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Horizons
Q U O T I D I E N N A T I O N A L
LUNDI 25 MARS 2013 - 13 DJOUMADA EL AWAL 1434 - N° 4848 - PRIX 10 DA
15 000 GENDARMES
MOBILISÉS
ATTENTION
CAMÉRA,
ON TOURNE
LE COUP DE CLAP
DONNÉ,
QUE D’ÉMOTIONS…
Le commandement de la Gendarmerie nationale a mobilisé 15 000 éléments des différentes
unités pour la sécurisation des vacances de printemps. «Il s’agit d’un plan
sécuritaire spécial composé de 700 dispositifs permanents», a indiqué, hier, le directeur
de la sécurité publique de la GN, le colonel Tahar Benaâmane, dans une conférence de
presse consacrée à la délinquance juvénile et la protection des mineurs. Le directeur
de la sécurité publique a expliqué qu’il s’agit d’un dispositif spécial pour sécuriser les
lieux publics ainsi que les routes à l’occasion des vacances de printemps. «La sécurité
au niveau des forêts et des espaces publics a été renforcée sur l’ensemble du territoire
national. La gendarmerie couvre plus de 38 forêts qui enregistrent un important flux
durant les vacances et les week-ends», a précisé l’officier supérieur qui a évoqué à l’occasion,
l’enlèvement d’enfants. «Notre présence sur le terrain vise l’instauration d’un climat
de quiétude. Les familles sont perturbées avec ces histoires de kidnappings».
SÉCURISER LES
VACANCES DE PRINTEMPS
RACHID BENAÏSSA
À PROPOS DE LA
PROCHAINE CAMPAGNE
CÉRÉALIÈRE
PROMESSES
DE BELLES
MOISSONS
L a
campagne céréalière 2012-2013 est sur la bonne voie.
S’exprimant, mercredi dernier, en marge de la 3
.PAGE 4
e semaine
forestière méditerranéenne, le ministre de l’Agriculture et du
Développement rural, Rachid Benaïssa, s’attend à une «bonne»
production. Le ministre ne s’est toutefois pas avancé sur l’estimation
du volume de la production céréalière attendu. «Il faut
patienter encore quelques jours pour se prononcer de manière
définitive», dit-il.
DES SAHRAOUIS D’EL AYOUN OCCUPÉE
TÉMOIGNENT
«Le Maroc nous réprime,
torture et blesse»
.PAGE 11
Photo : Fouad S.
MOHAMED TAHMI
(ministre de la Jeunesse et des Sports)
«AUCUN CLUB
PROFESSIONNEL
N’EST UNE
.LIRE EN PAGE 6
PROPRIÉTÉ PRIVÉE»
Le premier responsable du secteur, à propos de l’ouverture du capital
des clubs, a souligné que «c’est l’affaire du club concerné», ajoutant
que le club amateur reste l’autorité morale. «Si le club professionnel veut
s’approprier le club amateur, il doit changer le nom, le sigle et les couleurs.
Actuellement, aucun club n’est une propriété privée. Si on veut dissoudre
une société sportive par actions, il faut le faire dans un cadre réglementaire»,
dira M. Tahmi.
.PAGE 31
IL Y A DIX ANS, LA GUERRE D’IRAK
.PAGE 15
Malgré de solides réticences...
Photo : Mahdi I.
.PAGES 12-13

:
2
Salon West Expo : Nedjma
expose ses offres et
solutions novatrices
Nedjma participe au salon «West Expo»,
le nouveau rendez-vous économique de
l’ouest qui se tient du 26 au 30 mars 2013 au
Centre des conventions d'Oran. Placé sous le
patronage du ministre de l’Industrie, de la
PME et de la Promotion de l’investissement et
le parrainage du wali d’Oran, ce salon, dédié
au partenariat et à l’investissement, regroupera
des acteurs économiques majeurs nationaux
et étrangers issus de divers secteurs
d’activités. Pour ce nouveau carrefour économique
régional, Nedjma sera présente avec
un stand aménagé où elle exposera ses dernières
offres et solutions novatrices destinées
aux professionnels et aux entreprises. Des
ateliers voix et Data sont, également, prévus,
afin de présenter aux visiteurs professionnels
les différentes offres et produits Nedjma qui
leur sont dédiés.
M. Mohamed Saïd,
ministre de la
Communication,
sera, aujourd’hui, à
Constantine où il
visitera les entreprises
sous tutelle
de son ministère. La
visite s’achèvera
par une rencontre
Ministère avec les journalistes
de la presse locale
de la Communication
g
au siège de la
wilaya.
Horizons
HORIZONS
SUR INTERNET :
http://www.horizons-dz.com
Quotidien d’information
édité par la SPA "HORIZONS"
au capital social de 160.000.000,00 DA
REDACTION ADMINISTRATION
20, rue de la Liberté - Alger
Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05
Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29
L E S C A B L E S
Psalmodie du Coran :
Début de la première
session scientifique
La première session scientifique de
psalmodie du saint Coran a débuté,
hier à Alger, avec la participation de plus
de 100 récitants. Cette rencontre, organisée
au siège du conseil scientifique de
la wilaya d'Alger, s'inscrit dans le cadre
des festivités commémorant le 50e anniversaire
du recouvrement de la souveraineté
nationale, a déclaré à l'APS le
chargé de l'animation de la session,
Moussa Zerrouk. Le programme de la
manifestation, durera jusqu'au 28 mars.
La participation à cette session reste
ouverte aux personnes intéressées,
notamment les élèves et étudiants. Pour
sa part, M. Ahmed Isaad, chef de département
au centre culturel islamique de
Blida, a estimé que l'organisation de ce
genre d'initiative vise à perpétuer la tradition
de la psalmodie du saint Coran,
exprimant le souhait de voir d'autres initiatives
se répéter à l'avenir.
Télex... M.
▼ww
MINISTÈRE
DE L’AMÉNAGEMENT
DU TERRITOIRE, DE
L’ENVIRONNEMENT ET DE
LA VILLE
M. Amara
Benyounès,
ministre de
l’Aménagement du
territoire, de
l’Environnement et
de la Ville, effectuera,
aujourd’hui, une
visite de travail et
d’inspection dans la
wilaya d’Oran.
ww MINISTÈRE DE LA
POSTE ET DES TIC
La cérémonie d’ouverture
de la 25e
réunion de la commission
permanente
de la Poste de la
Ligue arabe aura
lieu, aujourd’hui, à
08h30, à l’hôtel
Aurassi, sous
la présidence de l’Algérie.
ww SECRÉTARIAT DÉTAT
CHARGÉ DE LA JEUNESSE
M. Belkacem
Mellah, Secrétaire
d’Etat auprès du
ministre de la
Jeunesse et des
Sports, chargé de la
Jeunesse, effectuera,
aujourd’hui et
demain, une visite
de travail dans les wilayas de Mascara
et Mostaganem.
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
▼
Université d’Oran : Ateliers
de formation à la maîtrise
des TIC
Des ateliers de formation à la maîtrise des
technologies de l'information et de la
communication ont débuté, hier, à l'université
d'Oran au profit d'étudiants, enseignants et
cadres du secteur économique. Une trentaine
d'apprenants bénéficient de ces ateliers qui
se tiennent jusqu'à demain avec pour objectif
«d'aider au déploiement de la maîtrise des
TIC dans le milieu universitaire algérien», a
indiqué Mme Abbasia Deba, responsable de ce
programme de formation. Cette rencontre, qui
repose sur le principe «pas de spectateur,
tous participants», se tiendra le 10 avril prochain
à l'université d'Oran et traitera, selon la
même source, des aspects relatifs à «l’intégration
des médias sociaux dans la formation
ainsi qu’au recours au travail de collaboration
dans le processus d’apprentissage».
HORIZONS • Lundi 25 Mars 2013
BORDJ BOU-ARRÉRIDJ
Plus de 400 écoliers à la 10e édition du festival national
de l’opérette
Plus de 400 élèves des différents cycles de l’enseignement
participent à la 10 e édition du festival national de l’opérette,
ouverte, hier, à Bordj Bou-Arréridj. Selon le responsable des
activités complémentaires à la direction de l’éducation, Tahar
Benyacine, 433 élèves des trois paliers scolaires et 27 encadreurs
représentant 21 wilayas du pays prennent part à cette
manifestation destinée à «découvrir de nouveaux talents».
Une représentante de l’encadrement de ce festival, Bakhta
Massali, venue de Sidi Bel-Abbès, a affirmé que cet événement
artistique vise à promouvoir l’art de l’opérette et sensibiliser
les jeunes à la créativité. Le festival national de l’opérette,
qui se poursuivra jusqu’à mercredi, sera ponctué par la
remise de prix aux formations qui décrocheront les premières
places.
A G E N D A A G E N D A A G E N D A
Ministère de l’Agriculture
et du Développement rural
g
Un séminaire de présentation
du programme d’appui
à la diversification de l’économie
en Algérie s’ouvre
aujourd’hui, à partir de
08h30 à l’hôtel Aurassi, en
présence des ministres de
l’Agriculture, du Tourisme,
de l’Industrie et de l’ambassadeur
de l’Union européenne
en Algérie.
Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme
g
M. Abdelmadjid
Tebboune, ministre de
l’Habitat et de
l’Urbanisme, effectuera,
aujourd’hui, une visite de
travail et d’inspection
dans la wilaya de Sidi Bel
Abbès.
Le
Le
Ministère des Ressources en eau
g
Ministère des Travaux publics
M. Amar Ghoul, ministre des Travaux
publics, effectuera, aujourd’hui et
demain, une visite de travail dans les
wilayas de Sidi Bel Abbès et Aïn
Témouchent.
Hocine Necib, ministre des Ressources
en eau, effectuera, aujourd’hui, une visite de
travail et d’inspection dans la wilaya de
Batna.
g
Ministère de la Formation
et de l’Enseignement
professionnels
g
M. Mohamed Mebarki, ministre de la
Formation et de l’Enseignement professionnels,
effectuera, aujourd’hui,
une visite de travail et d’inspection
dans la wilaya de Djelfa.
▼
Chiffre
Ministère de la Pêche et des
Ressources halieutiques
g
M. Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre de
la Pêche et des Ressources halieutiques,
sera, aujourd’hui à 20h30, l’invité
de l’émission «Sujet d’actualité»
sur Canal Algérie.
PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD
BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENICIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger
Tél : 021 - 73.59.69 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021 - 73.76.78 73.71.28 — Fax : 021- 73.95.59
IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82
DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73.59.69 — MPS : Oran : 041 53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031 68 39 84 - 031 68 38 28—
Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06 61 24 29 10 — 029 71 38 25

ALGERIE
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
L’ALGÉRIE A PRODUIT
UN TOTAL DE 7 000 NORMES
ECOLE SUPÉRIEURE DE L’AIR
DE TAFRAOUI
Un simulateur de vol de
fabrication algérienne à
la disposition des stagiaires
Les officiers stagiaires de l’Ecole supérieure de l’air de
Tafraoui (ESA) disposent, désormais, d’un simulateur de
vol de fabrication algérienne pour l'initiation au pilotage
de base, a annoncé, hier à Oran, le commandant de l’école,
le général Hamid Boumaïza. Le simulateur dont s'est
doté cet établissement de formation offre de grands avantages
technologiques de pointe, a souligné le même responsable
lors de la cérémonie d’ouverture des journées
d’information sur l’ESA, au centre territorial d’information
de l’Armée nationale populaire (ANP) à Oran, présidée
par l'adjoint chef de la 2e région militaire, le généralmajor
Mustapha Smaïli. Cet équipement, qui sera exposé
au large public à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 2 avril,
a été conçu et réalisé par l’Entreprise de construction
aéronautique de Tafraoui (ECA) et l’unité de recherche et
de développement (URD) relevant des forces aériennes
algériennes. Le simulateur de vol est à la disposition des
élèves officiers en formation de base en aviation. Cet
équipement est doté des mêmes caractéristiques des
avions que conduiront les pilotes de l’ESA dans les dernières
étapes de leur formation, notamment les avions de
cinquième génération, a souligné le général Boumaïza.
Un plan de développement des moyens de formation est
en concrétisation à l’ESA, avec l'introduction de technologies
de numérisation, d'information et de communication
pour permettre aux stagiaires d’acquérir des connaissances
et des expériences répondant aux exigences de
développement et de professionnalisme, a ajouté le responsable.
Cette manifestation d'information comporte
une exposition de matériel mis à la disposition des étudiants
en formation pratique dont les nouveaux aéronefs
de fabrication algérienne, à l'instar de Safir 43 M qui traduit
le niveau de performance de l’Entreprise de
construction aéronautique de Tafraoui. Ces journées d'information
visent à renforcer les liens avec la société civile
et faire connaître aux jeunes les possibilités de formation,
les conditions d’accès aux écoles de l’air algériennes,
selon le commandant air de la 2e région militaire, le
général Abdelkrim Douaïssia. Un film documentaire
abordant les étapes de développement de l’Ecole supérieure
de l’air de Tafraoui a été projeté à cette occasion.
Les journées d’information sur cette école sont organisées
dans le cadre de l'application du plan de communication
de 2013 par le ministère de la Défense nationale sous le
slogan «Armée-nation et renforcement de la communication
avec la société» et dans le cadre de la célébration du
cinquantenaire du recouvrement de la souveraineté
nationale.
n APS
ACTUALITÉS
DOUANES
HORIZONS • Lundi 25 Mars 2013
Le secteur de l’automobile objet de 750 critères
Ratiba Chibani, directrice générale de l’Ianor
«7 000 NORMES ONT ÉTÉ PRODUITES AU PLAN NATIONAL, ce qui reflète le
degré de développement du marché», a déclaré, hier, lors d’un point de
presse, la directrice générale de l’Institut algérien de normalisation (Ianor),
Ratiba Chibani, à l’occasion de la journée arabe de la normalisation, célébrée
le 25 mars de chaque année.
Photo : Fouad S.
Cette dernière a mis en
exergue le rôle de la normalisation
en tant qu’outil permettant
à l’entreprise de
«faciliter son commerce et de
réduire les risques». L’Ianor,
créé en 1973, a fait, à travers ses 69 comités
techniques et ses 600 experts, un effort
important en matière de mise au point de
référentiels. «750 normes relevant uniquement
du secteur sensible de l’automobile
ont été adoptées récemment», signale Mme
Chibani. La mise en place de normes permet
à l’entreprise algérienne de créer «une
relation de confiance au plan de la qualité»,
a-t-elle ajouté.
A ce titre, l’Ianor assiste les opérateurs
économiques du pays dans leur phase
«d’ouverture économique et de mise en
conformité aux normes internationales».
Pour 2012, ce sont «3 500 normes qui ont été
Les importations algériennes de véhicules ont
poursuivi leur hausse durant les deux premiers mois
de l'année 2013 avec 91.891 véhicules importés pour
une valeur de 88,82 milliards mds DA, a-t-on appris,
hier, auprès des Douanes algériennes. Les achats à
l'international de véhicules par l'Algérie ont augmenté
de 23,28% entre janvier et février 2013 par rapport
à la même période en 2012, période durant laquelle
l'Algérie a importé 74.534 véhicules pour une valeur
de 63,72 mds DA, précise le Centre national de l'informatique
et des statistiques des Douanes (Cnis). En
2012, l'Algérie a importé 568.610 véhicules pour une
valeur de 514,43 mds DA contre 390.140 véhicules en
2011 (354,16 mds DA), une hausse de 45,75%. Selon
un bilan du Cnis, les marques françaises arrivent en
tête des véhicules importés par l'Algérie, suivies par
les constructeurs coréens. Le groupe PSA (Peugeot-
Citroën) a, ainsi, surclassé l'autre constructeur français,
le groupe Renault, durant cette période avec
19.622 véhicules vendus pour une valeur de plus de
17 mds DA, contre 17.388 véhicules vendus par ce
dernier pour une valeur de 13,73 mds DA. Le sudcoréen
Hyundai Motors a écoulé sur le marché algérien
9.250 unités pour une valeur de plus de 7 mds
DA contre 6.853 unités vendues durant la même
période de l'année 2012 pour une valeur de 4,36 mds
DA. En revanche, en 2012, le groupe Renault a vendu
3
mises à la disposition de ces opérateurs»,
c'est-à-dire achetées par les chefs d’entreprise.
C’est dire tout l’intérêt pour l’entreprise
algérienne d’adopter des normes
pour ses produits et services, plus spécialement
celles visant les marchés à l’export.
Pour ce qui est de la normalisation dans le
monde arabe, la DG de l’Ianor a estimé que
les pays arabes ont fait un effort important
en unifiant leurs normes et ce, pour «lever
tous les obstacles et faciliter les échanges
dans le cadre de la zone arabe de libreéchange
ou dans la perspective de la zone
douanière qui sera mise en place en 2015».
Pour mieux souligner l’accomplissement
du référentiel national, un responsable
de l’Ianor a expliqué que les normes
sont «les seules qui ne posent plus problème
depuis 2005» dans le cadre des négociations
de l’Algérie avec l’OMC.
n K. Daghefli
LES IMPORTATIONS DE VÉHICULES
POURSUIVENT LEUR TENDANCE
HAUSSIÈRE EN 2013
INSTITUT NATIONAL
DE NÉPHROLOGIE
Opérationnel en septembre
prochain
L'institut national de néphrologie qu'abritera le CHU
Frantz-Fanon de Blida sera réceptionné en septembre
prochain, a indiqué, hier, le chef du projet, Riane Tahar.
Ce projet, dont la première pierre avait été posée par le
président de la République en 2006, sera chargé des analyses
et des consultations médicales avant de procéder
aux interventions chirurgicales en avril 2014, a précisé le
même responsable. Cet institut jouera un rôle phare
dans le domaine des opérations chirurgicales, d'hémodialyse
et de greffe d'organes. Cette structure, qui
s'étend sur 18.000 m2, impulsera la recherche scientifique
grâce aux moyens dont elle disposera notamment
en matière de greffe rénale.
Photo : makine F.
115.502 véhicules pour une valeur de 91,83 mds DA,
contre 75.956 unités en 2011, en hausse de 52,06% en
termes de nombre. La marque Peugeot a occupé, en
2012, la deuxième place avec 65.756 voitures (61,75
mds DA) vendues contre 35.130 (32,65 mds DA), en
hausse en nombre de 87,18% et de 87,30% en valeur.
n APS
EDUCATION
Journées d’étude
sur l’enseignement
de la langue allemande
Organisées par le ministère de l’Education
nationale, en collaboration avec les ambassades
d’Allemagne, de Suisse et d’Autriche
en Algérie, au profit des enseignants de la
langue allemande, des journées d’étude se
tiendront à partir d’aujourd’hui à 9h, au
lycée Hassiba Ben Bouali, Kouba.
Assisteront à cette septième session, les
représentants des ambassades et experts
des trois pays sus-cités, des cadres du
ministère de l’Education ainsi que 120
enseignants venus de différentes wilayas
du pays.

