Sommaire - Le Havre

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été 09
Culture
Brèves
Concours photos avec les
« Industries du Havre »
Pour la 5e année consécutive, l’association des « Industries du Havre »
organise un concours photographique ouvert à tous à l’exception des
professionnels de l’image. Le thème retenu : « à l’aube de l’industrie ».
Le concours s’articule autour de trois prix :
• le Prix « Industries du Havre », ouvert à tous les amateurs résidant ou
travaillant en France ;
• le Prix « Salariés des Industries du Havre », ouvert à toute personne
pouvant justifier de son emploi dans un établissement havrais membre
de l’association ;
• le Prix « Jeune Normand », ouvert aux moins de 21 ans habitant ou travaillant
en Normandie.
Pour participer, il suffit d’envoyer une photo noir et blanc ou couleur sur
du papier de qualité photo au plus tard le 31 août 2009. Les photos
seront accompagnées du formulaire de participation disponible sur le
site www.industriesduhavre.com.
La dotation globale est de 6 000 € en chèques-cadeaux.
© Erik Levilly
Prix Océanes
Christophe Bigot,
lauréat 2009
Les 150 membres du jury du Prix Océanes
ont élu Christophe Bigot à la première
place avec une note de 7,32/10 pour son
livre L’Archange et le Procureur aux éditions
Gallimard. Suivent les cinq autres romans :
Sator, l’énigme du carré magique (6,80/10), Les venins de la rose
(6,22/10), La Reine violée (5,73/10), China et la grande fabrique
(5,42/10) et La beauté du monde (5,33/10).
Un choix unanime qui récompense le premier roman de ce professeur
de lettres du lycée Malherbe de Caen, né en 1976, et passionné par la
période de l’Histoire située entre 1789 à 1794. Avec L’Archange et le
Procureur, qui met en scène Camille Desmoulins, sa femme Lucile et
Robespierre (témoin de mariage et ancien camarade de collège de
Desmoulins), c’est toute l’histoire de la Révolution française qui
ressurgit, avec ses convulsions sanglantes, ses trouées lumineuses
et ses contradictions.
Le Prix Océanes 2009 sera remis à l’auteur en novembre prochain par
le Maire du Havre, Antoine Rufenacht.
Les Z’Estivales font des petits
Sur la lancée des Z’Estivales, la Ville d’Etretat propose cette année son
premier festival « Les Galetsjades » en collaboration avec la Direction
Culture de la Ville du Havre et son festival d’été.
Les Etretatais et les estivants auront donc la possibilité de venir
bénéficier des spectacles des Z’Estivales du Havre grâce à des bus
mis à disposition gratuitement par l’Office de tourisme d’Etretat.
Avis de recherche photos...
Il y a bien des années, lorsqu’il y avait encore une foire à la brocante place
Danton, un Havrais passionné tombait sur une série de clichés sur plaques
de verre. Depuis, même si les plaques ont été classées et certains lieux
identifiés, le secret reste entier concernant certains portraits d’adultes et
d’enfants.
Il est donc fait appel au souvenir des Havrais pour tenter de retrouver l’identité
des personnes présentes sur les clichés. L'homme sur la photo (ci-contre)
semble être un chef de famille bourgeoise ou industrielle du Havre ou de
Sainte-Adresse, à en juger par le bureau, et principalement le téléphone,
encore rare à l’époque où les photos ont été prises, vraisemblablement
entre 1930 et 1940.
Si ce cliché vous rappelle quelqu’un ou si vous pensez pouvoir aider à l’identifier,
écrivez à l’association « La lanterne magique », 52, rue Hoizey au Havre.
« Le Prieuré, un monument dans l’histoire »
Situé sur les hauteurs de la ville et dominant l’estuaire
de la Seine, le Prieuré de Graville est un monument
historique cher aux Havrais. Jusqu’au 4 janvier, l’exposition
« Le Prieuré, un monument dans l’histoire »
plonge les visiteurs dans la vie mouvementée de cet
ancien lieu de pèlerinage.
Paroles d’évangile au XIX e , les hypothèses avancées par les historiens
concernant l’histoire du Prieuré ont été revues et corrigées par
les chercheurs contemporains. Pendant six mois, les visiteurs
découvriront l’état de la recherche actuelle, avec force iconographies et
autres éléments lapidaires conservés dans les réserves des musées
historiques.
« Cette exposition devrait nous permettre de redorer le blason du Prieuré
de Graville, se félicite Elisabeth Leprêtre, conservateur des musées
historiques. La Ville est très attentive à ce monument et les Havrais
l’aiment tout particulièrement. Rares sont les visiteurs qui n’ont pas
un souvenir d’enfance ou une anecdote liés au Prieuré. »
De l’ermitage du VI e siècle au culte de Sainte Honorine en passant par
la famille Mallet de Graville ou la construction de l’église romane, de
l’ancienne bibliothèque et du réfectoire, le Prieuré se présentera au
public sous un nouveau jour.
Une collection d’art religieux exceptionnelle
A l’occasion de cette exposition, des pièces exceptionnelles seront
présentées au public. A commencer par les têtes originales de la
Vierge noire et de son enfant (le corps fut détruit pendant la Seconde
Guerre mondiale) : par l’érection de cette statue, en 1870, l’association
des mères chrétiennes remercièrent le ciel d’avoir épargné la ville
pendant les invasions prussiennes. Aujourd’hui encore, la Vierge noire
fait l’objet d’une grande dévotion populaire.
Vierge noire
Plans, gravures, manuscrits, dessins
originaux et autres rapports de
fouilles, précieusement conservés
dans les réserves et rarement
présentés au public, investiront
l’ensemble du Prieuré. Dans l’église
romane, les pièces les plus rares de
la collection d’art religieux seront
exposées, dont une croix cloisonnée
du XII e siècle, des retables et des
statues religieuses des XIV e et XV e
siècle. « De nombreux amateurs
d’art se déplacent pour découvrir
notre collection d’art religieux,
précise Elisabeth Leprêtre. C’est l’une
des plus belles de Normandie. »
Outre la découverte des pièces
présentées à l’occasion de cette
exposition, les visiteurs pourront
flâner à leur guise autour de ce
Culture
Exposition
Vierge allaitante du XV e siècle, polychrome,
provenance inconnue
monument historique. Lieu de paix et de contemplation en pleine ville,
doté d’un panorama magnifique, le Prieuré comprend également un
fabuleux cimetière romantique, encore peu connu des Havrais. Des
épitaphes de Victor Hugo, la sépulture du savant Jean-Baptiste Eyriès
ou la croix dite « de Robert le diable » (qui a inspiré le décor de ce
fameux opéra au XIX e ), méritent que l’on s’attarde dans les jardins de
ce lieu hors du temps.
Prieuré de Graville, rue de l’abbaye au Havre.
Lundi, mardi, vendredi, samedi et dimanche de 11 h à 18 h.
Mercredi de 14 h à 18 h.
Fermé le jeudi.
© Laurent Bréard
Laurence Périn
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© Musées Historiques