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Morsi veut impliquer l'armée P.9 - Liberté

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OUVRAGE COLLECTIF<br />

SUR LA REPENTANCE<br />

demandé et reçu<br />

est encore un<br />

lien colonial” P.11<br />

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6175 MARDI 11 DÉCEMBRE 2012 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290<br />

Zehani/<strong>Liberté</strong> “Le pardon<br />

LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER<br />

LIBERTE<br />

RÉVISION DE LA<br />

CONSTITUTION,<br />

RÔLE DE L'ARMÉE,<br />

CORRUPTION ET<br />

MARCHANDAGE<br />

POLITIQUE<br />

MOUSSA BENHAMADI L'A ANNONCÉ HIER<br />

Ksentini<br />

hausse le ton P.3<br />

Téléphonie :<br />

la 3 G+ pour 2013 P.6<br />

Publicité<br />

AFP<br />

LES APPELS À MANIFESTER<br />

SE MULTIPLIENT EN ÉGYPTE<br />

<strong>Morsi</strong> <strong>veut</strong><br />

<strong>impliquer</strong><br />

<strong>l'armée</strong> <strong>P.9</strong><br />

L'OUVRAGE DATAIT DE L'ÉPOQUE<br />

COLONIALE<br />

2 morts et<br />

9 blessés dans<br />

l'effondrement<br />

d'un pont à<br />

Boghni P.7<br />

BLOQUÉ DEPUIS 2005<br />

Revoilà le<br />

fonds d'aide<br />

à la presse ! P.4<br />

ÉDUCATION<br />

Plus de 4 000<br />

élèves de<br />

moins de<br />

16 ans exclus P.6<br />

AF<br />

APS


2<br />

L’actualité en question<br />

Pour l’instant, seul un député<br />

d’El-Bayadh a opté<br />

pour la démission. Cette<br />

problématique a fait l’objet<br />

d’une journée d’étude<br />

organisée par le ministère<br />

des Relations avec le Parlement. Le<br />

ministre a évoqué de manière générale<br />

la philosophie de ce problème qui<br />

s’est posé avec acuité dans l’actuelle législature.<br />

Même s’il considère, compte tenu de la<br />

loi, le cumul comme un délit, Saïd Mokadem,<br />

coordinateur des travaux, relèvera<br />

néanmoins plusieurs failles<br />

dans le dispositif de codification de cette<br />

fonction et l’absence d’une instance<br />

d’arbitrage. C’est une question, selon<br />

Dans une conférence organisée par le think<br />

tank de <strong>Liberté</strong> “Défendre l’entreprise”<br />

sur la thématique : “Que peut attendre la<br />

communauté économique algérienne de la révision<br />

INCOMPATIBILITÉ ENTRE ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE ET MANDAT ÉLECTIF<br />

Le flou juridique<br />

La cinquantaine de cas d’incompatibilité avec le mandat électif enregistrés<br />

au niveau de l’APN connaîtra son épilogue d’ici la fin du mois.<br />

lui, de constitutionnalité et de morale.<br />

Les députés doivent faire une déclaration<br />

que le bureau de l’APN examine.<br />

Sauf que dans la situation de l’actuelle<br />

assemblée, l’on ne sait pas si tous<br />

les députés ont fait leur déclaration<br />

alors que le délai est largement dépassé.<br />

Le flou est également dans l’avis de la<br />

commission juridique qui, dans les<br />

faits, n’est pas exécutoire. Qui tranche<br />

en fait ? Le Conseil constitutionnel.<br />

Mais il n’est pas dans ses prérogatives.<br />

Du moins explicitement défini dans ses<br />

missions. Avec l’entrée dans l’hémicycle<br />

des hommes d’affaires, s’est ajouté le<br />

problème du conflit d’intérêts qui<br />

de la Constitution ?” donnée par le P r Mahiou, une<br />

sommité mondiale en matière de droit constitutionnel,<br />

l’orateur a, en disséquant le mode de gouvernance<br />

du pays, montré comment le système<br />

risque de se poser à tout moment. Le<br />

professeur Chaouche Bachir Yalès de<br />

la faculté de droit d’Oran a retracé,<br />

pour sa part, l’évolution de l’incompatibilité<br />

et ses variantes en Europe.<br />

L’universitaire parle de deux types de<br />

cumul.<br />

Un cumul vertical où l’élu ne peut,<br />

comme en France, siéger dans deux<br />

instances comme le Parlement et le Sénat.<br />

L’horizontal concerne les sièges<br />

dans les instances nationales, locales ou<br />

régionales. Mais cela diffère d’un pays<br />

à un autre.<br />

La tendance est actuellement, d’après<br />

lui, pour l’extension du domaine de l’incompatibilité.<br />

Bouzid Lezhari, membre<br />

du Conseil de la nation, a relevé le<br />

risque de constitution de lobbies par les<br />

cumuls de mandat.<br />

Il s’étalera longuement sur l’évolution<br />

de la législation à ce sujet depuis la<br />

Constitution de 1963. Les restrictions<br />

imposées depuis 2011 tendent à garantir<br />

l’indépendance du député pour<br />

qu’il se consacre exclusivement à l’action<br />

parlementaire.<br />

Tous les secteurs d’activité sont concernés,<br />

sauf les enseignants universitaires<br />

et les médecins du secteur public.<br />

Il a plaidé pour l’élargissement des prérogatives<br />

du Conseil constitutionnel<br />

pour qu’il ait un avis sur la question.<br />

Car aucune instance n’a pour l’instant<br />

d’avis exécutoire. Logiquement, le député<br />

présente sa déclaration dans un<br />

politique algérien est générateur de corruption.<br />

“On a transformé le pouvoir bureaucratique en<br />

source de rente et de corruption. En d’autres<br />

termes, on a une superposition d’organes bureaucratiques<br />

ayant le pouvoir de décision qui sont autant<br />

de sources de rentes et de corruption.”<br />

Selon lui, la meilleure manière de lutter contre ce<br />

phénomène est de disposer d’une justice indépendante,<br />

a-t-il ajouté. Il faudra commencer par<br />

un secteur, rendre des décisions de justice crédibles<br />

dans une affaire ou dans des affaires de corruption<br />

pour que l’exemple fasse tache d’huile. L’État<br />

recouvre ainsi sa crédibilité auprès des citoyens.<br />

Et l’effet de dissuasion se diffuse à la source de corruption.<br />

“L’exemple doit venir d’en haut”, a-t-il<br />

ajouté.<br />

“Le 51/49 est une aberration”<br />

L’essentiel de sa communication a porté également<br />

sur ses quatre suggestions au législateur pour améliorer<br />

le texte portant révision de la Constitution.<br />

L’Algérie se dotera bientôt de ce document qui<br />

aura certainement un impact sur la liberté d’entreprendre.<br />

En ce sens, il convient de réinsérer l’entrepreneur<br />

dans la Constitution en vue d’assurer<br />

dans les faits la liberté d’initiative et le développement<br />

du pays.<br />

Dans l’alinéa 6 du préambule, il propose d’élargir<br />

la participation à la gestion des affaires publiques<br />

aux entreprises : la participation des citoyens<br />

et des entreprises (ajout) à la gestion des<br />

affaires publiques et le développement national.<br />

Concernant l’article 37, la suggestion concerne<br />

l’initiative privée. Au lieu de “l’État œuvre à la promotion<br />

de l’entreprise nationale”, le conférencier<br />

propose cette précision : “L’État œuvre à la promotion<br />

de l’entreprise publique et privée.” L’orateur<br />

suggère d’amender l’article 53 (le droit à l’enseignement<br />

est garanti). On pourrait ajouter : “Le<br />

droit à l’enseignement public et privé est garanti.<br />

L’État organise l’enseignement public et privé et prévoit<br />

le régime régissant l’enseignement privé.” Il propose<br />

également que le Conseil économique et social<br />

soit constitutionnalisé.<br />

Le Cnes devient, en d’autres termes, un organe<br />

constitutionnalisé. La Constitution devrait consacrer<br />

notamment le pouvoir économique et social<br />

au sein du Sénat à travers la représentation de représentants<br />

des chefs d’entreprise, de syndicats et<br />

d’associations.<br />

Par la suite, le conférencier a abordé la question<br />

de la gouvernance des entreprises. Il a souligné<br />

d’emblée que l’État n’a pas permis à l’entreprise publique<br />

d’être efficace.<br />

Le professeur Mahiou pointe du doigt l’instabilité<br />

juridique du cadre régissant la gouvernance<br />

de l’entreprise publique. Jamais l’État n’a défini sa<br />

relation de façon cohérente avec ses entreprises<br />

Mardi 11 décembre 2012 LIBERTE<br />

délai de trente jours. Après consultation,<br />

la commission juridique donne<br />

un avis. Et le député a quinze jours<br />

pour prendre option.<br />

Passé ce délai, le député doit choisir<br />

une seule de ses fonctions. Et s’il ne fait<br />

pas de déclaration, il est considéré<br />

comme démissionnaire.<br />

Dans les faits, ce n’est pas tout à fait le<br />

cas. D’ailleurs, personne n’a été en<br />

mesure de répondre aux questions<br />

liées aux déclarations des députés, du<br />

nombre exact de cas d’incompatibilité,<br />

sachant que certains nouveaux élus<br />

continuent de cumuler.<br />

PROFESSEUR MAHIOU, DIRECTEUR DE RECHERCHE AU CNRS<br />

“On a transformé le pouvoir bureaucratique<br />

source de corruption”<br />

La meilleure manière de changer les choses est de commencer par un secteur, rendre les décisions de justice crédibles<br />

pour que l’exemple fasse tache d’huile, a suggéré le spécialiste sur un ton optimiste.<br />

Publicité<br />

DJILALI B.<br />

publiques. On devrait prononcer la faillite d’une<br />

entreprise publique déficitaire, quitte à prévoir un<br />

filet social pour les licenciés, a-t-il suggéré. Car,<br />

on ne peut indéfiniment soutenir des entreprises<br />

insolvables avec les recettes tirées des hydrocarbures.<br />

Par ailleurs, il soutient qu’on a hérité d’un système<br />

administratif français qualifié de bureaucratique.<br />

À la différence que le système bureaucratique<br />

français fonctionne. “Napoléon est le véritable<br />

créateur de la bureaucratie, mais la légion<br />

d’honneur de la bureaucratie devrait être attribuée<br />

à l’Algérie.”<br />

“On se retrouve devant une approche bureaucratique<br />

et dogmatique du système économique en Algérie”,<br />

a-t-il observé. Il citera dans la foulée<br />

deux aberrations. Primo : l’État algérien est le seul<br />

pays au monde à n’avoir pas de banques privées<br />

(à capitaux locaux). Ce n’est pas parce qu’“une<br />

banque a failli (banque Khalifa) qu’on condamne<br />

tout un secteur d’activité”.<br />

Autre aberration : le 51/49. “On comprend que l’État<br />

conserve la majorité des parts dans les secteurs<br />

stratégiques : hydrocarbures, télécommunications,<br />

services publics comme l’électricité, mais en quoi<br />

disposer de 0% ou 30% dans la production de<br />

chaussures gêne les intérêts de l’État. A fortiori<br />

quand on sait qu’avec 5% du capital, l’État peut<br />

contrôler l’entreprise concernée”, a-t-il argué.<br />

“La justice algérienne n’est pas crédible”<br />

Il observe également que la justice algérienne n’est<br />

pas crédible. Le juge n’est pas indépendant.<br />

“Dans certaines affaires, il ne délibère pas sans avoir<br />

reçu un coup de téléphone (verdict par téléphone)”,<br />

a-t-il ajouté.<br />

Au cours du débat, un intervenant a proposé de<br />

constitutionnaliser la non-discrimination entre<br />

entreprise publique et privée. M me Arkoun, spécialiste<br />

en droit, a évoqué, elle, le problème de l’insécurité<br />

juridique à travers la non-effectivité des<br />

lois, c'est-à-dire leur non-application sur le terrain.<br />

Quant au P r Bouzidi, membre du think tank<br />

“Défendre l’entreprise”, il a tenté de recadrer le débat<br />

en proposant sa grille de lecture. “Ce ne sont<br />

pas des incompétents au sommet. Ils ne sont pas<br />

débiles. Ils ne veulent pas tout simplement céder<br />

le pouvoir économique. Supposez que les opérateurs<br />

privés ne sont pas freinés dans leur expansion, ils<br />

seront en position de menacer le pouvoir de nos<br />

gouvernants”, a-t-il argué.<br />

En conclusion, le P r Mahiou a émis l’espoir que<br />

les Algériens “de tubes digestifs se transforment en<br />

muscles productifs (à l’avenir)”.<br />

K. REMOUCHE


LIBERTE Mardi 11 décembre 2012<br />

Il a, en effet, usé d’un ton virulent<br />

en abordant à cette occasion<br />

une multitude de questions<br />

de l’heure. Évoquant la<br />

prochaine révision de la<br />

Constitution, qui devrait logiquement<br />

intervenir en 2013, M e Ksentini<br />

a indiqué qu’en plus du président<br />

de la République, l’Armée doit être garante<br />

de la Constitution. “Dans d’autres<br />

pays, je pense à la Turquie, l’Armée a<br />

joué un rôle essentiel dans la sauvegarde<br />

de la démocratie et la stabilité du pays<br />

et je n’ai aucun complexe à le dire à haute<br />

voix.”<br />

“L’ANP doit protéger la Constitution”<br />

Selon lui, “l’ANP doit protéger la Constitution<br />

de toute possibilité d’être modifiée<br />

et/ou d’être malmenée”. “Et pourquoi<br />

l’Algérie ne serait-elle pas un pays laïc<br />

?”, s’est interrogé Me Ksentini, précisant<br />

que “le modèle turc ne s’applique pas nécessairement<br />

aux pays laïques”. “Il n’y<br />

a aucun rapport direct entre la laïcité et<br />

le rôle attribué à l’armée constitutionnellement”,<br />

selon lui.<br />

Questionné à propos du phénomène<br />

du marchandage des sièges des assemblées<br />

populaires communales et de<br />

wilaya (APC et APW) au lendemain<br />

des élections locales du 29 novembre<br />

dernier, Ksentini a estimé que “si les<br />

tractations sont monnayées alors que les<br />

élus ne doivent être guidés que par<br />

l’intérêt du citoyen, et je vois que les<br />

choses ont été totalement dévoyées et<br />

monnayées, ceci est totalement scandaleux<br />

et c’est une trahison à l’égard des<br />

électeurs qui ont voté pour tel ou tel parti<br />

et pour telle ou telle personne car c’est<br />

prohibé et la loi est claire à ce propos”.<br />

Et de poursuivre : “Ceci nous a tous pris<br />

de court car c’est un phénomène nouveau<br />

et c’est fait avec une telle intensité<br />

que ça nous a atterrés.” À ses yeux,<br />

“il faut que ces pratiques soient stoppées<br />

et des poursuites pénales soient introduites<br />

contre les fraudeurs car les élections<br />

doivent être honnêtes et ne doivent<br />

pas être empoisonnées par des tracta-<br />

L’actualité en question<br />

RÉVISION DE LA CONSTITUTION, RÔLE DE L’ARMÉE, CORRUPTION ET MARCHANDAGE POLITIQUE<br />

Ksentini hausse le ton<br />

Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme<br />

(CNCPPDH), M e Farouk Ksentini, a fait hier un passage très remarqué sur les ondes de la radio Chaîne III où il a<br />

haussé le ton en abordant sans tabou certaines questions d’actualité.<br />

Célébrant, hier à Alger, le 60e anniversaire de la proclamation<br />

de la déclaration universelle<br />

des droits de l’Homme, la Ligue algérienne<br />

de défense des droits de l’Homme<br />

(Laddh) a présenté un tableau peu<br />

reluisant de la situation de ces droits en<br />

Algérie.<br />

Les invités de la ligue, qui ont, tour à<br />

tour, traité du respect de cette déclaration<br />

et des différentes conventions y<br />

afférentes ratifiées pourtant par l’Algérie,<br />

ont tous abondé dans le même<br />

sens, à savoir la situation est plus<br />

qu’alarmante et nécessite un engagement<br />

de tout un chacun pour imposer<br />

un vrai respect de cette déclaration sous<br />

toutes ses formes.<br />

Me Benissad, président de la Laddh, a<br />

estimé dans son intervention que la situation<br />

prête “à l’optimisme”. Cet optimisme<br />

se situe, selon lui, dans les acquis<br />

arrachés, mais cela reste, a-t-il regretté,<br />

insuffisant, car le pessimisme<br />

qui règne chez les militants est d’autant<br />

plus accentué par l’atteinte massive aux<br />

droits fondamentaux de l’homme et<br />

pour ainsi dire à la dignité humaine.<br />

Il cite comme exemple la difficulté d’accès<br />

au travail, au logement, à l’enseignement<br />

des langues maternelles, le gel<br />

des libertés publiques et individuelles,<br />

celles liées au droit à la manifestation,<br />

au rassemblement… L’ex-député, Ali<br />

Brahimi, qui a traité du droit de vote<br />

M e Ksentini a préconisé la surveillance des agents des forces de sécurité<br />

pour prévenir les dépassements.<br />

SITUATION DES DROITS DE L’HOMME<br />

EN ALGÉRIE<br />

Le constat alarmant<br />

de la Laddh<br />

et du respect du choix politique du citoyen,<br />

a indiqué que le régime électoral<br />

algérien est un appui à la fraude.<br />

Il cite comme exemple le mode de<br />

scrutin de 1991, qui a permis une<br />

victoire à une minorité. Ce mode de<br />

scrutin proportionnel à deux tours, at-il<br />

expliqué, a aidé les islamistes à s’emparer<br />

de la majorité malgré le score réalisé,<br />

avec moins de 35% du suffrage. “Le<br />

mode de scrutin algérien est une approche<br />

formelle aux standards universels”,<br />

a-t-il ajouté.<br />

De son côté, M e Abderahmane Arar,<br />

avocat au barreau d’Alger et militant,<br />

a traité du projet de loi portant profession<br />

d’avocat.<br />

Pour lui, le projet de loi vise à attenter<br />

au droit de la défense. “Le droit de la défense<br />

n’est pas celui des avocats, mais celui<br />

des citoyens”, a-t-il précisé. Cette loi<br />

fera de l’avocat, a indiqué M e Arar, “un<br />

simple commis de la justice”.<br />

Par ailleurs, il a évoqué le droit de perquisition<br />

du bureau et du domicile de<br />

l’avocat. Ce qui, a-t-il souligné, est<br />

contraire aux lois universelles.<br />

De son côté, Krimou Madi a traité des<br />

droits des handicapés et a appelé à œuvrer<br />

dans le sens de la facilitation de<br />

l’intégration de cette catégorie selon, at-il<br />

indiqué, les compétences, en dehors<br />

de tout autre cadre social et de solidarité.<br />

M. MOULOUDJ<br />

Zehani/<strong>Liberté</strong><br />

L’ÉDITO<br />

tions de ce genre qui ont un caractère<br />

mafieux”.<br />

“Tout se monnaie actuellement”<br />

Si M e Ksentini concède dans ce cadre<br />

que la loi électorale peut “ne pas être<br />

parfaite”, il estime que “cela ne doit pas<br />

justifier ce genre de marchandages électoraux<br />

qui sont illégaux et immoraux”.<br />

Abordant la dépénalisation de l’acte de<br />

gestion, il expliquera qu’“il ne faut plus<br />

que nos gestionnaires soient rendus frileux<br />

et craintifs comme ils le sont : ils<br />

sont paralysés”. Selon lui, “il faut absolument<br />

que les choses soient revues le<br />

plus vite possible”. À plus forte raison<br />

que l’Algérie est, selon lui, connue à l’extérieur<br />

pour sa corruption et sa bureaucratie.<br />

“Il faut nous débarrasser de<br />

cette image, nous ne connaissions pas ce<br />

phénomène de corruption dans les années<br />

1960, tout se monnaie actuellement”,<br />

argue-t-il tout en évoquant la<br />

note attribuée à l’Algérie dans le dernier<br />

classement élaboré par l’ONG<br />

Transparency International.<br />

Interrogé sur la situation des droits de<br />

l’Homme en Algérie, l’invité de la radio<br />

soulignera que “l’État de droit<br />

commence par une indépendance de la<br />

justice”. Or, à ses yeux, “il y a un immobilisme<br />

sur la question de l’abus<br />

dans la détention provisoire”.<br />

Justice : de mal en pis<br />

“Cela relève d’une culture qui est difficile<br />

à combattre et les choses ne s’améliorent<br />

pas. Bien au contraire, souvent,<br />

elles sont en train d’empirer et nous nous<br />

heurtons à un mur en béton.” Dans ce<br />

cadre, M e Ksentini a déploré la nonapplication<br />

des propositions contenues<br />

dans le rapport de Mohand Issad<br />

sur la réforme de la justice. “Il faut réformer<br />

ce qui a été fait et ce qui a été mal<br />

fait ; la justice doit renforcer son indépendance<br />

et le code de procédure civile<br />

et administrative est un texte inadmissible<br />

qui, à l’épreuve du temps, s’est<br />

avéré catastrophique.” M e Ksentini préconisera<br />

son retrait pour “revenir à l’an-<br />

Quand Ksentini voit noir…<br />

“<br />

Sciemment<br />

ou pas, c’est<br />

le bilan de<br />

tous ces<br />

chantiers, lancés il y<br />

a 13 ans, que Farouk<br />

Ksentini a décliné<br />

hier, dans la couleur<br />

noire qui est la leur,<br />

sans tenter de<br />

l’enjoliver.”<br />

L’<br />

3<br />

cien texte en y ajoutant des modifications”.<br />

“Ce texte ne contient que des incohérences<br />

alors qu’il nous a été présenté<br />

comme un texte novateur”, insiste-t-il.<br />

Abordant la nouvelle loi portant profession<br />

d’avocat, Ksentini n’a pas manqué<br />

de critiquer certaines de ses dispositions.<br />

“Il y a deux dispositions<br />

complètement débiles dont il faut se débarrasser<br />

et contre lesquelles les avocats,<br />

à juste titre, se sont insurgés.”<br />

Des “dispositions débiles” à revoir<br />

“Les articles contestés sont ceux qui fragilisent<br />

l’avocat à l’audience et qui le mettent<br />

sous la coupe du procureur de la République”,<br />

dit-il, en soulignant que “le<br />

procureur de la République n’est qu’une<br />

partie au procès” et qu’il soutient ceux<br />

qui militent “pour que la qualité de magistrat<br />

soit retirée au procureur de la République”.<br />

À ses yeux, “le magistrat est<br />

le juge, le procureur celui qui poursuit.<br />

Il faut absolument lui trouver une autre<br />

appellation, lui enlever le pouvoir d’attaquer<br />

à l’audience ou de prendre des<br />

mesures en matière de poursuite à l’encontre<br />

d’un avocat”, explique-t-il avant<br />

de noter que “lorsqu’un avocat plaide,<br />

il est sous le contrôle du magistrat qui<br />

préside l’audience. Il ne peut pas être livré<br />

à la bonne ou à la mauvaise humeur<br />

du procureur de la République”. “Le ministre<br />

de la Justice et le Premier ministre<br />

ont convenu de la nécessité de retirer ces<br />

dispositions”, a-t-il indiqué.<br />

S’agissant des dépassements liés à la<br />

garde à vue, M e Ksentini a préconisé la<br />

surveillance des agents des forces de sécurité<br />

pour prévenir les dépassements.<br />

“Il faut déléguer des magistrats pour surveiller<br />

la régularité des opérations d’interpellation<br />

au niveau des commissariats<br />

de police et des brigades de gendarmerie”,<br />

estime-t-il. Plus fondamentalement<br />

à propos des réformes engagées<br />

récemment et qui recèlent des carences,<br />

M e Ksentini a évoqué la loi sur<br />

l’information. “Cette loi doit être élaborée<br />

par les professionnels eux-mêmes.”<br />

NADIA MELLAL<br />

PAR SAÏD CHEKRI<br />

Algérie est un pays “où tout se monnaie”, un pays connu à l’extérieur “par sa<br />

corruption et sa bureaucratie”, un pays où la situation de la justice va de mal<br />

en pis, un pays où des “dispositions débiles” sont maintenues dans le code de<br />

procédure pénale, un pays où les marchandages électoraux revêtent désormais un<br />

“caractère maffieux”, un pays où l’Armée “doit protéger la Constitution” pour empêcher<br />

que celle-ci soit “malmenée” et, surtout, un pays où “les choses ne s’améliorent pas”.<br />

Ces propos ne sont pas ceux d’un opposant radical, ni ceux d’un chef de parti politique<br />

victime de la dernière fraude électorale, mais bel et bien ceux de Me Farouk Ksentini,<br />

que l’on peut considérer comme le conseiller aux droits de l’Homme du président<br />

Bouteflika, qui s’exprimait hier, en direct, sur les ondes de la Chaîne III.<br />

Qu’il s’agisse de corruption ou de justice, de marchandages politiques maffieux ou<br />

d’image de l’Algérie à l’étranger, ou encore des coups de force anticonstitutionnels<br />

passés ou à venir, et donc à prévenir, il est vrai que Me Ksentini ne nous en apprend<br />

pas davantage que ce que les Algériens savaient déjà. L’intérêt de cette sortie est, dès<br />

lors, non pas dans le contenu des déclarations, mais surtout dans l’identité de l’intervenant.<br />

Sursaut de conscience ? Ou alors le président de la Commission de protection<br />

et de promotion des droits de l’Homme, réputé proche de Bouteflika, a-t-il<br />

été gagné par le dépit et la lassitude parce que “les choses ne s’améliorent pas” malgré<br />

les rapports que ladite commission a adressés annuellement au chef de l’État ?<br />

Peut-être. Mais cela seul n’expliquerait pas un tel haussement de ton, une telle volée<br />

de bois vert contre celui qui promettait de réformer l’État et la justice et, surtout,<br />

de “restaurer l’image de l’Algérie” à l’extérieur. Car, sciemment ou pas, c’est le bilan<br />

de tous ces chantiers, lancés il y a 13 ans, que Farouk Ksentini a décliné, hier, dans<br />

la couleur noire qui est la leur, sans tenter de l’enjoliver. On le savait, l’année 2013<br />

sera celle des manœuvres en tous genres et, forcément, la saison des repositionnements<br />

spectaculaires, contexte et proximité de la prochaine présidentielle obligent. La mise<br />

en place du décor a peut-être déjà commencé. ■


4<br />

L’actualité en question<br />

Un forum scientifique sur les “peines alternatives<br />

à la privation de liberté” a été<br />

ouvert hier à Alger, sous l’égide du ministère<br />

de la Justice. Organisée en collaboration<br />

avec l’université saoudienne dite “Arabe Naief des<br />

sciences de sécurité”, l’objectif assigné à cette rencontre<br />

est d’étudier les méthodes et moyens “efficaces”<br />

pour développer une nouvelle “philosophie<br />

arabe” visant l’instauration de ce système alternatif<br />

dans les législations des pays arabes, à<br />

l’instar de ce qui se fait dans les pays développés.<br />

C’est du moins ce qui ressort des discours lapidaires<br />

prononcés à l’ouverture des travaux de ce<br />

forum qui s’étalera sur trois jours, par Mohamed<br />

La Journée internationale des droits de<br />

l’Homme, célébrée le 10 décembre de<br />

chaque année, a été marquée, hier à Oran,<br />

par un rassemblement des familles de disparus,<br />

suivi d’une marche sous haute surveillance policière.<br />

C’est devant le siège de la cour d’Oran que se sont<br />

retrouvés, tôt le matin, quelque 40 membres des<br />

familles de disparus, la plupart des personnes<br />

âgées, pour y tenir un rassemblement avec la pré-<br />

RÉINSERTION SOCIALE DES CONDAMNÉS<br />

Les peines alternatives comme parade<br />

Charfi, ministre de la Justice, garde des Sceaux,<br />

et son invité Jamaâne Ben Kaouche, vice-président<br />

de l’université saoudienne. Le système alternatif<br />

étant déjà en vigueur en Algérie depuis<br />

2009,<br />

M. Charfi a souligné que le procédé consiste dans<br />

le “traitement, en aval et en amont, de la problématique<br />

de la réinsertion sociale”. Le ministre<br />

expliquera que ce système est “axé principalement<br />

sur la préservation de la dignité et la valeur sociale<br />

du condamné (…)”. Même son de cloche chez le<br />

docteur Jamaâne Ben Kaouche qui a profité de<br />

cette occasion pour mettre en avant l’expérience<br />

de son pays et le savoir-faire développé à l’uni-<br />

versité saoudienne, dans ce domaine précis.<br />

“Notre établissement est spécialisé dans les recherches<br />

scientifiques relatives aux besoins d’organismes<br />

arabes pénitentiaires, sociaux et de sécurité”,<br />

a-t-il souligné.<br />

De leur côté, les magistrats et les experts, dont<br />

certains sont venus d’Europe, ont mis en exergue<br />

le rôle important du système alternatif dans l’exécution<br />

des “peines légères”. “Il s’agit d’une manière<br />

positive d’exécuter les peines notamment de la petite<br />

délinquance”, a expliqué André Vallotton, expert<br />

européen spécialisé dans l’exécution des<br />

peines, citant l’exemple des travaux d’intérêt général<br />

auquel devront participer les condamnés.<br />

LES FAMILLES DES DISPARUS ONT BATTU LE PAVÉ HIER À ORAN<br />

“M. Bouteflika, l’Histoire vous jugera”<br />

sence de militants des droits de l’Homme et des<br />

membres de l’organisation Amnesty International.<br />

Arborant des banderoles et des portraits de<br />

leurs proches disparus, fils, père ou mari, les familles<br />

de l’association SOS Disparus ont scandé<br />

des slogans hostiles à Farouk Ksentini et au président<br />

de la République. Réclamant “justice et vérité”.<br />

Comme on pouvait le lire sur une grande<br />

banderole, les manifestants scandaient : “Bouteflika<br />

pourquoi avez-vous peur de la vérité ?” ;<br />

“M. Bouteflika, l’Histoire vous jugera”, ou encore<br />

“Tant que nous serons en vie, nous réclamerons<br />

justice”, “Justice algérienne silencieuse : justice internationale”,<br />

“Rendez-nous nos enfants”. À midi,<br />

une marche s’est ébranlée, empruntant la rue<br />

Émir-Abdelkader puis la rue Larbi-Ben-M’hidi.<br />

Des passantes, interloquées, commentent la scène<br />

: “Depuis le temps, pourquoi on ne leur dit pas<br />

où sont enterrés leurs proches.” Une femme, se disant<br />

pour sa part victime du terrorisme, réclame<br />

Mardi 11 décembre 2012 LIBERTE<br />

BLOQUÉ DEPUIS 2005<br />

Revoilà le fonds d’aide à la presse !<br />

Ce fonds, qui sera scindé en deux chapitres, est destiné à la formation et à la couverture sociale des journalistes.<br />

