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huit accords et mémorandums d'entente signés - Horizons

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MOHARREM<br />

PRIÈRES, JEÛNE ET TRADITIONS<br />

.PAGE 8<br />

<strong>Horizons</strong><br />

Q U O T I D I E N N A T I O N A L<br />

JEUDI 15 NOVEMBRE 2012 - 1 er MOHARREM 1434 - N° 4738 - PRIX 10 DA<br />

VISITE<br />

DE M. MONTI<br />

EN ALGÉRIE<br />

Photo: APS.<br />

Le président du Conseil des ministres italien, Mario Monti, a achevé,<br />

hier, une visite officielle en Algérie, marquée par la signature de<br />

<strong>huit</strong> <strong>accords</strong> de coopération <strong>et</strong> <strong>mémorandums</strong> d’entente. Les <strong>huit</strong><br />

documents ont été <strong>signés</strong> en présence du président de la République,<br />

Abdelaziz Bouteflika, <strong>et</strong> du président du Conseil des ministres italien.<br />

Il s’agit d’une convention entre les ministères de la Défense des deux<br />

pays portant coopération technologique, industrielle <strong>et</strong> commerciale<br />

dans le domaine de l’aviation. Il s’agit également d’un accord de<br />

coopération dans le domaine du transport maritime <strong>et</strong> d’un autre relatif<br />

à la coordination dans les opérations de recherches <strong>et</strong> de sauv<strong>et</strong>age<br />

maritimes. Les deux pays ont procédé aussi à la signature de cinq<br />

<strong>mémorandums</strong> d’entente dont quatre portent sur la coopération industrielle<br />

<strong>et</strong> la promotion du partenariat, les archives, la protection du<br />

consommateur <strong>et</strong> le contrôle des produits industriels <strong>et</strong> des services,<br />

Ph: Makine F.<br />

HUIT ACCORDS ET MÉMORANDUMS<br />

D’ENTENTE SIGNÉS<br />

ainsi que la coopération dans le domaine de la protection civile. Le<br />

dernier mémorandum d’entente a été signé entre l’agence nationale<br />

de promotion du commerce extérieur <strong>et</strong> l’organisme italien pour le<br />

développement du commerce extérieur. Auparavant, le président<br />

Bouteflika avait eu un entr<strong>et</strong>ien en tête à tête avec le président du<br />

Conseil des ministres italien, suivi d’une réunion des deux délégations<br />

coprésidée par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, <strong>et</strong><br />

son homologue italien, Giulio Terzi. M. Monti avait également eu un<br />

entr<strong>et</strong>ien avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Dans une déclaration<br />

à la presse, M. Monti a indiqué que l’Algérie <strong>et</strong> l’Italie ont décidé<br />

de donner un «nouvel élan» à leurs relations, notamment dans le<br />

domaine économique. «Le souhait particulièrement exprimé par le<br />

président (Bouteflika) est que, dans le domaine de nos relations économiques,<br />

l’Italie intensifie sa présence, sa coopération <strong>et</strong> son appui à<br />

HANDBALL : AZIZ DEROUAZ À HORIZONS<br />

«JE DÉPOSERAI PLAINTE<br />

CONTRE LA FAHB»<br />

FOOTBALL : ALGÉRIE 0 - BOSNIE 1<br />

LA PLUIE FAUSSE LES DÉBATS<br />

l’économie algérienne», a ajouté M. Monti, relevant, dans ce contexte,<br />

que les relations algéro-italiennes «ont été au fil des années intenses,<br />

fructueuses <strong>et</strong> fondées sur l’amitié entre les deux peuples». Le président<br />

du Conseil des ministres italien a qualifié les entr<strong>et</strong>iens tenus à<br />

l’occasion du 2e somm<strong>et</strong> algéro-italien d’«intenses» <strong>et</strong> «hautement<br />

productifs» pour le développement des relations bilatérales. Il a indiqué<br />

que le président Bouteflika a exprimé le souhait de voir l’économie<br />

italienne devenir un «sponsor» de l’économie algérienne «dans<br />

l’actuelle phase stratégique de sa diversification». M. Monti a rappelé<br />

que l’économie de son pays est «largement fondée» sur un tissu de<br />

PME/PMI, lequel, a-t-il estimé, «peut déclencher toute une série de<br />

coopérations importantes avec l’économie algérienne».<br />

.PAGE 23<br />

.PAGE 24<br />

A l’ occasion de Awal<br />

Moharrem, <strong>Horizons</strong><br />

présente au peuple<br />

algérien <strong>et</strong> à tous<br />

les musulmans<br />

ses meilleurs vœ ux.<br />

.LIRE EN PAGE 3<br />

n TAUX DE<br />

PARTICIPATION<br />

AUX ÉLECTIONS<br />

LOCALES<br />

DES PARTIS<br />

DUBITATIFS,<br />

D’AUTRES<br />

OPTIMISTES<br />

.PAGES 4-5


:<br />

2<br />

«Botola», un nouvel<br />

hebdomadaire 100% foot<br />

Le monde de la presse spécialisée va s’enrichir<br />

avant la fin de ce mois de novembre<br />

d’un nouvel hebdomadaire francophone 100%<br />

football intitulé «Botola» qui tentera, selon<br />

son initiateur, d’apporter un nouveau style<br />

éditorial aux amoureux de la balle ronde.<br />

«Botola», consacré entièrement au football <strong>et</strong><br />

dont le premier numéro est annoncé pour le<br />

27 novembre prochain, sera dans les<br />

kiosques tous les mardis. La parution de c<strong>et</strong><br />

hebdomadaire, dirigé par Nazim Bessol, un<br />

ancien journaliste de la chaîne française cryptée<br />

Canal+ <strong>et</strong> auteur de plusieurs ouvrages<br />

sur le football algérien, «répond aux attentes<br />

d’un public connaisseur, devenu exigeant».<br />

«Botola s’adresse à tous les publics <strong>et</strong> traitera<br />

l’actualité sportive par les statistiques. Il<br />

accordera à ses journalistes une totale liberté<br />

de ton <strong>et</strong> une place à l’Histoire du football que<br />

ce soit en Algérie ou dans le monde», a-t-il<br />

souligné.<br />

Ministre de la Culture<br />

<strong>Horizons</strong><br />

HORIZONS<br />

SUR INTERNET :<br />

http://www.horizons-dz.com<br />

La ministre de la Culture,<br />

M me Khalida Toumi, inaugure,<br />

aujourd’hui, à 18h00,<br />

au Palais de la culture<br />

Moufdi-Zakaria, la quatrième<br />

édition du Festival<br />

international de la danse<br />

contemporaine.<br />

L E S C A B L E S<br />

Un guide national<br />

pour le bon usage<br />

du médicament<br />

Les participants à la conférence<br />

nationale sur l’usage rationnel des<br />

médicaments en Algérie, ont proposé,<br />

hier, la mise en place d’un guide national<br />

pour le bon usage du médicament.<br />

ils ont estimé, à l’issue des travaux,<br />

qu’il est nécessaire d’élaborer ce<br />

document afin de perm<strong>et</strong>tre une rationalisation<br />

aussi bien de l’usage du<br />

médicament que des dépenses liées à<br />

ce domaine. Le guide du bon usage<br />

des médicaments devra être élaboré<br />

<strong>et</strong> soumis à l’expertise internationale<br />

qui le validera avant sa promulgation.<br />

Ce document doit, également, tracer<br />

un cadre scientifique qui " fera émerger<br />

l’accès à des soins performants <strong>et</strong><br />

garantis par des médicaments efficaces<br />

<strong>et</strong> à coûts abordables", a-t-on<br />

expliqué.<br />

Quotidien d’information<br />

édité par la SPA "HORIZONS"<br />

au capital social de 160.000.000,00 DA<br />

REDACTION ADMINISTRATION<br />

20, rue de la Liberté - Alger<br />

Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05<br />

Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29<br />

▼<br />

Le haut fourneau n°2 du<br />

complexe d’El Hadjar<br />

redémarre<br />

Le processus de redémarrage du haut<br />

fourneau n° 2 du complexe sidérurgique<br />

ArcelorMittal Annaba, à l’arrêt<br />

depuis dimanche dernier à cause d’un<br />

conflit syndical, a été enclenché, hier, a-ton<br />

constaté. C<strong>et</strong>te reprise fait suite à la<br />

saisine, par la direction générale du complexe,<br />

du tribunal d’El Hadjar, qui a rendu<br />

un jugement en référé ordonnant «l’évacuation<br />

des lieux par les travailleurs en<br />

grève» <strong>et</strong> la «cessation de toute entrave<br />

au travail», a précisé le chargé de la communication<br />

auprès de la Direction générale<br />

du complexe, M. Mohamed Guedha.<br />

Un accord portant levée de la suspension<br />

de six travailleurs mis en cause dans ce<br />

conflit, a été, par ailleurs, signé entre la<br />

direction générale <strong>et</strong> le bureau syndical, a<br />

révélé la même source. Près de 100 travailleurs<br />

avaient refusé de faire redémarrer<br />

le haut fourneau, qui faisait l’obj<strong>et</strong> d’un<br />

arrêt programmé pour sa maintenance.<br />

Télex...<br />

▼ww<br />

PLJ<br />

M. Belaïd animera, aujourd’hui,<br />

trois me<strong>et</strong>ings, le premier, à la<br />

salle des fêtes de Boudouaou à<br />

Boumerdès, le deuxième, à 14h, à<br />

Dellys, au Centre culturel<br />

Mohamed-Cheikh <strong>et</strong> le troisième,<br />

demain à 10h, à la salle Ibn Badis,<br />

à Constantine.<br />

ww MSP<br />

M. Soltani animera, aujourd’hui,<br />

deux me<strong>et</strong>ings populaire : à 10h,<br />

à Jijel <strong>et</strong> à 16h, à Skikda.<br />

ww AHD 54<br />

AHD 54 organisera, aujourd’hui,deux<br />

me<strong>et</strong>ings, le premier,<br />

à 11h dans la commune de<br />

Dehmouni (w. de Tiar<strong>et</strong>) <strong>et</strong><br />

demain, à 11h, dans la commune<br />

d’Arzew (w. d’Oran).<br />

ww FAN<br />

M. Djamel Ben Abdessalam animera<br />

deux me<strong>et</strong>ings, le premier,<br />

aujourd’hui, à 10h, à Ouargla <strong>et</strong><br />

le deuxième, demain à 10h, dans<br />

la commune d’Ourlal (w. de<br />

Biskra).<br />

ww ANR<br />

M. Belaïb Mohamed-Tahar animera,<br />

aujourd’hui, deux me<strong>et</strong>ings,<br />

le premier, à 09h dans la<br />

wilaya de Djelfa <strong>et</strong> le deuxième, à<br />

15h à Aflou (w. de Laghouat. Il<br />

animera demain deux autres<br />

me<strong>et</strong>ings à El Bayadh.<br />

ww PT<br />

Mme Louiza Hanoune animera<br />

deux me<strong>et</strong>ings. Aujourd’hui, à<br />

10h30, à Tizi Ouzou, <strong>et</strong> demain, à<br />

10h, à Chlef.<br />

ww PST<br />

M. Rachedi animera un me<strong>et</strong>ing<br />

demain, à 10h, à la Maison de la<br />

culture Abderrahmane-Kaki de<br />

Mostaganem.<br />

Le<br />

HORIZONS • Jeudi 15 Novembre 2012<br />

Journée africaine<br />

des statistiques<br />

Dans le cadre de la célébration<br />

de la Journée africaine des statistiques,<br />

l’Office national des statistiques<br />

organisera une rencontre<br />

avec la presse, le 18<br />

novembre à 09h30.<br />

Les manuscrits, photographies ou tout autre document <strong>et</strong> illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus <strong>et</strong> ne peuvent faire l’obj<strong>et</strong> d’une réclamation.<br />

▼<br />

chiffre<br />

Près de 7.000 fast-foods recensés<br />

dans la wilaya d'Alger<br />

La wilaya d'Alger compte près de 7.000 établissements de restauration<br />

rapide (fast-foods), soit 3,34% du nombre total des commerçants<br />

exerçant dans c<strong>et</strong>te zone, selon les données du centre national du<br />

registre du commerce (CNRC) arrêtées au 20 octobre 2012.<br />

Sur les 6.843 fast-foods ainsi recensés, 97% sont des personnes physiques<br />

(6.642 commerçants) <strong>et</strong> le reste (201) sont des personnes<br />

morales. Ce créneau représente également 10% des 68.115 personnes<br />

physiques activant dans le secteur des services. La commune<br />

de Sidi M'hamed vient en tête des circonscriptions qui comptent le<br />

plus grand nombre de ces commerces avec 338 établissements (près<br />

de 5% du total), suivie d'Alger centre (337), Chéraga (271), Bab<br />

Ezzouar (264) <strong>et</strong> Bordj El Kiffan (236). Ces communes de la wilaya<br />

d'Alger concentrent le plus grand nombre d'administrations, de structures<br />

commerciales <strong>et</strong> hôtelières ainsi que d'établissements scolaires<br />

<strong>et</strong> universitaires. Les communes les moins pourvues de ce type de<br />

restaurants sont généralement situées dans la proche banlieue algéroise,<br />

comme les communes de Rahmania (7 établissements),<br />

Souidania (15), Ouled Chebel (16) <strong>et</strong> Mahelma (23)<br />

A G E N D A A G E N D A A G E N D A<br />

Ministre des Affaires<br />

étrangères<br />

g<br />

Le ministre des Affaires<br />

étrangères, M. Mourad<br />

Medelci sera, le 19<br />

novembre à 07h30, l’invité<br />

de l’émission<br />

«Likaa El Youm» de la<br />

radio Chaîne I.<br />

Ministre des Travaux publics<br />

g<br />

Le ministre des Travaux<br />

publics, M. Amar Ghoul,<br />

effectuera, le 18 novembre,<br />

une visite de travail <strong>et</strong><br />

d’inspection dans la wilaya<br />

de Sétif.<br />

g<br />

Le ministre de l’Enseignement<br />

supérieur à Brazzaville<br />

g<br />

Le ministre de l’Enseignement supérieur<br />

<strong>et</strong> de la Recherche scientifique participera<br />

aujourd’hui à la 5 e conférence des<br />

ministres africains de la science <strong>et</strong> de la<br />

technologie «AMCOST» dans la capitale<br />

congolaise, Brazzaville.<br />

g<br />

Soirée familiale<br />

‘’Spécial chaâbi’’<br />

g<br />

Théâtre régional Kateb-<br />

Yacine de Tizi Ouzou<br />

L’Etablissement Arts & culture organisera,<br />

le 16 novembre, à partir de 20h,<br />

au Centre culturel de Oued-Koriche,<br />

une soirée familiale ‘’Spécial chaâbi’’,<br />

animée par les artistes Hocine Dris <strong>et</strong><br />

Abdelmalek Bourouba.<br />

g<br />

Le Théâtre régional de Tizi<br />

Ouzou présentera, le 17<br />

novembre, à 17h, sa nouvelle<br />

production intitulée «Lamento<br />

pour Paris», écrite par Hama<br />

Meliani <strong>et</strong> mise en scène par<br />

Hocine Haroun.<br />

PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR<br />

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD<br />

BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENICIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger<br />

Tél : 021 - 73.59.69 ou à : l’Agence Nationale d’Edition <strong>et</strong> de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021 - 73.76.78 73.71.28 — Fax : 021- 73.95.59<br />

IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82<br />

DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73.59.69 — MPS : Oran : 041 53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031 68 39 84 - 031 68 38 28—<br />

Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06 61 24 29 10 — 029 71 38 25


ALGERIE<br />

w w w . h o r i z o n s - d z . c o m<br />

2 e RÉUNION DE HAUT NIVEAU<br />

ALGÉRO-ITALIENNE<br />

ACTUALITÉS<br />

HORIZONS • Jeudi 15 Novembre 2012<br />

Ferme volonté de faire de la relation bilatérale<br />

un modèle de coopération<br />

« E<br />

n application du Traité d’amitié,<br />

de bon voisinage <strong>et</strong> de coopération,<br />

signé le 27 janvier 2003,<br />

Monsieur Abdelaziz Bouteflika,<br />

président de la République<br />

algérienne démocratique <strong>et</strong><br />

populaire, <strong>et</strong> Monsieur Mario Monti, président du<br />

Conseil des ministres italien, ont présidé le 14<br />

novembre 2012 à Alger, la deuxième Réunion de<br />

haut niveau algéro-italienne avec la participation de<br />

membres des deux gouvernements. Outre les entr<strong>et</strong>iens<br />

qui ont réuni les présidents Bouteflika <strong>et</strong> Monti,<br />

des rencontres sectorielles ont été organisées entre<br />

les membres des deux délégations qui ont permis<br />

des échanges fructueux sur l’état des relations bilatérales<br />

dans les différents domaines d’activités <strong>et</strong> sur<br />

les moyens de les développer davantage au bénéfice<br />

des deux peuples amis, dans l’objectif partagé<br />

d’une relance du processus de création d’un partenariat<br />

stratégique algéro-italien entamé, à l’occasion<br />

du premier Somm<strong>et</strong> bilatéral d’Alghero. Les travaux<br />

de ce deuxième Somm<strong>et</strong> de haut niveau qui se sont<br />

déroulés dans un climat empreint de confiance,<br />

d’amitié <strong>et</strong> de compréhension mutuelle, ont permis<br />

de réaffirmer la volonté politique des deux dirigeants<br />

de faire de la relation algéro-italienne un modèle de<br />

coopération mutuellement bénéfique <strong>et</strong> de concertation<br />

régulière dans la zone euro-méditerranéenne.<br />

Les deux délégations ont relevé avec satisfaction les<br />

progrès remarquables enregistrés depuis le Somm<strong>et</strong><br />

d’Alghero dans le processus de renforcement des<br />

relations de coopération bilatérale <strong>et</strong> se sont engagées<br />

à soutenir c<strong>et</strong>te dynamique <strong>et</strong> d’en accélérer la<br />

cadence. Les deux parties se sont félicitées du<br />

niveau <strong>et</strong> de la qualité du dialogue politique entre les<br />

deux pays, à travers les consultations tenues au<br />

niveau des hauts fonctionnaires <strong>et</strong> au niveau ministériel<br />

<strong>et</strong> ont exprimé leur satisfaction devant les avancées<br />

réalisées en matière de renforcement de leurs<br />

relations dans les secteurs de la défense, la sécurité<br />

<strong>et</strong> de la lutte anti-terroriste, la justice, la pêche, l’industrie,<br />

l’agriculture, la culture, le tourisme, le développement<br />

des investissements dans les infrastructures<br />

<strong>et</strong> les transports, à l’occasion des multiples<br />

visites ministérielles qui ont eu lieu depuis la tenue<br />

de la première Réunion de haut niveau d’Alghero en<br />

2007. Les deux Présidents ont relevé avec satisfaction<br />

que l’Italie est devenue le premier partenaire<br />

commercial de l’Algérie en Europe <strong>et</strong> que l’Algérie<br />

représente un partenaire économique <strong>et</strong> énergétique<br />

fondamental pour l’Italie en Méditerranée. Ils ont<br />

réaffirmé leur volonté d’explorer de nouvelles voies<br />

pour développer davantage les échanges commerciaux<br />

entre les deux pays <strong>et</strong> pour orienter les relations<br />

économiques bilatérales vers plus de proj<strong>et</strong>s de<br />

partenariat répondant aux intérêts des deux pays.<br />

Les deux parties expriment, aussi, leur souhait commun<br />

de renforcer leurs relations bilatérales, déjà<br />

excellentes, pour faire face, de manière synergique,<br />

aux questions de sécurité d’intérêt commun dans la<br />

région méditerranéenne. Les deux parties se sont<br />

félicitées, également, du développement très satisfaisant<br />

de leurs relations économiques ces cinq dernières<br />

années, avec une grande perspective de renforcement<br />

qu’il s’agisse des échanges commerciaux<br />

ou de l’implication des entreprises italiennes dans la<br />

réalisation de proj<strong>et</strong>s économiques sur le marché<br />

algérien. Elles ont appelé les entreprises italiennes à<br />

développer davantage de proj<strong>et</strong>s de partenariat avec<br />

les entreprises algériennes <strong>et</strong> à saisir les multiples<br />

opportunités offertes par le marché algérien dans les<br />

différents domaines en s’engageant encore plus<br />

dans des proj<strong>et</strong>s d’investissements directs impliquant<br />

le transfert de technologie. Elles ont décidé de<br />

donner une nouvelle dynamique aux relations économiques<br />

entre les deux pays, à travers la mise en<br />

place d’une Task force bilatérale en charge du suivi<br />

<strong>et</strong> de l’impulsion des partenariats dans le domaine<br />

industriel. C<strong>et</strong>te Task force bilatérale tiendra sa première<br />

réunion au début de l’année 2013. L’Algérie <strong>et</strong><br />

l’Italie ont réaffirmé leur engagement pris lors du<br />

Somm<strong>et</strong> d’Alghero de construire un partenariat politique,<br />

économique <strong>et</strong> énergétique entre les deux<br />

pays. Elles ont réitéré leurs intérêts pour développer<br />

leur coopération dans les secteurs de la Protection<br />

Photo : APS.<br />

civile, le transport maritime, la protection des<br />

consommateurs <strong>et</strong> le contrôle de la qualité des produits<br />

<strong>et</strong> des services, l’industrie, la promotion des<br />

partenariats industriels <strong>et</strong> technologiques <strong>et</strong> le commerce<br />

extérieur entre leurs institutions respectives<br />

«ALGEX» <strong>et</strong> «ICE», les archives historiques, la<br />

recherche <strong>et</strong> le secours maritime (SAR) <strong>et</strong> la défense.<br />

Les deux parties ont procédé à la signature d’<strong>accords</strong><br />

de coopération dans ces différents secteurs.<br />

Elles ont renouvelé leur volonté de poursuivre c<strong>et</strong>te<br />

dynamique positive <strong>et</strong> d’inscrire la coopération bilatérale<br />

dans une logique d’investissement <strong>et</strong> de partenariat<br />

durable <strong>et</strong> mutuellement avantageux, justifiée,<br />

notamment par la situation économique de<br />

l’Algérie qui offre d’énormes opportunités en la<br />

matière <strong>et</strong> par la volonté partagée de tirer le meilleur<br />

avantage des éléments de complémentarité des<br />

économies des deux pays. Les deux parties ont<br />

salué la décision de l’Association nationale des<br />

constructeurs italiens d’organiser une mission, à<br />

Alger, au début de l’année prochaine, ce qui constitue<br />

une occasion supplémentaire de renforcement<br />

du partenariat économique entre les deux pays.<br />

Dans ce cadre, elles ont convenu d’élargir leur<br />

coopération dans les secteurs de la culture, la<br />

pêche, le tourisme, l’agriculture, la PME, l’enseignement<br />

supérieur, les travaux publics, les transports <strong>et</strong><br />

la jeunesse <strong>et</strong> des sports. Les deux parties ont relevé<br />

la dimension importante de leurs échanges culturels<br />

<strong>et</strong> décidé de les intensifier en y intégrant la restauration<br />

<strong>et</strong> la préservation des vestiges romains en<br />

Algérie, témoins d’une relation plusieurs fois millénaire<br />

entre les deux peuples amis. Elles ont souligné<br />

l’importance du partenariat entre les établissements<br />

universitaires pour la promotion de la coopération<br />

dans les domaines de l’enseignement supérieur, de<br />

la recherche scientifique <strong>et</strong> des jumelages entre universités.<br />

