MANUEL GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PBIMAIRE - INRP
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IENTIEME ANNEE N* 3 8 Octobre 1932<br />
<strong>MANUEL</strong> <strong>GÉNÉRAL</strong><br />
<strong>DE</strong> <strong>L'INSTRUCTION</strong> <strong>PBIMAIRE</strong><br />
JOURNAL HEBDOMADAIRE<br />
<strong>DE</strong>S INSTITUTEURS E T <strong>DE</strong>S INSTITUTRICES<br />
On s'abonne à la Librairie Hachette, 79, boulev. Saint-Germain, Paris-6 e > (C. C. P., Paris 26S3.)<br />
PARTIE GENERALE<br />
>our l'éducation nouvelle. — Le Congrès de<br />
Sice M»« ANGLES<br />
lotre enquête parlementaire (Suite)<br />
JIAIlCOMliKS, PLANCHE, PHILIP<br />
i l'Etranger. — En Angleterre 51. li.<br />
don Franc Parler. — l'oussicrc de bourses.<br />
AI.AIN GÉPIAIU)<br />
levue économique et sociale. — La conversion<br />
des renieI WILLIAM OUAL1D<br />
Pour les Institutrices. — Voire manteau d'hiver<br />
54<br />
C. liËÏMOND<br />
La page récréative<br />
55 Dans la coulisse. — Les suppression* cl créa-<br />
56<br />
lions. — Dans les écoles primaires supérieures.<br />
• . . Louis FAUCHER<br />
57<br />
Petites annonces et annonces commerciales.<br />
58 Concours des Fureteurs<br />
PARTIE ADMINISTRATIVE '<br />
ïn lisant l'Officiel. 9 | Correspondance LACABS<br />
PARTIE SCOLAIRE<br />
jeçons et exercices pour tous les cours . . 37 à 52 | Sujets d'examens et de concours concours. . . . . g<br />
Palais scolaire!<br />
Oui, c'est, une école! Cella du hameau des Salhens, dans la commune de Fau-de-Peyre (Lozère). Elle se<br />
trouve entre une maison qui se démolit (à gauche) et une étable (à droite). Par la porte de l'étable, le purin<br />
;'écoule devant la classe. La fenêtre, de 75 cm. X 55 cm., est scellée et ne peut s'ouvrir ; la classe ne s'aère<br />
que par la porte. Au-dessus, le logement de l'institutrice. La maîtresse accède à la classe en traversant la cave<br />
lans laquelle elle pénètre par une trappe.<br />
Et l'on va pourtant réaliser des économies sur les constructions scolaires!<br />
Partie générale. &•
54 <strong>MANUEL</strong> <strong>GÉNÉRAL</strong> <strong>DE</strong> <strong>L'INSTRUCTION</strong> PRIMAIRE 8 Oct. 32<br />
Pour l'éducation nouvelle.<br />
LE CONGRÈS <strong>DE</strong> NICE<br />
II semblait que ce fût<br />
une gageure, une<br />
double gageure ! D'une<br />
part, organiser un grand<br />
Congrès International, en<br />
cette période de vie chère,<br />
de crise économique, où<br />
les États les plus atteints<br />
découragent soigneusement<br />
cet exode des capitaux<br />
que représentent les<br />
Mlle ANGLES<br />
voyages à l'étranger;<br />
d'autre part, inviter les<br />
gens à venir travailler,, dans ce cadre de fête,<br />
de « dolce farniente », qu'est la région niçoise,<br />
et cela, au mois d'août, par ces jours canicu-<br />
Jlires, où le semi-nudisme, au bord de la mer,<br />
semble représenter le maximum possible d'activité<br />
humaine !...<br />
L'Éducation Nouvelle a joué la partie et<br />
l'a gagnée brillamment. Cinquante-deux nations<br />
ont répondu à son appel. 1600 congressistes<br />
ont pris le chemin de Nice. Et, s'ils<br />
étaient nombreux aux fêtes et promenades,<br />
ils se retrouvaient non moins fidèlement aux<br />
conférences, cours et démonstrations, dont le<br />
Congrès ne s'est pas montré avare ! Au<br />
lycée du Parc Impérial, au Palais de la<br />
Méditerranée, on travaillait le matin, on<br />
travaillait l'après-midi, et c'est souvent entre<br />
onze heures et minuit que se terminaient les<br />
séances du soir. Songez que plus de 200 orateurs<br />
s'étaient annoncés. Sur cette liste<br />
figuraient, avec M. Langevin, des maîtres<br />
de la science; avec Mme Montessori, IPS<br />
grands noms de la pédagogie moderne; le<br />
ministre de l'Éducation nationale française<br />
s'y retrouvait avec son anoien collègue de<br />
Prusse. Autour de ces personnages de premier<br />
plan, chercheurs et praticiens, à tous les<br />
degrés de l'échelle universitaire, venus du<br />
Japon, de l'Inde ou de la Chine, des bords du<br />
Tanganyika et du Cap, du Canada, du Brésil,<br />
en passant par les États-Unis, sans parler des<br />
diverses contrées de la vieille Europe, apportaient<br />
tous, sinon des découvertes éclatantes,<br />
du moins, en toute bonne foi, le résultat de<br />
leurs texpériences, leur modeste contribution<br />
à l'étude du problème central du Congrès :<br />
« l'Éducation dans ses rapports avec Y Evolution<br />
sociale ».<br />
Bonne foi, je veux reprendre cette expression.<br />
Bonne foi, belle humeur, simplicité<br />
familiale, c'est ce qui, avec une conviction<br />
confiante et optimiste, me paraît caractériser<br />
surtout cette vaste rencontre d'éducateurs.<br />
La veille, on ne se connaissait pas; dès le'<br />
second jour, on se sentait « en amitié », à cause<br />
d'une même préoccupation, ressentie avec la<br />
même ferveur : le souci du mieux-être de<br />
l'enfance ! Un détail significatif : les séances<br />
du soir s'ouvraient par des chants exécutés<br />
en commun. " Community singing ", disait le<br />
programme. Et, d'avoir chanté ensemble,]<br />
que bien, que mal, mais de tout cœur, hymnes<br />
anglais, lieder allemands, chants populaires j<br />
de France ou d'ailleurs, l'auditoire devenait, en<br />
effet, une « communauté ».<br />
RATIQUEMENT, à quoi ont abouti ces]<br />
P quinze journées de travail collectif ? Le i<br />
thème du Congrès était évidemment beaucoup<br />
trop important, trop vital, pour qu'on<br />
pût espérer, en un laps de temps aussi court, j<br />
aboutir à des solutions précises, d'un caractère<br />
définitif.<br />
Une Foire aux Idées, l'a, dès le premier<br />
jour, baptisé M. Langevin. Ce fut bien là<br />
l'impression générale, en présence des innombrables<br />
communications de détail, alternant<br />
avec les imposants exposés magistraux; en<br />
présence, aussi, des affirmations parfois contradictoires,<br />
au moins eri apparence, • qui se<br />
succédaient. M. Piéron et M. Wallon ne nous<br />
ont-ils pas démontré, avec un égal bonheur,<br />
avec des arguments de même richesse, l'un,<br />
que, si la Corrélation professionnelle nous conduit<br />
sur des chemins divergents, la culture<br />
générale nous permet de nous retrouver,<br />
en profondeur, sur un terrain commun;<br />
l'autre, que, si nous nous distinguons les<br />
uns des autres par la culture générale, grâce<br />
à une préparation professionnelle mieux coinprise,<br />
le grand problème de l'Éducation<br />
pourra se renouveler, de façon à mettre en<br />
relief le fonds commun de toute l'activité<br />
humaine ?<br />
Le très grand intérêt de ces recherches<br />
collectives, de ces confrontations, fut donc<br />
de remuer beaucoup d'idées, d'ouvrir des<br />
perspectives, de poser des problèmes. Beste<br />
maintenant à filtrer les résultats atteints par<br />
ce premier brassage général. Distinguer les<br />
pseudo-problèmes des véritables sujets<br />
d'études; laisser tomber ceux-là, serrer de<br />
plus près ceux-ci, en préciser les données, les I<br />
remettre en chantier. Cette discrimination<br />
soigneusement faite, et les recherches complémentaires<br />
méthodiquement conduites, sans<br />
doute pourra-t-on, aux prochaines rencontres,<br />
en 1935, mettre au clair les solutions sûres,<br />
dont chacun tirera des applications utiles dans<br />
NOUVEAUTÉ. GABETet GILLARD. VocabuIaireelMéthode d'orthog. eîmô$n. 6h
8 Oct. 32 PARTIE <strong>GÉNÉRAL</strong>E 55<br />
son domaine spécial; sans doute approcherat-on<br />
de plus près cette « Education humaine »,<br />
le grand sujet des préoccupations de tous.<br />
Pour cette année, en dehors des rencontres,<br />
des échanges de vues, par petits groupes,<br />
toujours si suggestifs, en dehors de certains<br />
cours, et de la plupart des démonstrations<br />
pratiques, il nous faut signaler, comme source<br />
de profit, la riche documentation d'une<br />
exposition des plus variées. Parmi les écoles<br />
françaises, l'Éducation Nouvelle avait glané<br />
ce qu'elle reconnaît comme sien; l'école maternelle<br />
y tenait belle place, ainsi que les œuvres<br />
post et péri-scolaires, à large portée sociale :<br />
telles, les Fondations permanentes de l'Œuvre<br />
des Pupilles de l'-Ecole publique.<br />
De l'étranger, nombreux avaient été les<br />
.envois : expositions américaines de Cleveland<br />
et de Détroit; Ecoles Nouvelles, des typés<br />
jMontessori, Decroly, et autres... On ne saurait<br />
tout énumérer ! Mention spéciale doit,<br />
icependant, être faite de la très curieuse organisation<br />
des Ecoles laïques juives de Pologne.<br />
COMMENT réunions internationales d'un<br />
pareil éclectisme auraient-elles pu se<br />
dérouler sans que fussent évoqués les temps ou<br />
cette collaboration des éducateurs de tous les<br />
cieux. et de toutes les latitudes sera enfin<br />
parvenue à créer la meilleure entente des<br />
peuples, si ardemment souhaitée dans le<br />
monde entier ! En sa qualité d'hôtesse, la<br />
France se devait de souligner ce vœu. Elle<br />
l'a fait en plaçant « sous le signe de l'olivier »<br />
la fête qu'elle a offerte à ses visiteurs. La distribution<br />
de menues branches argentées, les<br />
« feux de camp » fraternels, les rondes et la<br />
« chaîne » traditionnelle des Éclaireurs constituaient<br />
autant de symboles de cette solidarité<br />
nécessaire entre les maîtres de la génération<br />
montante. « Une œuvre de paix a<br />
déjà commencé par l'influence de l'esprit »,<br />
disait, au premier jour, M. de Monzie, par<br />
allusion à l'Institut de Coopération Intellectuelle;<br />
et il ajoutait : « D'arriver à la paix<br />
par lés efforts de tous et par l'Education<br />
Nouvelle, ce sera le miracle de demain ! »<br />
Demain... la chose la plus lointaine ou la<br />
plus rapprochée du monde, suivant la volonté<br />
plus ou moins ferme, la ferveur plus ou moins<br />
grande que chacun met à hâter la venue de ce<br />
jour désirable !<br />
M . ANGLES,<br />
Inspectrice générale des Ecoles maternelles.<br />
Notre enquête parlementaire<br />
( Suite.) 1<br />
Réponse de M. Marcombes,<br />
Député du Puy-de-Dôme, Sous-Secrétaire d'Etat de l'Education physique<br />
J'estime qu'une bonne organisation de l'éducation physique conditionne,<br />
de toute évidence, Véducation intellectuelle. C'est un fait, aujourd'hui<br />
reconnu de tous, que le développement normal et harmonieux du<br />
corps fait partie intégrante d'une éducation complète. Loin de constituer<br />
un enseignement accessoire, l'éducation physique est une partie essentielle<br />
de l'éducation générale, qu'elle favorise et complète par son action sur le<br />
caractère. Elle ne doit passe borner à l'exécution de mouvements et de jeux.<br />
Elle doit s'étendre aux pratiques d'hygiène générale (propreté, vêtements,<br />
nourriture), combattre également les mauvaises attitudes. Elle peut jouer<br />
un rôle important dans Véducation sensorielle. Elle développe les qualités<br />
de courage, de loyauté, de solidarité, d'abnégation et d'entr'aide. Elle<br />
est utile à tous les âges et l'adulte en a tout autant besoin que l'enfant.<br />
Photo André Marcel. Elle doit enfin fournir à l'esprit un bon serviteur.<br />
M. MARCOMBES<br />
A ces principes qu'ont posés<br />
m'associer sans réserve et poursuivre<br />
mes prédécesseurs, je ne puis<br />
l'effort qu'ils ont entrepris.<br />
que<br />
Ils impliquent, dans chaque établissement d'enseignement, la présence d'un professeur qualifié,<br />
une salle ou un préau pourvu des appareils nécessaires, et dans la mesure du possible, un espace<br />
libre approprié à l'éducation physique et aux jeux.<br />
L'amélioration des cantines scolaires, le développement<br />
du scoutisme et des camps de vacances, la<br />
pratique rationnelle des jeux de plein air, excluant,<br />
~vec le plus grand soin,tout surmenage physique, qui<br />
'onlrarierait le développement de l'enfant, ne peu-<br />
>ent qu'affermir ces heureux effets.<br />
î- "Voir Manuel général, n 0B des 24 septembre et l or octobre.<br />
OUVEAUTÉ. <strong>DE</strong>LFAUD et MlLLET. ARITHMETIQUE. Livre du Maître. I l fr
56 <strong>MANUEL</strong> <strong>GÉNÉRAL</strong> <strong>DE</strong> <strong>L'INSTRUCTION</strong> PRIMAIRE 8 Oct. 32<br />
Réponse de M. Planche,<br />
Député do l'Allier.<br />
Vous me demandez, parmi les questions concernant l'ecole, celle<br />
qui, avant toutes, me paraît présenter un caractère d urgence ? Au nsquc<br />
de passer pour « fermé aux larges spéculations de Vesprit », je suis obligé<br />
de vous avouer que c est celle de Vinsuffisance des bourses dans l enseignement<br />
primaire supérieur. .4 notre époque, où il semble qu on soit<br />
esclave des mots et où l'école unique est spécialement à l'ordre du jour,<br />
j'ai l'outrecuidance de penser de façon plus terre à terre et je dis tout net<br />
que la manière dont on attribue les bourses actuellement constitue proprement<br />
un scandale. Le pourcentage des bourses accordées dans l enseignement<br />
primaire supérieur par rapport aux<br />
élèves reçus, comparé au même pourcentage / P<br />
dans l'enseignement secondaire, fait appa- / /<br />
Photo Gnget.<br />
M. C. PLANCHE.<br />
redire immédiatement l'importance de l'in- X {/<br />
justice à laquelle je pense qu il n'est rien de ^<br />
plus urgent que de porter remède. C'est donc cette question des<br />
X/<br />
Sr<br />
/<br />
bourses qui me paraît devoir appeler sans délai l'attention du législateur, et, pour ma /<br />
part, je suis décidé à m'en préoccuper dès la rentrée. Après, nous verrons plus grand...<br />
m<br />
Plioio Henri Manuel.<br />
M. Jean PHILIP.<br />
Réponse de M. Jean Philip,<br />
Député du Gers.<br />
•Vous me demandez quelle est la question qui me paraît essentielle,<br />
au milieu de toutes celles qui sont agitées, peut-être sans beaucoup<br />
d'ordre ni de méthode, en ce moment.<br />
C'est pour moi, une question dont pourtant on ne parle pas<br />
beaucoup. pas assez.<br />
Je suis angoissé de voir la désaffection croissante de nos milieux<br />
ruraux vis-à-vis de nos instituteurs. ISous la constatons chaque jour.<br />
J'estime qu'il faudrait en rechercher courageusement les causes,<br />
toutes les causes, et faire cesser au plus tôt ce divorce qui pourrait être<br />
mortel pour l'école laïque.<br />
La campagne sournoise qu'on mène contre les instituteurs, et qui<br />
s'aggrave, est, pour le plus grand nombre de cas, souverainement<br />
injuste.<br />
Nsus devons tous redoubler<br />
d'efforts, et les institu- }<br />
tours tout les premiers, pour qu'elle soit inefficace, J —<br />
et aboutisse à l'échec qu'elle mérite. ' *<br />
A L'ÉTRANGER<br />
En Angleterre.<br />
Les économies. — Le Scottish Educational<br />
Journal s'élève contre le projet de réduction<br />
des cours du soir. Ne risque-t-on pas ainsi de<br />
priver le pays d'un génie ou d'un talent que<br />
les cours du soir auraient pu révéler ? « Il a été<br />
souvent dit que si les dépenses faites pour<br />
l'éducation produisaient tous les dix ans un<br />
Faraday, on en aurait bien pour son argent. »<br />
Et le journal rappelle un mot amusant qu'il<br />
prête justement à Faraday. Le grand savant<br />
avait exposé à Gladstone l'une de ses inventions.<br />
« Très intéressant, remarqua l'homme<br />
d'Etat; mais à quoi cela sert-il ? »<br />
— Monsieur, répliqua Faraday, vos succès- j<br />
seurs mettront des taxes sur les produits de<br />
nos inventions. »<br />
M. R.<br />
Tableaux «remploi du temps<br />
Un certain nombre d'abonnés nous ont demandé de les aider à établir, pour leur classe, un<br />
emploi du temps conforme à l'horaire officiel. Comme c est là une question d'intérêt général, nous<br />
publierons, à partir du prochain numéro, des tableaux d'emploi du temps pour écoles à classe j<br />
unique, écoles à deux classes, écoles à quatre classes. '<br />
JI
. , .v , ^ 7 ;<br />
8 Oct. 32 PARTIE <strong>GÉNÉRAL</strong>E<br />
MON FRANC PARLER<br />
POUSSIÈRE <strong>DE</strong> BOURSES<br />
DANS notre doux pays de France, nous<br />
avons un peu la superstition des textes.<br />
Un règlement bien fait nous paraît un sûr<br />
garant du bon fonctionnement du service<br />
auquel il est destiné. Nous n'avons pas sucé<br />
pour rien le lait de la louve romaine.<br />
Mais dans la vie courante, l'homme, qui est<br />
chose vivante, a tôt fait de reprendre sa<br />
revanche sur les textes, qui, eux, sont choses<br />
mortes. Ne nous étonnons donc pas du scepticisme<br />
quelque peu désabusé avec lequel les<br />
vieux fonctionnaires contemplent généralement<br />
! les réformes qui défilent sous leurs yeux à<br />
une vitesse parente de la rapidité qui marque<br />
