugiés<br />
maliens dans les pays limitrophes.<br />
Saluant la pertinence du «Plan pour la<br />
Relance durable du Mali 2013-2014» et<br />
du processus ayant présidé à son élaboration,<br />
il a précisé que l’Algérie s’engageait<br />
à renforcer, dans le cadre des mécanismes<br />
de coopération bilatérale avec le<br />
Mali, le niveau de ses soutiens concrets<br />
qui, d’ailleurs, ont déjà été revus à la<br />
hausse depuis le début de la crise.<br />
A propos de la conférence, M. Medelci<br />
a salué l’initiative de tenir une conférence<br />
internationale autour des problématiques<br />
du développement et de la sécuri-<br />
LA BATAILLE DE LA PAIX<br />
Photo : APS.<br />
12<br />
té au Mali, précisant qu’elle s’inscrivait<br />
dans la logique d’indivisibilité entre ces<br />
deux facteurs, que l’Algérie a toujours<br />
promue, et qui a été au centre des préoccupations<br />
de la conférence qu’a abritée<br />
l’Algérie en septembre 2011, et qui avait<br />
regroupé les pays du Champ et leurs partenaires.<br />
Il a ajouté que cette conférence<br />
venait accompagner, pour les soutenir,<br />
les initiatives majeures prises par le gouvernement<br />
malien dans le cadre de la<br />
mise en œuvre de la feuille de route,<br />
notamment les volets éminemment politiques<br />
à travers l’organisation des élections<br />
et la mise en place d’un dialogue<br />
inclusif, soulignant qu’il s’agit autant<br />
d’étapes pour le rétablissement de la<br />
démocratie et pour la consolidation de<br />
l’unité nationale.<br />
des forces de sécurité du Mali, des importantes fournitures<br />
d’équipements et de matériels et de sécurisation des sites<br />
sensibles dans la capitale Bamako». Le rôle majeur de<br />
l’Algérie, en faveur de la paix et de la réconciliation malienne,<br />
et son engagement humanitaire pleinement assumé vis-àvis<br />
des réfugiés et des déplacés convient à la nature de l’expérience<br />
algérienne qui a participé à l’enracinement des<br />
valeurs de démocratie, des droits de l’Homme et des vertus<br />
de la réconciliation. Le modèle algérien pour exorciser le mal<br />
malien ? «Mon pays poursuivra ses efforts, déjà considérables,<br />
pour apporter sa contribution à la lutte contre le terrorisme<br />
et le crime transnational organisé, notamment le trafic<br />
de drogues et pour renforcer la sécurité de nos frontières»,<br />
a martelé Medelci dans une déclaration faite lors de la conférence<br />
de haut niveau sur le développement du Mali où il<br />
représente le président de la République, M. Abdelaziz<br />
Bouteflika. Pour indispensable qu’elle soit, la triptyque de la<br />
paix, de la démocratie et du développement passe inexorablement<br />
par le scrutin de la présidentielle et du retour attendu<br />
à la démocratie, à la légitimité et à la stabilité.<br />
Un «pari très proche» que le président par intérim veut<br />
réussir coûte que coûte. Le rendez-vous du 28 juillet pour la<br />
présidentielle, palliant au report successif, est frappé du<br />
sceau de la crédibilité et de la réconciliation nationale.<br />
Bamako saura-t-il relever le défi ? Les nouvelles tensions<br />
apparues dans la région stratégique de Kidal, vouée à une<br />
«décentralisation» évoquée par le Président Traoré, et la<br />
menace terroriste, disséminée dans l’immensité désertique<br />
du Mali et sévissant toujours, comme l’ont montré les nombreuses<br />
attaques-suicides, constituent les principales difficultés<br />
d’une normalisation à pas accélérés.<br />
n Larbi Chaabouni
CONFÉRENCE<br />
INTERNATIONALE<br />
SUR LA SYRIE<br />
Damas pose<br />
ses conditions<br />
La Syrie est prête à participer à la<br />
seconde conférence de Genève prévue<br />
le mois de juin, à laquelle ont appelé,<br />
le 7 mai dernier, les ministres russe et<br />
américain des Affaires étrangères.<br />
Mais pas à n’importe quel prix. Si<br />
Damas a bel et bien désigné les<br />
représentants personnels du président<br />
Bachar Al Assad, selon le chef de la<br />
diplomatie américaine, John Kerry,<br />
citant son homologue russe, Serguei<br />
Lavrov, pour négocier avec<br />
l’opposition, elle n’entend pas céder<br />
devant le «diktat» des Etats-Unis dont<br />
le secrétaire d’Etat a exhorté les<br />
responsables syriens à participer à la<br />
réunion. Et le vice-ministre syrien des<br />
Affaires étrangères, Fayçal Al Moqdad,<br />
de réaffirmer, hier, la position de son<br />
pays, renvoyant la balle aux parrains<br />
de l’opposition, notamment l’Arabie<br />
Saoudite, la Turquie et le Qatar qui<br />
«soutiennent le terrorisme». M. Al<br />
Moqdad relayait son collègue de<br />
l’Information, Omrane Al Zohbi, qui a<br />
exclu, la veille, toute discussion sur le<br />
sort du président Bachar Al Assad -<br />
comme le souhaite la partie adverse -<br />
estimant que cette question était du<br />
ressort «du peuple syrien et des<br />
urnes» en référence à la présidentielle<br />
de 2014. Principal allié de la Syrie, la<br />
Russie tient à la réussite de cette<br />
rencontre. M. Lavrov a appelé<br />
l’opposition syrienne à soutenir les<br />
efforts de Moscou et de Washington.<br />
«Il est important que les participants à<br />
la réunion expriment un soutien clair à<br />
l’initiative russo-américaine destinée à<br />
mettre en œuvre le communiqué de<br />
Genève», a-t-il souligné. Plongée dans<br />
sa crise interne, la Coalition de<br />
l’opposition n’a pas encore réagi. Le<br />
Conseil national syrien, qui constitue<br />
le gros de ses troupes, se réunira le 23<br />
mai à Istanbul pour trancher. Mais il<br />
tient, avant toute décision, à consulter<br />
ses soutiens étrangers. Notamment le<br />
groupe des Amis de la Syrie, dont une<br />
réunion est prévue au courant de la<br />
semaine en Jordanie, en présence des<br />
chefs de la diplomatie des Etats-Unis,<br />
de France, de Grande-Bretagne, de<br />
Turquie, du Qatar, d’Arabie Saoudite,<br />
des Emirats arabes unis, d’Egypte, de<br />
Jordanie, d’Allemagne et d’Italie.<br />
Le pari n’est pas gagné pour autant.<br />
Lundi, les ministres des Affaires<br />
étrangères d’Arabie Saoudite, du<br />
Qatar, d’Egypte, des Emirats arabes<br />
unis, de Jordanie et de Turquie ont<br />
réaffirmé à Abou Dhabi que<br />
M. Assad n’avait pas sa place dans la<br />
future Syrie. Dans la foulée, le SG de<br />
la Ligue arabe, Nabil Al Arabi, fait<br />
savoir que l’opposition syrienne ne<br />
siège toujours pas au sein de<br />
l’organisation panarabe, malgré la<br />
décision du sommet de Doha de lui<br />
accorder le siège de Damas.<br />
n Amine Goutali<br />
MONDE<br />
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m<br />
HORIZONS • Jeudi 16 Mai 2013<br />
RACHED GHANNOUCHI, CHEF DU PARTI TUNISIEN ENNAHDA : «Le gouvernement a décidé d’interdire le<br />
rassemblement prévu, dimanche, par Ansar Ashariaa, une organisation salafiste djihadiste. Ses organisateurs n’ont<br />
pas obtenu d’autorisation préalable comme l’exige la loi».<br />
65 e ANNIVERSAIRE DE LA NAKBA<br />
LE 65 e<br />
ANNIVERSAIRE DE<br />
LA NAKBA a été<br />
commémoré, hier, au<br />
forum d’El Moudjahid<br />
par l’association<br />
Machâal Chahid en<br />
présence de<br />
l’ambassadeur de<br />
l’Etat de Palestine,<br />
Hussein<br />
Abdelkhaleq.<br />
LA SOCIÉTÉ CIVILE<br />
ALGÉRIENNE RÉAFFIRME<br />
SON SOUTIEN A LA PALESTINE<br />
Une rencontre au cours<br />
de laquelle les représentants<br />
de la société civile<br />
algérienne ont tenu à<br />
réaffirmer le soutien<br />
indéfectible à la question<br />
de tous les Arabes et tous les musulmans.<br />
L’occasion était aussi pour<br />
M. Abdelkhaleq de saluer la position<br />
algérienne. «Nous sommes forts de la<br />
position de l’Algérie. Le défi est grand<br />
mais je peux vous assurer que le peuple<br />
palestinien restera sur le pacte de lutter<br />
jusqu’à l’obtention de ses droits», a-t-il<br />
dit. Le diplomate a affirmé que les<br />
Israéliens mènent, contre le peuple palestinien,<br />
une guerre sur plusieurs fronts, en<br />
l’occurrence la judaïsation de la ville sainte<br />
d’Al-Qods, une campagne contre la<br />
bande de Ghaza, la réalisation de colonies<br />
de manière à rendre impossible l’instauration<br />
d’un Etat palestinien.<br />
«Nous avons besoin de l’appui des<br />
pays arabes, l’Algérie à leur tête. Nous<br />
avons besoin d’une communauté internationale<br />
qui dit aux Israéliens : halte aux<br />
violations des droits des Palestiniens»,<br />
NIGERIA<br />
Pour faire face à la violence croissante de Boko Haram,<br />
une groupe terroriste qui entend instaurer par la force, avec<br />
une mystérieuse secte Ombatse, un Etat islamique dans le<br />
Nord du Nigeria, le président Goodluck Jonathan opte pour<br />
des «mesures extraordinaires». Il décrète<br />
l’état d’urgence. Pas dans certaines zones<br />
comme il l’a fait en janvier 2012, mais dans<br />
les trois Etats du nord-est (Yobe, Adamawa<br />
et Borno) que Boko Haram a transformés<br />
en sanctuaire pour ses activités terroristes.<br />
Dans le discours télévisé qu’il a fait<br />
mardi soir, il a présenté la revendication<br />
régulière par Abubakar Sheku, le chef de<br />
cette secte de la série d’attaques meurtrières,<br />
dont les deux dernières, le 7 mai,<br />
qui ont secoué Bama, dans l’Etat de Borno<br />
(55 morts) et Baga, à Borno également (187<br />
morts, le 16 avril), comme une déclaration de guerre. Sans<br />
attendre le feu vert du Parlement, le chef d’état-major a<br />
déployé des renforts dans ces Etats. Goodluck Jonathan, qui<br />
a reconnu pour la première fois que cette secte a pris le<br />
contrôle de certaines parties de l’Etat de Borno, promet plus<br />
dit-il, tout en souhaitant que les<br />
Palestiniens vivant dans les camps de<br />
réfugiés ne soient pas victimes de conflits<br />
internes dans les pays arabes d’accueil.<br />
«Il est inadmissible que les Palestiniens<br />
payent toujours le prix», a-t-il regretté. Le<br />
président du Comité parlementaire de<br />
l’amitié algéro-palestinienne, Saâdi<br />
Larabi, a renouvelé le soutien à la question<br />
tout en rappelant que l’Algérie n’a<br />
jamais failli à ses engagements envers la<br />
Palestine y compris dans les périodes difficiles<br />
par lesquelles est passé notre pays.<br />
Le représentant du Front de libération<br />
nationale (FLN), Abdelhamid Si Afif, a<br />
qualifié la Nakba de crime du vingtième<br />
siècle perpétré par la Grande-Bretagne en<br />