Les deux parties ont pris acte avec satisfaction<br />

de l’état significatif d’avancement du proj<strong>et</strong><br />

Galsi qui marque une étape importante dans la<br />

concrétisation de ce proj<strong>et</strong> hautement stratégique<br />

pour l’approvisionnement à long terme du marché<br />

italien en gaz.<br />

L’Algérie <strong>et</strong> l’Italie ont décidé d’étendre leur<br />

coopération aux collectivités locales des deux pays à<br />

travers la coopération décentralisée qui apportera<br />

une valeur ajoutée certaine à leur partenariat économique,<br />

scientifique, culturel <strong>et</strong> technologique. Les<br />

deux parties reconnaissent que le thème de<br />

l’Exposition universelle de Milan «Nourrir la planète,<br />

énergie pour la vie» concerne l’un des principaux<br />

défis de l’humanité <strong>et</strong> se sont engagées à entamer<br />

un parcours de coopération d’ici à 2015, qui se traduira<br />

par une participation de qualité de l’Algérie.<br />

L’Algérie <strong>et</strong> l’Italie se sont félicitées du niveau de leur<br />

coopération dans les domaines sécuritaire <strong>et</strong> de la<br />

lutte contre le terrorisme. Elles ont noté avec satisfaction<br />

la tenue de deux réunions du groupe bilatéral<br />

sur le terrorisme. Elles encouragent les services<br />

compétents des deux pays à consolider davantage<br />

c<strong>et</strong>te coopération. Elles se sont, également, engagées<br />

à activer le mécanisme de formation conjointe<br />

mis en place par le mémorandum d’entente algéroitalien<br />

pour le renforcement de la coopération en<br />

matière de police, signé à Alger, le 23 juill<strong>et</strong> 2009.<br />

LA DEUXIÈME RÉUNION DE HAUT NIVEAU algéro-italienne s’est<br />

tenue, hier, à Alger, à l’issue de laquelle, une déclaration finale<br />

conjointe a été rendue publique, dont voici le texte intégral :<br />

L’Algérie <strong>et</strong> l’Italie reconnaissent l’importance de la<br />

coopération régionale aux fins de la prévention <strong>et</strong> de<br />

la répression des phénomènes criminels, ainsi que<br />

de la lutte contre le terrorisme. Dans ce cadre, les<br />

deux parties souhaitent la relance de la coopération<br />

bilatérale dans le cadre du dialogue «5+5».<br />

Dans un souci de fédérer l’ensemble des initiatives<br />

de coopération bilatérale émanant des institutions<br />

ou des entreprises des deux pays, les deux<br />

parties ont r<strong>et</strong>enu le principe de m<strong>et</strong>tre en place un<br />

mécanisme institutionnel permanent <strong>et</strong> flexible de<br />

coopération qui aura pour tâche d’assurer le suivi <strong>et</strong><br />

l’évaluation de la mise en œuvre des actions de<br />

coopération bilatérale, selon une feuille de route des<br />

proj<strong>et</strong>s de coopération élaborée conjointement,<br />

conformément au traité d’amitié, de bon voisinage <strong>et</strong><br />

de coopération. Conscientes que la coopération bilatérale<br />

dans son ensemble <strong>et</strong> une meilleure connaissance<br />

entre les deux peuples passent par la facilitation<br />

de la circulation des personnes entre les deux<br />

pays, les deux parties ont convenu, conformément<br />

aux normes en vigueur, de prendre les mesures<br />

nécessaires perm<strong>et</strong>tant plus de flexibilité <strong>et</strong> de rapidité<br />

dans l’octroi des visas par les représentations<br />

diplomatiques <strong>et</strong> consulaires des deux pays, notamment<br />

pour les citoyens se déplaçant dans le cadre<br />

de voyage touristique, d’affaires, d’études <strong>et</strong> de<br />

découverte ou des agents de l’Etat ou d’entreprises<br />

économiques effectuant des missions officielles,<br />

ainsi que pour les membres des familles résidant<br />

respectivement en Italie <strong>et</strong> en Algérie, les étudiants<br />

<strong>et</strong> les personnes impliquées dans la concrétisation<br />

des proj<strong>et</strong>s d’échange <strong>et</strong> de coopération entre les<br />

deux pays, qu’il s’agisse des proj<strong>et</strong>s à caractère économique<br />

ou des proj<strong>et</strong>s de coopération scientifique,<br />

technique <strong>et</strong> culturelle conduits conjointement par les<br />

institutions des deux pays. A c<strong>et</strong> égard, elles réaffirment<br />

leur décision prise lors du premier Somm<strong>et</strong>,<br />

d’octroyer, dans le cadre de la réciprocité, des visas<br />

de longue durée aux opérateurs économiques <strong>et</strong> aux<br />

techniciens des deux pays dans le cadre de la réalisation<br />

de partenariat impliquant leurs institutions où<br />

leurs entreprises.<br />

Le président Abdelaziz Bouteflika <strong>et</strong> le président<br />

du Conseil des ministres italien Mario Monti ont procédé,<br />

par ailleurs, à un large échange de vues <strong>et</strong><br />

d’analyses sur différents dossiers de l’actualité régionale<br />

<strong>et</strong> internationale. Les deux parties ont renouvelé<br />

leur attachement à œuvrer activement au renforcement<br />

des relations de coopération euro-méditerranéennes<br />

pour faire de c<strong>et</strong> espace une zone de paix,<br />

de sécurité <strong>et</strong> de prospérité partagée. Elles ont<br />

convenu, à ce titre, d’apporter leur contribution pour<br />

soutenir toute dynamique ambitieuse visant à<br />

asseoir un véritable cadre de coopération entre les<br />

deux rives de la Méditerranée <strong>et</strong> ont procédé, dans<br />

ce cadre, à une évaluation des réalisations du processus<br />

de Barcelone/Union pour la Méditerranée.<br />

Elles ont réaffirmé également leur attachement au<br />

cadre du dialogue en Méditerranée occidentale<br />

«5+5» dans un souci de renforcer la coopération<br />

entre les pays concernés. Elles se félicitent, à c<strong>et</strong><br />

égard, de la qualité des échanges <strong>et</strong> des résultats du<br />

dernier somm<strong>et</strong> des «5+5» tenu à La Val<strong>et</strong>te (Malte)<br />

les 5 <strong>et</strong> 6 octobre dernier. Les deux parties ont réaf-<br />

3<br />

firmé leur appui aux efforts des Nations unies au processus<br />

de négociation en cours pour parvenir à une<br />

solution juste, définitive <strong>et</strong> mutuellement acceptable<br />

du conflit du Sahara Occidental dans le cadre de la<br />

légalité internationale <strong>et</strong> des résolutions pertinentes<br />

des Nations unies qui consacrent le droit à l’autodétermination<br />

du peuple sahraoui. Elles ont à c<strong>et</strong> égard<br />

réaffirmé leur soutien aux efforts de l’envoyé personnel<br />

du SG des Nations unies pour le Sahara<br />

Occidental <strong>et</strong> ont exprimé une nouvelle fois leur disposition<br />

à collaborer avec les Nations unies en vue<br />

d’une solution définitive à c<strong>et</strong>te question.<br />

Sur la situation au Moyen-Orient, les deux parties<br />

ont souligné l’importance de conforter les actions<br />

pour l’établissement de la confiance <strong>et</strong> l’engagement<br />

d’un dialogue véritable entre les parties concernées<br />

par les différentes dimensions du conflit-israéloarabe<br />

afin de pouvoir aider à la reprise réelle du processus<br />

de paix israélo-palestinien pour parvenir à<br />

une paix juste, durable <strong>et</strong> globale.<br />

Les deux parties expriment leur profonde préoccupation<br />

pour la persistance de la crise en Syrie,<br />

pour la détérioration de la situation humanitaire <strong>et</strong><br />

pour ses répercussions sur la région dans son<br />

ensemble. Les deux parties appellent au renforcement<br />

de l’aide humanitaire afin de soulager les souffrances<br />

de la population civile touchée par ce conflit.<br />

La solution à c<strong>et</strong>te crise devra passer par l’arrêt<br />

de toutes les violences <strong>et</strong> de toutes les formes<br />

d’agression <strong>et</strong> par un dialogue inclusif associant l’ensemble<br />

de ses acteurs. Les parties réaffirment leur<br />

appui aux efforts de l’envoyé spécial du SG de l’ONU<br />

pour la Syrie en vue de parvenir à une solution politique<br />

au conflit dans ce pays. Dans le cadre de leur<br />

coopération dans la lutte anti-terroriste, les deux parties<br />

condamnent, sans équivoque, la prise d’otage <strong>et</strong><br />

l’élargissement de terroristes détenus <strong>et</strong> réitèrent<br />

leur opposition au paiement des rançons aux<br />

groupes terroristes.<br />

Elles appellent à davantage de coopération internationale<br />

pour faire face au phénomène du terrorisme.<br />

Abordant la situation au Sahel, le président<br />

Abdelaziz Bouteflika <strong>et</strong> le président du Conseil des<br />

ministre italien Mario Monti ont exprimé leur préoccupation<br />

devant la persistance de l’instabilité <strong>et</strong> de<br />

l’insécurité au Mali, en particulier dans le nord, <strong>et</strong> ont<br />

appelé à une coopération significative <strong>et</strong> une solution<br />

rapide qui préserve l’intégrité territoriale, l’unité nationale<br />

<strong>et</strong> la souverain<strong>et</strong>é du Mali, afin de faire face à<br />

l’impact négatif de c<strong>et</strong>te situation de crise sur la paix<br />

<strong>et</strong> la stabilité de la région. Les deux parties ont exprimé<br />

à c<strong>et</strong> égard leur soutien à la stratégie régionale<br />

développée par les pays de la région du Sahel basée<br />

sur le principe d’appropriation par ces pays de leur<br />

sécurité régionale <strong>et</strong> de leur responsabilité individuelle<br />

<strong>et</strong> collective dans la lutte contre le terrorisme<br />

<strong>et</strong> le crime organisé <strong>et</strong> sur celui des partenariats<br />

engagés par les principaux acteurs au sein des stratégies<br />

élargies dans c<strong>et</strong>te région. A c<strong>et</strong> égard, les<br />

deux parties sont confiantes dans le fait que l’envoyé<br />

spécial des Nations unies pour le Sahel réussira à<br />

canaliser les efforts de la communauté internationale<br />

pour développer <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tre en œuvre une stratégie<br />

globale, valable <strong>et</strong> efficace.<br />

L’Algérie <strong>et</strong> l’Italie considèrent que l’adoption de<br />

la résolution 2071 du Conseil de sécurité des<br />

Nations unies constitue une étape importante dans<br />

la recherche d’une solution politique à la crise au<br />

Mali, en ce qu’elle préconise une approche globale<br />

<strong>et</strong> définit les contours d’une solution politique qui<br />

passe par l’implication de l’ensemble des parties prenantes<br />

maliennes <strong>et</strong> la prise en charge de leurs<br />

revendications légitimes. Les deux parties ont confirmé<br />

leur volonté d’intensifier davantage leurs efforts<br />

pour lutter contre le terrorisme quelles que soient ses<br />

formes <strong>et</strong> ses manifestations, ainsi que contre la criminalité<br />

organisée transfrontalière, le trafic illégal de<br />

drogue, des substances psychotropes <strong>et</strong> les crimes<br />

financiers, conformément à la Charte de l’ONU, aux<br />

normes du droit international <strong>et</strong> aux résolutions pertinentes<br />

du Conseil de sécurité de l’ONU. En vertu<br />

du Traité d’amitié, de bon voisinage <strong>et</strong> de coopération,<br />

les deux parties ont décidé de tenir le prochain<br />

somm<strong>et</strong> bilatéral de haut niveau en Italie à une date<br />

à convenir par voie diplomatique».


4<br />

ORAN<br />

La campagne<br />

peine à démarrer<br />

Le président de la commission locale de surveillance<br />

des élections trouve que l’actuelle campagne<br />

électorale peine à démarrer. Mais Saïd<br />

Bensakina croit qu’elle va, bientôt, gagner en<br />

intensité avec la venue des leaders des partis.<br />

D’ailleurs, jusqu’à présent, seul le passage du SG<br />

du RND <strong>et</strong>, à un degré moindre, le travail de<br />

fourmi accompli par le FFS qui fait un remarquable<br />

travail de proximité, ont quelque peu intéressé<br />

les citoyens. Même les permanences des partis<br />

sont vides. A l’opposé des campagnes pour la<br />

présidentielle ou les législatives où l’engouement,<br />

même relatif, était perceptible, les populations ne<br />

s’arrêtent que rarement devant les panneaux d’affichage.<br />

Une atmosphère qui fait dire à<br />

M. Bensakina qu’«aucun fait majeur ne nous a été<br />

signalé. Pour le moment, la campagne se déroule<br />

selon les normes <strong>et</strong> aucun parti n’a eu de<br />

reproches à faire».<br />

n A. Abbas<br />

TIZI OUZOU<br />

La commission s’élève<br />

contre l’affichage<br />

sauvage<br />

La commission locale de surveillance des élections<br />

hausse le ton. Son président, Hamid Malki,<br />

n’a pas manqué d’interpeller les candidats quant<br />

au respect des lieux d’affichage <strong>et</strong> surtout de<br />

m<strong>et</strong>tre un terme à l’affichage anarchique.<br />

M. Malki a indiqué que les contrevenants à c<strong>et</strong><br />

aspect réglementaire ont été saisis. «Nous leur<br />

avons demandé de respecter les sites d’affichage<br />

comme nous leur avons exigé d’enlever les<br />

affiches <strong>et</strong> posters placés en dehors de ce cadre»,<br />

affirme-t-il. Les récalcitrants devront répondre de<br />

leurs actes devant la commission de supervision,<br />

constituée de magistrats. «Si ce phénomène persiste,<br />

nous allons saisir la commission juridique<br />

qui aura à statuer sur ces cas en appliquant la<br />

loi», a-t-il prévenu. Dans un autre registre, les<br />

partis politiques <strong>et</strong> les indépendants, engagés<br />

dans c<strong>et</strong>te course électorale, semblent avoir atteint<br />

leur vitesse de croisière en matière de campagne<br />

puisque l’animation semble toucher pratiquement<br />

les 67 communes. Les formations politiques ont<br />

fait appel aux parlementaires qui multiplient me<strong>et</strong>ings<br />

<strong>et</strong> rencontres de proximité en attendant l’arrivée<br />

de leurs présidents. La présidente du PT,<br />

Louisa Hanoune, ouvrira le bal avec un me<strong>et</strong>ing<br />

prévu à la Maison de la culture de Tizi Ouzou,<br />

aujourd’hui, à 14 h, alors que le FFS a annoncé<br />

l’arrivée de son premier secrétaire, Ali Laskri,<br />

pour le 24 de ce mois.<br />

n Rachid Hammoutène<br />

CONSTANTINE<br />

ÉÉlleeccttiioonnss llooccaalleess<br />

d u 2 9 n o v e m b r e 2 0 1 2<br />

LES CITOYENS<br />

IRONT-ILS VOTER<br />

LE JOUR «J» ?<br />

Le FLN affirme, par la voix<br />

de Kassa Aïssi, membre<br />

du bureau politique en<br />

charge de la communication,<br />

que son parti «laisse<br />

des traces» sur le terrain, à<br />

travers son programme auquel les<br />

gens adhèrent avec conviction. «Il<br />

suffit de suivre les sorties du SG du<br />

parti sur le terrain pour constater que<br />

le FLN a du poids <strong>et</strong> assume parfaitement<br />

son rôle de locomotive de la<br />

classe politique», observe-t-il. Pour ce<br />

qui est de la tiédeur, M. Aïssi affirme<br />

que le véritable emballement est<br />

attendu durant la dernière semaine<br />

de la campagne électorale. Pour le<br />

jour «J», il signale que compte tenu de<br />

la nature du scrutin, un taux de participation<br />

de 40 à 45% serait appréciable.<br />

Même son de cloche au RND.<br />

Miloud Chorfi, son porte-parole,<br />

affirme que toutes les sorties effectuées<br />

à l’échelle nationale laissent<br />

pressentir «une bonne participation<br />

électorale». Preuve en est, «le nombre<br />

considérable de personnes qui viennent<br />

assister aux me<strong>et</strong>ings animés par<br />

le SG du parti». Ce qui laisse<br />

M. Chorfi optimiste quant au taux de<br />

participation. Un optimisme que ne<br />

partage pas Zineddine Tebal, porteparole<br />

de l’Alliance de l’Algérie verte<br />

(AAV) qui signale que l’adhésion<br />

populaire pour c<strong>et</strong>te campagne électorale<br />

n’est pas immense. «Les<br />

citoyens n’attendent pas beaucoup de<br />

changement, puisque le peu de prérogatives<br />

dont disposent les communes<br />

est de nature à repousser <strong>et</strong> à décourager<br />

les votants soucieux en premier<br />

lieu de l’avenir de leurs localités»,<br />

observe-t-il. N’empêche, «l’AAV est<br />

en train de travailler pour insuffler<br />

d’espoir chez les citoyens <strong>et</strong> les inciter<br />

à aller accomplir leur devoir électoral<br />

pour faire barrage aux fraudeurs»,<br />

indique M. Tebal. En termes de prévisions,<br />

il se dit convaincu que le taux<br />

de participation sera égal ou inférieur<br />

HORIZONS • Jeudi 15 Novembre 2012<br />

LES CITOYENS IRONT-ILS VOTER AUX ÉLECTIONS<br />

LOCALES ? C<strong>et</strong>te question taraude, d’ores <strong>et</strong> déjà, l’esprit<br />

des partis politiques en lice. Leurs avis sont partagés<br />

quant au taux de participation, même s’ils affirment<br />

à l’unanimité que leurs me<strong>et</strong>ings drainent les<br />

foules.<br />

Des partis dubitatifs,<br />

d’autres optimistes<br />

à celui des législatives du 10 mai dernier.<br />

COMMENT RETROUVER UNE<br />

CONFIANCE PERDUE ?<br />

Du côté du Parti des travailleurs,<br />

son porte-parole, Djelloul Djoudi,<br />

constate que si durant la première<br />

semaine de la campagne électorale,<br />

l’engouement était faible, actuellement,<br />

il «y a une présence citoyenne<br />

extraordinaire» lors des me<strong>et</strong>ings. La<br />

raison ? «Les gens viennent chercher<br />

l’alternative», juge-t-il. Mais<br />

M. Djoudi refuse de se lancer dans<br />

des pronostics sur le taux de participation.<br />

«Peut-être le jour des élections, il<br />

va y avoir le déclic souhaité», espèr<strong>et</strong>-il<br />

même s’il est difficile, selon lui, de<br />

connaître l’état d’esprit des citoyens<br />

ce jour-là, «en sachant que les résultats<br />

des élections législatives sont un<br />

coup dur dont les séquelles sont<br />

encore vivaces».<br />

M. Youcef Aouchich, membre de la<br />

direction du FFS, est, lui, optimiste.<br />

Les sorties de son parti sur le terrain,<br />

qui «sont une réussite totale», laissent<br />

présager, selon lui, «une forte adhésion<br />

populaire le 29 novembre prochain,<br />

d’autant plus que la nature du<br />

scrutin implique directement les<br />

citoyens».<br />

M. Noureddine Bahbouh, président<br />

de l’Union des forces démocratiques<br />

<strong>et</strong> sociales (UFDS), souligne<br />

que l’abstention constitue «la grande<br />

inquiétude». Surtout que la campagne<br />

est marquée par un désintéressement<br />

des citoyens. «Les gens sont<br />

aigris après les élections législatives<br />

qui ont été sanctionnées par l’élection<br />

de députés qui ne sont pas représentatifs»,<br />

estime-t-il.<br />

Le RCD, par la voix de Omar<br />

Aberkane, candidat sur la liste<br />

d’Alger, confirme aussi que l’accueil<br />

des citoyens a été chaleureux, car «le<br />

RCD ne leur ment jamais». Il a certifié,<br />

dans ce sens, que le travail de<br />

proximité mené lors de la campagne a<br />

démontré que son parti est apprécié<br />

des citoyens.<br />

M. Aberkane prévoit, toutefois,<br />

«une participation raisonnable à ce<br />

scrutin, puisque les locales favorisent<br />

une meilleure mobilisation des<br />

citoyens comparativement aux législatives».<br />

Néanmoins, il regr<strong>et</strong>te l’absence<br />

d’instituts de sondage habilités<br />

à éclairer l’opinion publique sur les<br />

perspectives des élections.<br />

n Karima Alloun<br />

L’AMBITION DES UNS, L’IMPUISSANCE DES AUTRES<br />

La campagne électorale n’emballe pas<br />

beaucoup de Constantinois. En l’absence<br />

d’activités politiques <strong>et</strong> d’un travail de<br />

proximité, les citoyens ne s’intéressent<br />

pas vraiment aux futures assemblées. La<br />

venue de Louisa Hanoune, le premier<br />

jour de campagne, est le seul évènement<br />

qu’on pourrait noter sur l’agenda de<br />

c<strong>et</strong>te campagne.<br />

C<strong>et</strong>te froideur inquiète les 18 partis en<br />

lice pour les 12 APC <strong>et</strong> l’APW, car si les<br />

grandes formations tablent sur leur<br />

influence <strong>et</strong> leur notoriété, ce n’est pas le<br />

cas des nouveaux partis qui manquent<br />

de moyens <strong>et</strong> surtout de militants pour<br />

faire passer leur message. Ainsi, à l’approche<br />

de la venue de son SG dans la<br />

capitale de l’est, un militant d’une formation<br />

récemment agréée note que les<br />

préparatifs se résument actuellement à<br />

l’accueil du SG dans la ville pour y tenir<br />

son me<strong>et</strong>ing. «Sur le terrain, c’est autre<br />

chose, nous sommes incapables de faire<br />

un travail de proximité, hormis celui de<br />

coller les affiches qu’un proche d’un<br />

militant a bien voulu imprimer en nous<br />

faisant un prix. Nous manquons surtout<br />

de moyens financiers, <strong>et</strong> pour mener une<br />

campagne il faudrait beaucoup d’argent<br />

car les citoyens que nous ciblons ne sont<br />

pas dupes, ils font la différence entre les<br />

partis amateurs <strong>et</strong> ceux qui ont de réelles<br />

ambitions», avoue-t-il. Ce militant, qui a<br />

déjà mené la campagne aux législatives<br />

pour son parti, reconnaît également que<br />

le plus difficile est d’engager de nouveaux<br />

adhérents.<br />

«Nous sommes présents uniquement<br />

dans les communes de Constantine,<br />

Hamma-Bouziane <strong>et</strong> Khroub. Durant<br />

des mois, nous avons tenté de convaincre<br />

des citoyens d’adhérer à notre parti <strong>et</strong> de<br />

se présenter sur nos listes. Je pense que<br />

nous nous sommes pris tardivement car<br />

Photo: Makine F.<br />

réussir à dénicher des profils intéressants<br />

demande beaucoup de temps. Nous<br />

sommes conscients que comparé au<br />

RND, au FLN, au PT ou au MSP, nous<br />

sommes à la traîne, mais que voulezvous<br />

faire, eux s’activent depuis une<br />

vingtaine d’années», précise-t-il.<br />

LA LISTE FLN JOUE<br />

AUX OPPOSANTS<br />

Ce qui, toutefois, caractérise c<strong>et</strong>te<br />

campagne électorale, c’est la passivité<br />

des grandes formations, à l’instar du<br />

FLN, du RND ou du PT. Ainsi, la mouhafadha<br />

du FLN ne semble surtout pas<br />

inquiète de la place qu’elle aura. Comme<br />

lors du scrutin du 10 mai, on s’attend à la<br />

mobilisation des partisans <strong>et</strong> des proches<br />

du parti pour que le FLN figure au moins<br />

sur la moitié des APC sans oublier<br />

l’APW. «L’enjeu pour nous est de garder<br />

les communes de Constantine <strong>et</strong> Khroub<br />

ainsi que l’APW, même si pour la deuxième<br />

commune de la wilaya (Khroub), la<br />

concurrence sera rude en raison de la<br />

présence de sérieux prétendants tels que<br />

l’ancien ministre Aberkane, tête de liste<br />

FFS. Mais dans l’ensemble, nous savons<br />

très bien que nous pouvons compter sur<br />

les 19 000 électeurs que nous avons à<br />

Constantine», observe c<strong>et</strong> élu du FLN<br />

candidat à l’APW. Comme promesse<br />

électorale, les candidats du parti de<br />

Belkhadem se sont engagés à se battre<br />

pour avoir plus de pouvoir par rapport à<br />

l’exécutif.<br />

«Si nous sommes élus à l’APW, nous<br />

envisageons de mener une action spectaculaire<br />

dès la première assemblée. Nous<br />

prévoyons de poser les vrais problèmes<br />

de la ville <strong>et</strong> de parler du statut des élus,<br />

puis nous sortirons de l’assemblée pour<br />

parler aux citoyens», affirme le candidat.<br />

n Kaïs B.


MOHAMED SAÏD, PLJ<br />

«Des comptes doivent<br />

être exigés des élus»<br />

Le président du Parti de la liberté <strong>et</strong> de la<br />

justice (PLJ), M. Mohamed Saïd, a affirmé,<br />

mardi, à Biskra, que sa formation politique<br />

s’emploie à «ériger en tradition le fait<br />

d’exiger des comptes aux élus». Animant un<br />

me<strong>et</strong>ing électoral à la salle du complexe<br />

thermal de Hammam Salihine, M. Saïd a<br />

souligné dans ce contexte que les candidats<br />

du PLJ, s’ils sont élus, seront «comptables<br />

de leurs actions dès la première année de<br />

leur mandat». «Chaque élu doit s’expliquer<br />

sur les contre-performances de sa gestion»,<br />

a ajouté le président du PLJ, estimant que la<br />

mise à nu des échecs «privera l’élu de la<br />

confiance des électeurs <strong>et</strong> du parti». Il a,<br />

également, considéré que la consultation<br />

des citoyens, par l’élu, autour de questions<br />

liées à l’intérêt général, perm<strong>et</strong>tra<br />

d’instaurer une «interaction positive» <strong>et</strong> de<br />

«renforcer la confiance entre élu <strong>et</strong> citoyen».<br />

Les critères adoptés par le PLJ dans le choix<br />

de ses candidats pour les élections locales<br />

du 29 novembre 2012 «reposent<br />

essentiellement sur l’intégrité de l’élu, sa<br />

compétence <strong>et</strong> son engagement à faire<br />

triompher l’intérêt général sur les intérêts<br />

personnels».<br />

AKKOUCHI, ISLAH<br />

«Le boycott n’est pas<br />

le bon choix»<br />

La campagne électorale entamée, depuis dix<br />

jours, ne semble pas atteindre jusqu’ici ses<br />

objectifs. C’est le constat établi, hier, par le<br />

mouvement Islah, lors d’une conférence de<br />

presse, animée par son SG, Hamlaoui<br />

Akkouchi, au siège national du parti, à<br />

Alger. «Les citoyens ne croient plus à la<br />

transparence du scrutin après ce qui s’est<br />

produit lors des législatives», soutient-il. M.<br />

Akkouchi affirme que «nous devons<br />

reconnaître que les me<strong>et</strong>ings que nous<br />

avons organisés jusqu’à présent n’ont pas<br />

attiré beaucoup de monde». Le chef de file<br />

d’Islah indique que «nous avons décidé de<br />

participer pour surveiller la gestion des<br />

fonds publics au plan local. Notre<br />

participation vise à réduire un tant soit peu<br />

ce genre de pratiques», note-t-il. «Nous<br />

voulons un printemps algérien pacifique<br />

qui interviendra par la voie des urnes»,<br />

indique-t-il. Pour le reste de la campagne, il<br />

fera savoir que les candidats du mouvement<br />

poursuivront les rencontres de proximité.<br />

La constitution d’un front commun est<br />

souhaitable pour barrer la route aux<br />

opportunistes», a-t-il souligné.<br />

n M. K.<br />

HAMANA BOUCHERMA,<br />

PJ<br />

«M<strong>et</strong>tre un terme à la<br />

logique des quotas»<br />

Le coordinateur général du Parti des jeunes<br />

(PJ), Hamana Boucherma a appelé, hier,<br />

depuis Médéa à «m<strong>et</strong>tre un terme à la<br />

logique des quotas <strong>et</strong> à respecter le choix du<br />

peuple». «Il faut que la logique des quotas<br />

politiques qui a prévalu jusqu’à présent<br />

cesse <strong>et</strong> soit bannie à jamais de nos mœurs<br />

politiques <strong>et</strong> céder la place aux urnes, car le<br />

peuple sait choisir ses représentants <strong>et</strong> les<br />

hommes à qui il fait confiance». M.<br />

Boucherma a appelé, par ailleurs, la<br />

génération de novembre à «passer le relais»<br />

à la nouvelle génération, estimant que ceux<br />

qui étaient à l’origine de notre<br />

indépendance sont arrivés à la limite de<br />

leurs capacités <strong>et</strong> qu’ils doivent céder,<br />

maintenant, la place aux jeunes.<br />

ALGERIE<br />

w w w . h o r i z o n s - d z . c o m<br />

ALI LASKRI<br />

FFS<br />

ACTUALITÉS<br />

HORIZONS • Jeudi 15 Novembre 2012<br />

LE FRONT DES FORCES SOCIALISTES (FFS) s’est engagé à user de<br />

«tous les moyens», afin que plus de prérogatives soient accordées<br />

aux élus locaux pour leur perm<strong>et</strong>tre de prendre en charge les problèmes<br />

quotidiens des citoyens.<br />

« Une bonne gouvernance<br />

nécessite un financement<br />

suffisant »<br />

Lors d’une sortie de proximité<br />

dans plusieurs communes<br />

de la wilaya<br />

d’Alger, le premier secrétaire<br />

du FFS, Ali Laskri,<br />

s’est engagé à faire «des<br />

pressions sur les institutions de<br />

l’Etat», afin d’élargir les prérogatives<br />

des élus locaux, à commencer par<br />

l’amendement des codes de la wilaya<br />

<strong>et</strong> de la commune. M. Laskri, qui s’est<br />

rendu dans les communes de Birtouta,<br />

Douéra, Baraki, Oued Smar <strong>et</strong> Bab<br />

Ezzouar, accompagné de plusieurs<br />

candidats du parti de la wilaya<br />

d’Alger, a estimé qu’une bonne gouvernance<br />

nécessite un financement<br />

suffisant des proj<strong>et</strong>s locaux, une<br />

décentralisation <strong>et</strong> une autonomie de<br />

la gestion des finances.<br />

Il a expliqué devant des candidats<br />

<strong>et</strong> des militants du parti que le FFS est<br />

OUYAHIA, RND<br />

«La vraie bataille nous attend»<br />

L e secrétaire général du<br />

RND, Ahmed Ouyahia a<br />

animé, hier après-midi, un<br />

me<strong>et</strong>ing devant de nombreux<br />

citoyens à la salle<br />

omnisports de Boumerdès<br />

en présence des candidats<br />

de son parti.<br />

M. Ouyahia, a, au cours<br />

de son intervention, mis en<br />

garde contre la dépendance<br />

de l’économie nationale, à<br />

l’égard des hydrocarbures<br />

<strong>et</strong> mis en exergue les perspectives<br />

de développement<br />

que perm<strong>et</strong> le plan quinquennal.<br />

Selon lui, "le pays, grâce<br />

à des sacrifices, a gagné la<br />

bataille de la stabilité, mais<br />

sur le plan économique, il<br />

manque encore beaucoup<br />

de choses". Le temps est<br />

venu de "gagner la bataille<br />

de la gestion locale, car si le<br />

peuple r<strong>et</strong>rouve l'espoir <strong>et</strong><br />

la confiance en lui <strong>et</strong> en ses<br />

dirigeants, personne ne<br />

songera à reprendre le chemin<br />

des maquis", dira-t-il.<br />

Estimant que "la démocratie<br />

ne peut exister sans le<br />

respect des lois", il s'attardera<br />

beaucoup sur les défis<br />

surtout d'ordre économique<br />

que doit relever le<br />

pays.<br />

«La vraie bataille, a-t-il<br />

insisté est celle de la poursuite<br />

des grands chantiers<br />

de développement».<br />

Il n'a pas manqué d'appeler<br />

les Algériens à se<br />

rendre en masse aux urnes.<br />

n H. R.<br />

ABDELAZIZ BELAID, F M<br />

«Booster l’économie locale spécifique»<br />

Le président du Front El Moustaqbel (FM), Abdelaziz<br />

Belaïd, a exhorté hier à Ghardaïa les élus locaux à «participer<br />

par des actions innovantes au développement de l’économie<br />

locale propre à chaque région».<br />

Animant un me<strong>et</strong>ing, M. Belaid a appelé les citoyens à<br />

saisir c<strong>et</strong>te opportunité pour élire des compétences, afin de<br />