4
REMPLISSAGE
DES BARRAGES
Taux record de 81%
Le taux de remplissage des 65 barrages en
exploitation en Algérie a atteint 81%, un
record jamais atteint en Algérie depuis plusieurs
décennies, a-t-on appris, hier, auprès
du ministère des Ressources en eau. Ce taux
représente une quantité d'eau de 5,55 milliards
de mètres cubes emmagasinée au 21
mars, en hausse de 8,46% par rapport à la
même période de 2012, selon un bilan fourni
par l'Agence nationale des barrages et transferts
(ANBT) relevant du ministère. Au total,
17 barrages à travers le pays sont totalement
remplis dont celui de Beni Haroun (Mila), le
plus grand barrage en Algérie avec une capacité
d'un milliard de mètres cubes. A l'Est du
pays, qui a connu le taux de remplissage le
plus élevé avec une moyenne de 87%, huit
barrages sont déjà remplis à 100%, indique la
même source. Il s'agit principalement des barrages
de Mexa à Tarf (30 millions m 3 ),
Boussiaba et Kissir à Jijel avec respectivement
120 millions et 68 millions de mètres cubes.
La région Centre (12 barrages) a enregistré un
taux de remplissage de 79,60% dont deux barrages
remplis à 100%, ceux de Taksebt à Tizi
Ouzou (181 millions m 3 ) et Tilesdit à Bouira
(164,5 millions m 3 ). Le barrage de Keddara
(Boumerdès), qui alimente en grande partie la
capitale, emmagasine plus de 100 millions m 3 ,
soit plus de 71% de ses capacités. La moyenne
de remplissage des 13 barrages de la région
Ouest est par ailleurs de 78,35%, selon le bilan
de l'ANBT qui relève que les barrages de
Hammam Boughara et Sikkak (Tlemcen) sont
pleins. Le barrage de Djerf-Torba (Bechar), le
plus grand de cette région, avec une capacité
de 260 millions m 3 , a enregistré une moyenne
de remplissage de 65,27%, ajoute la même
source. Quant à la région de Cheliff (17 barrages),
elle a connu un taux de remplissage de
75% avec 5 barrages remplis à 100 % : Sidi
M'hamed Bentaïba dans la wilaya de Aïn
Defla, la Prise Chéliff pour le transfert d'eau
de Mostaganem-Arzew-Oran (MAO),
Bakhadda et Dahmouni à Tiaret, et Colonel
Bougara à Tissemsilt. L'Algérie compte disposer
de 84 barrages à la fin de 2014 pour
atteindre une capacité globale de
8,9 milliards m 3 , contre près de 6,8 milliards
m 3 actuellement. `
n APS
ALGERIE
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
HABITAT
Bientôt un fichier national
des demandeurs de logement
Le ministre de l’Habitat
et de l’Urbanisme,
Abdelmadjid Tebboune, a
fait savoir que le fichier
national des demandeurs de
logement public, sous
toutes ses formules, sera
finalisé fin avril prochain.
«Le nouveau fichier permet,
explique le ministre sur les
ondes de la Radio nationale,
de définir avec précision la
demande nationale sur le
logement et de regrouper
les listes des demandeurs au
niveau des communes et
daïras dans une seule liste,
afin d’éviter que le demandeur
ou son épouse bénéficient
d’un logement dans
deux régions différentes du
pays». Au sujet du programme
AADL 2001, il affirme
que l’opération d’actualisation
des dossiers s’est
soldée par l’exclusion de
plus de 500 souscripteurs,
après confirmation, à la
faveur du fichier, de leur
accès à des programmes
antérieurs. Concernant le
nouveau programme de
logements AADL,
M. Tebboune a affirmé que
les chantiers de réalisation
seront lancés en avril prochain
dans plusieurs
wilayas, dont Annaba et
Oran. Le délai de réalisation
a été fixé à 26 mois, voire 30
mois au maximum, a indiqué
le ministre, affirmant
que le scénario du programme
AADL 2001 ne se reproduira
plus.
Pour ce qui est de la distribution
des logements,
M. Tebboune a indiqué qu’il
sera procédé à l’élaboration
de listes «préliminaires» en
parallèle avec le lancement
des chantiers, comme nouvelle
mesure adoptée par le
gouvernement pour accélérer
la livraison.
n Synthèse M. K.
ACTUALITÉS
RACHID BENAÏSSA
À PROPOS DE LA
PROCHAINE CAMPAGNE
CÉRÉALIÈRE
« Ç
a promet», s’est
exclamé le premier
responsable du secteur.
Le ministre n’a
pas avancé la
moindre estimation
sur le volume de la
production céréalière
attendu. «Il faut patienter encore
quelques jours pour se prononcer de
manière définitive», dit-il. Une hésitation
qui n’est pas sans explication. M.
Benaïssa sait mieux que personne que
les jours à venir sont décisifs pour ne
pas dire déterminants pour la récolte,
notamment le mois d’avril.
Mais s’il se dit très satisfait de la
situation au niveau de certaines
wilayas, à l’image de Tiaret qui, selon
ses propos, est bien partie pour réaliser
une bonne moisson, il en est autrement
pour la wilaya d’Oum El
Bouaghi qui semble décevoir le
ministre. La région risque, cette année,
de ne pas être à la hauteur des espérances,
dira-t-il. Il ne cite pas les raisons,
mais selon lui, «cela aurait pu
être mieux». Le chargé de communication
du ministère, Djamel Barchiche, a
souligné que la campagne labourssemailles
2012-2013 s’est déroulée
dans de bonnes conditions et ce, à la
faveur des mesures d’encadrement
techniques, économiques et organisationnelles
prises par les instituts techniques
et scientifiques, en sus d’une
pluviosité appréciable. Ainsi, les
superficies emblavées ont atteint 3,4
millions d’hectares, contre 3,3 millions
d’hectares lors de la campagne écoulée
(2011-2012). Les quantités de
semences livrées aux céréaliculteurs
HORIZONS • Lundi 25 Mars 2013
LA CAMPAGNE CÉRÉALIÈRE 2012-2013 EST
SUR LA BONNE VOIE. S’exprimant, mercredi
dernier, en marge de la 3 e semaine forestière
méditerranéenne, le ministre de l’Agriculture
et du Développement rural, Rachid Benaïssa,
s’attend à une «bonne» production.
Promesses
de belles moissons
s’élèvent à 1,6 million de quintaux, le
même niveau que celui livré l’année
dernière. Autre facteur bénéfique : les
dernières précipitations. Djamel
Barchiche estime que les pluies enregistrées
dernièrement couvriront les
besoins des céréaliers en eau, les mettant
à l’abri d’un éventuel stress
hydrique.
Il a ajouté que l’Algérie ambitionne
d’augmenter les superficies céréalières
menées à l’irrigué et ce, dans le cadre
de la politique du renouveau agricole
et rural. L’Algérie a produit 5,12 millions
de tonnes de céréales lors de la
campagne 2011-2012 contre 4,24 millions
de tonnes en 2010-2011 et 4,5 millions
de tonnes en 2009-2010, alors
qu’un record de 6,12 millions de
tonnes avait été enregistré en 2008-
2009. Les besoins en céréales sont estimés
à environ huit millions de tonnes
par an. Notre pays est considéré
«ENSEMBLE POUR L’ALGÉRIE»
La caravane nationale de sensibilisation et de prévention
contre les stupéfiants, initiée par
l’Association des anciens scouts musulmans algériens,
a pris son départ, hier, depuis Alger. Le coup
d’envoi a été donné en présence de Mme Souad
Bendjaballah et M. Belkacem Mellah, respectivement
ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, et
secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Jeunesse et
des Sports, chargé de la Jeunesse. Placée sous le slogan
«Ensemble pour l’Algérie», la caravane sillonnera
au total 36 wilayas.
Le choix du sanctuaire du Martyr pour le coup de
starter du convoi n’est pas fortuit. Il symbolise la
continuité du combat de Mohamed Boudiaf,
Didouche Mourad, Mustapha Benboulaïd, Rabah
Bitat, Krim Belkacem et Larbi Ben M’hidi. Les organisateurs
ont d’ailleurs baptisé les six bus de la caravane
aux noms de ces héros de la Révolution. Dans
une brève déclaration, Mme Souad Bendjaballah a
affiché l’intérêt qu’elle porte à cette caravane.
«Nous sommes tous pour l’Algérie», a-t-elle indiqué.
Ce travail de proximité ressemble, selon la
ministre, à celui qu’entreprend le gouvernement
pour la prise en charge des jeunes. Pour sa part,
M. Belkacem Mellah affirme que le ministère de la
Jeunesse et des Sports travaille en étroite collaboration
avec 80.000 associations. «Nous encourageons
ce genre d’initiatives», a-t-il déclaré. Il rappelle que
la commission intersectorielle chargée de la prise en
Photo : Slimene S.A.
comme un des premiers importateurs
de blé au monde, notamment le blé
tendre. Mais ces dernières années, la
tendance des importations est plutôt à
la baisse. Les importations algériennes
de blé ont reculé de 11,26% durant les
deux premiers mois de 2013 par rapport
à la même période en 2012, ont
annoncé, hier, les Douanes
algériennes.
La facture d’importations de blé est
passée à 277,42 millions de dollars
durant janvier et février derniers,
contre 312,64 millions de dollars à la
même période de l’année écoulée,
indique un bilan provisoire du Centre
national de l’informatique et des statistiques
(Cnis) des Douanes. Les
principaux pays fournisseurs de
l’Algérie en blé en 2012 sont la France,
le Canada, l’Allemagne, les Etats-Unis
d’Amérique, l’Espagne et le Mexique.
n Amokrane H.
CARAVANE NATIONALE DE LUTTE CONTRE LA DROGUE
charge des préoccupations de la jeunesse et de la
mise en œuvre de la politique nationale relative à
cette frange de la société active dans la proximité. Il
souligne que la commission qu’il préside compte des
représentants de 14 départements ministériels et sa
mission principale est de «concrétiser sur le terrain la
politique nationale relative à la jeunesse».
Quant à M. Mustapha Saâdoune, commandant
général de l'Association des anciens Scouts musulmans
algériens, il rappelle que cette caravane, organisée
par son association en collaboration avec plusieurs
partenaires dont la DGSN et l'Office national
de lutte contre les stupéfiants, «s'inscrit dans le cadre
de la campagne nationale de prévention contre la
toxicomanie». précise que l'idée de la caravane a été
proposée l'année dernière par l'association avec la
participation de la Sûreté nationale, d'enseignants
universitaires et de représentants des Affaires religieuses
avec la formation de 300 jeunes des différentes
wilayas comme médiateurs sociaux.
Les encadreurs de cette caravane distribueront
des dépliants et des CD sensibilisant aux dangers de
la drogue et tenteront de toucher directement près de
300.000 enfants et leurs parents et indirectement près
de un million d'Algériens. Des dépliants seront diffusés,
des films et des méga expositions seront organisés
à travers les villes que traversera cette
caravane.
n Abbas A. H.

ALGERIE
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
POUR ENCOURAGER
LE TOURISME ÉTRANGER
ACTUALITÉS
HORIZONS • Lundi 25 Mars 2013
DES MESURES INCITATIVES ET DES EXONÉRATIONS FISCALES au profit des
agences qui attirent plus de touristes étrangers en Algérie vont être proposées
par le ministère du Tourisme dans le cadre de la loi de finances
complémentaire.
Des mesures incitatives au profit
des agences touristiques
C’est ce qu’a annoncé, hier, le premier responsable
du secteur, Mohamed
Benmeradi, lors du regroupement d’évaluation
des directeurs de tourisme des
wilayas. En termes d’investissements privés
dans le secteur, le ministre a signalé
qu’un montant global de 220 milliards de dinars dont
25 % proviennent des opérateurs étrangers, principalement
originaires des pays arabes (Qatar, Arabie
Saoudite), a été investi entre 2008-2012 pour la réalisation
de 713 projets touristiques.
«Il est impératif, souligne le ministre, de rattraper le
retard, notamment en matière de réalisation d’infrastructures
touristiques et, également, dans l’élaboration
des stratégies de développement d’aménagement touristique
et des plans d’aménagement touristiques»,
note M. Benmeradi, qui rappelle que l’absence de ce
dernier est à l’origine du gel de 130 projets. Dans le
même contexte, il a rappelé qu’il faudrait redoubler
d’efforts pour libérer les surfaces foncières au niveau
des zones d’extension touristique, d’une superficie de
53.000 hectares, qui nécessitent un réaménagement au
profit des investisseurs.
Sur ce point, le ministre a annoncé l’organisation des
assisses nationales sur le tourisme les 14 et 15 avril, lesquelles
s’articuleront sur le schéma directeur d’aménagement
touristique qui englobe entre autres, l’investissement,
le plan de qualité et la promotion de la destination
Algérie. L’objectif, souligne le ministre, est d’accroître
le flux des touristes étrangers, estimé à 600.000
en 2012, et d’attirer au mois 20% de touristes algériens.
RECLASSEMENT DES HÔTELS AVANT LA FIN
DU PREMIER SEMESTRE
Concernant le classement et le reclassement des
hôtels, «un point noir», selon le ministre, des instructions
ont été données aux directeurs pour l’achèvement
de cette opération avant la fin du premier semestre de
l’année en cours. «Nous pouvons aller jusqu’au mois de
septembre pour finaliser le classement de 1.700 hôtels»,
a souligné M. Benmeradi, indiquant que la capacité
Boufarik aura un nouvel hôpital.
C’est la promesse faite, hier, par le
ministre de la Santé, de la Population et
de la Réforme hospitalière, en visite de
travail dans la wilaya de Blida.
M. Abdelaziz Ziari a relevé que l’actuel
hôpital, qui date de l’ère coloniale,
a «englouti» trop d’argent dans des travaux
de rénovation sans pour autant
que le problème de sa vétusté soit résolu.
Le projet d’une nouvelle structure
sanitaire dans cette ville, qui a vu sa
population tripler ces deux dernières
décennies, s’impose, selon le ministre.
AFFAIRES
RELIGIEUSES
Les
mourchidate,
un guide
au sein
de la société
Photo : Makine F.
actuelle d’accueil est estimée à 90.000 lits dont 20% seulement
ont un caractère acceptable.
LA CONCESSION DES PLAGES
AUX PROFESSIONNELS
Au sujet de la préparation de la saison estivale, les
directeurs ont été instruits de veiller au respect du dispositif
introduit dans le cadre de la loi de finances pour
2012 ayant trait à l’attribution des droits de concession
d’un tiers d’une superficie d’une plage et d’assurer la
gratuité d’accès aux deux tiers restants de la superficie.
«La concession doit être attribuée à des professionnels»,
a instruit Benmeradi. C’est la nouveauté, attestent plu-
LE MINISTRE DE LA SANTÉ EN VISITE À BLIDA
Un nouvel hôpital pour Boufarik
En visitant le service d’infectiologie, le
ministre a mesuré les difficultés dans
lesquelles travaillent les personnels qui
reçoivent les malades de plusieurs
wilayas du centre. Au CHU Frantz-
Fanon, à Blida, M. Ziari a inspecté les
travaux de réalisation de l’institut du
rein, un projet lancé en 2003.
Cette structure, unique en Afrique et
dans le monde arabe, qui a coûté plus
de 1,5 milliard DA, attend le deuxième
lot des équipements pour être opérationnelle.
Elle est dotée d’un plateau
technique qui permet aux malades
Les mourchidate «sont appelées à œuvrer à
la préservation de la cohésion de la société», a
souligné, hier, le ministre des Affaires religieuses
et des Wakfs, Bouabdallah
Ghlamallah. Intervenant à l'ouverture des travaux
d'une rencontre nationale sur le rôle de
l'orientation (irchad) religieuse des femmes
dans le développement, à Dar el imam
(Mohammadia, Alger), M. Ghlamallah a affirmé
que les mourchidate étaient appelées «à
orienter et à éclairer en puisant des sources
intarissables de nos éminents savants dans le
sens de la préservation et de l'unité nationale
et religieuse et de la cohésion de la société». La
mourchida «doit jouer le rôle de guide au sein
l L’INVESTISSEMENT PRIVÉ A ATTEINT
220 MILLIARDS DE DINARS DE 2008-2012
l L’ALGÉRIE A ACCUEILLI 600.000 TOURISTES
EN 2012
d’être pris en charge de la phase de diagnostic
jusqu’à l’intervention chirurgicale.
Une première en Algérie, l’institut
du rein a prévu deux unités de soins
pédiatriques.
Après la visite du centre de médecine
légale, la réhabilitation de l’établissement
hospitalier spécialisé en psychiatrie,
le laboratoire d’Anapath, le service
de traumatologie, le service de cardiologie
et la pharmacie, le ministre a reçu les
chefs de service du centre anti-cancéreux
(CAC), venus lui exposer les
contraintes que rencontre le CAC de
de la société et accomplir au mieux la noble
mission qui lui est dévolue en matière d'éclairage
de l'opinion publique nationale», a poursuivi
le ministre. Après avoir souligné la nécessité
de redynamiser le rôle de la mourchida au
sein des mosquées, le premier responsable du
secteur a affirmé qu'il restait beaucoup à faire
mettant en garde les mourchidate «contre certaines
idées étrangères et mouvances extérieures
visant à déstabiliser le pays». A cette
occasion, le ministre a précisé qu'un programme
unifié à destination de toutes les écoles
coraniques et institutions relevant du secteur
était en cours d'élaboration. A rappeler que la
première promotion de mourchidate est sortie
sieurs directeurs. A Béjaia, les autorités locales s’attellent
à réaménager les plages et à régler le problème de
leur squat. Selon Abdelkayoum Ladraâ, directeur du
tourisme de Béjaia, les adjudications pour la concession
seront lancées incessamment.
M. Sebih, directeur de la wilaya d’Oran, a informé
que pour cette saison, la direction a prévu de décerner
trois prix d’un montant global de 180 millions de centimes
pour les meilleures plages comme il a fait savoir
que sa direction attend des financements pour l’élaboration
de plans d’aménagement des plages, soulignant
qu’il s’attend à un flux important des touristes en mois
d’août, qui avoisinnerait les 14 millions, un chiffre enregistré
durant l’été 2012.
n Wassila Ould Hamouda
n n CONSÉQUENCES DE LA CRISE
MALIENNE
L’afflux des touristes
en recul à Tam
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed
Benmeradi, a indiqué que la crise au Mali pourrait
avoir des retombées négatives sur le tourisme algérien.
Toutefois, il a affirmé qu’il n’y a eu aucune annulation
de la part des agences internationales de tourisme.
Selon M. Moulay, directeur de tourisme de
Tamanrasset, la situation au Mali a fortement déteint
sur le tourisme. «Auparavant, on recevait entre 3.000
et 4.000 touristes chaque année, mais depuis la crise
malienne, le flux ne dépasse pas les 400 touristes», a-til
souligné, avant d’ajouter que cela ne nous a pas
découragés pour promouvoir le tourisme saharien
pour les nationaux. «Dans ce cadre, nous avons mis
en place des programmes spécifiques comme la réalisation
d’espaces d’accueil avec des tarifs étudiés pour
les Algériens», a-t-il précisé.
n W. O. H.
5
Blida qui traite 20.000 patients par an.
«C’est un problème qui va se résoudre
avec le programme national qui vise à
créer des centres anticancéreux, à travers
plusieurs wilayas du pays dont
ceux de Sétif et Batna qui vont ouvrir
bientôt», a indiqué le ministre.
Cependant, en constatant un matériel
acquis il y a plus de 2 ans, et qui est
toujours sous emballage, M. Ziari a
affirmé qu’il ne signera aucune autre
commande sans savoir qui a acheté cet
équipement resté inopérationnel.
n M. Benkeddada
en 2002. L'année 2012 a connu l'inscription de
la première promotion de femmes récitant le
Coran au niveau des instituts spécialisés dans
la formation d'imams et d'enseignants du
Coran. L'ancien SG du ministère des Affaires
religieuses, Abdelouahab Hammouda, a indiqué,
dans son intervention, que «la mission de
la mourchida était complémentaire à celle de
l'imam en termes de préservation de la cohésion
de la société et de ses valeurs». Il a mis en
garde, par la même, contre «le danger que
représente la mondialisation en matière d'aliénation
culturelle». Plusieurs conférences ont
été programmées à cette occasion.
n APS