application de la promesse de Balfour de<br />
1917. Si Afif a également dénoncé, au<br />
nom de son parti, la réalisation de nouvelles<br />
colonies par l’occupant israélien<br />
qui profite de la difficile période que traverse<br />
la région, la Syrie notamment.<br />
Salah Bouguettaya, un militant du FLN, a<br />
dénoncé «la récente initiative de certaines<br />
parties arabes, voulant négocier au nom<br />
du peuple palestinien, sous de spécifiques<br />
appellations, en proposant l’échan-<br />
ETAT D’URGENCE DANS TROIS ETATS<br />
13<br />
ge de la terre contre la paix». En Algérie,<br />
nous n’entrerons jamais dans un complot<br />
contre la Palestine, nous soutenons indéfectiblement<br />
cette cause et nous ne la trahirons<br />
jamais, quelles que soient les pressions<br />
internationale», a-t-il ajouté.<br />
Le président du groupe parlementaire<br />
du Front des forces socialistes (FFS),<br />
Ahmed Batatache, a déploré que 65 ans<br />
après, les Etats arabes et musulmans n’arrivent<br />
pas encore à imposer le droit des<br />
Palestiniens à avoir un Etat indépendant<br />
viable, avec Al-Qods comme capitale, la<br />
libération de tous les détenus et le droit<br />
au retour des réfugiés. M. Batatache a<br />
assuré que les Algériens sont tous unis<br />
autour de cette cause.<br />
La présidente de l’Union nationale des<br />
femmes algériennes (UNFA) a fait remarquer<br />
qu’à l’ombre de ce que l’on appelle<br />
le «printemps arabe», la plupart des dirigeants<br />
de la région ont oublié la question<br />
palestinienne. Le numéro un des Scouts<br />
musulmans algériens, Noureddine<br />
Benbraham, a évoqué un «silence programmé».<br />
«En Algérie, nous ne nous tairons<br />
pas», dira-t-il.<br />
n Samira B.<br />
qu’une «simple réponse sécuritaire» à la violence terroriste.<br />
Tout en maintenant sa stratégie incluant «persuasion, dialogue<br />
et larges consultations», il annonce «plus d’agressivité»<br />
à l’avenir face aux insurgés.<br />
«Nous les pourchasserons, nous irons les<br />
repêcher», dit-il. Y compris ceux qui collaborent<br />
avec ces terroristes qui ont fait, depuis<br />
2009, plus de 3.600 morts, et menacent l’indivisibilité<br />
du Nigeria.<br />
Trente minutes après cet état d’urgence,<br />
Boko Haram a contre-attaqué. Il a assassiné<br />
le révérend Faye Pama Musa, le secrétaire de<br />
l’Association chrétienne du Nigeria, à l’intérieur<br />
de sa résidence de Maiduguri.<br />
Tout en appuyant cette «décision», certains<br />
spécialistes de l’Afrique de l’Ouest, l’une des<br />
régions les plus pauvres du monde en dépit<br />
des ressources naturelles dont elle dispose, rappellent un<br />
«fait» indéniable, l’existence de jeunes sans avenir. «Plus les<br />
jeunes ont des chances de trouver un emploi, moins ils risquent<br />
d’être recrutés par ces groupes terroristes», disent-ils<br />
TOUT EN MAINTENANT<br />
SA STRATÉGIE<br />
INCLUANT<br />
«PERSUASION,<br />
DIALOGUE ET LARGES<br />
CONSULTATIONS», IL<br />
ANNONCE «PLUS<br />
D’AGRESSIVITÉ» À<br />
L’AVENIR FACE AUX<br />
INSURGÉS.<br />
n Djamel B.<br />
Ph: Mahdi I
CULTURE Dans l’objectif<br />
VERNISSAGE DE L’EXPOSITION «LES PHOTOGRAPHES DE GUERRE,<br />
LES DJOUNOUD DU NOIR ET BLANC»<br />
LA PHOTO AU SERVICE DE LA LUTTE<br />
Khalida Toumi qui a pris le<br />
soin de faire le tour de<br />
toute l’exposition, qui<br />
s’étalera jusqu’au 30 août<br />
prochain, a souligné le<br />
cachet particulier de cette<br />
manifestation, qui constitue une mise en<br />
valeur du combat par la photo, le son et<br />
l’image. «Ces photographies prises par<br />
des photographes algériens et étrangers<br />
retracent et mettent en lumière la lutte du<br />
peuple algérien pour se libérer du joug<br />
colonial. L’exposition est aussi une occasion<br />
qui met en exergue le rôle des<br />
médias durant la guerre de Libération»,<br />
a-t-elle affirmé. Et d’ajouter : «Notre<br />
devoir, c’est de ne pas oublier le combat<br />
de nos aînés. Il faut que les parents viennent<br />
avec leurs enfants visiter l’exposition<br />
pour connaître davantage les sacrifices<br />
de nos pères».<br />
La ministre a fait savoir, dans le même<br />
contexte, que ceux qui avaient pris ces<br />
photos avaient saisi et, surtout, compris<br />
l’importance de l’image dans la lutte. Les<br />
photographes, qui ont affirmé n’avoir fait<br />
que leur devoir, ont salué à l’unanimité<br />
cette initiative qui permettra, selon eux, à<br />
la jeune génération de mieux connaître le<br />
POUR L’INDÉPENDANCE<br />
combat du peuple algérien. Sid-Ahmed<br />
Bensoula, photographe de guerre, se souvient<br />
avoir photographié des combattants,<br />
revenant de la bataille sains et<br />
saufs, faisant la fête au maquis. Avec<br />
émotion, il se rappelle qu’il a pris beaucoup<br />
de photos à l’issue d’une embuscade<br />
ou d’une bataille. «Ces photos témoignent<br />
aujourd’hui que l’indépendance<br />
n’a pas été un cadeau des Français, mais<br />
le fruit d’une lutte sans merci.» Il a invité<br />
la jeunesse à prendre soin de leur pays.<br />
Adolfo Kaminsky, résistant et faussaire,<br />
a, lui, affirmé avoir établi de fausses<br />
cartes d’identité aux Algériens, au plus<br />
fort de la guerre, car non seulement il<br />
avait conscience que le colonialisme<br />
allait, de gré ou de force, disparaître,<br />
mais aussi pour qu’il y ait moins de victimes.<br />
Il soutient qu’il n’existe pas, à son<br />
avis, de races supérieures, parce que tous<br />
les hommes sont égaux. C’est pour cette<br />
HORIZONS • Jeudi 16 Mai 2013<br />
LE VERNISSAGE DE L’EXPOSITION, «LES PHOTOGRAPHES DE GUERRE, LES DJOUNOUD DU NOIR ET BLANC», s’est déroulé mardi<br />
dernier en fin de journée, au Musée public national d’art moderne et contemporain d’Alger, le Mama, en présence de la<br />
ministre de la culture, Khalida Toumi, du ministre de la Pêche et des ressources halieutiques, Sid-Ahmed Ferroukhi, du<br />
directeur du Mama, Mohamed Djehiche, du directeur du Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et<br />
historiques, Slimane Hachi, de quelques photographes, de personnalités historiques, du monde de la culture et de la presse.<br />
Rencontres<br />
Le colloque de deux jours organisé<br />
par le Musée public national d’art<br />
moderne et contemporain, Mama, a été<br />
consacré, hier, à «L’introduction du<br />
visuel dans la guerre de Libération<br />
nationale, l’image et la révolution».<br />
Ali Haroun et Lamine Bechichi ont,<br />
tour à tour, rappelé l’apport de la communication<br />
à la Révolution algérienne.<br />
Ali Haroun s’est longuement étalé sur le<br />
premier numéro de «Résistance algérienne»,<br />
ancêtre d’El Moudjahid.<br />
M. Haroun a rappelé que le journal,<br />
dont la domiciliation était à Tétouan et<br />
la rédaction assurée par ses soins ainsi<br />
que par deux étudiants, a été édité par<br />
un Espagnol qui possédait une imprimerie.<br />
La Direction du Front de libération<br />
national a tenu à ce que la révolution<br />
soit dotée d’un instrument de propagande<br />
à même de lui permettre d’être<br />
COLLOQUE SUR L’INTRODUCTION DU VISUEL<br />
DANS LA GUERRE, L’IMAGE ET LA RÉVOLUTION<br />
Photo : Slimene S.A<br />
connue à l’extérieur. «Ahmed Ben Bella,<br />
Lamine Debaghine et Mohamed Boudiaf<br />
m’ont demandé de mettre en place une<br />
publication qui sera une tribune d’expression<br />
pour les militaires et un espace<br />
de publication de tracts du Front», s’estil<br />
souvenu, précisant que «Résistance<br />
algérienne», créé en juillet 1956, a cessé<br />
de paraître en août 1957, soit après treize<br />
mois d’existence et une trentaine de<br />
numéros.<br />
M. Haroun a témoigné que le journal,<br />
dont les articles, rédigés en arabe et en<br />
français, et sans signature, était introduit<br />
dans le pays à dos de mulet. La<br />
Direction du Front, qui a compris que la<br />
communication est aussi importante que<br />
l’action, s’est dotée d’un support, même<br />
si celui-ci a été fabriqué avec les moyens<br />
du bord. «A Tétouan, on travaillait avec<br />
des moyens vraiment réduits. Cela ne<br />
nous a pas, pour autant, empêchés d’accomplir<br />
notre devoir», a-t-il soutenu. A<br />
propos des archives de la guerre de<br />
Libération, il a fait savoir qu’il y a quatre<br />
ans, «nous avons confié quelque 300<br />
kilos de documents aux Archives nationales.<br />
Je compte aussi remettre les premiers<br />
numéros de «Résistance algérienne»<br />
et d’«El Moudjahid» à la même institution,<br />
qui les scannera pour les mettre<br />
à la disposition des étudiants et des<br />
enseignants. Il a, en outre, précisé que la<br />
Photo : Mahdi I.<br />
LE RÔLE DE LA COMMUNICATION<br />
MIS EN EXERGUE<br />
Fédération de France du FLN ne s’est<br />
jamais adressée aux Français en tant<br />
qu’ennemis, car elle a su faire la différence<br />
entre le peuple et le<br />
Gouvernement français. «Beaucoup de<br />
Français nous ont aidés et se sont sacrifiés<br />
pour la causse algérienne», a-t-il<br />
tenu à préciser. Lamine Bechichi a rappelé<br />
le rôle joué par les pays arabes qui<br />
«nous ont ouvert leurs portes et leurs<br />
radios. La justesse de la cause du combat<br />
du peuple algérien, a-t-il expliqué, était<br />
partagée par l’opinion publique internationale,<br />
y compris par le peuple français<br />
et ce, grâce aux émissions radiophoniques<br />
émises par les radios de Rabat,<br />
Bagdad, Tétouan, Tanger, Tunis, Tripoli,<br />
Benghazi, Le Caire et Damas.<br />
Après la création du Gouvernement<br />
provisoire de la République algérienne,<br />
le 19 septembre 1958, et à l’instigation de<br />
M’hamed Yazid, ministre de<br />
l’Information, la Radio de l’Algérie libre<br />
et combattante a repris ses émissions, le<br />
12 juillet 1959, dans le Rif, mais cette<br />
fois-ci à Nador. Elle a cessé d’émettre, le<br />
12 juillet 1962, après le recouvrement de<br />
la souveraineté nationale. Bechichi a,<br />
enfin, affirmé que ceux qui ont libéré<br />
l’Algérie du joug colonial ont accompli<br />
leur devoir, et, aujourd’hui, c’est à la<br />
jeune génération d’accomplir le sien.<br />
n Djamel O.<br />
15<br />
égalité humaine qu’il a lutté contre le fascisme<br />
pendant la Seconde Guerre mondiale,<br />
et le colonialisme français durant la<br />
guerre d’Algérie. Enfin, il pense que<br />
«cette exposition est importante à plus<br />
d’un titre, à plus forte raison qu’elle traite<br />
d’un sujet en rapport direct avec la<br />