ABDELAZIZ BELKHADEM, FLN<br />

«Eviter tout conflit<br />

avec l’administration <strong>et</strong> la tutelle»<br />

Le SG du FLN, Abdelaziz<br />

Belkhadem, a exhorté, à Relizane,<br />

les élus de son parti à œuvrer à<br />

améliorer le service public dans les<br />

communes <strong>et</strong> wilayas. Il a souligné<br />

que l’amélioration du service<br />

public exige «l’amélioration des<br />

relations avec les citoyens» <strong>et</strong> «des<br />

efforts continus en faveur du développement<br />

local», insistant sur la<br />

nécessité «d’écouter les préoccupations<br />

des citoyens pour les traduire<br />

en solutions». M. Belkhadem<br />

a appelé les élus à éviter tout<br />

conflit avec l’administration <strong>et</strong> la<br />

tutelle, estimant «nécessaire» une<br />

complémentarité entre les missions<br />

des élus <strong>et</strong> la tutelle. Le responsable<br />

du FLN a souligné la<br />

nécessité de passer à la «e-commune»<br />

<strong>et</strong> non seulement à «l’e-gouvernement»,<br />

soulignant que c<strong>et</strong>te<br />

forme de gouvernance perm<strong>et</strong>trait<br />

de «gagner du temps» <strong>et</strong> «de<br />

réduire les causes <strong>et</strong> les eff<strong>et</strong>s de la<br />

corruption».<br />

5<br />

présent aux élections «pour faire de la<br />

politique <strong>et</strong> saura, à travers ses élus<br />

honnêtes <strong>et</strong> intègres, inscrire les priorités,<br />

afin d’alléger les problèmes qui<br />

se posent aux citoyens <strong>et</strong> fera des pressions<br />

énormes pour arracher, a-t-il dit,<br />

les financements nécessaires». Il s’est,<br />

par ailleurs, dit «satisfait» de la «mobilisation»<br />

des citoyens au niveau des<br />

communes où le FFS a présenté des<br />

candidats.<br />

LOUISA HANOUNE<br />

Une «étape décisive»<br />

pour le PT<br />

La secrétaire générale du PT, M me Louisa Hanoune, a<br />

affirmé, hier, à Tébessa, que les élections locales du 29<br />

novembre prochain, constituent, pour son parti, une<br />

«étape décisive». M me Hanoune, qui animait un me<strong>et</strong>ing,<br />

a ajouté que c<strong>et</strong>te étape perm<strong>et</strong>trait, si les candidats<br />

du PT étaient élus, la «consolidation d’une démocratie<br />

réelle à même de garantir l’avenir politique du<br />

pays». Elle a estimé que les élections locales sont «plus<br />

importantes que les législatives», car les élus locaux<br />

«sont en contact direct avec les citoyens <strong>et</strong> plus<br />

proches de leurs préoccupations quotidiennes», a-telle<br />

expliqué. Pour cela, la secrétaire générale du PT a<br />

estimé encore que les prérogatives des présidents des<br />

Assemblées populaires communales «se doivent<br />

d’être renforcées». Le PT appelle les forces vives de la<br />

nation à se mobiliser davantage pour «défendre les<br />

acquis du pays, menacés de l’extérieur».<br />

M me Hanoune a salué, par ailleurs, le courage du président<br />

Bouteflika dans sa politique étrangère, notamment<br />

pour ce qui concerne le Mali.<br />

trouver des solutions concrètes à leurs problèmes quotidiens.<br />

M. Belaïd a appelé les électeurs à choisir des candidats<br />

«capables de répondre à leurs attentes» <strong>et</strong> non pas<br />

ceux qui ont prouvé par le passé l’échec de leur gestion. «Il<br />

a aussi plaidé pour la préservation de l’unité nationale <strong>et</strong> la<br />

concorde entre les citoyens».<br />

RABAH BRAHMI, FDL<br />

«Les élections,<br />

un tournant décisif»<br />

Le président du Front démocratique libre<br />

(FDL), Rabah Brahmi, a estimé, à Chlef, que<br />

les élections locales du 29 novembre<br />

constituent un «tournant décisif» pour la<br />

consécration de la stabilité politique <strong>et</strong> du<br />

progrès.<br />

Il soulignera que «si le FDL participe à ces<br />

élections, c’est tout simplement parce qu’il<br />

croit au changement <strong>et</strong> à l’émergence de<br />

formations politiques capables de faire<br />

progresser davantage le pays», a-t-il soutenu,<br />

exhortant les électeurs à faire le bon choix en<br />

choisissant les candidats du FDL.


6<br />

CANCER DU SEIN<br />

Atelier<br />

professionnel<br />

à Alger<br />

Un atelier sur la sénologie avancée ou<br />

métastatique du cancer du sein sera organisé,<br />

demain <strong>et</strong> après-demain, à Alger, en<br />

collaboration avec l’Université mobile de<br />

mastologie (Mastology association of<br />

northern and southern Mediterranean,<br />

(MANOSMED). L’atelier sera consacré,<br />

essentiellement, à l’étude de l’épidémiologie<br />

du cancer du sein chez la femme <strong>et</strong><br />

même chez l’homme à son stade avancé<br />

dans les différents pays du bassin méditerranéen.<br />

«Nous organisons c<strong>et</strong>te rencontre<br />

dans le but d’informer <strong>et</strong> former<br />

les différents acteurs <strong>et</strong> spécialistes de<br />

c<strong>et</strong>te maladie à travers les pays méditerranéens<br />

membres de la MANOSMED», a<br />

indiqué le Pr Mustapha Boubrit à l’APS,<br />

organisateur de l’événement avec le Pr<br />

Kamel Bouzid, chef de service du centre<br />

Pierre <strong>et</strong> Marie Curie. Le Pr Boubrit est<br />

chef du service imagerie médicale à l’hôpital<br />

de Beni Messous (Alger). Plusieurs<br />

présentations seront données lors de c<strong>et</strong><br />

atelier qui s’étalera sur deux jours autour<br />

des thèmes : «Epidémiologie <strong>et</strong> résultats<br />

du traitement du cancer du sein»,<br />

«Pathologie <strong>et</strong> imagerie du cancer du<br />

sein avancé», «Les eff<strong>et</strong>s indésirables<br />

dans le traitement du cancer du sein» <strong>et</strong><br />

«Traitement de la maladie, le rôle de<br />

l’imagerie». C<strong>et</strong> atelier professionnel,<br />

organisé, annuellement, dans un pays du<br />

bassin méditerranéen autour d’un thème<br />

spécifique est destiné aux chirurgiens,<br />

radiologues, oncologues <strong>et</strong> épidémiologistes<br />

des pays de c<strong>et</strong>te région. Il se veut<br />

un lieu de concertation pluridisciplinaire<br />

où s’exprime «le mieux» la nécessaire<br />

mise en commun des connaissances <strong>et</strong><br />

des compétences. Quelque 7.500 cas de<br />

cancer du sein sont enregistrés chaque<br />

année en Algérie avec environ 2.500<br />

décès. C<strong>et</strong>te maladie est diagnostiquée à<br />

un stade tardif, avec un taux de survie<br />

bas qui touche les deux sexes avec une<br />

n<strong>et</strong>te prédominance féminine.<br />

JOURNÉE<br />

MONDIALE<br />

DU DIABÈTE<br />

SELON UNE ÉTUDE D’IMMAR<br />

LES 15-34 ANS SONT LES PLUS GRANDS<br />

LECTEURS DE LA PRESSE QUOTIDIENNE<br />

NATIONALE ...<br />

Le taux le plus élevé du lectorat de la presse<br />

quotidienne nationale (PQN) algérienne est<br />

représenté par les personnes âgées entre 15 <strong>et</strong><br />

34 ans, dont 54,5 % (plus de 8,8 millions)<br />

lisent la presse, selon une étude effectuée en<br />

2010 par la société IMMAR Research &<br />

Consultancy. Les lecteurs de 45 ans <strong>et</strong> plus<br />

représentent 16% du lectorat de la presse quotidienne<br />

nationale, alors que 95% des universitaires<br />

lisent la PQN, selon une étude de<br />

presse (enquête en face-à-face) menée sur un<br />

échantillon de 1 800 individus de 15 ans <strong>et</strong><br />

plus <strong>et</strong> représentatif de la population urbaine.<br />

C<strong>et</strong>te étude fait ressortir aussi que plus<br />

d’une personne sur deux (de plus de 15 ans)<br />

lit la presse quotidienne (60,5%). S’agissant<br />

du niveau d’instruction, 95% d’universitaires,<br />

soit la quasi-totalité, lisent la presse contre<br />

87,7% du niveau secondaire <strong>et</strong> 25% des nonscolarisés.<br />

Pour ce qui est de la répartition par<br />

sexe, les hommes lisent plus que les femmes,<br />

respectivement 7.610.000 lecteurs contre<br />

5.130.000 lectrices, alors que la répartition<br />

géographique révèle que les gens de l’est sont<br />

ceux qui lisent le plus avec plus de 4 millions<br />

de lecteurs, suivis du centre (3,7 millions),<br />

l’ouest (3,3 millions) <strong>et</strong> le sud (1,7 million). En<br />

ALGERIE<br />

w w w . h o r i z o n s - d z . c o m<br />

A L’OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE DU DIA-<br />

BÈTE, la Fédération algérienne des associations de<br />

diabétiques a organisé, en collaboration avec le<br />

laboratoire Lad Pharma, un séminaire national sous<br />

le thème «Traitement <strong>et</strong> prise en charge du pied diabétique<br />

par Heberprot-P Hebermin».<br />

«L’Etat doit prendre<br />

en charge les malades non<br />

assurés»,<br />

selon la Fédération des associations des diabétiques<br />

Les spécialistes ayant participé<br />

à c<strong>et</strong>te journée ont mis<br />

l’accent sur les conséquences<br />

du diabète, qui<br />

touche beaucoup de personnes<br />

dans le monde <strong>et</strong><br />

environ, 3 millions d’Algériens. M.<br />

Nouredine Bouc<strong>et</strong>ta, président de la<br />

Fédération algérienne des associations<br />

de diabétiques, a plaidé, dans son<br />

intervention, pour la prise en charge<br />

totale des diabétiques. La solution,<br />

selon ce responsable, est que l’Etat les<br />

prenne en charge, y compris ceux qui<br />

ne sont pas assurés, du fait que ce sont<br />

eux qui développent des complications,<br />

notamment l’ulcère du pied.<br />

Une autre solution réside dans la généralisation<br />

du produit cubain<br />

Heberprot-P qui présente une alternative<br />

idoine pour prévenir l’amputation.<br />

Ce médicament stimule la granulation<br />

<strong>et</strong> la re-épithélialisation des<br />

ulcères du pied diabétique dont le<br />

laboratoire Lad-Pharma est l’importateur<br />

exclusif. Saisissant c<strong>et</strong>te occasion,<br />

M. Bouc<strong>et</strong>ta m<strong>et</strong> en garde les malades<br />

qui s’adressent aux herboristes tout en<br />

exhortant les pouvoirs publics à<br />

prendre en charge les enfants diabétiques<br />

dont les parents ne sont pas<br />

assurés. Pour le P r Benyahia<br />

Boukhatem, du CHU de Blida, le pied<br />

matière de configuration linguistique, 65%<br />

des lecteurs sont arabophones (8.281.000 lecteurs),<br />

10 % francophones (1.274.000) <strong>et</strong> 25%<br />

bilingues (3.185.000), selon c<strong>et</strong>te étude qui<br />

précise que la presse quotidienne arabophone<br />

revendique 11.466.000 lecteurs <strong>et</strong> la presse<br />

francophone 4.459.000 lecteurs. La configuration<br />

linguistique du lectorat par région relève<br />

que le plus grand taux d’arabophones se trouve<br />

à l’est avec 76%, le taux le plus élevé de<br />

bilingues au centre avec 30% de même que les<br />

francophones qui arrivent en premier dans la<br />

région centre avec 14%.<br />

Le taux de lecteurs bilingues à l’est, l’ouest<br />

<strong>et</strong> le sud varie entre 22 <strong>et</strong> 27%, alors que celui<br />

des francophones est de 10% à l’ouest, 2% à<br />

l’est <strong>et</strong> 3% au sud. En ce sens, le lectorat arabophone<br />

représente 72% du lectorat chez les<br />

jeunes de 15-24 ans <strong>et</strong> seulement, 34% chez les<br />

55 ans <strong>et</strong> plus. Par niveau d’instruction, l’étude<br />

fait ressortir que les lecteurs de niveau primaire<br />

ou moyen sont arabophones, respectivement<br />

79% <strong>et</strong> 75%, alors que ceux du niveau<br />

secondaire <strong>et</strong> universitaire sont bilingues, respectivement<br />

34% <strong>et</strong> 46%. L’étude conclut<br />

aussi que les lecteurs non-scolarisés sont relativement<br />

nombreux à lire la PQN en français.<br />

ACTUALITÉS<br />

Photo : Makine F.<br />

HORIZONS • Jeudi 15 Novembre 2012<br />

diabétique est la conséquence d’une<br />

évolution défavorable de la complication<br />

du diabète. «Ce dernier a plusieurs<br />

cibles d’action comme l’œil, le<br />

rein, le cœur, <strong>et</strong> d’autres conséquences<br />

comme les accidents cardiovasculaires»,<br />

a-t-il indiqué. Pour c<strong>et</strong> intervenant,<br />

l’ulcère du pied diabétique pose<br />

la problématique de la prise en charge<br />

de la cicatrisation <strong>et</strong>, surtout, la prévention<br />

de l’amputation que tout<br />

malade redoute. C’est pour cela qu’il<br />

est impératif, a-t-il expliqué, de cibler<br />

les potentialités susceptibles de développer<br />

c<strong>et</strong>te maladie pour la faire reculer<br />

autant que possible par une hygiè-<br />

ne alimentaire simple <strong>et</strong> équilibrée, la<br />

pratique d’une activité sportive.<br />

L’autre cible, selon ce chirurgien, sont<br />

les enfants qu’il faut surveiller lorsque<br />

les parents sont diabétiques.<br />

Concernant la prise en charge pluridisciplinaire,<br />

le P r Boukhatem explique<br />

que l’esprit d’équipe existe, mais le<br />

diabétologue qui exerce à l’intérieur<br />

du pays est isolé. «Par ailleurs, il faut<br />

une accessibilité pour les examens<br />

paracliniques, d’échodoppler, notamment<br />

en artériographie qui donne le<br />

degré d’atteinte avec précision du<br />

membre inférieur», a-t-il conclu.<br />

n Rabéa F.<br />

... <strong>et</strong> les plus grands<br />

utilisateurs d’intern<strong>et</strong><br />

Les Algériens, âgés de 15 à 34 ans, sont les plus grands utilisateurs de<br />

l’intern<strong>et</strong> en Algérie <strong>et</strong> représentent un taux de près de 60% des internautes<br />

au niveau national, selon une étude effectuée, en 2010, par la<br />

société IMMAR Research & Consultancy. C<strong>et</strong>te étude est une enquête en<br />

face-à-face, menée en 2010 auprès d’un échantillon de 2. 500 individus,<br />

âgés de 15 ans <strong>et</strong> plus, représentatif de la population algérienne (urbaine<br />

<strong>et</strong> rurale), selon M. Brahim Sail de IMMAR, qui a précisé à l'APS qu’il<br />

était «difficile» d’élargir l’échantillon aux moins de 15 ans, lesquels se<br />

connectent avec l’accord parental. Sur les 4,3 millions d’internautes algériens,<br />

2. 525 000 sont âgés de 15 à 24 ans (36,9%), 1.125 000, de 25 à 34 ans<br />

(20,2%).<br />

Ces deux catégories d’âge (15-34 ans) représentent près de 60% des<br />

internautes algériens. En revanche, le taux chute davantage chez les 35-<br />

44 ans (9,7%) avec 425 000 internautes, 225 000 chez les 45-54 ans (5,23) <strong>et</strong><br />

55 ans <strong>et</strong> plus (2,1%). L’étude a fait ressortir aussi que le plus grand<br />

nombre d’internautes se trouve à l’est (1 773 000), le centre occupant la<br />

deuxième position avec 1.330.000 internautes, suivi de l’ouest, avec 847.<br />

000 <strong>et</strong> le sud avec 350.000. Les hommes sont beaucoup plus portés sur<br />

l’intern<strong>et</strong> puisqu’ils sont 3.025.000 à se connecter contre 1. 275.000 chez la<br />

gent féminine. Par catégorie d’âge, les internautes de 15 à 24 ans caracolent<br />

en tête <strong>et</strong> représentent le taux le plus élevé (36,9%), suivis de loin par<br />

la tranche 25-34 ans, puis chez les 45-54 (5,3%) <strong>et</strong> les plus de 55 ans<br />

(2,1%). Pour ce qui est du niveau d’instruction, le taux le plus élevé se<br />

situe chez les universitaires dont 60,5% se connectent.<br />

Ceux justifiant d’un niveau secondaire atteignent un taux de 40,4%,<br />

contre 24,8% pour le niveau moyen (collège), 9,9% pour le primaire <strong>et</strong><br />

2,9% pour les non-scolarisés. La société IMMAR Research &<br />

Consultancy, qui a réalisé c<strong>et</strong>te étude, est spécialisée dans des études <strong>et</strong><br />

du conseil mark<strong>et</strong>ing en Afrique sub-saharienne <strong>et</strong> en Afrique du Nord.<br />

Elle réalise des études permanentes <strong>et</strong> ad hoc pour le compte d'une clientèle,<br />

constituée, essentiellement, de sociétés multinationales, de médias<br />

<strong>et</strong> broadcaster internationaux, de gouvernements <strong>et</strong> d'ONG mondiales.


7<br />

SALON NATIONAL DES MIELS<br />

ET DES PRODUITSDE LA RUCHE<br />

LA PRODUCTION DE MIEL CETTE ANNÉE sera moins importante que<br />

celle enregistrée l’année dernière. La raison ? Des conditions climatiques<br />

défavorables, affirme Mme Karima Izouboudjen, chargée du<br />

dossier apiculture au ministère de l’Agriculture.<br />

La production<br />

apicole a chuté de 20%<br />

La production chutera de<br />

20% par rapport à 2011 où<br />

un volume de 5200 tonnes<br />

a été enregistré, selon le<br />

président de l’association<br />

des apiculteurs, Redouane<br />

Selidj. Pour venir en aide aux apiculteurs<br />

dont les ruches ont été endommagées<br />

par les intempéries, l’Etat a<br />

débloqué 2 milliards DA, a annoncé,<br />

hier, le ministre de l’Agriculture, lors<br />

de l’inauguration de la 13e édition du<br />

Salon national des miels <strong>et</strong> des produits<br />

de la ruche qu’abrite la coopérative<br />

apicole de Gué de Constantine, à<br />

Alger. C<strong>et</strong>te activité, qui rassemble<br />

24.000 apiculteurs, fonctionne avec<br />

1.200.000 colonies. La consommation<br />

algérienne est estimée à 120 grammes<br />

par an <strong>et</strong> par habillant. Ce volume de<br />

consommation demeure «faible», malgré<br />

la forte demande, a noté<br />

Mme Izouboudjen faisant observer<br />

que les Algériens ont tendance à consi-<br />

dérer le miel non pas comme un produit<br />

alimentaire mais comme un médicament.<br />

«Nous devons changer c<strong>et</strong>te<br />

habitude en augmentant la production»,<br />

a-t-elle précisé tout en indiquant<br />

que le miel algérien (plus de 15 variétés)<br />

est parmi les meilleurs au monde.<br />

«Notre miel est bio. Un laboratoire<br />

d’Autriche, très exigeant en termes de<br />

normes, le certifie, d’ailleurs, <strong>et</strong><br />

indique que le miel algérien comporte<br />

des caractéristiques très supérieures»,<br />

affirme-t-elle. Problème : il n’existe<br />

aucune institution habilitée à labelliser<br />

le miel algérien. Ce constat a été égale-<br />

RESSOURCES EN EAU<br />

Signature d’un<br />

mémorandum d’entente entre<br />

l’Algérie <strong>et</strong> la Corée du Sud<br />

L’Algérie <strong>et</strong> la Corée du Sud ont signé un mémorandum<br />

d’entente pour renforcer leur coopération dans le domaine<br />

des ressources en eau <strong>et</strong> en matière de lutte contre les<br />

inondations, a indiqué, hier, un communiqué du ministère<br />

des Ressources en eau. Le document a été signé lors de la<br />

visite qu’avait effectuée le ministre des Ressources en eau,<br />

Hocine Necib, du 12 au 14 novembre à Séoul, sur invitation<br />

du ministre sud-coréen du Territoire, du Transport <strong>et</strong><br />

des Affaires maritimes, Do Youp Kwon, précise le communiqué.<br />

Le mémorandum d’entente perm<strong>et</strong>tra, aussi, ajoute<br />

le communiqué, de m<strong>et</strong>tre en œuvre des mesures de sécurité<br />

des barrages avec des systèmes d’alerte, l’assainissement,<br />

le traitement des eaux usées épurées à des fins de<br />

réutilisation pour contribuer au développement de l’agriculture.<br />

La coopération entre les deux pays sera également<br />

axée sur «la formation des cadres algériens dans différents<br />

domaines des métiers de l’eau <strong>et</strong> de l’assainissement»,<br />

souligne encore le communiqué. Lors de son séjour<br />

en Corée du Sud, M. Necib a rencontré des membres du<br />

gouvernement coréen <strong>et</strong> visité plusieurs installations <strong>et</strong><br />

infrastructures hydrauliques, lui perm<strong>et</strong>tant de s’enquérir<br />

de l’expérience des Coréens dans les domaines de l’aménagement<br />

des cours d’eau pour atténuer les eff<strong>et</strong>s des<br />

inondations, la sécurité des infrastructures de mobilisation<br />

des ressources en eau, qui «constituent une des préoccupations<br />

majeures de notre pays <strong>et</strong> un souci constant des<br />

pouvoirs publics», précise le même communiqué.<br />

ALGERIE<br />

w w w . h o r i z o n s - d z . c o m<br />

Photo : Fouad S.<br />

ment fait par le ministre, qui a effectué<br />

une tournée dans les stands des 50<br />

exposants représentant 15 wilayas.<br />

N’empêche, il notera plus de professionnalisme<br />

dans c<strong>et</strong>te activité. «Il y a<br />

de plus en plus de maîtrise des techniques<br />

<strong>et</strong> les opérateurs sont même<br />

arrivés à faire de la transhumance»,<br />

souligne Rachid Benaïssa. En eff<strong>et</strong>, ils<br />

sont nombreux les apiculteurs qui<br />

déplacent leurs ruches, notamment du<br />

nord vers le sud du pays. Les apiculteurs<br />

ont saisi l’occasion pour soulever<br />

au ministre leurs problèmes, principa-<br />

ACTUALITÉS<br />

l LE MIEL ALGÉRIEN EST PARMI LES MEILLEURS AU MONDE<br />

l LES APICULTEURS SE PLAIGNENT DU VOL DE RUCHES<br />

HORIZONS • Jeudi 15 Novembre 2012<br />

lement celui inhérent au vol de ruches.<br />

Parmi les variétés de miel récoltées<br />

traditionnellement, le miel du cèdre<br />

noir vient s’ajouter à la liste.C’est la<br />

deuxième fois que ce type de miel est<br />

récolté en Algérie. Mourad Belekhel,<br />

gérant d’une exploitation familiale, a<br />

souligné que les ruches sont installées<br />

au parc national du Djurdjura, dont le<br />

nombre est passé de 100 en 2011 à 300<br />

en 2012. C<strong>et</strong>te année, sa production est<br />

estimée à 1,2 tonne de miel. Selon lui,<br />

ce miel est riche en antibiotiques.<br />

n Wassila Ould Hamouda<br />

ÊTRE UN CRÉATEUR EN ALGÉRIE<br />

ENTRE CONTRAINTES<br />

ET OPPORTUNITÉS<br />

La semaine mondiale de l’entrepreneuriat,<br />

«Global Entrepreneurship Week», se poursuit. Des<br />

journées d’études <strong>et</strong> des concours pour le meilleur<br />

proj<strong>et</strong> innovant ont lieu dans différentes écoles <strong>et</strong> universités<br />

