huit accords et mémorandums d'entente signés - Horizons
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ORAN<br />
La campagne<br />
peine à démarrer<br />
Le président de la commission locale de surveillance<br />
des élections trouve que l’actuelle campagne<br />
électorale peine à démarrer. Mais Saïd<br />
Bensakina croit qu’elle va, bientôt, gagner en<br />
intensité avec la venue des leaders des partis.<br />
D’ailleurs, jusqu’à présent, seul le passage du SG<br />
du RND <strong>et</strong>, à un degré moindre, le travail de<br />
fourmi accompli par le FFS qui fait un remarquable<br />
travail de proximité, ont quelque peu intéressé<br />
les citoyens. Même les permanences des partis<br />
sont vides. A l’opposé des campagnes pour la<br />
présidentielle ou les législatives où l’engouement,<br />
même relatif, était perceptible, les populations ne<br />
s’arrêtent que rarement devant les panneaux d’affichage.<br />
Une atmosphère qui fait dire à<br />
M. Bensakina qu’«aucun fait majeur ne nous a été<br />
signalé. Pour le moment, la campagne se déroule<br />
selon les normes <strong>et</strong> aucun parti n’a eu de<br />
reproches à faire».<br />
n A. Abbas<br />
TIZI OUZOU<br />
La commission s’élève<br />
contre l’affichage<br />
sauvage<br />
La commission locale de surveillance des élections<br />
hausse le ton. Son président, Hamid Malki,<br />
n’a pas manqué d’interpeller les candidats quant<br />
au respect des lieux d’affichage <strong>et</strong> surtout de<br />
m<strong>et</strong>tre un terme à l’affichage anarchique.<br />
M. Malki a indiqué que les contrevenants à c<strong>et</strong><br />
aspect réglementaire ont été saisis. «Nous leur<br />
avons demandé de respecter les sites d’affichage<br />
comme nous leur avons exigé d’enlever les<br />
affiches <strong>et</strong> posters placés en dehors de ce cadre»,<br />
affirme-t-il. Les récalcitrants devront répondre de<br />
leurs actes devant la commission de supervision,<br />
constituée de magistrats. «Si ce phénomène persiste,<br />
nous allons saisir la commission juridique<br />
qui aura à statuer sur ces cas en appliquant la<br />
loi», a-t-il prévenu. Dans un autre registre, les<br />
partis politiques <strong>et</strong> les indépendants, engagés<br />
dans c<strong>et</strong>te course électorale, semblent avoir atteint<br />
leur vitesse de croisière en matière de campagne<br />
puisque l’animation semble toucher pratiquement<br />
les 67 communes. Les formations politiques ont<br />
fait appel aux parlementaires qui multiplient me<strong>et</strong>ings<br />
<strong>et</strong> rencontres de proximité en attendant l’arrivée<br />
de leurs présidents. La présidente du PT,<br />
Louisa Hanoune, ouvrira le bal avec un me<strong>et</strong>ing<br />
prévu à la Maison de la culture de Tizi Ouzou,<br />
aujourd’hui, à 14 h, alors que le FFS a annoncé<br />
l’arrivée de son premier secrétaire, Ali Laskri,<br />
pour le 24 de ce mois.<br />
n Rachid Hammoutène<br />
CONSTANTINE<br />
ÉÉlleeccttiioonnss llooccaalleess<br />
d u 2 9 n o v e m b r e 2 0 1 2<br />
LES CITOYENS<br />
IRONT-ILS VOTER<br />
LE JOUR «J» ?<br />
Le FLN affirme, par la voix<br />
de Kassa Aïssi, membre<br />
du bureau politique en<br />
charge de la communication,<br />
que son parti «laisse<br />
des traces» sur le terrain, à<br />
travers son programme auquel les<br />
gens adhèrent avec conviction. «Il<br />
suffit de suivre les sorties du SG du<br />
parti sur le terrain pour constater que<br />
le FLN a du poids <strong>et</strong> assume parfaitement<br />
son rôle de locomotive de la<br />
classe politique», observe-t-il. Pour ce<br />
qui est de la tiédeur, M. Aïssi affirme<br />
que le véritable emballement est<br />
attendu durant la dernière semaine<br />
de la campagne électorale. Pour le<br />
jour «J», il signale que compte tenu de<br />
la nature du scrutin, un taux de participation<br />
de 40 à 45% serait appréciable.<br />
Même son de cloche au RND.<br />
Miloud Chorfi, son porte-parole,<br />
affirme que toutes les sorties effectuées<br />
à l’échelle nationale laissent<br />