guerre de Libération nationale et de la<br />
mémoire collective algérienne. Marc<br />
Garanger, lui aussi photographe, était<br />
soldat en 1960. Ses supérieurs lui avaient<br />
demandé de faire des photos d’identité. Il<br />
raconte qu’en dix jours seulement, il<br />
avait photographié quelque deux mille<br />
personnes.<br />
«Au moment où je prenais en photo<br />
ces gens, j’ai pensé à un photographe<br />
américain qui avait photographié des<br />
indiens persécutés par les Américains,<br />
d’où l’impression que ces personnes me<br />
fusillaient du regard», s’est-il rappelé.<br />
C’est donc pour montrer toute l’atrocité<br />
de la guerre que le jeune appelé à réalisé<br />
les photographies. Quelque deux cents<br />
photos, pour rappel, ornent les murs du<br />
Mama. Elles retracent, toutes, le combat<br />
du peuple algérien pour l’indépendance<br />
du pays.<br />
n Djamel O.<br />
Tréteaux<br />
PRODUITE PAR LE THÉÂTRE<br />
RÉGIONAL DE TIZI OUZOU<br />
LA PIÈCE «YEMNA»<br />
EN TOURNÉE<br />
NATIONALE<br />
Sitôt produite et sitôt présentée au<br />
public de Tizi-Ouzou par le théâtre<br />
régional Kateb Yacine de Tizi-Ouzou,<br />
(TRTO) la pièce théâtrale «Yemna»<br />
adaptée de l’œuvre de Fedérico Garcia<br />
Lorca, par Bouziane Benachour et<br />
mise en scène par la grande comédienne<br />
Mekiou Sakina, connue sous le<br />
nom de Sonia, est en tournée nationale<br />
depuis hier à travers plusieurs<br />
wilayas, notamment de l'est du pays<br />
du 14 au 19 mai en cours. En effet,<br />
elle s’est produite ce mercredi au<br />
théâtre régional de Guelma, aujourd’hui,<br />
elle se posera à Oum-El-<br />
Bouaghi toujours au théâtre régional.<br />
Ce week-end, «Yemna» sera à<br />
Constantine et Annaba respectivement<br />
demain et samedi donc, enfin<br />
elle achèvera cette tournée par la<br />
ville de Skikda où elle donnera deux<br />
représentations, les 18 et 19 mai prochains.<br />
Ainsi les amateurs du théâtre<br />
de ces villes qui sont aussi de hauts<br />
lieux du 4 e art découvriront la belle<br />
pièce du TRTO. Une pièce qui, une<br />
fois revenue à Tizi-Ouzou, reprendra,<br />
juste après un court repos, ses<br />
malles pour aller se produire dans<br />
l’ouest du pays.<br />
n Rachid Hammoutène
ART<br />
et<br />
Par Rachid MOUSSA<br />
HORIZONS • Jeudi 16 Mai 2013<br />
MEDIA<br />
du secteur de l’audiovisuel est<br />
telle que l’Union européenne en arrive à<br />
lancer un appel public, le 24 avril dernier,<br />
pour requérir les avis de professionnels et<br />
du large public, sur les implications<br />
L’évolution<br />
envisageables de cette convergence entre<br />
les contenus et technologies de télévision et du web, et<br />
surtout décider s’il y a lieu de modifier, en conséquence,<br />
son arsenal juridique, essentiellement, la directive 2010 sur<br />
les médias audiovisuels. L’approche des représentants de<br />
l’Europe n’occulte pas le prisme de la concurrence<br />
économique qui risque de faire rage sur ce secteur en<br />
mutation, dans lequel l’Europe accuse un déficit important<br />
vis-à-vis du marché nord-américain. «Notre déficit vis-à-vis<br />
des Etats-Unis en matière audiovisuelle est supérieur à 8<br />
milliards d'euros par an», a fait savoir la commissaire<br />
européenne chargée des nouvelles technologies, Neelie<br />
Kroes, citée par le site www.01.net, ajoutant que «la télé<br />
connectée est un défi que nous devons relever, mais elle<br />
crée aussi des problèmes de concurrence et nous devons<br />
aider les entreprises européennes à prospérer et soutenir la<br />
créativité».<br />
La démarche de l’Union européenne lui servira<br />
également pour interroger «la liberté des médias et la<br />
protection des enfants» et notamment pour savoir s’il faut<br />
soumettre les contenus de télévision et ceux de l’internet au<br />
même moule juridique, s’il y a lieu de faire quelque chose<br />
au niveau des normes, certains appareils audiovisuels ne<br />
fonctionnant pas sous les mêmes normes dans tous les pays<br />
européens, et aussi au niveau du financement de la<br />
production audiovisuelle, pour soutenir les entreprises<br />
européennes face à la concurrence étrangère. A l’issue de<br />
l’exploitation des résultats de cet appel public, l’Union<br />
européenne sera plus à même de savoir s'il faut ou non<br />
modifier sa législation en la matière. Cet appel de l’Union<br />
européenne remet au devant de la scène l’évolution que<br />
connait actuellement le secteur de l’audiovisuel soumis à<br />
de multiples bouleversements engendrés par la<br />
convergence des technologies et des contenus. Il est<br />
fréquent pour de plus en plus de personnes de<br />
regarder la télévision et commenter<br />
son programme préféré<br />
sur un second<br />
16<br />
UN<br />
MAÎTRE MOT :<br />
L’INNOVATION<br />
17<br />
L’INTERPÉNÉTRATION<br />
DES NOUVELLES TECHNOLOGIES<br />
INTERNET, des réseaux sociaux et<br />
des programmes de télévision<br />
donne une nouvelle configuration<br />
au secteur de l’audiovisuel, dominée<br />
notamment par la généralisation de<br />
la social TV.<br />
écran. Ce que désigne le concept anglophone de «social<br />
TV» ou comment être devant sa télé et rester connecté avec<br />
son milieu social. Le site www.socialtv.fr en donne la<br />
définition suivante : «C’est la convergence entre le contenu<br />
(TV en direct, en rattrapage…) et les réseaux sociaux :<br />
l’interaction sociale qui en résulte est une expérience<br />
enrichie et le début d’une conversation autour du contenu<br />
TV. Un nouvel éco-système audiovisuel autour de la social<br />
TV voit le jour…»<br />
Depuis quelque temps, en effet, la télévision se<br />
consomme en connecté, avec un autre écran, celui d’un<br />
téléphone portable ou d’une tablette. Cette nouvelle<br />
tendance dans la consommation des programmes de<br />
télévision tend à se répandre. Sous le titre «Les<br />
smartphones et les tablettes changent la donne», le site du<br />
journal français www.dna.fr consacre un long article au<br />
sujet en notant que «les derniers jeux Olympiques à<br />
Londres ont ainsi généré 150 millions de tweets partout sur<br />
la planète : les téléspectateurs regardaient les exploits des<br />
athlètes et les commentaient en temps réel sur les réseaux<br />
sociaux, principalement Twitter mais aussi Facebook».<br />
Même les programmes politiques n’y échappent pas,<br />
selon ce site qui illustre cela par le fait que «le premier<br />
débat entre Mitt Romney et Barack Obama, l’an dernier, a<br />
été commenté par 11 % des téléspectateurs américains. Le<br />
duel du second tour entre Nicolas Sarkozy et François<br />
Hollande a généré 300 000 tweets, il y a un an.» D’après<br />
Médiamétrie, la société française d’analyse des audiences<br />
médias, «plus d’un tiers des Brésiliens et des Chinois<br />
regardent la télévision en surfant sur un réseau social».<br />
Cette explosion de l’usage social des<br />
programmes de télévision est rendue<br />
possible par de nombreuses<br />
innovations,<br />
A l’occasion de sa 50e édition, en avril dernier, le MIPTV, traditionnel marché<br />
des professionnels de la vidéo, a intégré les innovations technologiques en<br />
rapport avec le marché de l’audiovisuel. D’après la presse spécialisée qui a<br />
couvert l’événement, «certains groupes ont annoncé le lancement<br />
d'applications mobiles dédiées à un programme», citant l’exemple de Sony<br />
Pictures Television Networks qui a dévoilé un service permettant de suivre les<br />
épisodes de la série Hannibal (dans certains pays uniquement). Une<br />
technologie grâce à laquelle les utilisateurs accèderont aussi à des informations<br />
sur les personnages de la série, les intrigues, les acteurs… Dans le même<br />
créneau, la société américaine Fremantle Media a «annoncé avoir signé un<br />
partenariat avec Vuguru afin de lancer une plateforme autorisant la consultation<br />
linéaire ou non (à la demande) de deux comédies, Fetching et Hollywood Help».<br />
CONVERGENCE DU SECTEUR AUDIOVISUEL<br />
QUE FAUT-IL ATTENDRE<br />
DE LA SOCIAL TV ?<br />
notamment par l’entrée de plus en plus<br />
remarquée des réseaux sociaux dans la<br />
production et la consommation de<br />
l’information. Ainsi Twitter, qui est en<br />
premier chef un outil de divertissement,<br />
principalement pour la télévision, « s’avère être<br />
une des locomotives du déploiement du second<br />
écran », écrit le site www.zdnet.fr qui se réfère à<br />
des indications statistiques fournies par la<br />
2ndScreenSociety, dans un rapport très complet<br />
sur le Second écran en 2012 au dernier Consumer<br />
Electronic Show tenu du 7 au 11 janvier dernier à<br />
Las Vegas. Selon ce rapport qui a inspiré l’article<br />
publié sur ce site, «la 2ndScreenSociety démontre<br />
que l’usage des seconds écrans est une réalité,<br />
puisque 40 à 86 % des téléspectateurs américains et<br />
anglais utilisent un second écran en regardant la<br />
télévision. Pour appuyer sa démonstration, le rapport<br />
précise que GetGlue, une des applications leader aux<br />
Etats-Unis a vu passer son nombre d’utilisateurs de<br />
1 million en mars 2011 à 3,5 millions en janvier 2013». La<br />
2ndScreenSociety est une association fondée par des<br />
industriels et opérateurs américains de l’audiovisuel et du<br />
net, destinée à œuvrer à «faire avancer la création, la<br />
production et l’adoption de contenus, d’applications,<br />
d’appareils et de systèmes de distribution au sein du 2nd<br />
Screen Engagement Ecosystem».<br />
La télévision sociale est ainsi devenue une réalité qui<br />
tend à bouleverser les normes du secteur audiovisuel à<br />
l’ensemble des niveaux : production, programmation,<br />
diffusion, consommation et feed back. Pour le site<br />
www.clubic.com «distribution de contenus pour le multiécrans,<br />
applications de second écran permettant des<br />
interactions avec la TV sont donc désormais des principes<br />
acquis par le marché ». Le site fait parler Jim Stewartson, pdg<br />
de Rides.tv pour qui «c'est la nouvelle grammaire du<br />
divertissement... L'arrivée de nouvelles technologies et<br />
donc de nouveaux outils apporte des promesses tout aussi<br />
intéressantes, choses auparavant impossibles avec les petits<br />
écrans de nos téléphones portables».<br />
La tendance est mise à profit par les éditeurs des<br />
programmes audiovisuels qui se sont mis à surfer sur cette<br />
