Comment nous piegent les terroristes - LibertyVox
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l’aide de nos médias, travaillé à renforcer de manière durable l’image diabolique de<br />
Tsahal et d’Israël et a renforcer, de la même manière et dans le même temps, son<br />
image de victime.<br />
On trouve un autre exemple d’intoxication en décembre 2003 dans le<br />
magazine , Vétérinaires sans frontières qui titre : « Faisons tomber le mur ». Cet<br />
article est un exemple de désinformation par subversion. Il ne s’agit pas d’un groupe à<br />
tendance idéologique ou politique. Ce groupe de vétérinaires peut, par son activité (la<br />
défense des animaux et <strong>les</strong> soins portés aux animaux), prétendre à la neutralité. Cette<br />
association écrira pourtant qu’Israël a déjà réalisé 160 kilomètres de « mur ». Le<br />
chiffre est peut être réel mais pas le terme utilisé puisqu’il s’agit à plus de 96 % d’une<br />
barrière composés de fils et de grillage. Replaçons cela dans le cadre des cabinets<br />
vétérinaires. Les informations écrites par l’association sont diffusées et publiées.<br />
Cel<strong>les</strong>-ci doivent se trouver dans <strong>les</strong> sal<strong>les</strong> d’attentes. Donc, même en amenant son<br />
chien ou son chat pour un simple vaccin, le client repart désinformé et manipulé…<br />
heureusement, pas le chien !<br />
L’intoxication n’a donc, de fait, pas forcément d’effets directs, car c’est un<br />
outil de subversion qui, comme <strong>nous</strong> l’avons vu, évite le choc frontal brutal. Ce sont<br />
d’abord des outils psychologiques qui servent à faire changer <strong>les</strong> perceptions et <strong>les</strong><br />
attitudes. Même s’il est possible de percevoir que des déclarations puissent être<br />
fabriquées, l’intoxication permet d’installer dans <strong>les</strong> esprits un « sentiment » plutôt<br />
qu’un raisonnement. Pour ce faire, <strong>les</strong> manipulateurs disposent de procédés variés tels<br />
que la création d’ONG, d’associations, de collectifs par <strong>les</strong>quels il sera possible de<br />
faire passer des messages par l’envoi d’un agent double. Ils peuvent aussi mettre en<br />
œuvre des « fuites » volontaires faites par un intoxicateur parlant à un militant de<br />
manière anodine, dans des restaurants, des bars, dans certains quartiers d’une ville ou<br />
des associations…Ou encore collecter de renseignements grâce à la pose d’un micro<br />
dans des locaux stratégiques pour écouter et étudier <strong>les</strong> besoins du camp adverse. Ces<br />
écoutes permettront d’introduire subtilement des fausses informations chez<br />
l’adversaire afin qu’ils créent de mauvaises contre mesures qui <strong>les</strong> conduiront à<br />
commettre des erreurs ou, pourquoi pas, à être détesté.<br />
C’est ainsi que se fait jour une terminologie spécifique adaptée aux objectifs<br />
des manipulateurs : diaboliser l’adversaire et se faire passer pour une victime<br />
innocente.<br />
Une rhétorique de la victimisation<br />
Pour appuyer son action subversive, le manipulateur doit impérativement<br />
parvenir à créer dans l’opinion publique un élan de sympathie à son égard. La<br />
terminologie médiatique utilisée devra être soigneusement étudiée afin de susciter<br />
l’émotion en sa faveur et d’entraîner la condamnation unanime des actions entreprises<br />
par le camp à discréditer.<br />
Il est possible par exemple de rapprocher deux groupes distincts de l’autorité<br />
adverse pour nuire à un troisième. Petit exemple : la ville de Bethléem dans <strong>les</strong><br />
territoires sous contrôle pa<strong>les</strong>tinien fut le théâtre d’une opération de l’armée<br />
israélienne. Hormis ceux qui suivent l’actualité proche orientale avec assiduité et avec<br />
une presse étrangère, personne (ou extrêmement peu) en France, à ce jour ne sait<br />
réellement pourquoi. La Basilique de La Nativité servit en fait de « refuge » à environ<br />
200 <strong>terroristes</strong> pa<strong>les</strong>tiniens. Les informations diffusées à la télévision, toutes chaînes<br />
confondues, ainsi que dans la presse écrite ont focalisé l’attention des téléspectateurs<br />
et des lecteurs sur le « siège de la Nativité », en évoquant uniquement l‘intervention