la succession des ministres, leurs auteurs. Us<br />
en ont tant vu !<br />
Le régime des bourses a toujours vivement<br />
intéressé les ministres. C'est, prétendent les<br />
mauvaises langues, qu'avec les bureaux de<br />
tabac et les places de cantonnier, les bourses<br />
représentent le plat de résistance du repas<br />
que nos mœurs poli tiques obligent les. élus du<br />
suffrage universel à offrir à l'électeur insatiable<br />
et redouté.<br />
J<br />
ADIS, une commission centrale siégeait au<br />
ministère où le ministre lui-même examinait<br />
les dossiers des candidats reçus aux divers<br />
concours, puis ce dernier opérait sans autre<br />
formalité la répartition du crédit entre les<br />
meilleurs candidats ou les plus intéressants.<br />
Mais le système était trop simple. Un jour<br />
vint donc où on décida de le perfectionner.<br />
Tout un arsenal de commissions régionales<br />
et centrales et de tableaux fut imaginé, qui<br />
devait assurer l'avènement d'une ère de<br />
justice absolue et le règne de l'égalité parfaite.<br />
Mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Aussi<br />
loin que de la théorie à la pratique. De l'aveu<br />
à peu près général, les résultats donnés par la<br />
réglementation actuelle sont au moins aussi<br />
défectueux que ceux dont on se plaignait jadis.<br />
L'esprit dans lequel travaillent les commissions<br />
régionales n'est pas aussi unifié qu'on serait<br />
en droit de le désirer. Et il est des départements<br />
où, paraît-il, des considérations-d'un<br />
ordre plus que secondaire pèsent d'un poids<br />
disproportionné sur le jugement des membres<br />
des commissions. Enfin, chose plus grave,<br />
l'ordre des propositions n'aurait pas été respecté<br />
au moment de l'attribution des bourses.<br />
Si les « redressements » n'avaient eu pour<br />
but que de « rectifier » certaines « erreurs »<br />
par trop manifestes des commissions, rien de<br />
mieux. Mais on assure qu'il serait notoirement<br />
impossible de recourir à des explications de cet<br />
ordre pour justifier les décisions incrm^i.<br />
Si de nombreux échos de ces doléancessont<br />
parvenus, j'ignore naturellement poui<br />
ma part si elles sont justifiées. J'ignore, à plus<br />
forte raison, si des considérations d'ordre électoral<br />
ont, comme il m'est signalé, joué un rôle<br />
déterminant dans ces repêchages en fournées<br />
ou en séries. Mais, s'il en est ainsi, pourquoi<br />
ne pas revenir franchement à l'ancien système?<br />
A quoi bon cet enchevêtrement de commissions<br />
et de tableaux de propositions si l'on ne<br />
veut pas se considérer comme lié par l'ordre de<br />
présentation qu'on leur demande? En matière<br />
de bourses, il faut que le ministre se contente<br />
d'un simple droit d'homologation dès lors qu'il<br />
confie son droit de choisir à une commission<br />
qui l'exercera à sa place.<br />
EVI<strong>DE</strong>MMENT, tout ceci est fort regrettable.<br />
Mais, à mon avis, il est dans la dernière<br />
« répartition » de bourses, un autre sujet de<br />
critique. Et, me semble-t-il, d'une importance<br />
plus immédiate. Ce ne sont plus des bourses,<br />
mais une poussière de bourses que l'arrêté<br />
ministériel sème à travers la France. Les<br />
sommes attribuées correspondent le plus souvent<br />
à peine à des quarts de bourse. Pou<<br />
parler net, elles atteignent des taux dérisoires<br />
Je sais bien que, par ce moyen, on a voulu<br />
sans doute gonfler le nombre des heureux pèrés<br />
de famille — tous électeurs — qui pourront<br />
s'enorgueillir d'avoir un enfant boursier et<br />
du même coup enfler les statistiques des<br />
« enfants ayant obtenu une bourse », chiffre<br />
qui, au gré du Parlement, n'est jamais assez<br />
élevé. Mais l'arme est à deux tranchants.<br />
Si les recommandants seront satisfaits, il<br />
est non moins certain que les parents qui ont<br />
vraiment besoin de la bourse vont exhaler<br />
sans retenue leur mécontentement. Lorsque<br />
la bourse est véritablement nécessaire pour<br />
permettre à l'enfant de continuer ses études,<br />
seule la bourse entière, ou à peu près entière,<br />
est efficace. Une fraction de bourse est sans<br />
utilité. Elle est impuissante à couvrir les<br />
frais des parents de l'enfant nécessiteux. Ne<br />
pouvant payer le complément, même minime,<br />
ils refuseront l'aumône. Et, en fin de compte,<br />
les enfants vraiment intéressants par leur<br />
situation de fortune seront les seuls à ne<br />
pouvoir profiter des largesses (?) nationales.<br />
Ce système de répartition, m'écrit un protestataire,<br />
est antidémocratique au premier chef<br />
et ^néfaste par ses conséquences. Je m'associe<br />
entièrement à ce sévère jugement.<br />
ALAIN GÉRARD.<br />
Brevet<br />
NOUVEAUTÉ. F. MAURETTE. Résumé aide-mémoire de Géographie • élément. 5 fr.
5S <strong>MANUEL</strong> <strong>GÉNÉRAL</strong> <strong>DE</strong> <strong>L'INSTRUCTION</strong> PRIMAIRE 8 Oct. 32<br />
Revue économique et sociale.<br />
LA CONVERSION <strong>DE</strong>S RENTES<br />
La liquidation financière de la guerre. — La conversion. — Sa justification.<br />
Ses conditions techniques. — Sa nécessité financière. — Ses effets économiques.<br />
LA liquidation financière de la guerre<br />
commence. Jusqu'à présent, tant que<br />
les nations victorieuses ont cru pouvoir<br />
compter, au moins en partie, sur les vaincus<br />
pour couvrir leurs dettes de guerre, elles se<br />
sont accommodées de leur poids. Tant que<br />
l'inflation monétaire ou la prospérité économique<br />
en ont masqué la charge véritable, les<br />
gouvernements se sont désintéressés de ces<br />
dettes. A la manière des économistes du<br />
XVIII' siècle, qui enseignaient volontiers que<br />
point n'est besoin d'amortir une dette publique<br />
et que celle-ci s'éteint automatiquement par<br />
le seul accroissement et l'enrichissement de la<br />
population, un bon nombre de financiers<br />
contemporains comptaient sur l'inflation 6t<br />
le progrès économique indéfini pour obtenir<br />
ce résultat. Déjà en 1926, le président Poincaré<br />
avait fait justice de cette argumentation.<br />
Mais depuis deux ans, la situation s'est singulièrement<br />
aggravée. Le déficit s'est installé<br />
dans les budgets et toutes sortes de systèmes<br />
ont été proposés pour le faire «.disparaître.<br />
Or, tandis que nous délibérions, l'Angleterre<br />
agissait. Elle n'hésitait pas à convertir<br />
d'un coup tous ses emprunts de guerre en<br />
ramenant l'intérêt du taux de 5 % à celui<br />
de 3,50 % , faisant ainsi faire au contribuable<br />
anglais une économie annuelle de trois milliards<br />
de francs. Ce précédent leva les derniers scrupules<br />
de notre gouvernement. Depuis longtemps,<br />
nous avions, pour notre part, conseillé<br />
ici même cette mesure. Nous en avions aussi<br />
démontré la parfaite légitimité, en même temps<br />
que la possibilité technique, qui dictait aux<br />
gouvernants l'obligation morale de la faire.<br />
Aujourd'hui que l'opération a pris fin, il convient<br />
d'en exposer rapidement le mécanisme,<br />
la justification, ainsi que les résultats probables<br />
pour les finances publiques et l'économie privée<br />
du pays.<br />
LA conversion ne peut, en principe, se<br />
concevoir que pour les emprunts perpétuels.<br />
Pour les emprunts temporaires, le<br />
terme est censé stipulé aussi bien au profit<br />
du débirentier que du créancier et celui-ci<br />
pourrait trouver mauvais qu'on lui remboursât<br />
par anticipation une somme qui constitue<br />
pour lui un placement avantageux. Car la<br />
conversion n'est pas un changement autoritaire<br />
et arbitraire du taux de l'intérêt par<br />
l'État emprunteur. C'est une alternative, une<br />
option qu'il oltre aux porteurs de rente. Il<br />
leur dit : « Je vous ai emprunté cent francs<br />
en 1918, par exemple, en vous promettant de<br />
vous payer régulièrement un intérêt annuel de<br />
5 % . Je ne suis pas engagé à vous rembourser<br />
et par conséquent vous ne pouvez rien me<br />
réclamer. Mais, par contre, je suis libre à<br />
tout moment de \ous rembourser la somme<br />
que vous m'avez prêtée. C'est un droit que<br />
je tiens non seulement d'un très vieil usage<br />
français et des stipulations de mon contrat,<br />
mais aussi d'un article formel de notre Code<br />
civil qui dit : « Toute rente établie à perpétuité<br />
... est essentiellement rachetable « (article 530 .<br />
Le moment est venu pour moi d'user de ce<br />
droit. Je vous propose donc de vous rendre<br />
vos cent francs. Néanmoins, pour éviter la<br />
recherche d'un nouveau placement, peut-être<br />
difficile, je suis prêt à proroger votre emprunt<br />
si, -de votre côté, vous acceptez une réduction<br />
du taux de l'intérêt tenant, compte des conditions<br />
nouvelles et plus favorables du marché<br />
financier. « C'est un raisonnement irréfutable<br />
en droit, contre lequel on ne saurait, comme<br />
le font certains, parler de spoliation. C'est une<br />
éventualité à laquello devaient s'attendre les<br />
porteurs de rente, à moins qu'au moment de<br />
l'emprunt, l'État ne se fût interdit l'exercice<br />
de cette faculté pendant un certain temps.<br />
POUR que les porteurs de rente soient disposés<br />
à prêter une oreille complaisante à<br />
ce discours, il faut qu'ils aient plus d'avantage<br />
à accepter la réduction du taux de l'intérêt<br />
qu'à solliciter le remboursement du capital.<br />
Or, pour qu'il en soit ainsi, il faut et il suffit<br />
que le cours des rentes à convertir ait dépassé<br />
le pair, c'est-à-dire le montant nominal pour<br />
lequel elles ont été souscrites. Par exemple,<br />
il faut que la rente 5 % cote 102, 103 francs<br />
ou plus et qu'elle les cote depuis assez de<br />
temps pour que ce ne soit pas l'effet d'un<br />
simple hasard ou d'une spéculation passagère.<br />
Que se passera-t-il, en eflet, en pareil cas ?<br />
Les porteurs de rente n'ont évidemment pas<br />
besoin d'argent. Sans cela, ils auraient déjà<br />
profité de la hausse enregistrée pour réaliser<br />
leurs titres. Ce sont donc des capitalistes<br />
désireux d'un placement avantageux. Si le<br />
ministre des Finances sait habilement choisir<br />
le taux de conversion et si, par exemple, il le<br />
fixe à un niveau légèrement supérieur au taux<br />
du marché, les porteurs opteront pour la<br />
conversion, car, que feraient-ils de leur argent<br />
s'ils en avaient demandé le remboursement ?<br />
Ils devraient le replacer et probablement dans<br />
de plus mauvaises conditions que ne leur en<br />
NOUVEAUTÉ. GAUTHIER-<strong>DE</strong>SCHAMPS-AYMARD. Histoire de France. c e°t u mo é ytn.' 5.80
L<br />
è Oct. 32<br />
ffre l'État. Ils n'hésiteront pas et ils l'aceeperont.<br />
C'est ainsi que 98% des porteurs de<br />
entes converties ont accepté cette amputaion<br />
de leur revenu.<br />
UAND la conversion, juridiquement légi<br />
Q time, est techniquement possible, elle<br />
est alors une véritable obligation financière<br />
pour les gouvernants. Pourquoi ? Parce que<br />
la nécessité d'une dépense est sa justification<br />
et du moment qu'elle cesse, d'être indispensable,<br />
elle cesse d'être légitime, attendu que<br />
pour la couvrir, il faut faire appel à l'impôt<br />
et que la limite de l'impôt est l'obligation<br />
de la dépense. Donc le ministre doit la préparer<br />
et la réaliser. Il est évidemment maître<br />
du choix du moment, du taux exact de conversion<br />
et de toutes les autres conditions<br />
secondaires de l'opération. Mais le principe<br />
s'en impose à lui. Il en est aujourd'hui plus<br />
encore ainsi que jamais. Le budget connaît<br />
des déficits.enormes. La situation ne paraît pas<br />
assez passagère pour qu'on puisse compter sur<br />
l'emprunt pour y parer. Il faut donc employer<br />
à la fois les deux moyens classiques d'équilibre<br />
: l'augmentation des recettes et la réduction<br />
de dépenses. Le Parlement a décidé en<br />
juillet un certain nombre de mesures dont il<br />
attend un milliard et demi. Le déficit demeure<br />
cependant encore de l'ordre de quatre à cinq<br />
milliards. La réduction de 5 % des dépenses<br />
administratives produira une économie de<br />
700 à 800 millions. La diminution des dépenses<br />
militaires réalisera aussi une atténuation de<br />
dépenses. La conversion projetée, portant sur<br />
85 milliards environ de rente en capital, d'un<br />
intérêt s'échelonnant de 5 à 6 % et qui sera ramené<br />
à 4,50 %, assurera au Trésor une économie<br />
annuelle de 1300 millions. Une grosse par<br />
tie du déficit se trouvera ainsi comblée.<br />
O<br />
N peut même s'attendre à voir se dérouler<br />
d'autres conséquences plus lointaines<br />
de la conversion. L'État est un emprunteur<br />
monstre. Le taux de ses emprunts, tout en<br />
devant se conformer à celui en vigueur sur le<br />
marché, ne manque pas, à son tour, de l'influencer.<br />
Or, si l'État le réduit, les autres<br />
emprunteurs vont trouver de l'argent à meilleur<br />
compte qu'auparavant. Un des éléments<br />
du prix de revient sera ainsi ramené en arrière<br />
et l'ensemble des prix en subira d'heureux<br />
effets. Mais alors l'État, en tant qu'acheteur,<br />
pourra réduire davantage encore le montant de<br />
ses dépenses d'entretien des services publics.<br />
ELA ne veut pas dire, évidemment, que<br />
C l'État ne trouvera pas dans cette baisse<br />
des prix une diminution éventuelle de certaines<br />
recettes, par exemple de la taxe sur<br />
le chiffre d'affaires qui dépend de l'importance<br />
des transactions. Mais, à tout prendre,<br />
PARTIE <strong>GÉNÉRAL</strong>E<br />
cette baisse aura des elTels heureux et que<br />
voici. Actuellement, le monde se trouve aux<br />
prises avec une crise de rajustement de son<br />
économie aux conditions d'un nouvel équilibre.<br />
Il est indispensable que chacun se persuade<br />
que le retour à une vie économique voisine<br />
par sa stabilité de celle d'avant-guerre est en<br />
vue. Mais tandis que chacun souhaite la baisse<br />
des prix des articles et des services que vend<br />
ou fournit son voisin et que chacun subordonne<br />
l'abandon de sa situation présente à la réalisation<br />
d'une baisse massive et générale, celle-ci<br />
paraît impossible sans un esprit de conciliation<br />
également général. Que se pas'se-t-il en effet ?<br />
Le blé baisse. Aussitôt l'agriculteur de crier à<br />
la ruine et de réclamer de l'État droits, contingentements<br />
et secours. Le vin se vend mal. Les<br />
viticulteurs demandent et obtiennent des mesures<br />
d'arrêt des plantations et de bloquage de<br />
la récolte. Naturellement, devant une telle coalition<br />
d'intérêts, les consommateurs ne peuvent<br />
pas demeurer indifférents et les ouvriers.<br />
comme les fonctionnaires, déclarent qu'ils ne<br />
sauraient accepter une diminution de leur<br />
niveau d'existence si tous les autres citoyens ne<br />
participent pas et dans une mesure analogue<br />
au sacrifice. La conversion sera peut-être un<br />
moyen d'aboutir à cette fin. D'abord elle<br />
exercera sur le prix de revient l'influence<br />
modératrice que nous avons indiquée et qui,<br />
de proche en proche, gagnera tous les articles.<br />
Ensuite, elle enlèvera aux travailleurs manuels,<br />
intellectuels et administratifs, un de leurs<br />
arguments les plus forts contre la réduction<br />
de leurs salaires ou de leurs traitements. Il<br />
serait inadmissible, en effet, qu'ils fussent les<br />
premiers et les seuls à voir diminuer leur<br />
pouvoir d'achat alors que les capitalistes,<br />
petits et gros, conserveraient le leur intact<br />
aux frais des contribuables. De plus, elle privera<br />
les producteurs de l'objection qu'ils<br />
tirent du poids des impôts pour s'opposer à<br />
la baisse des prix. Enfin elle mettra fin à une<br />
campagne en faveur de l'inflation fondée sur<br />
1'inswffisance des capitaux, puisque, aussi bien,<br />
il serait facile de le montrer, les capitaux ne »<br />
manquent pas, mais ne veillent pas s'investir à<br />
bon marché. Quand la conversion les aura<br />
convaincus que leur attente d'une hausse<br />
nouvelle est vaine, ils s'investiront de nouveau<br />
pour le plus grand profit de ,,1'activité<br />
économique.<br />
UE tout ceci ne soit pas utopie, c'est ce<br />
Q qui résulte de l'exemple anglais, qui<br />
n'est certainement pas étranger à la reprise<br />
actuelle des affaires en Bourse. Souhaitons que<br />
le succès de la conversion française y ajoute<br />
de nouveaux et aussi heureux effets.<br />
59<br />
WILLIAM OUALID,<br />
Professeur à la Faculté de droit de Paris<br />
HOUVEAUTÉ. BOULET et CHABANAS. Leçons de Sciences. écoi de%ies. H FI*.