De nouvelles mesures pour le secteur<br />

des médias. Le fonds d’aide à<br />

la presse, doté de 390 millions de<br />

dinars et gelé depuis 2005, sera<br />

bientôt réactivé. Un décret exécutif<br />

dans ce sens a été adopté par le<br />

gouvernement, a indiqué hier un communiqué du<br />

ministère de la Communication. Les missions et<br />

les actions du Fonds de soutien, qui portent essentiellement<br />

sur la formation et le perfectionnement<br />

des journalistes et des intervenants dans le<br />

métier de la communication, touchent l'ensemble<br />

de la presse écrite, audiovisuelle et électronique,<br />

précise cette source. Les critères d'octroi des subventions<br />

et financement de ce fonds seront fixés<br />

par une commission spécialisée instituée auprès du<br />

ministère de la Communication, les droits et<br />

obligations des parties bénéficiaires seront précisés<br />

par un cahier des charges, selon ce communiqué<br />

repris par l’agence officielle. Autre décret exécutif<br />

adopté : la couverture sociale des journalistes,<br />

des collaborateurs de presse contractuels ainsi que<br />

les universitaires et les experts contribuant aux activités<br />

journalistiques rémunérées à la tâche. Le tex-<br />

DES INCIDENTS ONT ÉMAILLÉ L’INSTALLATION, HIER,<br />

DU NOUVEAU MAIRE<br />

Le FLN évincé au profit d’AHD 54 à Birkhadem<br />

■ L’installation du nouveau maire de Birkhadem, hier,<br />

par le wali délégué de Bir-Mourad-Raïs, a failli tourner<br />

au vinaigre, si ce n’était la clairvoyance des citoyens<br />

présents sur les lieux. Ainsi, un groupe de jeunes,<br />

proches du FLN, laisse-t-on dire, ont essayé de<br />

perturber le sit-in de soutien des résidents de la<br />

municipalité au nouveau maire, issu du parti AHD 54.<br />

En effet, les citoyens de cette municipalité ont exprimé,<br />

hier, leur joie et surtout leur engagement “à couper la<br />

voie au FLN” dans la commune. Le FLN, pour rappel, qui<br />

a eu à gérer l’APC durant la dernière mandature s’est vu<br />

octroyé pour cette élection de 6 sièges. Le FFS a récolté 6<br />

autres sièges, AHD 54 en a obtenu 6, le RND en a eu 3 et<br />

enfin le MSP avec seulement 2 sièges. Hamid Touati,<br />

tête de liste d’AHD 54 a eu, lors du vote secret, 15 sièges,<br />

suite à l’alliance scellée avec le FFS, le RND et le MSP.<br />

“Lors du vote, deux autres élus ont voté pour le FLN qui a<br />

eu au final 8 voix”, a expliqué une habitante de la<br />

commune. Selon d’autres citoyens présents, hier sur les<br />

lieux, “toute la population de Birkhadem a accueilli<br />

avec soulagement l’élection de M. Touati”. Les raisons<br />

sont multiples. Pour un groupe de jeunes rencontrés<br />

sur les lieux, “le FLN est le seul responsable du marasme<br />

qui a touché la commune”. “Enfin, nous avons chassé<br />

l’ancien maire et nous allons soutenir M. Touati pour le<br />

bien de toute la municipalité”, ont-ils ajouté.<br />

MOHAMED MOULOUDJ<br />

te fixe également le taux de cotisation des non-assurés<br />

et de ceux qui sont assurés au titre de leur activité.<br />

Pour la catégorie des journalistes et collaborateurs<br />

de presse ou pigistes rémunérés à la tâche<br />

et qui ne sont pas assurés au titre d'une activité, le<br />

taux de cotisation est calculé sur la base de la rémunération<br />

perçue. Il est fixé à 13,25%, se répartissant<br />

sur l'employeur avec un taux de 12% et le<br />

journaliste qui aura à sa charge 1,25%, selon le ministère.<br />

Pour les universitaires et autres experts qui<br />

interviennent, mais qui bénéficient d’une assurance<br />

dans leur activité, le taux de cotisation applicable,<br />

selon ce décret exécutif, est de 2,75% et il est à la<br />

charge exclusive de l'organisme employeur. Ces mesures,<br />

qui ne manqueront pas certainement d’être<br />

accueillies favorablement par la corporation, sont<br />

appelées à être suivies par d’autres, notamment la<br />

carte de journaliste dont la délivrance est théoriquement<br />

attendue pour le mois de janvier prochain,<br />

la loi sur la publicité et la loi sur l’audiovisuel. Il y<br />

a également la mise sur place de l’organe de régulation<br />

de la presse écrite attendu depuis quelques<br />

mois, mais qui tarde toujours à voir le jour.<br />

SYNTHÈSE K. K.<br />

Une grande cacophonie règne dans plusieurs<br />

communes du pays à la suite de<br />

deux circulaires contradictoires sur les<br />

modalités de l’application de l’article 80 relatif<br />

à la loi organique du régime électoral envoyées<br />

en l’espace de 48h aux walis. La première<br />

circulaire portant référence<br />

3 538/2012, adressée samedi aux chefs d’exécutif,<br />

que le bureau politique du FLN a<br />

considérée comme caduque, explique que la<br />

majorité absolue est calculée sur la base de<br />

10+1, alors que la deuxième précise que la<br />

majorité absolue est de 9,5 arrondi à 10 telle<br />

que contenue dans l’article 80 de la loi organique.<br />

Paradoxalement, la deuxième circulaire<br />

est intervenue après l’installation de<br />

nombreuses communes sur la base de la première<br />

circulaire, ce qui pose de nombreuses<br />

questions sur la légalité de ces assemblées. À<br />

Tissemsilt, Oran, Constantine, Boumerdès,<br />

plusieurs président d’APC ont été élus suivant<br />

la première circulaire et donc en violation de<br />

la loi électorale, si l’on se réfère à la deuxiè-<br />

Les critères d'octroi des subventions seront fixés par le ministère de la Communication.<br />

me circulaire, qui insiste sur l’application stricte<br />

de la loi portant code électoral notamment<br />

sa disposition n°80. Pis encore, des APC invitées<br />

hier à faire un deuxième tour se sont<br />

vu signifier une fin de non-recevoir et certaines<br />

d’entre elles ont déjà désigné leur<br />

maire sur la base de la loi organique. “Alors<br />

que nous avons engagé des tractations avec les<br />

partis pour élire le maire au deuxième tour, on<br />

nous a appelés par téléphone pour nous inviter<br />

à assister à la cérémonie d’installation du<br />

nouveau président d’APC, c’est du jamais<br />

vu”, déplore l’ex-maire FFS de Taouergua dans<br />

la wilaya de Boumedès. Dans la même wilaya,<br />

les élus de Baghlia du FLN ont rejeté, l’application<br />

de la circulaire 3538/2012 exigeant<br />

l’application de la disposition 80 de la loi électorale.<br />

À Oran, Constantine, Boumerdès...<br />

plusieurs APC ont été installées dans une<br />

confusion totale et suivant deux régimes différents.<br />

Les unes ont été désignées avec une<br />

majorité absolue égale à 11, alors que d’autres<br />

ont été élues le lendemain avec une majori-<br />

Le même expert relève que le système alternatif<br />

permet, par ailleurs, de réduire le “peuplement inutile”<br />

des prisons. Présent à cette rencontre,<br />

Mokhtar Felioune, directeur général de l'administration<br />

pénitentiaire et de la prévention, a indiqué,<br />

pour sa part, qu’ils sont “6 800 condamnés<br />

à bénéficier du système de peines alternatives,<br />

de 2009 à ce jour”. Ceci en faisant part de la préoccupation<br />

de la justice algérienne à aller vers l’intégration<br />

de nouveaux moyens dans la condamnation<br />

à des peines alternatives, telle que, dit-il,<br />

l’introduction du fameux bracelet électronique<br />

pour les condamnés.<br />

FARID ABDELADIM<br />

justice, elle aussi. Son mari a été assassiné durant<br />

les années 1990. Les forces de police, visiblement<br />

prises de court par cette marche improvisée, des<br />

renforts n’ont pas tardé à arriver sur les lieux. Arrivés<br />

devant le siège de SOS Disparus, les manifestants<br />

se sont dispersés dans le calme sous les<br />

caméras des policiers. SOS Disparus a recensé à<br />

Oran entre 200 et 300 cas de disparus, nous diton.<br />

CONFUSION TOTALE LORS DE L’APPLICATION DE LA LOI ÉLECTORALE<br />

Des maires installés suivant<br />

deux circulaires contradictoires<br />

D. LOUKIL<br />

té à 10. C’est le cas à Bordj Ménaïel où le maire<br />

a été élu sur la base du contenu de la première<br />

circulaire alors qu’à Boudouaou, dans<br />

la même wilaya, le président de l’APC a été<br />

élu, hier, suivant une autre circulaire qui se<br />

réfère à la loi organique. Les élus de ces APC<br />

crient à l’illégalité et demandent réparation.<br />

La plupart des APC et des wilayas installées<br />

avant-hier comptent introduire un recours<br />

demandant de refaire les élections sur la base<br />

de la loi électorale et non sur la base d’une<br />

simple circulaire. Certains élus n’ont pas eu<br />

l’occasion de faire un deuxième tour dans les<br />

48 heures comme l’exige la loi et n’ont eu droit<br />

qu’à une demi-heure pour faire un deuxième<br />

tour à chaud, affirme un élu FFS de Bordj<br />

Ménaïel.<br />

Par ailleurs, on a appris que le secrétaire général<br />

du FLN a réuni le bureau politique pour<br />

exiger l’application stricte de la loi organique<br />

portant code électoral tout en exigeant l’annulation<br />

de la première circulaire.<br />

NASSIM OUHIB<br />

D. R.


LIBERTE Mardi 11 décembre 2012<br />

NACEF EST TOMBÉ<br />

AU CHAMP<br />

D’HONNEUR LE 7<br />

NOVEMBRE 1954<br />

Colloque sur<br />

le premier<br />

chahid de<br />

la wilaya de<br />

Tizi Ouzou<br />

■ La daïra, la Fédération<br />

des fils et filles de chahids,<br />

l’Organisation nationale<br />

des moudjahidine de Tizi-<br />

Ghennif, en collaboration<br />

avec le Musée régional du<br />

moudjahid de Tizi Ouzou,<br />

organisent aujourd’hui un<br />

colloque à la mémoire du<br />

chahid Slimane Nacef,<br />

tombé au champ<br />

d’honneur le 7 novembre<br />

1954. Il fut donc un des<br />

premiers à avoir sacrifié sa<br />

vie juste après le<br />

déclenchement de la<br />

guerre de Libération<br />

nationale pour que vive<br />

l’Algérie libre et<br />

indépendante. Le colloque<br />

se tient d’ailleurs sous le<br />

slogan “Premier chahid de<br />

la wilaya de Tizi Ouzou”.<br />

Recueillement, chorale,<br />

chants patriotiques,<br />

projections, témoignages<br />

sont au programme de la<br />

rencontre.<br />

LE RADAR PAGE<br />

{de <strong>Liberté</strong> {<br />

PASSEPORT BIOMÉTRIQUE<br />

Lancement le 15 janvier prochain dans<br />

9 consulats à l'étranger<br />

■ Une opération expérimentale de réalisation de<br />

documents biométriques (passeport) sera lancée<br />

le 15 janvier 2013 au niveau de 9 consulats à<br />

l'étranger, a annoncé à Alger le secrétaire d'État<br />

chargé de la Communauté nationale à l'étranger,<br />

Belkacem Sahli. “Une opération expérimentale de<br />

réalisation de passeports biométriques au niveau<br />

de 9 consulats, dont 7 en France, 1 en Tunisie et<br />

1 au Canada, sera lancée le 15 janvier 2013 afin<br />

de permettre aux ressortissants algériens établis à<br />

l'étranger d'obtenir des documents biométriques”,<br />

a-t-il précisé, à ce sujet, promettant que “tous les<br />

centres consulaires seront couverts (en matière de<br />

documents biométriques) en 2013”.<br />

ILS SERONT REMPLACÉS PAR D’AUTRES PLUS “NORMALISÉS”<br />

Les carnets de chèques "roses" CCP supprimés<br />

en janvier<br />

■ Les carnets de chèques CCP d’Alger Poste<br />

de couleur “rose” seront supprimés et<br />

remplacés par d'autres “plus normalisés” à<br />

partir du mois de janvier prochain, a indiqué<br />

hier le directeur général d’Algérie Poste<br />

(AP), M. Mohamed Laïd Mahloul. “Ces<br />

nouveaux carnets de chèques auront un niveau<br />

de sécurité élevé et seront infalsifiables”,<br />

a affirmé M. Mahloul, qui intervenait<br />

à la réunion des cadres du secteur.<br />

Pour lui, ce nouveau chèque permettra de<br />

faire des opérations commerciales “en toute<br />

fiabilité”. “Le nouveau carnet de chèques<br />

permettra d'éviter de recourir à la monnaie<br />

fiduciaire”, a-t-il expliqué. Algérie Poste a<br />

distribué durant les dix premiers mois de<br />

l'année 2012, 6,8 millions de carnets de<br />

chèques, contre 6,65 millions en 2011 et<br />

6,61 millions en 2010.<br />

EN TÊTE D’UN SONDAGE EFFECTUÉ PAR LE “JOURNAL DU DIMANCHE”<br />

Zinedine Zidane, légende du sport français<br />

■ Zinedine Zidane ressort<br />

en tête d'un sondage effectué<br />

auprès de 1 000 personnes<br />

représentatives de la population<br />

française âgée de 15<br />

ans et plus, pour le Journal<br />

du Dimanche, RMC et le<br />

site Sponsorise.me. Pour<br />

33,9% du panel interrogé, le<br />

champion du monde 98 est<br />

le sportif actuel ou passé<br />

qui leur vient le premier à<br />

l'esprit. Il devance Yannick<br />

Noah (21,2%), pourtant personnalité<br />

préférée des Fran-<br />

çais depuis plusieurs années,<br />

et Michel Platini (20,9%).<br />

Si le podium est occupé par<br />

trois anciens champions aujourd'hui<br />

retraités, d'autres<br />

encore en activité suivent<br />

dans le classement, comme<br />

Laure Manaudou par<br />

exemple (4 e ), Jo-Wilfried<br />

Tsonga (5 e ) ou encore Sébastien<br />

Loeb (6 e ). Un troisième<br />

footballeur figure également<br />

parmi les vingt premiers<br />

de ce Top légendes, il<br />

s'agit de Franck Ribéry (18 e ).<br />

■ L’ancien président du Conseil<br />

constitutionnel, Abdelmalek<br />

Benhabylès, a été décoré du<br />

Grand cordon de l’Ordre du Soleil<br />

levant par l’ambassadeur<br />

du Japon à Alger pour avoir<br />

“contribué pendant de longues<br />

années au renforcement et à<br />

l’approfondissement des rela-<br />

5<br />

ANIMÉE PAR HAMID SAÏDANI<br />

radar@liberté-algerie.com<br />

LA DÉCORATION LUI SERA REMISE<br />

LE 17 DÉCEMBRE<br />

Abdelmalek Benhabylès<br />

décoré par le Japon<br />

tions bilatérales diplomatiques et<br />

d’amitié entre le Japon et l’Algérie”.<br />

M. Benhabylès avait été le<br />

premier ambassadeur de l’Algérie<br />

au Japon de 1964 à 1966.<br />

La cérémonie de remise de la<br />

décoration aura lieu le 17 décembre<br />

prochain à la résidence<br />

de l’ambassadeur du Japon.<br />

CHLEF<br />

Les observateurs du MPA<br />

interpellent Amara Benyounès<br />

■ Pas moins de 20 observateurs,<br />

hommes et femmes, du<br />

Mouvement populaire algérien<br />

(MPA) de Chlef, recrutés pour<br />

travailler au niveau de plusieurs<br />

centres de vote à travers<br />

toute la wilaya pendant la journée<br />

du 29 novembre dernier,<br />

n’ont toujours pas été payés. Ils<br />

accusent les responsables de<br />

leur parti au niveau local de ne<br />

pas avoir respecté leurs enga-<br />

gements et de leur avoir menti.<br />

“Il était convenu que nous<br />

touchions notre indemnité le 30<br />

novembre, date à partir de laquelle<br />

ces responsables ont définitivement<br />

disparu dans la nature.<br />

C’est pourquoi, nous venons<br />

de saisir officiellement le président<br />

du parti, Amara Benyounès,<br />

pour que notre dû nous<br />

soit attribué”, affirment les<br />

mêmes plaignants.


6<br />

L’actualité en question<br />

Mardi 11 décembre 2012 LIBERTE<br />

MOUSSA BENHAMADI L’A ANNONCÉ HIER<br />

Téléphonie : la 3G+ pour 2013<br />

2013 sera une année charnière pour le secteur de la poste et des TIC puisqu’elle verra la concrétisation,<br />

tant attendue, de nouveaux services tels que la 3G+, le M-paiement (paiement via le mobile) et la LTE<br />

en l’occurrence de la 4G pour le fixe.<br />

ce qui a été annoncé<br />

hier par Moussa<br />

Benhamadi, ministre<br />

de la Poste et des Technologies<br />

de l’informa-<br />

C’est<br />

tion et de la communication,<br />

en marge de la rencontre dédiée aux<br />

cadres de son secteur. “La réunion cette année<br />

revêt un caractère exceptionnel, en ce sens<br />

qu’elle doit être impérativement l’occasion<br />

d’inscrire nos efforts dans le secteur de la poste<br />

et des TIC par rapport aux nouvelles exigences<br />

définies dans le plan d’action du gouvernement.<br />

Il s’agit entre autres exigences<br />

d’orienter ces efforts vers tout ce qui est susceptible<br />

d’assurer une qualité de service public<br />

meilleure pour le citoyen. Il faut que le citoyen<br />

soit au centre de nos préoccupations”, a-t-il insisté,<br />

affirmant que la qualité sera le maître<br />

mot de la politique future.<br />

Un plan d’action, en somme, qui tend vers<br />

l’amélioration de l’existant sans appréhension<br />

aucune d’entamer enfin des choses nouvelles.<br />

“Nous sommes en retard sur certains services<br />

que nous aurions pu développer sans souci,<br />

à l’image du M-paiement”, a reconnu le mi-<br />

Àl’ouverture du Forum international<br />

de la ressource humaine,<br />

qui se tient depuis hier<br />

à Bordj El-Kiffan, à Alger, Mme Souad<br />

Larbaoui, consultante et général-manager<br />

de l’agence de communication<br />

Buzzcom, a mis l’accent sur la nécessité<br />

de confronter les idées novatrices<br />

des théoriciens aux expériences<br />

des praticiens sur le terrain : “Il s’agit,<br />

d’une certaine manière, de rendre hommage<br />

au facteur humain à l’origine de<br />

la création de richesses et de la valeur<br />

ajoutée.”<br />

L’initiatrice de ce Forum international<br />

de la ressource humaine (qui en est à<br />

sa quatrième édition) n’a pas manqué<br />

de remercier les sponsors et autres partenaires<br />

de cette manifestation, à leur<br />

tête le Groupe Cevital qui, a-t-elle<br />

rappelé, accorde un intérêt accru à cet<br />

Considéré comme une seconde et inespérée<br />

chance pour tenter de réussir le cursus<br />

scolaire, l’enseignement à distance intéresse<br />

de plus en plus les jeunes Algériens. L’Office<br />

national d’enseignement et de formation à distance,<br />

Onefd, connaît une demande de plus en<br />

plus grandissante. “La demande augmente d’une<br />

année à l’autre. Les effectifs inscrits au titre de cette<br />

année démontrent, encore une fois, la constante<br />

évolution du nombre d’apprenants désirant poursuivre<br />

leurs études à distance ou parfaire leurs<br />

connaissances”, a révélé hier le directeur de l’office<br />

lors d’une conférence de presse consacrée à<br />

l’évaluation de la campagne d’inscription 2012-<br />

2013. Selon Mohamed Hadj Djilani, pas moins<br />

de 650 114 préinscriptions ont été effectuées pendant<br />

la période des inscriptions du 10 septembre<br />

au 25 novembre.<br />

Jusqu’à la journée d’hier, 415 520 inscriptions ont<br />

été validées par l’office et l’opération de validation<br />

se poursuit toujours. Ce qui voudrait dire que<br />

le nombre d’inscrits officiels connaîtra une<br />

hausse. “Cet accroissement sensible de demandes<br />

d’inscription s’explique en grande partie par le système<br />

informatique mis en place depuis 5 ans et qui<br />

est concrétisé par une architecture informatique englobant<br />

l’ensemble des activités de l’office, particulièrement<br />

celles liées à la pédagogie”, a expliqué<br />

le conférencier. Ce qu’il faut savoir, à ce propos,<br />

nistre en évoquant, selon ses propres termes,<br />

la nécessité de “libéralisation des énergies”.<br />

“Ce service, qui se fera avec AT, Mobilis et la<br />

Poste, sera opérationnel dès le 1 er trimestre<br />

2013”, a-t-il indiqué en précisant qu’il est<br />

question de réaliser des plate- formes (avec<br />

des opérateurs de téléphonie mobile) qui<br />

connaîtront les premières applications en<br />

2013. Mais la question qui revient sans cesse<br />

reste celle du haut débit mobile. L’Algérie<br />

semble enfin avoir tranché ce chapitre et opte,<br />

selon M. Benhamadi, pour la 3G+. “Le processus<br />

sera lancé dès le début de l’année et les<br />

premiers services au courant du 1 er trimestre<br />

2013”, dira-t-il avec beaucoup d’assurance<br />

après toutes les annonces restées sans suite.<br />

“L’option 4G a été écartée pour la simple raison<br />

que le coût des terminaux sera trop élevé.<br />

Cela supposera aussi davantage d’investissement<br />

pour les opérateurs, une fréquence particulière<br />

et des antennes supplémentaires (du<br />

simple au triple) avec tout ce que cela suppose<br />

comme difficultés en termes d’autorisation<br />

et de disponibilité d’endroits adéquats”, a-t-il<br />

argumenté, sans omettre de préciser que la<br />

décision définitive reviendra au gouverne-<br />

ment. M. Benhamadi a évoqué, par ailleurs,<br />

le lancement de la LTE (haut débit pour le<br />

fixe) prévu également pour le 1 er trimestre<br />

2013 et devra concerner, en premier lieu, le<br />

marché professionnel.<br />

M. Benhamadi abordera, à l’occasion, “l’accompagnement<br />

d’Algérie Télécom” pour améliorer<br />

ses services et mentionnera, à ce propos,<br />

l’appel d’offres publié et la possibilité pour<br />

AT de bénéficier d’un financement public si<br />

cela s’avère nécessaire. Beaucoup de choses<br />

ont été dites aussi sur la poste et ses ambitions<br />

sans omettre de parler de ses lacunes. L’on retiendra<br />

surtout l’élimination progressive du<br />

chèque rose (réservé pour les retraits) et l’introduction,<br />

dès janvier prochain, du chèque<br />

normalisé (plus sécurisé) qui permet à la fois<br />

le retrait et le paiement. Le ministre terminera<br />

d’ailleurs sur des propos chargés de défis<br />

: “Nous aspirons à la généralisation rapide<br />

de l’accès au haut débit à tous les citoyens<br />

de manière équitable entre les régions et à des<br />

coûts abordables, sans quoi nous ne saurions<br />

aspirer à la contribution des TIC au PIB et à<br />

la création d’un nombre appréciable d’emplois”.<br />

NABILA SAÏDOUN<br />

4 e FORUM INTERNATIONAL DE LA RESSOURCE HUMAINE<br />

Une seule richesse : le capital humain<br />

important volet de la gestion des entreprises.<br />

Prenant la parole à son tour,<br />

Sid-Ahmed Benraouane, chercheur<br />

en ressources humaines de la Carlson<br />

School of Management de l’université<br />

du Minnesota aux USA, a estimé que<br />

cette question méritait d’être appréhendée<br />

sous un prisme global car<br />

d’après lui, “le capital humain n’est<br />

pas toujours reconnu à sa juste valeur<br />

dans les sphères dirigeantes de nos<br />

pays”.<br />

Pour illustrer son propos et marquer<br />

le profond décalage qui subsiste en Algérie<br />

en termes de gestion des ressources<br />

humaines, M. Benraouane a<br />

pris l’exemple d’Apple, une entreprise<br />

qui est devenue une des plus riches au<br />

monde grâce à l’innovation et donc à<br />

l’élément humain. “Cela dit, il ne faut<br />

pas toujours focaliser sur les nouvelles<br />

c’est que contrairement à ce que l’on peut croire,<br />

l’enseignement à distance n’est pas ouvert uniquement<br />

aux exclus du système éducatif. Il est vrai<br />

que plus de 90% des inscrits ne sont plus dans le<br />

secteur de l’éducation nationale, car d’autres catégories<br />

postulent à cette formule d’enseignement.<br />

En effet, les collégiens et lycéens scolarisés officiellement<br />

ont le droit de poursuivre leurs études<br />

à distance en parallèle à ceux de leurs établissements.<br />

“Nous en rendons compte à la réception du<br />

dernier bulletin scolaire de l’élève. Il faut savoir aussi<br />

que l’élève, qui a des difficultés dans certaines matières,<br />

peut s’inscrire pour celles-ci uniquement.”<br />

Évidemment, les inscriptions se font sur la Toile<br />

tout comme l’enseignement que l’avancée<br />

technologique a considérablement amélioré.<br />

L’enseignement à distance est passé de la pénible<br />

période d’enseignement par correspondance,<br />

l’envoi des manuels et le va-et-vient douteux des<br />

apprenants, à un simple enseignement virtuel via<br />

un simple clic.<br />

Des moyens énormes et divers choix sont mis à<br />

la disposition des élèves qui doivent être titulaires<br />

d’un compte électronique. Cela va de la plate-forme<br />

d’enseignement en ligne, à la numérisation de<br />

tous les cours et manuels sur CD, à la production<br />

de 38 titres pédagogiques interactifs en CD, aux<br />

tests d’auto-évaluation et du tutorat pour l’accompagnement<br />

des apprenants à distance. Et tout<br />

technologies car il s’agit la plupart du<br />

temps de redéfinir ses méthodes de travail”,<br />

a-t-il nuancé.<br />

Pour M. Benraouane, il faut sans cesse<br />

puiser dans ce qui se fait de mieux<br />

“outre-mer” comme aux États-Unis<br />

où il est d’ailleurs souvent question làbas<br />

d’étudier les secrets de la réussite<br />

des économies émergentes.<br />

Le professeur Benraouane a révélé, ainsi,<br />

qu’il animait aux USA des séminaires<br />

“Global Discovery” à l’attention<br />

des étudiants en MBA qui devaient,<br />

eux, s’intéresser en priorité aux facteurs<br />

de compétitivité de certains pays émergents.<br />

En citant, en outre, un sondage effectué<br />

auprès de chefs d’entreprise américains<br />

par le bureau McKinsey, le<br />

chercheur a souligné l’intérêt porté<br />

pour les nouvelles économies émer-<br />

gentes qui va, bien entendu, au-delà de<br />

l’intérêt académique. On l’aura deviné,<br />

cette attention subite pour les pays<br />

émergents a pour but essentiel de<br />

capturer sinon accaparer leur croissance<br />

économique.<br />

Pour ce spécialiste de la ressource<br />

humaine, il ne faut pas trop focaliser<br />

sur les nouvelles technologies car, selon<br />

lui, la meilleure posture à adopter<br />

est de ne jamais hésiter à redéfinir<br />

ses méthodes de travail.<br />

Pour sa part, l’expert Abdelhak Lamiri<br />

s’est d’emblée refusé à “rabâcher” une<br />

évidence : “Je n’ai jamais entendu quelqu’un<br />

minimiser l’apport humain dans<br />

l’entreprise. En revanche, j’ai souvent entendu<br />

en Algérie des chefs d’entreprise<br />

qui proclamaient, à cor et à cri, que leurs<br />

employés étaient leurs ‘yeux’, leur<br />

‘cœur’… Hélas, les pratiques et les don-<br />

ceci via Internet et sans aucuns frais de déplacement<br />

fréquents mis à part pour l’examen<br />

d’évaluation au mois de mai. Mais énormément<br />

de dépenses pour l’office qui a opté pour “l’informatique<br />

ouvert”.<br />

Qu’en est-il des résultats ? Pour Hadj Djilani “l’office<br />

n’est pas comptable des résultats car sa mission<br />

est de donner le maximum de moyens à l’apprenant<br />

sans lui mettre la pression”, mais les résultats<br />

aux épreuves nationales semblent assez en-<br />

La qualité sera le maître mot de la politique future, a affirmé M. Moussa<br />

Benhamadi.<br />

nées chiffrées tendent à démontrer toujours<br />

le contraire.”<br />

Pour le D r Lamiri, “il y a beaucoup de<br />

discours en Algérie sur la ressource<br />

humaine et toujours peu d’actions”.<br />

Pendant ce temps, les déperditions<br />

dans les entreprises “sous-gérées” sont<br />

énormes.<br />

Dans son intervention liminaire,<br />

M. Lamiri viendra même remettre en<br />

cause une “idée reçue” : l’Algérie, qui<br />

consacre chaque année quelque 4,5%<br />

de son PIB à la formation de base, n’investit<br />

en réalité que 10 à 12 fois moins<br />

que les pays industrialisés ou encore les<br />

économies émergentes.<br />

Il en <strong>veut</strong> pour preuve le boom économique<br />

de la Chine qui n’est dû<br />

pour lui qu’à une formidable “histoire<br />

de développement humain”.<br />

MOHAMED-CHÉRIF LACHICHI<br />

CONFÉRENCE DE PRESSE DU DIRECTEUR DE L’OFFICE NATIONAL D’ENSEIGNEMENT ET DE FORMATION À DISTANCE<br />

Large engouement pour l’enseignement à distance<br />

courageants avec une moyenne de 12 à 15% de<br />

réussite au bac. Un taux qui atteint les 70% de<br />

réussite pour la population carcérale. Un succès<br />

pour lequel “l’office n’a pas de mérite” selon le<br />

conférencier mais les moyens et la méthodologie<br />

et le suivi de l’office démontrent le contraire.<br />

À signaler enfin que l’Onefd compte ouvrir<br />

prochainement un nouveau site pour les cours de<br />

soutien.<br />

MALIKA BEN<br />

ÉDUCATION<br />

Plus de 4 000 élèves de moins de 16 ans exclus<br />

■ Bien que formellement interdite par la réglementation, l’exclusion des élèves de moins de 16<br />

ans des établissements scolaires, sur laquelle Benbouzid se disait très intransigeant, continue !<br />

C’est, en effet, ce qu’a révélé hier le directeur de l’Office national d’enseignement et de<br />

formation à distance (Onefd) lors d’une conférence de presse. Selon Mohamed Hadj Djilani, le<br />

ministre de l’Éducation nationale a demandé aux responsables de l’Onefd de recenser le<br />

nombre d’élèves de moins de 16 ans qui se sont tournés vers l’enseignement à distance en<br />

raison de leur exclusion de leur établissement. “L’année scolaire précédente 2010-2011, l’office a<br />

recensé plus de 4 000 cas ! Des sanctions ont été prises immédiatement à l’encontre des<br />

établissements concernés”, a indiqué le directeur de l’Onefd. Et d’ajouter : “Le ministère avait<br />

exigé la réintégration des élèves touchés par cette mesure.” Il faut savoir que l’établissement<br />

