Étrange Découverte - La voie de l'ultime espoir
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mettait en évi<strong>de</strong>nce les tons dégradés <strong>de</strong> mes mèches. Cette panoplie <strong>de</strong><br />
couleurs allait du châtain foncé, au châtain clair et était assortie à l’iris<br />
<strong>de</strong> mes pupilles noisette claire, ainsi qu’à mes taches <strong>de</strong> rousseur. Tous<br />
ces attraits constituaient irrémédiablement <strong>de</strong>s atouts <strong>de</strong> mon succès<br />
relationnel et affectif.<br />
Pour mettre un peu plus <strong>de</strong> beurre dans mes épinards, en novembre<br />
<strong>de</strong> ma première année <strong>de</strong> faculté, je travaillais occasionnellement le samedi<br />
soir. « Chez Antoine », un fast-food du centre-ville, pour le<br />
service <strong>de</strong> midi. Ce restaurant était l’un <strong>de</strong>s plus côtés <strong>de</strong> la ville, pour<br />
ses repas et son ambiance à la fois intime et familiale. Les tenues<br />
féminines se composaient d’un petit tailleur vert canard à col orangé,<br />
d’une toque <strong>de</strong> la même teinte et semblable à celle d’une hôtesse <strong>de</strong><br />
l’air, sur laquelle était tissée en fil <strong>de</strong> soie vert l’enseigne du propriétaire,<br />
d’une paire d’escarpins dotés <strong>de</strong> talons <strong>de</strong> 6 cm et <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />
tabliers distincts, pour passer <strong>de</strong> la salle à la cuisine, dans nos roulements<br />
<strong>de</strong> service. Ceux <strong>de</strong>s hommes se différenciaient surtout au niveau<br />
du pantalon et <strong>de</strong>s chaussures. Mon salaire était convenable, principalement<br />
les soirs <strong>de</strong> fêtes où les pourboires s’avéraient généreux.<br />
Mais parfois, pour que mes dépenses extrascolaires correspondissent à<br />
mon budget, je travaillais dans le service à la personne, occasionnellement,<br />
auprès <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> tout âge, grâce à quelques matériels<br />
<strong>de</strong> puériculture, avec lesquels mes parents m’accueillirent à ma naissance.<br />
J’avais un nombre restreint <strong>de</strong> collègues, avec qui je sortais certains<br />
soirs, dans <strong>de</strong>s endroits chics et à la mo<strong>de</strong>. Pendant un an, je vivais<br />
pleinement ma jeunesse et j’étais très épanouie, à tel point que j’en<br />
oubliais les hostilités que j’avais dû affronter ces <strong>de</strong>rnières années. Je<br />
réussis, avec une mention satisfaisante, ma première année <strong>de</strong> faculté et<br />
j'amorçai la <strong>de</strong>uxième, avec autant <strong>de</strong> succès, après un splendi<strong>de</strong> séjour<br />
à Madagascar, en fin d’année universitaire.<br />
Au mois d’avril 2234, en quittant le restaurant un samedi en fin<br />
d’après-midi, je me dirigeai à pied vers le centre-ville, au niveau <strong>de</strong> la<br />
rue du Maréchal Leclerc, pour rejoindre mes collègues, dans un café<br />
littéraire. L’hiver s’achevait à peine qu’il faisait déjà une chaleur torri<strong>de</strong>.<br />
Je marchai sans précipitation, lorsqu’au croisement <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong><br />
Juliette Dodue, j’entendis ......................................., parmi les vacar-<br />
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