vague de l'interactivité pour le spectateur, pour faire partie<br />
de ces modes de distribution. «En proposant un contenu en<br />
ligne, ces sociétés proposent des offres permettant de<br />
monétiser leur audience grâce à la publicité mais aussi des<br />
outils d'analyse plus fins permettant de mieux connaître les<br />
habitudes de consultation du public. En sus du service de<br />
distribution de vidéo à proprement parler s'ajoute enfin<br />
une promesse, celle de se constituer via les groupes<br />
Facebook ou les chaînes YouTube des bases d'utilisateurs<br />
réguliers», explique le site www.socialtv.fr. Les éditeurs<br />
poussent l’initiative un peu plus loin si l’on en croit le site<br />
www.cubic.com pour qui «le public peut donc non<br />
seulement consulter un contenu lorsqu'il le souhaite,<br />
interagir avec, mais également y participer en<br />
tant qu'acteur», et fait revenir Petter Westlund,<br />
fondateur de B-reel, sur la série «The Beauty<br />
Inside «dans laquelle chaque spectateur peut<br />
jouer un épisode». «Le public a écrit les<br />
histoires avec la production car nous étions en<br />
connexion avec lui. En fait, nous avons<br />
simplement utilisé les technologies qui existent<br />
déjà pour mettre en place des formats qui<br />
engagent les internautes», explique Petter<br />
Westlund. Le site souligne ensuite que «le<br />
scénario, qui a séduit Intel et Toshiba, est celui<br />
d'une personne qui, tous les matins, se réveille<br />
avec un visage et un âge différent. N'importe<br />
qui peut donc incarner le personnage principal…» Au<br />
regard de ces évolutions, il y a lieu de réfléchir aux<br />
multiples enjeux qui en découleront pour les industries<br />
audiovisuels mais aussi pour les politiques et législateurs.<br />
Le site www.socialtv.fr estime ainsi que pour les éditeurs de<br />
télévision, «l’enjeu principal est de placer les<br />
téléspectateurs dans les conditions idéales pour pouvoir<br />
interagir».<br />
Interrogé sur le site www.dna.fr, Arnaud Mercier,<br />
professeur en information et communication, explique<br />
ainsi l’anticipation des chaînes de télévision face à ce<br />
phénomène : «Elles ont intérêt à canaliser le flux de<br />
conversation qui de toute façon aura lieu sans elle. Cela<br />
peut générer une forme d’engagement plus passionnelle<br />
dans le programme et donc renforcer l’audience. C’est<br />
important pour le public jeune qui tendanciellement fuit la<br />
télévision ou la regarde en différé. C’est une population qui<br />
quitte les logiques d’audience construites. Donc générer de<br />
la discussion permet de les attirer : l’intérêt est de regarder<br />
le programme en même temps que tout le monde.»<br />
Il s’agit ainsi d’être non seulement à l’écoute des attentes<br />
des téléspectateurs mais<br />
LA TÉLÉVISION SOCIALE EST<br />
AINSI DEVENUE UNE RÉALITÉ<br />
QUI TEND À BOULEVERSER<br />
LES NORMES DU SECTEUR<br />
AUDIOVISUEL À L’ENSEMBLE<br />
DES NIVEAUX : PRODUCTION,<br />
PROGRAMMATION,<br />
DIFFUSION, CONSOMMATION<br />
ET FEED BACK.<br />
aussi de les guider vers<br />
de nouveaux usages et de<br />
nouvelles pratiques dans<br />
la consommation des<br />
programmes de<br />
télévision. En marketing<br />
on peut dire «les<br />
fidéliser pour en faire<br />
les meilleurs<br />
ambassadeurs des<br />
marques».<br />
n R. M.<br />
Acquis depuis 2006 par Google le site de streaming<br />
video Youtube ne cesse de développer<br />
son audience et d’étendre ses offres de services<br />
jusqu’à pratiquement devenir un service<br />
audiovisuel au même titre que les traditionnelles<br />
télévisions. Et c’est vers ce statut que<br />
tendent à aspirer les responsables de Google,<br />
pas du tout fiers de leur «milliard de visiteurs<br />
uniques par mois», pour revendiquer le statut<br />
de «petit écran du Web» et espérer accrocher les<br />
annonceurs pour renfoncer le modèle économique<br />
de la plate-forme vidéo. En effet, écrit le<br />
site ITespresso.fr «A mesure que les réseaux<br />
montent en débit et que les terminaux connectés<br />
(smartphones, tablettes, passerelles multimédias,<br />
consoles de jeux, etc.) se multiplient,<br />
sa sphère d’influence s’étend,<br />
tout particulièrement auprès des<br />
18-34 ans».<br />
La nouvelle «génération C»,<br />
reliée à plusieurs terminaux,<br />
partout, à tout moment de<br />
la journée et de la nuit,<br />
illustre le profil de ce<br />
qu’Eric Schmidt appelle<br />
«le nouveau téléspectateur».<br />
Ce genre de<br />
consommateur est,<br />
ajoute le site, celui<br />
«interagissant avec<br />
ses pairs et avec le<br />
plate-forme de diffusion,<br />
sur un modèle<br />
horizontal assimilable<br />
à la « Social TV».<br />
Le président exécutif<br />
ÇA GAZOUILLE<br />
AUTOUR<br />
DE LA TÉLÉ<br />
Le site www.zdnet.fr évoque dans un article le «Top 10 des<br />
chaînes de télévision» , en France qui d’après lui «place<br />
TF1 en première position en nombre de tweets postés avec<br />
8,2 millions de messages, en hausse de 756 % par rapport à<br />
2012. TF1 a une part de marché de 40 % sur la base des<br />
tweets relatifs au secteur de la télévision. TF1 devance<br />
NRJ12 qui pointe en seconde position avec 4,6 millions de<br />
tweets, affichant une progression de 5000 % par rapport à<br />
2012».<br />
Même si les analystes restent encore prudents sur la corrélation<br />
entre tweet et score d’audience, le site note que du<br />
«point de vue de l’audience des chaînes rapportée au<br />
nombre de tweets, c’est bien évidemment NRJ12 qui fait<br />
office de championne toutes catégories de Twitter.<br />
Rappelons que TF1 avait terminé l’année 2012 avec un total<br />
de 13,9 millions de tweets à son actif». Beaucoup d’experts<br />
et notamment de spécialistes en mesure d’audience des<br />
médias expliquent que pour l’heure la relation entre le<br />
nombre de tweet sur un programme et son résultat<br />
d’audience n’est pas prouvée.<br />
QUAND YOUTUBE<br />
SE FAIT TÉLÉ !<br />
de Google se dit convaincu que YouTube,<br />
«proche des réseaux sociaux, habilité à diffuser<br />
de la publicité ciblée et théâtre de phénomènes<br />
planétaires comme le Gangnam Style du DJ<br />
coréen Psy, répond à cette évolution des<br />
mœurs». A partir de là, estime-t-il, il ne reste<br />
qu’à convaincre les annonceurs pour venir en<br />
masse renflouer ce nouveau média audiovisuel.<br />
Ce à quoi semble s’atteler le staff dirigeant<br />
de Google, à voir les dernières initiatives<br />
et offres de services lancées par Youtube résolument<br />
déterminé à arracher un statut de média<br />
audiovisuel.
20<br />
S<br />
M<br />
Mots Fléchés<br />
D u d o k u<br />
ÉTENTE<br />
L e o u i l l i s F<br />
o t s f l é c h é s<br />
DÉFINITION<br />
M<br />
Règle<br />
du jeu<br />
Dans la grille<br />
ci-contre,<br />
les lettres ont été<br />
remplacées par<br />
des chiffres.<br />
Un même chiffre<br />
représentant<br />
toujours la même<br />
lettre.<br />
Reconstituez les<br />
mots au fur et à<br />
mesure que<br />
certaines lettres<br />
apparaissent<br />
dans la grille.<br />
Pour commencer<br />
le jeu, trouvez le<br />
mot dont les<br />
premières lettres<br />
sont déjà<br />
indiquées dans<br />
la grille.<br />
Sentiment persistant de malveillance qui porte à nuire à quelqu’un, à lui adresser<br />
des paroles acerbes. (en 7 lettres)<br />
o t s c o d é s<br />
S O L U T I O N S D U J O U R … S O L U T I O N S D U J O U R …<br />
Sudoku<br />
Mots codés<br />
HORIZONS • Jeudi 16 Mai 2013<br />
Par Djermane<br />
SOLUTION DU JEU PRÉCÉDENT<br />
CANNIBALE
S<br />
DÉTENTE HORIZONS<br />
y m b i o s e<br />
RÈGLE DU JEU :<br />
I<br />
II<br />
III<br />
IV<br />
V<br />
VI<br />
VII<br />
VIII<br />
IX<br />
X<br />
Grille muette<br />
G<br />
PAR DJERMANE<br />
Positionner les mots qui se trouvent dans la marge<br />
dans leurs cases initiales. En plus, les cases ayant un<br />
cercle forment la définition suivante :<br />
D’un caractère très désagréable, difficile. (en 9 lettres).<br />
rille M u e t t e<br />
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />
HORIZONTALEMENT<br />
I. Famille du kangourou.<br />
II. Aéronef. Anneau de cordage.<br />
III. Tamiser. Village russe.<br />
IV. Cri d’encouragement. Démon marin femelle.<br />
V. Personnel. Connu. Préposition.<br />
VI. Panier porté sur le dos. Elue.<br />
VII. Courroux. Roublard.<br />
VIII. Etain. Amollissant.<br />
IX. Ancien Perse. C’est-à-dire. Calcium.<br />
X. Faute. Nombre.<br />
VERTICALEMENT<br />
S O L U T I O N S D U J O U R …<br />
Symbiose<br />
SAUCE<br />
CALCUL<br />
PARADE<br />
ÉTRENNE<br />
COQUILLE<br />
URIQUE<br />
BÂTON<br />
SCIE<br />
NÉRÉÏDE<br />
RAIDI<br />
CROUTON<br />
POTIN<br />
TARTE<br />
ROUSSIE<br />
VALEUR<br />
TENDRE<br />
TIRADE<br />
MINEUR<br />
MUSIQUE<br />
CRÉDIBLE<br />
RESPECT<br />
PRURIT<br />
GROSSE<br />
MAUDIT<br />
ESTUDIANTIN<br />
SIMPLE<br />
TANTE<br />
GALA<br />
DÉLITS<br />
ACTION<br />
URGENCE<br />
INNÉE<br />
MÉDINA<br />
ANODIN<br />
SAPIN<br />
DIVINE<br />
ICARE<br />
MINUTE<br />
OCÉAN<br />
VOLONTÉ<br />
FINALITÉ<br />
QUÊTE<br />
MÉDIAN<br />
VEINE<br />
ATTITUDE<br />
LÉGATION<br />
ALIAS<br />
PIROGUE<br />
MIRAGE<br />
HUMAIN<br />
COURTOISIE<br />
TONNE<br />
PEUR<br />
SONDAGE<br />
DANGER<br />
GANADE<br />
CALCIUM<br />
REGAIN<br />
GRATIS<br />
ASPIRINE<br />
1. Recherche du plaisir dans la souffrance.<br />
2. Le courant y va. Décorer.<br />
3. Sourire d’un jeune enfant. Tête de dromadaire.<br />
4. Appel de détresse. Note. Général esclavagiste.<br />
5. Souvent suivies par les autres. Epoque.<br />
6. Thymus de veau. Marier.<br />
7. Voyelles. Pays d’Europe.<br />
8. Equipe d’un navire. Pot de laboratoire.<br />
9. Fabriquée avec une machine-outil. Adverbe de lieu.<br />
10. Vin andalou. Ville tunisienne.<br />
ACARIATRE<br />
• Jeudi 16 Mai 2013<br />
PROGRAMME<br />
JEUDI 16 MAI 2013<br />
21<br />
08h00 : Bonjour d'Algérie (direct) magazine<br />
09h30 : Dar da Meziane I (11) rediff sitcom<br />
10h00 : Ibda'aat (02) documentaire<br />
10h30 : Bouhairet e'chabout (03) dessin animé<br />
11h00 : Culture club ''rediff'' émission culturelle<br />
12h00 : Journal en français + météo<br />
12h25 : Oua yabqa el hob (45) feuilleton doublé<br />
13h40 : National géographique (03) documentaire<br />
14h35 : El ghoufrane (06) feuilleton arabe<br />
15h20 : Haïre bin draïre film alg<br />
16h25 : Sebaq el madjarate (34) dessin animé<br />
16h50 : Tarikh oua hadhara (05) dessin animé<br />