6
LE COMMANDEMENT DE LA
GENDARMERIE NATIONALE a mobilisé
15 000 éléments des différentes unités
pour la sécurisation des vacances de
printemps.
«
Il s’agit d’un plan sécuritaire spécial composé
de 700 dispositifs permanents », a
indiqué, hier, le directeur de la sécurité
publique auprès la GN, le colonel Tahar
Benaâmane, dans une conférence de
presse consacrée à la délinquance juvénile
et la protection des mineurs. Le directeur de la sécurité
publique a expliqué qu’il s’agit d’un dispositif spécial
pour sécuriser les lieux publics et de loisirs ainsi
que les routes à l’occasion des vacances de printemps.
« La sécurité au niveau des forêts et des espaces
publics a été renforcée sur l’ensemble du territoire
national. La gendarmerie couvre plus de 38 forêts qui
enregistrent un important flux durant les vacances et
les week-ends », a précisé l’officier supérieur qui a évoqué
à l’occasion, l’enlèvement d’enfants. « Notre présence
sur le terrain vise l’instauration d’un climat de
quiétude. Les familles sont perturbées avec ces histoires
de kidnapping. Certes il y a des cas avérés mais je tiens
à préciser qu’il s’agit de faits et pas d’un phénomène.
Les auteurs ont agi individuellement et non dans un
réseau organisé. Je précise également qu’il n’y a jamais
eu de trafic d’organes. Le mobile est d’ordre sexuel en
premier lieu suivi de la vengeance familiale ou d’une
demande de rançon », affirme-t-il. Pour appuyer ses
déclarations, le directeur de la sécurité publique présente
le bilan de l’activité de ses unités en matière de
protection des mineurs. Ainsi, durant l’année 2013, les
services de la GN ont enregistré 3 cas d’enlèvement de
mineurs dont un suivi d’assassinat à
Ghardaïa. « L’auteur présumé de l’assassinat du petit
Mehdi à Ghardaïa a été identifié à plus de 99%, nous
attendons la confirmation de nos spécialistes pour le
présenter à la justice. Quant au cas de Annaba, il s’agit
d’un enlèvement parental. L’auteur est le père de la victime
âgée de 2 ans qui a été enlevée du domicile de sa
tante suite à un conflit conjugal », a-it-l précisé. Les
mêmes services ont enregistré, durant l’année en cours,
sept tentatives d’enlèvement dans les wilayas d’Oran,
ALGERIE
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
ACTUALITÉS
El Taref, Aïn Témouchent, Saïda, Alger et
Boumerdès. « Il s’agit de cas non avérés. Les enquêteurs
prennent en considération toute disparition surtout
d’un mineur », a précisé le colonel Benaâmane. C’est
suite à des enquêtes que les gendarmes ont constaté 15
cas de prétendus rapts. « Il s’agit de deux cas de détournement
de mineurs et 13 autres de fugue », a expliqué
le conférencier. Les mineurs ont fugué suite à des
échecs scolaires ou à des problèmes familiaux. Ces
fugues ont été enregistrées dans les wilayas de Blida,
Guelma Alger, Skikda, Oran, Mascara, Médéa, Oum El
Bouaghi, Sétif et Constantine.
LES PÉDOPHILES,
DES VICTIMES ABANDONNÉES
De son côté, le directeur de recherches en criminologie
à l’Institut nationale de criminologie et criminalistique
(INCC), le lieutenant-colonel Demane Debbih
Zahreddine, a signalé que les cas d’enlèvement et d’assassinat
d’enfants ont toujours existé avec des proportions
insignifiantes, « mais ils n’étaient aussi médiatisés
HORIZONS • Lundi 25 Mars 2013
15 000 GENDARMES
MOBILISÉS POUR SÉCURISER
LES VACANCES DE PRINTEMPS
QUINZE «FAUX» CAS
D’ENLÈVEMENT D’ENFANTS
EN DEUX MOIS
n n Campagne de sensibilisation avec les enseignants
Photo : Fouad S.
Le commandement de la Gendarmerie nationale a tracé un programme qui sera appliqué avec la reprise des
cours. « C’est un plan complémentaire au dispositif sécuritaire mis en place pour la protection des mineurs.
Les brigades de protection des mineurs vont lancer une campagne de sensibilisation dans les établissements
scolaires auprès des enseignants qui sont aussi violentés par leurs élèves. On va faire participer également
les parents d’élèves dans ce dispositif au niveau national », a déclaré le responsable de communication du
commandement de la GN.
n N. B.
n n Plus de 231 mineurs arrêtés
chaque mois par la GN
Le directeur de la sécurité publique, le colonel Tahar
Benaâmane, a présenté le bilan de l’activité de ses
unités en matière de lutte contre la délinquance
juvénile. En effet, durant l’année 2012, les gendarmes
ont interpellé 2 778 mineurs pour plusieurs délits dont
des vols et coups et blessures volontaires. La plupart
d’entre eux ont un niveau scolaire moyen avec 1 791
mineurs auteurs de délits. Les wilayas les plus
touchées sont Alger, Mila et Adrar. En revanche, le
nombre de mineurs victimes de toutes formes de
violences a dépassé : 2 444 victimes en 2012 et 355
durant les deux mois de l’année 2013. Les plus grandes
proportions de mineurs sont victimes de coups et
blessures volontaires suivis d’attentat à la pudeur.
n N. B.
que depuis l’avènement des nouvelles chaînes de télévision
», a-t-il expliqué. Toutefois, comparativement
aux autres formes de criminalité violente, telles les
atteintes aux biens et aux personnes ou la délinquance
routière, « les enlèvements ne constituent pas un phénomène
statistiquement signifiant », dira le criminologue.
En outre, il n’existe pas de profil type de l’agresseur
sexuel, chacun étant un cas particulier avec une structure
psychopathologique différente. Toutefois, ces
délinquants auraient généralement vécu des histoires
traumatiques sexuelles causées par des initiations précoces
et inadéquates à la sexualité. Mais à cause des
tabous qui entourent ce genre de problèmes, ces incidents
sexuels d’enfance sont restés sans prise en charge
médico-psychologique. « Ainsi, ces traumatismes
réapparaissent vraisemblablement à l’âge adulte par
des comportements sexuels déviants », a précisé l’expert.
Néanmoins, l’analyse des cas enregistrés semblent
révéler quelques similitudes des caractéristiques des
auteurs qui sont généralement célibataires, âgés entre
28 et 30 ans, chômeurs avec un niveau scolaire primaire
ou moyen.
SEUL LE DURCISSEMENT DES PEINES …
Comment peut-on protéger nos enfants de ces délinquants
sexuels ? En attendant la mise en service du système
d’alerte « qui est en cours de réflexion », la prévention
est la meilleure arme, dira le criminologue.
Dans un environnement qu’il maîtrise parfaitement, le
pédophile utilise la ruse et la manipulation à l’égard
des enfants, ses cibles potentielles, il agit en prédateur,
avant de passer à l’acte. L’expert a relevé dans son
approche que l’enlèvement est lié à l’âge de la victime
et ses capacités de résister à l’agression. Même s’il n’est
pas souvent de la famille, le kidnappeur est généralement
un voisin ou quelqu’un de l’entourage social
et/ou professionnel de la victime. En matière de prévention,
il faudrait agir en minimisant les occasions où
se rencontrent deux catégories de personnes précitées :
l’auteur hautement motivé et la victime attrayante non
sécurisée. Le criminologue a appelé à minimiser le gain
escompté derrière ce type de crime (pulsion sexuelle
perverse) et ce par le durcissement des peines et l’application
des injonctions thérapeutiques pour les délinquants
sexuels en général. « Il faut axer les mesures vers
la démotivation des délinquants potentiels au passage à
l’acte », a-t-il souligné. La responsabilité incombe aux
parents en premier lieu.
Désormais, les parents doivent démontrer davantage
leur présence avec leurs enfants notamment ceux
âgés de moins de 13 ans, qui ne devraient plus être hors
cadre familial sans contrôle parental ou de personnes
adultes responsables ainsi que la communication permanente
avec les enfants âgés de plus de 13 ans afin de
limiter les cas de fugue et de détournement de mineurs
et d’éviter aussi les risques de déviance.
n Neïla B.

Après l’assemblée
constitutive, il
devra se réunir
avec le ministre
des Affaires religieuses
et des
Wakfs pour entamer le dialogue
autour d’une plateforme
de revendications, tenant
compte des «spécificités» de
cette corporation, incluant les
imams, les mourchidate, les
enseignants et les étudiants
des centres de formation religieux,
des inspecteurs des
wakfs, dont «les droits ont été
bafoués pendant de longues
années», a indiqué, hier,
Djelloul Hadjimi, SG de cette
organisation syndicale et
imam officiant à la mosquée
de Télemly à Alger.
«Notre première revendication
sera l’amendement du
code pénal dans son chapitre
concernant les imams, en plus
des problèmes socioprofessionnels
dont le logement, la
promotion et l’ancienneté»,
indique M. Hadjimi. A ce
titre, il a estimé que la tutelle
doit avoir «une nomenclature
claire» qui tienne compte de
l’évolution professionnelle
des imams. «Notre plateforme
de revendications est
objective dans la mesure où
l’imam a été lésé par le passé
étant donné que sa dernière
revalorisation salariale date
de 2008», précise-t-il.
Djelloul Hadjimi a insisté,
dans ce cadre, sur la prime de
risque, justifiant cela par le
fait que des imams ont été
agressés au sein des mosquées
où ils exercent. «Nous
devons nous protéger et protéger
notre profession des
ALGERIE
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
DJELLOUL HADJIMI,
SG DU SYNDICAT NATIONAL
DES IMAMS À PROPOS
DU SALAFISME
pratiques extrémistes. Le
message de l’imam ne doit
pas être détourné à des fins
politiciennes», fait-il remarquer.
Les imams sont-ils
libres de choisir leurs prêches
du vendredi ? «Ils ont la totale
liberté de choisir les thèmes
de leurs sermons, sauf que
parfois, ils tolèrent des directives
de la tutelle réclamant
des prêches en relation avec
des événements nationaux»,
affirme-t-il.
Le SG du syndicat des
imams a tenu à préciser que
leur mission principale est de
prévenir contre les déviations
sociales, de condamner les
pratiques hostiles et aussi et
surtout, protéger la société
«de la fitna». «Nous sommes
ACTUALITÉS
porteurs d’un projet de société»,
lâche-t-il. Parmi les soucis
majeurs de cette organisation
HORIZONS • Lundi 25 Mars 2013
LE SYNDICAT NATIONAL DES IMAMS, premier
du genre en Algérie, sera officiellement
installé prochainement pour entamer
son action au profit de plus 55.000 fonctionnaires
de ce secteur.
«Les imams doivent
préserver la référence
religieuse de notre société»
syndicale, le salafisme qui se
propage davantage et qui
commence à «gagner du terrain»,
d’après Djelloul
Hadjimi. Selon lui, il est du
devoir des imams de préserver
la référence religieuse de
notre société, en bannissant
«le discours idéologique»
dont les retombées peuvent
s’avérer néfastes.
Il a rappelé, dans ce sillage,
que le nombre d’imams
assassinés durant la tragédie
nationale dépasse 132. Ce qui
implique la prise en charge
des ayants-droit dans le cadre
«du respect des lois de la
République».
Le SG de ce syndicat a fait
savoir que des assises nationales
autour des mécanismes
de l’exercice syndical et un
colloque national sur la référence
religieuse des
Algériens, avec comme objectif,
l’unification du discours
religieux, seront organisés
prochainement.
n Karima Alloun
Le coordinateur des sections syndicales de la
wilaya d'Alger relevant de l'Union générale des travailleurs
algériens (UGTA), Achour Youcef, a
annoncé que les travailleurs des communes d'Alger
centre ont entamé, hier, une grève de 8 jours pour
des revendications professionnelles. Selon un
constat de l'APS sur le terrain, il s'est avéré que les
travailleurs des communes de Sidi M'hamed,
Kouba et Chéraga ont adhéré à 100% à ce mouvement
de protestation, à l'exception de la commune
ACCIDENT DE VOITURE À LA RUE ASSELAH-HOCINE (ALGER)
Deux blessés dont un dans un état grave
Hier matin, les habitants et ceux de passage à la rue Asselah-Hocine (Alger) ont
été effrayés par un bruit assourdissant. Un jeune âgé de 22 ans, à bord d’une
Ford Fiesta, en voulant d’éviter un piéton âgé de 61 ans, s’est retrouvé sur le trottoir
et est allé percuter un deuxième piéton âgé de 62 ans. La voiture s’est retrouvée
encastrée dans la vitrine d’un magasin spécialisé en literie et en linge de maison.
Selon les éléments de la Protection civile, le premier piéton a été gravement
blessé, alors que le second qui se trouvait sur le trottoir a été légèrement touché,
tandis que le chauffeur en est sorti indemne. Les trois ont été évacués vers le
CHU Mustapha-Pacha. Le propriétaire du magasin endommagé n’en croyait pas
Ph: Fouad S.
ses yeux. Sa vitrine a volé en éclats. Heureusement que les employés n’étaient
pas présents. Le visage livide, ils assistaient médusés devant les forces de l’ordre
qui essayaient d’extraire la voiture à l’aide de câbles. Cet accident, qui a provoqué un grand embouteillage, est dû,
selon des témoins, à l’excès de vitesse.
n Rabéa F.
Photo: Slimene SA.
de Ben Aknoun qui n'a pas répondu à l'appel de la
grève, faute de section syndicale.
M. Achour Youcef a déclaré à l'APS, que le taux de
suivi enregistré en ce premier jour de protestation,
à travers 36 communes de la wilaya d'Alger, est de
100%, contre 20 à 40% dans les communes de
Kheraissia, Douéra et Staouéli. Il a expliqué que 15
communes n'ont pas adhéré à ce mouvement, car
ne disposant pas de section syndicale. Il a ajouté
que les revendications de la coordination des sections
syndicales des communes de la wilaya
d'Alger relevant de l'UGTA consistent en «l'augmentation
des salaires des travailleurs dans les
communes à 40.000 DA comme seuil minimum et
la titularisation des travailleurs contractuels avec
effet rétroactif à partir de 2008». Elles portent, également,
sur «la promulgation de la loi portant
modalités d'indemnisation de l'exercice de la délégation
de signature et des préposés aux guichets de
l'état civil ainsi que la révision du statut des travailleurs
des communes». «L'abrogation de l'article
87 bis du code du travail, l'augmentation de la
prime de départ à la retraite à 30 mensualités et la
révision des primes de transport et de panier»,
figurent également parmi ses revendications. En
cas de non-satisfaction de ces revendications, la
coordination des sections syndicales des communes
de la wilaya d'Alger menace de «durcir» le
mouvement de protestation. Le service minimum
se limite à l'enregistrement des décès et des naissances.
n APS
7
CLASSIFICATION
DES CORPS
DU SECTEUR
DE L’ÉDUCATION
Le SNTE
appelle
à remédier
aux lacunes
de la loi
Le Syndicat national des
travailleurs de l'éducation
(SNTE) a appelé, hier, à
remédier aux lacunes
contenues dans la loi relative
à la classification des
corps du secteur. Les
lacunes concernent
notamment la classification
des enseignants des
cycles primaire et moyen,
a précisé le SG du SNTE,
Boudjenah Abdelkrim,
lors de la 25e session du
conseil national du syndicat.
Pour M. Boudjenah,
la disparité dans la classification
d'enseignants
exerçant la même profession
dans un même établissement
constitue «une
faute juridique» qu'il faut
corriger. Le syndicat a
également demandé une
copie du procès-verbal
convenu avec le ministère
de tutelle sur la classification
des auxiliaires de
l'éducation et des corps
communs. Le conseil
national du SNTE a décidé
d'organiser un mouvement
de protestation en
avril prochain si leurs
revendications ne sont
pas prises en charge
d'ici là.
n APS
COMMUNES D’ALGER CENTRE
LES TRAVAILLEURS ENTAMENT UNE GRÈVE
DE 8 JOURS