GO <strong>MANUEL</strong> <strong>GÉNÉRAL</strong> <strong>DE</strong> <strong>L'INSTRUCTION</strong> PRIMAIRE 8 'Oct> 3'2<br />
Devant<br />
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Nous avons préparé il y a quinze jours<br />
votre robe pour la rentrée. Au tour du<br />
manteau maintenant.<br />
Avec sa ligne agréablement cintrée, ses<br />
larges revers et son col formant une sorte de<br />
pèlerine, ce pimpant manteau est plein de<br />
cachet. Vous n'apprécierez pas moins le côté<br />
confortable dû à sa large croisure maintenue<br />
bien en place par quatre boutons et à<br />
la souplesse du col qui peut se remonter autour<br />
du cou.<br />
Employez l'un de ces lainages moelleux à<br />
tissage lâche que la mode a mis en faveur.<br />
Ils font des manteaux très douillets qui ont<br />
l'avantage d'être en même temps très légers.<br />
Que le tissu cependant ne soit point trop<br />
extensible, afin qu'il ne se déforme pas à<br />
l'usage. Le manteau est coupé à la taille tout<br />
autour. La couture<br />
dessine une pointe<br />
devant. Deux pinces<br />
cintrent le corps du<br />
manteau dans le dos.<br />
En coupant le manteau,<br />
laissez la parementure<br />
en plus dans<br />
la basque. Vous serez<br />
obligée de la rappor<br />
ter aux revers.<br />
Formez la pince<br />
d'épaule des devants<br />
et assemblez ceux-ci<br />
avec le dos par la<br />
couture des dessous<br />
de bras et des épaules.<br />
Exécutez les pinces<br />
du dos. On pourra<br />
supprimer ces pinces<br />
si la taille n'est pas<br />
mince. Il faudra en<br />
ce .cas élargir légèrement<br />
le haut de la<br />
basque du dos dans<br />
les coutures de hanches.<br />
Replier le bas du<br />
corsage déjà assemblé.<br />
D'autre part,<br />
réunir le dos et les<br />
devants de la basque<br />
par les coutures des<br />
côtés. Replier la pa-<br />
Palron côté ou manteau et rementure. Monter le<br />
son placement dans 2 m. 75 i . 1 > u<br />
de tissu en 1 m. 40 de haut de la basque sous<br />
largeur. le bas replié du cor<br />
sage. Régler les dimensions<br />
des revers à<br />
l'essayage et doubler<br />
ceux-ci d'une parementure<br />
cousue en<br />
couture intérieure de<br />
l'épaule à la taille et<br />
retournée. Replier<br />
l'encolure du dos, puis<br />
le bas du vêtement.<br />
Pour le col, préparer<br />
deux morceaux de<br />
tissu semblables au<br />
patron. Les assembler<br />
en couture intérieure<br />
par leurs bords,<br />
sauf par celui de<br />
l'encolure. Retourner.<br />
Bâtir ensemble les<br />
bords de l'encolure.<br />
Les glisser sous l'encolure<br />
du dos et sous<br />
la brisure des revers<br />
et les fixer à cet endroit.<br />
La doublure<br />
viendra se rabattre<br />
sur ce pied de col.<br />
Fermer la manche<br />
par sa couture. La<br />
monter ;t l'emmanchure,<br />
couture face à<br />
celle du dessous de<br />
bras. La manchette<br />
sera redoublée à sa<br />
partie supérieure sur<br />
une hauteur de 7 cm.<br />
Fermer d'abord la<br />
Manteau en lainage bouclé<br />
à côtes diagonales brun<br />
roux. Le col pèlerine, indépendant<br />
des revers, peut<br />
se relever et se draper autour<br />
du cou qu'il protège.<br />
On le fixe alors à l'aide<br />
d'une bride d'étoffe ou<br />
d'une boutonnière cl d'un<br />
boulon fixé à l'envers<br />
du coi:<br />
manchette en couture. Doubler le<br />
d'une bande de tissu ta'llée dans la même<br />
forme. Fixer cette doublure par une piqûre<br />
dessinant une pointe au coude comme le montre<br />
le dessin.<br />
Replier le bas de la manche et glisser le<br />
poignet de la manchette sous ce rempli.<br />
Exécuter les boutonnières. Doubler le<br />
manteau et poser les boutons.<br />
C. REYMOND.<br />
». Extrait de L E CHEF : La cuisine de chez nous. 'Librairie<br />
Hachette).<br />
NOUVEAUTÉ. GABETet GILLARD. VocabuIaireelMéthode d'orthog.4°^. 6fr.<br />
haut<br />
Une bonne recette 1 .<br />
Gigot réchauffé. — Pour réchaufier un gigot<br />
rôti, il ne faut pas ajouter de beurre, mais seulement<br />
un peu d'eau'salée. Le four sera très doux<br />
afin que le gigot chauffe sans cuire.<br />
L E CHEF.
8 Oct. 32 PARTIE <strong>GÉNÉRAL</strong>E 61<br />
LA PAGE RÉCRÉATIVE<br />
Parler peu, mais bien.<br />
N orateur athénien qui se distingua en<br />
U même temps comme homme d'Etat et<br />
comme général, fut Phocion, l'émule du célèbre<br />
orateur Démosthène qui disait de lui :
62 <strong>MANUEL</strong> <strong>GÉNÉRAL</strong> <strong>DE</strong> <strong>L'INSTRUCTION</strong> PRIMAIRE 8 Oct. 32<br />
DANS LA COULISSE<br />
Les suppressions et créations.<br />
A fureur de compressions bat son plein.<br />
L Le ministre a lui-même indiqué aux<br />
inspecteurs les postes à supprimer. Le total<br />
atteindrait près de dix-huit cents, mais, étant<br />
donné la date tardive à laquelle les instructions<br />
ministérielles sont parvenues dans les<br />
départements, les deux tiers seulement seraient<br />
exigibles pour la rentrée scolaire; les autres<br />
seraient faites en cours d'année au fur et à<br />
mesure des vacances. Les réclamations pleuvent<br />
au cabinet du ministre, mais M. de Monzie<br />
reste héroïque sous l'averse. Il lui .faut ses deux<br />
tiers. C'est qu'ils lui sont indispensables pour lui<br />
permettre de disposer des crédits nécessaires<br />
à l'ouverture, au I ER octobre, des centaines de<br />
classes nouvelles dont l'afflux de population<br />
dans la région parisienne, les départements du<br />
nord et les grandes villes, rend la création<br />
urgente.<br />
Il y aura donc des créations aussitôt que le<br />
ministre sera renseigné sur les suppressions<br />
réellement effectuées. Mais, en très petit nombre,<br />
car ce n'est guère que dans les régions ci-dessus<br />
que se rencontrent des moyennes de 45 à 60 élè<br />
ves, quand ce n'est pas plus, dans les écoles à<br />
plusieurs classes. Le ministre ayant demandé<br />
aux inspecteurs de lui faire connaître pour le<br />
5 octobre le détail des suppressions réalisées, les<br />
créations seront donc connues vers la fin du<br />
mois.<br />
Dans les écoles primaires supérieures.<br />
'ENSEIGNEMENT primaire supérieur n'a natu<br />
L rellement pas été épargné par la vague<br />
de compressions. Une douzaine d'E. P. S. de<br />
garçons et deux ou trois de filles vont disparaître.<br />
Pas tout à fait cependant. Un cours<br />
complémentaire leur sera substitué qui s'efforcera<br />
de conserver les deux douzaines et demie<br />
d'élèves que réunissaient en moyenne ces<br />
écoles. Les cours seront ouverts immédiatement,<br />
les formalités réglementaires devant,<br />
selon la procédure adoptée pour les suppressions,<br />
suivre au lieu de précéder... l'opération. Des<br />
cours complémentaires seront organisés dans<br />
les mêmes conditions dans certaines villes où des<br />
collèges ont été supprimés.<br />
Louis FAUCHER.<br />
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i 8 Oct. 32 PARTIE <strong>GÉNÉRAL</strong>E 69<br />
CONCOURS »ES FURETEURS<br />
Résultats du Concours n» 4.<br />
La question principale, publiée dans le numéro<br />
du 23 juillet, était la suivante :<br />
g Comment appelait-on, sous la féodalité, le droit<br />
qu'avaient certains seigneurs d'hériter de leurs<br />
serfs lorsque ceux-ci décédaient sans héritier légitime?<br />
i; Ce droit était le droit de mortaille. On trouve<br />
aussi les expressions droit de mainmorte,<br />
droit de déshérence.<br />
Cette question nous a été communiquée par<br />
M. Lombard, Instituteur à Châtelus-Malvaleix<br />
(Creuse) (prix de 25 fr).<br />
; Question subsidiaire. — Nous avons reçu<br />
71 réponses exactes.<br />
S La lauréate de ce concours est Mme Daniel,<br />
Institutrice à l'école publique de filles de Trégunc<br />
(Finistère), qui a indiqué que nous recevrions<br />
74 réponses exactes (prix de 50 fr.).<br />
Concours n° 7.<br />
Question principale. — Un célèbre écrivain du<br />
xvn e siècle a dit : « Voulez-vous qu'on dise du bien<br />
de vous? N'en dites pas ». Et un écrivain du<br />
xix e siècle a dit : «Voulez-vous qu'on dise du bien<br />
de vous? Dites-en ».<br />
Quels sont ces deux écrivains ?<br />
Question subsidiaire. — Combien de nos abonnés<br />
répondront exactement à la question principale ?<br />
Les réponses devront nous parvenir, au plus<br />
tard, le mardi 18 octobre.<br />
Los résultats de ce concours seront publiés<br />
dans le Manuel général n° 6 du 29 octobre.<br />
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simplement de vous regarder, dans une glace. Vous verrèz alors un<br />
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ce serait du travail, à moitié fait. Pendant que nous développons extérieurement<br />
vos muscles, nous travaillons aussi ceux qui'commandent et contrôlent lès organes<br />
intérieurs. Nous- les reconstituons et nous les vivifions, nous les fortifions et nous<br />
les exerçons. Nous - vous donnerons une joie merveilleuse : celle de vous sentir pleinement<br />
en vie. Une vie nouvelle se développera dans chacune des cellules, dans chacun<br />
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lanuel général 1932-1933. N° 3 8 Octobre 1932<br />
PARTIE ADMINISTRATIVE<br />
En lisant l'Officiel.<br />
Séjour à l'étranger et retraite.<br />
services d'instituteur est multipliée par un coeffi<br />
A quelles conditions un professeur de langues<br />
cient égal au rapport entre le traitement de la<br />
nv rites est-il fondé à laire entrer son séjour à<br />
classe actuelle de l'instituteur et le traitement<br />
l'étranger dans le décompte do ses années de ser-<br />
d'un professeur adjoint de même classe (décret do<br />
reclassement du 10 septembre 1930, article 6,<br />
eir valables pour la retraite ?<br />
paragraphes 1 et 2). (J. O. du 17 septembre 1932. —<br />
Cet avantage n'est accordé qu'aux boursiers<br />
S. p. 1191.)<br />
lc> rnés par le ministre dans les conditions de<br />
'aiiicle 97 du décret organique du 18 janvier<br />
Bourses de préparation aux grandes écoles.<br />
lfc'87 sur l'organisation do l'enseignement primaire<br />
(professeurs d'école normale ou candidats Aux termes de l'article 10 du décret du 6 juil<br />
pourvus- du certificat d'aptitude au professorat) let 1926, des bourses peuvent être concédées sans<br />
(loi du 8 avril 1910, art. 91). (J. O. du 12 juillet examen à des élèves âgés de moins de dix-neuf<br />
19 — D. p. 2606.)<br />
ans au 1<br />
Bourses de préparation au B. S.<br />
er octobre de l'année où est faite la<br />
demande, s'ils ont subi avec succès la l re partie<br />
du baccalauréat, et à des élèves âgés de moins de<br />
vingt ans s'ils sont titulaires du baccalauréat.<br />
La limite d'âge est reculée d'un an pour les pupilles<br />
de la nation. Aucune dispense d'âge ne peut<br />
être accordée (art. 3 de l'arrêté du 17 juillet 1926).<br />
(J. O. du 12 juillet 1932. — D. p. 2606.)<br />
II n'est pas attribué de prêt d'honneur pour les<br />
études! primaires supérieures. Il n'est pas accordé<br />
de iourses aux élèves ayant obtenu la première<br />
partie du brevet supérieur. Mais il peut être concc<br />
ic une bourse sans examen pour entrer en quatrième"<br />
année - d'école primaire supérieure aux<br />
clives reçus au brevet élémentaire ou au brevet<br />
d'o geignement primaire supérieur qui ont produis<br />
à l'inspecteur d'académie une demande<br />
avec le dossier réglementaire. (J. O. du 8 juillet<br />
193:. — D. p. 2514.)<br />
Professeurs adjoints d'écoles techniques. 1<br />
Un instituteur public peut être nommé professeur<br />
adjoint dans une école d'artisanat rural de<br />
l'cnsoignement technique, si c'est une école de<br />
m ers, mais, s'il s'agit d'une écolo pratique, ces<br />
emplois sont réservés aux blessés ou mutilés de<br />
gu 're, classés par le ministère des Pensions pour<br />
l'emploi de professeurs adjoints et figurant, à ce<br />
til--e, sur la liste publiée trimestriellement au Journo.'-,<br />
officiel.<br />
lorsqu'un instituteur est nommé professeur<br />
adjoint dans une école de l'enseignement technique,<br />
son ancienneté dans cette catégorie nouvelle<br />
est calculée de la façon suivante : la durée de ses<br />
Écoles de la marine : traitements.<br />
Par décret du 11 juillet 1932, est modifié lo<br />
tableau des traitements et indemnités des professeurs<br />
et instituteurs de l'école des apprentis<br />
marins et des pupilles de la marine. (J. O. du<br />
14 juillet 1932 — G. p. 7628.).<br />
C. A. au professorat.<br />
Le Journal officiel du 1 er septembre 1932 a publié<br />
le programme de la 2 e partie du professorat des<br />
écoles normales et des écoles primaires supérieures<br />
pour la session de 1933.<br />
Il a publié également les tableaux des coefficients<br />
à attribuer aux diverses épreuves d'examens de la<br />
session de 1933, en ce qui concerne :<br />
1° Le professorat des écoles normales et écoles<br />
primaires supérieures (l re et 2 e parties) ;<br />
2° Le certificat d'aptitude au professorat du<br />
travail manuel dans les écoles normales et les<br />
écoles primaires supérieures (aspirantes).<br />
Correspondance.<br />
Entrée dans les cadres. — L. A .T. (VAR). —Le<br />
brevet élémentaire suffit-il pour être nommée institutrice<br />
publique P Dans quels départements une<br />