à travers 16 wilayas. C’est dans ce cadre que<br />

l’école d’art «Artissimo» a organisé, les 13 <strong>et</strong> 14 du<br />

mois en cours, un atelier de formation sur l’entrepreneuriat<br />

dans le secteur des industries créatives. Un<br />

groupe composé d’artistes, de créateurs de sites web<br />

<strong>et</strong> de producteurs audiovisuels a assisté à c<strong>et</strong>te formation.<br />

Objectif : se lancer dans l’entrepreneuriat.<br />

Aussi, ils ont exposé leur premier souci : comment<br />

concrétiser leurs idées. Car, lancer une entreprise<br />

dans le secteur de la création semble faire peur aux<br />

artistes.<br />

«Dans une région connue pour les industries<br />

lourdes ou l’agriculture, il est difficile pour un créateur<br />

de trouver son marché», explique leur formateur<br />

américain, Matthiew Clayton, directeur de «D<strong>et</strong>roit<br />

Creative Corridor Center». Il assure que «l’Etat du<br />

marché des industries créatives en Algérie est semblable<br />

à celui de D<strong>et</strong>roit d’il y a cinq ans». D<strong>et</strong>roit,<br />

une ville connue pour l’industrie automobile où le<br />

chômage a atteint les 40% suite à la ferm<strong>et</strong>ure de plusieurs<br />

usines. «Il fallait redonner espoir aux jeunes de<br />

n n AGRICULTURE<br />

Sept milliards de dinars<br />

pour accompagner<br />

les p<strong>et</strong>its exploitants<br />

Une enveloppe financière de 7 milliards DA<br />

a été réservée pour accompagner les p<strong>et</strong>its<br />

exploitants qui ont subi des pertes lors de la<br />

saison agricole précédente <strong>et</strong> les jeunes désirant<br />

investir dans le domaine de l’agriculture,<br />

a indiqué, hier, à Alger, le ministre de<br />

l’Agriculture <strong>et</strong> du Développement rural,<br />

Rachid Benaïssa. «Il y a un programme destiné<br />

à accompagner les p<strong>et</strong>its exploitants touchés<br />

par les intempéries <strong>et</strong> les feux de forêt<br />

c<strong>et</strong>te année afin de les aider à reprendre<br />

leurs activités», a déclaré le ministre à la<br />

presse, en marge de l’ouverture du 13e Salon<br />

national des miels <strong>et</strong> des produits de la<br />

ruche. Le programme prévoit une enveloppe<br />

totale de 7 milliards DA, dont 2 milliards<br />

seront alloués à la filière apicole, qui a subi<br />

beaucoup de pertes en 2012 suite aux intempéries<br />

<strong>et</strong> à la tempête de neige de février dernier<br />

<strong>et</strong> les feux de forêt, précise M. Benaïssa.<br />

D’après le ministre, ces financements vont<br />

bénéficier aussi aux jeunes qui veulent investir<br />

dans le secteur agricole, notamment dans<br />

l’apiculture. «La campagne était difficile en<br />

raison des intempéries <strong>et</strong> des feux de forêt. Il<br />

y a un programme dans ce cadre pour les<br />

jeunes qui veulent investir dans ce domaine»,<br />

a-t-il dit. Les conditions climatiques du<br />

début de 2012 ont réduit la floraison, notamment<br />

au niveau des orangers <strong>et</strong> de l’eucalyptus.<br />

Pour compenser ces pertes, les apiculteurs<br />

ont misé sur la transhumance vers les<br />

zones du sud du pays.<br />

D<strong>et</strong>roit qui commençaient à déserter la ville. Notre<br />

incubateur leur offre une chance de vivre leur passion,<br />

d’être créatifs mais encore de lancer leur propre<br />

entreprise», ajoute M. Clayson.Pour Redouane, exchef<br />

de proj<strong>et</strong> publicitaire dans un magazine culturel,<br />

les contraintes sont nombreuses lorsqu’on lance sa<br />

propre entreprise dans le secteur de la création. «La<br />

bureaucratie est ce qu’il y a de plus décourageant<br />

pour un jeune qui veut se lancer dans l’entrepreneuriat.<br />

Quant aux crédits, l’étude du business plan dure<br />

trop longtemps pour un financement qui couvre à<br />

peine 50% de nos dépenses», note-t-il.<br />

L’observation fait l’unanimité parmi les présents.<br />

Ceux-ci listent toutes les difficultés qu’un jeune artiste<br />

rencontre avant de lancer son entreprise. «Il faut<br />

aussi penser au temps <strong>et</strong> à l’argent qu’on dépense»,<br />

souligne un entrepreneur qui s’est déjà fait une expérience<br />

dans le domaine du tourisme. Selon Matthiew<br />

Clayson, il faut oublier le soutien de l’Etat <strong>et</strong> les gros<br />

financements. «Il est préférable de commencer son<br />

proj<strong>et</strong> avec le minimum de coût, histoire de tester son<br />

idée <strong>et</strong> d’identifier sa clientèle». Une idée toute<br />

simple qui semble avoir convaincu le groupe de<br />

jeunes.<br />

n Farida Chaïb


8<br />

ALGERIE<br />

w w w . h o r i z o n s - d z . c o m<br />

MOHARREM<br />

Prières,<br />

jeûne<br />

<strong>et</strong> traditions, à<br />

travers le pays<br />

ACTUALITÉS<br />

Aujourd’hui, c’est le premier jour<br />

de la nouvelle année hégirienne<br />

pour le monde musulman.<br />

Muharram est le premier mois du<br />

calendrier musulman <strong>et</strong> l’un des<br />

mois sacrés, avec Radjeb, Dhoul El<br />

Qi’da <strong>et</strong> Dhoul Hidja. La veille de<br />

c<strong>et</strong>te journée, qui marque l’entame<br />

de la nouvelle année musulmane,<br />

est célébrée dans la piété <strong>et</strong> la<br />

convialité. A Alger <strong>et</strong> ses environs,<br />

selon une vieille dame, on prépare<br />

un couscous ou une rechta au<br />

poul<strong>et</strong>, la veille. On marque la<br />

date par un repas qui sort de l’ordinaire<br />

<strong>et</strong> on l’observe le jeûne le<br />

jour de Moharam. Au niveau du<br />

Grand Sud, dans les wilayas du<br />

Sahara, à l’image d’Adrar, la veille<br />

de la nouvelle année, les fidèles se<br />

rencontrent dans les mosquées <strong>et</strong><br />

dans les mausolées des ksour<br />

pour des séries de prières durant<br />

HORIZONS • Jeudi 15 Novembre 2012<br />

la nuit. Dans ces contrées, le repas<br />

se prépare la veille, avec du couscous<br />

à la viande. «Les habitants<br />

du sud sont plus enclins à se rapprocher<br />

du côté spirituel de l’événement<br />

sacré. Ils observent le<br />

jeûne en c<strong>et</strong>te première journée de<br />

Muharram», explique ce professeur<br />

ayant enseigné dans le sud. A<br />

Biskra <strong>et</strong> les villes voisines, la tradition<br />

des prières dans les mosquées<br />

est encore vivace, confirme<br />

Nassima, enseignante dans la cité<br />

des Zibans. Cependant, dit-elle,<br />

«le repas diffère selon les familles.<br />

Mais on le prépare avec la première<br />

pièce de viande prélevée du<br />

mouton du sacrifice de l’Aïd. Le<br />

deuxième morceau est gardé pour<br />

le jour de Achoura. Pour ma part,<br />

je prépare la chakhchouka, alors<br />

que d’autres préfèrent le couscous.<br />

Par contre, le nouvel an<br />

AVEC LES INCONTOURNABLES PÂTES<br />

CHEKHCHOUKHAT ED’FAR DÉTRÔNE<br />

LA RECHTA<br />

La nouvelle année de l’Hégire est célébrée de différentes<br />

manières, à travers le monde musulman. En Algérie,<br />

c’est le dîner de la veille qui marque l’événement. La<br />

famille se rassemble autour d’un repas copieux, dont<br />

l’ingrédient principal reste les pâtes. De la rechta algéroise<br />

à la chekhchoukh<strong>et</strong> ed’far de Constantine, les<br />

ménagères optent pour des pâtes traditionnelles en sauce blanche<br />

pour la célébration de la nouvelle année. «Dans ma famille, la<br />

rechta est le repas des fêtes religieuses par excellence, en plus de<br />

la sauce blanche au poul<strong>et</strong>. J’aime parsemer d’un peu de fromage<br />

râpé pour donner plus de goût à la pâte dorée», raconte Zohra,<br />

une jeune maman. Aussi, beaucoup s’en tiennent à la tradition<br />

familiale. Les familles préparent des pâtes propres à leurs régions<br />

alors que celles qui se passionnent<br />

pour la cuisine algérienne font des<br />

choix différents. Un constat, à travers<br />

des rues commerçantes d’Alger, la<br />

rechta n’est plus la star. «Ces jours-ci,<br />

les paqu<strong>et</strong>s de chekhchoukh<strong>et</strong> ed’far se<br />

vendent mieux, très bien même», dira<br />

un vendeur de la rue Ahmed-Bouzrina<br />

(ex-la Lyre). A 250 DA le kilo, ces pâtes,<br />

typiquement constantinoises, trouvent<br />

facilement leur clientèle à Alger. Une<br />

légère hausse des prix est enregistrée<br />

avec l’approche du premier jour de<br />

l’An 1434. En eff<strong>et</strong>, le kg de rechta est<br />

passé de 90 à 130 dinars en quelques<br />

jours, ce qui fait que les p<strong>et</strong>ites bourses<br />

s’en tiendront au couscous dont le prix<br />

reste le même durant les fêtes. Loin des<br />

marchés, Zola préfère préparer ellemême<br />

ses pâtes. «La rechta <strong>et</strong> ma<br />

m’katfa que j’utilise dans ma cuisine sont faits maison, je n’aime<br />

pas les pâtes de fabrication industrielle». Les machines utilisées<br />

pour la rechta, les ktayef ainsi que pour la chekhchoukh<strong>et</strong> ed’far<br />

sont importées de Turquie, selon un vendeur spécialisé.<br />

Elisab<strong>et</strong>h, une Polonaise qui adhère à la culture algérienne depuis<br />

plusieurs années, ne semble pas contrariée par ce détail. «Cela<br />

m’importe peu, en Europe tout a été industrialisé, je ne connais<br />

pas de femme qui prépare elle-même les pâtes». Elle affirme avoir<br />

maîtrisé la cuisine algérienne très rapidement. «Ma belle-mère<br />

m’a appris que la rechta se prépare les jours de fêtes ; pour moi,<br />

l’odeur de cannelle qui embaume les maisons, ce jour-là, fait partie<br />

du charme de c<strong>et</strong>te journée».<br />

n Farida Chaïb<br />

Une table bien garnie <strong>et</strong> pas trop chère<br />

Pour célébrer le nouvel an de l’Hégire, les Algériens<br />

ont, littéralement, envahi en c<strong>et</strong>te veille de<br />

Mouharem, les marchés des fruits <strong>et</strong> légumes<br />

pour préparer le repas qui sied à c<strong>et</strong>te fête religieuse.<br />

Une virée dans les souks populaires,<br />

ceux de Amar-El Kama <strong>et</strong> de la rue Ahmed-<br />

Bouzrina, en l’occurrence, donne un aperçu<br />

de c<strong>et</strong>te effervescence particulière.<br />

Couffin à la main, les consommateurs<br />

passent en revue les différents étals bien<br />

achalandés. Une manière de se faire une<br />

idée sur le coût de leur festin. Ils sont là,<br />

hésitants, avant de passer commande.<br />

Les légumes de base qui accompagnent<br />

les principaux plats du dîner comme la<br />

rechta, le couscous ou la tchakhtchoukha<br />

sont plus ou moins accessibles, puisque pas<br />

de hausse pour c<strong>et</strong>te occasion. Les nav<strong>et</strong>s sont<br />

cédés à 80 DA le kg, la courg<strong>et</strong>te <strong>et</strong> la pomme de<br />

terre à 60 DA <strong>et</strong> l’oignon à 40 DA. Ce sont en fait les<br />

légumes qui serviront de garniture au poul<strong>et</strong>. Et ce dernier<br />

n’est pas hors de portée, comme de coutume en pareille cir-<br />

constance. Au contraire, son prix a été revu à la baisse.<br />

Dans les artères commerçantes des hauteurs du centre<br />

ville, le poul<strong>et</strong> est proposé à 260 DA le kg contre<br />

340 DA il n’y a pas si longtemps. Certains chefs<br />

de famille au revenu modeste optent pour un<br />

poul<strong>et</strong> cédé à la pièce. Selon un consommateur<br />

rencontré sur place, bien que la mercuriale<br />

soit stable, ces derniers jours, elle<br />

reste, toutefois, élevée pour les p<strong>et</strong>ites<br />

bourses. Un détaillant justifie : «Nous<br />

ach<strong>et</strong>ons nos produits trop chers au point<br />

où notre marge bénéficiaire ne dépasse pas<br />

les 10 DA». Au rayon des fruits, les ménagères<br />

ont le loisir d’opter pour un panier de<br />

fruits variés. Les prix des pommes <strong>et</strong> des<br />

bananes sont fixés respectivement à 160 DA<br />

<strong>et</strong> 120 DA le kg. Seules la mandarine <strong>et</strong> l’orange<br />