FORUM SOCIAL
Tunis
à l’heure des
altermondialistes
Les altermondialistes vont tenir,
du mardi à samedi prochain, leur
conclave à Tunis pour se consacrer
impérativement aux retombées du
«printemps arabe» et à
l’exacerbation de la crise
économique et financière,
notamment en Europe. Plus de
deux ans après l’avènement de la
nouvelle Tunisie, le Forum social
mondial de la «dignité» aborde,
pour la première fois dans une
capitale arabe (la 3 e fois en
Afrique, après Nairobi en 2007, et
Dakar en 2011), la problématique
du changement démocratique
dans le monde arabe qui, tout en
étant la manifestation de légitimes
revendications à une vie
démocratique et à la justice
sociale, n’en est pas moins porteur
de périls grandissants de guerre
civile et de velléités
déstabilisatrices à grande échelle.
Le cas patent de la Tunisie,
frappée de plein fouet par le
chômage en hausse, la chute
drastique de l’activité touristique
et le tarissement des ressources
financières, révèle la profondeur
des défis qui se posent aux
nouvelles élites dirigeants tenues
de satisfaire aux promesses de
changement. Il s’agit, par
excellence, d’un moment
privilégié sur «l’avenir de ces
processus révolutionnaires»
appelés à s’inscrire dans la quête
de la «démocratie, la justice
sociale, l’emploi, l’accès à
l’éducation et la santé… pour la
dignité et la citoyenneté», comme
le relève le comité d’organisation.
Tunis, qui se prépare à accueillir
70.000 participants en provenance
de 127 pays et les représentants de
4.500 organisations dont plus de
200 syndicalistes tunisiens et
étrangers, se met à l’heure du
FSM. Lors d’une rencontre avec la
presse, tenue au siège de l’UGTT
(Union générale des travailleurs
tunisiens), le programme
d’activité a été présenté. Près de
1.000 ateliers sont prévus, avec en
ouverture une «assemblée des
femmes» qui sera organisée au
campus El Manar et, en clôture,
une marche de soutien au peuple
palestinien coïncidant avec la
journée de la terre.
Corrélativement, l’autre face de la
crise, manifestée par les
«Indignés» d’Europe et le
mouvement réprimé de «Occupy
Wall Street», sont au menu de la
rencontre de Tunis qui impose le
lien incontestable entre les
mouvements de contestation au
Nord et au Sud unis dans la
revendication commune d’un
monde plus juste, démocratique et
respectant l’environnement. Dans
ce grand rendez-vous mondial, le
débat porte sur les thèmes aussi
variés que la question centrale de
l’endettement, l’immigration, le
développement durable et les
défis de la démocratie.
n Larbi Chaabouni
MONDE
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
HORIZONS • Lundi 25 Mars 2013
AHMED MOAZ AL-KHATIB, CHEF DE L'OPPOSITION SYRIENNE : «J'annonce ma démission de la Coalition
nationale afin de pouvoir œuvrer avec une liberté que je ne peux pas avoir au sein d'une organisation
officielle».
DES SAHRAOUIS D’EL AYOUN OCCUPÉE TÉMOIGNENT
QUINZE MILITANTS SAHRAOUIS DES TERRITOIRES OCCUPÉS ont apporté, hier, à Alger, leurs
témoignages sur la «barbarie» dont ont été victimes samedi, les habitants d’El Ayoun dont le seul
tort a été de manifester pacifiquement sur le boulevard Essmara et exprimer leur attachement au
droit à l’autodétermination à l’envoyé spécial du SG de l’ONU, Christopher Ross.
«LE MAROC
NOUS
RÉPRIME,
TORTURE
ET BLESSE»
Selon ces militants, qui ont animé une conférence de
presse au siège du Comité algérien de solidarité
avec le peuple sahraoui (Cnasps), le nombre de
blessés a dépassé 50. La population de Dakhla, qui
reçoit, depuis hier, M. Ross, une première, est avertie.
«Des femmes sahraouies sorties pour participer
pacifiquement à un sit-in ont été jetées dans la rue et déshabillées
après avoir été torturées», témoigne Hassan Abba.
«Sultana Khaya, qui a perdu un œil lors d’une précédente manifestation,
a été déshabillée, avant d’être battue devant tout le
monde», dit-il, précisant que «les militants sahraouis, qui ont eu
la promesse de la Minurso de rencontrer le représentant du SG
de l’ONU, ont été torturés» et «battus à mort» à quelques mètres
du siègne de cette instance.
Houria Eddaf, sœur de l‘un des 24 militants civils jugés par
un tribunal militaire marocain dans l’affaire du camp de réfugiés
de Gdem Izik, demande l’ouverture d’une enquête internationale.
Interrogé sur une «information» faisant état du «jugement»
de ce groupe par un tribunal civil, l’ambassadeur sahraoui à
Alger, Brahim Ghali dira : «Des parties au Maroc ont fait circuler
cette nouvelle pour atténuer les retombées de la réunion du
Conseil des droits de l’Homme de Genève». Et la tournée «touristique»
africaine du roi Mohamed VI au moment où Ross est
dans la région ? «Le souverain marocain poursuit sa politique de
fuite en avant et de minorisation des Nations unies», dit-il.
CENTRAFRIQUE
SÉLÉKA CHASSE BOZIZÉ
La Centrafrique, un pays aux richesses du sous-sol
inexploitées (uranium, or, pétrole, diamants), plonge dans
l’inconnu. Les rebelles de la coalition Séléka, qui enchaînent,
depuis le 10 décembre, victoire sur victoire face aux forces
armées centrafricaines, qui n'ont réellement jamais opposé
une vraie résistance, avant de stopper leurs
opérations militaires sous la pression
internationale à 75 km au nord de Bangui, ont
pris, hier, le palais présidentiel au terme d'une
offensive-éclair. Le président François Bozizé,
arrivé au pouvoir par les armes il y a dix ans, a
fui en République démocratique du Congo.
«Les rebelles contrôlent la ville et tiennent tous
les points stratégiques de la capitale. J'espère
qu'il n'y aura pas de représailles», déclare
Gaston Mackouzangba, le porte-parole du chef
de l'Etat. Raison de cette «rupture» de la trêve
signée à Libreville le 11 janvier à l’expiration de
l’ultimatum fixé au 20 mars : le non-respect par le président
des accords de paix. Parmi ceux-ci, la formation d’un
gouvernement d’union nationale, la tenue d'élections
législatives anticipées, l’intégration des rebelles dans l'armée
Photo: APS.
11
«L’envoyé spécial du SG de l’ONU réussira dans sa mission
quand il convaincra le Maroc de rentrer pleinement dans les
négociations comme acteur et non comme obstacle», conclut-il
avant de «commenter» les tentatives du Maroc de s’agripper
aux pays du Sahel. «Le Maroc, qui n’a pas renoncé à son plan
expansif, est un Etat narcoterroriste. Après avoir créé le Mujao et
cherché à «intégrer» les forces de la Cédéao au Mali, il compte
sur l’influence de la France sur les pays de la région pour se
frayer une place, mais je doute qu’il réussisse». Présente à cette
conférence, Maya Salhi, la commissaire de la Commission africaine
des droits de l’Homme et des peuples, n’a pas caché sa
joie, celle de rencontrer des militants attendus dès demain à
Tunis, pour participer au forum social. Selon la juriste algérienne,
un rapport établi par la Commission, suite au déplacement
de ses membres aux camps de réfugiés sahraouis, sera négocié
en mai prochain lors du sommet de l’Union africaine.
Le président de Cnasps, Mehrez Lamari, a annoncé l’organisation,
les 19, 20 et 21 avril, de manifestations aux camps de réfugiés
pour valoriser la lutte de la femme sahraouie. Le deuxième
colloque de soutien au peuple sahraoui se déroulera les 27 et 28
avril, annonce-t-il.
n Samira B.
et le retrait des troupes congolaises, camerounaises,
tchadiennes et gabonaises. Selon les responsables du Séléka
qui avaient donné 72 heures à Bozizé pour respecter les
accords de Libreville, les concessions consenties par le
pouvoir et à la dernière minute sont «insuffisantes et trop
tardives». Le président a signé, mercredi dernier,
deux décrets, dont l’un porte sur la libération des
prisonniers politiques. François Hollande, qui a
refusé son soutien au régime Bozizé au début de
cette année, a envoyé 250 hommes à Bangui pour
sécuriser l'aéroport et assurer la sécurité des
1.250 Français résidant pour la plupart dans la
capitale.
Il a demandé aussi une réunion d'urgence du
Conseil de sécurité. Ici et là, on se demande comment
les rebelles ont pu facilement rallier la capitale
défendue par les forces armées appuyées
par les 400 hommes de la Communauté économique
des Etats de l’Afrique Centrale et un contingent sudafricain.
Le président tchadien, Idriss Deby Itno, affirme que
son pays n’acceptera pas «une prise de pouvoir par les armes
ni la remise en cause du gouvernement actuel».
n Djamel B.
LE PRÉSIDENT
FRANÇOIS BOZIZÉ,
ARRIVÉ AU POUVOIR
PAR LES ARMES IL Y
A DIX ANS, A FUI EN
RÉPUBLIQUE
DÉMOCRATIQUE
DU CONGO.

12
idées
HebdoDébats
HORIZONS • Lundi 25 Février 2013
MALGRÉ DE SOLIDES
RÉTICENCES...
Dix ans plus tard, on
compte les morts. Entre
272.000 à 329.000 morts,
selon certaines ONG.
Quatre fois plus, selon
d’autres qui font état de
4.000 à 5.000 morts chaque année dans
des violences. 4.800 soldats étrangers
morts, dont une écrasante majorité
d’Américains. On compte aussi les milliards
dépensés. Watson Institute for
International Studies de l’Université
Brown estime que les dépenses pourraient
dépasser 6.000 milliards de dollars
sur les quatre prochaines décennies avec
les intérêts. Dix ans plus tard, on s’interroge
sur les intentions réelles des
Américains. 95 % des étudiants Irakiens
rêvent de quitter leur pays.
LES FAUSSES PREUVES
DE POWELL
Octobre 2002 : la CIA publie «Iraq’s
Weapons of Mass Destruction Programs».
Les propos de ce rapport sont clairs, nets
et précis. Malgré toutes les résolutions du
Conseil de sécurité, l’Irak a reconstitué
son programme d’armes nucléaires.
Saddam Hussein, dit-il, a demandé des
tubes d’uranium au Niger pour reprendre
sa production d’armes chimiques. Joseph
C. Wilson, ancien diplomate américain
envoyé au Niger, pour enquêter, a beau
apporter son démenti, George W. Bush
campe sur ses positions. «Seul le Conseil
de sécurité est habilité à engager une opération
militaire contre l’Irak», rappellent
IL Y A DIX ANS,
LA GUERRE D’IRAK
DÉCLENCHÉE PAR GEORGE W. BUSH ET LES FAUCONS DE SON ADMINISTRATION, POUR «ÉRADIQUER» DES ARMES
DE DESTRUCTION MASSIVE QUI N’EXISTAIENT PAS, «IRAK FREEDOM» CONTINUE. DIX ANS PLUS TARD, CETTE
IMMENSE PARTIE DE POKER MENTEUR CONTRE L’«AXE DU MAL», VÉRITABLE REMAKE DE L’«EMPIRE DU MAL»
DE RONALD REAGAN, CONTINUE ET FAIT HONTE. Aux Américains d’abord. Beaucoup ont cru réellement que
Saddam «développait» non seulement des armes chimiques et bactériologiques, mais aussi des armes nucléaires
qui pourraient être opérationnelles d’ici un à cinq ans… Aux Irakiens ensuite. Ceux-là mêmes qui réalisent,
aujourd’hui, que leur pays est tout, sauf cette démocratie promise par les éminences grises de Washington.
(De gauche à droite)
George W. Bush,
Colin Luther Powell,
Donald Henry Rumsfeld et
Dick Cheney
la France et l’Allemagne. Vainement.
Soutenus par l’Italie, l’Espagne, le
Portugal, le Royaume-Uni, le Danemark,
la Pologne, la Hongrie et la Tchéquie qui
rend hommage dans une lettre «au courage,
à la générosité et à la perspicacité
américaine» contre le nazisme et le communisme,
les Etats-Unis cherchent ses
soutiens dans la «nouvelle Europe».
Quelques jours après ces «huit» elle reçoit
le soutien de dix pays de l’Europe de l’Est
pour une intervention militaire. Le décor
est planté. Le 5 février 2003, le général
Colin Powell, alors secrétaire d’État,
dévoile ses «preuves» devant le Conseil
de sécurité. Il s’appuie sur des photos
satellitaires, des écoutes téléphoniques et
agite une fiole supposée contenir de l’anthrax.
Il insiste : «Chacune des déclarations
que je fais aujourd’hui s’appuie sur
des sources solides».
Dominique de Villepin, le ministre
français des Affaires étrangères de
l’époque, récuse la légitimité de l’intervention
en Irak. «L’option des inspections
n’a pas été conduite jusqu’à son terme et
peut apporter une réponse efficace à l’impératif
du désarmement de l’Irak», plaide-t-il
soulignant qu’«un usage de la force
serait si lourd de conséquences pour les
hommes, pour la région et pour la stabilité
internationale qu’il ne saurait être envisagé
qu’en dernière extrémité».
LES ENJEUX
Devant les réticences de la France, de
la Russie et de la Chine, les Etats-Unis et
le Royaume-Uni décident d’attaquer
l’Irak sans l’accord du Conseil de sécurité.
Le 20 mars 2003, George W. Bush déclare
la guerre à l’Irak, après un ultimatum de
48 heures lancé à Saddam Hussein pour
quitter l’Irak. Quelques années plus tard,
la CIA a plaidé coupable. Les informations
collectées n’étaient pas solides. Le
résultat, affirme un rapport officiel d’enquête
publié en 2005, a été «l’une des
faillites du renseignement les plus préjudiciables
de l’histoire américaine».
Le 20 mars 2003, malgré l’hostilité de
la France, de la Russie et de la Chine, ainsi
que Hans Blix et Mohamed El Baradei,
qui indiquent dans leurs comptes rendus
au Conseil de sécurité, n’avoir trouvé
aucune preuve de ces allégations, les
Etats-Unis décident de lancer leur «Irak
Freedom». Une opération qui a abouti
certes à la chute du régime de Saddam
Hussein, — débusqué le 13 décembre
2006 dans sa cachette près de Tikrit, la
barbe hirsute, méconnaissable, il sera exécuté
par pendaison un an plus tard —,
mais elle a plongé l’Irak dans le chaos.
l l l

