Étrange Découverte - La voie de l'ultime espoir
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le Pacifique oriental. Cette fois, les El Niño étaient plus répétitifs et plus violents sur<br />
<strong>de</strong>s intervalles réguliers <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux années, au lieu <strong>de</strong> sept, durant parfois 32 mois et<br />
donnant une impression <strong>de</strong> continuité du phénomène. Pour parfaire son effet dévastateur,<br />
la ceinture tropicale du phénomène océanique et atmosphérique s’élargit au<strong>de</strong>là<br />
<strong>de</strong> cette frontière, allant jusqu’au 40° <strong>de</strong> longitu<strong>de</strong> nord et sud <strong>de</strong> la planète. Ses<br />
caractéristiques se différenciaient aussi par le réchauffement <strong>de</strong> la mer, dans <strong>de</strong> nouveaux<br />
lieux du globe dont les conséquences variaient selon le climat <strong>de</strong> chaque coin<br />
<strong>de</strong> la planète. Ses phénomènes se relevèrent dans l’Atlantique équatorial sud, par une<br />
remontée <strong>de</strong>s eaux chau<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’océan Indien, due à l’absence <strong>de</strong> remontée d’eau<br />
froi<strong>de</strong>, phénomène connu sous le nom d’Upwelling, à la frontière <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux océans.<br />
Associé au Gulf Stream <strong>de</strong> l’Atlantique, El Niño contribua à la formation <strong>de</strong>s cyclones,<br />
à peu <strong>de</strong> kilomètres <strong>de</strong>s Bermu<strong>de</strong>s, touchant, cette fois, essentiellement l’Europe,<br />
par ses zones côtières ouest.<br />
À cause <strong>de</strong> quelques inci<strong>de</strong>nts mineurs <strong>de</strong> certaines centrales nucléaires, toujours<br />
en activités réduites et <strong>de</strong> nombreuses et phénoménales éruptions <strong>de</strong>s plus grands<br />
volcans terrestres et océaniques du mon<strong>de</strong>, l’acidité et la radioactivité avaient atteint<br />
un taux mortel pour certaines espèces <strong>de</strong> notre écosystème, et les cancers un accroissement<br />
fulgurant chez les êtres vivants. Leur croissance au niveau <strong>de</strong>s océans<br />
avait été observée par la disparition <strong>de</strong> la faune et la flore <strong>de</strong>s espèces marines, notamment<br />
<strong>de</strong>s phoques et <strong>de</strong>s éléphants <strong>de</strong>s mers, ainsi qu’une forte réduction <strong>de</strong>s<br />
populations <strong>de</strong> baleines, <strong>de</strong> dauphins et <strong>de</strong> calamars. On comptabilisa aussi <strong>de</strong>s pertes<br />
massives animales et humaines, par ces cataclysmes et leurs répercussions sociales et<br />
financières dévastatrices, avec l’altération <strong>de</strong>s repères humains et <strong>de</strong>s valeurs monétaires,<br />
ainsi que <strong>de</strong>s conséquences médicales, avec la réapparition <strong>de</strong> contaminations<br />
excessives <strong>de</strong> choléra, que l’augmentation <strong>de</strong> la température <strong>de</strong>s eaux douces eut<br />
proliféré <strong>de</strong>s planctons porteurs <strong>de</strong> son vibrion, mais également d’autres virus et infections<br />
bactériennes préhistoriques, dont les glaciers polaires avaient été le temple<br />
<strong>de</strong> leurs sauvegar<strong>de</strong>s, durant <strong>de</strong>s siècles. D’autres conséquences, surtout la <strong>de</strong>struction<br />
totale d’une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> la flore terrestre par inondation, <strong>de</strong>s pluies violentes,<br />
<strong>de</strong>s ouragans répétitifs, <strong>de</strong>s éruptions volcaniques intempestives déversant <strong>de</strong>s<br />
fleuves <strong>de</strong> laves <strong>de</strong>structeurs <strong>de</strong> tous les paysages, sur leur passage terrestre et océanique,<br />
provoquant <strong>de</strong> multiples tsunamis dans les océans, <strong>de</strong>s tremblements <strong>de</strong> terre<br />
<strong>de</strong> magnitu<strong>de</strong> 11 lesquels engendrèrent <strong>de</strong>s effondrements <strong>de</strong> falaises et <strong>de</strong>s glissements<br />
<strong>de</strong> terrain, la pollution <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> mer et <strong>de</strong> sources d’eau douce, telles que<br />
les nappes phréatiques qui furent infectées par <strong>de</strong>s pluies aci<strong>de</strong>s et radioactives, et la<br />
pénurie <strong>de</strong>s eaux potables liées à <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> sècheresse qui suivirent,<br />
ainsi que d’énormes pertes matérielles dans l’habitat et les infrastructures <strong>de</strong>s villes<br />
se manifestèrent au dépit <strong>de</strong> toutes probabilités. Une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> panique s’installa<br />
dans le mon<strong>de</strong> entier. Le crash du secteur <strong>de</strong>s assurances s’en suivit. Celui-ci se<br />
répercuta aussi dans les autres secteurs financiers. Il fallait agir <strong>de</strong> manière radicale.<br />
Les conférences mondiales réunissant les membres <strong>de</strong> l’ONU, <strong>de</strong> l’UNESCO, les<br />
dirigeants <strong>de</strong> chaque État et les plus grands experts du globe <strong>de</strong> ce siècle en matière<br />
<strong>de</strong> climatologie, <strong>de</strong> biologie, <strong>de</strong> chimie, <strong>de</strong> physique, <strong>de</strong> technologie et d’architecture<br />
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