postulante a-t-elle le plus de chance d'être admise ?<br />
Sans doute, le brevet élémentaire est suffisant<br />
pour exercer dans les écoles en qualité<br />
d'institutrice. Il permet d'être déléguée comme<br />
stagiaire; mais avec ce seul diplôme, même suivi<br />
du certificat d'aptitude pédagogique, on n'accède<br />
pas à la titularisation, on n'a pas d'avancement,<br />
fin l'état actuel de la législation, pour être titularisé,<br />
un instituteur, une institutrice doit justifier<br />
du brevet supérieur et du certificat d'aptitude<br />
pédagogique.<br />
Selon une pratique à peu près constante, on<br />
n'est admis dans les cadres comme stagiaire<br />
qu'après avoir assuré, pendant un temps plus<br />
ou moins long, des services de suppléances ou<br />
d'intérims. La période d'auxiliaire.est'assez.courte<br />
pour les postulants, les postulantes* pourvus du<br />
brevet supérieur; et il'est rare' que ceux qui no<br />
possèdent pas ce dernier diplôme soient nommés<br />
stagiaires avant d'avoir obte"nu le certificat<br />
d'aptitude pédagogique.<br />
A ceux de ses lecteurs qui lui en font la demande,<br />
le Manuel général envoie un relevé des départements<br />
sous le rapport des besoins de leur rôfcrutement<br />
en personnel d'instituteurs et d'institutrices."<br />
Ces sortes de renseignements ne sont,<br />
envoyés et ne doivent être accueillis que sous<br />
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m <strong>MANUEL</strong> <strong>GÉNÉRAL</strong> <strong>DE</strong> <strong>L'INSTRUCTION</strong> PRIMAIRE 8 Oct. 32<br />
Protégez votre cœur.<br />
Q'imagine-t-on le travail considérable qui<br />
^ est demandé chaque jour par l'organisme<br />
à notre cœur ? N'est-ce pas lui qui, de la naissance<br />
à la mort, sans un instant de repos, doit<br />
propulser le sang et assurer sa constante circulation<br />
au travers du corps- tout entier, jusque<br />
dans les plus étroits vaisseaux capillaires ?<br />
Le cœur normal de l'adulte assure, au moyen<br />
de 5000 contractions à l'heure environ, un<br />
débit de près de 360 litres de sang. Quelle<br />
pompe, même très perfectionnée, résisterait<br />
à un pareil surmenage ?<br />
L'auscultation révèle souvent des lésions<br />
.du cœur qui sont admirablement compensées.<br />
La machine humaine poursuit ainsi son travail<br />
journalier, jusqu'à ce qu'une maladie<br />
imprévue survienne. Et l'évolution qui aurait<br />
dû être bénigne, devient fatale. Le malade<br />
va mieux, mais le cœur épuisé faiblit et brusquement<br />
s'arrête.<br />
Palpitations nerveuses, phénomènes, d'arythmie<br />
ou de tachycardie, troubles cardiaques<br />
divers doivent éveiller l'attention de celui qui<br />
se trouve ainsi heureusement prévenu.<br />
Sans doute, conseillera-t-on d'éviter la fatigue,<br />
les veilles, les repas copieux, les émotions,de<br />
supprimer le thé, le café, l'alcool, de ne<br />
prendre qu'une nourriture légère à prédominance<br />
végétarienne. Toutes ces précautions<br />
n'aboutissent qu'à diminuer la fatigue du cœur,<br />
aloTs qu'il aurait besoin -d'être- aidé, tonifié,stimulé.<br />
Des expériences récentes montrent qu'il n'y<br />
a là rien d'impossible. Nous les relatons ci-après<br />
brièvement, persuadés qu'elles peuvent intéresser<br />
le grand public.<br />
Un moyen curieux d'étudier Faction de<br />
diverses substances sur le cœur, consiste à<br />
isoler un cœur de grenouille et à le plonger,<br />
vivant encore, dans un sérum physiologique<br />
approprié, en l'espèce, la solution de Ringer.<br />
Dans de telles conditions, le cœur continue<br />
longtemps encore ses contractions, jusqu'à ce<br />
que, finalement, il s'arrête et meurt d'épuisement.<br />
L'enregistrement graphique des battements<br />
de ce-cœur permet d'en apprécier l'amplitude<br />
et la régularité.<br />
Si l'on substitue à la solution de Ringer une<br />
solution de sel de cuisine (chlorure de sodium),<br />
on constate que les contractions du cœttr<br />
s'affaiblissent très vite, pour aboutir bientôt<br />
à l'immobilité complète. Cet arrêt brutal,<br />
comparable à. une. intoxication, peut être<br />
évité très simplement par addition à la solution<br />
nocive d'une petite quantité d'Ovomaltine.<br />
De même, si l'on paralyse l'action du cœur<br />
baigné cependant par la solution de Ringer<br />
à l'aide d'un hypnotique tel que le chloroforme,<br />
les contractions deviennent plus faibles et<br />
même s'arrêtent si une bienfaisante addition<br />
d'Ovomaltine ne survient à temps pour neutra<br />
Par le Docteur H. L,<br />
liser les effets du chloroforme et rétablir l'amplitude<br />
et la régularité des battements du<br />
cœur.<br />
En iS : battements normaux.<br />
En 19 : commencement d'intoxication.<br />
En 20 : accentuation de l'intoxication.<br />
En 21 : addition d'une solution d'Ovomaltine.<br />
Une troisième expérience complète et amplifié<br />
les deux précédentes. Au bout de 2.; à<br />
36 heures dè séjour dans la solution de Ringer,<br />
le cœur de grenouille voit sa force s'épuiser,<br />
les contractions s'espacent et bientôt cessant<br />
tout à fait. Au cours de cette période de ralentissement<br />
qui précède de fort peu l'arrêt,<br />
l'addition d'Ovomaltine produit un résul:at<br />
quasi-miraculeux; les contractions reprennent<br />
et se poursuivent, comme si le cœur se trouvait<br />
ainsi subitement rajeuni.<br />
En 5 addition d'Ovomaltine.<br />
D'autre part, il a été établi que l'Ovoimltine<br />
est un aliment particulièrement assimi-!<br />
lable et que ses constituants se retrouvent;<br />
rapidement après leur ingestion, dans le sangj<br />
Maltose, sels minéraux et vitamines, interviennent<br />
ainsi par les voies les plus rapides!<br />
jusqu'à l'organe essentiel qu'ils nourrissent,;<br />
sustentent et tonifient, pour le plus grand bien<br />
de l'organisme. '<br />
L'Ovomaltine n'est pas un alxrrent ordinaire.!<br />
C'est nn concentré, parfaitement « équilibré»,:<br />
des principales sources de vie animales et<br />
végétales : œufs, lait e t malt (orge gèrmée).<br />
Tous les éléments indispensables à la vie s'y<br />
trouvent dans les proportions les plus' satisfaisantes.<br />
C'est * ce qui explique pourquoi<br />
I'Ovomaltine nourrit considérablement sous uni<br />
petit volume et sans jamais fatiguer les orgaiie9j<br />
digestifs. Le cacao vanillé lui âpporte son arôme 1<br />
agréable et sa délicate saveur.<br />
Consommer régulièrement I'Ovomaltine, c^est<br />
contracter une assurance contre la rigueur<br />
des maladies et se préparer une alerte vieillesse. 1<br />
D r EL L.
8 Oct. 32 PARTIE ADMINISTRATIVE. — N° 3. 11<br />
réserves, la situation pouvant changer, selon les<br />
candidatures, d'un jour à l'autre.<br />
Classes enfantines. — P. A R . (1XLE-ET-VI-<br />
LAINE).— Quelle est l'organisation d'une classe<br />
enfantine ? A quel âge les enfants y sont-ils admis ?<br />
A la suite du décret du 15 juillet 1921, inséré<br />
0ans le décret organique, il n'est pas fait de<br />
différence, quant à l'organisation, entre les classes<br />
enfantines et les écoles maternelles. Les élèves y<br />
. ont divisés en deux sections suivant leur âge et<br />
ie développement do leur intelligence : mêmes<br />
exercices physiques, sensoriels, mêmes exercices<br />
tle langage et récitation, d'observation, de premières<br />
habitudes morales. Les enfants de la<br />
.remiète section y sont initiés à la lecture, l'écriture,<br />
le calcul.<br />
Pour le détail du programme et dé la méthode,<br />
il faut se reporter aux instructions du 16 mars 1908,<br />
' la circulaire du 10 avril 1922, et à la circulaire<br />
plus récente du 10 novembre 1931 Cette dernière<br />
circulaire définit avec précision, le caractère et la<br />
• metion de la classe enfantine dans ses Apports<br />
. vec l'école élémentaire à laquelle elle est annexée.<br />
Dans les classes enfantines, comme dans les<br />
• coles maternelles, les enfants , sont reçus--de<br />
j'âge de 2 ans à l'âge de 6 ans, hors les cas où,<br />
, mir des raisons d'effectifs, l'inspecteur d'académie<br />
a modifié les âges d'admission ou de sortie.<br />
Enprincipe,d'aprèsla circulaire du 13 janvier 1926,<br />
eu\ ! ent passer des écoles maternelles ou classes<br />
enfantines dans les écoles primaires élémentaires :<br />
Au 1 er octobre, les enfants qui auront six ans<br />
avant le 31. décembre;<br />
A la rentrée des vacances de.Pâques, les enfants<br />
qui auront eu six ans avant le 1 er avriL<br />
Institutrice et monitrice. — M. A M. (SAÔNE-ET-<br />
LOIRE). — Une jeune fille brevetée, âgée de moins de<br />
ans, peut-elle enseigner, dans une salle attenante<br />
à la salle de classe d'une institutrice privée p<br />
Nul ne peut participer à l'enseignement .dans<br />
une école publique ou privée en dehors de la présence<br />
effective et continue, dans la salle même<br />
où il enseigne, de l'un des maîtres de l'école, s'il<br />
;ie:remplit les conditions d'âge légales et n'est<br />
• olirvu d'un titre de capacité. (Loi du 24 avril<br />
1930.) Une brevetée de moins de 18 ans ne doit<br />
'lonc être employée que comme monitrice dans<br />
la salle de classe même, et sous les yeux de l'institutrice<br />
de l'école.<br />
Avantages de carrière pour enfants. — P. A A.<br />
(SEINE). — Quels avantages de carrière et de<br />
retraite sont attachés aux enfants du fonctionnaire ?<br />
1. Mcntuel général du 28 novembre. 1931. Partie administrative<br />
p. 33.<br />
1. L'instituteur, l'institutrice reçoit des indem-'<br />
nités de charges de famille, au titre de ses enfants,<br />
et au titfe des orphelins sans ressources ou des<br />
enfants censés orphelins qu'il a recueillis. Au cas<br />
d'un ménage de fonctionnaires, ces indemnités<br />
sont mandatées au iiom du mari. A la suite du<br />
divorce prononcé aux torts du mari, si la femme,<br />
fonctionnaire ou non, a la garde des enfants, elle<br />
peut obtenir que les indemnités lui soient mandatées.<br />
Le fonctionnaire a droit aux indemnités de<br />
charges de famille au titre des enfants que son<br />
conjoint a pu avoir d'un précédent mariage.<br />
2. La femme fonctionnaire bénéficie, en vue de<br />
la retraite, d'une bonification d'âge et de services<br />
d'une année pour chacun des enfants qu'elle a<br />
eus. Il faut entendre par là qu'elle a droit à pension<br />
d'ancienneté aux conditions d'âge et de service<br />
mini ma diminués d'une année par enfant.<br />
A la liquidation d'e sa pension, ses services sont<br />
augmentés d'autant d'années qu'elle a eu d'enfants.<br />
A cette bonification ne sont admis ni les enfants<br />
recueillis, ni les enfants du conjoint. ><br />
3. Les indemnités pour charges de famille sont<br />
maintenues-aux fonctionnaires admis à la retraite,<br />
aux mêmes conditions que pendant la période<br />
d'activité.<br />
4. Une majoration de 10, 15 %... de là pension,<br />
est allouée au fonctionnaire quia élevé 3V4... enfants<br />
jusqu'à l'âge de 16 ans. Ne Comptent, à<br />
cet effet, que les enfants que le retraité a élevés<br />
depuis leur naissance, et non ceux que le' Conjoint<br />
a pu avoir d'un mariage antérieur.<br />
La majoration ne se cumule pas, pour un même<br />
enfant, avec l'indemnité pour charges, de famille.<br />
Deux conjoints, fonctionnairesre traités, reçoivent<br />
tous deux, chacun individuellement, cette<br />
majoration de leur pension.<br />
5. Enfin, l'institutrice doit savoir cfue, pour le<br />
droit à promotion à la" première classe, trois<br />
années avant que sont remplies lés conditions de<br />
pension d'ancienneté, il n'est pas ténu compte de<br />
la réduction d'âge et de services attachée pour<br />
elle à ses enfants : ce droit ne lui est reconnu,<br />
comme à l'instituteur, qu'à 52 ans d'âge, 22 ans<br />
de services.<br />
Communication du dossier. — J. A U. (COR-<br />
RÈZE). — L'institutrice peut-elle exiger d'avoir communication<br />
de son dossier ?<br />
La loi du 22 avril 1905 ne prévoit que 3 cas<br />
où le fonctionnaire a droit à communication per j<br />
sonnelle et confidentielle de son dossier : mesure<br />
disciplinaire, déplacement d'office, retard dans<br />
l'avancement.<br />
LACABE.<br />
Il est répondu parla poste aux demandes de renseignements professionnels de nos abonnes, aux conditions<br />
suivantes :<br />
1° Que le correspondant signe sa lettre très lisiblement et fasse suivre son nom de son adresse exacte<br />
et complète ;<br />
3° Qu'il l'accompagne d'une bande d'envoi du journal, prouvant qu'il est abonné;<br />
S» Qu'il joigne à sa lettre, pour la réponse, une enveloppe affranchie, portant son adresse.<br />
Il est recommandé instamment à nos correspondants :<br />
•1° De ménager à la gauche de leurs lettres une marge assez large, destinée à recevoir nos réponses<br />
à calé de leurs questions ; .<br />
S" De ne pas porter sur. une feuille unique des demandes de nature différente. Il est essentiel que<br />
les questions d'ordre administratif ou scolaire soient séparées des commandes de librairie, des communi-<br />
'vations intéressant les services d'abonnement ou de correction de devoirs. Ces diverses demandes doivent<br />
'être mentionnées sur des feuilles distinctes, chacune portant le nom et l'adresse complète du correspondant.<br />
NOUVEAUTÉ. F. Maurette. Résumé aide-mémoire de Géographie. 5 fr.