l l l
Notamment depuis l’attentat contre un
mausolée chiite de Samara, au nord de
Baghdad, en février 2006 qui a donné le
coup d’envoi à un conflit confessionnel.
Combats de rue, attentats, assassinats mettent
aux prises chiites et sunnites d’un
côté, forces de la coalition de l’autre. Al-
Qaïda s’implante dans le pays.
L’apocalypse peut commencer et les victimes
se compter par milliers.
Question à un dollar : pourquoi George
W. Bush a-t-il envahi l’Irak ? Pour y chasser
un tyran et y parachuter des valeurs démocratiques,
répondent ses avocats. Pour
influencer les évolutions politiques de la
région et permettre à son pays de reprendre
pied dans un pays stratégique et d’en évincer
la Chine et la Russie. Dans son livre «Le
Temps des turbulences» paru en 2007, Alan
Greenspan, qui dirigea la Réserve fédérale
de 1987 à 2006, n’a pas hésité à dire tout
haut : «Ce que tout le monde sait : l’un des
grands enjeux de la guerre d’Irak était le
pétrole». Et comment ! Les revenus pétroliers
irakiens ont dépassé 100 milliards de
dollars en 2012.
SUNNITES ET CHIITES
FRÈRES ENNEMIS?
Entre la communauté chiite qui gouverne
l’Irak et qui compose la majorité de la
population, et les sunnites, mais aussi entre
les Kurdes et le gouvernement, les tensions
ne manquent pas. Notamment depuis l’intervention
américaine, qui a privé les sunnites
du pouvoir. Ces derniers accusent
Nouri al-Maliki de monopoliser le pouvoir.
Nouri al-Maliki, en poste depuis 2006, est
Premier ministre, ministre de la Défense, de
l’Intérieur et de la Sécurité nationale. Les
Kurdes l’accusent de ne pas appliquer la
Constitution qui prévoit un système fédéral.
Un système que ni les sunnites ni les
chiites ne veulent voir appliqué.
La raison ? Les régions qu’ils occupent
n’ont pas de pétrole. Pour les analystes,
tous les ingrédients d’une guerre civile sont
là. Surtout si ce dialogue de sourds entre les
sunnites qui n’ont pas accepté la perte du
pouvoir et les chiites qui ne sont pas disposés
à partager ce pouvoir, continue. Et la
Constitution, qui prévoit un référendum
sur le sort de Kirkouk, une ville que les
Kurdes considèrent comme leur capitale
historique, n’est pas appliquée. Et comme
un malheur n’arrive jamais seul, les rivalités
politico-religieuses et la situation syrienne
enveniment la crise irakienne et ce, dans
l’indifférence de la communauté internationale,
absorbée par la guerre en Syrie, le
«printemps arabe». Depuis la fin décembre,
les sunnites manifestent. «Si l’opposition
(syrienne) l’emporte, il y aura une guerre
civile au Liban, des tensions en Jordanie et
des violences communautaires en Irak»,
prédit Al-Maliki.
n Djamel Boukrine
idées
HebdoDébats
HORIZONS • Lundi 25 Février 2013
Ce Mardi, la veille du 10 e anniversaire de
l’invasion américaine, la dérive sanglante
d’El Qaïda s’est révélée dans la
vague d’attentats à la bombe qui a fait
au moins 65 morts et plus de 220 blessés.
Plus d’une vingtaine, les attaques
ont visé, à Baghdad et sa périphérie, la communauté
chiite. «Ce que vous avez subi …n’est qu’un avant
goût», proclame l’ISI (Etat islamique d’Irak) regroupant
les groupes sunnites affiliés à El Qaïda. L’Irak à
feu et à sang est l’héritage de la guerre impériale destructrice.
«Vietnam, Irak, Afghanistan : nous avons
beaucoup d’anniversaires à oublier», conclut plein
d’amertume le New Yorker, conforté par le Times évoquant
le coût humain fort élevé
(100 000 victimes irakiennes,
4.485 soldats américains morts)
et financier (4.000 milliards de
dollars). Le New York Times a
stigmatisé la «marche folle»
des néo-conservateurs qui a
tout emporté sur son passage.
Depuis le funeste jour de l’occupation
illégale de l’Irak jusqu'à
la proclamation de la
«mission accomplie», le processus
de balkanisation du
nouvel Irak a mis le feu aux
poudres dans ce Moyen-Orient
des «guerres civiles» à répétition,
dédiées au néo Sykes-
Picot des temps impériaux. Il
se légitime par l’effet de contagion
d’un «Irak libéré» qui,
selon le promoteur du GMO du désastre arabe, peut
«servir d’exemple édifiant…à d’autres pays de la
région». Le feu vert de Bush, explicitant sa vision du
Grand-Moyen-Orient, a été donné, le 26 février 2003,
lorsque, dans le discours prononcé, à l’American
Enterprise Institute, il a mis en exergue l’exigence de
la démocratisation pour assurer la sécurité dans la
région. «Un Irak libéré peut montrer que la liberté a la
force de transformer cette région vitale», a-t-il alors
déclaré. Son vice-secrétaire à la défense, Paul
Wolfowitz, pouvait donc savourer une telle opportunité,
longtemps rêvée, pour rallumer le grand brasier
«à portée décisive», non seulement pour l’Irak, mais
également pour l’ensemble des pays de la région. Car,
pour lui, «cela (le changement de régime en Irak,
NDLR) aura une très vaste influence, à commencer
par la Syrie et l’Iran, mais aussi dans tout le monde
arabe». Dix ans plus tard, le GMO en lambeaux attes-
13
IL Y A DIX ANS,
LA GUERRE
D’IRAK
L’AUTRE VIETNAM
LE «FREE IRAQ» DE LA MYSTIFICATION
IMPÉRIALE, PROMETTANT MONTS ET
MERVEILLES À UN PEUPLE APPELÉ À SE
DÉFAIRE DE LA TYRANNIE POUR VIVRE
L’ÈRE DE LA LIBERTÉ ET DE LA
DÉMOCRATIE, plonge dans la violence
abyssale le modèle de construction
démocratique laminé par le terrorisme
renaissant et la haine confessionnelle et
communautaire de plus en plus
marquante.
te de la faillite dramatique de la pensée néo conservatrice
qui, pour tout modèle de démocratie, a participé
activement à la destruction d’un Etat millénaire et laïc,
vite remplacé par le confessionnalisme triomphant
aux couleurs chiites en confrontation permanente avec
les Kurdes, tentés de plus en plus par la partition, et la
rébellion sunnite. La théorie du «chaos constructif» a
semé les graines du démembrement de l’Etat national,
de la guerre civile aux conséquences régionales inévitables
et de la résurgence du mouvement insurrectionnel.
La poudrière irakienne a provoqué les dégâts
en Irak et dans toute la région livrée à une instabilité
et à l’insécurité grandissante. Dans une analyse comparative
des changements en Europe et au Moyen-
Orient, le penseur David Fromkin, cité par Fred
Kaplan, écrivait, dans «A peace to end All peace», qu’
«il a fallu à l’Europe un millénaire pour résoudre sa
crise d’identité sociale et politique post-romaine,
presque mille ans pour s’arrêter à la forme d’organisation
de l’Etat- Nation et presque 500 ans de plus pour
déterminer quelles nations auraient le droit d’être des
Etats…La crise actuelle ininterrompue au Moyen
Orient pourra s’avérer n’être ni aussi profonde, ni
aussi durable. Mais, les problèmes sont les mêmes différents
doivent trouver le moyen de se regrouper pour
se créer de nouvelles identités politiques après l’effondrement
d’un ordre impérial immémorial auquel ils
sont habitués». La problématique du nouvel ordre
impérial, prenant le relais d’un Sykes-Picot colonial
largement dépassé, a ainsi imaginé le cheval de Troie
du «printemps arabe» en substitution
à l’effondrement du
modèle irakien de démocratisation
à l’américaine.
Le syndrome du nouveau
Vietnam, enjambant les crimes
de guerre impériaux et les violations
massives des droits de
l’homme révélés par le scandale
d’Abou Ghrib et les pratiques
immorales des G’Is en folie, a
pesé sur la nécessaire réévaluation
de la stratégie américaine
acquise au «soft power», imposé
par la défaite militaire et le
gouffre financier proche du trillion
de dollars que l’Amérique
en crise ne peut plus consentir.
Dans une contribution sur
«l’empire américain ruiné par ses guerres», Eric
Margolis a soutenu, en Février 2010, que «les Etats-
Unis ont clairement atteint le point de rupture de leur
ambition impériale. Les dépenses militaires et le service
de la dette cannibalisent l’économie américaine qui
est la base réelle de leur puissance mondiale.0utre
l’URSS sur le déclin, les Etats-Unis ressemblent également
de plus en plus à l’Empire britannique agonisant
de 1945, écrasé par les dettes immenses souscrites
pour mener la seconde guerre mondiale, devenu incapable
de financer ou à défendre l’Imperium». Les
leçons sur «l’erreur stratégique» commis par son prédécesseur
ont forcément été tirées par Obama qui a
annoncé la «fin de la décennie de guerre» en Irak et le
nécessaire désengagement militaire pour se consacrer
davantage aux impératifs de la guerre impériale par
procuration sublimée par l’intervention de l’Otan en
Libye et les enjeux de la «guerre froide» en Syrie.
n Larbi Chaabouni

sèquences
CULTURE
HORIZONS • Lundi 25 Mars 2013
TIZI-OUZOU A VÉCU
SA PREMIÈRE NUIT
DU CINÉMA AMAZIGH
Samedi soir, la ponctualité était de mise au 13e rendez-vous
du festival culturel national annuel du
film amazigh ( FCNAFA). La capitale du Djurdjura a
vécu la première soirée réservée à cette manifestation
culturelle dédiée au 7e art national d’expression
amazighe, qui a su maintenir le cap depuis sa création.
Et de cette création cette rencontre a su aussi
faire dans la promotion et le développement de ce
créneau qui vit ses moments forts, ses nouveautés
et ses singularités.
Ce mois de mars aura été propice à des rencontres
autrement plus particulières. Puisque Abderrahmane
Bouguermouh qui nous a quittés il y a plus d’un
mois, est ressuscité en cette occasion qui l’a vu y
venir l’année dernière, pour recevoir les honneurs
qui lui sont dus. A son rang, a son professionnalisme,
en tant que pionnier du cinéma amazigh, à son
combat identitaire précurseur, à sa foi en son métier
et son humilité légendaires. C’est à lui qu’est partie
la première pensée de ce festival. Kamel Hammadi,
auteur compositeur a su aussi même s’il reconnaît la
difficulté de rendre par des mots et une chanson la
grandeur de cet homme, donner le mérite qu’il faut à
Bouguermouh. Une chanson en tant que présent à
cette rencontre qui a vu un public écouter avec religiosité
ce morceau choisi.
Une autre trouvaille toute aussi particulière de ce 13e FCNAFA est cet invité d’honneur, l’Egypte, présente
avec une forte délégation amazighe venue d’une
contrée appelée Siwa. Mais encore cette exclusivité
de ce même festival, la présence du petit fils de
Taous Amrouche qui accordé une interview exclusive
à notre envoyée spéciale. D’autres entremets
dans ce spécial festival amazigh ont été servis à
l’ouverture officielle qui a eu lieu samedi soir, par
nos collaborateurs qui nous ont câblé des coulisses
bien achalandées. En attendant les mets de résistance
qui seront proposés jusqu’à la clôture le 28 mars
prochain. Mettez-vous en appétit. Cela vaut un petit
détour par la ville des Genêts.
n S. A.
Le témoignage de la femme du défunt
Abderrahmane Bouguermouh a suscité une
vive émotion dans la salle en évoquant le
parcours, les péripéties et surtout le combat,
voire les combats de son mari. Tant de «son
vivant avec toutes ces exclusions et ces
humiliations subies dans sa quête d’un travail pour
nourrir sa famille» ou encore «dans sa lutte de tous les
instants contre la mort» dira sa femme les yeux chargés
de tristesse et de mélancolie. Non sans ajouter avec fierté
: «Il refusait de courber l’échine pour son idéal qui est
le combat identitaire reproché justement par certains
décideurs qui lui refusaient d’ouvrir les portes d’un
droit constitutionnel, celui du travail».
M me Bouguermouh s’est présentée sur scène avec le
jeune Yan Sevrine, le petit-fils de Taous Amrouche, qui
prépare un film sur sa grand-mère et qui a tenu lui
aussi à rendre un vibrant hommage à Bouguermouh.
Un hommage appuyé lui a été aussi rendu par le wali
de Tizi-Ouzou, M. Abdelkader Bouazghi qui, avant de
déclarer le festival solennellement ouvert, a fait étalage
de la vie et de l’œuvre de Bouguermouh «qui a porté
haut l’étendard du cinéma algérien au même titre que
Meddour ou Haddadj. Ceux là mêmes qui ont permis
au cinéma amazigh d’avoir une place de choix dans
notre culture et son rayonnement dans le monde du 7 e
art». Comme le wali a tenu aussi à rendre hommage à
l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance «à tous
ceux qui ont porté des caméras dans les maquis durant
la guerre de Libération pour briser et surtout contrebalancer
la propagande de l’administration coloniale et
ses «bienfaits civilisationnels». Il a aussi insisté sur sa
disponibilité à répondre à toutes les sollicitations allant
dans le sens de la promotion de la culture sous toutes
les coutures et plus particulièrement le 7 e art. Enfin, il a
mis en exergue «les efforts soutenus et conjugués de
toute l’équipe du festival, à sa tête le commissaire, M. El
Hachemi Assad, dont l’abnégation et la détermination
ont permis à ce festival de grandir et de conquérir de
grands espaces». Prenant la parole avant lui, M. Assad
avait tenu lui aussi à rendre un vibrant hommage à
Bouguermouh et tous ceux qui ont œuvré pour que la
langue et la culture amazighes aient aujourd’hui leur
place dans le monde de tous les arts dont le 7 e art.
Il a aussi repris les grandes lignes de la 13 e édition du
plus vieux festival cinématographique du pays.
Comme déjà annoncé, il fera part de la compétition de
33 films qui seront en compétition dont 17 pour
l’Olivier d’Or. Comme il a annoncé les nouveautés de
cette année tels le cospel et le marché du cinéma, deux
activités qui se tiendront au niveau de la place de l’ancienne
mairie de Tizi-Ouzou. Il évoquera aussi le centenaire
de la naissance de Aimé Césaire, un fervent défenseur
de la liberté et des opprimés un sujet qui s’intègre
bien dans la thématique du festival : «Vivre le cinéma
des hommes libres». Le commissaire a aussi tenu à
13
FESTIVAL
DU FILM
AMAZIGH
e
ATTENTION CAMÉRA, ON TOURNE
LE COUP DE CLAP DONNÉ,
QUE D’ÉMOTIONS…
LE COUP DE CLAP DE LA 13 E ÉDITION DU FILM AMAZIGH A ÉTÉ DONNÉ SAMEDI DERNIER AU SOIR, À LA MAISON DE LA
CULTURE MOULOUD-MAMMERI. Une 13 e édition placée sous le thème «Vivre le cinéma des hommes libres» et surtout une
édition dédiée au monstre sacré du cinéma algérien et précurseur du cinéma amazigh feu Abderrahmane Bouguermouh ravi
aux siens et à ses amis le 3 février dernier.
15
De nos envoyés spéciaux à Tizi-Ouzou
n Samira Sidhoum n Rabah Douik. n Rachid Hammoudi
Reportage photos : Mahdi Iguercha
remercier l’APW de Tizi-Ouzou, la ministre de la
Culture représentée par M. Slimane Hachi, l’ONDA
(Office national des droits d’auteurs et droits voisins)
pour leur contributions financières. Pour rester dans les
hommages à Bouguermouh, Kamel Hamadi, présent
dans la salle, en même temps que Djamel Allam et l’actrice
Djamila Amzal qui a été révélée au grand public
justement par Bouguermouh dans le film «La colline
oubliée», a composé une chanson dédiée au disparu et
chanté par le duo Mamar et Nouria. Tout ceci avant
bien évidemment que ne soit présentée la délégation
invitée d’honneur du festival celle de Siwa venue de
l’antique Egypte. Cette cérémonie d’ouverture, après le
florilège de séquences des 33 films en compétition et la
présentation des membres du jury pour les trois catégories,
a été clôturée par la diffusion du court métrage
de 16mn réalisé par Embarak Menad «Iminig» en compétition
pour l’Olivier d’Or. En marge de cette cérémonie,
Zahir l’un des trois enfants de Bouguermouh nous
dira «Cela me réconforte de savoir que le flambeau du
combat mené par mon père est bien pris en charge.
Cela m’attriste aussi, car cela réveille en moi une
plaie qui ne se fermera jamais mais je suis heureux de
voir que mon père a été un grand homme pour le combat
identitaire et la culture amazighe. Je remercie de
tout cœur tous ses amis et sa grande famille de la culture
et du 7 e art pour ce bel hommage.»
n Rachid Hammoutène