“incriminé” ne peut nier de telles décisions puisque le dernier bulletin de l’élève qu’il doit<br />

fournir à l’office pour son inscription, ou la fameuse sentence “orienter vers la vie active ou la<br />

formation professionnelle”, faisant foi. Ceux qui seront recensés par l’office auront eu une<br />

seconde chance, mais qu’en est-il de ceux qui n’auront trouvé que la rue et ses nombreux vices<br />

comme unique alternative à un âge aussi délicat !<br />

M. B.<br />

APS


LIBERTE Mardi 11 décembre 2012<br />

L’actualité en question<br />

L’OUVRAGE DATAIT DE L’ÉPOQUE COLONIALE<br />

2 morts et 9 blessés dans<br />

l’effondrement d’un pont à Boghni<br />

La catastrophe était telle, que si elle s’était produite durant la journée, elle aurait sans doute provoqué<br />

une véritable hécatombe. Mais, bien qu’elle ait eu lieu tardivement dans la soirée, elle n’a pas manqué<br />

de causer mort d’homme.<br />

Deux personnes ont<br />

perdu la vie et neuf<br />

autres ont été blessées,<br />

grièvement<br />

pour cinq d’entre<br />

elles, suite à l’effondrement<br />

total d’un des vieux ponts réalisés<br />

du temps du colonisateur français<br />

sur la route nationale 128, menant vers<br />

Boghni, dans le sud de la wilaya de Tizi<br />

Ouzou. Il était 11h hier, sur le pont de<br />

N’tleta, un vieux pont métallique. Un<br />

gendarme, au milieu du barrage fixe<br />

dressé par l’ANP depuis les années<br />

1990, exhorte les automobilistes à emprunter<br />

la route de Drâa El-Mizan ou<br />

de rebrousser chemin. Sur celle menant<br />

vers Boghni, un panneau indique<br />

“route fermée”.<br />

À un kilomètre de là, c’est une véritable<br />

catastrophe qui s’offre aux yeux. Le<br />

vieux pont métallique d’une vingtaine<br />

de mètres de long, le second sur cette<br />

route, s’est complètement effondré.<br />

Quatre véhicules renversés et dans<br />

un état méconnaissable sont toujours<br />

IL S’EST RENDU HIER SUR LES LIEUX<br />

Ghoul <strong>veut</strong> une<br />

expertise sur<br />

les causes de la<br />

catastrophe !<br />

■ Après l’effondrement du pont de<br />

Boghni, le ministre des Travaux<br />

publics, Amar Ghoul, s’est rendu<br />

sur les lieux de l’accident hier, en<br />

début d’après-midi, pour<br />

s’enquérir de l’ampleur du drame<br />

et prendre les premières mesures<br />

d’urgence pour rétablir la<br />

circulation sur le CW 128 reliant<br />

Draâ-Ben-Khedda à Boghni. Même<br />

si les causes de cette catastrophe<br />

ne sont pas encore connues, Amar<br />

Ghoul a déclaré qu’“il s’agit d’un<br />

vieux pont de chemin de fer datant<br />

de 1891 et reconverti en chemin de<br />

wilaya. Il était construit en<br />

structure métallique et en<br />

maçonnerie sur une voie à sens<br />

unique. Nous avons donné des<br />

instructions aux experts des<br />

travaux publics pour établir une<br />

expertise technique et dresser ainsi<br />

un diagnostic qui doit faire<br />

ressortir les causes de cet<br />

effondrement”. Et au ministre des<br />

Travaux publics de préciser que<br />

“cette route et tous les vieux ponts<br />

de la région sont touchés par le<br />

plan du futur barrage hydraulique<br />

de Tizi-N’Tleta et elle sera<br />

immergée d’ici là. Ceci dit, cela ne<br />

nous empêche pas de rétablir en<br />

urgence la circulation sur ce tracé<br />

mais ce sera à titre provisoire. C’est<br />

pour cela que nous avons instruit<br />

les responsables de la direction des<br />

travaux publics de Tizi Ouzou pour<br />

voir avec le bureau d’études<br />

concerné et accélérer ainsi les<br />

travaux de la nouvelle route de<br />

déviation qui s’impose hors du<br />

périmètre du barrage”.<br />

Après sa visite sur les lieux, le<br />

ministre, a rallié la ville de Tizi<br />

Ouzou, chef-lieu de wilaya pour se<br />

rendre au chevet des victimes de<br />

cette catastrophe hospitalisées au<br />

pavillon des urgences du CHU<br />

Mohamed-Nédir où quatre d’entre<br />

elles étaient dans un état de santé<br />

inquiétant.<br />

M. HAOUCHINE<br />

visibles, l’un à côté de l’autre, sur le lit<br />

de l’oued où ils ont fini après une chute<br />

libre de près d’une dizaine de mètres.<br />

Il s’agit d’une Mégane, d’une Hyundai<br />

Picanto, d’une Hyundai Accent et<br />

d’une Alto. Cette dernière est maculée<br />

de sang. “Celui qui était avec moi est décédé,<br />

nous étions cinq à l’intérieur”,<br />

nous dit, d’une voix à peine audible,<br />

Hamza, le visage plein de blessures et<br />

les yeux larmoyants, mais rivés sur son<br />

véhicule. Poursuivant péniblement<br />

son récit, la victime explique qu’elle<br />

roulait normalement lorsque subitement,<br />

sans rien comprendre, elle a senti<br />

le véhicule plonger dans le vide.<br />

“Il n’était pas encore minuit lorsque cela<br />

s’est produit et quand on a sauté dans<br />

le vide, le pont n’était déjà pas là, mais<br />

c’était impossible de s’en rendre compte”,<br />

dit-il. Les autres véhicules étaient<br />

déjà là, renversés. “On s’est démené seuls<br />

pendant quatre heures avant que la Protection<br />

civile n’arrive vers 4h du matin”,<br />

ajoute-t-il encore.<br />

C’est un des blessés qui s’est rendu jusqu’au<br />

barrage de l’ANP qu’il a alertée<br />

afin de prévenir la Protection civile.<br />

Rencontré sur les lieux, un responsable<br />

de la Protection civile, entouré d’une<br />

vingtaine de ses éléments, étaient sur<br />

place à notre arrivée ; il explique<br />

qu’une des victimes étaient déjà décédée<br />

à leur arrivée et la seconde a suc-<br />

“I<br />

l n’y a pas eu d’accords bilatéraux précis lors<br />

de cette rencontre, mais il existe des instruments<br />

juridiques qui nous permettent de lutter<br />

contre la criminalité transnationale”, a déclaré le<br />

général-major, directeur général de la Sûreté nationale,<br />

Abdelghani Hamel, hier, lors d’une conférence<br />

de presse qu’il a animée conjointement avec<br />

le secrétaire général du Conseil des ministres arabes<br />

de l’Intérieur, Mohamed Ben Ali Koman.<br />

C’était à l’occasion de la tenue à Alger du 36e congrès des directeurs généraux de police et de sécurité<br />

arabes.<br />

Le DGSN a ajouté que les moyens de la police “sont<br />

continuellement renforcés pour combattre particulièrement<br />

les nouvelles formes de crimes telles que la<br />

cybercriminalité”. Concernant les infractions électroniques,<br />

il pense qu’“il n’y a pas de recette miracle.<br />

Toutefois, des mesures sont à prendre et à renforcer<br />

comme la formation, l’initiation, la maîtrise de la<br />

combé au cours de son évacuation vers<br />

le CHU Nédir-Mohamed de Tizi Ouzou.<br />

Sur le lieu du drame, les proches<br />

des victimes et des anonymes ne cessent<br />

de s’interroger : comment les autorités<br />

ont-elles laissé des ponts aussi<br />

technique, ainsi que la sensibilisation”.<br />

Sur cette question, le SG du Conseil des ministres<br />

arabes de l’Intérieur ajoute que la cybercriminalité<br />

est, depuis quelques années, constamment au menu<br />

des rencontres des chefs de police arabe et constitue<br />

une préoccupation permanente. “Éradiquer totalement<br />

les actes criminels est une chose impossible,<br />

surtout ceux relevant de la cybercriminalité, mais nous<br />

pouvons atténuer leurs nuisances.” Interrogé sur les<br />

principaux segments de collaboration entre les polices<br />

arabes, ce dernier avoue que l’efficacité se ressent<br />

surtout en matière d’entraînement, de formation,<br />

d’extradition de criminels et d’échange d’expériences.<br />

À la question de savoir si les récentes révolutions<br />

arabes ont été au menu de ce congrès, il répond que<br />

c’était le cas lors de la précédente rencontre, précisant<br />

que s’agissant des manifestations “il y a<br />

des lois qui les régissent. Le policier intervient quand<br />

APS<br />

7<br />

vieux sur cette route très fréquentée ?<br />

Comme tout le monde dans la région,<br />

les proches des victimes s’interrogent<br />

aussi sur les éventuelles raisons de cet<br />

effondrement. Personne ne croit à<br />

une histoire de sabotage. La rivière qu’il<br />

traverse n’a pas connu de crues particulières<br />

comme on a eu effectivement<br />

à le constater.<br />

Le pont date de 1991, selon certaines<br />

sources. Il a été réalisé durant les années<br />

1940, affirment d’autres. Une<br />

chose est certaine, ce pont a été<br />

construit dans le cadre d’un projet ferroviaire<br />

lancé durant l’époque coloniale.<br />

Quelles peuvent donc être les véritables<br />

causes de cet effondrement ?<br />

Selon des sources crédibles, le pont devait<br />

subir des travaux de confortement,<br />

mais étant situé dans une zone concernée<br />

par la réalisation du barrage N’tleta,<br />

ces travaux n’ont plus été jugés nécessaires.<br />

Aujourd’hui encore, la question de la<br />

sécurité des ponts en Kabylie se pose<br />

avec acuité, d’autant que d’autres ouvrages<br />

similaires continuent d’exister<br />

sur cette même route de Boghni.<br />

Un pont de réalisation plus récente a<br />

été sérieusement endommagé suite<br />

aux fortes intempéries de l’hiver dernier.<br />

CONFÉRENCE DE PRESSE DU DGSN<br />

ET DU SG DU CONSEIL DES MINISTRES ARABES DE L’INTÉRIEUR<br />

Combattre les nouvelles formes<br />

de la criminalité : un défi majeur<br />

Le ministre du Tourisme et de<br />

l'Artisanat, M. Mohamed Benmeradi,<br />

a procédé hier à l'installation<br />

du nouveau directeur général<br />

de l'Office national du tourisme<br />

(ONT) M. Rachid Chelloufi en remplacement<br />

de M. Mohamed-Amine<br />

Hadj Saïd désigné au poste de secrétaire<br />

d'État chargé du Tourisme auprès<br />

du ministre du Tourisme et de l'Artisanat<br />

lors du dernier remaniement<br />

gouvernemental.<br />

Les voitures qui roulaient sur le pont ont plongé dans le vide pour atterrir dans l’oued.<br />

Selon un communiqué rendu public<br />

hier le ministre a mis en relief “la place<br />

qu’occupe l'ONT dans le cadre de l'application<br />

de la stratégie propre au secteur<br />

visant la relance de la destination<br />

Algérie, eu égard aux missions qui lui<br />

sont assignées”.<br />

Ces missions consistent, a ajouté M.<br />

Benmeradi, “au suivi du marché interne<br />

et externe, la promotion du tourisme et<br />

la participation aux manifestations internationales<br />

liées à ce secteur, ainsi que<br />

la promotion des échanges avec les institutions<br />

étrangères”.<br />

Le ministre a mis l'accent sur “l'importance<br />

pour l'ONT d'accompagner les<br />

opérateurs nationaux en matière de tourisme<br />

et de voyages pour les aider à commercialiser<br />

le produit touristique aux<br />

plans interne et à l'étranger”.<br />

Le nouveau directeur général de l’ONT<br />

a exprimé de son côté “sa disponibilité<br />

à déployer les efforts nécessaires à la<br />

concrétisation des objectifs tracés au titre<br />

SAMIR LESLOUS<br />

ces lois ne sont pas respectées, avec pour instruction<br />

de ne pas utiliser la force”.<br />

L’ordre du jour de ce congrès a tourné principalement<br />

autour de la question du respect des droits de<br />

l’Homme, de l’amélioration de l’image de la police<br />

et son rapprochement de la population. Recenser et<br />

cerner les causes des dépassements et surtout permettre<br />

une meilleure relation avec les associations<br />

activant dans le domaine des droits de l’Homme, ce<br />

sont là, quelques recommandations de ce conclave.<br />

Cette fois-ci, il a été décidé que le commissaire divisionnaire,<br />

Salah Hamdane Belarbi, chargé du<br />

service central de la santé, de l’action sociale et des<br />

sports à la Direction générale de la Sûreté nationale<br />

(DGSN), était l’exemple à suivre. Il a été ainsi désigné<br />

“policier arabe de l’année 2012”, à l’unanimité.<br />

TOURISME<br />

Benmeradi installe le nouveau<br />

directeur général de l'ONT<br />

NISSA HAMMADI<br />

du plan national de développement du<br />

tourisme et à donner un nouveau<br />

souffle à l'office qui représente un instrument<br />

d'information et de publicité de<br />

la destination Algérie aux plans local et<br />

international”. M. Chelloufi a occupé<br />

auparavant les postes de directeur général<br />

de l'Agence internationale de développement<br />

du tourisme, celui de<br />

chargé d'études et de synthèses au<br />

ministère du Tourisme et de l'Artisanat,<br />

et enfin celui d'inspecteur central.


LIBERTE Mardi 11 décembre 2012<br />

L’internationale<br />

LES APPELS À MANIFESTER EN ÉGYPTE SE MULTIPLIENT<br />

Mohamed <strong>Morsi</strong><br />

<strong>veut</strong> <strong>impliquer</strong> l’armée<br />

En promulguant des décrets pour les annuler quelques heures plus tard, comme ce fut le cas pour les taxes sur<br />

les tabacs et les alcools, avant de confier la sécurité du pays à l’armée, Mohamed <strong>Morsi</strong> donne l’image d’un<br />

président aux abois.<br />

Treize partis islamistes,<br />

dont la confrérie des<br />

Frères musulmans dont<br />

est issu le président Mohamed<br />

<strong>Morsi</strong>, ont appelé,<br />

dimanche, à manifester<br />

aujourd’hui en soutien à la tenue<br />

du référendum constitutionnel, comme<br />

souhaité par le nouveau raïs<br />

d’Egypte. Quelques instants auparavant,<br />

c’était l’opposition libérale et de<br />

gauche qui appelait aussi, à travers le<br />

Front national du salut (FSN), à manifester<br />

le même jour, en guise de rejet<br />

du référendum prévu le 15 décembre.<br />

Les islamistes, décidés à<br />

contrer une opposition unie comme jamais<br />

auparavant et qui a déjà enregistré<br />

un succès remarquable en contraignant<br />

le président <strong>Morsi</strong> à renoncer à<br />

un décret lui donnant des pouvoirs<br />

étendus et le plaçant au-dessus de la<br />

justice, ont choisi de manifester sous<br />

le slogan “Oui à la légitimité et oui au<br />

consensus national”. Le FSN de son<br />

côté avait appelé à manifester “dans la<br />

capitale et dans les provinces, mardi, en<br />

signe de refus de la décision du président”.<br />

L’opposition ne reconnaît pas “le<br />

projet de Constitution”, car “il ne représente<br />

pas le peuple égyptien”, soutientelle.<br />

Le président <strong>Morsi</strong>, acculé par une<br />

opposition fortement mobilisée et décidée<br />

à en découdre, a fini par céder<br />

sur le décret de la discorde,<br />

mais a maintenu le<br />

référendum constitutionnel<br />

pour le 15 décembre,<br />

comme prévu initialement.<br />

Il multiplie les actions<br />

qu’il annule parfois<br />

quelques heures plus tard.<br />

C’est ainsi que le président<br />

égyptien Mohamed <strong>Morsi</strong><br />

a annulé dimanche soir<br />

les taxes supplémentaires<br />

sur la bière, l'alcool, les cigarettes<br />

et le soda, annoncées<br />

peu auparavant.<br />

Les taxes sur les cigarettes,<br />

qui devaient être augmentées<br />

de 20%, celles sur le<br />

soda de 25%, celles sur la<br />

bière de 200%, celles sur<br />

l'alcool de 150% et celles<br />

sur le tabac de 150%, ont<br />

été annulées. Hier, il a<br />

commencé par demander<br />

à <strong>l'armée</strong> d'assurer la<br />

sécurité jusqu'à l'annonce<br />

du résultat du référendum<br />

prévu samedi sur un<br />

projet de Constitution au<br />

centre d'une grave crise<br />

politique et de violences meurtrières,<br />

dans un décret, avant d’en promulguer<br />

un autre accordant à <strong>l'armée</strong> le pouvoir<br />

d'arrêter des civils, à la veille de mani-<br />

TUNISIE<br />

Le parti du président<br />

Marzouki menace de se<br />

retirer du gouvernement<br />

L e<br />

Congrès pour la République<br />

(CPR), parti de centre-gauche<br />

fondé par le président tunisien<br />

Moncef Marzouki, a menacé de se retirer<br />

du gouvernement dominé par le<br />

parti islamiste d'Ennahda. “Le CPR va<br />

quitter le gouvernement si l'on ne tient<br />

pas compte de ses propositions et de celles<br />

de son président d'honneur, Moncef<br />

Marzouki”, a déclaré dimanche à la<br />

presse son secrétaire général Mohamed<br />

Abbou. Cette formation avait déjà<br />

menacé de claquer la porte de la coalition<br />

tripartite au pouvoir, formée<br />

par Ennahda avec un autre parti de<br />

centre-gauche, l'Ettakatol du président<br />

de l'Assemblée constituante<br />

(ANC) Mustapha Ben Jaffar. Sa nouvelle<br />

mise en garde dimanche intervient<br />

dix jours après l'appel du chef de<br />

l'État à un nouveau gouvernement<br />

restreint capable de répondre aux attentes<br />

de la population déshéritée dans<br />

les régions. Fin novembre, M. Marzou-<br />

ki s'était inquiété du risque d'instabilité<br />

dans le pays après les manifestations<br />

et la vague de violences qui avait fait<br />

quelque 300 blessés à Siliana (Ouest)<br />

dont les habitants réclamaient de<br />

meilleures conditions de vie. “L'intérêt<br />

de la Tunisie nécessite aujourd'hui un<br />

gouvernement restreint et efficace regroupant<br />

les compétences”, avait-il dit,<br />

notant le décalage entre les “attentes immenses”<br />

de la population et “le rendement<br />

du gouvernement”. M. Marzouki<br />

n'a pas le pouvoir de remanier le<br />

gouvernement dirigé par le Premier<br />

ministre, Hamadi Jebali, issu du parti<br />

islamiste Ennahda, majoritaire à l'ANC.<br />

Mohamed Abbou a de nouveau réclamé<br />

dimanche un gouvernement restreint,<br />

et rappelé à ses alliés d'Ennahda<br />

la nécessité de l'associer à la prise de<br />

décision gouvernementale. “Jusqu'à<br />

quand va-t-on justifier des décisions<br />

sans consultation préalable”, s'est-il demandé.<br />

R. I./AGENCES<br />

Pour la sécurité du pays, l’armée égyptienne a tous les pourvoirs d’arrestation.<br />

