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CLÔTURE DU SICOM 2013
Un succès, de l’avis
des professionnels
Le Salon international de l’informatique, de la bureautique
et de la communication (Sicom), qui a pris fin
samedi dernier à la Safex, a connu une forte affluence
de visiteurs. De l'avis des participants et du public,
cette édition a été bien organisée et riche en matière
d'innovations dans les domaines de l'informatique et
de la communication. Concernant l'organisation, un
espace de 10 000 m 2 a été aménagé. Deux pavillons
spécialisés ont été mis à la disposition des professionnels
et un autre pour l'exposition vente. «Les objectifs
assignés à cet événement ont été atteints», affirme
Hocine Mira, manager du Sicom. Une cérémonie de
clôture a été organisée dans la soirée de samedi en
l’honneur des participants, durant laquelle il été procédé
à la remise des trophées et des diplômes de participation
aux exposants. «Chaque année, nous essayons
de donner une nouvelle impulsion et un nouvel élan à
ce Salon. Cette année, trois prix sont créés pour encourager
les exposants», a indiqué M. Mira. C’est par des
trophées que les exposants ont été récompensés pour,
notamment, leur professionnalisme. Le prix du plus
ancien participant a été attribué à l’ETS Halles, celui
du stand le plus attractif est revenu à AZ Informatique.
Un prix a été remis au quotidien Horizons pour sa participation
et sa fidélité. Le prix coup-de-cœur a été
attribué au jeunes pousses, la start-up SOS Business,
«un market place» qui parraine le monde du free-lance
en Algérie et à la TransLine Solution, qui est une solution
Web dotée d’une application mobile destinée à
gérer le transport routier des marchandises en Algérie.
«Nous voulons, à travers cet événement, permettre à
ces jeunes porteurs de projets de les concrétiser et d’en
faire des solutions au service du citoyen et de l’entreprise»,
indique l’organisateur, en signalant que c’est la
première fois que le Sicom accueille des start-up et des
clubs estudiantins.
n Micha D. Nekachtali
AFFAIRE DU VOL DE 250 PNEUS
AU PORT SEC DE ROUIBA
Un douanier impliqué
Un réseau composé de neuf personnes vient d’être
démantelé par les services de la Gendarmerie nationale
de la wilaya d’Alger, a annoncén hiern la cellule de communication
de cette institution. Ce réseau est impliqué
dans le vol dont a été victime le gérant d’une entreprise
privée spécialisée dans l’importation de pneumatiques.
Ainsi, 250 pneus importés du Japon et entreposés dans
un container au port sec à la zone industrielle de Rouïba
ont disparu.
Les investigations entreprises par les enquêteurs ont
abouti à l’interpellation des mis en cause, résidant dans
différentes wilayas du centre et à la récupération de 28
pneus découverts dans un entrepôt appartenant à un des
mis en cause, vendeur clandestin, au centre ville de
Djelfa. Deux autres complices, dont un repris de justice,
identifiés, sont recherchés. Présentés devant le procureur
de la République près le tribunal de Rouïba, les mis en
cause, dont un repris de justice et un agent des Douanes,
sont poursuivis pour association de malfaiteurs, vol qualifié,
exercice illégal d’une activité commerciale, destruction
de scellés, recel et complicité. Deux d’entre eux ont
été placés sous mandat de dépôt, trois sous contrôle judiciaire
et les autres remis en liberté provisoire.
n Neïla B.
UNIVERSITÉ
Les chercheurs permanents appellent
à la création d'un ministère dédié
à la recherche scientifique
La création d'un ministère "plein" dédié à la recherche
scientifique et au développement technologique est susceptible
d'assurer l'édification d'un système national de
recherche scientifique "fonctionnel et utile", a estimé le
Syndicat national des chercheurs permanents (SNCP).
"Seule la création d'un ministère plein dédié à la recherche
scientifique et au développement technologique assurera
l'édification d'un système national de recherche scientifique
fonctionnel et utile", a affirmé le conseil national du
SNCP réuni récemment à Alger autour du projet d'amendement
de la loi organique 2014-2018 sur la recherche
scientifique et le développement technologique.
ALGERIE
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
ACTUALITÉS
M. BOUALEM
MRAKACH,
PRÉSIDENT DE LA CAP
HORIZONS • Lundi 29 Avril 2013
«NOUS POUVONS RÉALISER une croissance
beaucoup plus importante», a déclaré,
hier, le président de la Confédération algérienne
du patronat (CAP) dans une conférence
sur la situation de l’entreprise algérienne
privée au forum d’El Moudjahid.
«Le pacte économique
n’est pas bien appliqué
sur le terrain»
Mrakach a
néanmoins
répertorié des
contraintes
qui se dressent
M. devant cet
objectif. Il a parlé du climat des
affaires, des « dysfonctionnements
du système bancaire », la nonapplication
des dispositions du
pacte économique et social… Le
responsable de la CAP a présenté, à
cet effet, au nom de son organisation,
une série de propositions à
soumettre au gouvernement. Des
propositions à même de booster
l’économie, créer la relance, résorber
le chômage.
Des mesures «réelles et efficaces»
d’accompagnement de l’entreprise.