CULTURE 13 e FESTIVAL
HORIZONS • Lundi 25 Mars 2013
En aparté
KAMEL HAMMADI ESTIME QUE
«LE CINÉMA AMAZIGH
ÉVOLUE»...
Le film amazigh est en train d’évoluer, petit à petit. Il a juste besoin
d’être structuré pour renforcer sa présence», a estimé samedi dernier,
à Tizi-Ouzou, le célèbre interprète, auteur et compositeur Kamel
Hammadi lors de l’ouverture officielle de la 13 e édition du Festival du
film amazigh. Il a affirmé que «l’organisation de ce genre de manifestation
entraîne l’évolution. Et dans tout cinéma, il existe des problèmes,
il suffit à présent de savoir par où commencer pour les
résoudre. Le cinéma amazigh est un cinéma qui évolue même s’il n’a
pas encore dépassé les clichés et les problèmes de fond : Bonne gouvernance,
liberté d’expression, conflits…», a-t-il dit, ajoutant : «Ce
cinéma est devenu un miroir où on peut y voir ses propres réalités».
n S. S.
...ET COMPOSE UNE CHANSON
EN HOMMAGE À ABDERRAHMANE
BOUGUERMOUH
«Rendre hommage à Abderrahmane Bouguermouh est sans nul doute
un devoir, mais faut-il encore être à la hauteur et composer des vers à
la dimension de l’artiste. Chanter Abderrahmane Bouguermouh n’est
pas une mince affaire, car il faut s’élever à son rang. Chanter le sommet
alors que l’on est juste au début, cela exige beaucoup de travail»,
nous confie M. Hammadi. Cette chanson interprétée superbement par
le duo Nouria et Mohamed Maâmar, est une œuvre artistique qui fait
ressortir la grandeur de l’artiste et son dévouement patriotique. «Un
hommage ne se vend pas sur les étals des disquaires», soutient l’auteur.
n S. S.
APRÈS AVOIR CONFIÉ QU’IL NE CHANTERA
PAS DE SITÔT
DJAMEL ALLAM ENTAME
SA PREMIÈRE EXPÉRIENCE
DANS LA RÉALISATION
Ce n’est pas une surprise, vu que Djamel Allam a déjà annoncé, lors
d’un concert donné à Alger, qu’il allait mener une nouvelle expérience
dans le créneau de la réalisation. Il a en effet réalisé un court métrage
intitulé «Banc public», traitant de la souffrance de la femme. «Au
départ, j’allais faire de ce film une chanson. J’ai échoué. Puis, c’est
resté au fond de mon tiroir. Un jour venant, j’ai pris part à un colloque
sur le parcours de l’Emir Abdelkader à Tlemcen, j’ai rencontré plein
de monde dont Youcef Goussem, célèbre réalisateur et producteur. Je
lui ai parlé de mon projet. Il m’a succinctement encouragé à en faire
un film. Et depuis l’aventure a commencé». Ce film à été tourné à
Béjaia. Ce même produit, distribué un peu partout dans les festivals
tels le festival d’Agadir, le Maghreb des films, le festival du film algérien
à Lille, la filmathèque Zinet, «Banc public», prendra part, en avril,
au festival du film oriental à Genève (Suisse) et au festival du cinéma
du Maghreb à St Denis. Djamel Allam est nominé pour le trophée de
la francophonie qui aura lieu bientôt au Sénégal. Pour lui, cette nouvelle
expérience non pas dans le cinéma mais plutôt dans la réalisation,
«est une aventure difficile à gérer. Il faudra gérer toute une équipe.
C'est-à-dire être réalisateur et patron à la fois. Bien avant le tournage,
son travail commence par la mise au point du scénario et son
découpage en plans, précisant tous les détails concernant les décors,
l’image et le son. Ce travail doit répondre autant aux contraintes
financières de la production qu’aux exigences créatrices.»
n S .S.
En exclusif
TAOUS AMROUCHE, écrivaine et
chanteuse, descend d’une lignée de
récitants de la tradition orale kabyle.
Taous Amrouche était l’amie d’André
Gide et de Jean Giono. Dans ses
romans fortement autobiographiques,
elle analyse son déracinement, l’exil,
la solitude et exprime le besoin
d’émancipation des femmes étouffées
par la tradition. A défaut de
rencontrer cette humble dame,
disparue, il y a quelques années, le
13 e festival du film amazigh a invité
Yann Seweryn, petit-fils de Taous
Amrouche et aussi acteur de cinéma.
Confidences.
LE DOUBLAGE AU CINÉMA
VU PAR SMAÏL ABDENBI
LA NAISSANCE D’UNE VOCATION
CULTURELLE INÉDITE
DANS LE PAYSAGE ALGÉRIEN
Aujourd’hui, le doublage au cinéma amazigh enregistre un succès fulgurant. Pardelà,
il s’agit de la naissance d’une vocation culturelle inédite dans le paysage
algérien. A ce sujet, Smaïl Abdenbi, traducteur, adaptateur de film doublé
explique «Le doublage est une porte ouverte sur toutes les cultures des peuples
de cette planète. Donc, cela nous permet de découvrir les productions de tous les
réalisateurs, de les mettre à la disposition de notre public. Dans ce cas, le doublage
va permettre à la langue amazighe d’explorer des domaines tels la science fiction,
les films de guerre…» Il participe, dans ce festival avec le film «Planète
Hulk, Amtiweg Hulk». Il confie avoir choisi sciemment le personnage de Hulk,
vu qu’il est très connu des algériens d’une part, et d’une autre part, c’est un film
de science fiction, c’est quelque chose de nouveau pour la culture et la langue
amazighe. Il espère à travers le doublage, diffuser la langue amazighe et ramener
de nouvelles idées et une nouvelle façon de voir le monde. C'est-à-dire enrichir la
culture. «Il est vrai que le doublage est à ses débuts, nous sommes, par ailleurs
très contents de voir qu’il y a une demande. Autrement dit, il existe bel et bien un
marché», affirme-t-il. Smaïl Abdenbi a déjà travaillé dans le domaine du doublage,
notamment chez «Vox Algérie». Aujourd’hui, il est installé à son propre
compte.
n S.S
Sur les écrans
Le réalisateur, Faouzi Boudjemaï,
prend part au Festival du film amazigh
avec un court métrage intitulé «Square
Port Saïd» retenu en compétition pour
l’Olivier d’Or. Ce film aborde le phénomène
de la «harga» sous une approche assez
singulière, comme l’explique son auteur.
«Je vise l’envie de départ. Je parle tout
juste du fait d’évoquer la «harga» et non
pas celui qui consiste à aborder le phénomène
lui-même. Une manière qui incite à la réflexion sur l’envie
d’aller ailleurs, de quitter un territoire pour un Eden supposé
tel. C’est tout de même un sujet qui attire toute l’attention
et qui mérite d’être abordé avec beaucoup d’acuité pour
comprendre sans juger», a déclaré Faouzi. D’une durée de 5
mn 23, le film se déroule sur le port d’Alger, sur un quartier
DU FILM
AMAZIGH
Entretien réalisé par : S. Sidhoum
16
17
Taous Amrouche est une personnalité qui a disparu il y
a quelques années mais elle reste toujours vivante par
son remarquable parcours et son incroyable destinée.
Est-elle toujours présente dans les esprits ?
Bien évidemment, elle vit à travers l’héritage qu’elle a laissé
derrière elle. Ses chants, ses textes, son engagement et la vie
qu’elle a menée pour la culture berbère de kabylie. Je la
découvre de plus en plus.
De nombreuses publications ont honoré la mémoire de
Taous Amrouche. En avez-vous pris connaissance?
Malheureusement, je ne les connais pas toutes. Je souhaiterais
en savoir plus. Mieux encore, je devrais en savoir plus.
Taous Amrouche était chrétienne, elle était déchirée par
ses origines musulmanes. Pensez-vous que cette situation
a été pour elle un tournant dans sa vie ?
Je ne peux pas savoir, seulement je sais qu’elle est de culture
berbère et il y a eu également une influence de la culture française
et de la culture chrétienne. En tout cas, ces trois éléments
du Squart Port Saïd. «Ça se déroule dans un
bus où une fille participe à un débat avec un
jeune de son âge sur justement l’envie de partir.
Celui-ci veut partir et en face, on essaye de
le retenir», explique-t-il. L’idée de réaliser cette
œuvre inédite relève d’un concours de scénarios
où on a choisi les meilleurs. «Ce sont des
Algériens vivant à l’étranger qui ont initié ce
projet financé par le CFI qui est financé par le
ministère français des Affaires étrangères. Ces
Algériens ont créé un plan de production transméditerranéen
avec des réalisateurs méditerranéens. Mon scénario a été retenu
parmi les cinq sélectionnés dont un Marocain et un
Tunisien. Cela nous a permis d’être financé et de travailler
avec des techniciens de métier pendant un mois sur Alger. On
a tourné dans des conditions assez professionnelles», révèle-
Autour du festival
LE MARCHÉ DU FILM À L’HONNEUR
A la maison de la culture Mouloud-Mammeri, plusieurs exposants proposent
leurs marchandises destinée à se faire connaître et à écouler leurs
produits. Parmi eux, l’équipe double Voice de Aïn El Hammam. Ses films
sont doublés en kabyle, une adaptation de Samir Aït Belkacem. Citons
«Ikjan Imchach», «Ali dwali», «Muchuchu 1, 2, 3» et d’autres. C’est quoi
le secret de la réussite ?«C’est un don. Il n’y a aucune formation qui a été
faite au début. C’est une initiative qui a été prise au hasard pour s’amuser
et c’est devenu sérieux», explique Hocine Ouarab, comédien. «C’est la
deuxième année que je passe dans cette maison, j’ai pour habitude de prêter
les voix. C’est toujours à travers des efforts qu’on essaye d’améliorer
RENCONTRE AVEC YANN SEWERYN, PETIT-FILS DE TAOUS AMROUCHE :
«Taous Amrouche vit à travers l’héritage
qu’elle a laissé»
lui ont conféré un caractère unique.
A votre avis, Taous Amrouche a-t-elle laissé un héritage,
servant de modèle à la génération actuelle ?
A vrai dire, j’ai discuté avec pas mal de jeunes à Alger notamment
ceux de la chorale «Enza» d’Ighil Ali. Pour eux, Taous
Amrouche demeure toujours vivante, et constitue pour eux
une source d’inspiration. Elle est chantée et lue. Son histoire
est transmise aux jeunes générations, et j’ai le sentiment qu’elle
peut être un modèle. Cela dépendra des jeunes s’ils sont
intéressés et s’ils ont la possibilité d’accéder à cet héritage.
En votre qualité de petit-fils de Taous Amrouche, ressentez-vous
de la fierté d’être de la lignée de cette grande
dame ?
Indubitablement. J’excelle pour ma part dans le cinéma, j’étudie
l’image, je filme et je réalise. J’admets que je ressens cette
fierté en moi. Je travaille depuis un moment sur un film documentaire
qui retrace le parcours de Taous Amrouche. Je vais
d’ailleurs présenter la bande d’annonce lors de ce festival.
C’est un travail de mémoire pour mieux connaître cette grande
dame.
n S. S.
EN COMPÉTITION POUR L’OLIVIER D’OR
«SQUARE PORT SAÏD» ÉVOQUE LE DÉPART
t-il. Faouzi Boudjemaï a étudié à l’ISMAS (Institut supérieur
des métiers des arts du spectacle et de l’audiovisuel) puis à
l’étranger. «Ce qui m’a permis de m’installer et de développer
mes projets qui sont en cours toujours grâce aux financements
et suivis étrangers». Le réalisateur laisse entendre la difficulté
de produire dans notre pays même s’il tente de maintenir un
lien de financement algérien dans un contexte de coproduction.
Il y tient comme à la prunelle de ses yeux comme pour
mieux affirmer sa fierté d’être Algérien qui s’affirme en produisant
des œuvres cinématographiques de qualité. «Je suis
à l’écriture de deux films qui traiteront du phénomène de la
harga. Ce sera une production italienne et une production
italo-française. J’attends toujours un partenaire algérien qui
me permettra d’avoir une coproduction avec l’Algérie aussi»,
assure-t-il.
n R. D.
En marge du festival
notre capacité, mais pour travailler les voix, ce n’est pas facile», poursuitil.
Par ailleurs, la boîte Ciné Kabyle lui emboîte le pas puisqu’elle expose
à ses côtés des films qui ont été adaptés en version kabyle. «On est venu
participer au festival pour marquer à notre tour l’événement. Nous réalisons
jusqu’à dix œuvres en doublage. Nous escomptons écouler nos produits
avec notamment Pucchi 4 qui a connu un grand succès», déclare Ali
Oussaci. Celui-ci révèle que la boîte compte réaliser une œuvre d’ici à
quelques jours. Attendons pour voir. En outre, le livre n’est pas en reste
puisque l’Enag est présent avec ses nouveautés. On y reviendra.
n R. D.
LE RÉALISATEUR
AHCENE OSMANI
PARLE DE SON FILM
«LIONS D’ALGÉRIE»
Le scénariste, réalisateur et producteur
Ahcène Osmani, spécialiste des
films sur la révolution algérienne,
expose le développement de son long
métrage consacré à l’histoire, «Lions
d’Algérie». Le premier tour de manivelle
de ce film sera donné incessamment.
La trame du film est de 2 h 30,
suivie d’une série de 30 épisodes de
26 minutes chacun, avec des titres
pour chaque épisode et dont le scénario
est signé par le réalisateur et producteur
Ahcène Osmani. Une commission
nationale pluridisciplinaire,
constituée de moudjahidine, d’éminents
historiens, de personnalités historiques,
de sociologues, d’écrivains,
de chercheurs et d’étudiants est
constituée à l’effet d’enrichir le cadre
référentiel du scénario. Il serait produit
par le ministère des
Moudjahidine. Le film se veut un
témoignage des atrocités subies par le
peuple algérien durant la glorieuse
guerre de Libération nationale. En
plus des villages incendiés, des mosquées
souillées, la torture a été pratiquée
sous toutes ses formes, sans distinction
d’âge ni de sexe ou de
région. C’est dans ce contexte-là que
ce long métrage sur la Wilaya III historique
se veut être une reconstitution
de faits d’armes héroïques sur différentes
périodes successives de son
histoire et de ses hommes, de 1945 à
1962, en relation avec les autres
wilayas historiques. Vingt-neuf
wilayas seront sillonnées. «C’est un
film de mémoire. Il s’agit donc de
faire ressurgir des mémoires des vérités
sur les faits historiques réels, des
personnes qui ont marqué à jamais
notre pays.»
n S. S.
Hors caméra
GATLATOU
VIVAIT
À TIZI OUZOU
Pour les amateurs de films hindous ou
égyptiens, une seule adresse alors,
l’Algéria. C’était à deux pas du tribunal de
la ville. Les plus passionnés venaient parfois
de loin et se munissaient de magnétophones
pour enregistrer les voix
suaves, les airs langoureux qui, le soir
venu, transportent au pays du rêve gratuit.
Omar Gatlatou avait ses frères et ses
semblables dans la ville des Genêts
comme partout ailleurs. Je ne sais pourquoi,
«Errayah» de Dahmane El Harrachi
retentissait dès que jaillissait la lumière
annonçant l’entracte. Que signifie encore
ce mot ? C’était un intermède qui permettait
au vendeur d’épuiser son couffin de
cacahuètes et aux spectateurs de
prendre un peu d’air, de goûter à une
boisson ou à un esquimau. Le spectacle
n’était pas seulement sur l’écran. Dans
l’orchestre ou au balcon, de mauvais garçons
chuchotaient, ne se gênaient nullement
pour s’interpeller à voix haute. Ils
sermonnaient tantôt parfois un acteur,
avertissaient parfois un autre d’un danger
imminent. Heureusement qu’il n’y
avait pas d’ouvreuses !
Le Djurdjura n’était pas loin. Comme
l’Algeria, il est fermé depuis des années.
Là on ne pouvait pas voir Shashi Kapoor
ni Farid El Atrache ou Fahd Bellane. Pour
s’extasier devant le déhanchement d’une
starlette de Calcutta ou des rives du Nil,
inutile de s’attarder. La salle propre et
spacieuse était le royaume des films
américains ou français. L’entrée fut
emmurée des années durant et personne
ne sait ce qui s’y passe. Une rénovation
peut-elle durer autant ? Combien de fois,
comme l’entrée d’un stade, pour Delon
ou Henri Fonda elle fut prise d’assaut ?
Qu’importe ! Qu’on puisse s’étouffer
dans la cohue, de se faire chiper son
portefeuille ou se faire voler son argent.
En sueur, on exhibait le ticket comme un
trophée. Dans le hall tapissé de portraits
d’acteurs en couleurs, on affichait alors
les films en première vision et on annonçait
à l’avance ceux qui seront projetés.
C’était une salle qui abritait des galas des
chanteurs de passage dans les années
70. Le Mondial, devenu une salle de la
cinémathèque, avait la même vocation.
Je me rappelle de la projection «Docteur
justice’» dont les aventures faisaient le
succès de Pif, lecture obligée dés le collège,
du «sixième continent» qui avait
rameuté le public des étudiants et des
lycées. A ses dernières, on consentait des
réductions pour la séance du lundi. Il n’y
avait pas cette coupure entre l’école et le
cinéma. Quand Cyrano de Bergerac était
au programme, les films de cape et
d’épée n’avaient plus de secret. On
n’abordait pas une planète méconnue.
Et puis, y avait le Studio. Ceux qui passent
devant ses grilles fermées peinent à
croire que des hommes ont découvert ici
des films. Longtemps, elle a servi de salle
d’exposition pour produits artisanaux. La
salle de la maison de la culture, réduite à
une programmation d’abord intermittente
puis inexistante, inspire le même sentiment
de gâchis.
Aujourd’hui, la ville accueille un festival
alors que les DVD et la télévision ont
porté depuis lurette le coup de grâce au
septième art. Rien n’interdit bien sûr de
rêver, d’entrevoir des jours meilleurs et de
vouloir réconcilier les gens avec le grand
écran. Mieux, la mort du cinéma peut
inspirer un créateur pour capter, faire
passer cette nostalgie et cette émotion.
Avis aux prochains prétendants à l’Olivier
d’Or.
n R. Hammoudi