17h15 : Takder tarbah émission de jeux<br />
18h00 : Journal en amazigh information<br />
18h20 : Dar da Meziane I (12) sitcom<br />
18h45 : Martyrs de la guillotine série<br />
19h00 : Journal en français + météo<br />
19h30 : 50 ans de télévision (03) documentaire<br />
20h00 : Journal en arabe<br />
20h45 : Warda son fabuleux destin portrait<br />
22h00 : Senteurs d'Algérie ''Ouargla 2e ptie''<br />
reportage<br />
23h00 : Festival de la musique andalouse concert<br />
00h00 : Journal en arabe<br />
20h45 :<br />
Warda son fabuleux<br />
destin portrait<br />
VENDREDI 17 MAI 2013<br />
09h00 : Bonjour d'Algérie ''week-end'' direct<br />
magazine<br />
10h30 : Bouhairet e'chabout (04) dessin animé<br />
11h00 : Uni-vert ''rediff'' société<br />
12h00 : Journal en français + météo<br />
12h25 : Massadjid oua tarikh (05) doc religieux<br />
13h20 : Prière du vendredi (direct) religion<br />
13h45 : Association Mustapha Belkhodja ''Oran''<br />
c c religieux<br />
14h10 : Réflexions religion<br />
15h20 : Match à l'affiche ''direct sport''<br />
17h40 : Kayfa souni'ate (15) série<br />
18h00 : Journal en amazigh information<br />
18h20 : Dar da Meziane I (13) sitcom<br />
18h45 : 50 ans, 50 femmes série<br />
19h00 : Journal en français+météo information<br />
19h30 : Canal azur documentaire<br />
20h00 : Journal en arabe<br />
20h45 : Travelling émission de cinéma<br />
21h20 : Pourvu que ça dure émission<br />
23h20 : Islam culture et mémoire ''l'architecture<br />
islamique'' émission<br />
00h10 : Akli Yahyaten concert<br />
00h30 : Journal en arabe
VOL<br />
DE VOITURES<br />
Les limiers de la sûreté de la wilaya d’Oran<br />
ont opéré un véritable coup de filet en<br />
réussissant à démanteler un dangereux<br />
réseau spécialisé dans le trafic de véhicules.<br />
A l’issue de cette opération, cinq<br />
personnes ont été arrêtées. Parmi les mis<br />
en cause, trois étaient chargés de voler les voitures<br />
alors que les deux autres, un tôlier et un mécanicien, se<br />
chargeaient de maquiller le châssis et les caractéristiques<br />
techniques des voitures volées pour les<br />
revendre. Ce procédé frauduleux leur a permis d’en<br />
écouler plusieurs à travers les marchés de l’automobile<br />
sur tout le territoire national et notamment à Oran.<br />
Selon leurs aveux, les malfaiteurs avaient adopté un<br />
stratagème qui consistait à sonder le milieu des acheteurs<br />
pour ensuite cibler les véhicules désirés.<br />
Une fois le véhicule volé, ils le dirigeaient sur un<br />
garage situé à El-Hassi où le mécanicien et le tôlier procédaient<br />
au maquillage nécessaire. Pour rappel, le<br />
tôlier a été arrêté par les policiers la main dans le sac<br />
puisqu’il a été appréhendé alors qu’il falsifiait le châssis<br />
d’un véhicule volé. Le véhicule a été récupéré. A<br />
l’issue de leurs patientes recherches, les enquêteurs ont<br />
arrêté deux acheteurs qui avaient «commandé» leurs<br />
voitures comme on le fait chez un concessionnaire.<br />
Malgré les nombreuses arrestations opérées<br />
par la police et la gendarmerie dans<br />
le milieu des narcotrafiquants, le trafic<br />
de drogue dure continue de sévir,<br />
notamment, sur la corniche oranaise où<br />
se trouvent les boîtes de nuit et autres<br />
lieux de «loisirs». Le week-end dernier,<br />
six dealers ont été arrêtés, en flagrant<br />
délit, à Trouville, une station balnéaire<br />
de la côte ouest oranaise. Les policiers<br />
ont tendu une embuscade aux dealers<br />
qui étaient à l’intérieur d’un véhicule,<br />
stationné devant une boîte de nuit, guet-<br />
CAMBRIOLAGES EN SÉRIE À KOLÉA<br />
Les enquêteurs de la police judiciaire<br />
de la sûreté de daïra de Koléa<br />
(Tipasa) ont mis récemment la main<br />
sur un cambrioleur en série. Sa singularité<br />
réside dans le fait qu’il choisit<br />
ses victimes uniquement parmi<br />
les avocats et huissiers.<br />
«L’enquête a commencé lorsqu’une<br />
avocate, N. K. âgée de 47<br />
ans, dont le cabinet est situé dans la<br />
ville de Koléa, a déposé plainte<br />
contre X au niveau de la Sûreté de<br />
daïra, pour cambriolage» confie la<br />
chargée de communication de la<br />
sûreté de la wilaya de Tipasa.<br />
La victime a affirmé aux enquêteurs<br />
que les cambrioleurs se sont<br />
introduits dans son cabinet par<br />
effraction d’où ils ont pris un ordinateur<br />
portable ainsi que deux<br />
imprimantes. «Les enquêteurs se<br />
sont immédiatement rendus au cabinet<br />
cambriolé, et sur place, ils ont<br />
constaté l’effraction et les traces du<br />
vol», affirme la même interlocutrice.<br />
‘Quelques jours après, c’est au<br />
tour d’une étude, celle d’un huissier<br />
TRAFIC DE COCAÏNE : SIX DEALERS ARRÊTÉS À ORAN<br />
FHORIZONS<br />
• Jeudi 16 Mai 2013<br />
tant de potentiels clients. Lors de cette<br />
arrestation qui a nécessité plusieurs<br />
semaines de recherches et de filature, il a<br />
été saisi sur eux quatre capsules de<br />
cocaïne de qualité supérieure, soit 10<br />
grammes, et une trentaine de comprimés<br />
psychotropes ainsi que de fortes sommes<br />
d’argent. Parmi ces dealers alpagués par<br />
les policiers d’Aïn El-Turck, figurent<br />
deux jeunes femmes. Les mis en cause,<br />
H. M., âgé de 27 ans, B. M., 24 ans, K. H.,<br />
27 ans, B. H., 24 ans, sont des récidivistes<br />
ayant pour la plupart des antécédents<br />
AITS DIVERS<br />
Un tôlier et un mécanicien<br />
parmi les voleurs<br />
de justice, d’être visitée par les cambrioleurs.<br />
L’huissier H. N., 37 ans,<br />
affirme que les voleurs ont subtilisé<br />
de son bureau une somme de 15 millions<br />
de centimes», poursuit la chargée<br />
de communication. Dans le<br />
bureau de l’huissier, les enquêteurs<br />
23<br />
L’enquête a révélé la présence d’un autre individu<br />
chargé de conclure des transactions avec les personnes<br />
intéressées. Tous les mis en cause ont été présentés au<br />
tribunal qui les a placés sous mandat de dépôt. Les<br />
recherches se poursuivent pour déterminer d’éventuelles<br />
complicités liées à ce trafic.<br />
n A. Abbas<br />
LE VOLEUR AURAIT UNE DENT CONTRE<br />
LES AVOCATS<br />
ont fait un prélèvement d’empreintes<br />
digitales laissées. «Une troisième<br />
victime, une avocate, âgée de<br />
31 ans, a également déposé plainte<br />
pour tentative de cambriolage. Les<br />
policiers en charge de l’enquête ont<br />
constaté que les cadenas du rideau<br />
de son cabinet ainsi que la vitrine<br />
intérieure ont été brisés par les<br />
voleurs», confie la responsable.<br />
Suite à l’exploitation des<br />
empreintes digitales, trouvées sur le<br />
bureau de l’huissier, par la police<br />
scientifique, le cambrioleur a été<br />
identifié. «C’est un jeune de 23 ans,<br />
un repris de justice de Koléa répondant<br />
aux initiales de D. A.», a-t-on<br />
appris. Arrêté par la police, D. A. a<br />
nié son implication dans les trois<br />
cambriolages et ce, en dépit du fait<br />
que toutes les preuves l’incriminent<br />
dans cette affaire. Présenté devant le<br />
procureur de la République près le<br />
tribunal de Koléa, il a été placé sous<br />
mandat de dépôt.<br />
n Amirouche Lebbal<br />
judiciaires dans le trafic de drogue. Le<br />
même profil est valable pour les deux<br />
jeunes femmes, H. O., âgée de 28 ans et<br />
J. S., 20 ans. Ces dernières avaient pour<br />
mission de rabattre les toxicomanes. Tout<br />
ce beau monde a été présenté devant le<br />
magistrat instructeur près le tribunal de<br />
Aïn El-Turck et placé en détention provisoire.<br />
Soulignons que les abords immédiats<br />
des boîtes de nuit jalonnant le littoral<br />
ouest constituent le lieu de prédilection<br />
de toutes sortes de dealers.<br />
n A. Abbas<br />
PLAGE COLONEL ABBES,<br />
DOUAOUDA<br />
Les gendarmes<br />
sauvent une mineure<br />
de 16 ans<br />
Les éléments de la gendarmerie nationale<br />
ont sauvé, en fin de semaine, une<br />
mineure de 16 ans des griffes de deux<br />
hommes âgés respectivement de 36 et 22<br />
ans au niveau de la plage Colonel Abbes<br />
de Douaouda, wilaya de Tipasa. Selon<br />
une source de la gendarmerie nationale,<br />
c’est au cours d’une opération coup-depoing<br />
effectuée dans les alentours de la<br />
plage de Colonel Abbes que les éléments<br />
du Darak ont remarqué une voiture suspecte<br />
de marque Peugeot 306, stationnée<br />
à proximité d’un des bosquets ceinturant<br />
la côte en question. A l’intérieur du<br />
véhicule, les gendarmes ont remarqué la<br />
présence d’une jeune fille en compagnie<br />
de deux hommes. Après vérification de<br />
leurs pièces d’identité et l’interrogation<br />
de la jeune fille, il s’est avéré que cette<br />
dernière est une élève en deuxième<br />
année de collège qui habite la wilaya de<br />
Médéa. Les deux hommes et la fille ont<br />
été par la suite conduits à la brigade de<br />
la gendarmerie pour poursuivre l’enquête.<br />
Les deux suspects ont été présentés<br />
devant le procureur de la République<br />
près le tribunal de Koléa qui a ordonné<br />
leur mise sous mandat de dépôt.<br />
n Amirouche L.<br />
AIN TEMOUCHENT<br />
Un deuxième baron<br />
de la drogue arrêté<br />
Les éléments de la Brigade de recherche<br />
et d'investigations (BRI) d'Ain<br />
Temouchent ont arrêté un deuxième<br />
baron de la drogue, a indiqué, hier, un<br />
communiqué de la Sûreté de wilaya.<br />
Poursuivi pour «contrebande de stupéfiants»,<br />
le mis en cause, (B. A) 36 ans,<br />
faisait l’objet d’un mandat d’arrêt émis<br />
par le tribunal de Ghazaouet. Ce trafiquant,<br />
activement recherché, a été intercepté<br />
lors d'une sourcière tendue par les<br />
policiers sur la Route nationale reliant<br />
Tlemcen à Oran, précise la même source.<br />
Sur la base d' informations relatives à<br />
son passage par la wilaya d'Ain<br />
Temouchent, les éléments de la BRI ont<br />
réussi à intercepter ce deuxième baron<br />
de la drogue. Cette prouesse vient après<br />
l’arrestation, en début de semaine, du<br />
nommé (B. D), 47 ans, recherché depuis<br />
2006, pour «contrebande internationale<br />
de stupéfiants» et condamné par contumace,<br />
en 2008, à la réclusion criminelle à<br />
perpétuité suite à un jugement définitif<br />
de la Cour de Saida. Originaire de<br />
Ghazaouet, le nommé (B. A)<br />
a été présenté devant le procureur de la<br />
République de Ain Temouchent qui a<br />
ordonné son transfert vers le tribunal de<br />
Ghazaouet, a-t-on ajouté de même<br />
source.
