« Cartes interactives multimodales pour piétons malvoyants » - FIRAH
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Master 2 IHM, Toulouse, 2009-2010 Mémoire de fin d’étude<br />
2.3.2.3 Applications multitouch<br />
Pour récupérer les informations d’appui sur la dalle (position, nombre de doigts, éventuellement<br />
pression), il faut implémenter une application multitouch. Pour cela il existe plusieurs possibilités.<br />
Tout d’abord la dalle Stantum est livrée avec une application de Microsoft en version C++ et C#. Cette<br />
application réagit aux événements des appuis (<strong>«</strong> down <strong>»</strong>, <strong>«</strong> up <strong>»</strong>, <strong>«</strong> move <strong>»</strong>), crée une liste des<br />
curseurs et récupère les informations comme la position et la pression. Le code est disponible et il<br />
serait possible de le développer. Par contre il y a un inconvénient : l’appui est lié à une fenêtre qui<br />
doit être affiché sur la dalle. Sans affichage de cette fenêtre la dalle ne reçoit pas les événements<br />
d’appuie sur la surface.<br />
Deuxièmement j’ai étudié l’utilisation de MT4J (Multitouch for Java) [10], une librairie disponible<br />
open source sous License GPL (Gnu General Public License). Cette librairie est en cours de<br />
développement mais une bonne partie des fonctionnalités est déjà disponible. Elle gère les<br />
événements multipoints natifs de Windows 7 ou le protocole TUIO (Kaltenbrunner et al. 2005) , un<br />
protocole standard de gestion de touchers. MT4J ne permet pas l’accès aux événements liés<br />
directement aux touchers mais à des événements gestuels, comme par exemple zoom ou scroll, donc<br />
d’une couche logicielle plus haute. Il n’est pas possible d’accéder à la liste des appuis ou d’en<br />
connaître le nombre. Il n’est donc pas facile de réagir différemment en fonction du nombre d’appuis,<br />
une fonctionnalité intéressante <strong>pour</strong> mon prototype. Il n’est pas non plus prévu de recueillir des<br />
informations sur la pression du toucher. La documentation n’est pas très précise, mais il est possible<br />
de discuter avec les développeurs directement sur un forum.<br />
Finalement j’ai étudié la possibilité d’utiliser directement le protocole TUIO (Kaltenbrunner et al.<br />
2005). Cela a l’avantage d’être un protocole standardisé qui permet l’accès aux appuis sans être lié à<br />
une fenêtre ou un objet. Cependant, cela ne fonctionne pas directement avec la dalle Stantum. J’ai<br />
trouvé une application <strong>«</strong> Stantum TUIO Bridge <strong>»</strong> (Hoste 2010) [16] qui fait la conversion des données<br />
Stantum en protocole TUIO. Étant donné qu’elle était développée sous Linux, cela ne fonctionnait<br />
pas directement sous mon système Windows. C’est à l’aide du développeur du code, Lode Hoste, et<br />
de mon tuteur pédagogique, Philippe Truillet, qu’on a pu faire fonctionner le pilote sous Windows.<br />
2.4 Conception<br />
La phase de conception se base sur les connaissances acquises durant la phase d’analyse. Le but de<br />
cette étape est de créer des idées <strong>pour</strong> les solutions de conception en utilisant des méthodes de<br />
créativité avec les utilisateurs. Ces idées seront évaluées en utilisant des prototypes basse-fidélité,<br />
réalisés soit par le concepteur, soit par les utilisateurs. Les résultats de cette étape seront utilisés<br />
ensuite <strong>pour</strong> la réalisation d’un prototype haute-fidélité.<br />
2.4.1 Brainstorming<br />
Dans le cycle de conception participative, la méthode du brainstorming décrite parla norme ISO<br />
16982 (AFNOR 2002) est souvent utilisée <strong>pour</strong> générer des idées innovatrices.<br />
La méthode nécessite un groupe de participants, un scribe qui note les idées et un animateur qui<br />
gère la discussion. Le but est de produire dans une première étape beaucoup d’idées concernant un<br />
sujet spécifique, mêmes des idées farfelues, et de les évaluer dans une deuxième étape.<br />
Durant le chef d’œuvre Naviplan nous avions réalisé une séance de brainstorming sur la<br />
<strong>«</strong> préparation d’itinéraire <strong>»</strong>. J’ai choisi de ne plus refaire une séance de brainstorming pendant le<br />
stage <strong>pour</strong> deux raisons. Premièrement, la liste d’idées obtenue pendant le chef d’œuvre était assez<br />
longue et seulement une petite partie des idées a été prise en compte pendant le chef d’œuvre. Cela<br />
me laissait donc plein d’idées à prendre en compte <strong>pour</strong> le stage et on n’aurait probablement pas<br />
obtenu beaucoup plus d’idées dans une deuxième séance. Deuxièmement, un brainstorming avec<br />
des déficients visuels est plus compliqué à réaliser qu’avec des voyants.<br />
<strong>Cartes</strong> <strong>interactives</strong> <strong>multimodales</strong> <strong>pour</strong> <strong>piétons</strong> <strong>malvoyants</strong> 43