festations rivales. L’opposition, dont la<br />

mobilisation est montée en puissance<br />

le long de ces derniers jours, estime<br />

que le projet de Constitution ouvre la<br />

voie à une islamisation accrue de la législation<br />

et met en danger les libertés.<br />

Des affrontements violents ayant déjà<br />

opposé soutiens et opposants du président<br />

islamiste, occasionnant des<br />

morts et des centaines de blessés,<br />

l’Egypte retient donc son souffle aujourd’hui,<br />

à l’idée que les manifestants<br />

des deux camps opposés puissent se<br />

croiser et s’affronter de nouveau. En cas<br />

d’affrontements, tout à fait probables<br />

au demeurant, nul ne peut en prévoir<br />

les conséquences. L’armée, qui a dirigé<br />

le pays depuis la chute de Hosni<br />

Moubarak jusqu’à l’élection de Mohamed<br />

<strong>Morsi</strong>, est sur les dents depuis<br />

SYRIE<br />

Des jihadistes prennent<br />

la dernière base à <strong>l'armée</strong><br />

syrienne à Alep<br />

D es<br />

jihadistes se sont emparés<br />

hier, de la base Cheikh Souleimane,<br />

dernière place forte de<br />

<strong>l'armée</strong> à l'ouest d'Alep, portant un<br />

coup dur au régime et renforçant leur<br />

assise dans le nord syrien, au détriment<br />

des rebelles de l'Armée syrienne libre<br />

(ASL).<br />

Dans le même temps, les troupes gouvernementales,<br />

appuyées par l'artillerie<br />

et l'aviation, ont repris leurs bombardements<br />

sur la périphérie de Damas,<br />

où le régime <strong>veut</strong> à tout prix se débarrasser<br />

des bases arrière installées par<br />

les rebelles pour viser Damas. Après<br />

près de 21 mois de violences qui ont fait<br />

plus de 42 000 morts selon l'Observatoire<br />

syrien des droits de l'homme<br />

PUBLICITÉ<br />

(OSDH), la communauté internationale<br />

s'inquiète d'une possible utilisation<br />

par le régime d'armes chimiques, un<br />

scénario cependant peu probable pour<br />

les experts. En prenant hier, la totalité<br />

de la base de Cheikh Souleïmane,<br />

“l'opposition armée a enregistré un<br />

gain significatif ”, a noté Rami Abdel<br />

Rahmane, directeur de l'OSDH. Mais<br />

même si l'ASL “tente de revendiquer la<br />

victoire, ce n'est pas la sienne. C'est celle<br />

du Front (islamiste radical) Al-Nosra<br />

et des groupes qui lui sont liés”, a-til<br />

expliqué. “Nous nous sommes faits<br />

doubler (par les islamistes)”, avait auparavant<br />

confié à l'AFP une source au<br />

sein de l'ASL.<br />

D. R.<br />

R. I./AGENCES<br />

9<br />

l’amorce de la crise, il y a une quinzaine<br />

de jours. Elle a lancé un appel au<br />

dialogue, samedi, tout en prévenant<br />

qu’à défaut de pourparlers l’Egypte se<br />

dirigeait vers “un désastre”, une sombre<br />

perspective que l’institution militaire<br />

“ne saurait permettre”. Beaucoup interprètent<br />

cette sortie de l’armée comme<br />

un avertissement à prendre au sérieux.<br />

Surtout que dimanche, plusieurs<br />

avions de chasse ont survolé Le<br />

Caire, ce qui a été interprété comme<br />

une démonstration de force, annonciatrice,<br />

peut-être, de la volonté de la hiérarchie<br />

militaire de ne pas se limiter à<br />

un rôle d’arbitre. La question qui brûle<br />

toutes les lèvres en ce moment<br />

consiste à savoir si, au cas où la crise<br />

persisterait ou s’aggraverait, ce qui<br />

est tout à fait envisageable étant donné<br />

l’attitude des camps en présence qui<br />

semblent refuser toute concession,<br />

l’armée franchira-t-elle le Rubicon et<br />

ira-t-elle jusqu’à destituer le président<br />

<strong>Morsi</strong>, pour reprendre les rênes<br />

du pays temporairement ? Rien ne permet<br />

de l’affirmer, comme rien de permet<br />

d’exclure un tel scénario. Le président<br />

<strong>Morsi</strong>, en tout cas, est conscient<br />

de la fragilité de sa situation puisqu’il<br />

vient de confier la sécurité à l’armée,<br />

jusqu’à la proclamation des résultats du<br />

référendum.<br />

S’agit-il, pour lui, de chercher à rentrer<br />

dans les bonnes grâces de l’institution<br />

militaire ou, au contraire, ose-t-il une<br />

manœuvre qui vise à <strong>impliquer</strong> l’armée<br />

dans la crise pour la priver de ses<br />

marges de manœuvre ?<br />

M. A. BOUMENDIL<br />

GHANA<br />

Le président sortant<br />

Mahama remporte<br />

la présidentielle<br />

Le président sortant du Ghana<br />

John Dramani Mahama a été<br />

désigné comme le vainqueur<br />

d'une élection présidentielle<br />

serrée, dimanche, avec 50,70% des<br />

suffrages, a déclaré la commission<br />

électorale. “Mesdames et<br />

messieurs, sur la base des résultats<br />

communiqués, je déclare John<br />

Dramani Mahama président élu”,<br />

a annoncé Kwadwo Afari-Gyan, le<br />

chef de la commission électorale,<br />

aux journalistes. Son principal<br />

opposant, Nana Akufo-Addo, a<br />

obtenu 47,74% des voix. Plus tôt<br />

dimanche, le NPP (Nouveau parti<br />

patriotique) de M. Akufo-Addo a<br />

dénoncé des fraudes électorales et<br />

déclaré avoir la preuve de la<br />

victoire de son candidat.<br />

R. I./AGENCES<br />

0523


10<br />

Culture<br />

4 e ÉDITION DU FESTIVAL CULTUREL INTERNATIONAL DE MUSIQUE SYMPHONIQUE D’ALGER<br />

Cinq escales dans l’univers<br />

de la musique<br />

La quatrième édition du<br />

festival culturel international<br />

de musique symphonique<br />

attire tous les<br />

soirs une grande foule.<br />

Depuis l’inauguration<br />

jeudi dernier, la salle du Théâtre<br />

national d’Alger est l’hôte des passionnés<br />

de la musique classique. La<br />

vulgarisation de ce genre musical<br />

touche un public de tout âge, adultes,<br />

adolescents et enfants. Le TNA était<br />

plein à craquer, l’assistance n’avait<br />

d’yeux que pour les musiciens qui ont<br />

subjugué cette assistance tout au<br />

long du spectacle.<br />

Comme un voyage gratuit, la soirée<br />

de dimanche a permis à la salle de faire<br />

un petit tour au Japon, en Suisse,<br />

en Turquie et en Ukraine. Ces musiciens,<br />

formés dans de prestigieuses<br />

écoles, ont repris des morceaux<br />

connus et moins connus de plusieurs<br />

compositeurs de renom de la<br />

musique classique.<br />

Mais le virtuose qui revient le plus<br />

cette année est l’Allemand Beethoven,<br />

un hommage lui a été rendu par plusieurs<br />

orchestres, notamment à l’ouverture<br />

du festival et, prochainement,<br />

pour la clôture (le 12 décembre).<br />

La première escale de cette<br />

soirée a débuté à 18h30, en direction<br />

du Japon. Cinq musiciens (violon,<br />

clarinette, hautbois, flûte et piano)<br />

se sont produits en duo ou en<br />

quartet pour interpréter “Fantasy”<br />

pour flûte et piano d’Ishikawa. Le<br />

PAR :<br />

ABDENNOUR<br />

ABDESSELAM<br />

C’<br />

L’assistance n’avait d’yeux que pour les musiciens qui ont subjugué<br />

cette assistance tout au long du spectacle.<br />

Le théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou<br />

a accueilli dimanche soir la coopérative<br />

culturelle Anis de la wilaya de Sétif. Elle<br />

a présenté la générale de la pièce théâtrale «Mara<br />

dini tmetut ala» (lorsque la femme dit non), un texte<br />

écrit et mis en scène par Lamri Kaouane. La comédienne<br />

Djamila Bouameur fera son apparition<br />

sur scène, derrière des lignes barbelées qui entourent<br />

un morceau d’un terrain familial légué par<br />

son père et qu’elle surveille farouchement, puisque<br />

le champ fait également office d’une frontière que<br />

des “harraga” empruntent pour une traversée qui<br />

leur semble salvatrice.<br />

La comédienne, fusil à l’épaule, traque les passants,<br />

et ce, jusqu’à l’arrivée d’un beau garçon, incarné<br />

par le comédien Rida Amrani. L’intrigue change<br />

du tout au tout, et on découvre l’humanité du personnage<br />

de Djamila Bouameur. L’arrivée du jeune<br />

homme procure à la femme des sensations un<br />

dernier morceau, “Caprice sur des airs<br />

danois et russes” de Camille-Saint<br />

Saens, était un pur moment de détente.<br />

La clarinettiste Chikado Kondo, le<br />

flûtiste Morio Kitagawa, le hautboïste<br />

Jun Saotome et le pianiste<br />

Toshiki Usui ont joué avec tendresse<br />

et gaîté en offrant un pur moment<br />

de plaisir et de découverte. Avant l’atterrissage<br />

en Ukraine, deux escales<br />

ont été réalisées, la première en Suisse,<br />

où l’Ensemble Contrechamps<br />

s’est produit aux côtés de la soprano<br />

Melody Louledjian. Composé de<br />

trois actes, ce concert de trente mi-<br />

REFLET CULTUREL<br />

est par cette citation d’André Siegfried que<br />

Teddy Arnavielle entame l’écriture d’une<br />

préface aux actes du colloque consacré aux<br />

langues et médias en Méditerranée, qui a eu lieu<br />

à Ouarzazate au Maroc, avec la participation<br />

d’éminents spécialistes algériens. L’ouvrage édité<br />

par L’Harmattan soutient qu’en plus de traiter<br />

de l’aspect linguistique, socioculturel et interculturel,<br />

communicatif et communicationnel,<br />

dialogique et polyphonique des discours, des<br />

langages, des langues et des cultures, les interventions<br />

d’une grande pertinence scientifique des<br />

participants à cette rencontre donnent au lecteur<br />

une vision d’ensemble des langues et des médias<br />

en Méditerranée, de leurs liens, leur apport et leur<br />

Volodymyr Sheiko, chef d’orchestre de l’Ensemble des solistes<br />

de l’Orchestre symphonique de la Radio nationale d’Ukraine.<br />

nutes a vu huit musiciens défiler<br />

sur les planches du TNA. Sur cette<br />

prestation, les avis étaient mitigés.<br />

Mais tout le monde restait attentif à<br />

l’exercice de la mezzo-soprano accompagné<br />

par une guitare, un piano<br />

et un marimba sur “un poème de Pablo<br />

Neruda”.<br />

La deuxième partie était un petit duo<br />

de “Six poèmes de Guillaume Apollinaire”<br />

pour voix et piano du compositeur<br />

suisse Arthur Honegger.<br />

Rendant hommage à ce compositeur<br />

suisse, l’Ensemble Contrechamps a<br />

repris “Trois fragments” extraits des<br />

“Pâques à New York” de Blaise Cen-<br />

«MARA DINI TMETUT ALA» PRESENTÉE À TIZI OUZOU<br />

Un amour sans frontière<br />

La pièce présentée à Tizi Ouzou est écrite<br />

et mise en scène par Lamri Kaouane.<br />

peu particulières. Elle peine à expliquer ses sentiments<br />

sur scène, mais essaye à tout prix de gagner<br />

le cœur du jeune homme. à travers son personnage<br />

plutôt comique, la jeune femme fait re-<br />

importance dans les sciences humaines et sociales.<br />

à travers l’étude des langues et des médias, des<br />

mots en usage, des accents, des échanges interindividuels,<br />

plusieurs critères de reconnaissance<br />

et d’identification interviennent pour donner<br />

une représentation, une configuration, une image<br />

explicite d’un individu, d’un groupe social, d’une<br />

langue ou d’une culture dans un espace en évolution<br />

comme celui de la Méditerranée.<br />

Teddy Arnavielle se pose la question de savoir si<br />

les organisateurs du colloque ont pensé à l’article<br />

du même André Siegfried intitulé : “La Méditerranée<br />

comme mer, comme route et comme culture”.<br />

C’est, dit-il, dans cette tradition qu’ils (les organisateurs)<br />

s’inscrivent, faite d’unité, ou au moins<br />

drars avec la mezzo-soprano et un<br />

quatuor à cordes.<br />

Cet ensemble, venu de Suisse et<br />

composé de trente musiciens (seulement<br />

huit ont participé au festival),<br />

a enregistré une vingtaine de disques<br />

et a travaillé avec de nombreux compositeurs<br />

comme George Benjamin<br />

et William Blank. Suite à cette escale,<br />

le public algérois s’est dirigé vers<br />

une nouvelle destination : la Turquie<br />

avec Ankara University Soloists<br />

Chamber Ensemble. Le quartet à<br />

cordes (violon, alto et violoncelle) a<br />

réalisé une jolie performance sur<br />

“Curve” de K. Ince, “Dün Korkusu”<br />

(La peur du passé) d’O. Türkmen et<br />

“Quartette” de M. Karabey. Dernier<br />

voyage : l’Ukraine, avec l’Ensemble<br />

des solistes de l’orchestre symphonique<br />

de la Radio nationale d’Ukraine.<br />

Quatorze musiciens, des virtuoses<br />

et des responsables des<br />

groupes d’orchestre (créé en 2008), visent<br />

à “améliorer la maestria des musiciens,<br />

la maîtrise d’interprétation et<br />

trouver de nouvelles possibilités de l’expression<br />

créative”. Ils ont, au bonheur<br />

des mélomanes, interprété pour cette<br />

quatrième édition des classiques de<br />

Mozart, de Bach et de Tchaïkovsky<br />

sous la direction du chef d’orchestre<br />

Volodymyr Sheiko.<br />

Ces rendez-vous, devenus incontournables<br />

pour les avertis de la musique<br />

classique, sont une belle évasion<br />

de découverte et de voyage.<br />

HANA MENASRIA<br />

surgir tout ce qu’elle a en elle, tout ce qu’elle a enfoui<br />

en elle, en toute liberté. Elle se féminise pour<br />

séduire le jeune homme et prendre son cœur. Les<br />

comédiens ont évolué dans un décor simple, se limitant<br />

à un fil barbelé qui longe la scène, une cabane,<br />

une chaise et une scène peu éclairée.<br />

Les deux personnages virent quelquefois vers un<br />

dialogue moins structuré. En essayant d’adopter<br />

une démarche plus féminine, Djamila Bouameur<br />

pousse “à fond la caisse”, ce qui n’a pas été<br />

du goût du public.<br />

Toutefois, cette démarche provocatrice, par le mot<br />

et par le geste, est un choix délibéré de la comédienne<br />

qui n’a pas lésiné sur les mots pour revendiquer<br />

ses désirs les plus naturels. Et contrairement<br />

à l’intitulé de la pièce, Djamila Bouameur<br />

a dit oui !<br />

“La Méditerranée : la seule mer qui soit aussi un continent”<br />

D. R.<br />

D. R.<br />

K. TIGHILT<br />

de continuité “continent”, de relation “route”, de patrimoine<br />

partagé “culture”.<br />

L’histoire de la Méditerranée est jalonnée de<br />

contacts et de rencontres, autant que de conflits<br />

et de domination, dans les champs politiques, religieux,<br />

économique… La Méditerranée, cet espace<br />

où est née l’écriture, a été ce grand carrefour des<br />

civilisations reliant et mouillant de la même<br />

eau l’Europe, l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie.<br />

Il a était cet espace où ont eu lieu le brassage des<br />

cultures et l’interconnexion des langues, et qui aujourd’hui<br />

a inspiré et envahi la pensée des<br />

hommes politiques.<br />

Pour sa part, Abdenbi Lachkar, professeur des<br />

sciences de la langue à l’université Ibn Zohr à Aga-<br />

Mardi 11décembre 2012 LIBERTE<br />

AU CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA<br />

Deux auteurs<br />

en quête de vérités<br />

historiques<br />

■ Le café littéraire de Béjaïa, qui s’est<br />

déroulé le week-end passé à la maison de<br />

la culture Taos-Amrouche, a accueilli<br />

Azzedine Tagmount et Abdelhamid<br />

Ghermine, deux auteurs, retraités de<br />

l’éducation et natifs de Béjaïa. Devant un<br />

public attentif et intéressé, ils se sont<br />

prêtés au jeu des questions-réponses pour<br />

apporter quelques éclaircissements sur<br />

leurs ouvrages traitant de l’histoire de<br />

l’Algérie. M. Tagmount, auteur d’un roman<br />

intitulé “Arezki Oulbachir ou l’itinéraire<br />

d’un juste”, a eu à expliquer ce qui l’a<br />

motivé pour écrire sur le bandit d’honneur<br />

qui a pris les armes solitairement pour<br />

combattre l’injustice coloniale.<br />

“L’administration coloniale a voulu le<br />

présenter comme un bandit ordinaire, alors<br />

qu’il a beaucoup souffert comme la<br />

majorité de ses compatriotes de l’injustice<br />

coloniale, et c’est pourquoi il a fallu donner<br />

une véritable dimension du personnage<br />

qui était en fait un authentique<br />

combattant”, a expliqué l’auteur. Il a<br />

précisé au passage que son ouvrage n’est<br />

pas une biographie mais un portrait aussi<br />

fidèle du personnage qu’était Arezki<br />

Oulbachir. Abordant la fiction théâtrale<br />

sur la reine Dihya, sa dernière œuvre,<br />

Azzedine Tagmount a balayé d’un revers<br />

de la main les dires selon lesquels la reine<br />

des Aurès se serait élevée contre l’islam.<br />

“La reine Dihya n’était pas contre la<br />

religion musulmane, mais contre ces gens,<br />

qui sont venus sous le prétexte de<br />

l’islamisation pour coloniser le pays”, a-t-il<br />

tenu à préciser. Et pour preuve, “elle a<br />

permis à ses enfants d’embrasser l’islam”,<br />

a-t-il rappelé avec insistance. Sur<br />

l’appartenance religieuse de cette héroïne,<br />

l’auteur a expliqué qu’elle n’avait rien à<br />

voir avec l'une des trois religions<br />

monothéistes. Selon lui, “Dihya n’était ni<br />

chrétienne ni juive”. Autre précision de<br />

l’auteur à propos de l’islamisation du pays<br />

: les Berbères, qui s'adonnaient au négoce<br />

dans les pays islamisés, ont connu l'islam<br />

avant de voir arriver les conquérants<br />

musulmans. Autre invité du café littéraire,<br />

Abdelhamid Ghermine, auteur de deux<br />

ouvrages sur la guerre d’Algérie (“Qui se<br />

souvient de la guerre” et “La nuit rouge de<br />

Bouberka”), est revenu sur ce dernier<br />

ouvrage, qui relate sous forme de récit les<br />

faits authentiques du massacre perpétré le<br />

22 mars 1956 par la soldatesque coloniale à<br />

Bouberka, un village de Toudja (Béjaïa).<br />

L’auteur, tout en comparant ce fait<br />

historique à Guernica, cette ville<br />

bombardée lors de la guerre d'Espagne, a<br />

expliqué son choix porté sur la guerre de<br />

libération par son souhait de faire la<br />

lumière sur des moments méconnus<br />

d’une période cruciale vécue par le peuple<br />

algérien. “Il y a eu une problématique et il<br />

y a eu une guerre qui a jalonné notre<br />

jeunesse, nous avons voulu apporter un<br />

regard de l’intérieur pour sortir des sentiers<br />

battus dans l’écriture de l’histoire”, a-t-il<br />

précisé.<br />

H. KABIR<br />

dir, note à juste titre que l’apparition de l’Union<br />

pour la Méditerranée (UPM), comme projet politique<br />

visant l’union, l’unité et le développement<br />

de l’espace méditerranéen et de ses composantes<br />

sociales, culturelles, religieuses, politiques et sociolinguistiques,<br />

est aujourd’hui un événement qui<br />

suscite des intérêts des institutions et des chercheurs.<br />

Vingt-sept communications nous renseignent<br />

autant sur la diversité que sur les richesses<br />

qu’exposent ces pays aux rivages tous<br />

grands ouverts aux flux et reflux des êtres, comme<br />

pour offrir un musée grandiose de l’histoire<br />

de l’humanité.<br />

A. A.<br />

kocilnour@yahoo.fr


LIBERTE Mardi 11 décembre 2012<br />

ISMAËL-SÉLIM KHAZNADAR, À PROPOS DU RECUEIL “ASPECTS DE LA REPENTANCE”<br />

“Le pardon demandé et reçu est encore un lien colonial”<br />

Mathématicien (maître de conférences à l’université Mentouri de Constantine), il revient dans cet entretien sur l’ouvrage<br />

qu’il a dirigé (lire l’article ci-dessous) et qui “examine toutes [les] contradictions de la repentance”.<br />

<strong>Liberté</strong> : La démarche qui a présidé l’écriture de<br />

ce livre semble avoir été la volonté de montrer<br />

les différents aspects de la repentance, devenue<br />

une mode, ses implications, et surtout ses limites…<br />

ISMAËL-SÉLIM KHAZNADAR : Dans sa manifestation,<br />

la repentance est une demande unifiée par<br />

le passé qui la postule, c’est-à-dire par un volume<br />

de crimes et de souffrances qui l’exigent comme<br />

étant nécessaire.<br />

Portée par ses requérants, elle doit prendre la forme<br />

d’une contrition publique des anciennes au-<br />

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR<br />

SARA KHARFI<br />

toritéscoloniales.Réfléchie et étudiée,c’est-à-<br />

dire remise à l’effort de l’historien ou de l’anthropologue,<br />

elle peut engager une irisation d’aspects<br />

qui sont travaillés par des méthodes, des soucis<br />

et des ancrages culturels différents. Le titre de<br />

notre livre le signale d’emblée.<br />

Corolaire de la demande de repentance, l’activité<br />

de “commémoration” (souvent une compulsion<br />

et une ivresse) est une convocation pour témoignage<br />

à charge de la mémoire.<br />

Si la mémoire, fausse promesse, est toujours un<br />

ferment de fragmentation, l’histoire est ce qui réunit,<br />

tisse et propose les énergies et les occasions<br />

pour la durée longue. La mémoire est inhospitalière<br />

pour l’écriture de l’histoire, et le paradoxe n’est<br />

qu’apparent. On commémore pour ne pas se<br />

souvenir, pour ne pas relire en signification, de nouveau,<br />

les événements qui trament et chaînent une<br />

histoire commune, et qui obligent encore, aujourd’hui,<br />

les contemporains. Cette relecture est<br />

rude car elle n’apporte aucun confort politique à<br />

qui la tente.<br />

Est-ce que le fait de demander la repentance ne<br />

déplace-t-il pas le débat, car comme le soutiennent<br />

les auteurs des articles de l’ouvrage que<br />

vous avez dirigé, il ne se passe rien de concret<br />

après l’acte de se repentir, d’autant que Hélé Béji<br />

note dans la préface que se repentir implique<br />

une réconciliation avec soi-même et non avec<br />

sa victime ?<br />

Si toutefois elle devait advenir, la repentance ne<br />

peut être qu’un choix français, porté par l’idée que<br />

l’État français, dépositaire de la continuité historique,<br />

peut avoir des ses ressources éthiques, des<br />

grands énoncés sur lui-même, au moins ceux is-<br />

La capitale des Aurès, plus précisément<br />

le théâtre régional de<br />

Batna, accueillera, 9 jours durant,<br />

la 4e édition du théâtre d’expression<br />

amazighe, à la grande joie des habitués<br />

et des amateurs du quatrième art, dit<br />

père des arts.<br />

Le festival est prévu du 10 au 18 décembre<br />

au Théâtre régional de Batna.<br />

Ce qui n’était qu’une expérience, qui a<br />

connu un engouement exceptionnel<br />

durant les éditions passées, devient une<br />

tradition et une date incontournable<br />

pour beaucoup d’inconditionnels, qui<br />

font le déplacement des quatre coins du<br />

pays.<br />

La daïra, la FFC et l'ONM de Tizi Ghennif organisent<br />

aujourd’hui un colloque à la mémoire<br />

de Nacef Slimane, le premier chahid<br />

de la wilaya, au complexe sportif de proximité de<br />

la ville. Ainsi, pour célébrer ce colloque d'une<br />

journée, de nombreuses activités sont prévues<br />

dans cette ville.<br />

En plus du recueillement sur le carré des martyrs<br />

de Adila, il y aura une visite à la maison du chahid,<br />

une chorale de chants patriotiques, une projection<br />

d'un documentaire.<br />

Par ailleurs, des témoins vont intervenir pour rappeler<br />

le parcours de ce premier martyr. Selon les<br />

organisateurs, la moudjahida Louisette Ighil<br />

sus de la Révolution française, et donc de la qualité<br />

de sa présence dans le concert des nations.<br />

L’homme des indépendances qui tient tout entier<br />

dans les mots et les colères d’Aimée Césaire, est celui<br />

qui doit être sauf et franc de tout pardon. Le lien<br />

du pardon demandé et reçu est encore un lien colonial.<br />

De victime on devient ancienne victime. Les<br />

victimes reconnues, en statut, ne sont jamais qu’un<br />

rebut. La guerre de Libération, par le fait de son refus<br />

radical, juste, violent et permanent de l’ordre<br />

colonial, par le fait de son triomphe tangible, devrait<br />

dispenser l’homme des indépendances de<br />

tout retour malheureux et meurtri sur son passé.<br />

De ce passé il faut écrire l’histoire.<br />

Une histoire académiquement écrite, loin des<br />

mythes, devenue récit intelligible, est l’unique parachèvement<br />

de l’indépendance.<br />

L’indépendance n’est pas seulement une rupture<br />

avec une servitude juridique, militaire et économique,<br />

c’est aussi la sortie des mots et des catégories<br />

qui ont été celles de l’oppression. C’est être<br />

capable d’être un symbole neuf, pour un chemin<br />

que ne pouvait ni conduire ni prévoir ce passé.<br />

En effet, un menu national est proposé<br />

aux citoyens de la capitale des Aurès.<br />

Si des régions dites berbérophones<br />

sont toutes désignées pour prendre part<br />

à cet événement, notamment Tizi Ouzou,<br />

Oum El-Bouaghi, Béjaïa (des habitués<br />

du festival), d’agréables surprises<br />

sont au menu et que les spectateurs<br />

vont certainement apprécier.<br />

Des troupes venant d’Oran, de Sétif et<br />

de Ouargla feront certainement découvrir<br />

aux présents d’autres variantes<br />

du berbère, à un public majoritairement<br />

chaoui.<br />

Les responsables de l’organisation de<br />

cette manifestation, placée sous le<br />

Vous préférez à repentance un terme comme élucidation.<br />

Pourquoi ?<br />

Le travail d’élucidation entrepris par l’historien est<br />

une vraie construction de sens. Le passé n’est pas<br />

un dépôt clos d’événements, mais une sollicitation<br />

permanente, parce que renouvelée par les questions<br />

que nous imposent les conditions politiques<br />

et économiques, mais aussi les ancrages culturels<br />

et spirituels qui façonnent nos existences.<br />

Cette remise sur le métier du passé n’est pas une<br />

option parmi d’autres, mais une nécessité dans la<br />

continuité de la nation.<br />

Le mal colonial est indéniable. Sont indéniables<br />

les souffrances qu’il a produites, et beaucoup ne<br />

LE FESTIVAL CULTUREL NATIONAL DU THÉÂTRE AMAZIGH DE BATNA DÉMARRE CE SOIR<br />

Perpétuer et maintenir une expérience unique<br />

Ahriz animera, en marge de ce colloque, une<br />

conférence-débat autour du déclenchement de la<br />

guerre de libération nationale et son évolution jusqu'aux<br />

événements du 11 décembre 1960.<br />

Il faudra aussi rappeler qu'en prologue à ce colloque,<br />

la moudjahida Annie Fiorio-Steiner a fait<br />

un déplacement jusqu'à Tizi Ghennif, où elle a<br />

animé une conférence-débat autour de cette<br />

commémoration et où elle a apporté des précisions<br />

sur son engagement avec les militants et les<br />

militantes de cette cause juste.<br />

De son côté, Mme Hafida Ameyar, journaliste à<br />

<strong>Liberté</strong>, a dédicacé son livre “La Moudjahida Annie<br />

Fiorio- Steiner : une vie pour l'Algérie”. Ce livre<br />

“ASPECTS DE LA REPENTANCE”<br />

Séductions et pièges du repentir<br />

■ La guerre des mémoires, la repentance, le<br />

pardon, la reconnaissance des crimes de<br />

guerre par les anciennes puissances<br />

coloniales sont des concepts repris et<br />

galvaudés ces<br />

dernières années,<br />

qu’ils se retrouvent la<br />

plupart du temps<br />

vidés de leur<br />

substance. Pourtant, le<br />

débat aujourd’hui<br />

autour de ces<br />

questions-là est<br />

essentiel, d’autant<br />

qu’en Algérie la<br />

mémoire douloureuse<br />

de la colonisation est<br />

toujours aussi vivace.<br />

Comment prendre en<br />

ligne de compte ces<br />

paramètres et<br />

entamer un débat<br />

constructif et ô<br />

combien nécessaire<br />

sur la mémoire. Ce<br />

travail exigeant et de<br />

longue haleine est<br />

entamé dans le recueil “Aspects de la<br />

repentance”, qui rassemble neuf textes<br />

(outre la préface de l’universitaire Hélé Béji<br />

et le texte introduction d’Ismaël-Sélim<br />

Khaznadar), d’universitaires, entre<br />

historiens et chercheurs algériens, français<br />

et tunisiens (Michèle Bompart-Porte,<br />

haut patronage de la ministre de la Culture,<br />

Khalida Toumi, et du wali de Batna,<br />

semblent être rodés à l’organisation<br />

d’un tel événement, et toutes les dispositions<br />

semblent être prises.<br />

La cérémonie d’ouverture aura lieu ce<br />

soir.<br />

Les officiels céderont la place dès demain<br />

après-midi aux troupes, pour que<br />

les planches reçoivent les comédiens et<br />

résonnent de nouveau.<br />

Un après-midi réservé aux troupes de<br />

Batna, Béjaïa, Berriane (Ghardaïa),<br />

avec respectivement des pièces intitulées<br />

“Ikenker”, “Inas” et “Abrid n’tileli”.<br />

Une atmosphère festive règne dans les<br />

COMMÉMORATION DES ÉVÉNEMENTS DU 11 DÉCEMBRE 1960 À TIZI GHENNIF<br />

Colloque à la mémoire de Nacef Slimane<br />

a eu un écho très favorable auprès de l'assistance.<br />

Le chahid issu d'une famille modeste de<br />

l'ex-douar M'kira est né en 1912 à Tizi Ghennif.<br />

Avant le déclenchement de la révolution, Nacef<br />

Slimane milita avec d'autres compagnons au<br />

sein du mouvement national.<br />

Il reçut dans sa maison natale d'autres militants,<br />

à l'image de Krim Belkacem, Amar Ouamrane,<br />

Ali Mellah, Boukari et bien d'autres. à la veille du<br />

1er novembre, il organisa sa dernière réunion en<br />

compagnie d'Imerzoukène Mohamed, nommé Si<br />

El-Mahfoud, et d'autres militants au lieudit Tizi<br />

Ouafir, du côté d'Ivahrizen (M'kira) pour planifier<br />

les attaques contre l'ennemi, à savoir couper<br />

Culture<br />

11<br />

sont pas encore éteintes.<br />

Il n’existe aucun pouvoir, ni pour les tarir comme<br />

traces dans les mémoires ni pour remonter la chaîne<br />

des causes, afin d’engager une autre histoire.<br />

Ce mal dispersé (il est dans sa nature de l’être) doit<br />

être remembré, rassemblé pour tenir dans l’effort<br />

les contraintes et le foyer de l’analyse qui lie,<br />

construit, interprète et conclut. Cela est le travail<br />

de l’élucidation.<br />

C’est le seul qui vaille dans une confrontation avec<br />

l’infamie subie et un passé douloureux. C’est le seul<br />

qui assure d’une réelle libération, puisque la vérité<br />

affranchit.<br />

S. K.<br />

Françoise Dastur, Salima Ghezali, Olivier Le<br />

Cour Grandmaison, Seloua Luste Boulbina,<br />

François Maspero, Hassan Remaoun,<br />

Emmanuel Terray). Dirigé par Ismaël-Sélim<br />

Khaznadar, maître de<br />

conférences à l’université<br />

Mentouri de Constantine,<br />

“Aspects de la repentance”<br />

est un recueil qui<br />

s’intéresse à la notion de<br />

repentance, très à la mode<br />

par les temps qui courent,<br />

dans sa globalité, avec une<br />

série de textes qui nous<br />

rappelle avant tout que<br />

repentir est un exercice<br />

entre soi et soi-même, qu’il<br />

a une forte connotation<br />

religieuse (appartenant à la<br />

tradition chrétienne), et<br />

que pour un historien qui<br />

cherche la vérité il est plus<br />

intéressant d’interroger<br />

d’autres concepts, à<br />

l’exemple de l’élucidation.<br />

La repentance dans<br />

l’ouvrage est questionnée,<br />

interrogée et contestée.<br />

S. K.<br />

◗ “Aspects de la repentance”. Recueil de textes<br />

dirigé par Ismaël-Sélim Khaznadar. 192 pages,<br />

éditions Barzakh. 700 DA.<br />

parages de la bâtisse du théâtre régional<br />

de Batna, où nous avons rencontré<br />

des citoyens aussi bien de la ville de<br />

Batna que des villes participantes, qui<br />

attendent l’ouverture avec grande impatience.<br />

Monter sur scène, jouer, parler dans la<br />

langue de Massinissa leur semble une<br />

chose merveilleuse, dont ils ont toujours<br />

rêvé.<br />

Outre le théâtre régional de Batna, les<br />

spectacles auront lieu à la maison de la<br />

culture de Batna et aux centres culturels<br />

d’El-Madher, de Aïn Touita, de Tazoult,<br />

de N’gaous et de Seriana.<br />

RACHID HAMATOU<br />

les poteaux téléphoniques à l'est, du côté de Draâ<br />

El-Mizan, incendier les dépôts de tabac du colon<br />

Marius, se placer tout près de la brigade de gendarmerie<br />

afin de monter la garde et assassiner le<br />

maire Guéniard.<br />

Nacef Slimane fut arrêté avec ses compagnons le<br />

5 novembre, et deux jours après d'atroces tortures<br />

il fut froidement tué par le fils du maire. On raconta<br />

que Guéniard lui avait demandé pourquoi<br />

il avait tenté de le tuer.<br />

Tête haute, Nacef lui répondit : “Tu as eu plus de<br />

chance que moi, maintenant fais ce que tu veux.<br />

Mais nous vaincrons.”<br />

O. GHILÈS


D’emblée, l’esprit du confort accueille<br />

le conducteur mal averti.<br />

Les idées reçues sont vite chassées<br />

pour laisser place à un testdrive<br />

sans complaisance. Quitte<br />

à mettre à l’épreuve cette citadine<br />

née sur ces routes impossibles où flaques d’eau<br />

et nids-de-poule dominent la tendance. Réussissant<br />

le coup de force à bousculer la hiérarchie<br />

d’un segment très disputé, la Celerio représente<br />

de nos jours une solution incontournable pour<br />

une meilleure mobilité, tant urbaine que rurale,<br />

avec cette consommation insignifiante de carburant.<br />

C’est que la Celerio se voit beaucoup plus de l’intérieur<br />

et non de l’extérieur. Il faudra l’essayer avant<br />

de juger ses qualités mécaniques et d’habitabilité.<br />

D’autant qu’elle apporte une différence avec sa<br />

BVA qui octroie des reprises en conduite “D” “D2”<br />

et “D3”. Y compris sur ces pentes de Kabylie où<br />

nous avons l’occasion de la tester à juste titre. Les<br />

occupants sont charmés par la qualité de ses équipements,<br />

notamment les airbags, la clim, un autoradio<br />

CD MP3 avec 4 haut-parleurs et 2 tweeters<br />

ou encore les entrées USB. Mais aussi, l’ABS<br />

avec EBD, les lève-vitres avant électriques, appuietêtes<br />

à l'arrière, verrouillage centralisé, des projecteurs<br />

antibrouillard avant, le tachymètre indépendant<br />

du tableau d’affichage, le volant réglable<br />

en hauteur, une banquette rabattable<br />

50/50 et des vitres teintées.<br />

De l’extérieur, à commencer par l’arrière très ferme<br />

et compact, la Celerio présente demeure fidèle<br />

à sa charte graphique et à sa plate-forme d’un<br />

design qui ne trompe pas, notamment ses feux<br />

A<br />

12<br />

Mardi 11 décembre 2012 LIBERTE<br />

Auto PAGE ANIMÉE PAR FARID BELGACEM<br />

liberteauto2011@yahoo.fr<br />

TEST-DRIVE CHEZ ELSECOM AUTOMOBILES<br />

Suzuki Celerio :<br />

l’incroyable citadine en BVA !<br />

La motorisation est non seulement adéquate, mais réussie à tout point de vue. Citadine, certes, elle a montré ses<br />

capacités à faire de la route un plaisir de conduire en boîte robotisée.<br />

EN BREF ...<br />

NISSAN ALGERIE<br />

Timgad Auto<br />

ouvre à Batna<br />

Nissan Algérie<br />

vient d’annoncer<br />

l’ouverture d’un nouvel agent à Batna. Les<br />

automobilistes de la région pourront profiter<br />

de la qualité de service et des standards de<br />

ventes de la marque Nissan avec cet agent 2S,<br />

qui assurera la vente de véhicules et la<br />

disponibilité des pièces de rechange. C’est sur<br />

un site de 730 m2, dont 580 m2 consacrés au<br />

show-room, que l’agent Timgad Auto est<br />

disponible pour recevoir les automobilistes.<br />

Avec une capacité d’exposition intérieure et<br />

extérieure de 28 véhicules, cet agent dispose<br />

d’un éventail d’automobiles important,<br />

couvrant la totalité des segments de la<br />

marque, tels que les véhicules touristiques,<br />

les véhicules utilitaires ainsi que les 4x4. Le<br />

magasin, quant à lui, est doté d’une<br />

superficie d’accueil de 150 m2. Nissan Algérie<br />

compte aujourd’hui plus de 40 agents agréés<br />

en Algérie.<br />

chaque semaine son lot de morts et de blessés<br />

! 69 morts et 711 blessés. Avec juste un<br />

petit article paru sur nos quotidiens. Du côté<br />

des premiers responsables, no comment. Tout va<br />

bien, ne vous mêlez pas de notre travail. On fait<br />

le maximum et on vous communiquera les<br />

chiffres. Ils seront revus à la baisse et paraîtront<br />

le 30 février 2013.<br />

Au fait, serait-on de ce monde ? Puisque l’on annonce<br />

la fin du monde le 12/12/12… Si, ailleurs, on<br />

ne leur dit pas tout ! Chez nous, on ne nous dit rien<br />

D. R.<br />

ronds qui remontent jusqu’en haut, épousant ainsi<br />

le dessin du coffre. Côté dimensions, la Celerio<br />

affiche 3,5 m de long, 1,6 m de large et 1,7 m<br />

de haut.<br />

Des mesures qui font d’elle un véhicule de ville<br />

par excellence, surtout que, de nos jours, il faudra<br />

négocier une place au parking.<br />

COUP DE CŒUR<br />

Partenaire officiel du Tour<br />

d'Algérie cycliste (TAC),<br />

le groupe Sovac Algérie a<br />

ratifié, mercredi dernier, la<br />

convention pour sponsoriser<br />

cette discipline pour les quatre<br />

années à venir.<br />

Ainsi, un nouvel accord de partenariat<br />

a été signé entre le<br />

groupe et la Fédération algérienne<br />

de cyclisme (FAC). A<br />

cette occasion, les heureux médaillés<br />

des sélections nationales<br />

(séniors et juniors) lors des<br />

derniers championnats arabes et<br />

africains de cyclisme ont été récompensés<br />

par le P-DG de Sovac,<br />

Mourad Oulmi, avant de féliciter<br />

les 15 coureurs de l'équipe<br />

nationale de cyclisme qui ont<br />

pris part aux championnats ara-<br />

du tout. Des premiers responsables se fixent des<br />

objectifs de réduction de nombres de décès sur les<br />

routes, aller au-dessous de la barre des 2000 d’ici<br />

2040. En se donnant les moyens matériels et humains<br />

pour y arriver.<br />

Et chez nous, on nous annonce qu’il y aurait la réduction<br />

de nombre de jeunes d’ici 2040. Où iront<br />

nos jeunes ? Morts ou blessés sur nos routes ? Dernièrement<br />

chez nos voisins, de l’autre rive de la<br />

Méditerranée, un chauffard roulait à 180 km/h sur<br />

le périphérique où la vitesse est limitée à 80 km/h.<br />

Naturellement, il a été arrêté, après avoir été<br />

be et africain et qui, fièrement,<br />

ont arraché 6 médailles, dont 2<br />

en or, 2 en argent et 2 en bronze.<br />

Et c’est M. Oulmi et le directeur<br />

des sports au niveau du MJS,<br />

Dotée d’une direction assistée de série, qui lui offre<br />

par ailleurs un rayon de braquage de 4,5 m, la Celerio<br />

nous a tout simplement impressionnés. Facile<br />

à adopter dès la mise du contact, la Celerio<br />

en BVA affiche un prix concurrentiel de 1 100 000<br />

DA (promotionnel).<br />

FARID BELGACEM<br />

Mokhtar Boudina, qui ont présidé<br />

la cérémonie et remis des<br />

cadeaux et des sommes d’argent,<br />

plus de 2 millions de dinars, aux<br />

cyclistes médaillés.<br />

CONDUIRE ET SE CONDUIRE AUTREMENT<br />

UNE CHRONIQUE DE YAHIA BELHADJ MEZIANE<br />

CHAMPIONNAT ARABE ET AFRICAIN DE CYCLISME<br />

Sovac honore les athlètes algériens<br />

Quoi croire : le 12-12-2012, la route ou l’hymne à la… mort ?<br />

F. B.<br />

contrôlé, snifé de la poudre blanche et bu une<br />

quantité de “jus” alcoolisé. Et négatif en termes de<br />

permis de conduire. Résultats : prison, amende allant<br />

jusqu’à 24 000 euros, confiscation du véhicule<br />

et sa vente aux enchères au profit des associations.<br />

Au fait, que devient le chauffard qui avait<br />

atteint une vitesse de 310 km/h à Alger ? Il avait<br />

même mis la photo de son compteur sur Youtube<br />

pour se vanter.<br />

C’est certainement un fils ou une fille de grosse<br />

légume. Bien que les légumes ne poussent pas sur<br />

le bitume ni sur le béton. En cette fin d’année, nous<br />

<strong>Liberté</strong><br />

FOCUS<br />

LE CHIFFRE de la semaine<br />

PERCEE DE LA MARQUE JAPONAISE EN ALGERIE<br />

Suzuki Algérie affiche<br />

une progression de 40%<br />

■ Depuis janvier 2012, Suzuki, la filiale du<br />

groupe Elsecom, a vendu 19 904 véhicules, une<br />

hausse de 38% par rapport à la même période de<br />

l'année 2011, soit 5 455 unités de plus que<br />

l'exercice précédent. Maruti 800, avec 652<br />

ventes durant le mois de novembre et 7 936<br />

unités sur 11 mois, est le modèle le plus vendu,<br />

suivie de la Alto 800 avec 304 unités écoulées en<br />

un mois et 5 355 ventes en 11 mois. La troisième<br />

position revient au tricorps Swift Dzire avec 159<br />

ventes, dont 14 avec la boîte automatique. La<br />

Suzuki Celerio occupe, elle aussi, une place<br />

privilégiée, avec 149 ventes en novembre et 3<br />

083 en onze mois.<br />

F. B.<br />

retenons notre souffle pour les chiffres, et bien sûr<br />

non vérifiables, que l’on s’apprête à nous annoncer.<br />

Il est temps que la société civile, la vraie, se prenne<br />

en main, s’organise en fédération ou en fondation<br />

pour proposer de réelles solutions et devienne<br />

une vraie force de proposition, de contrôle<br />

sur le terrain.<br />

Bon, 12/12/2012, bien je ne crois pas à ces sornettes,<br />

je garde l’espoir d’une vie meilleure. C’est une belle<br />

date quand même. à méditer… sur nos routes<br />

bien sûr !<br />

Y. B. M.<br />

<strong>Liberté</strong><br />

D. R.


LIBERTE Mardi 11 décembre 2012<br />

PAGE ANIMÉE PAR FARID BELGACEM<br />

liberteauto2011@yahoo.fr<br />

DEUX PRODUITS, UN OBJECTIF<br />

Nouvelle Dacia Sandero<br />

et Sandero Stepway pour sévir<br />

Tant attendues, elles sont enfin dévoilées. La nouvelle Dacia Sandero et la Sandero Stepway ont choisi la<br />