30<br />
Les plus joués<br />
12-10-13-3-5-11-9<br />
LE PRONOSTIC<br />
VÉRITÉ<br />
TURF<br />
HORIZONS • Jeudi 16 mai 2013<br />
Les outsiders<br />
1-3-6-4<br />
1-VASY BEBE : Bien placé au premier poteau et malgré<br />
son dernier distancement, ce pensionnaire de l’efficace<br />
entraineur Ms.Chabane, mérite qu’on s’attarde sur ses<br />
chances pour un éventuel accessit.<br />
2-VOLCAN ROYAL : Il semble marquer le pas comme le<br />
montrent ses derniers essais, ce qui n’est pas fait pour<br />
nous inciter à lui entrevoir des chances en pareille<br />
compagnie.<br />
3-ULIANA DES GRAVETS : Elle donne l’impression de<br />
chercher sa course comme le montrent ses derniers<br />
essais, idéalement placée au premier poteau, elle ne<br />
devrait pas laisser passer une telle opportunité pour<br />
concrétiser ses derniers progrès.<br />
4-TETHIS DU RELAIS : Elle vient d’être distancée Jeudi<br />
dernier alors qu’elle restait sur une probante cinquième<br />
place sur 2350 Mètres, cependant, vu la forte opposition<br />
en présence, on lui accordera le statut d’outsider.<br />
5-TELMA DE TOUCHYON : Elle vient de remporter une<br />
très belle épreuve à sa dernière sortie, reconduite dans<br />
des conditions similaires, elle ne devrait pas rencontrer de<br />
grandes difficultés pour essayer d’étoffer victorieusement<br />
son riche palmarès.<br />
6-TORNADE DE BOISNEY : Course de rentrée, mais<br />
n’étant pas dépourvu de moyens, elle reste en mesure de<br />
se distinguer d’entrée car elle s’est déjà placée avec un<br />
bon chrono sur une distance similaire à celle du jour.<br />
7-STAR LA NOIRE : Décevante à chaque sortie, elle<br />
misera sur son départ au premier poteau pour tenter de<br />
créer la surprise du jour, mérite donc d’être incluse dans<br />
Les abandonnés<br />
2-7<br />
12-Tamalou Vert / 13-Paul / 11-Topaze de Froulay / 10-Terreo / 5-Telma de Touchyvon<br />
8-Solenzara de Juhel / 3-Uliana des Gravets / En H.S : 12-13-11-10-X<br />
Emir<br />
Abdelkader de<br />
Zemmouri organise<br />
aujourd’hui une<br />
épreuve à caractère de<br />
L'hippodrome<br />
bonne composition qui<br />
mettra aux prises treize spécialistes<br />
PRIX : LEBDO TROT ATTELE<br />
1<br />
trotteurs français, connus aux mérites<br />
reconnus qui vont se donner la réplique<br />
sur la distance de 2300m, répartie entre<br />
deux poteaux de départ distants de 25<br />
mètres les uns des autres, cela bien sûr en<br />
fonction des gains de chaque concurrent<br />
qui vont certainement se donner à fond<br />
dès le lâcher des élastiques et qui vont<br />
tout de même réussir à nous surprendre<br />
car c'est évidemment la distance qui a été<br />
retenue, mais surtout les chevaux en lice,<br />
dont une grande partie se tient de près car<br />
à l’exception de Star la Noire, qui tarde à<br />
retrouver ses marques, les autres<br />
concurrents possèdent chacun à sa façon<br />
des arguments pour venir démêler<br />
l’écheveau de ce Quinté Quadrio A,<br />
équilibré, il faut le reconnaitre. Il faudra<br />
donc ratisser large afin de pouvoir<br />
dégager la bonne combinaison de<br />
l'épreuve phare de la journée. Cependant<br />
la logique voudrait qu’on accorde les<br />
faveurs du pronostic aux trotteurs qui<br />
s’élanceront du dernier échelon à l’image<br />
de l’excellent pensionnaire de l’écurie<br />
Ah.Salmi, Tamalou Vert, qui n’est plus à<br />
présenter et qui vient de signer une belle<br />
victoire sur 2250Mètres, Paul, qui vient de<br />
courir dans l’argent à sa dernière sortie et<br />
qui ne devrait pas laisser passer une telle<br />
opportunité pour tenter de briguer la plus<br />
haute marche du podium, ainsi que Telma<br />
de Touchyvon qui vient de gagner sur une<br />
distance similaire à celle du jour et qui<br />
possède la qualité requise pour remporter<br />
ce prix Lebdo support au pari Quinté<br />
Quadrio A, et qui s’adresse aux chevaux<br />
de 3 ans et plus Trotteurs français n’ayant<br />
pas totalisé la somme de 345.000 DA en<br />
gains et places depuis le 01/10/2012 à ce<br />
jour. Recul de 25m par tranche de 130.000<br />
DA cumulée en gains et places depuis le<br />
01/10/2012 à ce jour. Une avance de 25 m<br />
est accordée aux chevaux de 4 ans, et de<br />
50 m pour les poulains et pouliches de<br />
3ans.<br />
n Y. S.<br />
ere JEUDI 16 MAI 2013<br />
COURSE l 350.000 DA l 2.400 mètres<br />
CHEVAUX<br />
JOCKEYS<br />
Aek.Merimi<br />
Vasy Bebe<br />
C.Safsaf<br />
B.Bazine<br />
Volcan Royal SA.Fekhardji<br />
O.Abbes/sa.Fouzer Uliana des Gravets (0) SA.Fouzer<br />
R.Fouzer<br />
Thetis du Relais (0) S.Fouzer<br />
A.Azzouz Telma de Touchyvon S.Meziani<br />
Le petit haras Tornade de Boisney (0) T.Belhabchia<br />
Aek.Nougha<br />
Aek.Merimi<br />
Star la Noire (0)<br />
Solenzara de Juhel<br />
N.Tiar<br />
A.Sahraoui<br />
A.Benhabria<br />
Iona de Drujon A.Benhabria<br />
M Terreo (0)<br />
Topaze de Froulay<br />
N.Haddoumche<br />
Y.Meziani<br />
Tamalou Vert (0) A.Roumane<br />
Paul<br />
A.Chellal<br />
elle 16H00<br />
PROPRIÉTAIRES N°<br />
1<br />
Ms.Chabane<br />
2<br />
B.Bazine<br />
3<br />
R.Fouzer<br />
4<br />
R.Fouzer<br />
5<br />
A.Azzouz<br />
6<br />
B.Sahraoui<br />
7<br />
8<br />
N.Tiar<br />
Ms.Chabane<br />
9<br />
A.Benhabria<br />
M.Abdelatif<br />
Y.Meziani<br />
10<br />
11<br />
M<br />
Ah.Salimi 12<br />
M.Bechairia 13<br />
(0) : Chevaux portant des œillères<br />
elle AVANTAGE AUX<br />
DERNIERS POTEAUX<br />
DIST. ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS<br />
2425<br />
Trouble-fête<br />
2425<br />
Pas évident<br />
2425<br />
Ne pas négliger<br />
2425<br />
Outsider spéculatif<br />
2425<br />
Sur sa lancée<br />
2425<br />
La reprise<br />
2425<br />
2425<br />
Difficile<br />
A reprendre<br />
2425<br />
Du métier<br />
2450<br />
2450<br />
M.Abdelatif<br />
Y.Meziani<br />
Des moyens<br />
En bon rang<br />
2450 A.Roumane Peut gagner<br />
2450 M.Bechairia Logiquement<br />
Nombre de chevaux<br />
désignés<br />
03<br />
04<br />
05<br />
06<br />
07<br />
08<br />
09<br />
10<br />
11<br />
12<br />
Faites vos jeux<br />
Simple<br />
10 DA<br />
20 DA<br />
50 DA<br />
100 DA<br />
175 DA<br />
280 DA<br />
420 DA<br />
600 DA<br />
825 DA<br />
1.100 DA<br />
Total<br />
30 DA<br />
120 DA<br />
300 DA<br />
600 DA<br />
1.050 DA<br />
1.680 DA<br />
2.520 DA<br />
3.600 DA<br />
4.950 DA<br />
6.600 DA<br />
ZEMMOURI<br />
Simple<br />
10 DA<br />
25 DA<br />
75 DA<br />
175 DA<br />
350 DA<br />
630 DA<br />
1.050 DA<br />
1.650 DA<br />
2.475 DA<br />
Total<br />
120 DA<br />
600 DA<br />
1.080 DA<br />
4.200 DA<br />
8.400 DA<br />
15.120 DA<br />
25.200 DA<br />
39.600 DA<br />
59.400 DA<br />
SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL<br />
QQUUIINNTTEE -- QQUUAADDRRIIOO AA<br />
Simple<br />
10 DA<br />
30 DA<br />
105 DA<br />
280 DA<br />
630 DA<br />
1.260 DA<br />
2.310 DA<br />
3.960 DA<br />
LES COURSES À ZEMMOURI<br />
Total<br />
600 DA<br />
3.600 DA<br />
12.600 DA<br />
33.600 DA<br />
75.600 DA<br />
151.200 DA<br />
QUINTESCOPE<br />
MEILLEURES CHHANCESS<br />
APTITUDE<br />
1-Vasy Bebe<br />
3-Uliana des Gravets<br />
4-Thetis du Relais<br />
5-Telma de Touchyvon<br />
6-Tornade de Boisney<br />
8-Solenzara de Juhel<br />
9-Iona de Drujon<br />
10-Terreo<br />
11-Topaze de Froulay<br />
12-Tamalou Vert<br />
13-Paul<br />
FORME<br />
5-Telma de Touchyvon<br />
10-Terreo<br />
11-Topaze de Froulay<br />
12-Tamalou Vert<br />
13-Paul<br />
MEILLEURES<br />
PERFORMANCES<br />
10-Terreo<br />
12-Tamalou Vert<br />
11-Topaze de Froulay<br />
1-Vasy Bebe<br />
13-Paul<br />
CLASSE<br />
12-Tamalou Vert<br />
10-Terreo<br />
13-Paul<br />
11-Topaze de Froulay<br />
6-Tornade de Boisney<br />
5-Telma de Touchyvon<br />
CONCLUSION<br />
10-Terreo<br />
12-Tamalou Vert<br />
13-Paul<br />
11-Topaze de Froulay<br />
6-Tornade de Boisney<br />
5-Telma de Touchyvon<br />
1-Vasy Bebe<br />
une longue, histoire de mettre le plus d’atouts dans sa<br />
manche.<br />
8-SOLENZARA DE JUHEL : Alternant les bonnes et<br />
mauvaises sorties, il serait cependant imprudent de<br />
négliger ses chances car pour peu qu’elle répète sa<br />
victoire sur 2300 Mètres du 22/04/13, elle devrait être cette<br />
fois à l’arrivée.<br />
9-IONA DE DRUJON : Ce n’est pas un modèle de<br />
régularité, se plaçant par à-coup, il faudra néanmoins lui<br />
accorder du crédit en cas d’un faux pas des chevaux les<br />
plus en vue de l’épreuve.<br />
10-TERREO : Très bien placé de par les conditions de la<br />
course du jour, ce pensionnaire de l’écurie<br />
Melle.M.Abdelatif, qui reste sur de bonnes performances,<br />
ne devrait pas laisser passer une telle opportunité pour<br />
augmenter son capital gain malgré son assez longue<br />
absence des pistes.<br />
11-TOPAZE DE FROULAY : Idéalement placée de par les<br />
conditions de la course du jour, cette femelle bai de 6 ans<br />
qui vient de réaliser une belle tentative, demeure<br />
compétitive au sprint final.<br />
12-TAMALOU VERT : Deux belles courses à son actif et<br />
sauf imprévu, ce trotteur de qualité ne devrait pas se faire<br />
prier pour tenter de rallier victorieusement le poteau<br />
d’arrivée.<br />
13-PAUL : Coursier réputé pour sa combativité, qui sans<br />
trop briller, arrive toujours à tirer son épingle du jeu, mérite<br />
qu’on s’attarde encore une fois sur ses chances pour<br />
figurer utilement à l’arrivée malgré son recul de 25 Mètres.
