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COULEUR - Vers à Lyre

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Biographie<br />

Le vieux qui lisait des romans d’amour<br />

Luis Sepúlveda est un écrivain chilien né en 1949.<br />

Engagé dans les Jeunesses communistes puis fait<br />

prisonnier politique et enfin libéré, il a sillonné<br />

l’Amérique du Sud où il a, entre-autres, partagé la<br />

vie des indiens shuars et milité armé aux côtés des<br />

sandinistes au Nicaragua. Il s’est ensuite installé<br />

en Europe en tant que journaliste et a entretenu<br />

des activités de militant militant pour Greenpeace<br />

puis pour la Fédération internationale des Droits<br />

de l’Homme.<br />

Bibliographie<br />

1992 : Le Vieux qui lisait des romans d’amour<br />

1993 : Le Monde du bout du monde<br />

1996 : Un Nom de toréro<br />

Histoire d’une mouette et du chat qui lui<br />

apprit <strong>à</strong> voler<br />

Le Neveu d’Amérique<br />

1997 : Rendez-vous d’amour dans un pays en<br />

guerre<br />

1998 : Journal d’un tueur sentimental<br />

1999 : Hot Line<br />

Yakaré<br />

2001 : Les Roses d’Atacama<br />

2003 : La Folie de Pinochet<br />

2005 : Une sale histoire<br />

Les Pires Contes des frères<br />

Grim (co-écrit avec Mario<br />

Delgado Aparain)<br />

2008 : La lampe d’Aladino et<br />

autres histoires pour<br />

vaincre l’oubli<br />

2010 : L’ombre de ce que nous avons été<br />

« Quatrième de couverture<br />

Lorsque les habitants d’El Idilio découvrent dans<br />

une pirogue le cadavre d’un homme blond assassiné,<br />

ils n’hésitent pas <strong>à</strong> accuser les Indiens de meurtre.<br />

Seul Antonio José Bolivar déchiffre dans l’étrange<br />

9<br />

de Luis Sepúlveda<br />

blessure la marque d’un félin. Il a longuement vécu<br />

avec les Shuars, connaît, respecte la forêt amazonienne<br />

et a une passion pour les romans d’amour.<br />

En se lançant <strong>à</strong> la poursuite du fauve, Antonio José<br />

Bolivar nous entraîne dans un conte magique, un<br />

hymne aux hommes d’Amazonie<br />

»<br />

dont la survie<br />

même est aujourd’hui menacée.<br />

Mon avis<br />

Le Vieux qui lisait des romans d’amour est le premier<br />

roman de Luis Sepúlveda. Il y transparait<br />

l’empreinte de son parcours : son engagement politique<br />

et écologique, ainsi que sa vie en Amérique<br />

du Sud. Bien loin des romans d’amour dont parle<br />

le titre, nous nous immisçons dans la vie d’Antonio<br />

José Bolivar Proaño, Un vieil homme qui vit<br />

simplement, parfois même un peu tristement, au<br />

rythme d’une forêt cruelle, hostile et luxuriante. La<br />

rudesse apparait alors comme la compagne fidèle<br />

de cette vie où la pauvreté est omniprésente, en<br />

grande partie provoqué par la colonisation<br />

irraisonnée de la forêt.<br />

Ce récit est très surprenant, très court et<br />

son style captivant et rythmé, proche du<br />

conte. Il entraine son lecteur en Equateur<br />

pour nous immerger dans la vie amérindienne<br />

et offre un aperçu des coutumes de<br />

Shuars, de la faune et de la flore, des multiples<br />

incidences de l’homme sur la nature,<br />

le tout sur un fond de traque haletante. Le<br />

lecteur poursuit avec le héros une femelle<br />

ocelot désespérée qui brouille les cartes,<br />

tour <strong>à</strong> tour proie et chasseur, et nous emmène<br />

toujours plus profond dans la forêt.<br />

Loin d’avoir l’âme d’une traqueuse, j’ai cependant<br />

été embarquée par cette chasse haute en couleur et<br />

en dépaysement, pleine de respect et d’admiration<br />

pour la nature. Un voyage <strong>à</strong> l’ambiance sauvage,<br />

qui se termine bien trop vite, mais laisse <strong>à</strong> notre<br />

esprit des images et sensations impérissables.<br />

Aurore Moret<br />

vers <strong>à</strong> lyre

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