20
S
M
Mots Fléchés
D u d o k u
ÉTENTE
L e o u i l l i s F
o t s f l é c h é s
DÉFINITION
M
o t s c o d é s
Règle
du jeu
Dans la grille
ci-contre,
les lettres ont été
remplacées par
des chiffres.
Un même chiffre
représentant
toujours la même
lettre.
Reconstituez les
mots au fur et à
mesure que
certaines lettres
apparaissent
dans la grille.
Pour commencer
le jeu, trouvez le
mot dont les
premières lettres
sont déjà
indiquées dans
la grille.
Maladie particulière à une region
(en 7 lettres)
S O L U T I O N S D U J O U R … S O L U T I O N S D U
Sudoku
Mots codés
HORIZONS • Lundi 25 Mars 2013
Par Djermane
SOLUTION DU JEU PRÉCÉDENT
BACCARA

S
DÉTENTE HORIZONS
y m b i o s e
RÈGLE DU JEU :
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
Grille muette
G
PAR DJERMANE
Positionner les mots qui se trouvent dans la marge
dans leurs cases initiales. En plus, les cases ayant un
cercle forment la définition suivante :
Billet de banque, dans les pays anglo-saxons.
(en 8 lettres).
rille M u e t t e
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
HORIZONTALEMENT
I. Babil.
II. Cri d’encouragement. Interjection. Centre d’Espagne.
III. Théorie de l’évolution.
IV. Trouble. Fils d’Abraham.
V. Au bas d’une page. Entreprise publique. Monnaies
roumaines.
VI. Désse de la chasse. Broya.
VII. Qui contient de l’eau. Personnel.
VIII. Petit cours. Ensemble des instruments d’un
orchestre.
IX. Physicien américain. Préposition.
X. Qui prépare une révolte.
VERTICALEMENT
1. Grosses scies qu’on manie à deux.
2. Raffinée jusqu’à être obscure.
3. Nombre. Or. Lettres de Sardaigne.
4. Petite saucisse allongée.
5. Arme israélienne. Pas grand chose. Astate.
6. Ancienne région grecque. Saint.
7. Brilles. Langue africaine.
8. Souillé.
9. Nomades d’Arabie.
10. Rendu compétent dans un domaine particulier.
S O L U T I O N S D U J O U R …
Symbiose
FICELLE
RAVAGE
MENTOR
NEUF
VÉNIEL
GALOP
ALARME
LUTTE
EFFORT
SOUVENIR
GAGEUR
DÉPART
SCEAU
INAPTE
TRIANGLE
MATERNITÉ
RÉVERBÈRE
ARÈNE
FIACRE
DÉMON
RÉDACTION
MISSION
TURBAN
ORÉAL
SIROP
MÉRITE
BANDIT
ACIDE
ENFUMER
ÉPODE
RIVIÈRE
ALTIER
CRAN
TERRAIN
FORTIN
IDOLÂTRE
VICTIME
THON
RONÉO
PITIÉ
POISON
REVERS
CRÉER
DÉCLARER
GADGET
FENNEC
CALORIE
FURTIVE
FRIAND
MOITE
FAUCON
KAOLIN
DÉSERT
AGIOS
SOUPLESSE
INDEMNE
BÂTIMENT
NUISANCE
MILLION
LAVETTE
BANK-NOTE
• Lundi 25 Mars 2013
PROGRAMME
LUNDI 25 MARS 2013
21
09h30 : El mouqawil (05) rediff feuilleton
10h00 : El aalem bayna yedaik (05)
10h30 : Loulou (22) dessin animé
11h00 : Canal Foot ''rediff'' émission sportive
12h00 : Journal en français + météo
12h30 : Oua yabqa el hob (13)
13h45 : Nahoua el cherq (03) documentaire
14h35 : El mouqawil (04) feuilleton
15h15 : C'est son show ''rediff'' émission
17h00 : 52' chrono émission sportive
18h00 : Journal en amazigh
18h30 : El mouqawil (06) feuilleton
19h00 : Journal en français + météo
19h30 : Khenchela reportage
20h00 : Journal en arabe
20h45 : Questions d'actu (direct)
22h00 : Zahoua divertissement
23h00 : Tafsit reportage
00h00 : Journal en arabe
20h45 :
Questions d'actu
(direct)
MARDI 26 MARS 2013
09h30 : El mouqawil (06) rediff feuilleton alg
10h00 : El aalem bayna yedaik (06)
10h30 : Loulou (23) dessin animé
11h00 : Questions d'actu ''rediff'' information
12h00 : Journal en français + météo
12h25 : Oua yabqa el hob (14) feuilleton doublé
13h45 : Nahoua el cherq (04) documentaire
14h35 : Chahrazed (05) feuilleton arabe
15h25 : 52' chrono ''rediff'' sport
16h30 : Sebaq el madjarate (13) dessin animé
17h00 : Les pirates (01) dessin animé
17h15 : Takder tarbah émission de jeux
18h00 : Journal en amazigh information
18h30 : El mouqawil (07) feuilleton alg
19h00 : Journal en français + météo information
19h30 : Vestiges et patrimoine reportage
20h00 : Journal en arabe information
20h45 : Parlons-en émission
21h45 : Gala artistique gala
22h45 : Expression livre émission culturelle
00h00 : Journal en arabe information

30
Les plus joués
11-10-12-3-7-13-4
LE PRONOSTIC
VÉRITÉ
TURF
HORIZONS • Lundi 25 Mars 2013
Les outsiders
1-8-9
1-VAINQUEUR GEDE : Très souvent chuchoté, il ne le
justifie pas, mais il faudra s’en méfier car il n’y a jamais
de fumée sans feu, et que ce jeune poulain devra bien
passer un jour. Alors, pourquoi pas ce lundi ?
2-VANITA DU LUPIN : Elle n’a guère convaincu pour
son premier essai, mais à sa décharge d’avoir affronté
des chevaux de meilleure qualité que ceux du jour,
reprenant du service, je vous conseillerais de l’avoir à
l’œil.
3-VALINE DE NGANDA : Elle vient de terminer troisième
sur 2200m, reconduit après coup dans des conditions
similaires à celles du jour, elle visera à ne pas en
douter la plus haute marche du podium.
4-SOLEIL AKI : Ses dernières tentatives l’ont montré à
la peine, décevant à chaque sortie, il intéressera uniquement
les inconditionnels du très efficace entraineur
A.Chellal, et de l’énergique driver N.Tarzout.
5-TEMPETE DI CAMINO : S’attaquant à plus fort
qu’elle, cette pensionnaire de l’efficace écurie
M.Ouzouir, risque encore une fois d’avoir fort à faire
dans une telle épreuve.
6-JULIO BALAGO : Ses dernières tentatives ne plaident
guère en sa faveur, arrêté en sa dernière sortie, il
lui faudra consentir de gros progrès pour espérer répéter
ses excellents débuts.
7-ULINE GALBE : Coursière réputée pour sa combativité,
qui sans trop briller, arrive toujours à tirer son
épingle du jeu, mérite qu’on s’attarde encore une fois
Les abandonnés
2-5-6
3-Valine de Nganda / 7-Uline Galbe / 10-Une de Belfonds /11-Verone des Fanes
12-Violine Legrand / 1-Vainqueur Gede / 13-Justin des Gossets / En H.S : 3-7-10-11-X
Emir
Abdelkader de Zemmouri
organise aujourd’hui une
épreuve à caractère de
qualité moyenne qui met-
L'hippodrome
tra aux prises treize spécialistes
trotteurs français, connus aux
PRIX : IDEE FRAICHE - TROT ATTELE
1
mérites reconnus qui vont se donner la
réplique sur la distance de 2200m, répartie
entre quatre poteaux de départ distants
de 25 mètres les uns des autres, cela
bien sûr en fonction des gains de chaque
concurrent qui vont certainement se donner
à fond dès le lâcher des élastiques et
qui vont tout de même réussir a nous surprendre
car c'est évidemment la distance
qui a été retenue, mais surtout les chevaux
en lice, dont une grande partie se tient de
près car à l’exception de Vainqueur Gede,
Tempete di Camino, Julio Balago et à un
degré moindre Soleil Aki, qui restent sur
de mauvais essais, mais qu’il faudra
quand même songer à inclure séparément
dans une longue, surtout pour les premiers
cités qui partiront avec une avance
assez importante, les autres concurrents
possèdent chacun à sa façon des arguments
pour venir démêler l’écheveau de
ce quinté-quadrio A. Il faudra donc ratisser
large afin de pouvoir dégager la bonne
combinaison de l'épreuve phare de la
journée. Cependant, la logique voudrait
qu’on accorde les faveurs du pronostic à
la nouvelle recrue de l’efficace entraineur
MS.Chaabane, «Salimo» pour les intimes,
la pouliche de 4 ans, Valine de Nganda,
bien placée aux 2175 m, et qui a laissé une
grosse impression à sa dernière sortie en
terminant troisième sur une distance similaire
à celle du jour, et qui me parait la
plus apte à venir briguer la plus haute
marche du podium de ce prix Idée
Fraiche, support au pari Quinté-Quadrio
A, et qui s’adresse aux chevaux de 3 ans et
plus Trotteurs français n’ayant pas totalisé
la somme de 155.000 DA en gains et
places depuis le 01/09/2012 à ce jour.
Recul de 25 m par tranche de 53.000 DA
cumulée en gains et places depuis le
01/09/2012 à ce jour. Une avance de 25 m
est accordée aux chevaux de 4 ans, et de
50 m pour les poulains et pouliches de
3ans.
n Y. S.
Faites vos jeux
re LUNDI 25 MARS 2013
COURSE l 350.000 DA l 2200 mètres
CHEVAUX
DRIVERS
M Vainqueur Gede
Vanita du Lupin (0)
R.Fekhardji
F.Boukhenoufa
Valine de Nganda (0) A.Sahraoui
Soleil Aki N.Tarzout
Tempete Di Camino (0) A.Chellal
Julio Balago R.Filiri
Uline Galbe (0) AM.Bendjekidel
Hinacala S.Fouzer
Onesty
N.Meziani
Une de Belfonds (0) A.Benhabria
Verone des Fanes SA.Fouzer
Violine Legrand (0) N.Tiar
Justin des Gossets Y.Belhabchia
elle M.Abdelatif
A.Boukhenoufa
A.Chaabane
M.Ouzouir
M.Ouzouir
F.Hamiane
A.Bendjekidel
F.Hamiane
R.Meziani
A.Doghmane
Mme L’ENTRAINEMENT
MS.CHAABANE EN FORCE
PROPRIÉTAIRES N°
DISTANCE ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS
1
2
2175
2175
Propriétaire
Propriétaire
Attention
Rien de probant
3
2175 Mh.Chaabane Peut gagner
4
2200 A.Chellal Rien de concret
5
2200 Proprietaire Difficile
6
2200 S.Filiri Le poids des ans
7
2200 F.Bendjekidel A reprendre
8
2200 S.Filiri Aléatoire
9
2200 Sm.Meziani Pourquoi pas ?
10
2225 Propriétaire Sur sa lancée
Aumassip 11
2225 Propriétaire A racheter
A.Tiar 12
2225 Propriétaire Un bel engagement
A.Chaabane 13
2250 Mh.Chaabane Du recul
(0) : Chevaux portant des œillères
Nombre de chevaux
désignés
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
Simple
10 DA
20 DA
50 DA
100 DA
175 DA
280 DA
420 DA
600 DA
825 DA
1.100 DA
Total
30 DA
120 DA
300 DA
600 DA
1.050 DA
1.680 DA
2.520 DA
3.600 DA
4.950 DA
6.600 DA
ZEMMOURI
Simple
10 DA
25 DA
75 DA
175 DA
350 DA
630 DA
1.050 DA
1.650 DA
2.475 DA
SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL
Total
120 DA
600 DA
1.080 DA
4.200 DA
8.400 DA
15.120 DA
25.200 DA
39.600 DA
59.400 DA
QQUUIINNTTEE--QQUUAADDRRIIOO AA
Simple
10 DA
30 DA
105 DA
280 DA
630 DA
1.260 DA
2.310 DA
3.960 DA
LES COURSES À ZEMMOURI
Total
600 DA
3.600 DA
12.600 DA
33.600 DA
75.600 DA
151.200 DA
15h30
QUINTESCOPE
MEILLEURES CHAANCES
APTITUDE
3-Valine de Nganda
8-Hinacala
9-Onesty
10-Une de Belfonds
11-Verone des Fanes
12-Violine Legrand
13-Justin des Gossets
FORME
3-Valine de Nganda
7-Uline Galbe
8-Hinacala
10-Une de Belfonds
12-Violine Legrand
13-Justin des Gossets
MEILLEURES
PERFORMANCES
13-Justin des Gossets
12-Violine Legrand
11-Verone des Fanes
10-Une de Belfonds
9-Onesty
3-Valine de Nganda
CLASSE
7-Uline Galbe
11-Verone des Fanes
12-Violine Legrand
10-Une de Belfonds
13-Justin des Gossets
3-Valine de Nganda
CONCLUSION
7-Uline Galbe
3-Valine de Nganda
10-Une de Belfonds
11-Verone des Fanes
12-Violine Legrand
13-Justin des Gossets
9-Onesty
sur ses chances pour figurer utilement à l’arrivée malgré
son dernier échec.
8-HINACALA : Ce n’est pas un modèle de régularité,
se plaçant par à-coup, il faudra néanmoins lui accorder
du crédit en cas d’un faux pas des chevaux les plus en
vue de l’épreuve.
9-ONESTY : Sa dernière course ne reflète pas sa vraie
valeur, car ce trotteur de métier qui a déjà fait ses
preuves, reste en mesure au mieux de sa forme de
venir concurrencer les meilleurs au poteau d’arrivée.
10-UNE DE BELFONDS : Très bien placée de par les
conditions de la course du jour, cette femelle baie de
5 ans qui vient de réussir une belle performance, ne
devrait pas laisser passer une telle opportunité pour
augmenter son capital gain.
11-VERONE DES FANES : Sid-Ali Fouzer le très efficace
driver y a jeté son dévolu, c’est qu’il doit croire
fermement en ses chances, alors suivons le guide malgré
son dernier distancement.
12-VIOLINE LEGRAND : Cette brave jument qui a
déjà fait ses preuves dans des lots similaires à celui du
jour, mérite qu’on lui accorde crédit pour un accessit
malgré ses derniers essais en dents de scie.
13-JUSTIN DES GOSSETS : Ce vieux cheval de
15 ans qui se recommande de quelques bons essais,
devra faire l’objet de la plus grande attention à
l’heure des choix, malgré ses dernières sorties
alternatives.