COUPE DE L'UAFA : L'Algérie aura droit à deux représentants la saison prochaine<br />
L'Algérie sera représentée par deux clubs, dont l'USM<br />
Alger, tenante du titre, lors de la prochaine édition de la<br />
coupe de l’Union arabe de football (UAFA), a indiqué la<br />
FAF. Selon le nouveau règlement de la coupe de l'UAFA, le<br />
«vainqueur de l’édition 2012/2013, à savoir l'USM Alger,<br />
est qualifié d’office pour défendre son titre» et donc<br />
l’Algérie «aura droit à un deuxième représentant» dans<br />
SPORTS<br />
FOOTBALL<br />
APRÈS AVOIR PERDU LA<br />
FINALE DE LA COUPE ARABE<br />
KHOUALED (USMA)<br />
«Gagner deux titres<br />
en 15 jours,<br />
c’est exceptionnel»<br />
C’est un Nacerredine<br />
Khoualed aux anges que<br />
nous avons interviewé<br />
après la finale de la<br />
coupe arabe remportée<br />
par l’USMA. Très ému,<br />
l’enfant de Biskra a indiqué<br />
qu’il vit une saison<br />
exceptionnelle, vu qu’il<br />
vient de gagner deux<br />
titres en un mois. «Je<br />
dédie cette coupe arabe à<br />
tous nos supporters et à ceux qui ont cru en<br />
nous. Ce doublé est le fruit de nos sacrifices. Il<br />
ne faut pas oublier que nous avons eu une programmation<br />
très chargée ces derniers temps.<br />
Nous avons joué sur quatre fronts. Nous avons<br />
réussi à en gagner deux. Tout est en notre honneur<br />
et à toute notre équipe», nous a-t-il déclaré.<br />
Interrogé comment il a vécu la rencontre, lui<br />
qui était suspendu pour cumul de cartons, le<br />
«rocher» de la défense usmiste nous a révélé<br />
qu’il n’a pas pu suivre tout le match. «Depuis<br />
que nous avons marqué notre premier but, je<br />
n’ai pu voir le reste de la rencontre. Ce fut une<br />
confrontation spéciale et capitale. La saveur de<br />
cette coupe est spéciale, d’autant que nous<br />
l’avons gagnée à dix», dit-il. Dans le même<br />
ordre d’idées, Khoualed estime que ce premier<br />
titre international va permettre au club de provoquer<br />
le déclic. «Nous avons fourni des efforts<br />
titanesques. Face à une bonne équipe d’Al<br />
Arabi, nous savions que la mission ne serait<br />
pas facile. C’est un adversaire qui n’est pas<br />
venu à Alger pour subir le match. Mais nous<br />
avons su nous transcender», poursuit-il. Sept<br />
ans sous les couleurs Rouge et Noir, Khoualed<br />
a souligné qu’il s’attendait à cette nouvelle performance.<br />
«Nous avons un bon groupe qui progresse.<br />
Tout a été mis à notre disposition pour<br />
remettre le club sur le chemin des consécrations.<br />
Je ne trouve pas les mots pour exprimer<br />
ma joie. Nous avons étoffé notre palmarès par<br />
deux coupes en 15 jours» dira-t-il en substance.<br />
n Adel K.<br />
cette compétition, a expliqué la FAF sur son site. Cette dernière<br />
n'a pas précisé, toutefois, les modalités de qualification<br />
(classement en championnat) du deuxième représentant<br />
algérien à la coupe de l’Union arabe de football. Le tirage<br />
au sort de la coupe de l'UAFA, saison 2013-2014, aura<br />
lieu le 17 juin, tandis que le premier tour de la compétition<br />
se déroulera en septembre prochain.<br />
FAIRE LE PLEIN À DOMICILE<br />
Après avoir remporté le titre de champion<br />
d’Algérie, la formation sétifienne se<br />
tourne à présent vers la compétition<br />
continentale où elle s’apprête à accueillir,<br />
demain, les Gabonais de l’US Bitam à<br />
l’occasion de la première manche des 8es<br />
de finale bis de la Coupe de la CAF. Les<br />
Sétifiens, qui ont été reversés en Coupe<br />
de la CAF après avoir échoué en Ligue<br />
des champions africaine face aux<br />
Congolais de l’AC Léopards, misent<br />
énormément sur cette épreuve dans<br />
laquelle ils comptent aller le plus loin<br />
Photo : Slimene S.A<br />
vigoureusement<br />
contesté l’arbitrage<br />
du Saoudien Djalel<br />
Khalil El-Ghamidi<br />
qui, selon elle, l’a<br />
L’équipe visiteuse a<br />
privée d’un but limpide à la 25e<br />
minute avant d’offrir gracieusement<br />
un penalty ayant permis aux<br />
Algérois de reprendre l’avantage au<br />
score. Al Arabi réagira à ce qu’il qualifié<br />
de «hogra de l’UAFA dont sont<br />
victimes les clubs koweïtiens». Le<br />
secrétaire général Al Arabi,<br />
Abdelrazak Moudhif, révèle que son<br />
club a décidé de faire l’impasse sur<br />
la prochaine édition de la coupe<br />
arabe devant débuter le mois de septembre<br />
prochain. «Notre club ouvre<br />
droit de prendre part à la prochaine<br />
édition de la coupe arabe. Mais nous<br />
n’allons pas y participer», annonce<br />
Abdelrazak Moudhi, lequel diri-<br />
possible. «Nous prenons très au sérieux<br />
cette compétition. Nous ambitionnons<br />
de la jouer à fond, et nous comptons,<br />
dans un premier temps, nous qualifier<br />
pour la phase de poules puis, dans un<br />
second temps, pourquoi pas jouer les<br />
premiers rôles. J’espère seulement qu’on<br />
pourra récupérer, à l’occasion, nos<br />
joueurs blessés, à l’image de Aoudia et<br />
Karaoui. Cela dit, nous ferons de notre<br />
mieux pour honorer le football algérien»,<br />
nous dira le président ententiste, Hacene<br />
Hamar. Cependant, pour atteindre la<br />
LES KOWEÏTIENS D’AL ARABI étaient<br />
déçus à la fin de la finale de la coupe<br />
arabe de football des clubs perdue<br />
contre l’USM Alger.<br />
AL ARABI<br />
BOYCOTTERA<br />
LA PROCHAINE ÉDITION<br />
geant ne ménagera pas l’arbitre le<br />
qualifiant «d’obéissant». Même son<br />
de cloche chez la presse koweïtienne<br />
qui a descendu en flamme l’arbitrage<br />
saoudien. Les quotidiens Al<br />
Seyassah et Al Qabas ont signalé que<br />
l’arbitre saoudien a privé Al Arabi<br />
d’une opportunité de consécration<br />
en coupe arabe. «L’arbitrage brise le<br />
rêve d’Al Arabi», titrait Al Seyassah<br />
pendant qu’Al Qabas écrit ceci : «El-<br />
Ghamidi a privé les Verts du titre<br />
arabe».<br />
La direction du club koweïtien a<br />
pris la décision d’adresser une lettre<br />
de contestation à l’Union arabe de<br />
football (UAFA) pour dénoncer le<br />
trio saoudien qui a dirigé la finale<br />
contre les Rouge et Noir. Les supporters<br />
d’Al Arabi, rapportent les<br />
médias locaux, comptent réserver<br />
un accueil triomphal à leur équipe<br />
qui devait arriver hier.<br />
n K. Yamine<br />
phase de poules, les gars des hauts plateaux<br />
se doivent d’abord de franchir<br />
l’écueil de l’US Bitam.<br />
Une équipe redoutable qui a eu le<br />
mérite, faut-il le rappeler, de sortir l’USM<br />
Alger au tour précédent. «Certes, l’US<br />
Bitam reste un dur morceau mais nous<br />
ferons le maximum pour sortir victorieux<br />
de cette double confrontation et<br />
arracher la qualification pour la phase de<br />
poules», dira le capitaine sétifien,<br />
Mourad Delhoum, avant d’ajouter : « il<br />
va falloir faire la différence à Sétif afin<br />
HORIZONS • Jeudi 16 Mai 2013<br />
COUPE DE LA CAF (1/8 e DE FINALE BIS) - DEMAIN (19H00) À SÉTIF : ESS – US BITAM<br />
Ph : S.S.A<br />
31<br />
JOSÉ ROMAO<br />
(ENTRAÎNEUR<br />
D’AL ARABI)<br />
«Je suis fier<br />
de mes joueurs»<br />
Vos impressions sur cette<br />
finale ?<br />
Ce fut une finale grandiose. Je<br />
félicite l’équipe de l’USMA pour<br />
son sacre. En dépit de la défaite, je<br />
suis vraiment fier de mes joueurs.<br />
Nous étions menés au score. Mais,<br />
ils n’ont pas lâché prise. Ils ont pu<br />
revenir dans le match. Par leur<br />
détermination, ils ont prouvé que<br />
nous ne nous sommes pas qualifiés<br />
par hasard à cette finale. Nous<br />
sommes venus pour remporter ce<br />
trophée. Dommage, nous l’avons<br />
perdue alors que nous le méritons<br />
au vu de la physionomie du match.<br />
Pourtant, vous êtes revenus de<br />
très loin, après avoir égalisé<br />
face à un adversaire à dix….<br />
Dans ma carrière d’entraîneur,<br />
j’ai pu gagner des matches en infériorité<br />
numérique. Nous avons fait<br />
une deuxième mi-temps magnifique.<br />
Ce n’était pas facile de rattraper<br />
notre retard face à une équipe<br />
coriace comme l’USMA. Ce club<br />
était solide défensivement. Ce qui<br />
m’a impressionné est que ses<br />
joueurs dès qu’ils marquent<br />
deviennent plus solidaires. Avec ce<br />
courage et cette volonté d’acier,<br />
jouer amoindri n’est pas un handicap.<br />
L’arbitrage a été contesté par<br />
vos joueurs. Pensez-vous qu’il a<br />
été à l’origine de votre défaite ?<br />
Nous avons joué huit matches.<br />
L’arbitrage nous a privés au moins<br />
de 7 penalties depuis le coup d’envoi<br />
de cette édition. Je ne suis pas<br />
en train de justifier la défaite. Si<br />
nous ne dénonçons pas cela, je ne<br />
vois pas ce que nous pouvons<br />
dénoncer. Nonobstant cette injustice,<br />
mes capés ont fait preuve d’un<br />
esprit extraordinaire. S’il n’y avait<br />
pas cette force mentale, je me<br />
demande comment nous aurions<br />
pu arriver à ce stade de la compétition.<br />
n A. K.<br />
d’aborder la manche retour en toute<br />
quiétude. Nous tâcherons de faire le<br />
plein».<br />
Côté effectif, le coach sétifien, Hubert<br />
Velud, pourra récupérer pour ce rendezvous<br />
africain le duo Aoudia-<br />
Benabderrahmane. Le premier s’étant<br />
complètement remis de sa blessure, le<br />
second a purgé sa suspension face à l’AC<br />
Léopards. A noter que cette rencontre<br />
sera dirigée par un trio d’arbitres burkinabé.<br />
n M. F.