12 <strong>MANUEL</strong> <strong>GÉNÉRAL</strong> <strong>DE</strong> <strong>L'INSTRUCTION</strong> PRIMAIRE 8 Oct. 32<br />
INFORMATION<br />
PHOSPHATINE<br />
FALIÊtES<br />
Une voilure des circuits publicitaires de la PHOS-<br />
PIIATliVE EALIÈKES doit s'arrêter dans votre région.<br />
Veuillez noter qu'à son passage la PHOSPHATINE<br />
FALIEItES distribuera à ses grands amis, les enfants,<br />
des images de toutes sortes cl offrira aux parents des<br />
échantillons qui leur permettront d'apprécier les qualités<br />
de la célèbre farine alimentaire qui donne aux<br />
enfants la force et la santé.<br />
La PHOSPHATINE FALIEKES rend aussi les<br />
plus grands services aux anémiés, vieillards, convalescents,<br />
en raison de la facilité de sa digestion et de ses<br />
vertus fortifiantes.<br />
Fïtlt-Ower poisr Dame (taiiie 44>.<br />
C'est en deux tons de bleu que sera tricoté ce gracieux pull-over; il sera exécuté en laine Fascinante 4 fils. La<br />
Fascinante, laine souple et résistante, se trouve dàns toutes l'es bonnes maisons.<br />
A défaut, s'adresser aux Usines de la Fascinante à Roubaix. - . . ..<br />
Fournitures : 150 gr. de Fascinante .suisse 4 fils , coloris bleu roi 1812; 150.gr<br />
de même laine coloris bleu pervenche 1828 et 50 gr. de même laine coloris blànc<br />
1800, 2 aiguillés de 3 mm. de diamètre et 2 aiguillés de 2 mm. de diamètre.<br />
Points employés?: Point de côtes (1 m. endroit, 1 m. envers), point de jersey (1<br />
rang endroit, 1 rang envers). , . , . . • -<br />
* Exécution : Prendre les aiguilles de 2 mm. et la laine coloris bleu'roi, monter<br />
112 m. soit 40 cent, de largeur. Tricoter au point de côtes sur 13 cent.' de haûtV<br />
Prendre les aiguilles de 3 mm. pour commencer le point de jersey, en faire une<br />
hauteur de 24 cent, soit 82 rangs en faisant une augmentation à chaque extrémité<br />
d'aiguille tous les 12 rangs. On obtient ainsi 124 m. Au-dessus des côtes on tricotera<br />
pendant 6 cent, avec la laine bleu roi. Prendre ensuite la laine<br />
bleu pervenche pour faire encore 6 cent. Reprendre la laine bleu roi<br />
pour faire 6 cent., terminer par 6 cent, de laine bleu pervenche.<br />
A ce moment rabattre de chaque côté de l'ouvrage : 3 m. puis 2 fois<br />
1 m. pour les emmanchures. Il reste donc 114 m. Partager le travail<br />
en 2 parties égales, (garder une partie des mailles sur une aiguille remmailleuse),'<br />
et travailler-l'autre partie en rabattant côté encolure,<br />
1 m. tous les 2 rangs, ceci pendant 48 rangs. Il reste 33 m. Faire encore<br />
6 rangs droits, puis rabattre les m. en 3 fois pour former l'épaule. Reprendre<br />
les mailles restées sur l'aiguille remmailleuse et travailler de ia<br />
même façon.<br />
. Dos. — Se travaille comme le devant. Supprimer le décolleté.<br />
Manche. •— Prendre les aiguilles de 2 mm. et la laine coloris bleu<br />
clair, monter 60 m., soit une largeur de 22 cent. Tricoter au point de<br />
côtes sur 8 cent, de haut. Prendre ensuite les aiguilles de 3 mm. pour<br />
commencer le point de jersey. Ën faire une hauteur de 45 cent., soit<br />
152 rangs en faisant une augmentation à chaque extrémité d'aiguilie<br />
tous les 10 rangs. On obtient ainsi 90 m.<br />
Lorsque l'on aura tricoté pendant 50 cent., on prendra la laine bleu<br />
roi pour termine^ la manche. Former ensuite l'arrondi, pour cela rabattré<br />
de chaque côté de l'ouvrage 3 m. tous les 2 rangs. Lorsqu'il ne<br />
reste plus que 12 m. sur l'aiguille, les rabattre en une seule fois.<br />
Faire la 2e manche semblable.<br />
Assemblage : Assembler le pull-over par'les.coutures des épaules et<br />
des dessous de bras. Monter les màriches.<br />
Col : Relever les mailles de l'encolure en se servant des aiguilles de<br />
2 mm. et de la laine blanche. Tricoter au point de jersey sur 4 cent,<br />
de haut. Prendre les aiguilles de 3 mm. et tricoter encore pendant 4 cent'.<br />
Rabattre les mailles. Autour du col faire 2 rangs de demi-brides au<br />
crochet.<br />
Repasser le pull-olver avec un linge humide.
Manuel général 1932-1933 •N« 3 8 Octobre 1932<br />
PARTIE SCOLAIRE<br />
m m r> \ DXJTT7 NCïTlVÏ? / I JTlf 1 C [Sous cette rubrique, nous mettrons ici, chaque semaine, l'annonce d 5<br />
L5i L/1 vJLl lv/V L i l l il/ l\(JU V LjjoLU l ZiriJ» publications nouvelles pouvant intéresser nos lectrices et lecteurs.]<br />
L'Anglais vivant, Cours complet d'anglais à l'usage de l'enseignement primaire supérieur,<br />
par P. et M. CARPENTIER-FIALIP, professeurs agrégés d'anglais. 2 e année.— Un vol. in-lG,<br />
illustré, cartonné : 16 fr.<br />
Cet ouvrage est le second de la série (la l r ° année est déjà en vente; la 3° année paraîtra en 1933).<br />
11 continue le travail d'acquisition de vocabulaire et de grammaire, en reprenant les choses déjà étudiées, et en les<br />
élargissant. L'ensemble présente les mêmes caractéristiques : 1° leçons en quatre parties (vocabulaire, phonétique, grammaire<br />
et préparation); 2° interchapters de révision et d'application, en marge de la progression normale.<br />
CENTRE D'INTÉRÊT : LA LAINE E T LE COTON<br />
Exercices d'observation.<br />
Matériel. — Il faut que chaque cnfanl possède une<br />
peiile houppe de laine (laine brute si possible),<br />
des échantillons de laine filée de grosseurs différentes,<br />
quelques petits morceaux d'étoffe de laine,<br />
un peu de colon cardé, un peu d'ouate, des fils<br />
de colon de différentes couleurs et grosseurs et<br />
enfin des échantillons de tissus de colon.<br />
Tout cela peut être obtenu sans bourse délier.<br />
Cette documentation matérielle se compléterait<br />
heureusement de quelques autres objets qui seraient<br />
aussi ù la disposition des enfants : une peau de<br />
mouton (ou un fragment) ayant encore sa laine,<br />
quelques fruits de coton entr'ouverts montrant<br />
la bourre blanche fixée aux graines.<br />
Observons. — Cette série d'observations se<br />
fera en trois temps : nous observerons d'abord la<br />
laine naturelle et le parti que l'homme en a tiré,<br />
puis nous ferons le même travail sur le fruit du cotonnier,<br />
et enfin nous aborderons le travail de comparaison<br />
des deux matières et les conclusions pratiques<br />
qui en découlent.<br />
I. La laine. — Parmi les choses que nous avons<br />
sur notre table , il y en a que vous connaissez :<br />
montrez-moi la laine à tricoter, ou à raccommoder<br />
les bas, 011 à broder sur le canevas.<br />
Ces petits morceaux de tissu sont faits aussi<br />
avec de la laine, mais avec des fils plus fins; essayez<br />
d'en détisser quelques-uns.<br />
Il reste encore une chose dont nous n'avons pas<br />
parlé : c'est cette petite houppe presque blanche.<br />
Touchez-la et touchez la laine à tricoter qui est à<br />
côté, vous allez certainement trouver ce que c'est.<br />
Il y a d'ailleurs peut-être des enfants qui ont trouvé<br />
que ce petit tas floconneux ressemble à la laine du<br />
matelas de maman.<br />
Remettons les choses en ordre sur la table : la<br />
laine en flocons, la laine en fils, la laine tissée pour<br />
faire une étoffe et songeons, en régardant l'utilisation<br />
de la laine, combien les hommes qui ont vécu<br />
avant nous ont dû réfléchir et travailler pour<br />
arriver à trouver tout cela.<br />
Prenons en main cette houppe de laine, touchonsla,<br />
serrons-la très fort en fermant la main, puis<br />
ouvrons celle-ci brusquement. Que fait la laine<br />
qui était serrée ? Répétons la même expérience<br />
avec la laine en fils et avec le tissu de laine. Nous<br />
comprenons pourquoi un tricot de laine no se<br />
froisse pas et pourquoi un tissu de laine, surtout<br />
lorsqu'il est épais, no se chiffonne pas non plus.<br />
En pensant à tout cela, qui va trouver pourquoi<br />
on emploiè la laine pour faire les matelas ?<br />
Examinons de près cette laine. Nous voyons<br />
qu'elle est faite de petits fils très nombreux et<br />
extrêmement fins. Regardons-les à la loupe. Admi-<br />
rartic scolaire.<br />
rons sa finesse, sa frisure (qui détermine l'élasticité<br />
de la masse), les jeux de lumière que fait le soleil<br />
(s'il y en a) en la traversant. Essayons d'en sortir<br />
un. Tirons dessus. Résiste-t-il ? Pourquoi ? Essayons<br />
d'en sortir deux et de les mettre l'un à côté de l'autre.<br />
Tirons encore. Est-ce plus solide ?<br />
Essayons d'en sortir trois ou quatre et, au lieu<br />
de les 'mettre simplement l'un à côté de l'autre,<br />
tordons-les en les roulant entre le pouce et l'index.<br />
Essayons maintenant de rompre ce fil. Il ne casse<br />
plus, et voilà que nous venons de refaire la découverte<br />
que les hommes ont faite bien, bien longtemps<br />
avant nous. Nous avons filé de la laine.<br />
Mais d'où nous vient donc cette laine ? Ne vous<br />
fait-elle pas penser ù des poils d'animaux, de chiens<br />
par exemple? En effet, ce sont les poils qui poussent<br />
sur le dos des moutons (les poils de chiens, même<br />
longs et frisés, n'ont pas cette souplesse, cette<br />
finesse). On coupe cette laine au commencement<br />
de l'été. Pourquoi à cette date ? (Montrer le morceau<br />
de peau de mouton). On la lave et on la transforme<br />
en fils. Autrefois, les bergères, tout en gardant leurs<br />
moutons, filaient la laine. Maintenant ce travail<br />
est fait par des machines dans les usines.<br />
Regardons notre laine filée. Tous les morceaux<br />
sont-ils de la même grosseur ? Essayons de les<br />
détordre et nous allons comprendre pourquoi;<br />
comptons les brins qui les composent : les uns sont<br />
à deux brins, les autres à trois, les autres à quatre,<br />
à cinq, etc., et selon le travail qu'elle veut faire, selon<br />
la grosseur de la laine qu'elle veut employer, maman<br />
demande de la laine à 2, à 3,... à 6 fils.<br />
Ces brins de laine sont-ils de la même couleur ?<br />
Étaient-ils de cette couleur sur le mouton ? Que<br />
leur a-t-on fait ?<br />
Examinons d'un peu près les petits échantillons<br />
de tissu; essayons d'en retirer quelques fils ; nous<br />
retrouvons les brins si fins que nous avons admirés<br />
tout à l'heure dans la laine brute.<br />
II. Le coton—.Les observations sur le coton seront<br />
conduites de la même façon que les précédentes :<br />
examen rapide et comparaison de la matière brute<br />
et des utilisations que l'homme lui a trouvées, puis<br />
observations plus profondes de chacun des matériaux<br />
qui sont en la possession des enfants.<br />
III. Comparaisons entre la laine et le coton.<br />
— Nous allons observer comment la laine et le coton<br />
se comportent dans différentes circonstances et,<br />
des constatations faites, nous essaierons de dégager<br />
des conclusions pratiques au point de vue du<br />
meilleur parti ù tirer des deux matières.<br />
1. Mettons dans un verre d'eau un flocon de laine<br />
et un de coton. Que deviennent-ils l'un et l'autre?<br />
Le coton s'imbibe très rapidement d'eau, la laine<br />
surnage beaucoup plus longtemps, il faut la maintenir<br />
dans l'eau pour arriver à la mouiller. Conclusion<br />
: lorsqu'on craint d'être surpris par la pluie,<br />
quel vêtement vaut-il mieux mettre : laine ou coton?<br />
y 3
38 CLASSE D'INITIATION 8 Oct. 32<br />
2. Sortons de l'eau "nos deux flocons mouillés,<br />
pressons-lés pour en extraire l'eau et mettons-les<br />
à sécher tous deux, soit au soleil, soit près du<br />
poêle. Lequel sèche le plus rapidement?<br />
Lorsqu'on a été mouillé, quel est le vêtement que<br />
l'on peut le plus rapidement remettre après séchage ?<br />
3. Frottons sur la peau du bras une touffe de<br />
laine et un flocon de coton. Les deux sensations<br />
sont-elles semblables? Laquelle est la moins<br />
agréable? Alors, lorsqu'on a une chemise de laine<br />
et une de coton, laquelle vaut-il mieux mettre<br />
directement sur sa peau ?<br />
4. Serrons fortement dans nos mains : d'une<br />
part, le flocon de laine brute et le morceau d'étoffe<br />
de laine, et d'autre part, le coton brut et le petit<br />
carré de tissu de coton.<br />
Desserrons les doigts et observons le résultat<br />
de ces compressions : les plis restent-ils aussi<br />
marqués sur le tissu de laine que .sur celui de coton ?<br />
Concluons : lorsqu'on veut avoir une robe, ne se<br />
froissant pas, vaut-il mieux l'acheter en laine ou<br />
en coton ?<br />
Le flocon de coton reprend-il sa forme et sa grosseur<br />
comme celui de la laine? Conclusion : que vautil<br />
mieux choisir pour faire un matelas, un coussin :<br />
de la laine ou du coton?<br />
Exercices sensoriels.<br />
En réunissant de nombreux échantillons de<br />
tissus ou de fils, nous pourrons organiser des exercices<br />
de reconnaissance :<br />
1° A la vue. a) Fils : il est assez facile de distinguer<br />
un fil de laine d'un fil de coton. Pour augmenter<br />
l'a difficulté, c'est-ù-dire pour affiner les "perceptions,<br />
nous ajouterons : des fils très fins, du coton<br />
floche (gros coton à broder le filet), des fils provenant<br />
de parfilage de tissus.<br />
b) Tissus : les échantillons à différencier seront<br />
d'abord choisis très dissemblables : drap, flanelle,<br />
serge ; vichy, shirting, satinette, puis la série se terminera<br />
par des genres très voisins pour lesquels la<br />
distinction est plus difficile (lainette de coton et<br />
mousseline de laine, par exemple).<br />
Notons en passant que les tissus imprimés sont<br />
plus difficiles à différencier que les tissus unis.<br />
2° Au toucher, nous essaierons de reprendre les<br />
mêmes exercices, mais en faisant percevoir les<br />
différences avec les yeux bandés. Il est probable<br />
que nous ne pourrons pousser nos expériences<br />
aussi loin, car la difficulté devient trop grande dans<br />
certains cas.<br />
Nous pourrons aussi faire quelques constatations<br />
au point de vue couleur; par exemple : essayer<br />
d'assortir une étoffe de laine et une de coton.<br />
Peut-on trouver absolument la même couleur ?<br />
Essayons de préciser la différence dans les nuances<br />
(celles des tissus de laine sont toujours plus profondes,<br />
plus chaudes).<br />
Travail manuel.<br />
Un bonnet de laine au crochet. — Essayons<br />
d'enseigner à nos enfants (filles et garçons) le<br />
point le plus simple du crochet, en employant<br />
ces fils de laine dont nous connaissons si bien<br />
maintenant la provenance et les qualités.<br />
Notre travail d'apprentissage (un rectangle fait<br />
de demi-brides) sera utilisé pour faire un bonnet<br />
de bébé. Faisons une chaînette de 30 à 35 cm.<br />
de longueur (la longueur suffisante pour encadrer<br />
le visage). Arrivés au bout, tournons et commen<br />
tons les demi-bTidès. C'est'le point le plus simple;<br />
on piqué dans la<br />
maille sans jeté sur<br />
le crochet, et on<br />
va chercher la laine<br />
qu'on ramène.<br />
Le travail se<br />
poursuit ainsi; un<br />
seul écueil : il faut<br />
« monter droit »,<br />
c'est-à-dire no pas<br />
oublier de piquer<br />
dans le dernier<br />
trou do chaquo<br />
rangée.<br />
Lorsque le rectangle est achevé, on le plie pour<br />
lui donner la forme convenable (voir figure); on<br />
fixe par quelques points les plis formés et on termine<br />
par un picot (ouvrage fait par les plus habiles<br />
ou par la maîtresse) et un ruban pour le fixer.<br />
Calcul.<br />
Nos enfants ont maintenant fait suffisamment<br />
d'exercices sensoriels préparatoires au calcul pour<br />
avoir des impressions tactiles ou visuelles de quantités.<br />
Nous allons pouvoir commencer avec eux, à<br />
présentées exercices do calcul proprement dit, qui<br />
leur apprendront à préciser-les quantités, à les<br />
combiner entre elles, à les représenter d'une façon<br />
conventionnelle par des chiffres.<br />
Idée du nombre. — Plusieurs, beaucoup, rien,<br />
un, plus, moins. —- « JEU <strong>DE</strong>S BOÎTES-SURPRISES ».<br />
Pendant que les enfants sont en récréation,<br />
posons sur là table de chacun d'eux trois petites<br />
boîtes quelconques. (Point n'est besoin que toutes<br />
les boîtes soient semblables. Il faut seulement<br />
qu'elles soient identiques trois par trois pour que<br />
chaque enfant en ait trois pareilles.)<br />
Dans l'une de ces boîtes, il y aura différents<br />
objets : 5 cailloux ou 3 boutons, ou 6 épingles, ou<br />
4 perles ou 8 plumes, etc. Dans une autre, il n'y<br />
aura rien et dans la troisième, il y aura un seul<br />
objet. En rentrant en classe, les enfants trouvent les<br />
boîtes qu'ils ne doivent pas ouvrir, mais seulement<br />
soupeser ou agiter de façon que la différence de<br />
poids ou de son les conduise à dire : dans une des<br />
boîtes, il n'y a rien; dans les deux autres, il y a quelque<br />
chose, mais dans l'une, plus que dans l'autre.<br />
Ouvrons les boîtes et nous obtenons confirmation<br />
par la vue des indications que nous avaient<br />
données le toucher et l'ouïe : dans une dès boîtes<br />
il n'y a rien, dans l'autre, il y a des cailloux, plusieurs<br />
épingles, beaucoup de perles, beaucoup dé<br />
plumes, de'façon que l'opposition soit bien nette<br />
entre les termes : rien, zéro et des, plusieurs, beaucoup.<br />
Le même matériel va nous servir à démontrer<br />
quelques principes élémentaires d'arithmétique.<br />
Une quantité peut augmenter ou diminuer.<br />
— Augmentons la quantité d'objets contenus dans<br />
l'une des boîtes : ajoutons des plumes aux plumes,<br />
des perles aux perles, etc., en quantité suffisante<br />
pour que, à première vue, le second groupement,<br />
paraisse plus important que le premier. Exprimons<br />
co que nous constatons en employant différentes<br />
formules : nous avons plus de perles, nous on avons<br />
davantage; nous en avions un peu daps notre boîte,<br />
maintenant nous en avons beaucoup.<br />
Ensuite, nous effectuons l'opération inverse :<br />
nous retirons des perles; nous en avions beaucoup,<br />
nous en avons moins; la quantité de perles a<br />
diminué. Ainsi les enfants établissent expérimentalement<br />
que lorsqu'on ajoute une quanLité à une<br />
autre, on en obtient une plus grande, et que lorsqu'on<br />
retire une certaine quantité d'une autre, on<br />
en obtient une plus petite.<br />
ALB. LORENT,<br />
Directrice d'école matei-nolle.<br />
NOUVEAUTE. F. MAURETTE. Résumé aide-mémoire de Géographie. 5 fr.
