Étrange Découverte - La voie de l'ultime espoir
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comment aurait-il pu se retrouver dans cette boîte, en plein centreville<br />
? … Ouh !!! J’en ai froid dans le dos ! C’est peut-être un extraterrestre<br />
tout simplement. » Je comprenais parfaitement la réaction <strong>de</strong><br />
panique <strong>de</strong>s hommes. Toutefois, je réalisais surtout l’importance <strong>de</strong><br />
conserver cette découverte, dans le secret absolu, même s’il s’avérait<br />
éventuellement en cause directe, avec ces phénomènes volatils <strong>de</strong> la<br />
structure <strong>de</strong> l’univers. Puis, épuisée par cette singulière journée, je gagnai<br />
mon lit à l’étage. Le len<strong>de</strong>main, par le biais du téléphone, je prévins<br />
l’administration <strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong> Droit et à mon patron <strong>de</strong> mon<br />
incapacité, à me déplacer pour <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> santé. L’université exigea<br />
un justificatif médical et mon chef un arrêt maladie. Par contre, j’omis<br />
d’avertir mes collègues <strong>de</strong> mon absence. Durant la première semaine,<br />
ils marquèrent, à tour <strong>de</strong> rôle, leur inquiétu<strong>de</strong>, par <strong>de</strong>s appels téléphoniques<br />
et en sonnant à ma porte. Sachant avec certitu<strong>de</strong> que l’argument<br />
avancé à l’administration <strong>de</strong> la faculté aurait éveillé leur curiosité, par<br />
compassion amicale et qu’ils m’auraient réclamé <strong>de</strong>s précisions, sur ma<br />
santé, je ne répondis à aucune sonnerie. Au bout <strong>de</strong> dix jours, ils capitulèrent.<br />
L’effroi d’être dénoncée auprès d’un I.P.N ou <strong>de</strong>s forces <strong>de</strong><br />
l’ordre s’étaient incrustées, dans l’univers <strong>de</strong> mon quotidien.<br />
Pour refermer cette page <strong>de</strong> frayeurs personnelles, dés la première<br />
nuit <strong>de</strong> son arrivée, un nain hi<strong>de</strong>ux d’un mètre vingt <strong>de</strong> stature, en<br />
omettant les centimètres <strong>de</strong> ses chaussures, apparut, à mon insu, près<br />
<strong>de</strong> ............. Les soirées suivantes, ce personnage s’amusait avec mon<br />
hôte et lui berçait tendrement, pendant que je m’imaginais qu’il passait<br />
<strong>de</strong>s nuits calmes par sagesse. Ce petit monstre était chétif, noir, le<br />
corps tapissé <strong>de</strong> poils et le visage recouverts <strong>de</strong> ri<strong>de</strong>s. Doté <strong>de</strong> sabots au<br />
bout <strong>de</strong> ses cuisses <strong>de</strong> grenouilles, il s’apparentait à un être maléfique<br />
sortant <strong>de</strong> l’enfer. Ses longs cheveux dont une partie était retenue, en<br />
bouquet sur sa tête, par un cordage traînaient sur le sol. Ses larges<br />
oreilles dépassaient, en longueur, l’envergure <strong>de</strong> ses épaules et pointaient<br />
vers le haut. Entre ses pommettes saillantes et ron<strong>de</strong>s se <strong>de</strong>ssinait<br />
un nez épaté et prédominant, sous lequel se cachaient <strong>de</strong> fines lèvres et<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>nts cariées, d’où provenait une o<strong>de</strong>ur infecte. Il portait <strong>de</strong>s bottes<br />
pointues pour camoufler ses sabots et l’allonger <strong>de</strong> cinq centimètres, un<br />
corsaire à rayures marron et bor<strong>de</strong>aux, ainsi qu’une ceinture assortie<br />
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