mythique ville d’Andalousie pour se montrer au grand jour.<br />

Les véhicules ont opté pour<br />

les routes de Malaga en<br />

Espagne pour montrer ce<br />

qu’elles ont dans le ventre.<br />

Le design évoque la polyvalence<br />

d’usages d’un véhicule<br />

aux dimensions extérieures<br />

pourtant compactes 1733 mm de largeur<br />

et 4 058 mm de longueur.<br />

Les nouvelles Sandero bénéficient de<br />

nouvelles jantes en alliage de 15’’ ainsi<br />

que de nouveaux enjoliveurs de 15’’.<br />

“Groomy” sur les niveaux supérieurs,<br />

qui ajoutent au dynamisme des véhicules.<br />

La nouvelle Sandero Stepway<br />

adopte une garde au sol rehaussée de<br />

40 mm pour l’Europe occidentale par<br />

rapport à Sandero, et de 26 mm pour<br />

les pays à suspensions renforcées. La<br />

nouvelle Sandero Stepway est une<br />

vraie bête de la route, avec sa nouvelle<br />

face avant et ses attributs de carrosserie<br />

spécifiques : skis avant / arrière,<br />

nouveaux boucliers bi-ton et calandre,<br />

feux antibrouillard, passages de roue<br />

élargis, nouvelles jantes de 16’’ spécifiques,<br />

barres de toit longitudinales biton<br />

et peinture métallisée bleu d’azurite<br />

exclusive. à l’intérieur, le bolide dispose<br />

d’une sellerie spécifique avec<br />

La firme a opté pour la ville de Malaga<br />

en Andalousie, pour la montrer<br />

au grand jour. Venue en<br />

concurrente au pays des matadors, la<br />

3e génération de la Leon est équipée des<br />

toutes dernières technologies, que ce<br />

soit au niveau des aides à la conduite,<br />

des systèmes d’infotainment ou du<br />

châssis. Ses motorisations combinent<br />

performances et efficacité.<br />

Chaque bloc moteur, tous des TDI et<br />

TSI de pointe, est le meilleur de sa catégorie<br />

en termes de consommation et<br />

d’émissions de CO2. Seat innove avec<br />

l’intégration des phares full LED et<br />

rend cette technologie accessible pour<br />

la première fois sur le segment des berlines<br />

compactes. Les phares à LED<br />

combinent un design élégant à une capacité<br />

d’éclairage impressionnante.<br />

Les diodes électroluminescentes<br />

consomment très peu d’énergie et ont<br />

une longue durée de vie. “La nouvelle<br />

broderie et surpiqûres grises. Parallèlement<br />

à la robustesse qui se dégage des<br />

lignes extérieures, la qualité perçue de<br />

l’intérieur est, elle aussi, en hausse. Le<br />

style et l’ergonomie soignés font émerger<br />

un nouveau sentiment de confort.<br />

Le parti pris stylistique fait la part belle<br />

aux matériaux et aux courbes pleines.<br />

Les voitures reçoivent une planche de<br />

bord carbone foncé ou bi-ton au traité<br />

moderne avec des contours de cadrans<br />

chromés. La façade centrale est<br />

soulignée par un enjoliveur de couleur.<br />

Dans la nouvelle génération, les commandes<br />

sont plus fonctionnelles et<br />

plus accessibles, comme les commandes<br />

de climatisation et les commandes<br />

de réglage des rétroviseurs<br />

électriques. Le système multimédia<br />

complet apparaît sur Sandero.<br />

Mais pour l'Algérie il ne sera<br />

disponible que sur Stepway.<br />

La nouvelle génération des deux véhicules<br />

est dotée de régulateur et limiteur<br />

de vitesse. Les deux fonctions,<br />

et la vitesse de consigne, se pilotent directement<br />

au volant et l’aide au parking<br />

arrière. Pour ce qui est des accessoires,<br />

Dacia propose les baguettes de<br />

protection latérales, les sur-tapis, le<br />

cintre appui-tête ou les filets de coffre.<br />

La direction assistée est désormais de<br />

série dès l’entrée de gamme avec les<br />

motorisations Euro 5. Les<br />

nouvelles Sandero et Sandero<br />

Stepway sont<br />

dotées du<br />

nouveau<br />

moteur<br />

turbo<br />

e s -<br />

senc<br />

e<br />

trois<br />

cy-<br />

lindres TCE 90. Le<br />

moteur Turbo Control Efficiency de<br />

898 cm3 (cylindrée de 0,9 l) est à la<br />

pointe de la technologie et du downsizing.<br />

Le turbo-collecteur à très faible<br />

inertie, associé<br />

à une distribution variable à<br />

l’admission (VVT), délivre 66 kW (90<br />

ch) à 5250 tr/mn. Son couple de 135<br />

Nm est disponible dès les bas régimes<br />

SEAT ENTRE DANS UNE NOUVELLE ÈRE<br />

La 30 génération de Leon, une révolution<br />

Leon incarne la marque Seat, alliant une<br />

technicité de pointe à un design à couper<br />

le souffle”, a indiqué James Muir,<br />

président du Seat S. A., dont un communiqué<br />

rendu public. “La nouvelle<br />

Leon est la pierre angulaire de notre of-<br />

fensive produit et pour la première fois<br />

dans l’histoire de la marque, elle sera déclinée<br />

en trois carrosseries”, ajoute-t-il.<br />

La nouvelle Seat Leon n’a rien à envier<br />

à ses prédécesseurs, elle attire immédiatement<br />

le regard. Inspirée des<br />

concepts IBE, IBL et IBX, la nouvelle<br />

Seat Leon surprend encore davantage<br />

sur la route. Sous tous les angles, cette<br />

voiture est attractive, séduisante et<br />

dynamique. La nouvelle Leon signe<br />

l’évolution de l’identité stylistique de<br />

Seat. Des lignes claires, des surfaces<br />

tendues apportant vitalité et précision.<br />

Lignes nettes, design minimaliste,<br />

qualité et précision de fabrication<br />

sont les valeurs fondamentales de<br />

Seat, valeurs qui apparaissent très distinctement<br />

aux yeux de tous au travers<br />

du nouveau logo. La nouvelle Leon est<br />

la première Seat à arborer le nouveau<br />

logo de la marque sur la calandre, les<br />

jantes, le hayon et le volant. La nouvelle<br />

Seat Leon est très bien proportionnée.<br />

D’une longueur de 4,24 m, la nouvelle<br />

Seat Leon est plus courte de 5 cm que<br />

le modèle précédent, toutefois son<br />

empattement a été allongé de 6 cm et<br />

ses porte-à-faux sont plus courts. Ces<br />

Auto<br />

13<br />

(90% dès<br />

1650 tr/mn).<br />

La nouvelle génération est montée<br />

avec un moteur de 1.5 dCi, mais<br />

l'Algérie, et pour des raisons de coûts,<br />

la nouvelle Sandero sera proposée<br />

avec le moteur 1.2 l 16v 75 ch et la Stepway<br />

avec le moteur 1.6 mpi de 80 ch.<br />

Le nouveau-né de Seat Leon est tout simplement saisissant. Il associe un design distinctif et émotionnel, un caractère<br />

dynamique, des technologies innovantes, une qualité et une élégance premium.<br />

8 e SALON DE L’AUTOMOBILE DE BÉJAÏA<br />

Livraison des véhicules sous 24 heures chez Elsecom<br />

Elsecom automobiles présente au 8e Salon de l’automobile de Béjaïa, du 9 au 19 décembre 2012, via<br />

son agent distributeur Ets Houassi, a annoncé les remises qui seront appliquées pour les clients<br />

désireux acquérir leur véhicule en 2013, et elles seront doublées pour ceux qui souhaiteraient une<br />

immatriculation 2012. Durant cet évènement, Suzuki s’engage à livrer les véhicules sous 24 heures !<br />

Modèle<br />

M800<br />

Alto 800 Std<br />

Alto 800 Std/AC<br />

Alto 800 DLX/AC<br />

K10 Std/AC<br />

K10 DLX/AC<br />

Celerio GA/AC<br />

Celerio GLX/AC<br />

Celerio GLX/AC BVA<br />

Swift Dzire GA/AC<br />

Swift Dzire GL/AC<br />

Swift Dzire GLX/AC<br />

Swift Dzire GL/AC BVA<br />

Swift Dzire GLX/AC BVA<br />

Prix TTC+ TVN<br />

Non remisé<br />

630 000,00<br />

760 000,00<br />

800 000,00<br />

845 000,00<br />

875 000,00<br />

905 000,00<br />

990 000,00<br />

1 080 000,00<br />

1 170 000,00<br />

1 100 000,00<br />

1 220 000,00<br />

1 280 000,00<br />

1 390 000,00<br />

1 470 000,00<br />

Remise 2012<br />

40 000,00<br />

30 000,00<br />

40 000,00<br />

40 000,00<br />

50 000,00<br />

50 000,00<br />

40 000,00<br />

60 000,00<br />

90 000,00<br />

50 000,00<br />

50 000,00<br />

50 000,00<br />

80 000,00<br />

80 000,00<br />

Prix TTC+ TVN<br />

Livraison 2012<br />

590 000,00<br />

730 000,00<br />

760 000,00<br />

805 000,00<br />

825 000,00<br />

855 000,00<br />

950 000,00<br />

1 020 000,00<br />

1 080 000,00<br />

1 050 000,00<br />

1 170 000,00<br />

1 230 000,00<br />

1 310 000,00<br />

1 390 000,00<br />

Remise 2013<br />

20 000,00<br />

15 000,00<br />

20 000,00<br />

20 000,00<br />

25 000,00<br />

25 000,00<br />

20 000,00<br />

30 000,00<br />

45 000,00<br />

25 000,00<br />

25 000,00<br />

25 000,00<br />

40 000,00<br />

40 000,00<br />

Prix TTC+ TVN<br />

Livraison 2013<br />

610 000,00<br />

745 000,00<br />

780 000,00<br />

825 000,00<br />

850 000,00<br />

880 000,00<br />

970 000,00<br />

1 050 000,00<br />

1 125 000,00<br />

1 075 000,00<br />

1 195 000,00<br />

1 255 000,00<br />

1 350 000,00<br />

1 430 000,00<br />

D. R.<br />

proportions sont ainsi améliorées tout<br />

comme la tenue de route et la stabilité<br />

du véhicule. Malgré une taille compacte,<br />

l’espace intérieur est plus habitable,<br />

coffre compris. Sous le capo, la<br />

signorita a été dotée d’un moteur 1.6<br />

TDI, une motorisation 1.6 TDI avec<br />

système Star/Stop, le 1.6 TDI Star/Stop<br />

DSG, le moteur 2.0 TDI Star/Stop et le<br />

20. Star/Stop DGS.<br />

La nouvelle Seat Leon est équipée de<br />

nombreuses innovations technologiques.<br />

Elle allie un design dynamique<br />

à des technologies de pointe : les<br />

phares full LED sont une exclusivité<br />

dans la catégorie des berlines compactes,<br />

alors que le système d’infotainment<br />

S Seat Easy Connect offre un<br />

écran tactile allant jusqu’à 5,8 pouces.<br />

Des systèmes d’aide à la conduite innovants<br />

telle que le détecteur de fatigue,<br />

les feux de route intelligents et<br />

la Lane Assist.<br />

LIVRAISONS EN OCTOBRE À L’ÉCHELLE MONDIALE<br />

Porsche affiche<br />

une hausse de<br />

24% de ses ventes<br />

En octobre 2012, Porsche a<br />

vendu 11 688 voitures à<br />

l’échelle mondiale, un<br />

chiffre en hausse de 24,1%.<br />

Depuis le début de l’année,<br />

le constructeur de voitures<br />

de sport a livré 116 050 véhicules neufs à ses clients, affichant ainsi une progression de<br />

15,6% par rapport à la période allant de janvier à octobre 2011. Le début de l’automne a<br />

notamment été l’occasion pour les acquéreurs des nouveaux modèles à transmission<br />

intégrale 911 Carrera 4 d’effectuer le premier roulage de leur nouvelle Porsche. Les<br />

sportives de la marque ont rencontré un franc succès au mois d’octobre, notamment<br />

dans l’empire du milieu : 2439 véhicules ont ainsi été livrés aux clients chinois, un<br />

chiffre en hausse de 57,8% en glissement annuel. Sur le continent américain<br />

également, les modèles 911, Cayenne, Panamera, Boxster et Cayman ont suscité un<br />

formidable engouement, avec 3764 unités vendues (+ 42,6 %). Aux États-Unis, Porsche a<br />

livré 3211 véhicules, affichant ainsi une progression de 41,5% en glissement annuel.<br />

D. R.<br />

D. R.


LIBERTE Mardi 11 décembre 2012<br />

CENTRE UNIVERSITAIRE DE TAMANRASSET<br />

Les enseignants<br />

en colère<br />

Ils jugent que “l’exercice du travail syndical est détourné pour s’offrir des privilèges à<br />

même de bénéficier des postes supérieurs au sein de l’administration aux dépens de<br />

la réglementation”.<br />

L’annulation de l’assemblée élective des<br />

nouveaux membres de la section<br />

syndicale du centre universitaire de<br />

la wilaya de Tamanrasset, El-Hadj<br />

Moussa Ag Akhamok, pour la troisième<br />

fois consécutive, a suscité une<br />

vive colère chez les enseignants qui ne cessent de<br />

se poser des questions sur les véritables raisons<br />

de cette décision équivoque, prise unilatéralement<br />

par le secrétaire sortant.<br />

Les enseignants qui attendent cette cooptation depuis<br />

le 30 mai dernier (date de la fin du mandat<br />

des actuels membres) ont, dans une correspondance<br />

adressée aux autorités compétentes ainsi<br />

qu’au ministre de l’Enseignement supérieur et de<br />

la Recherche scientifique, Rachid Haraoubia, tancé<br />

vertement “le comportement du premier responsable<br />

de la section syndicale de l’établissement,<br />

affiliée à l’UGTA, qui avait avancé des motifs non<br />

fondés pour que cette assemblée n’ait pas lieu, à l’effet<br />

de bien se réjouir de sa nouvelle promotion à<br />

la tête de la sous-direction du développement et de<br />

la planification. C’est malheureux de constater que<br />

l’exercice du travail syndical est détourné pour s’offrir<br />

des privilèges à même de bénéficier des postes<br />

supérieurs au sein de l’administration aux dépens<br />

de la réglementation, alors qu’il s’agit légalement<br />

d’un droit qui a été initialement accordé au fonc-<br />

tionnaire pour faire valoir ses revendications”. Les<br />

enseignants jugent même que “cet agissement est<br />

tout à fait contraire aux directives du premier responsable<br />

du secteur, qui s’est montré, lors de la réunion<br />

tenue le 24 octobre dernier avec le Syndicat<br />

national des enseignants universitaires (SNEU) à<br />

Alger, catégorique et intransigeant à l’encontre des<br />

directeurs qui empêchent d’une manière ou d’une<br />

autre l’exercice du droit syndical au sein de leur établissement,<br />

avec pour intention de supprimer la<br />

passerelle de communication entre les employés et<br />

l’administration, qui se maquille souvent la face à<br />

travers ses rapports non exhaustifs. Ce qui se passe<br />

au centre universitaire de Tamanrasset en est un<br />

exemple éloquent”. Rétorquant à ces allégations,<br />

le secrétaire de la section syndicale en question,<br />

Dr Kechnit Azzedine, a tenu à expliquer que “le<br />

report de l’assemblée élective a été décidé par la centrale<br />

syndicale sur proposition du secrétaire du<br />

SNEU, Dr Amarna Messaoud, qui devait assister<br />

personnellement à l’AG prévue le 20 novembre dernier.<br />

Pour des raisons non révélées, on a dû reporter<br />

cette assemblée à une date ultérieure. Ce n’est donc<br />

pas une raison pour me clouer au pilori et me juger<br />

d’être à l’origine de ce blocus, sachant que, le<br />

jour de ma désignation à la tête de ce syndicat, le<br />

centre s’embourbait dans des problèmes profonds<br />

et personne n'avait voulu déposer sa candidature.<br />

Les enseignants du centre universitaire ont adressé une correspondance à leur tutelle.<br />

Maintenant que la situation est presque assainie<br />

avec l’arrivée du nouveau directeur, c’est tout le<br />

monde qui cherche à régler ses affaires personnelles<br />

via le syndicat, quitte à se livrer au clanisme et aux<br />

pratiques discriminatoires”. Pour sa part, le directeur<br />

du centre, Dr Belkheir Dadamoussa, a<br />

souligné qu’“il ne faut pas confondre entre le travail<br />

syndical et les responsabilités professionnelles.<br />

Certes, je n’ai pas le droit de regard sur le syndicat<br />

ni sur les modalités de son exercice. La loi est<br />

claire. Tout de même, les nouveaux membres seront<br />

les bienvenus pour contribuer à la promotion<br />

de la recherche scientifique plutôt que de s’acharner<br />

sur des faux problèmes”. Notons que l’établissement,<br />

dont la capacité d’accueil s’élève à 4000<br />

places pédagogiques, fonctionne avec 113 enseignantes<br />

toutes spécialités confondues. Après<br />

le départ de l’ancien directeur en janvier 2012, suite<br />

à mouvement de grève qui avait, pour rappel,<br />

duré près de 60 jours, Dr Dadamoussa dit “avoir<br />

hérité d’une gestion catastrophique”. “Il a fallu installer<br />

tous les services manquants et appliquer la<br />

réglementation du point de vue pédagogique et administratif<br />

pour assainir la situation. Ce faisant,<br />

on a pu résoudre presque les 78 points contenus<br />

dans la plate-forme de revendications posée sur la<br />

table de mon prédécesseur”, a-t-il ajouté.<br />

RABAH KARECHE<br />

BRÈVES du Centre<br />

GHARDAÏA<br />

Le 16e Congrès national de Radiologie.<br />

■ C’est dans la résidence “Les Deux Tours” à<br />

Béni Izguen que s’est déroulé, samedi, le 16e<br />

congrès de radiologie, organisé par la Société<br />

algérienne de radiologie et d’imagerie<br />

médicale (Sarim), avec la collaboration de la<br />

Société française de radiologie. Ont pris part à<br />

ce colloque plus d’une centaine de<br />

spécialistes venus de toutes les régions<br />

d’Algérie ainsi que d’éminents spécialistes<br />

étrangers, tels le président de la société<br />

tunisienne de radiologie, l’éminent<br />

professeur Mohamed Benhamouda.<br />

Par ailleurs, le chef de service de radiologie de<br />

l’institut national de neurologie de Tunis, qui<br />

est intervenu avec un quizz de 10 cas cliniques<br />

différents en adoptant sa stratégie de<br />

communication par une participation<br />

interactive, qui a été très enrichissante, tant le<br />

feedback a été, de l’avis des participants,<br />

évident. Pour le professeur Salah Eddine<br />

Bendib, chef de service au Centre Pierre et<br />

Marie Curie au CHU Mustapha-Pacha d’Alger<br />

et doyen de la faculté de médecine, cette<br />

journée a été bénéfique à plus d‘un titre,<br />

“notamment pour la formation et la mise à<br />

jour des jeunes radiologues algériens et,<br />

partant, les habituer aux techniques<br />

nouvelles”. Le président de la société<br />

algérienne de radiologie, le professeur<br />

Abdallah Bendib, s’est dit quant à lui très<br />

satisfait de la qualité des thèmes débattus,<br />

annonçant que cette journée permet de<br />

préparer le 6e congrès panarabe de<br />

radiologie, qui aura lieu en avril 2013 à Alger.<br />

L. KACHEMAD<br />

BOUFARIK<br />

49 personnes arrêtées<br />

■ Les éléments de la brigade de la Sûreté de la<br />

daïra de Boufarik ont pu, à l’issue d’une rafle,<br />

arrêter 49 personnes. Après vérification des<br />

papiers d’identité, plusieurs récidivistes<br />

recherchés sont tombés dans ce coup de filet<br />

et dont certains étaient en possession de<br />

drogue et de psychotropes.<br />

Neuf personnes, dont deux mineurs, ont été<br />

présentées au procureur près le tribunal de<br />

Boufarik, qui a ordonné leur détention.<br />

K. FAWZI<br />

M’SILA<br />

Un élu de l’Alliance verte à la tête de<br />

l’APW<br />

C’est Amar Djerioui, élu de l’Alliance verte et<br />

ancien P/APC de M’sila, qui a été élu avanthier,<br />

par les membres de l’APW de M’sila,<br />

président de l’APW. Il a obtenu 24 voix. Le<br />

candidat du FLN, pourtant majoritaire avec 15<br />

sièges, n’a récolté que 14 voix.<br />

Pour rappel, l’assemblée compte 47 sièges, qui<br />

sont partagés entre 15 pour le FLN, 10 pour<br />

l’Alliance verte, 9 pour Fadjr Jadid, 7 pour le<br />

RND et 6 pour le Front Moustakbal.<br />

CHABANE BOUARISSA<br />

FOUKA (TIPASA)<br />

Les agresseurs d’un gendarme arrêtés<br />

■ Les quatre agresseurs d’un gendarme<br />

chargé de la sécurité du bureau de vote Ali<br />

Amali ont été appréhendés avant-hier par les<br />

forces de sécurité de Fouka, selon une source<br />

bien informée. Les quatre individus, âgés<br />

entre 23 et 25 ans, étaient durant le dernier<br />

scrutin dans un état d’ébriété et ont créé des<br />

troubles à l’intérieur du bureau de vote, et ce,<br />

après s’être attaqués au gendarme. Présentés<br />

au parquet de Koléa, ils ont été écroués par le<br />

procureur de la République.<br />

B. BOUZAR<br />

EL-AFFROUN<br />

La Grande Poste accueille les retraités d’El-Affroun<br />

Les retraités valides d’El-Affroun<br />

ont décidé de faire contre mauvaise<br />

fortune bon cœur pour<br />

contourner le problème récurrent, depuis<br />

plusieurs années, au bureau de<br />

poste de leur ville : celui du retrait de<br />

leur pension de retraite qui leur est viré<br />

le 20 de chaque mois. Puisqu’il n’y a<br />

plus de place pour eux dans la poste de<br />

leur ville, qu’à cela ne tienne, “la terre<br />

de Dieu est vaste !”, pour reprendre<br />

la formule arabe consacrée ; ils effec-<br />

tueront 70 km pour percevoir leur argent.<br />

La solution a été trouvée : prendre<br />

l’un des premiers trains du matin<br />

pour Alger. Arrivés à destination, ils<br />

auront tout le temps de siroter un café<br />

avant l’ouverture de la Grande Poste.<br />

Selon deux d’entre eux qui ont tenté<br />

l’expérience avec succès, l’attente n’y<br />

dure qu’un moment relativement<br />

court, du fait que le “jour des retraités”<br />

d’Alger est fixé au 22 de chaque mois.<br />

Aux environs de 10h -10h30, ils sont<br />

de retour à El-Affroun, satisfaits et sereins<br />

alors qu’à cette heure-là, l’unique<br />

bureau de poste de leur ville est pratiquement<br />

inaccessible : c’est que, aux<br />

retraités d’El-Affroun, et aux passagers<br />

occasionnels, s’ajoutent des étrangers<br />

à la daïra qui viennent en masse de<br />

Mouzaïa, Ahmer El-Aïn, Attatba,<br />

Oued Djer, Boumedfaa mais encore de<br />

Djendel, Tiaret et Tissemsilt… Des<br />

cars entiers se déversent chaque mois<br />

durant trois jours à quelques mètres de<br />

la poste, libérant une foule d’hommes<br />

du troisième âge affichant une usure,<br />

une indigence, voire une détresse touchantes.<br />

Et ils font un parcours aussi<br />

long parce qu’à El-Affroun, ils trouveraient<br />

“fonds et bon accueil”. Le 20<br />

novembre dernier, à 11h, plus de 900<br />

chèques (émanant, pour la plupart,<br />

d’usagers étrangers à la daïra d’El-Affroun)<br />

avaient été payés ; et ce chiffre<br />

n’incluait pas les retraits par GAB<br />

dont l’appareil, endommagé par un<br />

L’Algérie profonde<br />

D. R.<br />

21<br />

quidam et à l’arrêt pendant 14 mois,<br />

avait été remis en service la veille. Les<br />

20, 21 et 22 constituent les trois jours<br />

les plus difficiles du mois pour les 6<br />

agents des 3 guichets, renforcés, pour<br />

la circonstance, par d’autres employés<br />

de l’agence postale, dont un ou deux<br />

facteurs et le receveur lui-même, pour<br />

faire face à l’afflux des retraités qui<br />

plombent carrément la salle d’accueil<br />

dans un brouhaha assourdissant.<br />

FATIHA SEMAN


22<br />

L’Algérie profonde<br />

BRÈVES de l’Est<br />

JIJEL<br />

Les robinets de la cité des 400-Logements<br />

à sec<br />

Les habitants de la cité des 400-Logements<br />

dans le quartier du camp Chevalier au centreville<br />

de Jijel souffrent depuis déjà trois jours<br />

d’un manque d’eau potable. Les habitants de<br />

cette cité nous ont fait part de leur<br />

mécontentement quant à cette situation qui<br />

les a poussées à acheter de l’eau des camionsciternes<br />

aux prix de 800 DA, selon les<br />

déclarations des habitants. “Je pense que les<br />

responsables pouvaient nous avertir à l’avance<br />

de cette coupure inexpliquée pour qu’on puisse<br />

prendre nos précautions”, dira un habitant de<br />

la cité. “J’habite au 4e étage, je n’ai pas de<br />

réservoir et je suis incapable de ramener un<br />

camion-citerne chez moi à ce prix-là”,<br />

ajoutera-t-il. Selon les habitants, les<br />

propriétaires des camions-citernes se sont<br />

frotté les mains dès qu’ils ont appris la pénurie<br />

d’eau. En attendant l’intervention des services<br />

compétents, les robinets restent à sec et les<br />

résidants de cette cité continuent à payer le<br />

prix.<br />

MOULOUD SAOU<br />

KHENCHELA<br />

Plus de 4000 artisans recensés<br />

Dans sa dernière opération de recensement<br />

arrêtée au 30 novembre 2012, la Chambre de<br />

l'artisanat traditionnel et des métiers de<br />

Khenchela, fait état d'un effectif de plus de<br />

4000 artisans, activant à travers le territoire de<br />

la wilaya. Ce dernier recensement dégage un<br />

énorme accroissement, soit près de 3 fois de<br />

plus par rapport à l’objectif. Avec la<br />

redynamisation de l'activité de la Chambre de<br />

l'artisanat traditionnel et des métiers, de<br />

nombreux artisans affiliés à la Chambre furent<br />

soutenus à participer aux différentes<br />

manifestations économiques, commerciales,<br />

ou culturelles, organisées en 2011 et 2012, à<br />

l'échelle du territoire national et se rapportant<br />

à l'action de la promotion de l'artisanat<br />

traditionnel national. La participation de<br />

Khenchela, a-t-on rappelé, à Saint-Johanne en<br />

Autriche où les artisans ont eu l’opportunité<br />

d’exposer leurs produits, notamment le tapis<br />

de Babar et le miel de Chechar durant 5 jours.<br />

M. Z.<br />

BORDJ BOU-ARRÉRIDJ<br />

Mandat de dépôt pour un Malien<br />

Pour immigration clandestine et faux et<br />

usage de faux, le magistrat instructeur près le<br />

tribunal de Bordj Bou-Arréridj a placé, en fin<br />

de semaine dernière, sous mandat de dépôt un<br />

immigrant subsaharien de nationalité<br />

malienne, répondant aux initiales M. K., âgé de<br />

34 ans, avons-nous appris de source proche de<br />

l’enquête. Introduit clandestinement en<br />

territoire national avec de faux papiers des<br />

services du Haut-Commissariat des Nations<br />

unies pour les réfugiés (UNHCR).<br />

CHABANE BOUARISSA<br />

Le RND préside l’APC<br />

C’est M. Salim Aribi, un élu RND, qui a été<br />

élu, hier, par les membres de l’Assemblée<br />

populaire communale de Bordj Bou-Arreridj,<br />

comme président de l’assemblée pour les cinq<br />

années à venir. Ce qui est une surprise puisque<br />

son parti n’avait que 7 sièges, mais l’alliance<br />

avec les autres partis a joué pour lui. Il a<br />

obtenu 14 voix. Le candidat du FLN pourtant<br />

majoritaire avec 8 sièges n’a récolté que 9 voix.<br />

Pour rappel, l’APC de Bordj Bou Arréridj compte<br />

cette fois-ci 33 sièges : FLN 8, RND 7, PT 5, El-<br />

Karama 5, l’Alliance verte 4 et FNJS 4.<br />

CHABANE BOUARISSA<br />

APW DE BATNA<br />

Le RND aux commandes<br />

Après une première assemblée infrestueuse<br />

qui a eu lieu le 8 décembre 2012, pour désigner<br />

le président de l’Assemblée populaire de la<br />

wilaya de Batna, la journée du 9 décembre 2012<br />

a connu un tournant inattendu au détriment<br />

du FLN qui était à deux doigts de la présidence.<br />

En effet grâce à des alliances, des fois contre<br />

nature, le groupe du Regroupement nationale<br />

de la démocratie a su profiter de certaines<br />

fissures que connaît l'ancien parti unique tout<br />

désigné pour le présidence. C'est à la différence<br />

de certains membres du FLN, pour des raisons<br />

et rancunes personnelles envers le candidat de<br />

leur parti que le l'ancien ministre de l'Energie,<br />

Amar Mekhloufi, tête de liste du RND, s'est vu<br />

installé après un vote houleux et des jeux de<br />

coulisses interminables. HAMATOU RACHID<br />

Mardi 11 décembre 2012<br />

CONSTANTINE<br />

Un entrepreneur<br />

à la tête de l’APW<br />

LIBERTE<br />

À la place de l’enseignant d’université Cheriat tête de liste, c’est Abdelghani Yaïche,<br />

entrepreneur âgé de 48 ans, qui a été désigné. Une nomination inattendue qui n’a<br />

d’ailleurs pas été du goût des élus des autres formations.<br />

avant-hier du nouveau<br />

P/APW de Constantine au siège de<br />

la wilaya Souidani-Boudjemâa,<br />

simple formalité pour certains, a<br />

failli échapper au FLN. Ce dernier<br />

L’installation<br />

conserve la présidence de l’assemblée<br />

à l’issue d’un vote qui a tenu toutes ses promesses.<br />

Le FLN qui a remporté une petite victoire<br />

lors des élections – 16 sièges, suivi du RND 12,<br />

FFS 6, PT 5 et le FNL 4 – a retenu à la surprise<br />

générale un autre candidat pour se présenter à la<br />

présidence de l’APW : à la place de l’enseignant<br />

d’université Cheriat, tête de liste, c’est Abdelghani<br />

Yaïche, entrepreneur âgé de 48 ans qui a été désigné.<br />

Une nomination inattendue qui n’a<br />

d’ailleurs pas été du goût des élus des autres formations<br />

et qui l’ont fait savoir lors du vote pour<br />

l’élection de Yaïche, et ce, en rejetant cette candidature,<br />

24 élus ont voté contre et 18 pour. Cette<br />

stratégie du FLN s’explique selon l’entourage<br />

du parti par rapport à l’approche des sénatoriales.<br />

M. Cheriat et son second sur la liste seraient les<br />

candidats idéals pour l’investiture du Sénat.<br />

Mais qu’importe, le FLN a tremblé et beaucoup<br />

de cadres et d’élus des autres partis semblaient ne<br />

pas vouloir appuyer un entrepreneur. Il fallait<br />

alors procéder à un deuxième vote avec la participation<br />

d’autres candidats en plus de celui du<br />

FLN. Seul le RND avec ses 12 sièges a postulé, son<br />

candidat Bouchoucha pouvait alors renverser la<br />

situation et prétendre à la présidence de l’APW.<br />

Chacun y allait de ses pronostics, et logiquement<br />

le renversement des alliances donnait le RND gagnant.<br />

Pourtant, beaucoup de choses se sont passées<br />

apparemment lors de la demi-heure de<br />

pause entre les deux tours. Dans le hall de<br />

l’APW, on murmurait que le FLN n’a pas encore<br />

dit son dernier mot. C’est un vote à suspense<br />

qui s’en est suivi, la tension était palpable entre<br />

les deux camps, et nous avons même assisté à une<br />

véritable guerre des nerfs que se sont livrés les secrétaires<br />

généraux des deux partis, assis l’un près<br />

de l’autre. Lors du dépouillement et alors qu’il ne<br />

restait qu’un bulletin, les deux partis étaient à égalité<br />

de 21 voix, le dernier bulletin dépouillé est<br />

revenu finalement au FLN. Mais d’ores et déjà, on<br />

peut tirer un premier enseignement : ce vote<br />

risque de renverser des alliances, en dépit de l’assurance<br />

du secrétaire de wilaya du RND, Saïd Redouane,<br />

qui était certes déçu mais qui nous a déclaré<br />

: “Nous sommes liés par un accord avec le<br />

FLN que nous devons respecter.” D’autres cadres<br />

Quand le mouhafedh s’érige<br />

en censeur !<br />

Lors du vote qui opposait le FLN et le RND pour l’investiture de l’APW de Constantine,<br />