La Météo du<br />
Jeudi 16 Mai 2013<br />
Fedjr....................3.57<br />
Dohr ..................12.44<br />
Assar .................16.34<br />
Maghreb.............19.52<br />
Ichaâ .................21.26<br />
BRUXELLES (BELGIQUE) : M. Medelci s'entretient avec le Premier ministre marocain<br />
CONSEIL DE LA NATION<br />
Séance plénière,<br />
aujourd’hui, consacrée<br />
aux questions orales<br />
Le Conseil de la nation tiendra, aujourd’hui, à<br />
9h30, une séance plénière consacrée aux questions<br />
orales, a indiqué un communiqué de cette<br />
institution. Les questions concernent les secteurs<br />
des Ressources en eau, de<br />
l'Aménagement du territoire, l'Environnement et<br />
de la Ville, des Transports, du Commerce et<br />
celui de la Santé, de la Population et de la<br />
Réforme hospitalière.<br />
RÉUNION DE L’INSTANCE<br />
NATIONALE DU RND<br />
La session extraordinaire<br />
en ligne de mire<br />
L’instance nationale du Rassemblement national<br />
démocratique (RND), qui s’est réunie, hier, sous la<br />
présidence de Abdelkader Bensalah, secrétaire<br />
général du parti, a mis l’accent sur la nécessité de<br />
préparer la prochaine session extraordinaire qui<br />
devra avoir lieu le 20 juin prochain. La rencontre a<br />
été consacrée aux débats sur le programme mis en<br />
place dans le cadre des rencontres élargies à la<br />
base militante. Il a été question des mécanismes et<br />
moyens à mettre en œuvre pour la réintégration<br />
des militants souhaitant regagner les rangs du<br />
parti. La direction du RND a également mis à profit<br />
cette réunion pour faire le bilan de ce qui a été réalisé<br />
par le parti dans le cadre d’une nouvelle campagne<br />
d’adhésion et débattre de la préparation de<br />
la session extraordinaire du conseil national.<br />
M. Bensalah a affirmé, dans son intervention, que<br />
les projets qui seront présentés à l’occasion de la<br />
session de juin doivent refléter la place du parti et<br />
ce qui l’attend sur la scène politique nationale.<br />
A cette occasion, il a estimé que les déclarations<br />
qui coïncident avec certaines lectures hâtives sur<br />
les dispositions constitutionnelles ne déstabiliseront<br />
pas la confiance du peuple dans ses institutions.<br />
Les citoyens, a-t-il soutenu, espèrent le parachèvement<br />
des projets de développement lancés<br />
par le président de la République dans le cadre du<br />
programme quinquennal.<br />
n D. O.<br />
TOURISME<br />
Ouverture<br />
de la 14 e édition du Sitev<br />
La 14 e édition du Salon international du tourisme et<br />
des voyages (Sitev) débutera, aujourd’hui au Palais<br />
des expositions des Pins maritimes par l'organisation<br />
de rencontres consacrées à l'examen de la<br />
mise en œuvre de mécanismes de soutien au tourisme<br />
interne. Dans une déclaration à l'APS, le<br />
directeur général de l'Office national de tourisme<br />
(ONT), Rachid Chelloufi, a indiqué que ce salon, qui<br />
regroupera 195 exposants algériens et étrangers,<br />
verra l'organisation d'une rencontre au profit<br />
d'agences de tourisme et de voyages du nord et du<br />
sud du pays et des hôteliers «pour débattre des<br />
mécanismes à même d'impulser le secteur et de<br />
garantir des produits de qualités à la portée de<br />
tous». La 14e édition du Sitev verra la participation<br />
de 11 pays arabes et étrangers dont le Maroc, présent<br />
pour la première fois, la Tunisie, l'Arabie<br />
Saoudite, la Jordanie, les Emirats arabes unis, la<br />
Turquie, l'Inde, le Venezuela, Cuba et le Pérou. Une<br />
trentaine de journalistes étrangers couvriront l'évènement<br />
qui regroupera, entre autres, 16 tour-opérateurs<br />
venus de France, d'Espagne d'Autriche, de<br />
Chine, de Malte, de Libye, de Cuba, d'Italie, de<br />
Tunisie, de Belgique et d'Allemagne. L'ONT sera<br />
présent «en force» à travers un stand qui mettra en<br />
avant la richesse des sites touristiques algériens. Un<br />
autre stand a été consacré aux enfants et aux personnes<br />
ayant des besoins spécifiques dont les nonvoyants.<br />
n Alger 19° n Annaba 24° n Constantine 24° n Oran 20° n Ouargla 38° n Tamanrasset 34° n Tindouf 31° n Illizi 44° n<br />
Le ministre des Affaires étrangères,<br />
Mourad Medelci, s'est entretenu, hier à<br />
Bruxelles, avec le Premier ministre marocain,<br />
Abdelilah Benkirane, en marge de la<br />
conférence de haut niveau sur le dévelop-<br />
<strong>Horizons</strong><br />
<strong>Horizons</strong> : http://www.horizons-dz.com R.C.97B 36181<br />
ALGÉRIE POSTE<br />
Installation de 500 machines d’affranchissement<br />
intelligentes à travers le pays<br />
Plus de 500 machines d’affranchissement<br />
intelligentes ont été installées par Algérie Poste<br />
(AP) à travers le territoire national, a-t-on appris<br />
auprès de cette institution.<br />
Dans une déclaration à l’APS en marge du<br />
Salon international du futur technologique<br />
(Siftech), le chef de ce projet à Algérie Poste,<br />
Maouel Djamel, a indiqué que 221 machines ont<br />
été installées au niveau des établissements postaux<br />
et les autres dans des instances et administrations<br />
dont le ministère de la Défense nationale,<br />
Algérie Télécom, Sonelgaz et l'Algérienne des<br />
eaux. Grâce à ce nouveau matériel, les responsables<br />
des administrations n'auront pas à se<br />
déplacer aux bureaux de poste. Cet équipement<br />
LE PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL du Groupe Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, a affirmé,<br />
hier, à Ghardaïa, que l’ensemble des raffineries se trouvant sur le sol algérien sera à 100% la<br />
propriété de Sonatrach.<br />
S’exprimant à<br />
l’issue d’une<br />
visite de travail<br />
dans la région<br />
pour s’enquérir<br />
du choix de<br />
la variante de localisation du<br />
site devant accueillir la nouvelle<br />
raffinerie de Ghardaïa,<br />
dans la zone de Oued<br />
Nechou (20 km au nord-est<br />
de Ghardaïa), le P-DG de<br />
Sonatrach a indiqué que la<br />
création de cinq nouvelles<br />
raffineries en Algérie est<br />
imposée par la tendance<br />
haussière des besoins de la<br />
collectivité nationale. «Nous devons doubler notre<br />
production nationale pour répondre, d’une manière<br />
permanente et dans les meilleures conditions, à<br />
la demande croissante, aussi bien de la population<br />
que des secteurs d’activités économiques»,<br />
a-t-il souligné. Après avoir écouté un exposé sur<br />
les quatre variantes du projet de raffinerie d’Oued<br />
Nechou, le P-DG de Sonatrach a exhorté les responsables<br />
du projet à choisir la meilleure variante<br />
ACHAT VENTE<br />
1 $ 6<br />
77,29 DA<br />
1 € 6<br />
101,19 DA<br />
1 $<br />
82,02 DA<br />
1 €<br />
107,39 DA<br />
électronique, qui sert à affranchir le courrier, le<br />
tarifier et répondre aux doléances de la clientèle,<br />
pourra gérer quatre à cinq opérations à la fois, at-on<br />
expliqué. «Dorénavant, c’est Algérie Poste<br />
qui va vers ses clients et non pas le contraire,<br />
c’est un vrai gain de temps. Avec cette machine,<br />
on n’a pas besoin de timbres pour affranchir le<br />
courrier», a souligné M. Maouel. Les grandes<br />
entreprises utilisent cette technologie en location<br />
avec Algérie Poste et «même les particuliers peuvent<br />
la demander», a-t-il ajouté. La valeur ajoutée<br />
de cette machine réside dans le fait que le client<br />
peut demander à Algérie Poste de lui mettre sa<br />
propre publicité dans ses envois, en plus du<br />
ramassage de son courrier, a-t-il conclu.<br />
RAFFINERIES SUR LE SOL ALGÉRIEN<br />
6<br />
6<br />
pement du Mali. M. Medelci a également<br />
rencontré ses homologues du Mali, Tieman<br />
H. Coulibaly, de France, Laurent Fabius, du<br />
Niger, Mohamed Bazoum, de Mauritanie,<br />
Hamadi Ould Baba Ould Hamadi, et<br />
pour sa localisation, en tenant<br />
compte des servitudes, notamment<br />
la proximité de la route et<br />
de la future voie ferrée devant<br />
relier Ghardaïa aux différentes<br />
localités et wilayas du Sud, et la<br />
mobilisation de l’eau par les<br />
forages. Le projet de raffinerie de<br />
Ghardaïa, d’une capacité de cinq<br />
millions de tonnes/an, qualifiée<br />
par M. Zerguine de stratégique,<br />
s’étend sur une superficie de 483<br />
ha et devra générer près de 800<br />
emplois permanents. Cette raffinerie<br />
sera accompagnée de la<br />
Ph : Fouad S.<br />
réalisation d’un centre de stockage<br />
près du tracé de la voie ferrée,<br />
trois fois plus important que celui du site du<br />
Caroubier (Alger), afin de couvrir les besoins des<br />
wilayas du Sud limitrophes, a précisé le P-DG de<br />
Sonatrach.<br />
Cette usine produira, outre du carburant<br />
(essence sans plomb, essence normale et gasoil),<br />
suivant les normes internationales, d’autres dérivés<br />
chimiques pour approvisionner des zones<br />
industrielles de petite taille et développer par<br />
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Fax:<br />
(021) 73 67 24 - 73 59 69 - 73 59 04<br />
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SAHARA<br />
OCCIDENTAL<br />
Les forces<br />
d'occupation<br />
expulsent un<br />
journaliste italien<br />
d'El Ayoun<br />
Les forces d'occupation marocaines<br />
ont expulsé le journaliste<br />
italien, Gilberto<br />
Mastromanio, de la ville d'El<br />
Ayoun (capitale du Sahara<br />
occidental occupé), a indiqué,<br />
hier, l'agence de presse sahraouie<br />
(SPS). Le journaliste italien<br />
est arrivé dans la ville d'El<br />
Ayoun pour réaliser un reportage<br />
sur la situation qui prévaut<br />
dans les territoires occupés<br />
suite à la dernière résolution du<br />
Conseil de sécurité sur la question<br />
du Sahara occidental. Le<br />
journaliste italien était arrivé en<br />
provenance de Rome dans la<br />
ville d'El Ayoun occupée, d'où il<br />
a été expulsé, sans motifs, par<br />
les forces d'occupation marocaines,<br />
selon la même source.<br />
ELLES SERONT À 100%<br />
PROPRIÉTÉ DE SONATRACH<br />
là-même un réseau de PME spécialisées dans les<br />
produits issus de la pétrochimie, a-t-il fait savoir.<br />
Parlant des cinq raffineries projetées, le même<br />
responsable a indiqué que cet investissement est<br />
stratégique en matière de valorisation des énergies,<br />
pour répondre à la demande nationale et<br />
contribuer à la promotion du développement économique<br />
ainsi qu’à la création d’emplois. Pas<br />
moins de 3.000 postes de travail seront générés<br />
par ces investissements, à travers les régions du<br />
pays, a souligné M. Zerguine.<br />
Ce dernier a indiqué que les travaux de terrassement<br />
de ces cinq raffineries sont réalisés par<br />
la filiale du Groupe Sonatrach (GCB) leader dans<br />
ce domaine. Auparavant, M. Zerguine et la délégation<br />
qui l’accompagne ont visité la station de<br />
pompage n°3 et se sont enquis des conditions de<br />
travail. Il a annoncé que les jeunes de la wilaya de<br />
Ghardaïa peuvent se former dans plusieurs<br />
métiers (soudure, énergie solaire) dans les ateliers<br />
de l’entreprise GTP (Grands travaux pétroliers),<br />
sous la conduite de ses agents. Le P-DG de<br />
Sonatrach a tenu, par ailleurs, une séance de travail<br />
au niveau de la base de Oued Noumer avec<br />
les cadres et travailleurs de Sonatrach, en présence<br />
des autorités de la wilaya de Ghardaïa.<br />
LA CULTURE EN DEUIL : Hachemi Bellali, une étoile s’éteint<br />
La famille artistique algérienne perd l’un de ses enfants, Hachemi Bellali,<br />
qui s’est éteint, mardi dernier, dans un hôpital parisien, des suites d’une<br />
longue maladie. Hachemi, originaire de Guenzet dans la wilaya de Sétif,<br />
est né en 1949 à Bechar. Il passe sa jeunesse à<br />
El Harrach. Il embrasse, dès l’âge de 16 ans, une carrière de bassiste.<br />
Incontournable, il est sollicité par les meilleurs sur la scène musicale algérienne<br />
en mettant son talent au service des plus grands noms : Slimane<br />
Azem, Idir, Abranis, Rabah Asma, Matoub Lounès, Cherif Kheddam,<br />
d'Egypte, Mohamed Kamel Amr. Les entretiens<br />
ont porté sur un échange de vues<br />
autour de la situation qui prévaut au<br />
Maghreb et au Sahel, particulièrement au<br />
Mali, a-t-on appris de source diplomatique.<br />
Youcef Abdjaoui, Kamel Messaoudi, Kamal Hamadi, Mami, Khaled...<br />
C’est avec le groupe Abranis que Hachemi a connu la gloire. A la fin des<br />
années 70 début des années 80, il arpente, avec Karim Abranis et Chami<br />
El Vaz, les scènes algériennes et internationales où les fans venaient<br />
apprécier le talent de ces rockers kabyles. Hachemi a offert son talent<br />
pour la dernière fois à l’une des figures emblématiques de la chanson<br />
kabyle, Idir, lors d’un concert à Montréal.<br />
n H. Metref