sont proposées respectivement à 120 DA <strong>et</strong><br />

100 DA le kg. C’est dire qu’un repas modéré, composé<br />

essentiellement de légumes <strong>et</strong> de protéines, ne<br />

coûte pas moins de 1 500 à 2 000 DA.<br />

n Rym Harhoura<br />

musulman est célébré comme le<br />

nouvel an universel, avec des<br />

fruits secs <strong>et</strong> le fameux «trèze»<br />

ainsi que des gâteaux. On souhaite<br />

que l’année nous apporte bonheur<br />

<strong>et</strong> joie».A Biskra, les croyants<br />

observent également le jeûne de<br />

c<strong>et</strong>te première journée de<br />

Muharram. S’agissant des traditions<br />

culinaires de Achoura, elles<br />

sont identiques à celles de Awal<br />

Muharram pour les habitants des<br />

Ouacifs en Haute Kabylie. On prépare<br />

un m<strong>et</strong>s à base de feuilles de<br />

pâte fines que l’on m<strong>et</strong> dans une<br />

sauce rouge <strong>et</strong> sans<br />

viande, «Timeg’zert» ou bien<br />

«ahaddour tbaquit». Le lendemain,<br />

tous les travaux de couture<br />

sont bannis. La sacralité de ce moi<br />

est telles que Dieu appelle à une<br />

trêve entre les belligérants.<br />

n Leïla Nekachtali<br />

Hymne<br />

à la paix<br />

Le mois sacré de<br />

Moharrem revient<br />

c<strong>et</strong>te année sous le signe<br />

de la grande réflexion sur<br />

l’état des lieux de la<br />

nation musulmane. C<strong>et</strong>te<br />

commémoration est une<br />

marque de dévouement<br />

aux principes sacrés <strong>et</strong> à<br />

la tradition du monde<br />

musulman. La solidarité<br />

agissante en ce jour de<br />

trêve où il est mis fin aux<br />

conflits <strong>et</strong> disputes s’invite<br />

dans une démarche<br />

obligatoire dictée par la<br />

loi canon des quatre mois<br />

sacrés de l’année hégirienne<br />

durant lesquels les<br />

rétributions des bonnes<br />

œuvres sont multipliées.<br />

Une date phare par rapport<br />

à ce qu’il y a lieu<br />

d’appeler «l’interdit positif»<br />

qui perm<strong>et</strong> un<br />

ressourcement dans les<br />

rapports humanitaires.<br />

C’est aussi un jour de fête<br />

qui m<strong>et</strong> en symbiose le<br />

premier jour de<br />

Moharrem <strong>et</strong> son dixième<br />

jour pour fêter l’Achoura,<br />

jour de la délivrance de<br />

Moïse <strong>et</strong> de son peuple de<br />

la tyrannie du Pharaon<br />

d’Egypte. Dans c<strong>et</strong>te<br />

tranche calendaire liant<br />

Moharrem à l’Achoura, il<br />

y a matière à exploiter l’universalité<br />

du Coran dans<br />

lequel il est rapporté l’exactitude<br />

du calendrier<br />

hégirien. Moharrem est<br />

un des quatre mois sacrés<br />

auxquels le Coran fait<br />

référence, avec Radjab,<br />

Dhou el Qi’da, Dhou el<br />

Hidja. La sacralité de<br />

c<strong>et</strong>te journée révèle une<br />

dimension humanitaire,<br />

celle du pardon. Nulle<br />

part, il n’est aussi recommandé<br />

de répondre par la<br />

réconciliation entre individus<br />

que durant ce jour<br />

béni conçu dans le bon<br />

droit divin pour apaiser<br />

la haine. Le jour de<br />

Moharrem, c’est aussi<br />

c<strong>et</strong>te journée d’entraide,<br />

de solidarité, de convivialité<br />

<strong>et</strong> de visites familiales.<br />

n Mohamed Bentaleb


Mohamed Mechati, vous avez<br />

participé à la réunion des 22, mais<br />

avant cela, vous avez connu les<br />

différents mouvements nationaux<br />

apparus après 1945 <strong>et</strong>, depuis<br />

toujours, vous minimisez le rôle de<br />

l’Etoile nord-africaine…<br />

Le 1 er novembre n’est pas descendu<br />

du ciel. Les historiens attribuent souvent<br />

l’action du mouvement national à<br />

l’Etoile nord-africaine (ENA). Mais pour<br />

moi son apport était plus négatif que<br />

positif. C’est beaucoup plus l’action de<br />

l’Emir Khaled qui a commencé bien<br />

avant, en 1919, par sa fameuse l<strong>et</strong>tre au<br />

président américain Wilson au suj<strong>et</strong> de<br />

l’autodétermination du peuple algérien.<br />

L’Etoile nord-africaine n’est venue qu’en<br />

1926. L’Emir Khaled avait déjà posé les<br />

jalons du mouvement aussi bien en<br />

France qu’à travers toute l’Algérie, il<br />

avait réussi à contacter les l<strong>et</strong>trés, médecins,<br />

avocats <strong>et</strong> surtout les conseillers<br />

municipaux. Son<br />

action en Algérie a<br />

beaucoup dérangé<br />

l’Etat français ce<br />

qui a conduit à son<br />

expulsion au<br />

Moyen-Orient.<br />

L’Emir a réclamé<br />

des revendications<br />

claires, ce qui<br />

n’était pas le cas de<br />

l’ENA, son appellation même n’était pas<br />

politique, est-ce une association, un club<br />

de foot ou autre chose ? Le Parti communiste<br />

français (PCF) avec l’aide de Hadj<br />

Ali Abdelkader, a créé ce mouvement.<br />

Dans son statut, il est écrit que c’est un<br />

mouvement à caractère social. Le PCF<br />

voulait détourner les revendications de<br />

l’Emir Khaled à son avantage. Par la<br />

suite, l’ENA a apporté le zaïmisme, le<br />

populisme <strong>et</strong> l’activisme inintelligent.<br />

L’historien Charles André Julien le dit<br />

clairement, c’est l’Emir Khaled qui a été<br />

HISTOIREHORIZONS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m<br />

• Jeudi 15 Novembre 2012<br />

MOHAMED MECHATI MEMBRE DES 22<br />

«Certains Français n’arrivent<br />

pas à avaler leur défaite<br />

<strong>et</strong> l’indépendance de l’Algérie»<br />

MILITANT DE LA PREMIÈRE HEURE,<br />

MOHAMED MECHATI,<br />

l’un des derniers témoins de la<br />

réunion des 22, était à Constantine<br />

samedi dernier à la libraire Média-<br />

Plus pour la vente dédicace de son<br />

livre «Parcours d’un militant» paru<br />

aux éditions Chihab. L’occasion<br />

pour l’enfant de Sidi Bouannaba<br />

(vieille ville) de r<strong>et</strong>rouver plusieurs<br />

amis d’autrefois. Du haut de ses 91<br />

ans <strong>et</strong> de sa bonne humeur,<br />

Mohamed Mechati a naturellement<br />

accepté de répondre à nos<br />

questions.<br />

Entr<strong>et</strong>ien réalisé par :<br />

Kais Benachour<br />

LE MASSACRE DU 8 MAI<br />

1945 ÉTAIT CALCULÉ. IL<br />

Y A EU PLUS DE 100 000<br />

ARRESTATIONS, DONT<br />

LES MILITANTS MESSALI<br />

HADJ, FERHAT ABBAS<br />

ET CHEIKH BECHIR EL<br />

IBRAHIMI.<br />

Photo : Slimene SA.<br />

le premier à avoir posé le problème politique<br />

au niveau international. Le résultat<br />

de l’ENA, c’est Messali Hadj. Et c’est<br />

comme ça que le PPA a été créé le 11<br />

mars 1937, c’est le premier parti politique<br />

algérien. C’est là qu’on a commencé<br />

à parler sérieusement de politique.<br />

Bendjalloul <strong>et</strong> Ferhat Abbas ont pris la<br />

chose pour continuer le travail de l’Emir<br />

Khaled. En 1939, le parti a été dissout, les<br />

responsables, Messali Hadj, Mezghana,<br />

<strong>et</strong> surtout Lahouel Hocine qui était la<br />

tête pensante ont été arrêtés. II était<br />

modeste, il savait écrire <strong>et</strong> était doué<br />

pour faire les discours. Il n’imposait pas<br />

ses idées, il travaillait avec des collaborateurs.<br />

Les massacres de mai 1945 ont<br />

bouleversé l’Algérie <strong>et</strong> le paysage<br />

politique. Comment s’est organisé<br />

l’avant 1 er novembre ?<br />

En 1945, il y a eu une union entre le<br />

PPA. Ferhat Abbas créa le Manifeste du<br />

peuple algérien, il y avait aussi les communistes,<br />

ce qui a conduit à la création<br />

de «Les amis du manifeste <strong>et</strong> de la<br />

Liberté». Le massacre du 8<br />

mai 1945 était calculé. Il y a<br />

eu plus de 100 000 arrestations,<br />

dont les militants<br />

Messali Hadj, Ferhat Abbas<br />

<strong>et</strong> Cheikh Bechir El<br />

Ibrahimi. Arrivé à ce stade,<br />

les militants ont constaté<br />

que la France ne parle que<br />

par la force, ce qui a<br />

conduit à la création de<br />

l’Organisation Spéciale (OS) en 1947.<br />

De son côté, Messali Hadj avait été<br />

influencé par Azzam Pacha de la ligue<br />

arabe qui lui a conseillé de ne plus travailler<br />

dans la clandestinité <strong>et</strong> de créer<br />

un parti politique. Messali a imposé un<br />

parti légal, le MTLD, qui a participé à<br />

l’élection pour l’Assemblée nationale,<br />

nous n’avons eu que 4 députés. L’OS<br />

fonctionnait bien jusqu’à l’incident de<br />

Tébessa. Par notre faute tout a été<br />

démantelé, l’organisation a été dissoute<br />

<strong>et</strong> les éléments arrêtés. Les responsables<br />

du parti nous ont versés dans la politique.<br />

Nous les Constantinois,<br />

Abderahmane Guerras, Habachi<br />

Abdeslem, moi, Larbi Ben M’hidi <strong>et</strong><br />

Didouche Mourad nous nous sommes<br />

r<strong>et</strong>rouvés dans l’Oranie parce que c<strong>et</strong>te<br />

région manquait de personnes formées<br />

en politique. Notre travail consistait à<br />

inviter le peuple à adhérer à notre cause,<br />

<strong>et</strong> à trouver des militants <strong>et</strong> des fonds.<br />

Mais le peuple en avait marre, les gens<br />

nous disaient qu’ils veulent la lutte<br />

armée. Larbi Ben’Mhidi disait : «J<strong>et</strong>ons la<br />

révolution dans la rue elle sera reprise<br />

par le peuple». Vers la fin de 1953, le<br />

congrès était organisé où nous avions<br />

traité des problèmes idéologiques, politiques,<br />

stratégiques, pour<br />

définir ce que le nationalisme<br />

voulait dire. Entre<br />

temps, Messali Hadj<br />

demandait la présidence à<br />

vie, chose que le comité<br />

central avait refusée. Les<br />

deux camps s’accusaient<br />

mutuellement. Il y avait<br />

une déchirure. Il fallait<br />

placer les hommes<br />

capables d’appliquer les décisions du<br />

congrès, les proches de Messali ont été<br />

écartés parce qu’ils étaient incompétents.<br />

Les gens qui avaient un bagage intellectuel<br />

avaient suivi le comité central, les<br />

autres avaient suivi Messali.<br />

C<strong>et</strong>te division était nécessaire<br />

selon vous ?<br />

Il faut dire que le secrétaire général du<br />

parti, Lahouel Hocine, était le seul élément<br />

en rapport avec les éléments de<br />

l’OS. Il a fait appel à Boudiaf qui était en<br />

France <strong>et</strong> non à Ait Ahmed ou Ben Bella.<br />

Lahouel avait expliqué à Boudiaf<br />

qu’avant de passer à l’action armée il<br />

faut nous organiser. Former un comité<br />

révolutionnaire pour l’unité <strong>et</strong> l’action<br />

avec Boudiaf, Benboulaid, plus deux responsables<br />

du comité central, Dekhli <strong>et</strong><br />

Bouchbouba pour réunir les militants du<br />

parti politique. Boudiaf a fait deux<br />

réunions en convoquant 16 personnes du<br />

département de Constantine, 4 d’Alger<br />

<strong>et</strong> 1 d’Oran. C’est ce qu’on appelle la<br />

réunion des 21 ou des 22. Lorsque nous<br />

étions convoqués à Alger, nous ne<br />

savions pas de quoi il s’agissait.<br />

Benboulaïd avait pris la parole le premier,<br />

il nous a expliqué qu’il fallait choisir<br />

deux personnes parmi nous pour élire<br />

le comité. Boudiaf a été élu il <strong>et</strong> a constitué<br />

le comité. Krim Belkacem a été<br />

contacté pour représenter la Kabylie. La<br />

suite, tout le monde la connaît.<br />

On dit que les générations nées<br />

après 1962 ne connaissent pas<br />

parfaitement leur histoire. Qu’en<br />

pensez-vous ?<br />

C’est vrai. Qu’est-ce que les jeunes ont<br />

tiré de l’histoire<br />

sinon des choses sur<br />

Ben Bella <strong>et</strong><br />

Boumediene. Nous<br />

avons fait un mauvais<br />

départ <strong>et</strong> les<br />

mauvais départs se<br />

payent très chèrement.<br />

Lisez l’avant<br />

propos de mon<br />

livre, ça explique tout cela. Les hommes<br />

politiques aux ambitions démesurées<br />

nous ont conduits à c<strong>et</strong>te situation. Nous<br />

avons mené une guerre atroce de 7 ans<br />

pour arriver à ce résultat. Regardez le<br />

Vi<strong>et</strong>nam où ils en sont aujourd’hui.<br />

Que pensez-vous du dérapage de<br />

l’ex-ministre français Gérard<br />

Longu<strong>et</strong> à propos de la repentance<br />

de la France pour ses crimes<br />

coloniaux ?<br />

Il ne faut pas attendre quelque chose<br />

de certains Français, même à l’époque<br />

de la colonisation, les communistes<br />

étaient contre nous. Maintenant, il<br />

appartient aux responsables de<br />

répondre à ces provocations. Nous<br />

avons donné un coup de pied au colonialisme.<br />

Ils n’arrivent pas à avaler leur<br />

défaite <strong>et</strong> l’indépendance de l’Algérie.<br />

Rien qu’à Constantine ils ont perdu trois<br />

généraux.<br />

n Kais Benachour<br />

NOUS AVONS DONNÉ<br />

UN COUP DE PIED AU<br />

COLONIALISME. ILS<br />

N’ARRIVENT PAS À<br />

AVALER LEUR DÉFAITE<br />

ET L’INDÉPENDANCE DE<br />

L’ALGÉRIE.<br />

9


CRISE MALIENNE<br />

Ansar Dine<br />

«renonce»<br />

à la charia<br />

Du nouveau au Nord du Mali.<br />

Ansar Dine, qui occupe la moitié<br />

Nord du Mali aux côtés d’autres<br />

groupes islamistes, montre, pour<br />

la seconde fois, en quelques jours,<br />

sa détermination à rechercher une<br />

solution pacifique. Le groupe islamiste<br />

armé, qui s’est démarqué<br />

publiquement des «djihadistes»<br />

d’Al-Qaïda au Maghreb islamique<br />

<strong>et</strong> du Mouvement pour<br />

l’unicité <strong>et</strong> le djihad en Afrique<br />

de l’Ouest, s’est engagé à lutter<br />

contre la criminalité transfrontalière<br />

<strong>et</strong> appelé tous les Maliens à<br />

la table des négociations, renonce<br />

à sa principale exigence : l’application<br />

de la charia. «Nous souhaitons<br />

l’application de la charia<br />

dans les zones sous notre contrôle<br />

seulement, c’est-à-dire à Kidal.<br />

Tout se fera avec pédagogie <strong>et</strong> en<br />

tenant compte de nos réalités»,<br />

déclare Mohamed Ag Aharib,<br />

porte-parole de la délégation de<br />

ce mouvement à Ouagadougou,<br />

prom<strong>et</strong>tant de «détailler» son<br />

argumentation lors de futures<br />

négociations avec les autorités<br />

maliennes de transition qui ont,<br />

depuis le début de la crise,<br />

condamné <strong>et</strong> la charia <strong>et</strong> les pratiques<br />

qui en découlent. L’Union<br />

africaine, qui pousse à une solution<br />

négociée, a donné mardi, son<br />

aval à l’envoi pour une année<br />

d’une force de 3.300 soldats en<br />

appui aux 5. 000 hommes de l’armée<br />

malienne pour déloger les<br />

«groupes armés» de Kidal,<br />

Tombouctou <strong>et</strong> Gao. «Le dialogue<br />

est l’option préférée, mais doit<br />

obtenir des résultats assez vite»,<br />

précise Saïd Djinnit, le représentant<br />

de l’ONU en Afrique de<br />

l’Ouest après une rencontre au<br />

Burkina Faso avec une délégation<br />

d’Ansar Dine <strong>et</strong> des représentants<br />

du Mouvement national de libération<br />

de l’Azawad. Romano<br />

Prodi, l’envoyé spécial du secrétaire<br />

général de l’ONU pour le<br />

Sahel, appelle à une réunion<br />

internationale en décembre à<br />

Paris pour tenter de résoudre la<br />

crise au Mali. Aux va-t-en-guerre<br />

qui s’empressent d’annoncer<br />

qu’ils sont «prêts», même si une<br />

éventuelle intervention soulève<br />

moult interrogations, l’Italien rappelle<br />

une évidence : «Il faut du<br />

temps pour préparer une opération<br />

militaire». En bon diplomate,<br />

il espère m<strong>et</strong>tre ce délai à profit<br />

pour travailler à une solution<br />

diplomatique. Une solution à<br />

laquelle Nkosazana Dlamini<br />

Zuma, la présidente de la commission<br />

de l’Union africaine a<br />

appelé, hier, depuis Paris. «Nous<br />

aimerions convaincre les groupes<br />

armés maliens à venir participer<br />

aux négociations <strong>et</strong> à se dissocier<br />

des groupes criminels <strong>et</strong> terroristes.<br />

Si cela pouvait arriver, ce<br />

serait un grand pas en avant»,<br />

dira-t-elle.<br />

n Djamel Boukrine<br />

MONDE<br />

w w w . h o r i z o n s - d z . c o m<br />

HORIZONS • Jeudi 15 Novembre 2012<br />

MARC TONER, PORTE-PAROLE DU DÉPARTEMENT D’ETAT AMÉRICAIN : «Les Etats-Unis ne sont pas<br />

prêts à reconnaître la nouvelle Coalition d’opposition syrienne en tant que futur gouvernement de<br />

transition du pays. Nous voulons qu’elle prouve sa capacité à représenter les Syriens à l’intérieur<br />

de la Syrie.»<br />

DÉMARCHE DE LA PALES-<br />

TINE AUPRÈS DE L’ONU<br />

ISRAEL MENACE<br />

ABBAS<br />

LA DÉMARCHE DES DIRIGEANTS PALESTINIENS<br />

auprès de l’ONU pour obtenir un statut d’Etat non<br />

membre qui leur perm<strong>et</strong>trait de saisir des instances<br />

internationales comme la Cour pénale<br />

internationale, irrite les dirigeants d’Israël.<br />

10<br />

Un document de proj<strong>et</strong> de position rédigé par le<br />

bureau du ministre israélien des Affaires étrangères,<br />

Avigdor Lieberman, sans doute dans le but<br />

de décourager la direction palestinienne,<br />

explique que «l’élimination de Abbas du pouvoir<br />

serait la seule option dans un tel scénario». Il<br />

envisage aussi d’annuler les <strong>accords</strong> de paix d’Oslo de 1993. Ce<br />

n’est pas la première fois que M. Lieberman agite c<strong>et</strong>te menace.Il<br />

a déjà prévenu, le 24 octobre, lors d’une rencontre avec la<br />

chef de la diplomatie de l’Union européenne, Catherine Ashton,<br />

que si les Palestiniens «persistaient dans ce proj<strong>et</strong>, (il) ferait en<br />

sorte que l’Autorité palestinienne s’effondre». Parallèlement à<br />

c<strong>et</strong>te politique du bâton, Lieberman, qui a rencontré c<strong>et</strong>te<br />

semaine à Vienne les ambassadeurs israéliens des pays européens<br />

pour les informer des mesures qu’Israël envisage en<br />

réponse à ces mouvements diplomatiques palestiniens aux<br />

Nations unies, de faire du chantage <strong>et</strong> offrir des aides à<br />

l’Autorité palestinienne si elle accepte d’abandonner son proj<strong>et</strong>.<br />

Le président palestinien, qui a choisi le 29 novembre, date anniversaire<br />

du plan de partage de 1947, qui a appelé à la création<br />

de deux Etats en Palestine, (Israël <strong>et</strong> Palestine) <strong>et</strong> Journée internationale<br />

des Nations unies de solidarité avec le peuple palestinien,<br />

cédera-t-il ? «Non», selon l’ambassadeur de Palestine,<br />

Hussein Abdelkhalek, qui a tenu, avant-hier, une conférence de<br />

presse pour commémorer le 24 e anniversaire de la proclamation<br />

de l’Etat palestinien à Alger.<br />

«Nous ne reculerons pas, même si nous risquons de mourir<br />

de faim. Malgré les pressions américaines <strong>et</strong> le chantage israélien,<br />

le président ira à l’ONU le 29 novembre pour demander la<br />

reconnaissance de l’Etat palestinien», a-t-il déclaré.<br />

D’après lui, une nouvelle agression contre la bande de Ghaza<br />

est redoutée après les élections israéliennes. D’autres responsables<br />

palestiniens ont affirmé être prêts à faire face aux r<strong>et</strong>ombées<br />

de la démarche à l’ONU. Le négociateur, Mohammad<br />

Chtayyeh, dit s’attendre à ce que les mesures de rétorsion,<br />

notamment financières, «n’aillent pas au-delà de la question de<br />

la construction de colonies» nouvelles. «La plupart des mesures<br />

annoncées seront des menaces en l’air parce qu’Israël a intérêt à<br />

maintenir l’Autorité palestinienne en l’état <strong>et</strong> les Israéliens ne<br />

sont pas en position de la pousser à l’effondrement total» dit-il.<br />

Selon lui, la Ligue arabe a promis à l’Autorité un «fil<strong>et</strong> de sécurité»<br />

pour faire face à d’éventuelles sanctions financières.<br />

Un autre négociateur, Saëb Erakat, a précisé que la direction<br />

palestinienne «tentait d’activer la décision relative au fil<strong>et</strong> de<br />

sécurité de 100 millions de dollars au cas où Israël bloquerait<br />

nos fonds <strong>et</strong> où les Etats-Unis fermeraient le bureau de<br />

l’Organisation de libération de la Palestine <strong>et</strong> cesseraient leur<br />

aide». Des personnalités <strong>et</strong> associations chrétiennes palestiniennes<br />

ont exhorté l’Union européenne à appuyer la demande<br />

d’élévation de la Palestine au statut d’Etat observateur, afin de<br />

«promouvoir une véritable paix». Comme pour expliquer sa<br />

démarche, Abbas, qui a entamé, lundi dernier, une tournée en<br />

Arabie Saoudite <strong>et</strong> en Egypte, entamera, aujourd’hui, une visite<br />

en Suisse. Il se rendra ensuite en France pour rencontrer le président<br />

François Hollande, qui a mis en garde, mardi soir, les<br />

Palestiniens, contre les «risques» liés à leur démarche à l’ONU.<br />

n Samira B.<br />

RÉUNION LIGUE ARABE-UNION EUROPÉENNE<br />

ENTENTE SUR LES GRANDS DOSSIERS ?<br />

La Ligue Arabe <strong>et</strong> l’Union européenne, sur la même longueur<br />

d’ondes concernant les grands dossiers de la région ?<br />

Lors d’une réunion arabo-européenne, tenue mardi, au siège de<br />

la Ligue arabe au Caire, les ministres des Affaires étrangères<br />

arabes, dont Mourad Medelci, <strong>et</strong> européens ont exprimé leur<br />

soutien total à la mission de l’Envoyé spécial de l’Onu <strong>et</strong> de la<br />

Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar<br />

Brahimi. Ils ont appelé, à l’issue de leur<br />

réunion, la nouvelle coalition de l’opposition<br />

syrienne à engager un dialogue élargi<br />

avec lui, afin de «parvenir à une transition<br />

pacifique du pouvoir». Bien que soutenant,<br />

en sous-main, l’armement de la<br />

rébellion anti-Al Assad, l’Europe, <strong>et</strong> certains pays arabes, continuent<br />

de jouer la carte de la légalité internationale. Leurs représentants<br />

au Caire ont souligné la nécessité de poursuivre les<br />

efforts dans le cadre de la déclaration de Genève du 30 juin dernier<br />

pour «obtenir du Conseil de sécurité une décision pour un<br />

cessez-le-feu immédiat».<br />

Sur la Palestine, l’entente est aussi affichée. Tout exprimant<br />

leur inquiétude face à l’escalade israélienne, actuellement, à<br />

Ghaza, les ministres ont recommandé la poursuite des négocia-<br />

tions <strong>et</strong> le règlement des questions liées au statut final pour<br />

concrétiser la solution des deux Etats, non sans m<strong>et</strong>tre l’accent<br />

sur leur refus de reconnaître tout changement des frontières<br />

d’avant 1967. D’où leur insistance sur le caractère illégal des<br />

colonies <strong>et</strong> du mur de séparation «qui constituent une entrave<br />

devant la paix». Les ministres ont, par ailleurs, salué les résolutions<br />

2056 <strong>et</strong> 2071 du Conseil de sécurité<br />

concernant la crise du Mali <strong>et</strong> rappelé leur<br />

soutien aux efforts de l’Union Africaine, de<br />

la Cédéao <strong>et</strong> des pays du champ pour parvenir<br />

à une solution politique durable dans<br />

la région, afin d’assurer l’unité <strong>et</strong> l’intégrité<br />

territoriale du Mali <strong>et</strong> éradiquer le terrorisme<br />

<strong>et</strong> le crime organisé. Quant à la crise soudanaise, les participants<br />

à la réunion du Caire, qui ont salué les <strong>accords</strong> <strong>signés</strong><br />

entre Khartoum <strong>et</strong> Juba, ont appelé les deux parties à poursuivre<br />

les négociations sur les questions en suspens. Intra<br />

muros, les ministres se sont félicités du nouveau mécanisme de<br />

dialogue arabo-européen <strong>et</strong> la mise en place d’une cellule de<br />

crise au siège de la Ligue. La 3 e réunion se tiendra au siège de<br />

l’Union européenne en 2014.<br />

n Amine G.<br />

L’EUROPE ET CERTAINS PAYS<br />

ARABES CONTINUENT DE JOUER<br />

LA CARTE DE LA LÉGALITÉ<br />

INTERNATIONALE.


CULTURE Rendez-vous<br />

12 e SALON D’AUTOMNE<br />

DU PETIT FORMAT<br />

Al’affiche,<br />

pas moins<br />

de 28<br />

artistes<br />

peintres qui<br />

exposent<br />

quelque 84 tableaux à travers<br />

lesquels de jeunes<br />

talents côtoient des noms<br />

illustres de la peinture.<br />

Stambouli, Fardjellah,<br />

Menaa, Belbahar, Sellami,<br />

Sellal, B<strong>et</strong>tina, Mokrani,<br />

Dahel <strong>et</strong> d’autres habitués<br />

de la galerie laissent voir<br />

des thématiques variées<br />

aux nombreux styles.<br />

Il y en a pour tous les<br />

goûts <strong>et</strong> pour toutes les<br />

tendances avec, néanmoins,<br />

une prédominance<br />

pour le portrait d’Algérie.<br />

«C’est une exposition très<br />

variée sur le plan de la<br />

technique <strong>et</strong> de la thématique,<br />

mais variée aussi<br />

parce qu’elle a su mélanger<br />

entre des artistes qui<br />

ont beaucoup d’expériences<br />

avec des jeunes, <strong>et</strong><br />

c’est très intelligent<br />

comme démarche. Ce qui<br />

encourage les jeunes à se<br />

frotter aux anciens qui<br />

sont, à leur tour, rajeunis»,<br />

a déclaré Mohamed<br />

Massen, artiste plasticien.<br />

Invité pour exposer ses<br />

Griffe artistique<br />

Rencontré dernièrement à Béjaia<br />

<strong>et</strong> à Alger, le comédien constantinois,<br />

Hakim Dekkar, qui a formidablement<br />

campé le personnage<br />

mythique du folklore traditionnel<br />

du Moyen-Orient, Djeha, confie<br />

qu’il compte marquer son r<strong>et</strong>our<br />

au théâtre. La preuve, il est<br />

actuellement en train de m<strong>et</strong>tre<br />

en scène une œuvre écrite par un<br />

Syrien mais il n’en dira pas plus ;<br />

probablement par superstition<br />

qu’il refuse de s’étaler sur ce proj<strong>et</strong><br />

qu’il lui tient tant à cœur.<br />

Ce n’est pas tout, Hakim Dekkar participera<br />

prochainement dans un monodrame<br />

intitulé «One two three» du<br />

m<strong>et</strong>teur en scène Djamel Hamouda. Ce<br />

monologue r<strong>et</strong>race en fait les péripéties<br />

du citoyen algérien à la recherche<br />

de communication, de liberté d’expression<br />

dans la vie sociale avec dignité <strong>et</strong><br />

respect. Comme tout bon dialogue, un<br />

monologue réussi est étudié, il ne s’improvise<br />

pas. La méthode est assez bien<br />

exposée par Hakim Dekkar. Un monologue<br />

se construit sur le modèle du triangle<br />

inversé, c’est-à-dire, idéalement,<br />

commencer par une phrase dont le<br />

contenu est large, <strong>et</strong> finir de manière<br />

concise, avec tout à la fin une phrase<br />

clef. Dans le cas de ce travail, la technique<br />

est tout à fait respectée. Sans<br />

exagération aucune, Hakim Dekkar<br />

parvient à animer les esprits <strong>et</strong> à faire<br />

danser les obj<strong>et</strong>s magiques...Un univers<br />

qui fait la part belle aux créateurs<br />

sculptures, il affirme que<br />

sa technique consiste à<br />

«récupérer des pièces<br />

j<strong>et</strong>ées» qu’il «associe pour<br />

faire des personnages»,<br />

soit «des œuvres qui prétendent<br />

offrir un discours<br />

artistique <strong>et</strong> un discours<br />

philosophique». Il souhaite<br />

exposer dans un musée<br />

malgré la difficulté de la<br />

tâche. «C’est très difficile<br />

en Algérie, parce qu’il y a<br />

très peu de musées <strong>et</strong>,<br />

puis, il n’y a pas beaucoup<br />

d’occasions de<br />

démonstrations. On travaille<br />

beaucoup, mais on<br />

LA GALERIE DAR EL KENZ de Cheraga<br />

abrite, jusqu’au 30 novembre prochain,<br />

le 12 e Salon d’automne du p<strong>et</strong>it format.<br />

Un amalgame d’anciens<br />

<strong>et</strong> de jeunes talents<br />

a peu d’occasions de montrer<br />

ce qu’on fait. Ce que<br />

je fais est très exigeant ; la<br />

sculpture a besoin de mise<br />

en scène, demande à être<br />

mise sur des socles, à être<br />

bien éclairée», a-t-il expliqué.<br />

Parmi les exposants<br />

se trouve Dr Houria<br />

Menaa qui affirme s’être<br />

intéressée à la peinture<br />

dans les années 1990. Elle<br />

a exposé deux œuvres<br />

représentant la Casbah<br />

d’Alger sur fond de couleurs<br />

vives <strong>et</strong> chatoyantes.<br />

«A l’époque, j’ai décidé de<br />

consacrer un peu de mon<br />

temps à la peinture. P<strong>et</strong>it<br />

à p<strong>et</strong>it, j’ai confectionné<br />

plusieurs toiles que j’ai pu<br />

écouler sur le marché.<br />

J’aime le figuratif moins<br />

académique que modernisé<br />

<strong>et</strong> les couleurs», a-t-elle<br />

déclaré. Il y a aussi Djan<strong>et</strong><br />

Hebrih Dahel qui vient<br />

d’Annaba. Très imaginative,<br />

elle se démarque par<br />

ses isolements pour dessiner<br />

<strong>et</strong> vivre dans son<br />

monde fantastique <strong>et</strong><br />

irréel. Elle a exposé trois<br />

aquarelles qui représentent<br />

la danse. «J’aime les<br />

couleurs <strong>et</strong> le mouvement<br />

que j’ai minutieusement<br />

abordé dans mes toiles.<br />

En outre, j’aurai l’occasion<br />

d’exposer à nouveau en<br />

Allemagne d’ici à la fin de<br />

l’année», a-t-elle déclaré.<br />

La galeriste Zahia<br />

Guelimi se réjouit, quant<br />

à elle, de c<strong>et</strong>te occasion<br />

offerte aux jeunes. «A<br />

chaque salon d’automne,<br />

je prends 3 à 4 jeunes<br />

talents sortant des Beaux-<br />

Arts, mais qui ne sont pas<br />

connus du large public.<br />

Les gens vont s’habituer à<br />

les voir <strong>et</strong> à les apprécier<br />

parce qu’ils sont très<br />

bons», a-t-elle déclaré.<br />

n Rabah Douik<br />

APRÈS UNE LONGUE ABSENCE<br />

HAKIM DEKKAR<br />

MARQUE SON RETOUR<br />

EN PROMETTANT DES SURPRISES<br />

Photo : Fouad S.<br />

HORIZONS • Jeudi 15 Novembre 2012<br />

Proj<strong>et</strong>s<br />

ESPACE D’EXPOSITION<br />

ET DE VENTE<br />

Un village<br />

de l’artisanat<br />

pour Constantine<br />

11<br />

La wilaya de Constantine sera prochainement<br />

dotée d’un village de l’artisanat, a indiqué<br />

dimanche dernier à l’APS le directeur local du<br />

tourisme <strong>et</strong> de l’artisanat, M. Hacène Lebbad.<br />

Ce proj<strong>et</strong>, premier du genre dans la wilaya, sera<br />

réalisé dans la commune de Zighoud-Youcef, au<br />

nord du chef-lieu de wilaya, a précisé ce<br />

responsable, ajoutant que les formalités liées au<br />

choix d’un terrain d’assi<strong>et</strong>te sont «en cours».<br />

Ce village de l’artisanat perm<strong>et</strong>tra de promouvoir<br />

les produits artisanaux, de sauvegarder les<br />

métiers en voie de disparition, à l’image de la<br />

dinanderie d’art, <strong>et</strong> faire valoir le savoir-faire des<br />

artisans locaux, a encore indiqué M. Lebbad.<br />

C<strong>et</strong>te future réalisation, outre l’animation qu’elle<br />

ne manquera pas de créer dans la p<strong>et</strong>ite localité<br />

de Zighoud-Youcef, comprendra une grande<br />

galerie d’exposition, des ateliers pour la formation<br />

d’artisans <strong>et</strong> de nombreux espaces de vente, a<br />

souligné le directeur du tourisme <strong>et</strong> de l’artisanat,<br />

rappelant «l’importance de ce vol<strong>et</strong> dans la<br />

promotion du tourisme national».<br />

Les espaces de vente, a-t-il ajouté, «tant attendus<br />

par les professionnels du secteur, auront pour<br />

vocation de réunir les artisans qui n’ont pas les<br />

moyens de disposer d’un local».<br />

La Direction du tourisme <strong>et</strong> de l’artisanat de la<br />

wilaya de Constantine vient de réaliser une carte<br />

des potentialités touristiques locales, assortie d’un<br />

guide illustré contenant des informations <strong>et</strong> des<br />

données précises sur l’ensemble des sites naturels,<br />

historiques, préhistoriques <strong>et</strong> autres monuments<br />

religieux <strong>et</strong> culturels, a indiqué M. Lebbad.<br />

C<strong>et</strong>te carte, qui constitue un «moyen privilégié»<br />

pour promouvoir la destination Constantine,<br />

localise les zones «qu’il faut absolument visiter au<br />

regard de leur poids historique, à l’instar du<br />

palais d’Ahmed Bey, du musée national Cirta, du<br />

mausolée de Massinissa, du Monument<br />

aux morts, le site archéologique de Tiddis, la<br />

Vieille ville <strong>et</strong> les ponts de la cité du Vieux<br />

Rocher», a-t-il dit.<br />

n APS<br />

<strong>et</strong> aux illustrateurs. «Naturellement, ce<br />

récit est similaire à une forêt vierge. J’ai<br />

longtemps œuvré pour établir une interprétation<br />

adéquate à ce texte. Ce n’est<br />

pas une sinécure. Un travail à plein<br />

temps. Un foisonnement de sentiments.<br />

Des moments de partage, d’émotion, de<br />

loufoquerie <strong>et</strong> de création», témoigne le<br />

comédien. Pour rappel, Djamel<br />

Hamouda a déjà collaboré avec Hakim<br />

Dekkar notamment dans la pièce<br />

«Khabat kraâou», qui a eu un grand succès<br />

auprès du public algérien, soit 800<br />

représentations jouées durant six<br />

longues années. La force de la touche<br />

artistique de Hakim Dekkar fera, probablement,<br />

exploser ses talents insoupçonnés<br />

qui se sont distingués par une maîtrise<br />

<strong>et</strong> une cohérence de jeu que lui seul<br />

peut apporter. Ce comédien, celui-là<br />

même qui respecte la trame des histoires<br />

qu’il joue, adm<strong>et</strong> <strong>et</strong> ce, malgré le travail<br />

qu’il accomplit <strong>et</strong> son sérieux, avoir eu<br />

beaucoup de chance pour évoluer dans<br />

ce domaine qui n’est pas facile à gérer.<br />

Hakim Dekkar a commencé à imiter<br />

les actions de son entourage à moins de<br />

cinq ans, puis rejoint les Scouts musulmans<br />

algériens où il a développé son instinct<br />

talentueux. L’aide de son frère aîné<br />

lui a permis d’adhérer au théâtre amateur<br />

puis professionnel. Sa première<br />

apparition à la télévision était dans la<br />

série «Ya Chari Dala» en 1988. L’artiste a<br />

déjà été honoré par l’Académie de la<br />

société civile de Zéralda.<br />

n Samira Sidhoum


ART HORIZONS • Jeudi 15 Novembre 2012<br />

MEDIA<br />

<strong>et</strong><br />

Par Rachid MOUSSA<br />

RÉSEAUX<br />

SOCIAUX<br />

PROFESSIONNELS<br />

LE CHEMIN<br />

TRANQUILLE<br />

DE LINKEDIN<br />

A L’ABRI DES PERTURBATIONS qui touchent<br />

les sociétés Intern<strong>et</strong>, à l’image de<br />

Facebook empêtré dans la capitalisation<br />

boursière décevante, le réseau social<br />

professionnel LinkedIn affiche des résultats<br />

rassurants tirés d’un développement<br />

harmonieux assis sur un modèle<br />

économique fiable qui a notamment su<br />

profiter du boom de la mobilité.<br />

UN INCONTOURNABLE<br />

DU RECRUTEMENT ?<br />

LinkedIn a organisé récemment, en plein cœur de Londres,<br />

sa grande rencontre annuelle dédiée au recrutement en<br />

Europe : The LinkedIn Talent Connect Europe 2012. Trois nouveaux<br />

produits y ont été annoncés : un baromètre pour mesurer<br />

l’attractivité de sa marque employeur, la création de «followers»<br />

pour les entreprises <strong>et</strong> les annonces d’emploi sponsorisées avec un<br />

paiement au clic. Plus de 600 professionnels d’Angl<strong>et</strong>erre, de France,<br />

d’Allemagne, d’Espagne mais aussi d’Azerbaïdjan assistent à un<br />

programme riche mêlant Keynotes de LinkedIn, ateliers de formation<br />

<strong>et</strong> partage d’expériences utilisateurs. Dans une présentation<br />

succincte, les dirigeants de LinkedIn ont d’abord souligné les très<br />

bons chiffres du réseau social professionnel. LinkedIn compte<br />

plus de 175 millions de membres aujourd’hui à travers le<br />

monde dont 39 millions en Europe. L’Angl<strong>et</strong>erre est le pays<br />

le plus en avance avec 10 millions de membres. La France<br />

suit avec 4 millions devant les Pays-Bas avec 3 millions.<br />

La croissance est forte <strong>et</strong> continue. En un an,<br />

le nombre de membres au niveau mondial a<br />

crû de 58 millions.<br />

Ce n’est pas tout à fait contre toute attente mais presque que le<br />

réseau social professionnel LinkedIn a obtenu des scores financiers<br />

supérieurs aux prévisions les plus optimistes. Il a rendu<br />

publics, jeudi 1er novembre, des résultats au-dessus des attentes<br />

analystes, pour le troisième trimestre, avec un chiffre d'affaires<br />

de 194 millions d'euros, en hausse de plus de 80% par rapport à<br />

la même période, l'an passé. Les bénéfices de LinkedIn, entreprise créée en 2003,<br />

s'élèvent à 19 millions d'euros, contre 5,1 millions d'euros un an plus tôt.<br />