MONDIAL 2014 : L’équipe béninoise à pied d'œuvre à Alger
La sélection béninoise de football est arrivée,
hier, à Alger, en vue du match face à l'Algérie,
prévu, demain, au stade Mustapha-Tchaker de
Blida (20h30), pour le compte de la 3e journée des
éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Les 20
SP
A J-1 DE
ALGÉRIE-BÉNIN
O
M. Belbekri a tenu à rassurer sur
l’état de la pelouse en dépit des
importantes chutes de pluie qu’a
connues la ville des roses durant
ces dernières 24 heures. «Je peux
vous assurer que la pelouse du
stade Tchaker est en excellent état. Elle n’a guère été
affectée par les dernières pluies. Il faut dire que le
système de drainage mis en place dernièrement fonctionne
à merveille du fait qu’il permet d’évacuer
rapidement les eaux pluviales». Pour ce qui est du
volet organisationnel de cette rencontre, Belbekri a
fait part de toutes les mesures arrêtées afin de garantir
le bon déroulement de ce rendez-vous comptant
pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2014.
Ainsi, le DJS de Blida nous fera savoir que l’opération
de vente des billets débutera ce matin au
niveau des guichets du stade Tchaker. «Nous avons
décidé de mettre en vente 24.000 billets pour cette
rencontre entre l’Algérie et le Bénin. Le prix du billet
donnant accès aux gradins a été fixé à 300 DA alors
que pour la tribune couverte, les prix sont à 1.000
DA». Le premier responsable du secteur de la jeunesse
et des sports de la wilaya de Blida affirme également
que le jour du match, le stade Tchaker ouvrira
ses portes dès 11h00. Toutefois, «il se pourrait que cet
joueurs ayant fait le déplacement ont effectué, hier,
un entraînement à l'annexe du stade du 5-Juillet
avant de fouler, aujourd’hui, la pelouse du stade
Tchaker, à l'occasion d'une séance prévue à l'heure
du match.
RT
horaire soit avancé si l’on constate une grande
affluence aux abords du stade et ce, dans le but de
faciliter l’entrée aux supporters venant des quatre
coins du pays», a-t-il estimé.
LE MATCH RETRANSMIS SUR LES 4 CHAÎNES
La rencontre de demain entre l’Algérie et le Bénin
sera retransmise en direct sur les quatre chaînes
nationales (chaîne terrestre, A3, canal Algérie et TV 4)
et ce, au grand soulagement du nombreux public
algérien résidant à l'étranger. C’est ce qu’a indiqué,
hier, le service des sports de l’entreprise publique de
la télévision algérienne (EPTV).
n Mehdi F.
MOHAMED TAHMI (ministre de la Jeunesse et des Sports)
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, a indiqué, hier, que
l’Etat continuera à aider les clubs professionnels durant les cinq prochaines années en
conformité avec la nouvelle loi du sport. «La tutelle a tenu ses engagements. Il faut
savoir que, dorénavant, la société par actions ne doit plus attendre la subvention du
MJS», a-t-il fait savoir, hier, au forum d’El Moudjahid.
Pour ce qui est de l’ouverture du capita des clubs, le premier responsable du secteur
a souligné que «c’est l’affaire du club concerné», ajoutant que le club amateur
reste l’autorité morale. «Si le club professionnel veut s’approprier le club amateur, il
doit changer le nom, le sigle et les couleurs. Actuellement, aucun club n’est une propriété
privée. Si on veut dissoudre une société sportive par actions, il faut le faire dans
un cadre réglementaire», dira M. Tahmi. A propos du sport scolaire, il a affirmé que
«c’est une priorité du ministère», rappelant que dans le passé, «le sport scolaire et le
sport civil étaient dans le même système». Au sujet de l’intérêt de l’Etat pour le
sport,M. Tahmi a noté la mise en place d’une commission intersectorielle. «Sa mission
est la coordination pour la réalisation de 15 points d’un programme très riche jusqu’à
2014», révèle-t-il.
LE CENTRE DE SOUIDANIA RÉCEPTIONNÉ EN SEPTEMBRE
A propos des infrastructures, Mohamed Tahmi a souligné qu’il y a eu du retard
dans la réalisation du projet du centre de regroupement de Souidania. «Le projet
avance pour atteindre la capacité de 400 lits. Si tout va bien, les athlètes susceptibles
de représenter l’Algérie seront en regroupement dans cette infrastructure dès septembre.
Il y aura, également, le centre de Fouka qui recevra 200 athlètes. Il sera réceptionné
l’année prochaine», fera-t-il savoir. Dans le même cadre, M. Tahmi a évoqué le
nouveau stade de Tizi Ouzou. «Des problèmes d’ordre technique ont retardé les travaux.
J’espère que ce stade sera opérationnel dès 2014 avec une capacité de 50 000
S HORIZONS
CONTACTÉ, HIER, par nos soins, le directeur de la
jeunesse et des sports de la wilaya de Blida,
Abdeladim Belbekri, a indiqué que le stade
Tchaker est fin prêt pour accueillir l’empoignade
de demain entre l'Algérie et le Bénin.
ABDELADIM BELBEKRI
(DJS de Blida) :
«LA PELOUSE DE TCHAKER
N’A PAS ÉTÉ AFFECTÉE
PAR LA PLUIE»
• Lundi 25 Mars 2013
31
MONDIAL 2014 : RWANDA 1 - MALI 2
Les Aigles mettent la pression
sur l’Algérie
La sélection nationale malienne a réalisé une bonne opération
en battant, hier, le Rwanda (1-2) en match comptant
pour la troisième journée des éliminatoires de la
coupe du monde 2014 (groupe H). Accueillant donc les
Aigles maliens dans leur stade Amahoré (Kigali), les
Guêpes ont pris dès l’entame de la rencontre, le jeu à leur
compte en terminant la première mi-temps à leur avantage
grâce à une réalisation de Kagere (37’). Les visiteurs
sauront cependant renverser la vapeur en seconde période
sur deux buts signés Mamadou Samassa (50’) et Traoré
(55’). A la faveur de ce succès, les Maliens s’emparent
provisoirement de la tête du groupe avec 6 points. Les
Rwandais demeurent à la dernière place avec un point.
Le Bénin et l’Algérie, qui devront s’affronter, demain à
Blida, sont classés respectivement troisième (4 points) et
quatrième (3 points). Les Verts sont désormais condamné
à gagner pour rejoindre les Maliens au classement. Le
sélectionneur national Vahid Halilhodzic avait annoncé la
couleur, samedi en conférence de presse, en exigeant les
trois points. Le Bosnien avait également indiqué que sa
troupe devra négocier positivement ses deux prochains
déplacements contre le Bénin en juin à Cotonou et en septembre
face au Rwanda à Kigali.
n K. Yamine
CHAN 2014 : ALGÉRIE-LIBYE
L'équipe nationale A' en stage en avril
L'équipe algérienne A' de football effectuera un premier
stage préparatoire, durant la troisième semaine
d'avril, en vue de la réception de la Libye, entre le 21 et
le 23 juin, comptant pour les qualifications au championnat
d'Afrique des nations (CHAN 2014), réservé aux
joueurs locaux, a-t-on appris, hier, auprès de la
Fédération algérienne de football . Le nouveau sélectionneur
de l'équipe A', Toufik Kourichi, compte concocter
un programme de travail, selon le calendrier du championnat
de Ligue 1 et l'épreuve de la Coupe d'Algérie,
précise la même source. Inactive depuis le CHAN 2011,
disputé au Soudan, l'équipe A' devra reprendre ainsi le
travail en avril prochain, à l'occasion de ce regroupement
prévu au Centre technique national de Sidi Moussa qui
verra la présence d'une vingtaine de joueurs. En vue de
ce rendez-vous aller face aux Libyens, les Verts disputeront
probablement deux matchs amicaux contre des
sélections africaines. Le match retour se déroulera à l'extérieur,
entre le 5 et le 7 juillet.
«Aucun club professionnel n’est une propriété privée»
places. Il faut savoir que presque 200 projets n’ont pas encore démarré dans la wilaya
de Tizi Ouzou, car le foncier pose problème», explique-t-il. Par ailleurs, le ministre a
signalé l’ouverture d’un centre de contrôle anti-dopage. «L’objectif est que ce centre
soit agréé par les instances internationales. Ce sera une occasion pour que les prélèvements
de pays étrangers se fassent en Algérie. Nous veillerons à ce qu’il y ait
d’autres centres au niveau régional». Concernant le stade 5-Juillet, le pemier responsable
du département a indiqué que le terrain bénéficie d’une prise en charge depuis
le match Algérie-Bosnie. «Je remercie l’entreprise Seaal pour sa contribution. Nous
avons donné des recommandations pour améliorer l’état du terrain. Nous avons réglé
le problème temporairement. En plus de la pelouse, il faudra penser à améliorer les
conditions d’accueil du public. Par ailleurs, les travaux avancent au stade de Baraki.
Si tout va bien, on le réceptionnera d’ici à 2 ans.»
L’ALGÉRIE AUX JM 2013 DANS 17 DISCIPLINES
Concernant la préparation des athlètes algériens en prévision des jeux
Méditerranéens 2013 prévus en Turquie, M. Tahmi dira «qu’un programme de préparation
a été arrêté», signalant que «l’Algérie sera présente dans 17 disciplines».
Interrogé sur la relation avec le COA et le MJS, M. Tahmi s’est dit «très satisfait» du
bon déroulement du renouvellement des instances.
«Ce sera un partenariat pour l’intérêt du pays. On ne peut pas mettre en place une
politique sans l’adhésion de tout le monde. Concernant l’inéligibilité de certains présidents,
la décision a été prise selon des raisons précises et valables», dit-il. Appelé à
commenter le souhait de Derouaz, relatif au retrait à l’Algérie de l’organisation du
championnat d’Afrique 2014 de handball, M. Tahmi dira : «En cas de désistement de
la Fédération algérienne, nous étudierons la question pour l’intérêt de l’Algérie.»
n Adel K.

Photo : APS
La Météo du
Lundi 25 Mars 2013
ALGÉRIE
QATAR
Abdelmalek
Sellal reçu
par l'Emir
de l'Etat du
Qatar
L'Algérie a émis des
réserves sur l'octroi à l'opposition
syrienne d'un siège
à la Ligue arabe, expliquant
sa position par le fait que
les contours de cette opposition
ne sont pas à ce jour
«clairement définis». Dans
une déclaration à la presse,
hier, à Doha, à l'issue de la
séance de la réunion des
ministres arabes des
Affaires étrangères en prévision
du sommet arabe, le
ministre des Affaires étrangères,
Mourad Medelci, a
exprimé les réserves de
l'Algérie sur l'octroi à l'opposition
syrienne d'un siège
à la Ligue arabe, précisant
que cette position «participe
avant tout de la volonté
de l'Algérie de respecter les
lois qui sont la référence en
matière d'action arabe commune»,
notamment la charte
de la Ligue arabe. La
position algérienne est, également,
motivée par le fait
Fedjr....................5.17
Dohr ..................12.54
Assar .................16.24
Maghreb.............19.07
Ichaâ .................20.26
Horizons
Horizons : http://www.horizons-dz.com R.C.97B 36181
Le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, a été
reçu, hier à Doha, par
l'Emir de l'Etat du
Qatar, Cheïkh Hamad
Ben Khalifa al-Thani. M.
Abdelmalek Sellal est
arrivé samedi à Doha
pour une visite officielle
à la tête d'une importance
délégation, à l'invitation du président du conseil des
ministres et ministre des Affaires étrangères de l'Etat du
Qatar, Cheïkh Hamad Ben Djassem Ben Djabr al-Thani.
Cette visite, qui s'inscrit dans le cadre des rencontres
périodiques entre les responsables des deux pays, permettra
aux deux parties de procéder à une évaluation globale
de la coopération bilatérale dans de multiples
domaines. Elle sera, en outre, l'occasion de procéder à la
signature d'accords et de contrats entre les opérateurs
économiques des deux pays. Il s'agit d'un accord qui
concerne les participants au projet de sidérurgie de
Bellara, d'un autre sur le village logistique de Boumerdès,
ainsi que de deux accords dans le domaine énergétique.
CRISE SYRIENNE
L'Algérie émet des réserves
sur l'octroi à l'opposition d'un siège
à la Ligue arabe
que les contours de l'opposition
syrienne ne sont pas
«clairement définis», a-t-il
ajouté, estimant qu'il ne
s'agissait pas d'une question
cruciale, le plus important
à l'heure actuelle étant,
a-t-il dit, de rassembler les
Syriens, toutes tendances
confondues, autour de la
table du dialogue pour
qu'ils s'entendent sur les
moyens à même de restaurer
la paix et la sécurité en
Syrie. Qualifiant la situation
actuelle en Syrie
d'«inacceptable», le
ministre a réaffirmé la
condamnation algérienne
de la violence d'où qu'elle
émane. Concernant la question
palestinienne, M.
Medelci a fait savoir que les
dirigeants arabes examineront
l'action du «comité de
l'initiative de paix» qui
devra se réunira prochainement.
n APS
Le ministre de l'Energie et des Mines,
Youcef Yousfi, effectuera, aujourd’hui, une visite
officielle au Japon, à l'invitation du gouvernement
japonais, a indiqué, hier, un communiqué
du ministère. Accompagné d'une importante
délégation composée de cadres de l'administration
centrale et des entreprises nationales
Sonatrach et Sonelgaz, le ministre rencontrera,
au cours de sa visite, des membres du gouvernement
japonais notamment le ministre japonais
de l'Economie, du Commerce et de
l'Industrie, souligne la même source. M. Yousfi
rencontrera également des représentants du
patronat japonais et des responsables de compagnies
japonaises, ajoute-t-on.
n Alger 17° n Annaba 16° n Constantine 19° n Oran 15° n Ouargla 27° n Tamanrasset 31° n Tindouf 28° n Illizi 31° n
n (APS)
LA CASBAH AGONISE
QUE RESTE-T-IL DE LA MÉDINA ? Que reste-t-il de notre chère Casbah qui a
donné à elle seule plus de 3.400 chouhada entre morts les armes
à la main, guillotinés et disparus ?
C e
sont des cris et non
un cri venus des tréfonds
des membres de
la fondation. Ces derniers
ont décidé de faire
un énième appel aux
autorités pour sauver ce qui reste à
sauver. Ni les poèmes, ni les écrits, ni
les conférences dédiés à la Casbah
encore moins les célébrations n’ont fait
jaillir l’étincelle salvatrice.
Pour ne pas être seul sur le terrain
du combat mené inlassablement, le
président de l’association de la Casbah
de Dellys s’est joint aux membres de la
fondation éponyme pour partager le
même souci, à savoir faire renaître
notre patrimoine architectural, culturel
ÉNERGIE
M. Yousfi en visite officielle au Japon
ACHAT VENTE
1 $ 6
77,70 DA
1 € 6
100,21 DA
1 $
82,45 DA
1 €
106,36 DA
Photo : Makine F.
6
6
Tél:
Fax:
PATRIMOINE
qui représente notre identité. La question
est sur toutes les lèvres :
«Pourquoi cette indifférence alors que
les douéras tombent en ruines».
M. Belkacem Babaci, président de la
fondation, rencontré dans une des
ruelles de la citadelle qui n’ont aucun
secret pour lui pour les avoir arpentées
depuis son plus jeune âge, n’a pas été
avec le dos de la cuillère pour fustiger
les différents dirigeants, responsables
du confortement et de la réhabilitation
des ouvrages. Après avoir été la ville
phare du bassin méditerranéen trois
siècles et demi durant, «El Mahroussa»
tombe en ruines, s’effrite. «C’est notre
mémoire et notre histoire qu’il faut préserver»,
n’a-t-il cessé de marteler.
«Pour cela, nous n’avons pas
besoin de compétences venues
d’ailleurs, nos architectes, bureaux
d’études et nos techniciens sont
capables avec une volonté politique
d’entamer la réhabilitation», a-t-il fait
remarquer. Mais pour cela, il faut que
les propriétaires se mettent d’accord
pour procéder au confortement.
Beaucoup d’entre eux, justement, ont
rencontré des problèmes de «frédha»
pour le partage de l’héritage alors que
d’autres ont carrément fui la Casbah et
abandonné la maison qui les a vus
naître. Pour M. Hassen Kerrar, chargé
de communication de la fondation
Casbah, «il ne faut plus célébrer la journée
nationale de la Casbah.»
Dorénavant, ce sera une journée de
deuil car à chaque saison de pluie, l’on
assiste à l’écroulement des maisons
sans que l’on puisse faire quelque
chose. Pour ce Casbadji, il est temps
SERVICE PUB
(021) 73 67 24 - 73 59 69 - 73 59 04
(021) 73 61 34 - 73 67 29
PIONNIER DE LA BD ALGÉRIENNE
Décès de Abderrahmane Madoui
Le pionnier de la bande dessinée algérienne,
Abderrahmane Madoui, est décédé, hier, à l'âge de 88
ans, des suites d'une longue maladie, a-t-on appris
auprès de ses proches. Né en 1925, à El Eulma, dans la
wilaya de Sétif, le défunt avait commencé sa carrière professionnelle,
au lendemain de l'indépendance, comme
éditeur à la Société nationale d'édition et de diffusion
(Sned), avant de fonder la revue «M'quidech». Le défunt a
été inhumé au cimetière d'El Alia.
Photo : Fouad S.
de sauver ce qui reste à sauver ne
serait-ce que pour l’histoire de notre
patrimoine séculaire.
«Que reste-t-il de la médina ?», lancera
Farisa Belharrat, chargée du volet
solidarité au sein de la fondation. Elle
dresse un tableau des plus sombres sur
la condition des femmes qui n’ont
aucun débouché, qui vivent avec la
peur de voir les plafonds tomber sur
leur tête, et les enfants qui sont la proie
des dealers. «Les écoliers, lycéens et
autres jeunes sont livrés à eux-mêmes
après les heures de cours faute de
structures pour pratiquer du sport ou
une activité culturelle», a-t-elle fait
savoir. Pour Réda Amrani, chargé du
patrimoine, «les favelas du Brésil sont
meilleures actuellement que notre
Casbah qui est pourtant classée patrimoine
mondial par l’Unesco en 1992 et
secteur sauvegardé par la loi 98.04».
Cet historien propose une police
municipale pour lutter contre les squatters
et asseoir l’autorité de l’Etat. Quant
à Karima Guenache, ex-avocate, élue à
l’APC de Kouba, elle insistera sur la
mise en place d’une institution indépendante
s’occupant uniquement de la
Casbah sous tutelle de la présidence
de la République. Pour ce faire, l’organisation
d’un téléthon s’avère, selon les
amoureux de la vieille citadelle, à l’image
d’Ali Mebtouche, membre d’honneur
de la fondation éponyme, être la seule
alternative pour sauver ce qui reste de
ce patrimoine qui constitue la mémoire
de tous les Algériens et une référence
incontestable de leur civilisation. La
balle est dans le camp des décideurs !
n Rabéa F.