Driss Maghraoui, mouhafedh du FLN à Constantine, craignant sans doute une trahison de la<br />

part de ses 16 élus, n’a pas trouvé mieux que de se poster à deux mètres des urnes pour<br />

vérifier que tous ses membres ont bel et bien voté FLN. Chaque élu devait ainsi remettre le<br />

deuxième bulletin au mouhafedh qui se tenait discrètement derrière la porte de la salle de<br />

délibération de l’APW. Selon nos informations, seul un élu FLN a fait de la résistance et n’a<br />

pas voulu remettre le deuxième bulletin à Maghraoui. Cette manœuvre n’a pas plu au<br />

secrétaire de wilaya du RND, Saïd Redouane, qui était hors de lui et qui, à son tour, s’est<br />

positionné devant les urnes afin de veiller à ce que les autres élus ne soient pas intimidés. Le<br />

Drag, le wali et bien d’autres responsables de l’administration étaient en face et ont sans<br />

doute remarqué tout ce manège, sans pour autant agir.<br />

La nomination du nouveau président de l’APW n’a pas été du goût des élus.<br />

DRISS B.<br />

du RND que nous avons rencontrés nous ont expliqué<br />

que “naturellement, beaucoup de choses<br />

vont être revues, à commencer par les alliances<br />

avec le FLN dans les APC”. Jeudi aura lieu l’installation<br />

tant attendue au niveau des APC d’El-<br />

Khroub et de Constantine, nul doute que le FLN,<br />

qui aurait, dit-on, consolidé ses alliances avec des<br />

partis politiques dont le RND, sera en danger à<br />

El-Khroub face au FFS, dont les élus à l’APW ont<br />

soutenu la candidature RND. DRISS B.<br />

APRÈS 28 ANS DE RÈGNE<br />

Le FLN perd<br />

la présidence de l’APW<br />

de Souk-Ahras<br />

Les élections du P/APW de Souk-Ahras<br />

ont connu un retard en raison d'un<br />

différend sur le mode de scrutin. Les uns<br />

voulaient que les noms des candidats<br />

soient portés sur la même feuille alors que<br />

les autres préconisaient des feuilles<br />

séparées. Finalement après un débat<br />

houleux, un terrain d'entente a été trouvé.<br />

Le FLN a présenté Mohamed Messaâdia, exdéputé<br />

et actuel mouhafedh du FLN, alors<br />

que l'alliance RND-HMS a proposé<br />

Meraïssia Kaddour, un jeune universitaire<br />

de 33 ans (2e année universitaire<br />

informatique et gestion). Ce dernier<br />

remporte le vote avec 21 voix contre 17 pour<br />

le représentant du FLN qui vient de perdre<br />

la présidence de l'APW après 28 ans de<br />

règne. Quant à l'APC du chef-lieu elle est<br />

revenue au FLN avec 17 voix contre 16 pour<br />

le représentant de la coalition FLN-RND. Il<br />

est à noter que le grand gagnant de ces<br />

élections locales est le RND alors que le FLN<br />

qui comptait 12 APC en 2007 n'a pu pour le<br />

moment décrocher que 6 communes sur les<br />

26 que compte la wilaya.<br />

FARROUKI HOCINE<br />

D. R.


LIBERTE Mardi 11 décembre 2012<br />

ORAN<br />

Vote houleux<br />

et “front” anti-FLN<br />

Nouredine Boukhatem s’est prévalu du soutien de Belkhadem par un document officiel le<br />

désignant comme candidat officiel du parti.<br />

Dimanche après-midi, deux lieux hautement<br />

symboliques du pouvoir administratif<br />

à Oran, le siège de l’APW<br />

et l’hôtel de ville, ont été le théâtre de<br />

scènes et d’échanges houleux entre<br />

élus de différents partis s’expliquant<br />

dans un langage plutôt rude. Et pour cause, il s’agissait<br />

de voter pour la désignation du P/APW et du<br />

P/APC d’Oran, en présence du wali, intervenant pour<br />

rappeler la loi à des élus qui n’en démordaient pas.<br />

Pour l’APC, alors que depuis plusieurs jours l’on évoquait<br />

au sein du FLN, avec en tête de liste un ancien<br />

maire, Nouredine Boukhatem, en son temps écarté<br />

du poste de P/APC, les sourdes batailles opposant<br />

les colistiers se sont révélées au grand jour.<br />

Des ambitions internes au FLN, fort de ses 14<br />

sièges obtenus, qui ont perturbé le vote, puisque ce<br />

ne sont pas moins de trois candidats issus de cette<br />

même liste FLN qui ont voulu briguer le poste. Après<br />

moult débats, Nouredine Boukhatem s’est prévalu du<br />

soutien de Belkhadem par un document officiel le<br />

désignant comme candidat officiel du parti.<br />

Son colistier Tayeb Hassan, étrangement et contre<br />

toute attente, exhibera “une procuration” lui attribuant<br />

les voix du MPA, ce parti ayant obtenu six sièges pour<br />

postuler au poste de P/APC. Cela jettera la consternation<br />

parmi les nouveaux élus de Amara Benyounès.<br />

En même temps, le second sur la liste FLN, qui<br />

doit dans les mois à venir faire face à des affaires en<br />

justice, estimera que l’intervention de Belkhadem en<br />

faveur de l’un d’entre eux n’était pas démocratique,<br />

obligeant le représentant de la wilaya à rappeler que<br />

c’étaient là des considérations internes à leur parti,<br />

n’ayant pas leur place dans le vote pour le P/APC.<br />

Un imbroglio indescriptible s’ensuivra pendant des<br />

heures et montrera au final les ambitions personnelles<br />

des uns et des autres et, surtout, le peu de connaissance<br />

de la loi dont ont fait preuve les élus pour ces<br />

opérations de vote à bulletins secrets.<br />

Et c’est très tard, après avoir neutralisé ses camarades<br />

opposants, que le FLN s’adjugera le poste de P/APC<br />

à une très large majorité, soit 30 voix contre 11 pour<br />

le représentant du PT, ce qui signifie que des voix<br />

d’autres partis se sont bien reportées sur le candidat<br />

FLN. Si à la mairie ce fut une opposition et une fronde<br />

entre FLNistes, en revanche, à l’APW, l’on assistera<br />

cette fois à un front de tous les autres partis contre<br />

le candidat FLN. Là aussi, grande confusion et bagarre,<br />

puisque selon la loi seul le candidat FLN pouvait<br />

briguer le poste de P/APW, car son parti avait<br />

La présidence de l’APW d’Oran échappe au FLN.<br />

atteint 35%. Ce qui ne fut pas du goût de tous les<br />

autres partis comme le RND (14 sièges), le PT (9<br />

sièges), le MJD (8 sièges).<br />

Le vote sera marqué par un boycott amenant un<br />

deuxième tour, faute de quorum. Et ce n’est qu’en début<br />

de soirée que le deuxième tour concrétisera ce<br />

front anti-FLN portant à la tête de l’APW le candidat<br />

RND Abdelhak Kazi-Tani, ancien chargé de communication<br />

d’aval Sonatrach et actuel directeur du<br />

CCO. Ainsi, et depuis fort longtemps, la présidence<br />

de l’APW d’Oran échappe au FLN, même si ce dernier<br />

conserve la mairie, c’est un revers certain.<br />

Il n’y avait qu’à constater la réaction des députés et<br />

sénateurs du FLN pour en mesurer la signification<br />

au niveau local.<br />

Dans tout cela, les rumeurs de marchandages financiers<br />

autour des voix ont été occultées par des élus,<br />

sans pour autant convaincre la rue oranaise totalement<br />

étrangère à ces sourdes batailles de pouvoir et<br />

de postes qui creusent le fossé entre citoyens et les<br />

affaires de la cité.<br />

APW DE AÏN TÉMOUCHENT<br />

Le ministère de l’Intérieur tranche<br />

en faveur du RND<br />

Le très attendu second tour du<br />

vote, qui devait désigner le président<br />

de l’APW de Aïn Témouchent,<br />

prévu dimanche à 14h, n’a pas<br />

eu lieu. Et pour cause, le bureau de wilaya<br />

du RND vient d’introduire un recours<br />

auprès de Mme le wali avec copie<br />

pour information au ministère de<br />

l’Intérieur et des Collectivités locales,<br />

à la suite des derniers résultats ayant<br />

sanctionné le vote qui s’est déroulé vendredi<br />

dernier, dans la mesure où les<br />

candidats du FLN et du RND, en l’occurrence<br />

Ahmed Khenafou et Sid-<br />

Ahmed Belgherras, n’ont pu obtenir la<br />

majorité absolue des voix, comme le<br />

stipule l’article 80 de la loi organique<br />

12-01 du 12 janvier 2012 relative au régime<br />

électoral.<br />

S’estimant lésé, le RND, fort du vide juridique<br />

et des lacunes que comporte<br />

cette loi en sus de l’instruction adressée<br />

par le ministre, <strong>veut</strong> faire entendre<br />

sa voix pour récupérer le poste<br />

de la présidence de l’APW.<br />

Qu’entendons-nous par “majorité absolue<br />

?”, s’est interrogé un élu du RND.<br />

Belgherras a obtenu 20 voix contre 19<br />

voix pour son adversaire du jour. Face<br />

à cette situation, le ministère de l’Intérieur,<br />

qui aurait trouvé certainement<br />

toutes les peines du monde pour<br />

statuer sur ce cas, a tout simplement<br />

adressé un message à M me le wali que<br />

celle-ci a lu devant l’assistance lui demandant<br />

de surseoir au déroulement<br />

du second tour du vote, en attendant<br />

la décision à prendre en faveur de l’une<br />

ou de l’autre formation politique.<br />

Jusque-là, on pensait que l’APW allait<br />

être bloquée pendant un certain temps.<br />

Mais l’affaire a connu un rebondisse-<br />

D. LOUKIL<br />

ment rapide en début dimanche dès<br />

19h. Le message en question est tombé<br />

sur le bureau de M me le wali.<br />

Le département de Daho Ould Kablia<br />

a tout simplement tranché en faveur<br />

Belgherras Sid Ahmed, candidat du<br />

RND et ex-député intronisé à la tête de<br />

la toute nouvelle APW.<br />

Une tache d’huile qui ne va pas sans se<br />

répercuter sur les opérations de vote<br />

des P/APC entamées lundi.<br />

L’Algérie profonde<br />

M. LARADJ<br />

Louiza/<strong>Liberté</strong><br />

BRÈVES de l’Ouest<br />

MOSTAGANEM<br />

Noreddine Belmiloud,30 e<br />

P/APC<br />

23<br />

■ Cautionné par 25 pairs parmi les<br />

33 membres siégeant à la nouvelle<br />

Assemblée communale issue des<br />

élections locales du 29 novembre<br />

passé, il a été déclaré président de<br />

l’APC avant d’être installé en cette<br />

qualité par le wali, en présence du<br />

Drag (directeur de la<br />

règlementation et des affaires<br />

générales) de la wilaya, du chef de<br />

daïra de Mostaganem, du chef de<br />

l’exécutif communal sortant, et de<br />

certains responsables de partis et<br />

d’associations. Norreddine<br />

Belmiloud, entrepreneur de son<br />

état, qui avait conduit la liste FLN<br />

consacrée majoritaire par les urnes<br />

avec 17 sièges, était l’unique<br />

candidat ayant prétendu au poste<br />

de premier magistrat de la ville.<br />

Depuis dimanche dernier, il est<br />

désormais le 30e édile ayant<br />

présidé, en qualités de délégué<br />

spécial ou président d’APC, aux<br />

destinées de la commune de<br />

Mostaganem depuis<br />

l’indépendance de l’Algérie. À<br />

majorité FLN avec 17 membres,<br />

trois autres formations politiques,<br />

le RND, le PNA et le PST en<br />

l’occurrence, siègent à l’Assemblée<br />

populaire communale de<br />

Mostaganem, désormais élargie à<br />

33 membres. Inaugurant le bal des<br />

cérémonies d’installation des<br />

nouvelles assemblées, l’APW de<br />

Mostaganem, passée de 39 à 43<br />

membres, est présidée depuis<br />

samedi dernier par l’élu FLN<br />

Ketrouci Bouras. Il a été consacré<br />

haut la main, avec 32 voix, face à<br />

son rival Amor Mehdi du RND,<br />

cautionné, quant à lui, par les 11<br />

autres voix restantes. FLN, RND, PT,<br />

MPA, Fadjr Djadid et FNA, six<br />

formations politiques composent,<br />

au titre de la mandature qui<br />

commence, la nouvelle assemblée<br />

populaire de wilaya de<br />

Mostaganem.<br />

M. O. T.<br />

AÏN TÉMOUCHENT<br />

Arrestation d’un responsable<br />

de la DUC pour corruption<br />

■ Les éléments de la police<br />

judiciaire relevant de la Sûreté de<br />

la wilaya d’Aïn Témouchent ont<br />

arrêté, avant-hier, un chef de<br />

service par intérim de la direction<br />

de l’urbanisme et de la<br />

construction (DUC) de la wilaya.<br />

Selon des sources policières, il<br />

s’agit du nommé B. A, 48 ans,<br />

soupçonné d’avoir touché un potde-vin<br />

d’une valeur de 50.000 DA<br />

d’un entrepreneur chargé de la<br />

réalisation de locaux à usage<br />

commercial dans la commune de<br />

Aïn Kihal. C’est à la suite d’une<br />

plainte déposée par ce dernier<br />

auprès du procureur de la<br />

République près le tribunal de Aïn<br />

Témouchent à l’encontre du mis en<br />

cause qui aurait exigé la somme<br />

citée plus haut, et ce, en<br />

contrepartie de la régularisation<br />

de sa situation financière qu’une<br />

souricière fut tendue en utilisant<br />

les photocopies des billets que<br />

l’entrepreneur s’apprêtait à<br />

remettre au responsable. Munis<br />

d’un mandat de perquisition<br />

délivré par le procureur de la<br />

République, les enquêteurs de la<br />

police judiciaire ont pris la main<br />

dans le sac du chef de service après<br />

la découverte de la somme en<br />

question dans son bureau.<br />

Présenté devant le procureur de la<br />

République près le tribunal de Aïn<br />

Témouchent, le mis en cause a été<br />

placé en détention provisoire.<br />

M. LARADJ


24<br />

Des Gens<br />

& des Faits<br />

Mardi 11 décembre 2012 LIBERTE<br />

Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les nous à l’adresse suivante : libertehistoires@gmail.com. Si après sélection, elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées.<br />

CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE<br />

30 e partie<br />

Récit de Adila Katia<br />

“Le poids<br />

des tabous…”<br />

RÉSUMÉ : A son réveil, Lynda trouve sa mère à son chevet.<br />

Celle-ci pleure. Toute la famille est au courant. Son<br />

père et ses frères la tiennent pour responsable de ce qui<br />

est arrivé. Elle a déshonoré la famille. Leur jugement est<br />

sans appel. A leurs yeux, elle n’est pas victime…<br />

La maison est en deuil. La colère de son<br />

père Abdenour est terrible. Il ne l’a pas<br />

frappée mais lui a interdit d’être dans<br />

la même pièce que lui. L’approcher, c’est<br />

hors de question.<br />

Le reste de la famille est partagé. Les<br />

frères ne ratent aucune occasion pour<br />

la faire souffrir. Il ne se passe pas un<br />

jour où Lynda ne reçoit une gifle ou un<br />

coup dans le dos. Pour les éviter, dès<br />

dix-sept heures, elle ne sort pas de sa<br />

chambre. Mais le moment de paix est<br />

de courte durée. Parfois ils justifient<br />

leur colère par le fait qu’elle est restée<br />

à ne rien faire dans sa chambre au lieu<br />

de les servir.<br />

- Tu n’es jamais au bon endroit et au<br />

bon moment ! Si tu n’étais pas sortie<br />

cette nuit-là, il ne te serait rien arrivé !<br />

Tu serais encore la favorite de toute la<br />

famille, lui dit son frère Tewfik.<br />

Tu comprends maintenant pourquoi<br />

on tenait à ce que tu n’ailles pas étudier<br />

à la fac ? Tu comprends... on savait que<br />

tu auras des ennuis mais jamais on n’a<br />

pensé qu’on risquait d’être déshonorés !<br />

24 e partie<br />

Récit de Yasmina Hanane<br />

Illusion<br />

- J’ai été agressée, se défend Lynda au<br />

risque de recevoir une nouvelle gifle.<br />

Tu crois que j’ai voulu que cela m’arrive<br />

?<br />

- Tu n’aurais jamais dû sortir. On ne serait<br />

pas dans le pétrin, insiste-t-il.<br />

Qu’est-ce qu’on va faire de toi ? Qui<br />

voudra de toi ?<br />

- Personne ne sait à part vous. Et<br />

puis, je n’ai pas tué, se défend-elle. C’est<br />

moi qui souffre. C’est ma vie qui est gâchée.<br />

Comment peux-tu croire que je<br />

puisse l’avoir voulu ?<br />

- Tu n’avais pas conscience du danger.<br />

On n’aurait jamais dû te laisser partir.<br />

Toi, tu avais toutes les raisons de vouloir<br />

vivre comme tu veux, sans avoir de<br />

compte à rendre, mais nous on devait<br />

se mettre à l’abri des commérages, dit<br />

Tewfik.<br />

On est aussi responsables que toi.<br />

- Vous ne recevez pas de raclée pour<br />

autant, intervient Hadja Taos qui vient<br />

d’entrer à la cuisine. Vous êtes tous<br />

montés contre elle. Tout ce qui lui est<br />

arrivé est dû à la malchance. Et vous,<br />

RÉSUMÉ : Youcef revint avec les médicaments. Je ne<br />

pouvais réveiller Mehdi qui dormait profondément. Mon<br />

mari me demande si je retournais au boulot. Son ton<br />

autoritaire ne me plu pas. Je le devance pour lui proposer<br />

de rester auprès de notre bébé. S’ensuivra un long<br />

échange de remarques acerbes !<br />

Dessin / Amouri<br />

vous la tenez pour responsable. La<br />

pauvre petite, ma petite fille adorée, j’ai<br />

tant de peine. Tu ne mérites pas ce qui<br />

t’est arrivé.<br />

- Je suis d’accord avec toi, murmure la<br />

jeune fille au bord des larmes. Si seulement<br />

papa faisait un effort pour<br />

comprendre.<br />

Hadja Taos a été si déçue par la dureté<br />

de son fils qu’elle en a éprouvé du<br />

chagrin. Qu’il punisse Lynda, elle peut<br />

le comprendre et même l’accepter,<br />

mais qu’il lui interdise de sortir de sa<br />

chambre quand il est à la maison, elle<br />

ne le peut pas. Il refuse à ce qu’elle<br />

s’adresse à lui. Il est si furieux que c’est<br />

un miracle qu’il ne l’ait pas reniée.<br />

Hadja Taos n’est pas prête d’oublier le<br />

jour où ils ont été informés par le médecin<br />

de garde de la fausse couche de<br />

Lynda. Son fils Abdenour est tombé<br />

malade de colère et de déception. Le<br />

choc a été rude. Il n’aurait pas supporté<br />

d’être humilié.<br />

Personne n’est au courant à part eux.<br />

Ils ne sont pas prêts de le raconter aux<br />

autres.<br />

Quand il a fallu chercher Lynda de la<br />

maternité où elle a passé deux nuits,<br />

son fils Abdenour a demandé à ce que<br />

Tewfik la prenne en voiture et la dépose<br />

loin de la région.<br />

- Donne-lui de l’argent, dis-lui qu’elle<br />

n’a plus de famille ! Qu’elle ne revienne<br />

plus ici !<br />

Hadja Taos n’a pas dû user que de<br />

prières et de larmes pour qu’il accepte<br />

son retour à la maison. Elle a aussi<br />

menacé de partir à travers le pays<br />

pour rechercher sa petite fille.<br />

- Je te jure que tu ne me reverras pas,<br />

lui a-t-elle dit. Si tu crains vraiment le<br />

qu’on-dira-t-on, tu devrais vite revenir<br />

sur ta décision ! Car, moi aussi, j’ai pris<br />

Nous nous regardions en chiens de<br />

faïence un moment, puis il baisse son<br />

regard :<br />

- Allons, nous sommes en train de<br />

mettre le feu aux poudres.<br />

- C’est toi qui le <strong>veut</strong>.<br />

Il pousse un soupir :<br />

- Cessons de nous conduire comme des<br />

gamins gâtés.<br />

Je ne répondis pas. Mon mari avait<br />

vraisemblablement envie de faire la<br />

paix. Et…et moi aussi, bien sûr. Mais<br />

notre fierté l’emportait toujours.<br />

Il enlève son blouson et l’accroche à la<br />

patère de l’entrée avant de se débarrasser<br />

de ses chaussures et d’enfiler des<br />

mules. Que faisait-il donc ?<br />

Il se dirige vers le salon et se laisse tomber<br />

sur un fauteuil. Je le suivis. Il me<br />

lance d’une voix fatiguée :<br />

- Je n’irais pas au boulot. Je reste.<br />

- Moi aussi.<br />

Il sourit puis se met à rire. Malgré ma<br />

résistance, je fus gagnée par son rire.<br />

Nous nous regardons un instant, puis<br />

je pris les devants :<br />

- Je vais préparer quelque chose à<br />

manger. Tu as une préférence ?<br />

- Oui, je mangerais tout ce que tu proposeras.<br />

Je souris :<br />

- Il y a des escalopes. Je fais des<br />

grillades et des frites. Cela te va ?<br />

- Fort bien.<br />

Nous déjeunons ensemble. Youcef se<br />

leva plusieurs fois pour se rendre dans<br />

la chambre de Mehdi où la nurse avait<br />

fini de le changer.<br />

Le petit dormait du sommeil du juste<br />

après une matinée agitée. Je me sentais<br />

beaucoup mieux. Ma peur s’était envolée<br />

et Youcef s’était calmé. Il se pro-<br />

la mienne et je ne risque pas de fléchir.<br />

- Soit ! Qu’elle revienne mais je ne veux<br />

pas entendre sa voix, je ne veux plus la<br />

voir. Si par malheur cela arrive, je ne<br />

me retiendrais pas ! Je la tuerais !<br />

Hadja Taos sait combien il est buté<br />

quand il est en colère. C’est la raison qui<br />

la pousse à suivre sa petite fille à travers<br />

la maison depuis qu’elle s’est rétablie<br />

de sa fausse couche.<br />

Les semaines ont passé si vite, et il y a<br />

plus d’un mois et demi depuis qu’elle<br />

est interdite de sortie. C’est aussi la première<br />

fois que Tewfik parle avec elle<br />

sans lui donner de coups. Elle trouve<br />

que c’est bon signe et regrette que son<br />

posera même pour faire la vaisselle.<br />

Je libère la nurse. Nous étions tous les<br />

deux au chevet de notre fils, la présence<br />

d’une tierce personne n’était pas indispensable.<br />

Youcef me rejoint dans la chambre de<br />

Mehdi :<br />

- Comment va-t-il ?<br />

- La fièvre est tombée, mais elle risque<br />

de revenir. Il touche le front du petit et<br />

me regarde :<br />

- Il n’a pas encore commencé son traitement.<br />

Avec des antibiotiques, la<br />

fièvre et tout le reste ne seront qu’un<br />

mauvais souvenir.<br />

- Espérons-le. Je… je suis désolée<br />

Youcef, je me suis conduite comme une<br />

imbécile.<br />

Surpris, Youcef demeure sans voix.<br />

- Je t’assure que je pense réellement ce<br />

que je dis, Youcef.<br />

Lorsque la nurse m’avait appelée, je me<br />

suis affolée.<br />

J’ai tout plaqué pour courir à la maison.<br />

Je sais que j’aurais au moins pu te<br />

laisser un message. Comprends-moi,<br />

je ne savais pas quoi faire. Et…<br />

Youcef m’entoure les épaules et m’attire<br />

contre lui :<br />

- Tu n’es pas un ange, tu as toujours eu<br />

une langue pendue, mais au fond tu n’es<br />

pas mauvaise non plus. Je sais que les<br />

mamans perdent les pédales devant<br />

leur enfant malade, mais les papas aussi<br />

ont leur part là-dessus. Tu ne le<br />

penses pas ?<br />

Je hoche la tête :<br />

- Si. Ils ont même une grande part…<br />

Seulement, je... je crois que souvent<br />

nous nous conduisons comme des<br />

forcenés sans trop le vouloir vraiment.<br />

La colère nous rend aveugles.<br />

fils soit aussi inflexible avec Lynda.<br />

Cette dernière souffre tant. Comment<br />

peut-on être aussi insensible ? Elle voit<br />

bien que son fils n’est pas près de lui<br />

pardonner son écart de conduite, mais<br />

ce qui n’a pas échappé à son œil de<br />

mère, c’est que lui aussi souffre. Les décisions<br />

qu’il a prises dans la colère ne<br />

sont pas les bonnes mais il est trop fier<br />

pour le reconnaître.<br />

(À suivre)<br />

A. K.<br />

adilaliberte@yahoo.fr :<br />

VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT<br />

LES BIENVENUS.<br />

Heu…c’est un peu le manque de communication<br />

entre nous qui nous empêche<br />

de ne pas voir plus loin que le<br />

bout de notre nez.<br />

- Tu deviens bien plus raisonnable.<br />

Il sourit et poursuit d’un air plus malicieux<br />

:<br />

- J’ai lu ton article sur les femmes soumises…<br />

- Hum… et alors ?<br />

- Eh bien, les lecteurs ne partagent pas<br />

tous ton avis, tu as dû t’en rendre<br />

compte.<br />

- Bien entendu. Mais il ne s’agit pas seulement<br />

de mon avis, il y a aussi des dizaines<br />

de femmes qui ont parlé de leur<br />

vie conjugale et du harcèlement moral<br />

dont elles sont victimes.<br />

Il faut ajouter que même en dehors de<br />

leur foyer, elles subissent des intimidations<br />

: dans la rue, au boulot, dans<br />

les lieux publics…etc.<br />

- C’est le tribut à payer pour leur indépendance…<br />

Dans le monde entier, les femmes subissent<br />

ces affres. Je pense que c’est un<br />

passage obligé pour atteindre certains<br />

objectifs.<br />

- Si tu crois qu’il faut que l’homme<br />

s’impose pour que la femme soit toujours<br />

à sa merci, je te réponds tout de<br />

suite que même dans les pays les plus<br />

développés, l’homme se cache toujours<br />

derrière ce qu’il appelle le sexe faible<br />

pour argumenter son impuissance et<br />

ses faiblesses.<br />

(À suivre)<br />

Y. H<br />

Y_HANANEDZ@YAHOO.FR :<br />

VOS RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT<br />

LES BIENVENUS.<br />

Dessin/Amouri


LIBERTE Mardi 11 décembre 2012<br />

6<br />

4<br />

1<br />

7<br />

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2<br />

9<br />

6<br />

4<br />

7<br />

8<br />

Par<br />

A. Ouabdeslam<br />

MOTS FLÉCHÉS N° 977<br />

Solution Sudoku n° 1220<br />

6<br />

9<br />

8<br />

2<br />

4<br />

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3<br />

5<br />

1<br />

Sudoku<br />

3<br />

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1<br />

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1<br />

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2<br />

3<br />

Près de Béjaïa<br />

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Une wilaya<br />

▲<br />

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1<br />

9<br />

SOLUTION<br />

DES MOTS FLÉCHÉS N°976<br />

▲<br />

Un arbre<br />

————————————<br />

Anneau<br />

————————————<br />

Égare<br />

▲<br />

Cervidé<br />

————————————<br />

Partirai<br />

▲<br />

N° 1221 : PAR FOUAD K.<br />

▲<br />

▲<br />

9<br />

8<br />

1<br />

3<br />

6<br />

4<br />

7<br />

2<br />

9<br />

8<br />

5<br />

Ville de Chaldée<br />

————————————<br />

Privatif<br />

Chanceuses<br />

————————————<br />

Le sodium<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

3<br />

4<br />

1<br />

9<br />

5<br />

4<br />

8<br />

3<br />

1<br />

6<br />

7<br />

2<br />

1<br />

7<br />

8<br />

4<br />

9<br />

2<br />

8<br />

7<br />

5<br />

9<br />

6<br />

1<br />

3<br />

4<br />

Canard<br />

————————————<br />

Poche à grains<br />

▲<br />

Le sudoku est une grille<br />

de 9 cases sur 9, divisée<br />

elle-même en 9 blocs de 3<br />

cases sur 3. Le but du jeu<br />

est de la remplir<br />

entièrement avec une<br />

série de chiffres allant de<br />

1 à 9 de sorte que :<br />

- chaque ligne, chaque<br />

colonne et chaque bloc<br />

de 3X3 doit contenir<br />

toute la série des<br />

chiffres allant de 1 à 9.<br />

Nous vous proposons des<br />

grilles de niveau moyen qui<br />

contiennent déjà 30<br />

chiffres. À vous de jouer !<br />

Proverbes<br />

chinois<br />

“Rendre service<br />

aux autres c'est<br />

rendre service à<br />

soi-même.”<br />

“Répétés trois<br />

fois, les mots<br />

deviennent<br />

fades comme de<br />

l'eau.”<br />

“Rien n'est plus<br />

affligeant que la<br />

mort du cœur,<br />

celle de l'homme<br />

est secondaire.”<br />

Adresse<br />

————————————<br />

Futurs glaciers<br />

————————————<br />

Séries<br />

Ètat-major<br />

————————————<br />

Guidas<br />

————————————<br />

Courante<br />

Divinités<br />

————————————<br />

Paralysie<br />

————————————<br />

Verbal<br />

Aluminium<br />

————————————<br />

Un parti<br />

————————————<br />

Os de poisson<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

Mot de mépris<br />

————————————<br />

Passé récent<br />

————————————<br />

▲<br />

Niais<br />

Évanoui<br />

———————————<br />

Anneaux<br />

———————————<br />

Vieux do<br />

▲<br />

Comment jouer ?<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

Préparation<br />

Culinaire<br />

————————————<br />

Versant<br />

▲<br />

Coûteux<br />

————————————<br />

Superpose<br />

▲<br />

▲<br />

I<br />

II<br />

III<br />

IV<br />

V<br />

VI<br />

VII<br />

VIII<br />

IX<br />

X<br />

Mots croisés N°4633 : PAR FOUAD K.<br />

1<br />

2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />

HORIZONTALEMENT - I - Séparateur. II - Parfumée. III -<br />

Ville de Serbie - Propre - Note. IV - Titan - Grivois. V-Gros<br />

nuage. VI - Capitale balte - Machins. VII - Hypothétique. VIII<br />

- Patrie d’Abraham - Fils d’Adam - Initiales princières. IX -<br />

Mettre en terre - Possessif. X - Fleurettiste.<br />

VERTICALEMENT - 1- Périlleuse. 2 - Lac américain - Soùls. 3<br />

- Figure géométrique - Lettres de Manchester. 4 - Privatif -<br />

Ménager des gradations dans les couleurs. 5 - Insecte<br />

carnassier - Asséché. 6 - Fin de messe - Gaine. 7 - Ex-chef des<br />

Balkans - Revenu annuel. 8 - Préposition - Ivre - Offre le<br />

choix. 9 - Fleuve africain - Tribus écossaises. 10 - Poulie à<br />

gorge - Tribu israélite.<br />

Aimée de<br />

Tristan<br />

————————————<br />

Troublé<br />

Palmier<br />

————————————<br />

Article arabe<br />

————————————<br />

Réfléchi<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

I<br />

II<br />

III<br />

IV<br />

V<br />

VI<br />

VII<br />

VIII<br />

IX<br />

X<br />

Cordon<br />

————————————<br />

Nation<br />

Défenseurs<br />

————————————<br />

Une prime<br />

————————————<br />

▲<br />

Charmeuse<br />

Opus<br />

———————————<br />

Sodium<br />

———————————<br />

À honorer<br />

▲<br />

Solution mots croisés n° 4632<br />

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10<br />

A J U S T E M E N T<br />

M O R A I N E I O<br />

M U N A D R E T<br />

O T I T E E I R E<br />

N E M A L E D A M<br />

I P L A T R E S<br />

A P I G A I I<br />

Q U E R U L E N T E<br />

U N E E N O E L<br />

E I D E R S E M U<br />

▲<br />

Possessif<br />

————————————<br />

Visage<br />

————————————<br />

Lève<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

Filet de chasse<br />

————————————<br />

Aluminium<br />

En lest<br />

————————————<br />

Entières<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

Vases<br />

————————————<br />

Erbium<br />

————————————<br />

Attachera<br />

▲<br />

Né de...<br />

————————————<br />

Diapason<br />

▲<br />

Vallées<br />

inondées<br />

———————————<br />

Sélections<br />

Brames<br />

———————————<br />

Poids en vol<br />

▲<br />

Jeux<br />

Exterminées - Filera - Conte - Ed - Ni - Tas - Im - Résonner - Are - Brin - Arêtier - L - Essor - US - A - Ans - Tsar - SG - Nette - Solens - T - Euro - Tulle - Ep -<br />