8 Oct. 32 ÉDUCATION MORALE ET CIVIQUE 39<br />
lllllltlllisil A L'ECOLE PRIMAIRE • • • • H<br />
f EDUCATION MORALE ^<br />
Soyons bons camarades.<br />
COURS ÉLÉMENTAIRE. — L'école est une<br />
seconde famille, aussi les écoliers y vivent-ils en<br />
bonne intelligence. L'affection qui unit les camarades<br />
n'est pas aussi vive que l'amour fraternel,<br />
mais elle est néanmoins solide et durable.<br />
En classe, vous ne vous taquinez point, vous<br />
ivous parlez avec bonne humeur, vous ne vous<br />
[uerellez pas. En récréation, vous jouez sans brutaité.<br />
Dans la rue, vous vous montrez aimables<br />
:nsemble. Ainsi vous donnez à tous le spectacle<br />
''enfants qui no cherchent qu'à vivre bien unis,<br />
i un petit camarade vous invite ou que vous l'invi-<br />
,icz à votre tour, que faudra-t-il faire ? Vous devrez<br />
mutuellement vous montrer prévenants l'un pour<br />
l'autre. Votre réunion a pour but de vous procurer<br />
quelques instants de joie. Efforcez-vous donc de<br />
faire naître cette joie en vous mettant bien d'accord<br />
sur vos jeux et en ne cherchant pas à forcer l'un à se<br />
plier aux caprices de l'autre.<br />
1 A l'école, comme dans la rue, recherchez toujours<br />
la société d'enfants polis et bien élevés, fuyez la<br />
Compagnie des méchants et des grossiers personnages.<br />
Craignez d'être confondus avec les mauvais<br />
sujets.<br />
Maxime. — Dis-moi qui tu fréquentes, je le dirai<br />
ui tu es.<br />
COURS MOYEN. — Al'école, vous rencontrez<br />
bons et de mauvais camarades. Les mauvais sont<br />
eux qui vous donnent l'exemple de la paresse, de<br />
'indiscipline, ceux qui vous excitent au désordre,<br />
u bavardage, ceux qui vous approuvent si vous<br />
ilésobéissez au maître, qui encouragent votre paesse<br />
en vous soufflant vos leçons.<br />
Les bons camarades se conduisent tout autreent.<br />
Vous ne recevez d'eux que de bons exemples<br />
t de bons conseils. (Faire désigner un bon camarade;<br />
ssayer de dégager en collaboration avec les enfants<br />
es raisons pour lesquelles il mérite ce titre d'honîeur.<br />
Faire citer sur des billets anonymes des traits<br />
le bonne camaraderie, les énoncer avec un comnentaire<br />
convenable.)<br />
Soyez serviabies pour vos camarades plus jeunes.<br />
Aidez-les s'il est nécessaire, protégez-les dans la rue,<br />
îe leur donnez que de bons exemples. Comme vous<br />
îVez la supériorité de l'âge et de la force, n'en abusez<br />
pas, ne vous montrez pas taquins ou moqueurs,<br />
londuisez-vous en grands garçons raisonnables.<br />
En classe, soyez obligeants : prêtez une règle, un<br />
:rayon, une gomme à qui en a besoin. Mais que votre<br />
:omplaisance ne favorise jamais la paresse ou la<br />
fraude : ne soufflez pas une leçon à qui ne l'a pas<br />
' pprise, ne laissez pas copier sur vous un devoir.<br />
Si un enfant tombe et se blesse, secourez-le, consoez-le.<br />
Quand un tout petit est dans l'embarras,<br />
'ous l'aidez à se vêtir pour le départ, vous l'accomagnez<br />
dans la rue s'il y a du danger.<br />
Le bon camarade défend son compagnon absent;<br />
1 ne permet point qu'on l'accuse à tort, ni qu'on<br />
'attaque en profitant lâchement do son absence.<br />
1 se montre franc et loyal avec les autres, les retient<br />
'il les suppose disposés à mal faire. Il leur évite<br />
linsi la honte d'une mauvaise action et la douleur du<br />
ïepentir. Un bon camarade est pour vous une seconde<br />
conscience, vous vous appuyez sur lui, vous êtes<br />
ontent de son approbation, triste de ses reproches<br />
i vous les méritez. Vous recherchez sa société,<br />
uivez ses conseils, vous vous en trouverez bien.<br />
Ainsi la bonne camaraderie consiste à rendre<br />
autour de vous de multiples services et à éprouver<br />
des sentiments affectueux pour les autres. Le bon<br />
camarade est estimé et recherché de tous.<br />
Résolution. •—• J'aimerai mes camarades. Je ne.<br />
fréquenterai que de bons écoliers et je m'efforcerai de<br />
leur ressembler. Je protégerai les plus jeunes, je ne<br />
serai ni querelleur, ni moqueur, ni dénonciateur.<br />
COURS SUPÉRIEUR. — Procéder par interrogations.<br />
Faire trouver aux élèves dans leur expérience<br />
do la vie scolaire des manifestations de la<br />
camaraderie (bonne ou mauvaise). Ceci dit, il conviendra<br />
d'insister su sa -valeur sociale (en bien<br />
comme en mal), et il faudra montrer l'importance<br />
de l'émulation pour le bien. Ne pas manquer de<br />
signaler aussi la force de l'imitation dans le groupe<br />
et par suite le danger des mauvaises fréquentations.<br />
Entre les élèves d'une école se nouent des liens<br />
de sympathie. Des idées, des sentiments éprouvés<br />
en commun forment le patrimoine moral qu'on<br />
appelle l'esprit de l'école. On est fier dans la vie<br />
d'avoir été l'élève de certaine école. Les anciens<br />
camarades se retrouvent avec plaisir, ils s'associent<br />
en sociétés amicales, ils ont des réunions fréquentes<br />
des fêtes annuelles, ils s'entr'aident.<br />
Au régiment, au sein d'une même profession (à<br />
l'atelier, au bureau) se nouent aussi des liens de:<br />
camaraderie. Ceux-ci concernent toujours un grand<br />
nombre de personnes mettant en commun uni'<br />
portion réduite de leur existence publique. C'est<br />
pourquoi, si étroits que soient parfois ces liens, ils<br />
n'ont ni la force, ni la profondeur de l'amitié. Celle-ci<br />
atteint au plus intime de la conscience et du sentiment<br />
et par suite son rayon d'action est moins<br />
étendu. Mais elle prend souvent naissance dans la<br />
camaraderie et très souvent des amitiés inUmes<br />
qui durent toute la vie succèdent aux relations<br />
enfantines de deux écoliers.<br />
Lecture.<br />
Passage d'écoliers. — Le matin, ils vont isolés ou<br />
par petits groupes de deux ou trois : ceux de la même<br />
ferme, frères et sœurs ou cousins, ou bien voisins qui<br />
s'attendent. Ils sont à ce moment très calmes, certains<br />
même semblent fort graves; c'est qu'ils ont devant eux<br />
toute la grande journée de travail, l'appréhension d'être<br />
grondés ou punis à cause du devoir mal fait ou de la<br />
leçon insuffisamment sue... Le soir, réunis en bandes, les<br />
enfants sont à la joie du labeur accompli et du retour au<br />
sein de la famille. Ils jouent, crient, sautent, pénètrent<br />
parfois dans les champs avec l'espoir d'y rencontrer des<br />
poires ou des pommes oubliées ou simplement pour<br />
organiser une chasse.<br />
E. GUILLAUMIN. Tableaux champêtres.<br />
Les enfants ont deux attitudes diamétralement<br />
opposées parce qu'ils se trouvent dans des dispositions<br />
morales contraires matin et soir. Le bon camarade<br />
n'entraîne pas les autres à des jeux étourdis le matin,<br />
mais le soir il s'amuse franchement avec ceux-ci quand<br />
tous ont terminé leur lâche sérieuse.<br />
Documents complémentaires.<br />
1. Lectures.—Rondeau dit Fidèle (E. Devinai),<br />
livre de Lecture et morale. SÎon ami Garronne (dé<br />
Amicis).<br />
2. Chants. —C'est mon ami (Bouchor). Chant des<br />
écoliers français (Bouchor).<br />
3. Élection d'un bon camarade.<br />
4. Citez une amicale d'anciens élèves. Noter son<br />
activité : entr'aide, patronage, fêtes.<br />
5. Exercice pratique. — Fonder une amicale si<br />
les circonstances le permettent.<br />
P.-L. DUPREZ.<br />
I. E. P., diplômé d'études supérieures do philosophie.<br />
• NOUVEAUTÉ. GAUTHIER-<strong>DE</strong>SCHAMPS-AYMARD. Histoire de France. C e7m0yc' 5.80
40 LECTURE DU SAMEDI 8 Oct. 31!<br />
^ du samedi!<br />
Le secret de Naoum.<br />
Naoum était une Bohémienne qui allait par<br />
villes et filages, vantant l'excellence d'un certain<br />
secret, qui lui venait de sa mère et qu'elle était<br />
seule à posséder, disait-elle.<br />
Naoum semblait avoir cent ans, et cette apparence<br />
d'extrême vieillesse l'aidait à persuader les<br />
gens sur la remarquable qualité de sa science cachée.<br />
« Car, murmurait-on, du moment qu'une femme<br />
s pu garder un secret cent ans, c'est qu'il faut que<br />
ce soit un fameux secret I »<br />
Et comme il est toujours très intéressant de connaître<br />
ce que taisent les autres, comme la race<br />
humaine est, par essence, curieuse de ce qu'elle<br />
ignore, l'existence du secret de Naoum empêchait<br />
de dormir mie grande partie de ses contemporains.<br />
C'était à qui déploierait de l'ingéniosité pour<br />
arracher à la vieille femme la vérité qu'elle s'obstinait<br />
à dissimuler.<br />
De riches fermiers remplissaient son cabas de<br />
leurs plus belles volailles; de jolies filles se privaient<br />
pour elle de friandises, voire même de menus<br />
bijoux; de grandes dames ne craignaient pas d'arrêter<br />
leur équipage pour qu'y pût monter la pauvresse;<br />
le bûcheron lui donnait des fagots; le boulanger<br />
du pain; et toutes les caves et tous les greniers<br />
semblaient avoir été remplis pour Naoum. Il arriva<br />
que certains financiers vidèrent dans le sac de la<br />
Bohémienne une partie du contenu de leur escarcelle.<br />
Tout cela en vain. Naoum recevait avec force<br />
révérences et remerciements les dons qui pleuvaient<br />
sur son passage, et s'en allait gardant son irritant<br />
secret.<br />
Un secret, songez donc, un secret !_<br />
La Richesse, la Jeunesse, la Beauté, la Puissance,<br />
le Bonheur ? Est-ce qu'on sait tout ce que peut<br />
contenir un secret ?<br />
Et, malgré l'échec des tentatives de « mise en<br />
confiance r, on ne se décourageait pas; on donnait<br />
toujours inlassablement...<br />
Naoum se faisait des rentes. Elle vendait ici ce<br />
qu'on lui avait donné là, apportant ainsi le plus<br />
parfait démenti au proverbe qui s'obstine à dire<br />
que « pierre qui roule n'amasse pas mousse ». Il y<br />
avait de la mousse, au contraire, qui gonflait,<br />
gonflait, dans cette banque-ci ou dans cette autre,<br />
et qui devait servir à acheter quelque part, là-bas,<br />
en Egypte, en Bohême, ou ailleurs, un château où<br />
Naoum, subitement rajeunie, irait couler des jours<br />
dorés.<br />
Mais la justice veillait — la Justice du Prince qui<br />
régnait dans le pays hanté par Naoum — et elle<br />
s'intéressa fort à cette vieille femme qui drainait<br />
facilement les dons là où les impôts avaient tant<br />
de peine à entrer.<br />
Et, un jour, Naoum fut invitée avec insistance à<br />
se présenter au tribunal du royaume, pour y répondre<br />
du délit i d'enrichissement non autorisé ».<br />
Cerrante .comparut donc devant,les magistrats.<br />
Elle avait plus que jamais cent ans, et son secret<br />
l'auréolait avec majesté.<br />
Dans la salle, on s'étouffait. Le prince lui-même<br />
avait tenu à assister à l'interrogatoire. On ne sait<br />
jamais... Les juges sont malins : ils savent faire<br />
dire ce qu'on voudrait garder, même les secrets.<br />
Même le secret de Naoum...<br />
— Femme de Bohême, dit le juge principal,<br />
avec une redoutable force, tu provoques du scandale<br />
dans ce pays, et il nous appartient d'en connaître<br />
la cause afin de modérer ses effets; parle!<br />
— C'est que, chevrota Naoum qui vieillissait ù<br />
vue d'reil, c'est mon secret.<br />
De longs murmures emplirent la salle et les<br />
magistrats secouèrent leur tête à perruque.<br />
— C'est justement ce secret que je t'adjure, que<br />
je te conseille, que je t'ordonne de nous dévoiler,<br />
reprit le juge fixant sur la Bohémienne un regard<br />
perspicace et armé de lunettes.<br />
La vieillo femme courba lo front, et, lentement,<br />
sa tête tourna de gauche à droito et do droite à<br />
gauche, plusieurs fois. C'était un indéniable « non >.<br />
La salle frémit du long frisson des spectateurs.<br />
— Non ! clama le magistrat en pointant vers<br />
l'errante un index menaçant. Tu as dit « non » T<br />
Prends garde. Les prisons s'ouvrent pour des faits<br />
moins graves que celui-là, et des châtiments impitoyables<br />
se sont abattus sur de plus petits criminels !<br />
Du coup, Naoum se gratta la tête, ce qui provoqua<br />
un prudent recul chez ses voisins. Cela so gâtait<br />
pour elle, et le château en Bohême était aventuré...<br />
Elle réfléchit. L'histoire devait se terminer là. On<br />
se contenterait d'une gentille villa dans une banlieue.<br />
C'était, à tout prendre, un gîte plus confortable<br />
qu'une prison.<br />
— Mes bons juges, pleurniclia-t-elle, ne vous<br />
fâchez pas. Vous pensez bien que Naoum n'a jamais<br />
voulu faire do tort à qui quo ce soit, surtout à vous.<br />
Ce secret, si vous y tenez tant, je vais le dire.<br />
Il y eut dans la salle un véritable cri, proféré par<br />
des milliers de bouches.<br />
— Mais, reprit Naoum, en tournant ses regards<br />
de tous côtés, ça me gêne de dire comme ça, tout<br />
haut, devant tout le monde, ce que j'ai gardé<br />
cent ans, pour moi seule... Me promettez-vous quc.-^<br />
si je dis mon secret à un de ceux qui sont dans cette "<br />
salle, je serai libre, après cela, de me retirer dans la<br />
pays de mon choix, sans être inquiétée ?<br />
— Nous te le jurons, femme ! déclarèrent solennellement<br />
les juges, en étendant la main.<br />
Et tous les spectateurs firent le même geste<br />
Alors Naoum se leva, un peu rajeunie déjà, et<br />
s'approcha d'un homme qui, assis à l'un des premiers<br />
bancs, avait écouté l'interrogatoire avec beaucoup<br />
de gravité. Elle se pencha à son oreille et,<br />
longuement, à voix très basse, y versa son secret.<br />
Le secret de Naoum...<br />
Puis, avec un salut à la compagnie, elle s'esquiva,<br />
non sans précipitation.<br />
Dans la salle, ce fut une ruée vers l'homme qui<br />
restait assis, aussi grave et calme. Des mains se<br />
tendirent : l'argent et l'or y brillaient discrètement.<br />
Le magistrat jura à mi-voix qu'il faisait remise a<br />
cet homme de ses possibles condamnations à venir.<br />
Et le prince envoya un de ses conseillers intimes<br />
porter, à l'heureux détenteur du secret, le brevet<br />
d'une sinécure dans une des administrations du<br />
royaume.<br />
L'homme, se voyant entouré de celte foule,<br />
congratulé, comblé de cadeaux, demanda à l'ui<br />
de ceux qui étaient près do lui ce qui lui méritait<br />
cette faveur. L'interpellé sourit :<br />
— C'est tout simple, mon brave, vous avez lo<br />
secret de Naoum.<br />
L'homme mit ses mains en pavillon derrière ses<br />
oreilles.<br />
— Voulez-vous avoir la bonté de parler plus<br />
fort, cria-t-il, je suis sourd !<br />
Le secret de Naoum était bien gardé 1<br />
GISÈLE VALLEHEY.<br />
Cette lecture nous a été communiquée par<br />
M. CHANIAL, instituteur à Doizicu, par La Terrasse-sur-Dorlay (Loire),<br />
à qui le jury du Concours des Lectures du Samedi a attribué<br />
un prix de cinquante francs en espèces.