LinkedIn a été fondé en décembre 2002 <strong>et</strong> lancé en mai 2003 par Reid<br />

Hoffman <strong>et</strong> Allen Blue, membres du service de paiement en ligne PayPal, <strong>et</strong><br />

trois autres entrepreneurs. Son capital est détenu par des fonds d'investissement<br />

<strong>et</strong> par ses fondateurs européens. La société est devenue bénéficiaire en<br />

mars 2006 avec un modèle économique reposant sur trois sources de revenus :<br />

la publicité, les abonnements <strong>et</strong> les services de recrutement. LinkedIn est un service<br />

en ligne qui perm<strong>et</strong> de construire <strong>et</strong> d’agréger son réseau professionnel. Il<br />

se définit comme un réseau de connaissances qui facilite le dialogue entre professionnels.<br />

Pour ses membres, c'est aussi un outil de gestion de réputation en<br />

ligne <strong>et</strong> de personal branding. L’environnement concurrentiel est constitué des<br />

réseaux sociaux comme Facebook ou MySpace qui ne sont pas considérés<br />

comme des concurrents directs, mais comme des réseaux complémentaires.<br />

Selon Reid Hoffman : «MySpace, c’est le bar, Facebook, c’est le barbecue au fond<br />

du jardin, <strong>et</strong> LinkedIn, c’est le bureau.» Comme beaucoup d'autres géants technologiques,<br />

LinkedIn a élu domicile au cœur de la Silicon Valley, à Mountain<br />

View. Résolument tourné vers un usage professionnel, il propose à ses utilisateurs<br />

de r<strong>et</strong>rouver sur Intern<strong>et</strong> ce qui fait le succès de la Silicon Valley ; du relationnel<br />

<strong>et</strong> de la ressource en expertise souvent en externe. Pour l'entreprise<br />

LinkedIn, la proximité des plus gros acteurs d'Intern<strong>et</strong> <strong>et</strong> des technologies doit<br />

aussi rappeler sa filiation <strong>et</strong> son ancrage technologique. Une particularité sur<br />

laquelle repose son modèle économique. «Ce que je souhaitais, c'est initier le<br />

changement dans le monde, raconte aujourd'hui Reid Hoffman, le cofondateur<br />

<strong>et</strong> président exécutif de LinkedIn. A l'été 2006, j'ai réalisé que le modèle économique<br />

était défini <strong>et</strong> stable. Étant profitable, LinkedIn était viable <strong>et</strong> pouvait<br />

vivre pour toujours.» Les 175 millions de professionnels LinkedIn à travers le<br />

monde sont une vraie mine d'or pour les mark<strong>et</strong>eurs. Selon le réseau social, ses<br />

abonnées forment une population «parmi les plus instruites, les plus riches <strong>et</strong><br />

les plus influentes sur le web». Mais, pour les nouveaux venus du mark<strong>et</strong>ing<br />

sur LinkedIn, peu familiers avec son portefeuille de fonctionnalités, il peut être<br />

difficile, voire impossible, de tirer partie des opportunités offertes par ce public.<br />

Les pages Entreprises, que LinkedIn a récemment mis à jour, sont la plaque<br />

tournante des professionnels, avec sa section Carrières <strong>et</strong> ses offres d'emploi, sa<br />

rubrique Produits où l'on trouve des informations sur les nouveautés <strong>et</strong> les produits<br />

à venir, la rubrique Informations sur les Employés ou encore la section<br />

Vue d'ensemble qui contient les dernières informations mises en ligne par l'entreprise.<br />

Selon Alison Engel, directrice mark<strong>et</strong>ing au niveau mondial de<br />

LinkedIn pour les solutions de marché, la section des mises à jour publiées par<br />

l'entreprise est une des rubriques les plus importantes pour les praticiens du<br />

mark<strong>et</strong>ing. «C'est à ce moment-là que vous établissez le contact avec votre<br />

public», a-t-elle expliqué. «Les messages que vous publiez apparaissent sur la<br />

page de votre entreprise <strong>et</strong> dans les flux de nouvelles. Ils sont au premier plan<br />

de l'expérience utilisateur qu'aura l'abonné au réseau social. Ils livrent aux professionnels<br />

des instanés sur l'entreprise tout au long de la journée.»<br />

Contrairement à Facebook, LinkedIn a vécu avec euphorie son introduction en<br />

bourse en 2011. Tout le monde semblait alors vouloir acquérir une part de c<strong>et</strong>te<br />

introduction en Bourse, la plus importante pour une société américaine du web<br />

depuis Google, en 2004. LinkedIn, né en 2003, comptait environ 100 millions<br />

d'utilisateurs. Ce réseau social qui a la particularité de s'adres-<br />

ser en priorité aux professionnels tire près de la moitié de ses<br />

revenus du placement d'offres d'emploi.<br />

Une particularité par rapport au géant Facebook dont l'intégralité<br />

- ou presque - de l'argent provient de la publicité. Le<br />

modèle économique de LinkedIn serait donc séduisant pour<br />

les investisseurs qui parient sur la reprise économique, <strong>et</strong> sur<br />

son cortège de p<strong>et</strong>ites annonces : de plus en plus de monde va<br />

chercher à recruter sur le site. La performance boursière de<br />

LinkedIn a été qualifiée de «surprenante» par le New York<br />

Times ou de «Tulipomanie» dans le Wall Stre<strong>et</strong> Journal (en<br />

référence à l’explosion du prix des tulipes aux Pays-Bas au<br />

XVIIe siècle qui a été suivie par un effondrement spectaculaire<br />

de la valeur de ces fleurs). Le quotidien économique américain<br />

rappelait en eff<strong>et</strong> que LinkedIn n’avait fait que 15 millions de dollars de<br />

profits l’année dernière. Depuis, beaucoup de chemin a été parcouru <strong>et</strong> de l’avis<br />

des analystes, «LinkedIn peut se montrer optimiste pour les exercices à venir».<br />

D’abord parce qu'il continue d'attirer des membres. Le réseau social compte<br />

aujourd'hui 175 millions d'utilisateurs, contre 161 millions au premier trimestre<br />

2012. Une audience forcément incomparable avec celle de Facebook, qui compte<br />

lui 955 millions d'utilisateurs. Mais LinkedIn est un réseau professionnel, qui<br />

propose des contenus susceptibles d'intéresser davantage les investisseurs,<br />

parce qu'ils génèrent des revenus «plus sérieux», comme le fait remarquer le site<br />

Seeking Alpha. Ce qui n'est pas vraiment le cas pour Facebook, à l'audience<br />

beaucoup plus disparate. Toute une partie de ses membres ne lui rapporte<br />

d'ailleurs pas un seul centime. Les dernières révélations viennent confirmer<br />

12<br />

13<br />

c<strong>et</strong>te tendance. Facebook compterait ainsi près de 9% de faux profils. Et selon<br />

un p<strong>et</strong>it annonceur, qui a cessé d'y ach<strong>et</strong>er des espaces, près de 80% des clics<br />

publicitaires seraient en réalité l'œuvre de robots.<br />

L'une des principales différences entre les deux réseaux sociaux concerne<br />

leur modèle économique. LinkedIn est moins dépendant de la publicité,<br />

contrairement à Facebook. La société de Mark Zuckerberg en tire<br />

près de 85% de ses revenus, quand elle ne représente que 28% des revenus<br />

de LinkedIn. Cela s'explique par le fait que le réseau professionnel<br />

dispose notamment d'un modèle premium. Il fait payer ses membres<br />

pour leur donner accès à certaines fonctionnalités. Revenir sur la gratuité<br />

paraît aujourd'hui impensable pour Facebook. Aujourd'hui, 23% des<br />

visites sur LinkedIn sont réalisées à partir d'une application mobile. Soit<br />

plus du double par rapport à l'année passée. Mieux, 15% des inscriptions<br />

sont réalisées sur mobile. La tendance est donc à la mobilité. Mais Jeff Weiner,<br />

PDG de LinkedIn, ne s'inquiète pas outre-mesure. Car il compte sur le développement<br />

en cours de services mobiles payants, affirme le site<br />

Boomberg : «Quand on parle de la monétisation du marché<br />

mobile, cela dépasse la publicité», confirme-t-il. L'assurance<br />

de LinkedIn sur son service mobile aurait de quoi faire pâlir<br />

Facebook, qui éprouve les plus grandes difficultés à trouver<br />

une solution durable pour rentabiliser ce marché. Au<br />

moment de son introduction en Bourse, il ne tirait pas le<br />

moindre centime de ses applications. Il a depuis mis en place<br />

des «statuts personnalisés», qui lui rapporteraient 500.000<br />

dollars par jour sur mobile. Ce qui est sans doute loin d'être<br />

suffisant. Compte tenu d'un potentiel limité de croissance<br />

du nombre d'abonnés, le réseau professionnel doit trouver<br />

«une solution viable pour accroître la monétisation par utilisateur»,<br />

faute de quoi, selon lui, «une correction boursière<br />

est inévitable». Une correction d’autant possible que des avertissements ont<br />

déjà été émis sur un possible r<strong>et</strong>our de la bulle intern<strong>et</strong>, y compris à l’occasion<br />

de l’entrée en Bourse de LinkedIn. «Le spectre d’une nouvelle bulle est plus présent<br />

que jamais», notait alors The Economist dans un bill<strong>et</strong> de blog. L’évolution<br />

de LinkedIn sur le second marché – où s’échangent des parts d’entreprises<br />

avant leur entrée en Bourse – illustre bien c<strong>et</strong>te inflation des prix : il y a encore<br />

un an, il était possible de se procurer une participation dans le réseau social professionnel<br />

pour moins de 20 dollars. Au vu du succès de c<strong>et</strong>te première introduction<br />

en Bourse, la valeur d’entreprises similaires sur le second marché risque<br />

d’exploser, même si ces sociétés ne publient généralement aucune information<br />

sur leur situation financière avant leur entrée en Bourse.<br />

n R. M.<br />

REID HOFFMAN :<br />

«MYSPACE, C’EST<br />

LE BAR, FACEBOOK,<br />

C’EST LE BARBECUE<br />

AU FOND DU<br />

JARDIN, ET<br />

LINKEDIN, C’EST LE<br />

BUREAU.»<br />

LA PRÉCISION<br />

DE LA MESURE !<br />

Des nouveaux produits<br />

déployés par LinkedIn,<br />

le Talent Brand Index a un<br />

objectif ambitieux : perm<strong>et</strong>tre<br />

aux employeurs de<br />

mesurer l’attractivité de<br />

leur marque employeur.<br />

Pour cela, LinkedIn a mis<br />

en place une méthodologie<br />

simple. Il mesure,<br />

pour une période donnée,<br />

les membres ayant été en<br />

contact avec un employeur<br />

via le profil d’un de ses<br />

employés par exemple. Il compte<br />

ensuite le nombre de personnes<br />

ayant manifesté leur volonté de travailler<br />

pour c<strong>et</strong> employeur. Les<br />

membres qui ont consulté la page<br />

Carrière de l’entreprise ou ses<br />

offres d’emploi. Le ratio du<br />

«nombre de candidats» sur le<br />

«nombre de membres familiers<br />

avec l’employeur» donne<br />

«le Talent Brand Index». Rolls-<br />

Royce a un résultat de 16%<br />

par exemple. L’intérêt est bien<br />

sûr de se comparer à ses compétiteurs<br />

<strong>et</strong> d’avoir des segmentations<br />

précises par profil recherché<br />

<strong>et</strong> par région. C<strong>et</strong> outil est offert gratuitement<br />

aux employeurs, clients de<br />

LinkedIn ou non. L’idée est de pouvoir mesurer<br />

concrètement, avec des chiffres précis, les résultats<br />

de ses efforts de communication pour développer<br />

sa fameuse image de marque employeur.<br />

UNE MINE D’OR :<br />

LES CANDIDATS<br />

«PASSIFS»<br />

LinkedIn améliore ses prestations, à commencer<br />

par ce qui constitue son point fort, les profils des<br />

utilisateurs. Plus interactives, ces dernières présenteront<br />

des photos plus larges <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tront en<br />

exergue les compétences <strong>et</strong> expertises des utilisateurs.<br />

Un bloc incluant un ensemble de<br />

vign<strong>et</strong>tes présentera les photos de certaines relations<br />

des utilisateurs. Ces derniers pourront voir<br />

des statistiques d'un profil, directement inspirées<br />

du LinkedIn Labs <strong>et</strong> illustrant les groupes<br />

composant un réseau professionnel. Mais<br />

LinkedIn souhaite également attirer de l'audience<br />

en m<strong>et</strong>tant l'accent sur le storytelling <strong>et</strong> le<br />

partage d'actualités à travers un bloc «activité»<br />

en dessous de celui où est présent la photo <strong>et</strong> les<br />

informations principales du profil. Il s'agit en<br />

réalité d'un condensé de LinkedIn Today, plus<br />

social <strong>et</strong> destiné à rendre le module plus visible<br />

pour inciter les membres à être actifs sur le<br />

réseau. Pour LinkedIn, c'est également un<br />

moyen de donner plus de visibilité aux utilisateurs<br />

qui travaillent leur e-reputation. C<strong>et</strong><br />

ensemble de nouveautés vient compléter le nouveau<br />

menu de LinkedIn qui reprend les<br />

fameuses notifications que l'on r<strong>et</strong>rouve sur<br />

Facebook. Les paramètres de confidentialité du<br />

site restent inchangés <strong>et</strong> offrent la possibilité de<br />

contrôler les contenus que l'on<br />

partage. LinkedIn sait que sa principale force est<br />

de perm<strong>et</strong>tre aux employeurs de toucher les<br />

chercheurs passifs. Pour améliorer les r<strong>et</strong>ours,<br />

LinkedIn lance les annonces d’emploi sponsorisées<br />

parmi le carré «les offres pouvant vous intéresser».<br />

Rehaussées par un bandeau de couleur,<br />

ces offres sont très visibles <strong>et</strong> garantissent, suivant<br />

les premiers r<strong>et</strong>ours, un taux de clic cinq<br />

fois plus important que des offres classiques.<br />

S’inspirant des Google Ads, qui ont fait la fortune<br />

du moteur de recherche américain, LinkedIn<br />

reprend aussi pour ses nouvelles annonces<br />

sponsorisées, leur modèle économique, à savoir<br />

un paiement au clic avec enchères. Une interface<br />

complète perm<strong>et</strong> de piloter son budg<strong>et</strong> <strong>et</strong> de<br />

suivre les r<strong>et</strong>ours.


14<br />

SOCIÉTÉ<br />

NAÂMA<br />

Une personne portée<br />

disparue <strong>et</strong> des<br />

dizaines d’autres<br />

secourues<br />

Une personne est portée disparue <strong>et</strong> des<br />

dizaines d’autres ont été secourues au<br />

cours des dernières 24 heures dans la<br />

wilaya de Naâma par la Protection civile,<br />

suite aux intempéries qui affectent la<br />

région, a-t-on appris, hier, auprès de<br />

c<strong>et</strong>te institution. Un jeune homme, âgé<br />

d’une vingtaine d’années, a été emporté<br />

par les eaux en furie de l’oued L<strong>et</strong>mya,<br />

traversant la RN-22, dans la commune<br />

de Mekmène Benamar. Il se trouvait<br />

dans un véhicule avec deux autres personnes<br />

qui ont pu, elles, être sauvées, a<br />

précisé la Protection civile dont les unités<br />

de secours ont effectué quelque 250<br />

interventions qui ont permis de secourir<br />

des dizaines de personnes de la furie des<br />

eaux d’oueds en crue. Les agents de la<br />

Protection civile ont secouru ainsi une<br />

vingtaine de familles notamment, parmi<br />

les populations nomades installées à<br />

proximité des oueds, dans les régions de<br />

Tesmouline <strong>et</strong> Roddassa, <strong>et</strong> dans les<br />

environs de Naâma <strong>et</strong> d’El-Biodh.<br />

Ces personnes ont été installées dans des<br />

endroits présentant moins de risques, a<br />

précisé la même source qui a fait état<br />

également de l’évacuation de plusieurs<br />

autres familles, dont les habitations<br />

étaient inondées par les eaux pluviales.<br />

Les agents de la Protection civile ont<br />

apporté aussi aide <strong>et</strong> assistance à des<br />

automobilistes mis en danger par les<br />

crues d’oueds en divers tronçons des<br />

RN-6, 22 <strong>et</strong> 47. Plusieurs secteurs,<br />

comme l’Office national d’assainissement,<br />

les Travaux publics <strong>et</strong> les services<br />

de la Sûr<strong>et</strong>é nationale sont déployés sur<br />

le terrain <strong>et</strong> travaillent d’arrache-pied<br />

pour normaliser la situation au niveau<br />

des zones d’habitations inondées ou<br />

envahies par les boues, a-t-on constaté.<br />

ORAN<br />

Cinq personnes<br />

blessées<br />

Les fortes pluies enregistrées à Oran,<br />

depuis deux jours, ont causé d’énormes<br />

dégâts. Ainsi, des habitations vétustes ont<br />

été endommagées par les eaux de pluie <strong>et</strong><br />

les vents, occasionnant l’effondrement<br />

partiel de deux habitations <strong>et</strong> des blessures<br />

à cinq personnes. L’effondrement<br />

d’une habitation au quartier de Medioni a<br />

fait quatre blessés, dont deux se trouvent<br />

dans un état grave. Selon la Protection<br />

civile, une vieille femme a, également, été<br />

blessée suite à l’effondrement du plafond<br />

de sa maison. Sur le plan des dégâts, le<br />

chapiteau de l’aéroport d’Oran, utilisé<br />

pour les lignes intérieures, n’a pas résisté<br />

aux vents violents qui ont soufflé sur<br />

Oran, puisqu’il a été fortement endommagé.<br />

Pour leur part, les services de la<br />

Protection civile font état d’une trentaine<br />

d’interventions effectuées durant les dernières<br />

24 heures pour évacuer, à l’aide de<br />

motopompes, les eaux qui ont inondé certaines<br />

cités des communes de Hassi Ben<br />

Okba <strong>et</strong> Aïn Turck, où le niveau des eaux<br />

a atteint 1,5 mètre dans certains endroits.<br />

Le réseau électrique a également souffert<br />

de ces intempéries, plusieurs localités de<br />

la wilaya ayant carrément été plongées<br />

dans le noir, ce qui a poussé la direction<br />

de distribution de Sonlegaz Es-Senia à<br />

déclencher un plan d’urgence en mobilisant<br />

ses moyens mais aussi ceux de 16<br />

entreprises sous-traitantes. A Aïn Turck, la<br />

Protection civile fait état d’habitations<br />

submergées par les vagues.<br />

n Amar Abbas<br />

RETOUR SUR LE LIEU<br />

DE L’ÉBOULEMENT FATAL<br />

DE BOLOGHINE<br />

La victime, âgée de trois ans,<br />

a été surprise dans son sommeil<br />

par un éboulement de<br />

terrain, dans la nuit de<br />

lundi à mardi. Ses parents<br />

sont encore sous le choc. Les<br />

voisins, quant à eux, racontent qu’«il<br />

était 01h du matin quand la bâtisse<br />

dans laquelle vivait sa famille s’est<br />

effondrée, suite aux pluies torrentielles<br />

tombées c<strong>et</strong>te nuit-là». Selon certains<br />

témoignages, «une partie de la terre, en<br />

amont de l’habitation précaire de la<br />

famille, s’est détachée sous l’eff<strong>et</strong> des<br />

eaux. Le hasard a voulu que la boue <strong>et</strong><br />

les grosses pierres prennent directement<br />

la trajectoire de la chambre des<br />

p<strong>et</strong>ites filles. Le corps frêle de Maria,<br />

sans vie, a été découvert, après<br />

quelques minutes, sous un tas de boue.<br />

Comme un malheur ne vient jamais<br />

seul, Maria n’était pas l’unique victime,<br />

deux de ses sœurs, blessées, ont été évacuées<br />

vers l’hôpital de Birtraria<br />

d’El Biar. Sur le coup, le père est intervenu<br />

pour sauver ses deux filles. Quant<br />

à Maria, il n’a rien pu faire. Un autre<br />

voisin témoigne : «Nous n’avons rien<br />

entendu, il y avait un vent terrible.<br />

C’est après que j’ai entendu le père crier<br />

en pleine nuit : mes filles ne vont pas<br />

mourir, mes filles ne doivent pas mourir…<br />

en creusant de ses propres mains<br />

la terre <strong>et</strong> la boue pour les extraire».<br />

C’est alors que les voisins sont sortis<br />

pour l’aider. Hier, les habitants de c<strong>et</strong>te<br />

localité affichaient toujours leur colère.<br />

Ils fustigeaient les responsables locaux<br />

pour n’avoir rien fait afin d’éviter ce<br />

drame. Ils dénoncent également les partis<br />

politiques qui se désintéressent de<br />

leur malheur. «Aucun responsable ne<br />

DEUIL ET CONSTERNATION,<br />

hier, dans le quartier Jaïs, à<br />

Bologhine (Alger). La mort de la<br />

p<strong>et</strong>ite Maria B. n’a laissé personne<br />

indifférent.<br />

«Maria victime de la négligence<br />

DES RESPONSABLES LOCAUX»<br />

SIDI BEL-ABBÈS<br />

Huit points pour le stockage de bouteilles de gaz butane<br />

viennent d’être mis en place par la Direction de l’énergie<br />

<strong>et</strong> des mines (DEM) de Blida, à travers des communes<br />

enclavées <strong>et</strong> montagneuses de la wilaya, a indiqué le responsable<br />

du secteur. Intervenant en prévision de la saison<br />

hivernale, c<strong>et</strong>te mesure a pour objectif d’éviter une «répétition<br />

de la crise de l’hiver dernier, où la wilaya avait<br />

connu des perturbations en matière d’approvisionnement<br />

en bonbonnes de gaz butane des zones montagneuses, non<br />

encore raccordées au gaz de ville», a expliqué à l’APS<br />

M. Mustapha Bibi. Dotés d’une capacité de stockage de<br />

s’est déplacé chez nous, pas même le<br />

maire ou un de ses adjoints. Aucun<br />

parti politique en campagne n’est venu<br />

présenter ses condoléances», ont indiqué<br />

les jeunes du quartier.<br />

Les habitants de la cité ont signalé<br />

que les glissements de terrain ont commencé<br />

en 2007 <strong>et</strong> les responsables<br />

locaux ne font qu’enregistrer le nombre<br />

d’habitats précaires. En février 2012,<br />

suite à l’effondrement de quatre habitations,<br />

les propriétaires ont été relogés<br />

dans des chal<strong>et</strong>s à Réghaïa. «Maria<br />

n’est pas une victime d’une catastrophe<br />

naturelle, sa perte relève plutôt de la<br />

négligence des responsables locaux. Si<br />

les autorités locales ne se dépêchent pas<br />

pour trouver des solutions, d’autres<br />

personnes risquent de connaître le<br />

même sort », avertit un sexagénaire.<br />

n Abbas A. H.<br />

FAMILLES SECOURUES ET ÉCOLES INONDÉES<br />

Huit familles assiégées par les eaux au niveau de Sidi<br />

Mahmoud <strong>et</strong> Sidi Lahcene ont été secourues par les éléments<br />

de la Protection civile de la wilaya de Sidi Bel-Abbès durant<br />

la journée de mardi dernier. La Protection civile de Sid Bel<br />

Abbes a effectué pas moins de 100 interventions à travers la<br />

wilaya. Celles-ci ont ciblé les maisons inondées, véhicules<br />

piégés par les eaux auxquels s’ajoute le sauv<strong>et</strong>age d’une<br />

famille composée de <strong>huit</strong> membres au niveau de la ferme<br />

Tahar Moustache. Par ailleurs, les pluies diluviennes qui se<br />

sont abattues sur la région ont complètement inondé les différentes<br />

écoles de la région sud de Sidi Bel-Abbès. Au total,<br />

ce sont 17.000 écoliers <strong>et</strong> collégiens qui n’ont pas rejoint leurs<br />

classes. A travers c<strong>et</strong>te wilaya, des familles occupant de<br />

HORIZONS • Jeudi 15 Novembre 2012<br />

vieilles maisons ont vécu un véritable cauchemar durant ces<br />

intempéries. D’ailleurs, plusieurs citoyens ont observé<br />

durant la journée d’hier un sit-in devant le siège de la daïra<br />

de Sfisef pour exiger leur relogement, tout en dénonçant les<br />

coupures électrique récurrentes. Il est à noter que les rivières<br />

en crue ont rendu la circulation difficile entre Sidi Lahcene <strong>et</strong><br />