Ness - Il - N - Rate - Ion - Épi - Ité - Génie - Il - Erreur - Close - Se - Reste - Ses.<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲<br />

▲ ▲<br />

▲<br />

▲<br />

25<br />

L’HOROSCOPE<br />

de Mehdi<br />

SAGITTAIRE<br />

(23 novembre - 20 décembre)<br />

AUJOURD’HUI<br />

Les astres vous apporteront quelques<br />

contrariétés en cette période.<br />

Prévoyez une période de fatigue,<br />

voire de découragement. Prenez un<br />

peu de repos. Vous aurez besoin<br />

d'énergie pour cette fin de semaine .<br />

CAPRICORNE<br />

(21 décembre - 20 janvier)<br />

Parfois, il faut s'exprimer clairement.<br />

A défaut, il risque d'y avoir<br />

des malentendus ou des quiproquos<br />

avec votre entourage. Cette journée<br />

sera très agréable avec une personne<br />

qui vous touche de près.<br />

VERSEAU<br />

(21 janvier - 19 février)<br />

Si vous avez un projet à cœur, il<br />

pourra se réaliser plus tôt que vous<br />

ne l'espériez. Il y a encore à faire<br />

pour le mettre en application. Les<br />

astres seront de votre côté et vous<br />

soutiendront dans vos différentes<br />

actions.<br />

POISSONS<br />

(20 février - 20 mars)<br />

Vous avez tendance à trop vous<br />

replier sur vous-même. N'attendez<br />

pas toujours que les autres fassent le<br />

premier pas pour vous. Sinon, certains<br />

natifs de ce signe, risquent de<br />

ressentir une profonde solitude.<br />

BÉLIER<br />

(21 mars - 20 avril)<br />

Une petite contrariété risque de<br />

pimenter votre journée. Rassurezvous,<br />

rien de bien grave, mais vous y<br />

penserez. Dans l'ensemble, cette<br />

journée se passera agréablement en<br />

compagnie de vos proches.<br />

TAUREAU<br />

(21 avril - 21 mai)<br />

En ce moment, vous vous sentirez<br />

comme attaqué ou menacé. Ce qui<br />

explique que vous aurez tendance à<br />

vous montrer susceptible et irritable<br />

avec vos proches. Vous marquez<br />

votre territoire.<br />

GÉMEAUX<br />

(22 mai - 21 juin)<br />

Mettez-vous en tête qu'il faut savoir<br />

perdre dans la vie pour pouvoir<br />

gagner. Le conseil du jour : n'accordez<br />

pas une trop grande confiance à<br />

certaines personnes. Vous devez toujours<br />

émettre un doute.<br />

CANCER<br />

(22 juin- 22 juillet)<br />

En ce moment vous avez tendance à<br />

vous enflammer facilement. Certes<br />

les aspects vous sont favorables,<br />

attention aux regrets par la suite.<br />

Célibataires : foncez, une âme sœur<br />

n'est peut-être pas très loin de vous.<br />

LION<br />

(23 juillet - 22 août)<br />

De belles opportunités vont s'offrir à<br />

vous. Votre efficacité sera reconnue<br />

de tous. N'hésitez pas à voler vers de<br />

nouveaux horizons : ils sont prometteurs<br />

!<br />

VIERGE<br />

(23 août - 22 septembre)<br />

Gare aux amours qui ne durent pas<br />

et demandent tant d'investissement,<br />

surtout au printemps. Apprenez à<br />

donner moins pour attendre plus !<br />

Plein de rencontres sont attendues<br />

et séduction assurée grâce à l'entremise<br />

de vos amis.<br />

BALANCE<br />

(23 septembre - 22 octobre)<br />

Vous êtes dans une phase dans<br />

laquelle vous voulez tout changer, et<br />

votre réflexe sera de changer, votre<br />

personnalité en premier. Faites plutôt<br />

un tour chez le coiffeur, ce sera<br />

déjà pas mal !<br />

SCORPION<br />

(23 octobre- 22 novembre)<br />

La journée sera plutôt neutre dans le<br />

domaine du travail. Mais s’il n’y a<br />

rien de spectaculaire à signaler, la<br />

journée sera quand même assez<br />

bonne pour améliorer la qualification<br />

professionnelle et pour progresser.<br />

Une certaine chance dans les<br />

concours et les examens d’admission<br />

est probable.


26<br />

Sport<br />

ES SETIF<br />

Belayat insiste pour l’achat de la SSPA<br />

Le groupe Belayat et fils a signé, à la fin<br />

de la semaine écoulée, un contrat de<br />

sponsoring avec la direction du club, d’un<br />

montant d’un milliard et demi de<br />

centimes. La signature du contrat s’est<br />

faite au siège du groupe qui fut, pour<br />

rappel, l’un des sponsors majeurs du club<br />

champion d’Algérie en titre ces dernières<br />

années. En attendant, le numéro un du<br />

groupe en question, à savoir Hasnaoui<br />

Belayat, ne lâche pas prise pour ce qui est<br />

de l’achat de la majorité des actions de la<br />

SSPA /ESS puisqu’il envisage de faire une<br />

proposition concrète dans les prochains<br />

jours dans ce sens, avec l’espoir de trouver<br />

aide et facilité de la part des membres du<br />

conseil d’administration de la SSPA et les<br />

pouvoirs publics. “Tout à fait. J’envisage<br />

sérieusement à acheter la majorité des<br />

actions de la SSPA. Je ne suis pas en train de<br />

parler dans le vent, seulement j’attends que<br />

les choses s’éclaircissent un peu,<br />

notamment de la part des pouvoirs publics,<br />

plus particulièrement concernant la<br />

participation du CSA dans le capital social<br />

de la SSPA (la CSA de l’ESS détient 80% du<br />

capital social ndlr) De toutes les manières,<br />

le groupe Belayat est disposé à participer<br />

activement à la bonne marche du club”,<br />

nous a-t-il dit en marge de la signature du<br />

contrat de sponsor. Côté recrutement<br />

enfin, nous avons appris qu’un manager<br />

installé à l’étranger a proposé les services<br />

d’un joueur évoluant en Allemagne. Il<br />

s’agit d’un certain Zakaria Salhi, âgé de 20<br />

ans, lequel est attendu dans les prochains<br />

jours pour effectuer les essais techniques.<br />

Idem pour l’attaquant Ghanéen Mohamed<br />

Lamine Yatarra proposé par le coach Velud<br />

et qui devra lui aussi rejoindre la capitale<br />

des Hauts-Plateaux dans les tout prochains<br />

jours.<br />

F. R.<br />

CHAMPIONNAT DE LIGUE 1 (17E J)<br />

USMA-MCEE à Blida ou au 5-Juillet<br />

Le match entre l'USM Alger et le MC El-<br />

Eulma, comptant pour la 17e journée du<br />

championnat professionnel de Ligue 1,<br />

prévue le 19 janvier, pourrait se dérouler<br />

au stade Mustapha-Tchaker de Blida ou<br />

celui du 5 juillet d'Alger, en raison des<br />

travaux de la pose d'une nouvelle pelouse<br />

synthétique au stade Omar-Hamadi, a-t-on<br />

appris auprès de la direction du club<br />

algérois. Les travaux de pose de ce nouveau<br />

tartan de dernière génération<br />

commenceront le 3 janvier prochain, avec<br />

un délai de livraison d'un mois, précise-ton.<br />

Dans le cas où elle ne sera pas<br />

réceptionnée avant le match contre le<br />

MCEE, la direction sera contrainte de se<br />

rabattre sur un autre stade pour la<br />

réception de l'équipe d'El-Eulma. Cette<br />

nouvelle pelouse viendra remplacer<br />

l'actuelle dont l'état s'est<br />

considérablement dégradé, poussant les<br />

joueurs de l'USMA à s'en plaindre et même<br />

demander le changement de domiciliation<br />

lors de la réception de leurs adversaires en<br />

championnat de Ligue 1. Le président<br />

usmiste, Ali Haddad, avait annoncé, en<br />

juin dernier, la pose d'une nouvelle<br />

pelouse au stade Omar-Hamadi lors de<br />

l'intersaison, mais l'opération ne s'est pas<br />

effectuée pour des raisons non précisées.<br />

TRANSFERT<br />

Thierry Henry revient<br />

pour la 3 e fois à Arsenal<br />

L'attaquant français Thierry Henry<br />

va retrouver une nouvelle fois son club<br />

fétiche Arsenal (Angleterre) à la faveur<br />

d'un prêt de son club actuel, le New York<br />

Red Bulls, rapporte lundi la presse<br />

britannique. Le joueur des Red Bulls<br />

pourrait faire ses débuts en Grande-<br />

Bretagne lors d'un match contre<br />

Swansea le 6 janvier, en Coupe<br />

d'Angleterre, les pourparlers entre les<br />

deux clubs étant à un stade avancé,<br />

selon le Daily Mail.<br />

Ce serait le 3 e retour du joueur vedette à<br />

l'Arsenal après un prêt similaire en<br />

janvier. L'entraîneur des Gunners<br />

d'Arsenal, Arsène Wenger, espère garder<br />

Thierry Henry jusqu'à la fin de la saison<br />

anglaise en mai, mais le New York Red<br />

Bulls tient à voir revenir son attaquant<br />

de 35 ans dès le début de la saison<br />

américaine en mars, selon le quotidien.<br />

HANDBALL : HASSAN MUSTAPHA, PRÉSIDENT DE L’IHF<br />

“Le rapport d’Aït Mouloud<br />

est conforme à la réalité”<br />

En marge de sa visite en<br />

Algérie, le président de<br />

la Fédération international<br />

de handball, Hassan<br />

Mustapha, a déclaré<br />

que “le rapport transmis<br />

par le président de la fédération,<br />

Djaâfar Aït Mouloud, en octobre dernier,<br />

sur la situation au sein de la Fahb<br />

(arrêt du championnat, immixtion des<br />

pouvoirs publics) est confronté à la<br />

réalité qu’il a trouvée en Algérie suite<br />

aux discussions qu’il a eues avec les<br />

responsables et acteurs du handball algérien”.<br />

L’on se rappelle, en effet, que suite à<br />

ce rapport d’Aït Mouloud, l’IHF<br />

avait, dans une correspondance datée<br />

du 7 novembre dernier, adressée<br />

au président du COA, M. Hanifi,<br />

martelé clairement que “le conseil de<br />

l’IHF (...) a décidé de vous envoyer cette<br />

lettre en tant que dernière correspondance<br />

avec le Comité olympique<br />

algérien, attestant une violation évidente<br />

des statuts de l’IHF par le ministère<br />

des Sports algérien. L’IHF doit<br />

protéger l’autonomie de ses fédérations<br />

membres de toute ingérence d’une<br />

tierce partie”.<br />

Mustapha Hassan explique à ce titre<br />

: “Qu’une aussi sérieuse et puissante<br />

fédération comme l’IHF ne peut être<br />

trompée légèrement et que toutes les<br />

vérifications ont été faites par nos<br />

soins. Je le redis encore une fois, le rapport<br />

que nous avons reçu de la part<br />

d’AÏt Mouloud ne souffre d’aucun<br />

manque.”<br />

Une formule du championnat à<br />

trois groupes en discussion<br />

“L’IHF n’a jamais été trompé à ce su-<br />

SAÂDI GAGNE À EL-KEF<br />

Second but de Djabou<br />

avec le Club Africain<br />

Et de deux pour Abdelmoumen Djabou.<br />

L’ex-maître à jouer ententiste a encore frappé,<br />

avant-hier, avec son équipe, le Club Africain à<br />

l’occasion du match en déplacement face à<br />

l’Olympique de Beja, dans le cadre de la<br />

cinquième journée du championnat de Tunisie<br />

de Ligue 1 (Poule A). Après avoir, en effet,<br />

ouvert son compteur aux buts lors du<br />

précédent match face à Monastir, le milieu<br />

international algérien a récidivé hier en<br />

inscrivant l’unique but de la partie qui a<br />

permis à son équipe de revenir avec les trois<br />

points de la victoire, hissant les Clubistes à la<br />

seconde place, à six longueurs de retard du<br />

leader, l’Espérance de Tunis. Pour sa part, le<br />

coach Noureddine Saâdi est allé s’imposer avec<br />

son équipe du Club de Bizerte chez<br />

l’Olympique de Kef par le petit score d’un but à<br />

zéro.<br />

F. R.<br />

Invité de l’émission “La troisième<br />

mi-temps”, présentée et animée<br />

par notre confrère Hammou Bellahmar<br />

chaque soirée dominicale<br />

en prime time sur Nessma, l’ancien<br />

international et ex-manager du Mouloudia<br />

d’Oran, Haddou Moulay, a fini<br />

par avouer que “le recrutement de<br />

l’entraîneur belge Luc Eymael à l’intersaison<br />

a été une erreur de la part<br />

de la direction” dont il faisait partie.<br />

“En recrutant le Belge Luc Eymael,<br />

nous avons commis une erreur. Nous<br />

avons toutefois effectué une excellente<br />

préparation pré-compétitive, grâce<br />

en partie au très bon travail du préparateur<br />

physique Driss Labane, qui,<br />

jet.” En outre, Mustapha Hassan a indiqué<br />

que “le championnat algérien<br />

doit reprendre le plus vite possible et<br />

qu’il n’est pas normal d’arrêter la<br />

compétition à cause de deux ou trois<br />

pour l’anecdote, a travaillé gratuitement<br />

et n’a pas encore été payé à ce<br />

jour”, reconnaîtra Haddou Moulay.<br />

Pour l’ancien Mouloudéen, la crise<br />

que couve le club d’El-Hamri depuis<br />

l’intersaison trouve son origine dans<br />

l’imbroglio juridico-administratif<br />

qui oppose encore Youssef Djebbari<br />

au trio Abdelilah-Kalaïdji-Belhadj.<br />

“Les problèmes administratifs<br />

qu’a connus le club, à dix jours de l’entame<br />

du championnat, ont eu des répercussions<br />

terribles sur le vestiaire.<br />

Ces problèmes liés au gel du compte<br />

bancaire de la SSPA ont provoqué une<br />

crise au sein du vestiaire et créé des<br />

tensions et des dissensions entre<br />

clubs récalcitrants”. Justement, une réunion<br />

a eu lieu, hier matin au siège<br />

de la Fahb, afin d’arrêter la nouvelle<br />

formule de championnat. Néanmoins,<br />

cette réunion a été caractéri-<br />

joueurs d’une même équipe. Les nouveaux<br />

recrutés étaient payés, certains<br />

des anciens pas encore, et cela a eu<br />

pour effet immédiat de diviser quelque<br />

peu le groupe. C’est humain, mais la<br />

sérénité n’était, dès lors, plus de mise”,<br />

affirmera Haddou Moulay, qui a un<br />

avis tout clair sur cette dénommée réconciliation<br />

des membres de la famille<br />

mouloudéenne. “Cette réconciliation,<br />

franchement, je n’y crois<br />

pas ! C’est une réconciliation de façade.<br />

Devant les gens, la presse et les autorités<br />

locales, les belligérants donnent<br />

l’impression de s’être réconciliés et<br />

que tout va pour le mieux entre eux.<br />

Mais dès qu’ils quittent le lieu de cet-<br />

Mardi 11 décembre 2012 LIBERTE<br />

sée par la présence seulement de la<br />

moitié des clubs qui composent le<br />

championnat national de première<br />

division, à savoir douze. L’autre moitié<br />

n’est pas venue pour diverses raisons.<br />

Les clubs présents à cette réunion<br />

sont : la JS Kabylie, C Chelghoum<br />

Laïd, HC Souk-Ahras, NRB<br />

Touggourt, HC Béjaïa, O Maghnia,<br />

O El-Oued, TRB Bab El-Oued, CR-<br />

BEE Alger-Centre, ES Arzew et O<br />

M’sila. Il faut souligner que cette réunion<br />

a été tenue en présence d’un<br />

représentant du MJS en la personne<br />

de M. Amouni.<br />

Après un fructueux débat sur plusieurs<br />

propositions de compétition,<br />

une plate-forme a été dégagée : la formule<br />

du championnat consistera à<br />

jouer avec trois poules de huit<br />

équipes chacune au premier tour<br />

proposée incessamment par les représentants<br />

de ces cinq clubs à la Fédération<br />

algérienne de handball, à savoir<br />

le GSP, le MCS, la JSES, l’ES Aïn<br />

Touta et le TR Sétif, et transmise au<br />

ministère de la Jeunesse et des Sports<br />

(MJS).<br />

Elle a été adoptée par les douze<br />

clubs présents à ladite réunion. De ce<br />

fait, on se dirige vers une solution à<br />

la crise qui secoue la Fahb depuis un<br />

bon bout de temps déjà, et ce, avec<br />

le début du championnat qui s’effectuera<br />

normalement le vendredi 21<br />

décembre.<br />

En tout cas, cette date a été acceptée<br />

par l’ensemble des clubs présents. Une<br />

autre réunion est programmée pour<br />

samedi prochain à l’hôtel El-Mehdi<br />

de Staouéli afin d’effectuer le tirage<br />

au sort des trois groupes.<br />

POUR LUI, LA RÉCONCILIATION AU MCO N’EST QUE DE FAÇADE<br />

Haddou : “Oui, le recrutement d’Eymael a été une erreur”<br />

APS<br />

SOFIANE M.<br />

JS SAOURA<br />

Zerouati : “Beldjilali est intransférable”<br />

Le capitaine de la JS Saoura,<br />

Kaddour Beldjilali, convoité<br />

par l'ES Sétif, détenteur<br />

du doublé en Algérie (championnat<br />

et coupe), est “intransférable”,<br />

selon Mohamed Zerouati,<br />

le président du nouveau<br />

promu en Ligue 1 de football.<br />

“Beldjilali n'ira nulle part, il terminera<br />

la saison avec nous quelles<br />

que soient les éventuelles offres qui<br />

pourraient nous parvenir prochainement”,<br />

a déclaré à l'APS le<br />

président de la JSS. “Pour l'instant,<br />

nous n'avons reçu aucun<br />

contact officiel de la part de l'ESS,<br />

mais notre réponse est connue<br />

d'avance.<br />

Beldjilali est intransférable”, a-til<br />

ajouté. Beldjilali (23 ans) est<br />

l'une des révélations de la première<br />

partie de la saison, selon<br />

les observateurs, en s'illustrant en<br />

tant que buteur de son équipe et<br />

aussi passeur décisif. Il s'est distingué<br />

samedi passé en marquant<br />

un doublé lors de la réception<br />

de la JSM Béjaia (victoire<br />

3-0).<br />

Ses qualités techniques, qui font<br />

de lui l'un des meilleurs meneurs<br />

de jeu du championnat, ne<br />

laissent pas indifférentes les<br />

grandes équipes de l'élite, à l'image<br />

de l'ESS, dont les dirigeants<br />

suivent de très près ce joueur et<br />

souhaitent s'offrir ses services dès<br />

le prochain mercato hivernal,<br />

en vue de la Ligue des champions<br />

d'Afrique, selon la direction du<br />

club des Hauts-Plateaux.<br />

Ayant fait toutes ses premières<br />

classes au MC Oran (Ligue 1),<br />

Beldjilali a été toutefois contraint<br />

de changer d'air en optant pour<br />

le CR Témouchent puis l'USM<br />

Blida (Ligue 2), avant d'atterrir<br />

à la Saoura où il a réussi l'accession<br />

avec le club local en fin de<br />

saison dernière, pour la première<br />

fois de son histoire.<br />

En commençant à se frayer un<br />

chemin vers la gloire, le joueur<br />

nourrit l'ambition d'être sélectionné<br />

en équipe nationale des<br />

locaux, comme première étape,<br />

en attendant de rejoindre la sélection<br />

première dans un avenir<br />

proche, a-t-il confié récemment<br />

à la Télévision nationale.<br />

te réconciliation, ils recommencent à<br />

se faire la guerre, chacun de son côté,<br />

chacun à sa manière”, estimera l’ancien<br />

arrière gauche, pour lequel<br />

“ceux qui disent que le recrutement<br />

est mauvais ou n’a pas été à la hauteur<br />

ne cherchent, en fait, que leurs<br />

intérêts”. “Ils se trompent énormément.<br />

Un Aoued, un Boumechra et un<br />

Megherbi, ce sont des valeurs sûres et<br />

des joueurs confirmés de la scène<br />

footballistique. Ils étaient très importants<br />

dans les clubs où ils évoluaient”,<br />

précisera encore Haddou<br />

Moulay.<br />

RACHID BELARBI


LIBERTE Mardi 11 décembre 2012<br />

LE CONTRAT DE RACHAT A ÉTÉ SIGNÉ HIER<br />

Sonatrach s’offre le MCA<br />

pour 10 milliards<br />

de cession des actions<br />

de la SSA/le<br />

Doyen au profit de la<br />

société nationale Sonatrach<br />

a été paraphé,<br />

L’acte<br />

hier, au centre nautique<br />

Hacène-Khitmane (Hydra), entre les<br />

responsables de l’entreprise pétrolière<br />

et les membres du conseil d’administration<br />

du Mouloudia d’Alger. La<br />

cérémonie de cession a été marquée<br />

par la présence d’anciennes figures<br />

emblématiques du club, à l’image de<br />

Bencheikh, Zenir, de l’ensemble de l’effectif<br />

et dirigeants du MC Alger, de<br />

l’encadrement technique ainsi que<br />

d’anciens présidents, tels que Chabane<br />

Lounès, Djouad, et des médias.<br />

Ensuite, le directeur exécutif des finances,<br />

Omar Beja, et le président du<br />

conseil d’administration, Abdelkader<br />

Bouhraoua, ont procédé à la signature<br />

de l’acte de cession des actions<br />

de la société sportive du MCA au profit<br />

de Sonatrach. Un point de presse<br />

a été animé, par la suite, par le président-<br />

directeur général Abdelhamid<br />

Zerguine au cours duquel il est revenu<br />

sur certains points liés aux modalités<br />

du contrat de cession. “Nous<br />

avons racheté la quasi- majorité des actions<br />

du club”, a-t-il révélé. À la question<br />

de savoir quel était le montant<br />

global qu’a déboursé Sonatrach pour<br />

racheter le club algérois, Zerguine a<br />

préféré rester vague.<br />

“Le capital initial de la société sportive<br />

du MCA est de l’ordre de 1 million<br />

de dinars. Nous avons acquis la quasi-totalité<br />

des actions du club. Nous<br />

sommes actuellement en discussion<br />

ESS<br />

Hamar : “Je veux Nessakh et Rebbih au mercato”<br />

Dans une déclaration à <strong>Liberté</strong>,<br />

le président de l’ESS nous a, en<br />

effet, révélé que son club ne<br />

compte pas trop chambouler l’effectif<br />

lors du mercato. “Nous ne comptons<br />

pas trop chambouler notre équipe. En<br />

étroite concertation avec l’entraîneur<br />

Velud, on ciblera deux ou trois joueurs<br />

pour des postes bien définis, qui nous<br />

permettront de maintenir cette dynamique<br />

des victoires et des bons résul-<br />

avec le club amateur, j'espère qu'on arrivera<br />

à concrétiser dans les prochains<br />

jours. Nous avons augmenté le capital<br />

de la société du club pour atteindre le<br />

chiffre de 100 millions de dinars, comme<br />

nous l’avions fait d’ailleurs avec le<br />

CSC”, affirme le P-DG de Sonatrach<br />

sans pour autant dévoiler le montant<br />

des dettes du club évalué, selon des indiscrétions,<br />

à près de 20 milliards de<br />

centimes.<br />

À travers la déclaration de M. Zerguine,<br />

on peut déduire que l’opération<br />

d’achat du MCA s’est concrétisée sans<br />

prendre en considération le rapport<br />

du commissaire aux apports qui a évalué<br />

le patrimoine du club à 75 milliards<br />

de centimes. Autrement dit, Sonatrach<br />

n’a, à vrai dire, déboursé que<br />

tats qui a dépassé de loin nos prévisions,<br />

car on ne s’attendait pas à ce<br />

qu’on soit sur le podium. Avec un effectif<br />

remanié à 80%, il nous était difficile<br />

de jouer le haut du tableau. On<br />

avait d’ailleurs tablé à la fin de la phase<br />

aller sur 21 points ; aujourd’hui,<br />

nous en sommes à 30 avec un match<br />

en moins face au CSC. On a donc ciblé<br />

Nessakh et Rebbih, ces deux joueurs<br />

peuvent apporter un plus”, nous a-t-<br />

10 milliards de centimes pour devenir<br />

propriétaire du club. En revanche,<br />

ce que M. Zerguine ne dit pas, c’est<br />

que Sonatrach n’est pas détentrice de<br />

100% des actions dans la mesure où<br />

les parts restantes des autres actionnaires,<br />

à savoir celle de Loungar<br />

(10%), du CSA (10%) et Gaceb<br />

(2,5%), n’ont pas été rachetées. Officiellement,<br />

aucun des actionnaires cités<br />

ci-dessus n’a cédé ses parts.<br />

Avec la crise qui existe au CSA, avec<br />

la dualité Ghrib-Brahmia, tous deux<br />

autoproclamés présidents du CSA, la<br />

signature de l’accord de cession pourrait<br />

déboucher sur pas mal de révélations.<br />

Pour rappel, le bureau exécutif<br />

du Club sportif amateur (CSA) du<br />

MC Alger, présidé par Amar Brahmia<br />

il indiqué. Et d’évoquer ses adversaires<br />

en Ligue des champions africaine,<br />

dont l’aventure sera entamée au mois<br />

de mars prochain. “Nous avons évité<br />

le tour préliminaire, c’est une bonne<br />

chose pour nous. Aux 16 es de finale<br />

nous allons rencontrer le vainqueur du<br />

match Bénin-Burkina Faso avec un<br />

avantage de recevoir le match retour<br />

(il n’a pas été convié à la cérémonie<br />

d’hier), avait indiqué que “toute négociation,<br />

transaction et accord éventuel”<br />

qui n'auraient pas eu au préalable<br />

l'aval du CSA “sont nuls et de nul effet”.<br />

“Tout accord ne peut engager le<br />

CSA/MCA et la société par actions<br />

(SSPA) réunis sans l'accord du bureau<br />

exécutif légitimement élu et légalement<br />

reconnu.”<br />

Abordant justement le sujet brûlant<br />

du CSA, M. Zerguine s’est dit “disposé<br />

à travailler avec tout le monde”.<br />

S’agissant de la future composante du<br />

conseil d’administration de la société<br />

sportive, M. Zerguine a précisé que,<br />

“logiquement et sur la base des actions,<br />

nous devrions gérer seuls le club. Mais<br />

nous ne voudrions pas avoir une cassure.<br />

Raison pour laquelle nous allons<br />

intégrer certains administrateurs de<br />

l'ancienne équipe”.<br />

Un directoire constitué de sept<br />

membres, sera composé par quatre<br />

membres de Sonatrach et trois du<br />

Mouloudia. À ce titre, bien qu’aucune<br />

information n’ait filtré sur l’identité<br />

des représentants du MCA, une<br />

source bien informée nous a révélé<br />

hier qu’outre Omar Ghrib et Tafat,<br />

Sid-Ali Aouf a de fortes chances de figurer<br />

parmi les représentants du futur<br />

directoire.<br />

Notons que le P-DG de Sonatrach a<br />

donné des instructions à Tassili Airlines<br />

pour entrer en contact avec la<br />

FAF afin d’aider les clubs algériens en<br />

leur offrant des réductions de 50%<br />

pour leur faciliter les déplacements à<br />

travers le territoire national.<br />

NAZIM TOLBA<br />

LA LFP A RENDU PUBLIC LE PROGRAMME DU MOIS DE JANVIER ET FÉVRIER<br />

Le championnat ne s’arrêtera pas pendant la CAN<br />

La trêve hivernale du championnat<br />

professionnel de Ligue 1 et<br />

de Ligue 2 est fixée à 15 jours,<br />

soit du dimanche 30 décembre 2012<br />

au lundi 14 janvier 2013. C’est ce qui<br />

a été annoncé hier par la Ligue professionnelle<br />

de football dans un communiqué<br />

paru sur son site officiel qui<br />

explique que la décision a été prise sur<br />

la base des conclusions scientifiques,<br />

techniques et sportives du récent séminaire<br />

qui a regroupé, le 25 novembre<br />

passé au Centre national<br />

technique de Sidi-Moussa, les médecins<br />

des clubs professionnels, les médecins<br />

des commissions médicales de<br />

la FAF et de la LFP, les entraîneurs des<br />

clubs professionnels de Ligue 1 et 2<br />

ainsi que des membres de la DTN.<br />

En outre, la LFP a fixé la reprise du<br />

championnat (16 e journée, ndlr) pour<br />

le mardi 15 janvier 2013 alors que la<br />

17 e journée se jouera le 19 du même<br />

mois c’est-à-dire le jour du match<br />

d’ouverture de la phase finale de la<br />

Coupe d’Afrique des nations qu’abri-<br />

TIRAGE AU SORT DE LA LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE<br />

La JSMB affrontera l’Olympic FC (Nigéria) au tour préliminaire<br />

■ La JSM Béjaïa le second représentant algérien la prochaine édition de la<br />

ligue des champions d’Afrique affrontera lors du tour préliminaire le représentant<br />

nigérian l’Olympic FC. Les camarade de Brahim Zafour joueront le<br />

match aller à Béjaïa entre le 15, 16 et le 17 février 2013 alors que le match<br />

retour est prévu entre le 1 er , 2 ou 3 mars 2013. Au second tour si la JSMB parvient<br />