8 Oct. 32 CALCUL : COURS PRÉPARATOIRE ET ÉLÉMENTAIRE 41<br />
^THMÊTlOU^STÎSmME!l<br />
>lOTJQUIS;GK-0>IF/rR.Iiv ! |<br />
/COURS PRÉPAftAfOrRÉ<br />
Le jeu des pattes. Le nombre 4.<br />
Le jeu des pattes. — Citez un animal qui a<br />
deux pattes. »-> La poule.<br />
Ajouter une bûchette à la droite d'un tas de<br />
3 bûcheLtes. On dit : trois bûchettes et une bûchette,<br />
cela fait quatre bûchettes.<br />
Combien le chien a-t-il de pattes ? ^ Quatre<br />
patLes. Faire trouver des noms d'animaux à quatre<br />
pattes. Le maître cite des animaux, les enfants<br />
doivent dire si ces animaux ont 2 ou 4 pattes.<br />
Disposer les quatre bûchettes de toutes les manières<br />
possibles.<br />
Dessinons. — Dessinez un carré sur l'ardoise,<br />
du côté quadrillé. Combien a-t-on fait de traits?<br />
Quatre. On les appelle les côtés du carré. Sont-ils<br />
Tous de la même grandeur ? Dessiner un rectangle<br />
au tableau. Est-ce un carré ? Pourquoi ? (Ne pas<br />
prononcer le mot rectangle). Dessiner au tableau<br />
des rectangles présentant peu de différence entre<br />
la longueur et la largeur. Demander si ce sont des<br />
carrés^ Faire comparer la longueur des côtés avec<br />
une ficelle.<br />
Faire distinguer le quatrième objet d'une collection,<br />
la quatrième page du livre, la quatrième<br />
lettre d'un mot.<br />
/<br />
Ecrivons. — Dessiner le chiffre 4 au<br />
tableau, tel que ci-contre. Le faire reproduire<br />
à l'aide de bûchettes; puis,<br />
l'écrire sur l'ardoise.<br />
Etablir un petit carton portant le<br />
chiffre 4.<br />
' Calculons. — A l'aide des bûchettes<br />
ou d'autres objets, réaliser les combinaisons suivantes<br />
3 + 1 = 4 2 + 2 = 4 1 + 3 = 4.<br />
Paul a 4 bons points. Je lui en retire 1. Combien<br />
lui en reste-t-il ? 4 bons points moins 1 bon point,<br />
il reste 3 bons points. Montrer le signe — et faire<br />
écrire : 4 —-1 = 3.<br />
Bien insister sur le fait que le signe + permet<br />
d'obtenir plus d'objets qu'on en avait, tandis que le<br />
signe — conduit à un nombre d'objets moins grand.<br />
Effectuer les opérations suivantes :<br />
4 3 2 4 3 4 4<br />
— 1 — ] — l — 2 — 2 — 3 - -- 4<br />
Bien montrer que le nombre précédé du signe •—<br />
est plus petit que le nombre écrit au-dessus de lui.<br />
Si Paul n'a que 3 bons points, je ne peux pas lui<br />
en retirer 4.<br />
Problèmes. —1. Jean a 4 bonbons, il en donne<br />
2 à sa petite sœur. Combien lui en reste-t-il ?<br />
2. Louis a 1 bille, Léon lui en donne 2 et Jean<br />
lui en donne une. Combien Louis a-t-il de billes<br />
maintenant ?<br />
3. Louise qui avait 3 bons points en a gagné<br />
un autre. Combien en a-t-elle maintenant ? Comme<br />
elle n'a pas été sage, la maîtresse lui a en pris 2.<br />
Combien lui en reste-t-il ? (Après avoir posé ce<br />
problème eh deux temps, essayer de le faire trouver<br />
directement.)<br />
R S<br />
E L E M E N T A I<br />
I. — LA CAISSE<br />
Matériel.— Pièces de 1 billets de 10 billets<br />
de. 100 /. (ou papiers en tenant lieu), livret de caisse<br />
d'épargne, ciseaux.<br />
Manipulons. — Nous possédons 9 billets de<br />
10 f. et 9 pièces de 1 f. (faire compter, nommer et<br />
écrire le nombre : 99 f.)<br />
1° Combien de dizaines de francs? ï-> 9.<br />
2° Combien de francs font ces 9 dizaines ? s-> 90 f.<br />
3° Combien de francs en tout ? s-> 99 f.<br />
Si nous ajoutons 1 f. à cette somme, nous possédons<br />
9 billets de 10 f. et 10 pièces de 1 f. (montrer).<br />
4° 10 pièces de 1 f. font combien do dizaines<br />
do francs? »->• 1.<br />
5° Par quoi peut-on remplacer 10 pièces d-e 1 f.?<br />
Par un billet de 10 frailcs. Remplaçons-les.<br />
6° Combien aurons-nous de billets de 10 f.<br />
maintenant ? 10 billets do 10 f. (montrer).<br />
Ces 10 billets de 10 f. forment une liasse de billets<br />
de 10 f. que nous pouvons lier par une attache.<br />
Je puis payer le marchand avec cette liasse de<br />
billets ou avec 1 billet de 100 francs.<br />
7° Dans quel cas peut-on payer avec un billet<br />
de 100 f. ? s-* Si j'achète 1 litre de vin à 3 f., j'éviterai<br />
de donner 100 f. ; si je prends un billet de<br />
chemin de fer, coûtant 95 f., je donnerai mon<br />
billet de 100 f.<br />
10 billets de 10 f. = 1 billet de 100 f.<br />
10 billets de 10 f. et 1 pièce de 1 f. = 1 billet<br />
de 100 f. et 1 pièce de 1 f.<br />
101 f. = 1 billet de 100 f. et 1 pièce de 1 f.<br />
Faire réaliser le dénombrement de différentes<br />
sommes : 125 f. — 314 f. — 264 f. — 175 f. — 248 f.<br />
Observons un livret de caisse d'épargne. Nous<br />
remarquons les bandes de papier découpées, indiquant<br />
la somme versée, et collées sur les pages<br />
du livret. Montrer un exemple dans lequel la somme<br />
ne comprend pas de centimes.<br />
Manipulons. -—• Essayons d'exécuter la disposition<br />
suivante (utiliser le quadrillage du cahier).<br />
Loreî M*<br />
12 e -<br />
Un élève possède des papiers préparés d'après la<br />
figure ci-dessus. Un autre possède une certaine<br />
somme qu'il désire verser à la Caisse d'épargne;<br />
supposons qu'il ait 1 billet de 100 f., 1 billet de<br />
10 f. et 1 pièce de 1 f.<br />
S 0 Pourquoi veut-il vérser ces billots à la Caisse<br />
d'épargne?<br />
9° Combien de francs a-t-il en tout?»-> 111 f.<br />
L'élève désigné enlève les rectangles inutiles:<br />
1 ne reste plus que les parties ombrées (voir figure)<br />
représentant la somme versée. Le papier découpé<br />
est remis à l'élève économe.<br />
Mêmes exercices pour les sommes suivantes :<br />
55 f . — 302 f. — 532 f.—- 448 f. — 897 f., etc...<br />
Contrôlons. — Un troisième élève est chargé<br />
à chaque exercice de contrôler le découpage.<br />
Exercices.— 1° Disposer les nombres de 1 à 999 :<br />
1 2 3 4. . . 99<br />
100 101 102 103 104. . . 199<br />
200 201 202 203 204. . . 299<br />
900 ' '901 ' '902 ' *903" ' 904.' .' 999<br />
2° Quel est le nom de la dizaine qui précède<br />
2G, 3S, 72, etc. 1<br />
3° Quel est le nom de la dizaine qui suit 41, 63.<br />
84, etc. ?<br />
4° Quel est le plus grand des deux nombres<br />
56 et 13, 46 et 35, 65 et 79, 36 et 82, 92 et 36, etc.?<br />
5° Quel est le plus petit des deux nombres 28<br />
et 27, 42 et 83, 57 et 49, 86 et 84, etc. ?<br />
NOUVEAUTÉ. BOULET et CHABANAS. Leçons de Sciences, écoSs a'e%,es. 11 fr.<br />
50?