Elles sont de deux types,
celles dites à court terme, qu’ont
peut appliquer immédiatement, et
celles à long terme qui visent surtout
le système bancaire. Pour le
patron de la CAP, ce dernier est
défaillant. Pour preuve, dit-il à propos
de la mise à la disposition des
PME des fonds de soutien et de
mise à niveau, «pendant deux
ans, le transfert (aux bénéficiaires)
ne s’est pas fait». La proposition
consiste donc pour le patronat à
créer sa propre banque qui sera ali-
mentée de «tous les moyens mis à
la disposition des entreprises»,
c’est-à-dire les fonds alloués à
l’agence de développement de la
PME/PMI, ceux consentis dans le
cadre de la mise à niveau de
l’Union européenne.
Autre grief de la CAP et du
patronat d’une manière générale, le
fonctionnement du pacte économique
et social qui est « pourtant
une avancée extraordinaire » pour
l’économie algérienne. Il est clair
que le pacte économique et social,
fruit de cinq années de négociations
avec le gouvernement dans le
cadre de la tripartite, «n’est pas
LES JEUNES DU PRÉ-EMPLOI ET DU FILET SOCIAL
EN SIT-IN LE 1 er MAI À ALGER
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bien appliqué sur le terrain», estime-t-il.
Ce sont 243 mesures adoptées
lors de la tripartite mais qui
«ont été laissées à l’appréciation de
l’administration» et «appliquées
d’une manière inappropriée»,
explique le responsable de la CAP.
A ce titre, le patronat souhaite faire
de ce pacte plus qu’un document
mais «un engagement», et qu’il
fasse l’objet d’une loi. Il y a, rappelle
M. Mrakach, plusieurs dispositions
dont certaines «négociées
pendant quatre mois» qui n’ont pas
été prises en compte, citant l’article
12 qui parle de la «régionalisation
économique» et qui aurait pu ainsi
régler le problème des zones déshéritées.
Il y a également cette disposition
qui fait du privé «un acteur principal
du développement»…Le message
de la CAP est clair : le patronat
veut «une rupture avec la gestion
passée » où l’on «a mis du temps
pour libéraliser» même si son
représentant admet l’existence de
la part du gouvernement de
«signaux positifs» aujourd’hui
dans la prise en charge de l’environnement
de l’entreprise. «Une
entreprise qui est seule capable de
créer de la croissance», conclut-il.
n K. Daghefli
«NOUS VOULONS UN TRAVAIL DIGNE»
Le Comité national des contrats pré-emploi et du
filet social (CNPF), affilié au Syndicat national autonome
des personnels de l’administration publique
(Snapap), poursuit son mouvement de protestation. Il
se prépare de nouveau à organiser un rassemblement
national. Pour monter au créneau, les membres de ce
comité, appuyés par le Snapap, ont appelé à se mobiliser
pour observer un sit-in à Alger, et ce, le mercredi
1er mai, la journée internationale du travail.
Contacté au téléphone, M. Idriss Mekidèche, le
chargé de communication du Comité, indique que « le
choix de la journée internationale des travailleurs est
symbolique pour nous. Elle est également une opportunité
pour réitérer notre attachement à notre plateforme
de revendications et clamer haut et fort notre droit
au travail et à une vie digne ». Selon ses propos, le travail
de mobilisation a déjà commencé depuis des
semaines et les comités locaux de 36 wilayas seront au
rendez-vous. Les jeunes veulent rappeler, à travers
cette action, certaines des leurs revendications, à savoir
la nécessité de les intégrer dans des postes de travail
décents et mettre fin au système de contractualisation
et à l’emploi précaire. Ils veulent aussi le gel des
concours de recrutement, la prise en compte des
années d’exercice professionnel et à la retraite.
«Cette politique de pré-emploi avait été prise par le
gouvernement uniquement pour apaiser les esprits. Il
est temps que les autorités prennent la décision d’insérer
les contractuels », a précisé notre interlocuteur.
n Abbas A. H.
TIZI OUZOU : Les transporteurs et les éboueurs en grève
Les transporteurs et les agents
communaux de la voirie ont observé
un mouvement d’arrêt de leurs
activités. Ainsi, les premiers ont eu
recours à la fermeture de la RN12 à
hauteur de la localité de Oued Aïssi
et des différents accès est de la capitale
du Djurdjura.
Ils réclament une nouvelle aire
de terminus pour le centre ville
après avoir été délocalisés de celle
où ils avaient pour habitude de
marquer leurs arrêts aujourd’hui
érigée en place de la culture.
Photo : Makine F.
Comme ils réclament aussi le respect
des stations et surtout plus de
compréhension de la part des services
de police en charge de la circulation
routière.
Après avoir rencontré le P/APC
et la directrice des transports, les
transporteurs ont décidé de
reprendre le travail et de laisser travailler
la commission mise en place
à l’effet de trouver les voies et les
moyens de solutionner leurs problèmes.
Par ailleurs, les agents communaux
de la voirie de Tizi Ouzou
observent depuis hier une grève de
trois jours à l’appel de leur section
syndicale affiliée à l’UGTA. Une
grève déclenchée suite à la nonsatisfaction
de la plateforme de
leurs revendications dont certains
points traînent, selon les propos des
représentants syndicaux, depuis
maintenant plus de 3 années
comme la charte de l’habillement,
la médecine du travail et surtout le
manque d’hygiène de leur siège qui
reste insalubre.
n Rachid Hammoutène