Étrange Découverte - La voie de l'ultime espoir

son explosion. Cette technologie s’avère un danger pour l’humanité entière.
Votre silence fait de vous une meurtrière présumée. Alors, je
vous somme une dernière fois de sortir de votre mutisme si une ombre
d'innocence pouvait vous en délivrer.
Écoutez Messieurs et Mesdames, interpella Maître POL d’un
ton agacé, ma cliente ne répondra à aucune de vos questions, tant que
je n’en saurai pas plus sur cette affaire.
Permettez-moi de m’opposer à votre requête Maître, observa
Mme la substitut du procureur d’une voix indignée, cette audition est
une occasion semblable à une autre d’en prendre connaissance, d’autant
plus que vous êtes là pour contrôler, que personne ne passe outre à
tous les droits de votre cliente.
Je réfute votre opposition, Madame la substitut, décréta Maître
POL d’une intonation directe et tranchante. Je dois d’abord m’entretenir
en privé avec ma cliente, pour entendre sa version des faits et
rassembler suffisamment d’éléments, pour établir les preuves de son
innocence dans son dossier. D’ailleurs, vous ne pouvez pas la retenir
indéfiniment, vous devez être en possession de preuves flagrantes ou
obtenir des aveux.
Écoutez Maître POL, ne me faites pas perdre mon temps, j’ai
une autre affaire du haut ministère à traiter, après avoir réglé celle-ci,
répliqua Madame la substitut d’une inflexion diplomate, en faisant
allusion au plan Vigipirate projeté dans l’intimité de l’État-Major
zonal, à l’intérieur des locaux de la Préfecture de Saint-Denis. En ce
qui concerne les preuves, le juge d’instruction s’en est personnellement
chargées, c’est lui qui se prononcera sur l’acheminement de cette affaire
et non vous.
Avec tout le respect que vous m’inspirez et que je vous dois,
Madame la substitut, je ne reviendrai pas sur notre choix, déclara Maître
POL le regard luisant de conviction et le sourire aux lèvres. Vous
outrepassez vos droits et dénigrez ceux de ma cliente par vos méthodes
de pressions judiciaires archaïques, narcissiques et perverses. Et
justement cette affaire comme vous le dites, parlons en de cette affaire,
car moi je l’ignore toujours. C’est vous qui me faites perdre mon
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