pressentir «une bonne participation<br />
électorale». Preuve en est, «le nombre<br />
considérable de personnes qui viennent<br />
assister aux me<strong>et</strong>ings animés par<br />
le SG du parti». Ce qui laisse<br />
M. Chorfi optimiste quant au taux de<br />
participation. Un optimisme que ne<br />
partage pas Zineddine Tebal, porteparole<br />
de l’Alliance de l’Algérie verte<br />
(AAV) qui signale que l’adhésion<br />
populaire pour c<strong>et</strong>te campagne électorale<br />
n’est pas immense. «Les<br />
citoyens n’attendent pas beaucoup de<br />
changement, puisque le peu de prérogatives<br />
dont disposent les communes<br />
est de nature à repousser <strong>et</strong> à décourager<br />
les votants soucieux en premier<br />
lieu de l’avenir de leurs localités»,<br />
observe-t-il. N’empêche, «l’AAV est<br />
en train de travailler pour insuffler<br />
d’espoir chez les citoyens <strong>et</strong> les inciter<br />
à aller accomplir leur devoir électoral<br />
pour faire barrage aux fraudeurs»,<br />
indique M. Tebal. En termes de prévisions,<br />
il se dit convaincu que le taux<br />
de participation sera égal ou inférieur<br />
HORIZONS • Jeudi 15 Novembre 2012<br />
LES CITOYENS IRONT-ILS VOTER AUX ÉLECTIONS<br />
LOCALES ? C<strong>et</strong>te question taraude, d’ores <strong>et</strong> déjà, l’esprit<br />
des partis politiques en lice. Leurs avis sont partagés<br />
quant au taux de participation, même s’ils affirment<br />
à l’unanimité que leurs me<strong>et</strong>ings drainent les<br />
foules.<br />
Des partis dubitatifs,<br />
d’autres optimistes<br />
à celui des législatives du 10 mai dernier.<br />
COMMENT RETROUVER UNE<br />
CONFIANCE PERDUE ?<br />
Du côté du Parti des travailleurs,<br />
son porte-parole, Djelloul Djoudi,<br />
constate que si durant la première<br />
semaine de la campagne électorale,<br />
l’engouement était faible, actuellement,<br />
il «y a une présence citoyenne<br />
extraordinaire» lors des me<strong>et</strong>ings. La<br />
raison ? «Les gens viennent chercher<br />
l’alternative», juge-t-il. Mais<br />
M. Djoudi refuse de se lancer dans<br />
des pronostics sur le taux de participation.<br />
«Peut-être le jour des élections, il<br />
va y avoir le déclic souhaité», espèr<strong>et</strong>-il<br />
même s’il est difficile, selon lui, de<br />
connaître l’état d’esprit des citoyens<br />
ce jour-là, «en sachant que les résultats<br />
des élections législatives sont un<br />
coup dur dont les séquelles sont<br />
encore vivaces».<br />
M. Youcef Aouchich, membre de la<br />
direction du FFS, est, lui, optimiste.<br />
Les sorties de son parti sur le terrain,<br />
qui «sont une réussite totale», laissent<br />
présager, selon lui, «une forte adhésion<br />
populaire le 29 novembre prochain,<br />
d’autant plus que la nature du<br />
scrutin implique directement les<br />
citoyens».<br />
M. Noureddine Bahbouh, président<br />
de l’Union des forces démocratiques<br />
<strong>et</strong> sociales (UFDS), souligne<br />
que l’abstention constitue «la grande<br />
inquiétude». Surtout que la campagne<br />
est marquée par un désintéressement<br />
des citoyens. «Les gens sont<br />
aigris après les élections législatives<br />
qui ont été sanctionnées par l’élection<br />
de députés qui ne sont pas représentatifs»,<br />
estime-t-il.<br />
Le RCD, par la voix de Omar<br />
Aberkane, candidat sur la liste<br />
d’Alger, confirme aussi que l’accueil<br />
des citoyens a été chaleureux, car «le<br />
RCD ne leur ment jamais». Il a certifié,<br />
dans ce sens, que le travail de<br />
proximité mené lors de la campagne a<br />
démontré que son parti est apprécié<br />
des citoyens.<br />
M. Aberkane prévoit, toutefois,<br />
«une participation raisonnable à ce<br />
scrutin, puisque les locales favorisent<br />
une meilleure mobilisation des<br />
citoyens comparativement aux législatives».<br />
Néanmoins, il regr<strong>et</strong>te l’absence<br />
d’instituts de sondage habilités<br />
à éclairer l’opinion publique sur les<br />
perspectives des élections.<br />