à se qualifier elle affrontera le vainqueur du match entre l’Achanti<br />

Kotoko (Ghana) et Sony Nguema (Guinée Équatoriale). Par ailleurs l’USM<br />

Alger, l’unique représentant algérien en Coupe de la CAF, elle sera opposée<br />

au vainqueur de la double confrontation Panthère de Yaoundé et Elect S. du<br />

Tchad. Les Usmistes joueront le match aller chez eux entre le 15, 16 et 17<br />

mars 2013 alors que le match retour aura lieu entre le 5, 6 et 7 avril de la<br />

même année.<br />

A. IFTICEN<br />

tera l’Afrique du Sud, ce qui <strong>veut</strong> dire<br />

que les championnats de Ligue 1 et<br />

2 ne seront pas interrompus durant le<br />

déroulement de la compétition africaine.<br />

Une décision qui intervient alors que<br />

le coach Vahid Halilhodzic n’a pas encore<br />

dévoilé la liste des 23 joueurs retenus<br />

pour participer à la CAN, sachant<br />

que les règlements de la FAF et<br />

de la LFP sont clairs dans ce registre<br />

du moment que tout club ayant plus<br />

de trois joueurs chez les Verts verra<br />

Zehani/<strong>Liberté</strong><br />

ses rencontres reportées. C’est le cas<br />

de l’USMA qui reste l’exemple le plus<br />

illustré pour avoir plus de trois éléments<br />

au sein de l’effectif du technicien<br />

bosnien. Alors va-t-on assister à<br />

des rencontres reportées à chaque<br />

journée ou cela <strong>veut</strong>-il dire tout simplement<br />

que l’entraîneur national va<br />

se contenter d’un nombre très réduit<br />

de joueurs locaux parmi les 23 Fennecs<br />

qui seront du voyage au pays de<br />

Nelson Mandela.<br />

FARÈS R.<br />

chez nous à Sétif. C’est une aubaine,<br />

notre objectif, c’est d’atteindre la phase<br />

des poules, ensuite on verra, car la<br />

Champions League africaine n’est pas<br />

une compétition facile. Il va falloir la<br />

préparer comme il se doit. On mettra<br />

tous les moyens pour atteindre ce premier<br />

objectif.”<br />

LES DEUX MATCHES AURONT LIEU RESPECTIVEMENT<br />

VENDREDI ET SAMEDI<br />

MCA-USMH le 21 décembre au 5-Juillet<br />

et CRB-USMA le 22 décembre au 20-Août<br />

■ La rencontre MC Alger-USM El-Harrach, comptant pour la 15e journée de la Ligue 1 aura lieu le vendredi 21 décembre à 16h au stade<br />

du 5-Juillet. Ce match sera retransmis en direct sur le petit écran. L’on<br />

se demande s’il sera maintenu dans le cas où il pleuvrait à torrents<br />

vendredi prochain, sachant que la pelouse du temple olympique ne<br />

supporte aucun caprice du ciel. L’autre derby devant opposer le<br />

CR Belouizdad à l’USM Alger aura lieu le 22 décembre au stade du<br />

20-Août 55 à 17h45 suite à un accord entre les deux clubs. Le stade de<br />

Blida qui devait abriter cette affiche n’étant pas disponible. Ce qui a<br />

contraint la LFP à trouver une solution en domiciliant ce derby au<br />

20-Août, lieu de domiciliation du CRB, tout en programmant le match<br />

retour USMA-CRB au stade Omar-Hamadi. À noter que CRB-USMA sera<br />

retransmis également sur l’ENTV.<br />

R. A.<br />

Sport<br />

27<br />

HALILHODZIC A ARRÊTÉ UNE LISTE<br />

DE 40 JOUEURS PRÉ-SÉLECTIONNÉS<br />

Revoilà Abdoun et Yebda !<br />

■ En prévision de la Coupe d'Afrique<br />

des nations, Afrique du Sud 2013<br />

(19 janvier- 10 février 2013), le<br />

sélectionneur national, Vahid<br />

Halilhodzic, a arrêté une liste de<br />

40 joueurs pré-sélectionnés. Pour la<br />

première fois depuis longtemps,<br />

Djamel Abdoun refait son apparition<br />

dans cette liste. Il a avait été écarté à<br />

l’issue du match Algérie-Maroc pour<br />

des raisons disciplinaires. De retour de<br />

blessure,Yebda est aussi<br />

présélectionné. Nouvellement qualifiés<br />

pour l’Algérie, Ghoulam et Belfodil font<br />

partie de la liste. En revanche, Meghni<br />

et Ziani ne sont pas retenus. Il faut<br />

savoir que le coach national<br />

convoquera, le 2 janvier prochain,<br />

27 joueurs pour un stage en Afrique<br />

du Sud avant de rendre publique,<br />

avant le 9 janvier, la liste des 23 pour la<br />

CAN-2013.<br />

NAZIM ABDERAHMANE<br />

Liste des joueurs présélectionnés<br />

Raïs M’bolhi, Doukha Azzeddine, Si<br />

Mohamed Cédric, Zemmamouche<br />

Mohamed-Lamine, Belkalem Essaïd,<br />

Bougherra Madjid, Bouzid Ismaïl,<br />

Medjani, Halliche Rafik, Chafaï Farouk,<br />

Rial Ali, Harek Fethi, Mehdi Mostefa<br />

Sebaâ, Bentaïba Liassine Cadamuro,<br />

Hachoud Abderrahmane, Mesbah<br />

Djamel-Eddine, Faouzi Ghoulam,<br />

Benmoussa Mokhtar, Guedioura<br />

Adlène, Lacen Medhi, Lemmouchia<br />

Kaled, Tedjar Saâd, Yebda Hassan,<br />

Koudri Hamza, Boucherit Antar,<br />

Bouazza Hameur, Ryad Boudebouz,<br />

Djabbou Abdelmoumen, Gasmi<br />

Ahmed, Kadir Foued, Feghouli Sofiane,<br />

Djallit Mustapha, Abdoun Djamel,<br />

Soudani Al-Arabi Hilal, Bezzaz Yacine,<br />

Slimani Islam, Aoudia Mohamed-<br />

Amine, Djebbour Rafik Zoheïr, Belfodil<br />

Ishak, Boulemdaïs Hamza.<br />

Guedioura et Bouzid pour<br />

apporter de la joie à SOS village<br />

Draria<br />

■ Les deux internationaux algériens,<br />

Adlène Guedioura et IsmaÏl Bouzid, ont<br />

été nommés ambassadeurs Fifa/SOS<br />

Village d’enfants dimanche soir lors<br />

d’une cérémonie organisée pour<br />

l’occasion à l’hôtel Hilton à Alger. Les<br />

quelques enfants du village de Draria<br />

qui étaient également présents n’ont<br />

pas caché leur joie et leurs satisfaction<br />

de poser devant leurs idoles et se sentir<br />

soutenus par de grandes personnalités.<br />

Le milieu de terrain de Nottingham<br />

Forest, Guedioura et le défenseur<br />

central de l’USM Alger, Bouzid, après la<br />

signature protocolaire de leur<br />

engagement avec l’association n’ont<br />

pas caché leur disponibilité à<br />

accomplir leur devoir caritatif au profit<br />

des enfants orphelins du village de<br />

Draria : “Être ambassadeur de SOS<br />

Village d’enfants est une action qui me<br />

tenait à cœur, cela fait deux ans que<br />

j’agit au niveau de ce village, c’est une<br />

action qui m’honore et je souhaite<br />

activer plus à l’avenir. Je n’ai rien à<br />

gagner c’est plutôt le contraire ; si je<br />

suis là c’est pour donner et essayer<br />

d’apporter de la joie aux enfants du<br />

village. Quant on reçoit, il faut donner.<br />

Aujourd’hui j’ai beaucoup reçu de mon<br />

statut de footballeur, alors j’en profite<br />

pour donner aux enfants. Tout ce que<br />

nous possédons ne nous appartiens pas<br />

il faut le rendre un jour”, s’est exprimé<br />

Adlène Guedioura. Pour l’autre<br />

ambassadeur de SOS Village d’enfants,<br />

Ismaïl Bouzid : “Une telle action mérite<br />

d’être soutenue, j’invite tout le monde à<br />

se rendre au village de Draria et croyez<br />

moi qu’il n’y a pas plus satisfaisant que<br />

d’apporter une sourire à un enfant. Je<br />

suis actuellement fier d’être nommé<br />

ambassadeur de SOS Village d’enfants,<br />

non pas pour le titre mais surtout pour<br />

l’action que je vais entamer. Certes la<br />

vie d’un athlète de haut niveau est<br />

chargée, mais il y aura toujours de la<br />

place pour faire du bien et aider les<br />

enfants. Je suis prêt à sacrifier de mon<br />

temps personnel pour les enfants du<br />

village de Draria”, dira le défenseur<br />

central de l’EN.<br />

AHMED IFTICEN


30<br />

Télé<br />

NUMÉROS UTILES<br />

URGENCES MÉDICALES : 115<br />

- Samu 021 23.50.50 / 021.23.77.39<br />

- Centre antipoison 021.97.98.98<br />

- Sûreté de wilaya 021.73.00.73<br />

- Gendarmerie nationale 021.76.41.97<br />

- Panne gaz 021.68.44.00<br />

- Panne électricité Bélouizdad<br />

021.67.24.52<br />

- Panne électricité Bologhine<br />

021.70.93.93<br />

- Panne électricité El-Harrach<br />

021.52.43.29<br />

- Panne électricité<br />

Gue de Constantine<br />

021.83.89.49<br />

- Service des eaux<br />

021.67.50.30<br />

- Protection civile<br />

021.71.14.14<br />

- Renseignements : 19<br />

- Télégrammes : 13<br />

- Gare routière Caroubier :<br />

021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 021<br />

49.71.54<br />

- Ministère de la Solidarité nationale, de<br />

la Famille et de la Communauté nationale<br />

à l’étranger. Personnes en difficulté ou<br />

en détresse :<br />

N o vert : 15-27<br />

HÔPITAUX<br />

- CHU Mustapha: 021.23.55.55<br />

- CHU Aït Idir : 021.97.98.00<br />

- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -<br />

021.91.21.65<br />

- CHU Beni Messous : 021.93.15.50 -<br />

021.93.15.90<br />

- CHU Kouba : 021.28.33.33<br />

- CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 -<br />

021.96.07.07<br />

- CHU Bologhine : 021.95.82.24 -<br />

021.95.85.41<br />

- CPMC : 021.23.66.66<br />

- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05<br />

- CHU El Kettar : 021.96.48.97<br />

- Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12<br />

(standard)<br />

COMPAGNIES AÉRIENNES<br />

AIR ALGÉRIE<br />

1, place Audin 16001 Alger<br />

- Tél. : +213 21.74.24.28<br />

- +213 21.65.33.40<br />

Réservation : 021.68.95.05<br />

AIGLE AZUR<br />

Aéroport d’Alger H - B<br />

- Tél. :+213 21.50.91.91<br />

21.50.91.91. Poste 49.31<br />

AIR FRANCE<br />

Centre des affaires, (ABC) Pins Maritimes<br />

- Tél. :021.98.04.04<br />

- Fax. :021.98.04.43<br />

LA VIE RELIGIEUSE<br />

Horaires des prières<br />

27 moharem 1434<br />

Mardi 11 décembre 2012<br />

Dohr............................. 12h41<br />

Asr................................ 15h14<br />

Maghreb.................... 17h35<br />

Icha.............................. 18h59<br />

Prières du matin<br />

28 moharem 1434<br />

Mercredi 12 décembre 2012<br />

Fadjr............................. 06h19<br />

Chourouk......................07h51<br />

LIBERTE<br />

MENTALIST,, 20h50<br />

Ted Banner, employé d'une société d'assistance<br />

maritime et de récupération d'épaves,<br />

surfeur à ses heures, est retrouvé mort sur<br />

la plage de Santa Marta, enseveli sous le<br />

sable. Son colocataire avait surfé avec lui le<br />

matin même. Lisbon et Jane partent interroger<br />

l'employeur de Banner, qui n'est autre<br />

que l'amour de jeunesse et ancien fiancé de<br />

Lisbon, Greg Tayback. En fouillant la<br />

chambre de Banner, Cho trouve des sachets<br />

de cocaïne. Il demande à Summer d'aller se<br />

renseigner sur leur revendeur. Mais celle-ci<br />

dérobe un sachet au dealer et se fait frapper.<br />

Cho découvre la cause de son agression<br />

et décide de l'éloigner en l'envoyant chez sa<br />

soeur à Seattle...<br />

DANS LA JUNGLE DE<br />

L'INDUSTRIE CARITATIVE,<br />

À eux seuls, les Français et les<br />

Allemands versent environ 6,5 milliards d'euros<br />

par an à des fondations, des associations<br />

ou des oeuvres caritatives. Mais quelle part de<br />

ces dons parvient à ceux qui en ont besoin ?<br />

Pourquoi le fonctionnement des ONG et des<br />

associations est-il si peu transparent ? Pendant<br />

plusieurs mois, Joachim Walther a enquêté en<br />

Allemagne, en France, aux Pays-Bas et aux<br />

États-Unis, mettant au jour une véritable<br />

jungle dans laquelle il est ardu de s'orienter.<br />

Un document étayé de nombreux témoignages,<br />

parmi lesquels celui de Sylvie Brunel,<br />

longtemps engagée à Médecins sans frontières<br />

et à Action contre la faim, dont elle a démissionné<br />

avec éclat en 2002, du journaliste<br />

Etienne Gingembre, qui a publié dans<br />

“Capital” un classement<br />

des ONG en<br />

fonction de leur<br />

transparence financière,<br />

ou de la militante<br />

féministe Alice<br />

Schwarzer, victime<br />

d'une association.<br />

Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DA<br />

Siège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare<br />

BUREAUX RÉGIONAUX<br />

ANNABA<br />

26, rue Mohamed-Khemisti<br />

Tél / Fax : (038) 86 75 68<br />

CONSTANTINE<br />

36, avenue Aouati-Mostéfa<br />

Rédaction :<br />

Tél. : (031) 91 20 39<br />

Tél./ Fax : (031) 91 23 71<br />

Publicité : 39, avenue Aouati-<br />

Mostéfa<br />

Tél. : (031) 92 24 50<br />

Tél./ Fax : (031) 92 24 51<br />

22h25<br />

DIRECTION ET RÉDACTION<br />

Lotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger<br />

Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées)<br />

Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction)<br />

ORAN<br />

26, rue de Nancy<br />

(derrière le consulat de Russie)<br />

Fax : (041) 39 21 99<br />

Tél. : (041) 39 21 93<br />

MASCARA<br />

Maison de la Presse :<br />

Rue Senouci Habib - Mascara<br />

Tél. / Fax : (045) 80 36 85<br />

BLIDA<br />

79, boulevard<br />

Larbi-Tébessi<br />

Tél. : (025) 40 84 84<br />

Fax : (025) 40 85 85<br />

BOUMERDÈS<br />

Cité 392 Logts Bt 19 Entrée H N°1<br />

Tél. / Fax : (024) 81 47 91<br />

TIZI OUZOU<br />

Bâtiment Bleu - cage C<br />

2e ét Tél. : (026) 22 67 13<br />

Fax : (026) 22 83 83<br />

BOUIRA<br />

Cité 280 logts Bt 05 2é étage<br />

en face de la Wilaya<br />

Tél. / Fax : (026) 93 67 06<br />

Championnat de France Ligue 1. 17e journée. Lille / Toulouse. Entre<br />

une formation lilloise qui manque singulièrement de régularité<br />

cette saison et une équipe toulousaine qui a perdu pied ces dernières<br />

semaines après un départ en fanfare, bien difficile d'établir<br />

un pronostic pour cette rencontre avancée de la 17e journée de<br />

Ligue 1. Devant leurs supporters, Rio Mavuba et les Dogues espèrent<br />

en tout cas reprendre la main et prendre le jeu à leur compte. À l'inverse,<br />

Etienne Didot et les Haut-Garonnais voudront stopper l'hémorragie<br />

sur la pelouse du Grand Stade et ramener un résultat positif<br />

de ce long déplacement. Rappelons que l'an dernier, les Nordistes<br />

l'avaient emporté sur le score de 2-1.<br />

20h45<br />

CHAMPIONNAT DE FRANCE LIGUE 1,<br />

UN JOUR, UN DESTIN,<br />

Près de trente ans après sa mort, des millions de téléspectateurs<br />

suivent encore Louis de Funès dans les<br />

scènes mythiques de La Grande Vadrouille. Derrière<br />

le masque de l'humour, on découvre une personnalité<br />

complexe. Sur les plateaux, l'acteur était influencé<br />

par son épouse Jeanne. Il était aussi un père de famille<br />

angoissé à l'idée que sa carrière puisse s'arrêter.<br />

Car Louis de Funès a attendu de nombreuses années<br />

avant de devenir une star du cinéma comme Bourvil,<br />

l'autre génie de l'humour. Des images d'archives, des<br />

témoignages de ses proches et de ses partenaires à<br />

l'écran permettent de revenir sur le parcours tumultueux<br />

de cet homme tourmenté.<br />

Au secours ma maison s'écroule,<br />

Edwige,<br />

30 ans, Laurent, 39<br />

ans, et leurs quatre<br />

enfants vivent à<br />

Molhingen, petite<br />

commune du Pasde-Calais,<br />

où ils<br />

ont acheté une<br />

grande maison des<br />

années 1930. Ils<br />

pensaient n'avoir à<br />

réaliser que<br />

quelques travaux<br />

d'entretien et<br />

20h50<br />

d'embellissement<br />

mais ils se sont très vite rendu compte que la demeure nécessitait<br />

de plus gros investissements que prévu. Chaque jour<br />

apporte d'ailleurs son lot de mauvaises surprises, et les conditions<br />

de vie dans la maison se détériorent. Alexandre Kraft,<br />

consultant en bâtiment, va leur permettre de rendre leur habitation<br />

à nouveau saine et sans danger. Après un diagnostic<br />

complet et précis des problèmes de la maison, il aide la famille<br />

à définir les priorités. Des spécialistes, couvreur, expert en<br />

humidité ou en construction, interviennent ensuite.<br />

BÉJAÏA<br />

Route des Aurès<br />

Bt B - Appt n°2 - 1er étage<br />

Tél. / Fax : (034) 21 24 09<br />

TIARET<br />

Maison de la presse<br />

Saim-Djillali<br />

Tél. / Fax : (046) 41 66 92<br />

CHLEF<br />

CIA des Fonctionnaires<br />

Bt C cage M n°03<br />

Tél. / Fax : (027) 77 00 17<br />

OUM EL-BOUAGHI<br />

Cité 1000-Logements (NASR)<br />

Tél./Fax : (032) 41 12 59<br />

SIDI BEL-ABBÈS<br />

Immeuble Le Garden<br />

(face au jardin public) ?<br />

Tél./Fax : (048) 65 16 45<br />

SETIF<br />

9, rue Colonel Amirouche.<br />

Tél/fax : 036 84 33 44<br />

Mardi 11 décembre 2012<br />

LIBERTE<br />

21h00<br />

LES BELLES-<br />

SŒURS,<br />

Gabriel Aghion,<br />

réalisateur notamment<br />

de Pédale<br />

douce, Pédale dure<br />

et Absolument<br />

fabuleux, signe une<br />

production télévisée<br />

de bonne facture.<br />

“Nicole organise<br />

une pendaison de<br />

crémaillère pour<br />

célébrer l'emménagement<br />

de sa petite<br />

famille dans une<br />

nouvelle maison. À<br />

cette occasion, elle<br />

convie les deux<br />

frères de son mari<br />

et leurs épouses<br />

respectives. Au dernier<br />

moment,<br />

Nicole invite également<br />

Talia, l'assistante<br />

de Francky,<br />

plongeant, sans le<br />

savoir, les trois<br />

frères dans le plus<br />

grand embarras. En<br />

effet, tous les trois<br />

comprennent qu'ils<br />

ont, chacun à leur<br />

façon, très bien<br />

connu la ravissante<br />

jeune femme.<br />

L'inquiétude les<br />

gagne rapidement,<br />

et ils tentent coûte<br />

que coûte de dissimuler<br />

à l'assemblée<br />

les liens qui<br />

les unissent à<br />

Talia...”.<br />

20h45<br />

Directeur de la Publication-Gérant : Abrous Outoudert<br />

e-mail : abrousliberte@gmail.com<br />

Directeur de la rédaction : Mounir Boudjema<br />

PUBLICITÉ<br />

Siège <strong>Liberté</strong> Tél. : (021) 30 78 97 / Fax : (021) 30 78 99<br />

ANEP 1, avenue Pasteur - Alger<br />

Tél. : (021) 73 76 78 / 73 71 28 Fax : 021 73 95 59<br />

PAO<br />

SARL - SAEC<br />

IMPRESSION<br />

ALDP - Simprec - Enimpor - SIA-SUD<br />

DIFFUSION<br />

Centre : <strong>Liberté</strong> : 021 87 77 50<br />

Ouest : <strong>Liberté</strong> - Est : Sodipresse<br />

Sud : Sarl TDS : 0661 24 209 10<br />

Agence BDL 1 rue, Ali Boumendjel<br />

16001 (Alger)<br />

CB : 005 00107 400 229581020<br />

Les manuscrits, lettres et tous documents remis<br />

à la Rédaction ne sont pas rendus<br />

et ne peuvent faire l’objet d’une quelconque<br />

réclamation.


PAR<br />

M. HAMMOUCHE<br />

Le président de l’Assemblée<br />

nationale a rejeté une demande<br />

de députés pour la mise sur<br />

pied d’une commission d’enquête<br />

parlementaire sur la fraude ayant<br />

marqué les élections législatives du 10<br />

mai dernier, au motif que l’objet de<br />

l’enquête ne constitue pas une affaire<br />

“d’intérêt général”, au sens de l’article<br />

161 de la Constitution. Celui-ci stipule,<br />

en effet, que “chacune des deux<br />

chambres du Parlement peut, dans le<br />

cadre de ses prérogatives, instituer à<br />

tout moment des commissions d'enquête”,<br />

mais à condition qu’elles aient<br />

pour objet “des affaires d'intérêt général”.<br />

On pourrait s’offusquer de ce que<br />

l’élection de l’Assemblée nationale et<br />

les conditions de son déroulement<br />

ne constituent pas, aux yeux même de<br />

son président, une question “d’intérêt<br />

général”.<br />

Il est vrai qu’au-delà du fait d’être<br />

restée la chambre d’enregistrement<br />

des ukases autoritaires qu’elle a toujours<br />

été, l’APN a fini de se transformer,<br />

à l’instar d’autres institutions, en terminal<br />

de répartition de la rente. Les<br />

quotas de sièges n’ont plus de sens<br />

qu’en ce qu’ils représentent des quotesparts<br />

de la rente distribuée en fonction<br />

de l’intérêt que le régime porte à telle<br />

ou telle affiliation politique. En ce<br />

sens, les résultats des élections pour<br />

l’Assemblée nationale ne concernent<br />

que les groupements d’intérêts qui<br />

veulent souscrire à son budget, et le régime<br />

qui choisit ses soutiens et qui les<br />

rémunère.<br />

D’un côté, nous sommes loin de la notion<br />

d’intérêt général, et le président<br />

de l’Assemblée nationale est alors<br />

donc en droit de donner, dans le cas de<br />

l’élection législative, un autre sens au<br />

vocable d’intérêt que celui qu’il est ré-<br />

CONTRECHAMP<br />

Fraude, intérêts<br />

et intérêt général<br />

puté prendre dans une Constitution.<br />

Il s’agirait, ici, d’un intérêt bien compris,<br />

en quelque sorte.<br />

D’un autre côté, et au plan de la participation<br />

populaire à cette élection,<br />

Ould Khalifa peut légitimement<br />

contester l’existence de quelque intérêt<br />

général pour le scrutin en question, ou<br />

pour son résultat. Si, en théorie, une<br />

élection nationale est toujours un<br />

évènement d’intérêt général qui engage<br />

un maximum de participants, il<br />

y a toutes les raisons de penser que ce<br />

ne fut point le cas des élections du 10<br />

mai, qui n’auront attiré que 43% des<br />

électeurs vers les bureaux de vote.<br />

Taux, qui est d’ailleurs devenu le taux<br />

“officiel” en Algérie, dans le sens où les<br />

résultats de tous les scrutins, excepté<br />

ceux des présidentielles, bien entendu,<br />

tendent désormais à s’aligner sur<br />

ce repère.<br />

Et, puisque les conditions et les résultats<br />

du vote ne présentent, pour ainsi<br />

dire, de l’intérêt que pour les seuls<br />

candidats, le président de l’APN a<br />

peut-être bien fait d’épargner une<br />

enquête parlementaire à des électeurs<br />

qui, pour 57% d’entre eux, n’auront<br />

pas estimé, de leur intérêt, d’aller<br />

voter. Il aura peut-être évité aussi<br />

que ne soit réédité le destin des conclusions<br />

de l’enquête sur la fraude électorale<br />

de<br />

2007 : le cimetière éternel des inavouables<br />

secrets du régime. Même les<br />

députés d’alors, dont certains initiateurs<br />

de la demande d’enquête,<br />

n’avaient pas pris connaissance du rapport<br />

de la commission parlementaire.<br />

Réglez vos comptes dans l’intimité de<br />

vos cénacles. Pour le spectacle de vos<br />

disputes de rentiers, on s’abstient<br />

aussi.<br />

M. H.<br />

musthammouche@yahoo.fr<br />

DEUX POLICIERS L’ONT SURPRIS EN TRAIN DE POIGNARDER<br />

LA PROPRIÉTAIRE D’UNE BIJOUTERIE<br />

Arrestation d’un délinquant en flagrant délit<br />

d’agression et de vol à Oran<br />

■ Un jeune délinquant, âgé de 22 ans, a été pris en flagrant délit, hier à<br />

Oran, par deux policiers en train de poignarder la propriétaire d’une<br />

bijouterie. Cela s’est passé exactement vers 10 heures, lorsque le jeune a<br />

surpris la propriétaire dans le magasin, sis à la rue Hamou-Mokhtar (exavenue<br />

Saint-Eugène), avant de lui asséner des coups de poignard. Fort<br />

heureusement pour l’infortunée, le chef brigadier et un agent en civil,<br />

chargé d’assurer la sécurité de l’évêché d’Oran (cathédrale), sis en face de<br />

la bijouterie, ont entendu ses cris pour aller aussitôt la secourir. Selon<br />

notre source, les deux policiers ont réussi à arrêter l’agresseur alors que la<br />

victime a été transportée à l’hôpital où elle a reçu les soins nécessaires.<br />

F. A.<br />

ALORS QUE LE FFS, LE FLN ET LE RND AVAIENT SIGNÉ<br />

UN PROTOCOLE D’ALLIANCE<br />

Le RCD s’empare de l’APC de Tizi Ouzou<br />

■ Alors que des manœuvres de<br />

coulisses devaient être favorables<br />

au FLN pour conserver l’APC de Tizi<br />

Ouzou, le pacte d’alliance signé la<br />

semaine dernière par le FFS, le FLN<br />

et le RND a finalement volé en<br />

éclats, hier à Tizi Ouzou, où le RCD<br />

a créé la surprise en remportant la<br />

présidence de l’APC de cette ville.<br />

Alors que le RCD comptait initialement<br />

7 sièges et la coalition FFS-<br />

FLN-RND totalisait 18 sièges, ce fut<br />

finalement le RCD qui a réussi à<br />

renverser la vapeur à la faveur<br />

VOTRE MÉTÉO DU JOUR<br />

PAR CHEIKH FERHAT<br />

WWW.CHEIKHFERHAT.COM<br />

Prédominance d'un temps ensoleillé<br />

sur les wilayas de l'Ouest et nuageux<br />

avec quelques pluies faibles sur le<br />

Centre mais principalement sur les wilayas<br />

de l'Est. Toujours ensoleillé au<br />

sud du pays. Des températures en légère<br />

baisse à l'Est. Des vents modérés<br />

avec des soulèvements de sable sur le<br />

Sahara central et l'extrême sud du pays.<br />

Températures maximales prévues<br />

18° à Chlef, Relizane, Sidi Bel-Abbès,<br />

d’une coalition avec le RPR qui<br />

comptait 6 sièges et, surtout, du<br />

revirement de deux élus du RND et<br />

d’un troisième élu du FLN pour<br />

permettre au tête de liste du RCD,<br />

Ouahab Aït Menguellet, de remporter<br />

le vote avec 17 voix sur 33,<br />

devenant ainsi le nouveau président<br />

d’APC de Tizi Ouzou. Il est à<br />

noter que cette victoire du RCD a<br />

été fêtée bruyamment hier soir par<br />

les militants du parti à travers les<br />

principales artères de la ville de<br />

Tizi Ouzou.<br />

K. TIGHIL<br />

Tlemcen, 14° à Tizi Ouzou, M'sila,<br />

Bouira, 15° à Alger, Béjaïa,<br />

17° à Oran, Mostaganem, 13° à Annaba,<br />

Jijel, Saïda, 8° à Sétif, Batna, 10°<br />

à Constantine, Tébessa, Tiaret, 19° à<br />

Biskra, Ghardaïa, 21° à El-Oued, 22°<br />

à Adrar, In Salah, Tamanrasset, 29° à<br />

Bordj Badji-Mokhtar, Timiaouine.<br />

Éphéméride<br />

Lever et coucher du soleil<br />

sur Alger : 7h49 et 17h32<br />

LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER<br />

LIBERTE<br />

www.liberte-algerie.com<br />

DILEM ALIDILEM@HOTMAIL.COM<br />

■ “Une oreille attentive à toutes nos doléances est constatée, et<br />

des réponses vont être apportées incessamment ! Mais, au Snapest,<br />

on est conscient qu’aucune amélioration durable et stratégique<br />

des conditions de vie des travailleurs ne peut survenir<br />

tant que le poids du système bureaucratique corrompu s’exerce<br />

sur l’État et la société. Le Snapest ne <strong>veut</strong> pas glisser dans la<br />

confusion et l’affaissement pour tomber dans l’apathie, nous<br />

sommes conscients des enjeux, nous sommes conscients des objectifs<br />

syndicaux à atteindre, mais si le ministère ne répond pas<br />

favorablement aux doléances posées, une action sur le terrain<br />

sera inévitable !”. Telle est la position du Snapest à l’issue de<br />

son audience à la tutelle pour s’entretenir sur le statut particulier<br />

de l’éducation et le volet pédagogique. Pour le premier<br />

point, le Snapest est revenu sur “la dévaluation dans les échelons<br />

pour les nouvelles promotions aux catégories 14 et 16, comme<br />

stipulé dans la directive de la Fonction publique 9121, et qui<br />

a fait l’objet d’un rejet catégorique de la part du bureau”. Il a demandé<br />

son annulation et l’utilisation de la translation directe<br />

d’une catégorie vers une autre, comme cela est effectué pour<br />

d’autres catégories. Le syndicat de Méziane Meriane a abordé<br />

aussi les primes des fonctionnaires du Sud, le problème des<br />

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TUNISIE<br />

Un gendarme tué par<br />

des hommes armés<br />

■ Un gendarme tunisien a été tué, hier, dans des<br />

affrontements avec des hommes armés dans la<br />

région de Kasserine (ouest de la Tunisie), a<br />

indiqué une source officielle.<br />

Selon l’agence de presse tunisienne, TAP, le<br />

ministère de l’Intérieur a annoncé dans un<br />

communiqué le décès de l'adjudant de la Garde<br />

nationale, Anis Jelassi, tué au cours de ces<br />

affrontements survenus à Jbel Snak-Tam Smida.<br />

À L’ISSUE DE SON AUDIENCE AU MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE<br />

Le Snapest hausse le ton !<br />

professeurs de l’enseignement technique, la révision de certains<br />

arrêtés des stagiaires victimes de la bureaucratie de l’administration<br />

afin qu’ils puissent bénéficier des promotions.<br />

Pour le deuxième point, les membres du bureau ont demandé<br />

de revoir les cartes scolaires en fonction des nouvelles données<br />

induites par la réforme de l’éducation. Ainsi que la modification<br />

de la circulaire qui régit les heures supplémentaires<br />

et les suppléances et la suppression de la triple sanction.<br />

M. B.<br />

ALGÉRIE-LIBYE<br />

La coopération sécuritaire lancée en janvier 2013<br />

■ Le Chef du gouvernement libyen, Ali Zidane, a<br />

annoncé, hier, le lancement en janvier 2013 de plusieurs<br />

initiatives dans le domaine de la coopération<br />

sécuritaire entre son pays et l'Algérie.<br />

Dans une déclaration à la presse, à l'issue de l'audience<br />

que lui a accordée le président Bouteflika, M. Zidane a<br />

précisé que l'Algérie et la Libye “ont convenu de<br />

plusieurs initiatives dans le domaine de la coopération<br />

sécuritaire qui seront lancées en janvier 2013”.

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