le chef-lieu de wilaya.<br />

Le problème des inondations générées par les crues de la<br />

Mekkera constitue, depuis toujours, l’une des principales<br />

préoccupations des responsables de la wilaya. Pour cela, il a<br />

été procédé à l’identification de 25 communes menacées par<br />

les crues d’oued.<br />

n Mohamed Medjahdi<br />

BLIDA<br />

Création de 8 points de stockage de gaz butane<br />

en prévision de l’hiver<br />

300 bouteilles chacun, ces points sont, notamment,<br />

implantés dans les communes montagneuses de Chréa,<br />

Aïn Romana, Souhane <strong>et</strong> Djebabra, connues pour la rudesse<br />

de leur hiver <strong>et</strong> leurs routes généralement obstruées par<br />

la neige, empêchant l’arrivée de tout approvisionnement.<br />

D’autres mesures prévisionnelles ont été prises, également,<br />

pour faire face à toute crise éventuelle, durant l’hiver<br />

prochain, a signalé ce responsable, qui a cité, entre<br />

autres, le relèvement de la capacité de vente des stations<br />

de Naftal, à Blida, de 300 à 630 bouteilles gaz butane par<br />

jour.<br />

Photo : Archives


SOCIÉTÉ<br />

Conscients que la contamination<br />

par ces parasites<br />

est extrêmement<br />

fréquente chez les<br />

enfants, les parents restent<br />

vigilants <strong>et</strong> n’hésitent<br />

pas à prendre les précautions nécessaires<br />

à c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong>, sachant que c<strong>et</strong> état n'a<br />

rien à voir avec l'hygiène <strong>et</strong> que c<strong>et</strong>te<br />

affection peut toucher tous les enfants,<br />

car ces derniers vivent souvent en groupe<br />

<strong>et</strong> dans la promiscuité, cela en plus<br />

du manque d’aération en classe essentiellement.<br />

A telle enseigne qu’à chaque<br />

rentrée scolaire, les poux attaquent.<br />

Puisqu’il est difficile de prévenir l’arrivée<br />

des poux, la vigilance est de mise,<br />

surtout en période scolaire. L’examen de<br />

la tête à la recherche de poux ou de<br />

lentes est recommandé. Un geste que<br />

certaines enseignantes continuent à pra-<br />

LA SANTÉ<br />

EST-ELLE<br />

MENACÉE ?<br />

Bien qu’aucune menace ne<br />

soit enregistrée pour la<br />

santé individuelle ou<br />

publique, les grattements<br />

que la pédiculose génère<br />

peuvent constituer un<br />

risque d’infection. La personne<br />

atteinte de pédiculose<br />

peut, à force de se gratter,<br />

contracter des lésions<br />

cutanées ou un impétigo.<br />

Les personnes hébergeant<br />

des poux sont susceptibles<br />

d'urticaire, aux croûtes sur<br />

le cuir chevelu <strong>et</strong> à une<br />

tuméfaction des ganglions<br />

lymphatiques du cou.<br />

Pour lutter contre la pédiculose,<br />

il y a en premier<br />

lieu la prévention, en évitant<br />

les échanges de bonn<strong>et</strong>s,<br />

cagoules, écharpes,<br />

servi<strong>et</strong>tes, brosses, peignes<br />

<strong>et</strong> autres obj<strong>et</strong>s pour les<br />

cheveux. Comme il est<br />

recommandé de m<strong>et</strong>tre un<br />

bonn<strong>et</strong> à la piscine. Pour<br />

éloigner les poux, il est<br />

conseillé de m<strong>et</strong>tre quotidiennement<br />

quelques<br />

gouttes d’essence de<br />

lavande, de cèdre ou de<br />

benjoin dans les cheveux<br />

des enfants.<br />

PÉDICULOSE<br />

PLUS DE DEUX MOIS APRÈS LA RENTRÉE DES CLASSES<br />

<strong>et</strong> l’ouverture des crèches, la contamination par les poux<br />

ou pédiculose hante les parents.<br />

tiquer pour éviter une éventuelle propagation<br />

du parasite. Une enseignante de<br />

l’école Ibn Sirine, à Alger, avoue surveiller<br />

l’hygiène des enfants sans pour<br />

autant les toucher dans leur amourpropre.<br />

«Ma technique consiste à surveiller<br />

si un élève se gratte trop souvent<br />

la tête. Sans éveiller ses soupçons, je<br />

contrôle ses cheveux. A la moindre alerte,<br />

je convoque les parents», dira-t-elle.<br />

Une autre enseignante de la même institution<br />

pointe du doigt la responsabilité<br />

des parents. «Certes, il est de notre<br />

devoir d’inculquer aux élèves les règles<br />

de l’hygiène par des cours <strong>et</strong> des<br />

consignes, mais certaines mères m<strong>et</strong>tent<br />

l RASAGE DU CRÂNE<br />

Le rasage total du crâne est la méthode la<br />

plus radicale (efficace, rapide). C<strong>et</strong>te solution<br />

s'impose quand les autres méthodes<br />

échouent (traitement chimique ou thermique,<br />

épouillage). A défaut de rasage, une<br />

coupe courte des cheveux n'est pas efficace<br />

sur les lentes (fixés à la base des cheveux),<br />

mais est néanmoins très utile pour faciliter<br />

les traitements tant physiques que chimiques.<br />

l EPOUILLAGE MANUEL<br />

L’épouillage manuel consiste à soigneusement<br />

peigner les cheveux (30 minutes), de<br />

façon répétée (3 fois puis 2 fois par jour),<br />

pendant 10 jours minimum à 3 semaines,<br />

sur cheveux mouillés, de préférence avec<br />

un peigne métallique à dents fines qui<br />

arrache les lentes contrairement au peigne<br />

à poux en plastique. C<strong>et</strong>te opération est<br />

efficace mais incomplète, <strong>et</strong> doit donc être<br />

combinée à d'autres méthodes préalables<br />

<strong>et</strong> moins fastidieuses (chimique ou thermique).<br />

Elle peut être suivie d'un massage<br />

du cuir chevelu au j<strong>et</strong> d'eau puissant <strong>et</strong><br />

chaud d'une douche pour éliminer les<br />

poux <strong>et</strong> les débris de lentes déposés sur le<br />

cuir chevelu. C<strong>et</strong>te méthode, non toxique,<br />

est recommandée chez les enfants de<br />

dans de mauvaises postures leur progéniture.<br />

L’année écoulée, j’avais un élève<br />

en 5 e année qui empestait des pieds <strong>et</strong><br />

avait les oreilles crasseuses. Après<br />

enquête j’ai su qu’il vivait avec ses<br />

frères <strong>et</strong> sœurs dans un appartement<br />

doté de toutes les commodités <strong>et</strong> que ses<br />

parents étaient aisés financièrement.<br />

Mon sang n’a fait qu’un tour <strong>et</strong> je me<br />

suis r<strong>et</strong>rouvée dans l’obligation de le<br />

réprimander en classe devant les autres<br />

élèves. J’ai même envoyé son camarade<br />

de classe à sa mère pour qu’elle daigne<br />

enfin doucher <strong>et</strong> prendre en charge l’hygiène<br />

corporelle de son fils», témoigne<br />

c<strong>et</strong>te autre enseignante.<br />

moins de 6 mois, les femmes pendant la<br />

grossesse <strong>et</strong> chez les patients asthmatiques.<br />

l TRAITEMENT THERMIQUE<br />

La méthode thermique consiste à dessécher<br />

par la chaleur les poux, mais aussi<br />

leurs œufs. Les poux éclos <strong>et</strong> les lentes<br />

meurent respectivement après 5 minutes <strong>et</strong><br />

90 secondes après application d'air chaud à<br />

50 <strong>et</strong> 55°C. L'application, d'une durée totale<br />

d'environ 35 minutes, peut se faire avec<br />

un sèche-cheveux ou bien avec un appareil<br />

spécifique soufflant de l'air moins chaud<br />

que ce dernier <strong>et</strong> doté d’un tuyau flexible<br />

terminé par un peigne perm<strong>et</strong>tant d’atteindre<br />

les racines. C<strong>et</strong>te méthode provoque<br />

une efficacité de 95 % <strong>et</strong> nécessite<br />

rarement un second traitement. Le sèchecheveux,<br />

comparé à l'appareil spécial, est<br />

aussi efficace sur les lentes, mais moins sur<br />

les poux éclos.<br />

l TRAITEMENT CHIMIQUE<br />

La méthode chimique consiste à laver les<br />

cheveux avec un shampoing, une lotion ou<br />

un aérosol ou une crème de rinçage contenant<br />

des substances insecticides. Ces<br />

agents, le plus souvent neurotoxiques sur<br />

les poux, sont moins efficaces sur les lentes,<br />

<strong>et</strong> ils produisent comme tout agent toxique<br />

HORIZONS • Jeudi 15 Novembre 2012<br />

La hantise !<br />

Ph :Slimen S.A.<br />

ET AUSSI...<br />

15<br />

Pour couper court à l’infestation, certaines<br />

mères de famille veillent sur l’hygiène<br />

de la tête de leurs enfants en inspectant<br />

régulièrement les cheveux des<br />

enfants <strong>et</strong> en utilisant durant la douche<br />

un peigne anti-poux, à dents moins<br />

espacés, connu sous l’appellation de<br />

«kerata».<br />

On utilise aussi des huiles essentielles<br />

à base de lavande en guise de prévention.<br />

D’autres mamans s’approvisionnent<br />

en produits anti-poux chez les<br />

pharmacies. Les pharmaciens approchés<br />

avouent que sans qu’il y ait une alerte, la<br />

demande est toujours là. «D’ailleurs<br />

dans nos commandes, nous ne négligeons<br />

pas la gamme de lutte contre les<br />

poux, notamment le shampoing <strong>et</strong> le<br />

spray», affirme le propriétaire d’une<br />

officine.<br />

nSouhila H.<br />

MÉTHODES<br />

Le pou ne supportant pas les différences de tem-<br />

toute la chevelure est peignée, rincez-la abondampérature,<br />

le traitement débutera par un lavage à DE LUTTE<br />

ment à l’eau aussi chaude que tolérable <strong>et</strong> séchez-la. Il<br />

l’eau aussi chaude que tolérable. Un shampooing<br />

est recommandé de recommencer l’opération quoti-<br />

ordinaire sera ensuite longuement appliqué (15 min) <strong>et</strong> ne sera pas diennement. Il faut également éradiquer les poux des vêtements<br />

rincé immédiatement. Certains shampooings à base d’huile de <strong>et</strong> obj<strong>et</strong>s susceptibles d’en véhiculer tels que literie, servi<strong>et</strong>tes,<br />

palme ou d’huile d’olive ont un léger eff<strong>et</strong> insecticide.<br />

bonn<strong>et</strong>s, brosses en les m<strong>et</strong>tant pendant 30 minutes dans un<br />

Ensuite, il faut peigner méthodiquement la chevelure avec un séchoir à température maximum ou 10 minutes dans de l’eau à<br />

peigne fin. Après chaque passage, le peigne doit être essuyé afin 60°C. Les personnes en contact avec les enfants doivent être trai-<br />

de ne pas contaminer de nouvelles mèches de cheveux. Quand tées en même temps que ceux-ci.<br />

des eff<strong>et</strong>s indésirables, parfois graves, surtout<br />

chez l'enfant. Selon l'Organisation<br />

mondiale de la santé (OMS), le lindane est<br />

très rémanent, toxique, <strong>et</strong> il passe facilement<br />

à travers le cuir chevelu très fin des<br />

jeunes enfants. Il est contre-indiqué avant<br />

l'âge de 10 ans <strong>et</strong> pendant la grossesse.<br />

Une nouvelle génération de produits est<br />

apparue sur le marché il y a quelques<br />

années, à base de diméthicone ou cyclométhicone,<br />

qui ne sont pas neurotoxiques en<br />

particulier pour les humains <strong>et</strong> l'environnement.<br />

Ils obstruent les opercules respiratoires<br />

des poux <strong>et</strong> empêchent l'excrétion.<br />

Ceci provoque la mort des poux par suffocation<br />

<strong>et</strong> déshydratation <strong>et</strong> le blocage de<br />

leur métabolisme. Aucune résistance développée<br />

par des poux n'est attendue, ni n'a<br />

été signalée à ce type de produit.<br />

l TRAITEMENTS NATURELS<br />

Alternativement aux traitements chimiques,<br />

il existe des traitements dits «naturels».<br />

L'huile de l'arbre à thé, les huiles<br />

essentielles associées à l'aromathérapie.<br />

Des « remèdes maison » comme la mayonnaise,<br />

la gelée de pétrole, l'huile d'olive <strong>et</strong><br />

la margarine fondue sont également utilisés.<br />

n S. H.


16<br />

S<br />

M<br />

Mots Fléchés<br />

D u d o k u<br />

ÉTENTE<br />

L e o u i l l i s F<br />

o t s f l é c h é s<br />

DÉFINITION<br />

M<br />

Règle<br />

du jeu<br />

Dans la grille<br />

ci-contre,<br />

les l<strong>et</strong>tres ont été<br />

remplacées par<br />

des chiffres.<br />

Un même chiffre<br />

représentant<br />

toujours la même<br />

l<strong>et</strong>tre.<br />

Reconstituez les<br />

mots au fur <strong>et</strong> à<br />

mesure que<br />

certaines l<strong>et</strong>tres<br />

apparaissent<br />

dans la grille.<br />

Pour commencer<br />

le jeu, trouvez le<br />

mot dont les<br />

premières l<strong>et</strong>tres<br />

sont déjà<br />

indiquées dans<br />

la grille.<br />

Bousculade, désordre, dans une assemblée nombreuse<br />

(en 5 l<strong>et</strong>tres).<br />

o t s c o d é s<br />

S O L U T I O N S D U J O U R … S O L U T I O N S D U J O U R …<br />

Sudoku<br />

HORIZONS • Jeudi 15 Novembre 2012<br />

Mots codés<br />

Par R. Djermane<br />

SOLUTION DU JEU PRÉCÉDENT<br />

AGILE


S<br />

DÉTENTE HORIZONS<br />

y m b i o s e<br />

RÈGLE DU JEU :<br />

I<br />

II<br />

III<br />

IV<br />

V<br />

VI<br />

VII<br />

VIII<br />

IX<br />

X<br />

Grille mu<strong>et</strong>te<br />

G<br />

PAR RACHID DJERMANE<br />

Positionner les mots qui se trouvent dans la marge dans<br />

leurs cases initiales. En plus, les cases ayant un cercle<br />

forment la définition suivante :<br />

Personnage insignifiant <strong>et</strong> incapable<br />

(en 10 l<strong>et</strong>tres).<br />

rille M u e t t e<br />

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />

HORIZONTALEMENT<br />

I- Certain.<br />

II- Nabote. Démonstratif.<br />

III- Sans eff<strong>et</strong>s. Entreprise maritime.<br />

IV- Squel<strong>et</strong>te. Allongent.<br />

V- Façon de penser.<br />

VI- Réfléchi. Initiales princières. Chef de gradés.<br />

VII- Paresseux. Singe.<br />

VIII- Limité. Organe pair.<br />

IX. Prénom d’étranger. Aurochs. Gallium.<br />

X- Anneau de cordage. Ville allemande.<br />

VERTICALEMENT<br />

1- Inqualifiable<br />

2- Dégoût profond. Patrie d’Abraham.<br />

3- Exprimes. Armes de j<strong>et</strong>.<br />

4- Adverbe. Métal blanc.<br />

5- Boisson des dieux. Grugé.<br />

6- Fleuve d’Afrique. Dans la gamme.<br />

7- Grincheux.<br />

8. Dadais. Voyelle double.<br />

9- Bouquiné. Vêtement féminin d’intérieur.<br />

10- Sortie d’un acteur. Philosophe français.<br />

S O L U T I O N S D U J O U R …<br />

Symbiose<br />

ESPOIR RAGOUT<br />

VIL BOUILLON<br />

VALSE BLASON<br />

SENTIER TRIO<br />

COBRA RÉUSSI<br />

PÉTALE DÉSESPOIR<br />

SECTION STOÏQUE<br />

INFINI ERUDIT<br />

ÉMISE ÉBATS<br />

VITRIOL RAISON<br />

MACHINE LAVETTE<br />

LENTILLE HAVRE<br />

COLÈRE SIMILI<br />

DENRÉE VÈNERIE<br />

ROUSSIS GLUE<br />

RÉDUCTION DEVOT<br />

VIVIER AUTARCIE<br />

INTERCAL BRIGAND<br />

HEAUME CRITÉRIUM<br />

CARÈME GUIMPE<br />

CHAUVINISME OLIVIER<br />

BÛCHER NOBILIAIRE<br />

MALE CANAILLE<br />

PÉCULE HÉLICE<br />

ILÉON EMBUSQUER<br />

TRAM PIEUVRE<br />

REVÊCHE BLOND<br />

AUVENT HUMOUR<br />

IMPRÉVUE SEREIN<br />

VITESSE ECOLE<br />

LUNATIQUE<br />

• Jeudi 15 Novembre 2012<br />

PROGRAMME<br />

Jeudi 15 Novembre 2012<br />

17<br />

09h30 : Achwak el madina (15)<br />

10h00 : Fairouz oua el mordjane (40)<br />

10h30 : Culture club «ediff»,<br />

11h15 : Campagne électorale élections<br />

12h00 : Journal en français + météo<br />

12h25 : El assifa e’samita (23)<br />

13h10 : Dalila oua zaybaq II (08)<br />

14h00 : El Baraka film religieux<br />

15h30 : Tabaluga III (07), dessin animé<br />

15h50 : Campagne électorale<br />

16h40 : Ane oua el asdhika’e (01)<br />

17h05 : El chems el fedhia I (26)<br />

17h30 : Takder tarbah, émission de jeux<br />

18h00 : Journal en amazigh information<br />

18h20 : Achwek el madina (16),<br />

19h00 : Journal en français + météo<br />

19h30 : Canal azur «le conte du Chenoua»<br />

20h00 : Journal en arabe information<br />

20h45 : El khaouafi oua el qaouadim fi nasr<strong>et</strong><br />

El Islam, film religieux<br />

22h40 : Festival de la musique hawzi concert<br />

Vendredi 16 Novembre 2012<br />

10h30 : Achwek el madina (16) rediff<br />

11h00 : Fairouz oua el mordjane (41)<br />

11h15 : Campagne électorale<br />

12h00 : Journal en français+météo<br />

12h20 : Oudhama'e el islam (11),<br />

13h20 : Prière du vendred (direct)<br />

13h45 : Réflexions, religion<br />

14h25 : Le r<strong>et</strong>our ''2e partie'' (film alg)<br />

15h45 : Match à l'affiche (MCO/CAB)<br />

18h25 : Campagne électorale<br />

19h00 : Journal en français + météo<br />

19h30 : Algérie génies des lieux ''Guelma''<br />

20h00 : Journal en arabe (information)<br />

20h45 : Les expulsés (film alg)<br />

22h15 : Musulmans au pays de Mozart<br />

23h15 : Didine karoum (concert)<br />

23h40 : Campagne électorale<br />

Samedi 17 Novembre 2012<br />

07h15 : Sabah El-Khir Télé-matin<br />

10h00 : Anna wa djadati<br />

10h30 : Maouz wa laimoun fi aâlem el assir<br />

10h45 : Nour aini<br />

11h30 : Mina El Barari El-Charq<br />

12h30 : Campagne électorale<br />

13h00 : Journal télévisé<br />

13h30 : El-Aâhde el tamin<br />

15h15 : Tahia lil oustad<br />

15h45 : Madih dini<br />

15h45 : Plateau Sport<br />

16h00 : League anglaise de football<br />

Arsenal/Fulham<br />

18h00 : Journal télévisé (édition Amazigh)<br />

18h20 : Aâla aboube el madina<br />

19h00 : Campagne électorale<br />

20h00 : Journal télévisé<br />

21h00 : El-Chabab Fi Qalbe El Hadathe<br />

22h00 : Fi dairat dhaoue<br />

22h50 : Concert de chant<br />

23h10 : Campagne électorale<br />

00h00 : Journal télévisé (Dernière édition )


TIPASA<br />

147 AFFAIRES CRIMINELLES RÉSOLUES PAR LA POLICE<br />

La direction de la sûr<strong>et</strong>é de wilaya de<br />

Tipasa vient de communiquer le bilan<br />

mensuel du mois d’octobre, inhérent à la<br />

lutte contre la criminalité sous toutes ses<br />

formes dans les milieux urbains, domaine<br />

relevant de son autorité. En eff<strong>et</strong>, la<br />

police de Tipasa a résolu quelque 147<br />

affaires, dans lesquelles on dénombre<br />

l’implication de 208 suspects, dont 207<br />

ont été traduits devant les tribunaux,<br />

alors qu’une personne est toujours en<br />

18<br />

GH. A, UN JEUNE DE 22 ANS<br />

HABITANT LA VILLE DE KOLÉA,<br />

a récemment échappé<br />

miraculeusement à une<br />

tentative de meurtre orchestrée<br />

par un groupe de criminels,<br />

alors qu’il se trouvait devant son<br />

immeuble en train de discuter<br />

tranquillement avec son ami<br />

M.A., âgé de 18 ans, lui aussi<br />

blessé par les assaillants.<br />

Selon une source policière,<br />

le motif l’agression<br />

serait lié à un<br />

règlement de compte<br />

opposant le frère de<br />

GH. A. au gang de<br />

Sardina (sardine), sobriqu<strong>et</strong> de<br />

K. S., un dangereux criminel de<br />

Koléa âgé de 24 ans. GH. A. la<br />

victime de c<strong>et</strong>te vend<strong>et</strong>ta a été<br />

battue puis poignardée sur différents<br />

endroits du corps. «Il a<br />

reçu des coups de sabre sur la<br />

partie gauche de sa poitrine,<br />

les deux flancs de son dos <strong>et</strong><br />

sur ses jambes. Ses agresseurs<br />

ont vidé dans sa bouche une bombe lacrymogène <strong>et</strong> l’ont<br />

battu avec un gourdin, alors que la personne qui était<br />

avec lui au moment de son agression a été également<br />

blessé» indique un policier. La violence de l’attaque a fait<br />

perdre conscience à Gh. A. qui s’est r<strong>et</strong>rouvé dans un état<br />

comateux durant près de 24 heures. Fort heureusement, sa<br />

prise en charge médicale à l’hôpital de Koléa lui a sauvé<br />

la vie in-extremis. Selon les déclarations de la victime,<br />

fournies aux enquêteurs de la police judiciaire de la 2 e<br />

sûr<strong>et</strong>é urbaine de Koléa, ses agresseurs au nombre de<br />

sept l’ont tabassé sans aucune raison apparente. Ils<br />

étaient munis de sabres, de gourdins, de bombes lacrymogènes<br />

ainsi que de signaux de détresse. Aussi, a-t-il<br />

indiqué que le chef du gang en question, en l’occurrence<br />

Sardina tenait en laisse un dangereux chien. «Les parents<br />

de Gh. A. <strong>et</strong> M. A. la seconde victime de l’agression ont<br />

déposé plainte auprès de la 2 e Sûr<strong>et</strong>é urbaine de Koléa.<br />

SIDI BEL ABBÈS<br />

SAISIE DE 5 KG<br />

DE DROGUE ET<br />

ARRESTATION DE<br />

DEUX DEALERS<br />

Deux sexagénaires ont été<br />

placés hier sous mandat de<br />

dépôt à Sidi Bel Abbès pour<br />

détention <strong>et</strong> commercialisation<br />

de drogue a-t-on appris<br />

de sources policières. Les<br />

mêmes sources précisent<br />

que suite à des informations,<br />

une perquisition d’un domicile<br />

a permis aux enquêteurs<br />

de m<strong>et</strong>tre la main sur 5 kg de<br />

kif sous forme de plaqu<strong>et</strong>tes<br />

soigneusement dissimulées<br />

dans une poubelle dans<br />

c<strong>et</strong>te habitation.<br />

n M. M.<br />

fuite. «Sur les 207 personnes interpellées,<br />

53 sont placées sous mandat de<br />

dépôt, 152 ont bénéficié d’une citation<br />

directe, alors que 2 sont en liberté provisoire<br />

en attendant leur comparution<br />

devant les tribunaux» lit-on dans le<br />

document en question. Cependant, on a<br />

enregistré tout au long du mois dernier,<br />

381 affaires criminelles prises en charge<br />

par les enquêteurs des différentes sûr<strong>et</strong>és<br />

de daïra <strong>et</strong> urbaines de la wilaya de<br />

Tipasa. Parmi elles, 173 ont trait à des<br />

crimes contre les personnes, notamment<br />

coups <strong>et</strong> blessures volontaires, tandis<br />

que 203 autres concernent des crimes<br />

contre les biens, dont la majorité sont de<br />

p<strong>et</strong>its vols, des cambriolages par effraction<br />

ainsi que dégradations de biens<br />

d’autrui. Les cinq dernières affaires sont<br />

relatives à l’atteinte de la chose<br />

publique, précise le communiqué.<br />

n A. L<br />

AITS<br />

FDIVERS<br />

HORIZONS • Jeudi 15 Novembre 2012<br />

KOLÉA<br />

LE GANG<br />

DE SARDINA<br />

NE SÉVIRA PLUS<br />

Prenant l’affaire en main,<br />

les enquêteurs ont procédé<br />

immédiatement à des<br />

recherches sur la base de<br />

renseignements fournis par<br />

Gh. A. qui a identifié certains<br />

de ces agresseurs. Les<br />

investigations entreprises<br />

ont permis d’arrêter tous les<br />

suspects dans c<strong>et</strong>te affaire,<br />

au nombre de sept» confie<br />

un lieutenant de police. En<br />

plus de Sardina, les policiers<br />

ont mis la main sur H.<br />

K., 30 ans, alias Gaufrita<br />

(gaufr<strong>et</strong>te) ; B. A., 31 ans, dit<br />

Soukardji (l’ivrogne) ; B. A.<br />

âgé de 26 ans plus connu dans les milieux mafieux sous<br />

le nom de Hamada ; B. A., 27 ans ; B. H., 27 ans <strong>et</strong> enfin<br />

K.A, un mineur de 17 ans qui n’est autre que le frère cad<strong>et</strong><br />

de Sardina. « Au cours de la perquisition effectuée dans<br />

les domiciles des suspects ont permis aux policiers de saisir<br />

six fusils de signal de détresse, <strong>huit</strong> sabres ainsi que<br />

deux fusils à harpons. Les sept suspects ont été traduits<br />

devant le procureur de la République près le tribunal de<br />

Koléa qui a ordonné leur mise sous mandat de dépôt,<br />

pour constitution d’une association de malfaiteurs, tentative<br />

d’homicide volontaire <strong>et</strong> port d’armes prohibées»<br />

indique le même officier. Par ailleurs <strong>et</strong> à en croire certains<br />

échos, l’arrestation des membres du gang de<br />

Sardina a été accueillie avec soulagement par la population<br />

locale.<br />

n Amirouche Lebbal<br />

MOSTAGANEM<br />

155 PERSONNES ÉCROUÉES DURANT<br />

LE MOIS D’OCTOBRE<br />

155 individus impliqués dans plusieurs<br />

affaires ont été placés sous mandat de dépôt<br />

durant le mois écoulé à Mostaganem a indiqué<br />

le communiqué de la sûr<strong>et</strong>é de la<br />

wilaya. Durant c<strong>et</strong>te période, pas moins de<br />

212 affaires liées aux vols, crimes, coups <strong>et</strong><br />

blessures volontaires, ont été traitées avec<br />

l’arrestation de 173 personnes dont 132 ont<br />

été écrouées. S’agissant des affaires liées à la<br />

contrebande de drogues, les services de la<br />

police judicaires de Mostaganem ont traité 20<br />

affaires, <strong>et</strong> l’arrestation de 26 personnes dont<br />

23 ont été placées sous mandat de dépôt.<br />

Lors de ses différentes opérations, une<br />

importante quantité de drogue estimée à 25<br />

kg a été saisie ainsi que 3.133 comprimés de<br />

psychotropes.<br />

n Mohamed Medjahdi<br />

TIZI-OUZOU<br />

NEUTRALISATION<br />

D’UNE BANDE<br />

D'ESCROCS …<br />

Une enquête a été ouverte par la<br />

Brigade économique <strong>et</strong> financière<br />

du SW. PJ pour tentative<br />

d’escroquerie. La victime est un<br />

concessionnaire automobile <strong>et</strong><br />

vente de pièces détachées,<br />

domicilié à Tizi-Ouzou. Les<br />

investigations entreprises ont<br />

permis d’identifier <strong>et</strong> d’arrêter<br />

deux individus, A. A. âgé de 28<br />

ans, demeurant à Blida, <strong>et</strong> L. S.,<br />

âgé de 33 ans, demeurant à Alger,<br />

impliqués dans c<strong>et</strong>te affaire. Les<br />

deux personnes interpellées sont<br />

toutes deux repris de justice.<br />

L’une d’elle fait l’obj<strong>et</strong> d’un<br />

mandat d’arrêt pour une affaire<br />

de faux <strong>et</strong> usage de faux, imitation<br />

de sceaux <strong>et</strong> association de<br />

malfaiteurs. Le mode opératoire<br />

de ce duo consistait, pour l’un, à<br />

préparer des faux documents avec<br />

des noms fictifs avec lesquels il<br />

obtenait des chéquiers auprès des<br />

banques qu’il rem<strong>et</strong>tait à son<br />

acolyte qui se chargeait, quant à<br />

lui, des actes matériels en faisant<br />

valoir ces chèques auprès des<br />

sociétés pour l’achat de<br />

marchandises. Leur stratagème<br />

avait bien fonctionné auprès de<br />

crédules commerçants mais le<br />

dernier commerçant visé, à savoir<br />

le concessionnaire qui avait alerté<br />

les services de police, a eu le<br />

réflexe de vérifier d’abord<br />

l’authenticité du chèque <strong>et</strong> des<br />

documents qui lui ont été remis<br />

pour découvrir le pot aux roses.<br />

Présentées au parqu<strong>et</strong> de Tizi-<br />

Ouzou pour association de<br />

malfaiteurs, escroquerie, faux <strong>et</strong><br />

usage de faux, les deux lascars ont<br />

été placés en détention provisoire.<br />

n Rachid Hammoutène<br />

… LES VOLEURS DE<br />

LA BIBLIOTHÈQUE<br />

COMMUNALE<br />

DE BOUNOUH<br />

ARRÊTÉS<br />

Au nombre de six, les auteurs du<br />

cambriolage perpétré le 20<br />

octobre dernier dans la<br />

bibliothèque commune de<br />

Bounouh ont vu leur forfait<br />

élucidé ces jours ci par les<br />

gendarmes de la brigade de Frikat<br />

territorialement compétente <strong>et</strong> en<br />

charge de l’affaire. Les six mis en<br />

cause qui ont dérobé du matériel<br />

informatique principalement ont<br />

été interpellés <strong>et</strong> présentés devant<br />

le parqu<strong>et</strong> de Draa-El-Mizan qui a<br />

placé l’un d’entre eux sous<br />

mandat de dépôt alors que les<br />

cinq autres ont été cités à<br />

comparaître. Il s’agit du gardien<br />

de la structure communale avec la<br />

complicité de son frère <strong>et</strong> de<br />

quatre receleurs qui ont ach<strong>et</strong>é le<br />

matériel volé.<br />

n R. H.