n Karima Alloun<br />
L’AMBITION DES UNS, L’IMPUISSANCE DES AUTRES<br />
La campagne électorale n’emballe pas<br />
beaucoup de Constantinois. En l’absence<br />
d’activités politiques <strong>et</strong> d’un travail de<br />
proximité, les citoyens ne s’intéressent<br />
pas vraiment aux futures assemblées. La<br />
venue de Louisa Hanoune, le premier<br />
jour de campagne, est le seul évènement<br />
qu’on pourrait noter sur l’agenda de<br />
c<strong>et</strong>te campagne.<br />
C<strong>et</strong>te froideur inquiète les 18 partis en<br />
lice pour les 12 APC <strong>et</strong> l’APW, car si les<br />
grandes formations tablent sur leur<br />
influence <strong>et</strong> leur notoriété, ce n’est pas le<br />
cas des nouveaux partis qui manquent<br />
de moyens <strong>et</strong> surtout de militants pour<br />
faire passer leur message. Ainsi, à l’approche<br />
de la venue de son SG dans la<br />
capitale de l’est, un militant d’une formation<br />
récemment agréée note que les<br />
préparatifs se résument actuellement à<br />
l’accueil du SG dans la ville pour y tenir<br />
son me<strong>et</strong>ing. «Sur le terrain, c’est autre<br />
chose, nous sommes incapables de faire<br />
un travail de proximité, hormis celui de<br />
coller les affiches qu’un proche d’un<br />
militant a bien voulu imprimer en nous<br />
faisant un prix. Nous manquons surtout<br />
de moyens financiers, <strong>et</strong> pour mener une<br />
campagne il faudrait beaucoup d’argent<br />
car les citoyens que nous ciblons ne sont<br />
pas dupes, ils font la différence entre les<br />
partis amateurs <strong>et</strong> ceux qui ont de réelles<br />
ambitions», avoue-t-il. Ce militant, qui a<br />
déjà mené la campagne aux législatives<br />
pour son parti, reconnaît également que<br />
le plus difficile est d’engager de nouveaux<br />
adhérents.<br />
«Nous sommes présents uniquement<br />
dans les communes de Constantine,<br />
Hamma-Bouziane <strong>et</strong> Khroub. Durant<br />
des mois, nous avons tenté de convaincre<br />
des citoyens d’adhérer à notre parti <strong>et</strong> de<br />
se présenter sur nos listes. Je pense que<br />
nous nous sommes pris tardivement car<br />
Photo: Makine F.<br />
réussir à dénicher des profils intéressants<br />
demande beaucoup de temps. Nous<br />
sommes conscients que comparé au<br />
RND, au FLN, au PT ou au MSP, nous<br />
sommes à la traîne, mais que voulezvous<br />
faire, eux s’activent depuis une<br />
vingtaine d’années», précise-t-il.<br />
LA LISTE FLN JOUE<br />
AUX OPPOSANTS<br />
Ce qui, toutefois, caractérise c<strong>et</strong>te<br />
campagne électorale, c’est la passivité<br />
des grandes formations, à l’instar du<br />
FLN, du RND ou du PT. Ainsi, la mouhafadha<br />
du FLN ne semble surtout pas<br />
inquiète de la place qu’elle aura. Comme<br />
lors du scrutin du 10 mai, on s’attend à la<br />
mobilisation des partisans <strong>et</strong> des proches<br />
du parti pour que le FLN figure au moins<br />
sur la moitié des APC sans oublier<br />
l’APW. «L’enjeu pour nous est de garder<br />
les communes de Constantine <strong>et</strong> Khroub<br />
ainsi que l’APW, même si pour la deuxième<br />
commune de la wilaya (Khroub), la<br />
concurrence sera rude en raison de la<br />
présence de sérieux prétendants tels que<br />
l’ancien ministre Aberkane, tête de liste<br />
FFS. Mais dans l’ensemble, nous savons<br />
très bien que nous pouvons compter sur<br />
les 19 000 électeurs que nous avons à<br />
Constantine», observe c<strong>et</strong> élu du FLN<br />
candidat à l’APW. Comme promesse<br />
électorale, les candidats du parti de<br />
Belkhadem se sont engagés à se battre<br />
pour avoir plus de pouvoir par rapport à<br />
l’exécutif.<br />
«Si nous sommes élus à l’APW, nous<br />
envisageons de mener une action spectaculaire<br />
dès la première assemblée. Nous<br />
prévoyons de poser les vrais problèmes<br />
de la ville <strong>et</strong> de parler du statut des élus,<br />
puis nous sortirons de l’assemblée pour<br />
parler aux citoyens», affirme le candidat.<br />
n Kaïs B.