d’une épée, dans un étui. Ce premier soir, il se pencha sur ................ <strong>de</strong> cette .............. et posa ses mains squelettiques et composées <strong>de</strong> quatre longs doigts, sur les rebords du ..........., en émettant un son <strong>de</strong> ferrailles qui s’entrechoquent, par le mouvement <strong>de</strong> ses avant-bras garnis <strong>de</strong> bracelets. « Degemer mat ° R....... (Bienvenue R.........), salua-t-il d’une voix aiguë et tremblante, je m’appelle Justin, ça fait longtemps que nous attendions ta venue. Ma tribu est en effervescence <strong>de</strong> festivités à en brûler les herbes <strong>de</strong>s pâturages et la lan<strong>de</strong> sauvage, sous les piétinements étincelants <strong>de</strong> leurs sabots. Mi konné pa kèl kalité langaz i fo koz avèk twé mé ma rovni pli tar domand à twé °, kénavo ° ti R......... mi rant mon kaz °. » (Je ne sais pas dans quelle langue te parler, mais je reviendrai plus tard, te <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r ton avis, au revoir petit R........ je rentre chez moi.) À compter <strong>de</strong> cet instant, il disparut comme il était apparu. À part un incessant vacarme dont la localisation indiscernable me laissait perplexe, je ne perçus pas l’apparition <strong>de</strong> ce nain. L’arrivée <strong>de</strong> ce ............ bouleversa toutes mes habitu<strong>de</strong>s et mes objectifs. Il ................. beaucoup et grandissait à vue d’œil. Mon duplex était petit pour <strong>de</strong>ux personnes et insuffisamment meublé. Astucieusement, je lui attribuai ma chambre à l’étage, m’aménageai un coin du rez-<strong>de</strong>-chaussée avec un clic-clac, pour mon coucher et <strong>de</strong>scendit mon bureau, puis l’ordinateur, dans le but <strong>de</strong> l’installer, près <strong>de</strong> la bibliothèque. Ensuite, au lieu d’attendre sur mes capacités à investir, je récupérai quelques mobiliers et appareils électroménagers <strong>de</strong> la maison familiale, pour améliorer le confort du petit et du mien par la même occasion. D’ailleurs, la <strong>de</strong>meure et la voiture <strong>de</strong> ma mère n’étaient toujours ni louées, ni vendues. Au cas d’un éventuel retour, ma mère ne souhaitait pas s’en détacher, dans le but d’y conserver ses souvenirs. À mes temps libres, je surveillais les lieux et rapportais, parfois, certains objets d’utilités domestiques, spécialement dans mes affaires ............, précieusement conservées dans une malle du grenier et tous les autres accessoires <strong>de</strong> .............. qui sentaient toujours les ................. Les jours suivants, je constatai qu’il ne .................. <strong>de</strong> moins en moins. Ce fut <strong>de</strong> réels moments <strong>de</strong> plaisirs. Je n’avais toujours aucune idée <strong>de</strong> ce que cet ......... pouvait être, mais chaque nuit au <strong>de</strong>ssus .............., mon cœur 70
dépassait ma raison. « Je t’aime ........., quoi que tu sois, d’où que tu viens ! » 71
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