Molécules nutritives encapsulées pour pénétrer au cœur de la<br />

fibre, mousse anti-coulures, pigments sur mesure pour prendre<br />

soin des cheveux frisés… les techniques de coloration ont fait de<br />

réels progrès en matière de santé. Autre atout : elles sont plus<br />

faciles à appliquer puis à entr<strong>et</strong>enir. La coloration à domicile,<br />

souvent considérée comme une corvée est rapide <strong>et</strong> efficace. De<br />

plus, l’ajout de parfums légèrement fleuris remplace avantageusement<br />

l’odeur piquante de l’ammoniaque. On applique les<br />

mêmes textures, mais uniquement au niveau des racines.<br />

FEMMES<br />

Page réalisée par Leïla N.<br />

22<br />

HORIZONS • Jeudi 15 Novembre 2012<br />

BEAUTÉ<br />

HAWA<br />

On a toujours dit que les femmes étaient plus<br />

superstitieuses que les hommes. Plus réceptives<br />

aux mystères de la nature <strong>et</strong> des choses<br />

de la vie. Il faut dire que le phénomène<br />

remonte aux temps anciens. S’agissant des<br />

pierres précieuses, les Chinois <strong>et</strong> les Indiens<br />

continuent à leur vouer une croyance inaltérable depuis des<br />

millénaires. Les pierres précieuses restent un atout beauté<br />

pour les dames des temps modernes. Pour celles qui peuvent<br />

se perm<strong>et</strong>tre de s’en offrir, évidemment. Il y a celles qui ont<br />

un penchant pour l’ambre, protecteur <strong>et</strong> positif pour les personnes<br />

qui le choisissent comme bijou. La turquoise, toujours<br />

adoptée comme porte-bonheur <strong>et</strong> contre les eff<strong>et</strong>s négatifs du<br />

COLORATION : LES VRAIES<br />

INNOVATIONS SALON ET MAISON<br />

PERLES FINES ET CROYANCES<br />

COIN VERT<br />

Le<br />

lac de<br />

Tamezguida<br />

Perché à 1.000 mètres d’altitude sur les monts<br />

de Tamezguida, à 12 km au nord-est de Médéa,<br />

le lac suspendu de «Dhaia» est un site naturel<br />

sauvage <strong>et</strong> pittoresque. Une merveille de la nature,<br />

dont l’histoire se confond souvent avec celle<br />

des anciennes tribus qui ont peuplé le vaste territoire<br />

qui englobe toute la partie septentrionale de<br />

la chaîne montagneuse de l’Atlas. Situé à l’extrémité<br />

est du pic de Mouzaia, l’actuel mont de<br />

Tamezguida, le lac suspendu de «Dhaia» offre<br />

une vue imprenable sur la partie nord de la<br />

plaine de la Mitidja, à l’est la vallée de Bou<br />

Roumi <strong>et</strong> de la Chiffa, au sud, l’entrée de la<br />

ville de Médéa, la vallée de Oued Harbil <strong>et</strong>, à<br />

l’ouest, une partie du haut Cheliff.<br />

S’étendant sur une superficie de deux hectares,<br />

le lac est entouré d’une forêt de<br />

chêne séculaire, renfermant de nom-<br />

breuses espèces végétales <strong>et</strong><br />

essences.<br />

mauvais œil. Elle apporterait sérénité <strong>et</strong> douceur de vivre. Le<br />

saphir attirerait les rayons célestes <strong>et</strong> le bonheur. La perle<br />

fine, couleur de lune nacrée, ém<strong>et</strong>trait sa force pour perm<strong>et</strong>tre<br />

aux femmes de réaliser leur rêve, à savoir garder jeunesse<br />

<strong>et</strong> beauté le plus longtemps possible. D’ailleurs, avec<br />

ces perles, on fabrique des crèmes de beauté. On comprend<br />

pourquoi les femmes sont si nombreuses à vouloir acquérir<br />

des colliers de perles de culture. Le rubis est également une<br />

pierre qui attirerait le bonheur tout en renforçant l’amour<br />

dans un couple. Ce n’est pas tout. Frotter un rubis contre sa<br />

peau, c’est éloigner les rides <strong>et</strong> r<strong>et</strong>rouver sa jeunesse, pensaient<br />

ces créatures charmantes des temps anciens.<br />

n L. N.<br />

SANTÉ<br />

CLIN<br />

D’ŒIL<br />

«La patience tue<br />

l'envie, car quand le feu<br />

ne trouve plus rien à<br />

dévorer, il se dévore luimême».<br />

Proverbe arabe<br />

TENDANCES<br />

«Vert<br />

émeraude»<br />

pour les<br />

soirées<br />

On reste dans les verts naturels, mais<br />

c<strong>et</strong>te fois-ci les podiums s'inspirent des<br />

pierres précieuses. Les tendances de<br />

l'hiver m<strong>et</strong>tent en avant une teinte<br />

plus clinquante, plus habillée <strong>et</strong> plus<br />

voyante. Le vert émeraude a la capacité<br />

d'égayer le teint, il apporte également<br />

un vent luxueux sur notre<br />

dressing de l'hiver. On mise donc<br />

sur le vert émeraude en soirée.<br />

L’OSTÉOPATHIE, UNE THÉRAPIE<br />

ORIGINALE ET NATURELLE<br />

C’est une méthode de soins qui s’emploie à déterminer <strong>et</strong> à traiter les restrictions de mobilité<br />

qui peuvent affecter l’ensemble des structures composant le corps humain. Trois seniors<br />

sur quatre souffrent de douleurs chroniques au niveau des articulations, des muscles. Ces<br />

souffrances physiques sont dues aux ligaments qui perdent de leur élasticité, aux cartilages qui<br />

s'usent <strong>et</strong> s'amincissent. Mais ces douleurs ne sont pas une fatalité. Une étude menée sur 600<br />

patients montre que des séances régulières d'ostéopathie perm<strong>et</strong>tent de faire baisser les douleurs<br />

chroniques de 50 %, <strong>et</strong> en parallèle, la prise d'anti-inflammatoires de 37 %. Ainsi, des séances régulières<br />

d'ostéopathie perm<strong>et</strong>tent de traiter les douleurs vertébrales <strong>et</strong> articulaires diverses, les névralgies, la<br />

diminution de la mobilité.


SPORTS HORIZONS<br />

DANS CET ENTRETIEN, Aziz Derouaz, ex-ministre de la Jeunesse <strong>et</strong><br />

AZIZ DEROUAZ<br />

À HORIZONS<br />

des Sports, revient sur l’assemblée générale ordinaire de la fédération<br />

algérienne de handball, son éviction de la commission des lecteurs<br />

de l’IHF, son conflit avec son président Hassan Mustafa <strong>et</strong> les<br />

menaces de suspension qui pèsent sur l’Algérie...<br />

«Je déposerai plainte contre<br />

la FAHB pour diffamation»<br />

Entr<strong>et</strong>ien réalisé par<br />

Rédha M. <strong>et</strong> Adel K.<br />

Le conflit entre la fédération algérienne<br />

<strong>et</strong> les clubs grévistes perdure. Le<br />

championnat est à l’arrêt, alors qu’il<br />

était prévu que la compétition se joue<br />

avec une formule à 24 clubs adoptée<br />

lors d’une assemblée générale ordinaire.<br />

Quelle lecture en faites-vous ?<br />

Avant tout, il faut savoir que c<strong>et</strong>te<br />

assemblée générale est non réglementaire.<br />

Ceci pour deux raisons. Suite au conflit<br />

opposant trois clubs de l’élite à la FAHB, le<br />

tribunal arbitral sportif a rendu son verdict.<br />

Les décisions de c<strong>et</strong>te instance, donnant<br />

raison aux clubs grévistes, n’ont pas été<br />

appliquées par la fédération. Notamment<br />

celles concernant le nombre de clubs des<br />

première <strong>et</strong> seconde divisions. La composante<br />

de l’AG est irrégulière dans la mesure<br />

où certains éléments n’avaient pas le<br />

droit <strong>et</strong> la qualité requise pour y assister. Il<br />

faut savoir que les décisions du TAS sont<br />

irrévocables. Le COA <strong>et</strong> les fédérations<br />

sportives algériennes se sont mis en conformité<br />

avec les textes du CIO <strong>et</strong> les différentes<br />

instances sportives internationales<br />

qui prévoient le recours au TAS en cas de<br />

litige. D’autre part, les conditions de<br />

convocation de c<strong>et</strong>te AG n’ont pas été<br />

conformes à la réglementation. Pour ma<br />

part, j’ai refusé d’assister à c<strong>et</strong>te assemblée<br />

en juin dernier dans la mesure où je n’ai<br />

pas reçu à temps ma convocation. Je me<br />

suis donc déplacé uniquement pour<br />

rem<strong>et</strong>tre un recours, avant de repartir.<br />

L’Algérie rique d’être suspendue par<br />

l’IHF pour soi-disant ingérence des<br />

pouvoirs publics dans les affaires<br />

internes de la fédération ...<br />

Je ne pense pas que l’IHF irait jusqu'à<br />

suspendre l’Algérie qui, il faut le souligner,<br />

est protégée par la charte olympique. Il faut<br />

savoir que la menace de l’IHF s’appuie<br />

principalement sur le courrier qui lui a été<br />

adressé par les responsables actuels de la<br />

fédération algérienne de handball. Une<br />

l<strong>et</strong>tre pour le moins diffamatoire <strong>et</strong> insultante<br />

pour l’Algérie <strong>et</strong> pour les cadres de ce<br />

pays. Avec un minimum de bon sens, l’IHF,<br />

pour trancher, devra normalement prendre<br />

en considération le rapport détaillé du<br />

COA concernant c<strong>et</strong>te affaire pour se<br />

rendre compte du mensonge des responsables<br />

de la FAHB <strong>et</strong> de leurs fausses accusations.<br />

Vous avez été suspendu par l’IHF de sa<br />

liste des lecteurs. Un commentaire ?<br />

La décision de m’exclure de c<strong>et</strong>te commission<br />

de techniciens est scélérate. Les<br />

responsables de l’IHF se sont appuyés sur<br />

des informations erronées communiquées<br />

par la FAHB, notamment la l<strong>et</strong>tre de la<br />

féderation algérienne de handball dont a<br />

été destinataire l’instance internationale le<br />

17 octobre 2012. C’est une l<strong>et</strong>tre insultante<br />

à mon égard. L’actuel ministre de la<br />

Jeunesse <strong>et</strong> des Sports <strong>et</strong> le président du<br />

COA n’ont pas été épargnés. Tout comme<br />

d’ailleurs l’épouse de M. Benmaghsoula.<br />

D’autre part, je tiens à préciser que le<br />

TAS n’a jamais décidé de suspendre le président<br />

de la fédération algérienne pour<br />

deux ans. Même le MJS n’a pas encore pris<br />

de décision dans ce sens. L’IHF est tenue de<br />

rappeler à la FAHB ses obligations, à savoir<br />

l’application du verdict du TAS. Même le<br />

ministre Mohamed Tahmi a souligné l’importance<br />

du respect des lois <strong>et</strong> de la charte<br />

olympique. Dans c<strong>et</strong>te correspondance, on<br />

fait même allusion à un courrier que j’aurais<br />

transmis au COA. Ce qui est faux. Pour<br />

ce qui est du courrier du président de la<br />

FAHB, je vous informe qu’une plainte, de<br />

ma part, sera déposée pour diffamation.<br />

Quant à l’IHF <strong>et</strong> à son président, je me<br />

Photo : Makine F.<br />

réserve le droit de porter l’affaire devant le<br />

tribunal suisse <strong>et</strong> les instances internationales.<br />

On dit que vous êtes un élément principal<br />

dans les conflits ?<br />

Désormais, après les derniers rebondissements,<br />

je deviens partie prenante du<br />

conflit <strong>et</strong> ce, malgré moi. Je me r<strong>et</strong>rouve en<br />

litige avec la FAHB <strong>et</strong> l’IHF. Je reviens sur<br />

c<strong>et</strong>te décision d’exclusion. Aussi, je souligne<br />

que j’ai été exclu d’une commission<br />

dont je ne fais plus partie depuis 2004. Le<br />

président de l’IHF, l’Egyptien Hassan<br />

Mostafa, <strong>et</strong> son conseil ne s’en sont même<br />

pas rendu compte. J’ai fait partie de c<strong>et</strong>te<br />

commission des lecteurs de 1988 à 2004.<br />

Dès son arrivée à la tête de l’IHF, Hassan<br />

Mostafa s’est attelé à mon exclusion. Ceci<br />

dit, je m’étonne du fait que l’IHF <strong>et</strong> son<br />

conseil prennent une pareille décision sans<br />

m’auditionner. C’est la règle. On ne peut<br />

pas prendre une décision unilatérale.<br />

Franchement je doute fort que le conseil ce<br />

soit réuni pour prendre à la légère ce genre<br />

de décision lourde <strong>et</strong> non sans conséquences.<br />

Il y va de sa crédibilité.<br />

Vous désignez donc Mostafa Hassan<br />

comme responsable de c<strong>et</strong> acharnement<br />

contre vous ?<br />

Avant tout, je tiens à rappeler certains<br />

faits que l’histoire r<strong>et</strong>iendra. En 2001, j’étais<br />

candidat au poste de président de l’IHF au<br />

même titre que Hassan Mostafa. Ce dernier<br />

m’a demandé de r<strong>et</strong>irer ma candidature<br />

afin qu’il puisse accéder au poste vu que<br />

j’étais son seul concurrent.<br />

Pour revenir à votre question, je pense<br />

que la manœuvre de Hassan Mostafa est<br />

claire. Elle vise à m’écarter de la course à la<br />

présidence de l’IHF. En 2009 déjà, avec la<br />

complicité de la FAHB, qui a refusé de soutenir<br />

ma candidature, il a réussi à m’éloigner<br />

de la course. Mon exclusion est une<br />

preuve du manque de sérieux <strong>et</strong> d’incompétence.<br />

On a dit qu’on ne travaillera plus<br />

avec moi. Moi non plus je ne travaillerais<br />

plus avec ce conseil appelé d’ailleurs à disparaitre<br />

lors des prochaines élections. Et si<br />

la nouvelle fédération algérienne soum<strong>et</strong><br />

ma candidature aux élections de l’IHF,<br />

c<strong>et</strong>te éviction ne me bloquera pas.<br />

On vous a accusé d’entraver le développement<br />

de la discipline en Algérie…<br />

L’IHF prétend se soucier du développement<br />

du handball en Algérie en m’accusant<br />

d’entravre ce processus. Je tiens seulement<br />

à rappeler que j’ai été décoré de l’ordre du<br />

mérite de l’IHF pour services rendus à la<br />

discipline. Lorsque j’ai reçu c<strong>et</strong>te distinction,<br />

Hassan Mustapha n’était qu’un vendeur<br />

d’équipements sportifs. Je suis scan-<br />

dalisé que des étrangers se perm<strong>et</strong>tent de<br />

porter une appréciation dans un conflit<br />

d’un pays souverain comme l’Algérie.<br />

C<strong>et</strong>te fédération internationale aurait pu<br />

condamner l’incompétence de la FAHB,<br />

après l’annulation du stage de la Serbie<br />

pour faute de bill<strong>et</strong>terie. L’IHF aurait pu<br />

interpeller c<strong>et</strong>te fédération pour les conditions<br />

de préparation de la relève. Il n’y a<br />

pas d’équipe nationale U-17 depuis quatre<br />

ans. J’aurais aimé voir l’IHF rappeler à<br />

l’ordre la FAHB par rapport aux équipes<br />

nationales U-19 <strong>et</strong> U-21. Ces sélections<br />

n’ont effectué qu’un stage pour préparer<br />

les derniers championnats d’Afrique. Elle<br />

aurait gagné en crédibilité si elle avait affiché<br />

ses préoccupations par rapport au<br />

développement du handball en Algérie.<br />

Seriez-vous candidat aux prochaines<br />

élections de l’IHF ?<br />

Jusqu’à présent, je n’ai rien décidé.<br />

J’ambitionne d’apporter encore un plus au<br />

handball algérien. Si les handballeurs algériens,<br />

les vrais <strong>et</strong> non les imposteurs, le<br />

souhaitent, ils soum<strong>et</strong>tront ma candidature<br />

au niveau de la fédération internationale.<br />

Votre appréciation quant à la préparation<br />

de l’équipe nationale au mondial<br />

2013 ?<br />

Je ne me suis jamais prononcé depuis<br />

des années sur la préparation de l’EN. Je<br />

n’ai fait qu’apporter un soutien moral.<br />

Cependant, l’entraîneur national s’est permis<br />

de porter la responsabilité de la crise<br />

que traverse le handball national aux clubs<br />

boycotteurs. Je condamne sa passivité<br />

depuis le début de ce conflit. C’est en<br />

contradiction avec son souhait de diminuer<br />

le nombre de clubs. Ce qui avait permis<br />

l’établissement d’une fiche technique qui<br />

ramène une division une à 10 équipes. Il ne<br />

s’est pas impliqué. Le plus grave est qu’il<br />

se rend complice par ses déclarations<br />

contre l’intérêt du handball algérien. Ce<br />

qui est décevant c’est qu’il a montré du<br />

doigt les dirigeants des principaux clubs en<br />

Algérie, alors qu’ils sont animés du sens<br />

des responsabilités. Ils ont fait d’énormes<br />

sacrifices pour sauver la p<strong>et</strong>ite balle algérienne.<br />

Comment peut-il les critiquer alors<br />

qu’il s’agit de ses anciens coéquipiers ?<br />

Est-ce que vous vous attendez à de<br />

mauvais résultats de l’EN durant ce<br />

championnat du monde ?<br />

Il y a des acquis du handball algérien<br />

qui restent encore, comme par exemple la<br />

défense à l’algérienne. Même si le schéma<br />

tactique n’est pas bien appliqué, c<strong>et</strong>te façon<br />

de défendre a toujours été la base de nos<br />

victoires. S’il y aura de bons résultats, ce<br />

sera grâce à la volonté des joueurs. Je serai<br />

en Espagne à la tête d’une délégation de<br />

l’amicale des handballeurs, même si on<br />

nous interdit de supporter notre équipe<br />

nationale.<br />

Que préconisez-vous comme solution<br />

pour sortir de c<strong>et</strong>te crise ?<br />

C<strong>et</strong>te crise doit être une leçon. Ceux qui<br />

siègent à l’assemblée générale de la fédération<br />

doivent jouer un rôle de membres à<br />

part entière. Ils ne sont pas obligés de voter<br />

ou de dire ce qu’on leur dicte. On doit venir<br />

partager des convictions. Notre handball<br />

est malade. Preuves à l’appui, la FAHB a<br />

déclaré que le nombre de licenciés actuellement<br />

est de 29. 000, alors qu’il y en avait<br />

31.000 entre 87 <strong>et</strong> 88. C’est la vérité même si<br />

elle est amère. Un plan de travail doit être<br />

mis en place. Cela perm<strong>et</strong>tra d’attirer les<br />

jeunes pour pratiquer la discipline, notamment<br />

dans les wilayas qui ont fait les beaux<br />

jours de ce sport. Pour ce qui est du conflit<br />

actuel, il lieu d’appliquer les décisions du<br />

TAS <strong>et</strong> tout rentrera dans l’ordre.<br />

• Jeudi 15 Novembre 2012<br />

23<br />

CHAMPIONNAT<br />

PROFESSIONNEL<br />

(LIGUES 1 ET 2)<br />

La FAF annonce<br />

trois cas de dopage<br />

La Fédération algérienne de<br />

football a tenu, mardi, une<br />

session ordinaire de son<br />

bureau fédéral au centre<br />

technique national de Sidi<br />

Moussa, sous la présidence<br />

de Mohamed Raouraoua.<br />

Plusieurs points étaient à<br />

l’ordre du jour dont le plus<br />

saillant concerne le rapport<br />

de la commission médicale.<br />

Celle-ci révèle l’existence de<br />

deux nouveau cas de dopage<br />

pour la présente saison.<br />

«Dans le cadre de la prévention<br />

<strong>et</strong> la lutte contre le<br />

dopage, la CMF mène,<br />

depuis le début de la saison,<br />

des contrôles de dopage lors<br />

des rencontres des championnats<br />

de football professionnel.<br />

Il a été constaté deux<br />

cas positifs <strong>et</strong> un autre «atypique»,<br />

qui nécessite une<br />

investigation approfondie en<br />

relation avec un laboratoire<br />

spécialisé», révèle la FAF par<br />

le biais d’un communiqué<br />

rendu public sur son site<br />

officiel. La fédération ne<br />

mentionne pas, cependant,<br />

les noms des joueurs concernés.<br />

Il convient de rappeler<br />

que la saison dernière, la<br />

commission médicale a<br />

constaté deux cas de dopage<br />

concernant Mehdi Boudar<br />

(ASK) <strong>et</strong> le gardien du MCA,<br />

Fardi Bouzidi, qui avaient<br />

été, d’ailleurs, suspendus<br />

pour six mois. C’est dire que<br />

le phénomène du dopage<br />

existe bel <strong>et</strong> bien dans le<br />

football algérien. Le bureau<br />

fédéral a, par ailleurs, examiné<br />

les rapports financiers de<br />

la période allant du 1er janvier<br />

au 31 octobre de l‘année<br />

en cours. Le bilan, qui sera<br />

soumis pour approbation à la<br />

prochaine réunion du BF le<br />

29 décembre prochain, sera<br />

débattu par l’assemblée<br />

générale ordinaire de la FAF<br />

lors de sa session du 21 du<br />

mois en cours.<br />

LES CLUBS PEUVENT ENGA-<br />

GER CINQ JOUEURS<br />

Au chapitre des transferts, la<br />

FAF a arrêté la période d’enregistrement<br />

durant le mercato<br />

hivernal. Ce dernier, qui<br />

s’ouvrira le 16 du mois prochain,<br />

prendre fin le 15 janvier<br />

de l’année prochaine.<br />

Selon le communiqué de la<br />

fédération, chaque club a<br />

droit au recrutement de cinq<br />

joueurs, y compris ceux en<br />

provenance de l’étranger, <strong>et</strong><br />

ce, dans le respect de la limite<br />

de l’effectif fixé, soit 25<br />

joueurs. Pour les joueurs de<br />

moins de 18 ans, ceux-ci «ne<br />

peuvent signer de contrat<br />

professionnel que si la durée<br />

du contrat n'excède pas trois<br />

ans». La FAF a annoncé, également,<br />

l’organisation du<br />

tirage au sort des 32e de<br />

finale de la coupe d’Algérie<br />

pour la dernière semaine du<br />

mois de novembre. Les<br />

matches se joueront sur le<br />

terrain du club premier tiré.<br />

La fédération s’engage, à ce<br />

titre, à «apporter un soutien<br />

financier conséquent» aux<br />

clubs qui y prennent part.<br />

n K. Y.

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