42 CALCUL : COURS MOYEN 8 Oct. 32<br />
6° Ranger par ordre de grandeur croissante<br />
(expliquer): 27, 12, 88, 35, 92, 36, 48, 99, 225, 102.<br />
7° Ranger par ordre de grandeur décroissante<br />
(expliquer) : 76, 28, 43, 74, 78, 91, 16, 39, 153, 312.<br />
8° Décomposer en centaines, dizaines et unités :<br />
395, 219, 458, 627, 367, 748, 972, 529, 746, 846.<br />
II. — ADDITION<br />
Réviser la table d'addition. — Écrire les neuf<br />
premiers nombres dans un ordre quelconque :<br />
9 4 6 7 8 5 2 1 3<br />
Indiquer le nombre à ajouter (8 par exemple),<br />
les élèves doivent écrire les résultats :<br />
17 12 14 15 16 13 10 9 11<br />
Répéter ces exercices.<br />
Additions sans retenue (jusqu'à 999) : 263 f.<br />
+ 132 f.; 256 kg. + 532 kg.<br />
Additions avec une seule retenue (jusqu'à<br />
999):325 m. + 56 m.;65 kg. + 482 kg.;549 g. + G0g.;<br />
848 f. + 137 f.; 396 f. + 262 f.<br />
Additions avec deux retenues (jusqu'à 999) :<br />
243 f. + 87 f.; 674 m. + 22S m ; 626 f. + 99 f.;<br />
385 kg. + 598 kg.; 428 g. + 87 g.<br />
III. — LA t'ENTABXE <strong>DE</strong> FRANCS<br />
Manipulons.— Montrer 1 pièce de 1 f., 1 billet<br />
de 10 1'., 1 billet de 100 f. et essayer de taire comprendre<br />
que la numération des monnaies est décimale.<br />
Centaine | Dizaine I Unité<br />
Le billet de 100 I. I Le billet de 10 f. | La pièce de 1 f.<br />
Usage des monnaies. — A quoi servent les<br />
monnaies ? »-> A acheter des objets. Pourrait-on<br />
se passer des monnaies ? ï->- Par échange (exemple :<br />
j'échange un livre pour des cahiers). Quand on<br />
veut acheter un objet, que faut-il savoir ? Son<br />
prix. Où est-il marqué ? Sur une étiquette.<br />
Apprendre à payer. — 1° Un élève doit payer<br />
125 f., que donnera-t-il ? 1 billet de 100 f.,<br />
2 billets de 10 f. et 1 billet de 5 f. (ou 2 pièces de<br />
2 f. et 1 pièce de 1 f.).<br />
2° De même pour 323 f. — 492 f. -—-187 f. —<br />
579 f. — C5 f. — 19 f. — 368 f. — 32 f. — 607 f.<br />
Faire de la monnaie. -— 1° Un élève présente<br />
un billet de 100 f. à son camarade qui doit lui<br />
donner la monnaie. »->• 2 billets de 50 f. ou 10 billets<br />
de 10 f. ou 20 billets de 5 f., ctc.<br />
2° Do même pour 1 billet de 5 f.; 1 billet de<br />
10 f.; 1 billet de 50 f.; 1 billet de 500 f.<br />
Exercices et problèmes. — 1. Une personne<br />
voulait donner une liasse de 10 billets de 50 f.; elle<br />
se trompe et donne une liasse de 10 billets de 100 f.<br />
Évaluez l'erreur.<br />
2. On vous donne une liasse de billets de 10 f.<br />
pour 1 billet de 100 f. 11 y a 11 billets de 10 f. Quelle<br />
est l'erreur ?<br />
3. J'ai 25 f. sur mon livret de caisse d'épargne.<br />
A l'école, j'obtiens un livret de 20 f. Combien<br />
aurai-je en tout à la caisse d'épargne?<br />
4. Mes parents ont placé sur mon livret de caisse<br />
d'épargne la première année 40 f., la seconde année<br />
60 f. et la troisième année 80 f. Combien ai-je en<br />
tout ? Comment le postier a-t-il découpé les quittances<br />
1 (Expliquer) R. :180 f.<br />
5. Les trois frères Jean, Pierre et Louis ont<br />
chacun sur leur livret de caisse d'épargne les sommes<br />
suivantes : le premier, 35 f.; le deuxième, 50 f.;<br />
le troisième, 20 f. Leurs parents veulent qu'ils<br />
aient chacun 100 f. Quelle somme donneront-ils<br />
à chacun ? (faire réaliser).<br />
6. Vous partez au marché avec 6 billets de<br />
10 t., 1 billet de 5 f. et 3 pièces de 1 f. Quelle somme<br />
emportèz-vous ? »-»• R. : 68 f.<br />
- IV. — LES LIGNES PERPENDICULAIRES<br />
Matériel. — Fil à plomb, cuvette large pleine<br />
d'eau, équerre, papier de couleur.<br />
Manipulons. — Placer une équerre dans l'angle<br />
droit fait par la verticale (fil à plomb) et l'horizontale<br />
(surface do l'eau); la placer dans différentes<br />
positions autour de la verticale.<br />
Observation de l'équerre. En la déplaçant, on<br />
remarque qu'il existe des angles droits dont les<br />
côtés occupent d'autres positions que la verticale<br />
et l'horizontale. Plier en quatre bien exactement<br />
une l'euillo de papier. Observation des deux plis<br />
(lignes perpendiculaires). Chercher dans la classe<br />
des lignes perpendiculaires.<br />
Dessinons des lignes perpendiculaires avec<br />
l'équerre.<br />
V. — CALCUL MENTAL<br />
1" Ajouter 1 aux neuf premiers nombres.<br />
2° Même question pour 2, 3, 4, 5, 6... 9.<br />
3° Additionner de la façon suivante : 9 et 1;<br />
8 et 1 ; 7 et 1... etc.; 9 et 9; 8 et 9; 7 et 9... etc.<br />
4° Combien de billets de 10 f. dans 45 f.; 60 f.;<br />
89 f.; 32 f.; 77 f.?<br />
5° Combien de billets de 100 f. dans 101 f. ;<br />
250 f.; 340 f.; 126 f.; 229 f.?<br />
R S M O Y E N<br />
E T CERTIFICAT D'ÉTU<strong>DE</strong>S<br />
I. — LE RECTANGLE<br />
Matériel. —• Papier de couleur, règle plate divisée,<br />
équerre.<br />
Observons des objets ayant la forme rectangulaire<br />
(tableau noir, porte, fenêtre, etc.) et mesurons<br />
le tour d'un objet rectangulaire (plumier,<br />
boîte, etc.) avec une ficelle. Remarques.<br />
Manipulons et calculons. — 1° Périmètre :<br />
Mesurons les côtés d'une feuille (ex. : L = 16 cm.;<br />
1 = 12. cm).<br />
Demi-périmètre = L + 1 = 16 cm. + 12 cm. =<br />
28 cm.<br />
Périmètre = (L + 1) x 2 = (16 cm. + 12 cm.)<br />
X 2 = 56 cm.<br />
Plions notre feuille en deux suivant l'axe longitudinal;<br />
nous obtenons deux rectangles égaux.<br />
Plions-la suivant l'autre axe, nous avons quatre<br />
rectangles égaux (ils so superposent). Même calcul.<br />
REMARQUE. — Comparaison des périmètres.<br />
Dessinons un rectangle à main levée. (Critique<br />
et correction des dessins obtenus par les élèves »->•<br />
nécessité d'une règle et d'une équerre.<br />
2° Surface. — Quadrillons notre feuille.<br />
REMARQUE. — Un carreau est un cm 5 .<br />
Comptons le nombre de carreaux ou do cm 5 .<br />
16 cm 2 x 12 ou 12 cm 4 x 16 = 192 cm"-.<br />
Cherchons combien il y a de carreaux ou de cm 2<br />
dans le rectangle mesurant 16 cm. et 6 cm.<br />
Procédons de même pour le rectangle de dimensions<br />
8 cm. et 6 cm.<br />
REMARQUE. — Comparaison des surfaces.<br />
Application. — La reproduction d'une carte par<br />
la méthode des carreaux : se servir d'un papier calque<br />
quadrillé pour placer sur la carte de l'atlas (quadrillage<br />
en cm"); quadriller sa feuille de cahier, etc...<br />
II. — LE CARRÉ<br />
Matériel. — Papier d'une autre couleur, règle<br />
plate divisée, équerre.<br />
Observons. — Montrons un carton carre, mesurons<br />
le tour avec une ficelle (périmètre). PlioÏBs<br />
cette ficelle en deux, puis à nouveau en deux, nous<br />
obtenons la longueur du côté du carton. Contrôlons.<br />
Y a-t-il des objets ayant une forme carrée?<br />
Peu (les carreaux du tableau noir).<br />
HOUVEAUTÉ. GABETet GILLARD. VocabulaireclMéthode d'orthog.Jt'JôyTn. 6fr.
8 'Oct. 32 LANGUE FRANÇAISE : COURS PRÉPARATOIRE 43<br />
CENTRE D'INTÉRÊT : LA MAISON F AMILIALE<br />
C O U R S P R É P A R A T O I R E .<br />
I. — RECSTTATJO^V<br />
MA MAISON<br />
Ma mère m'a légua<br />
Sa maison chérie;<br />
J'y passe ma vie,<br />
Ni triste, ni gai,<br />
0 gué.<br />
Mais content d'aimer<br />
Le décor ancien qui m'a su charmer,<br />
Le plus beau du monde !<br />
P. LEBESGUÈ.<br />
(Les Chansons de Margot Malfère, éd.)<br />
II. SiXOCUTION<br />
L'ILE <strong>DE</strong>S MARMITONS<br />
Un jeune homme habitant Naples et appelé Césario alla<br />
faire une promenade en mer avec un gros garçon joufflu.<br />
Une tempête éclata et la barque fut jetée sur une île<br />
inconnue toute couverte de champs cultivés. A mesure<br />
qu'ils avançaient sur la route, ils rencontraient des femmes<br />
et des hommes tous vêtus en marmitons et marmitonnes.<br />
Ils arrivèrent à la-porte d'une ville, furent entourés de<br />
marmitons et conduits en prison. Bien que Césario fût<br />
ennuyé, il ne put s'empêcher d'être intéressé par le singulier<br />
aspect des maisons. Elles affectaient toutes la forme<br />
d'un légume; les unes hautes et pointues, peintes en<br />
jaune carotte, les autres rondes et rouges comme une<br />
tomate; le palais de la reine ressemblait à un gigantesque<br />
melon et dans les rues on ne voyait que des marmitons<br />
coiffés de bonnets de coton. On conduisit Césario et son<br />
compagnon au palais où la reine Marmite était assise sur<br />
un trône ressemblant à un gros chou en or : ils durent<br />
raconter leur histoire. Elle promit à Césario de le faire<br />
reconduire à Naples s'il lui confectionnait un plat de<br />
macaroni. Hélas! il ignorait comment ce plat se confectionnait<br />
et le gros joufflu affublé d'un tablier de marmiton<br />
ne put le renseigner.<br />
Après bien des essais, grâce à sa persévérance, il parvint<br />
enfin à réussir un superbe plat de macaroni. Un page le<br />
porta à la reine qui s'en déclara satisfaite. Elle fit reconduire<br />
Césario à Naples et lui donna une grosse - somme<br />
en or.<br />
D'après MME <strong>DE</strong> GIRARDIN.<br />
[Conte à mes neveux.)<br />
Expliquons. — Pourquoi appelait-on cette île<br />
« L'île des marmitons •? Comment Césario y<br />
arriva-t-il ? Pourquoi le conduit-on en prison ?<br />
Cette île no vous a-t-ello pas semblé drôle ? Quelles<br />
maisons y voyait-on ? Comment Césario a-t-il<br />
pu obtenir sa liberté? Que ponsez-vous do lui?<br />
Vocabulaire. — Où peut-on loger? (dans une maison,<br />
un appartement, une villa, uno chaumière).<br />
En quoi est faite votre maison ? Son toit est<br />
_ couvert... (de tuiles, d'ardoise).<br />
Quelles en sont les différentes pièces? Au rezde-chaussée...,<br />
au premier étago...<br />
Exercice. — Dessinez lés maisons que Césario a pu<br />
voir dans l'île des marmitons, telles que vous les imaginez.<br />
NOUVEAUTÉ. <strong>DE</strong>LFAUD et MILLET. ARITHMÉTIQUE.<br />
. COURS E-L.M--.EiSUAIRE<br />
I. — T E X T E S A I A R E T A E X P O S E R<br />
O) SON CHEZ soi (Récitation)<br />
Humble asile où j'ai sous la main<br />
Mon La Fontaine et mon Corneille;<br />
Où je vis, m'endors et m'éveille,<br />
Sans aucun soin du lendemain,<br />
Sans aucun remords de la veille.<br />
Extraite où j'habite avec moi,<br />
Seul, sans désir et sans emploi,<br />
Libre de crainte et d'espérance,<br />
Enfin, après trois jours d'absence<br />
Je viens, j'accours, je t'aperçois,<br />
0 mon lit ! ô ma maisonnette !<br />
Chers témoins de ma paix secrète I<br />
C'est vous que voilà ! Je vous vois I<br />
Qu'avec plaisir je vous répète :<br />
Il n'est point de petit chez soil<br />
Expliquons. —• 1° Qu'a voulu montrer l'auteur?<br />
(La grande joie qu'il éprouve à se retrouver chez<br />
lui). A quoi le voyez-vous? (Exclamations).<br />
2° Qu'éprouve-t-il pour son « chez lui » ?<br />
3° Pourquoi? Il est seul : « .j'habite avec moi »;<br />
il est au calme : i libre de crainte et d'espérance. »;<br />
il se repose : « sans emploi », » paix secrète ».<br />
Les mots. •—- 1° Relevez les mots ayant le<br />
sens de « maison » (asile, retraite, chez soi ).<br />
Le mot » asile » donne une idée de... protection,<br />
de « refuge ». Quelle est l'idée donnée par retraite ?<br />
2° Je viens, j'accours, je t'aperçois (l'auteur a<br />
hâte de revenir chez lui.)<br />
1>) LA MAISON DU RENTIER<br />
La maison était bâtie de briques et de moellons avec<br />
les fenêtres ouvertes au soleil levant. Elle était confortable,<br />
d'un usage facile pour un vieux. Il n'y avait pas<br />
d'escalier. Elle était formée d'un rez-de-chaussée unique<br />
dont les pièces se commandaient. Le couloir du vestibule<br />
conduisait à un jardinet planté d'arbres à fruits<br />
et de légumes.<br />
MOSELLY. (Joson Meunier. Libr. Ollendorff.)<br />
Expliquons. — 1° Montrez en quoi cette, maison<br />
était commode pour un vieux. (Elle ne se<br />
composait que d'un rez-de-chaussée, lo couloir<br />
conduisait au jardin, il n'y avait pas d'escalier.)<br />
2° Etait-elle bien exposée ? (Oui, au soleil levant).<br />
Les mots. — 1° Quand dit-on d'une personno<br />
qu'elle est rentière ?<br />
2° Quel est le mot contenu dans conforlablel<br />
Citez les choses qui rendent votre maison confortable.<br />
3° D'un usage facile, c'est-à-dire... (commode,<br />
pratique).<br />
Donnez le mot contenu dans « unique ».<br />
Citez des objets uniques dans leur genre en classe<br />
(le bureau du maître, la pendule).<br />
4° Les pièces se commandaient, c'est-ù-dire communiquaient.<br />
Y en a-t-il chez vous?<br />
5° Par quel mot pourriez-vous remplacer vestibule<br />
(uno entrée) et le couloir du vestibule (corridor)?<br />
Exercices. — i° Trouvez et copiez des mots comme<br />
' jardinet » terminés par « et » qui donnent une idée<br />
de petitesse. (Feuillet — poulet —• coffret).<br />
2° Trouvez les noms donnés au logis selon son importance<br />
: chaumière — masure —• hutte — maisonnette —<br />
pavillon — appartement — villa — château — palais.<br />
c) L'AGRÉABLE LOGIS<br />
La demeure se trouve à l'entrée du bourg. Elle est<br />
précédée d'une cour qui attire le regard de tous les passants<br />
par ses murs revêtus de glycine et son puits enguir<br />
Cours<br />
moyen.<br />
Livre du Maître. 22 fr.
44 LANGUE FRANÇAISE : COURS ÉLÉMENTAIRE 8 Oct. 32<br />
landé de verdure. Quand sa grille s'ouvre devant moi,<br />
j'ai une sensation d'abri. Cela m'est très agréable d'entendre<br />
le ronron de bienvenue de la chatte Mirette.<br />
Je suis ravie de me retrouver dans la [chambre bleue<br />
au lit moelleux. La maison est charmante !<br />
D'après P. <strong>DE</strong> COULEVAI.N<br />
(Sur la branche. Calmann-Lévy, éd.).<br />
Expliquons. — 1° L'autour aime à se trouver<br />
dans cette demeure. Pourquoi?<br />
a) Il a une sensation d'abri.<br />
b) La maison agréable (sa cour attire les regards,<br />
le lit est moelleux.)<br />
2° Relevez les expressions qui prouvent son sentiment<br />
(cela m'est très agréable.... je suis ravie).<br />
Les mots. — La demeure est précédée de la<br />
cour, elle lui succède donc. Par quel mot pourriezvous<br />
remplacer revétut (recouvert). Quel est le mot<br />
simple contenu dans enguirlandé? Quelle verdure<br />
pouvait enguirlander le puits? (du lierre, de la<br />
vigne vierge...). Que peut-il y avoir de moelleux<br />
dans la chambre ? (l'oreiller, un coussin). Contraire<br />
n d'un lit moelleux »?<br />
Par quelles expressions pourrait-on remplacer<br />
je suis ravie ? Trouvez le mot qui prouve que l'auteur<br />
est déjà venu dans cette maison (me retrouver).<br />
Exercices. — i° Faites une phrase avec chacun des<br />
mots : précéder, succéder.<br />
2° Copiez les deux mots du texte qui signifient maison.<br />
3° Indiquez les différentes pièces de votre maison.<br />
II. — GRAMMAIRE<br />
Le nom propre.<br />
I. La maison du rentier. Le' ronron de la challe.<br />
Le mot : rentier, désigne une personne. En disant<br />
le mot : maison, j'ai parlé d'une chose.<br />
. Le mot chatte représente un animal. Ces trois<br />
mots : rentier, chatte, maison sont des noms.<br />
II. La chatte Mirclle.<br />
Mirette est le « petit nom » de la chatte, c'est en<br />
l'appelant ainsi qu'elle accourra; la chatte du voisin<br />
ne se dérangera pas. Pourquoi ? Donc le nom<br />
Mirette n'appartient qu'à la chatte dont on parle,<br />
c'est sa propriété, son nom propre.<br />
Les personnes ont toutes un pclil nom ou prénom,<br />
auquel est joint un nom de famille qui les distingue<br />
mieux encore les unes des autres.<br />
On donne aussi des noms propres aux villes, aux<br />
villages, aux rivières, aux pays.-<br />
Remarquer que tous les noms propres s'écrivent<br />
avec une lettre majuscule (insister).<br />
Exercices. — i° Indiquez les prénoms de votre papa<br />
et de votre maman.<br />
2° Nommez les noms de famille de quatre de vos<br />
compagnes, de personnes de votre quartier.<br />
3° Donnez des noms de villes ou de villages.<br />
4° Comment s'appelle votre chien ou votre chat?<br />
5° Écrivez votre adresse et soulignez les noms propres,<br />
III. ORTHOGRAPHE<br />
1° D'après le texte (b).<br />
Observons : moellon, escalier, commander.<br />
2° D'après le texte (c).<br />
Observons : précéder, aîiirer, logis, passant,<br />
regard (regarder), glycine, pui/s, enguirlande, moelleux.<br />
3° Trouver et copier les mots des deux textes<br />
contenant un s, ayant le son se.<br />
Dictées. -— a) La maison faite de moellons et<br />
de briques est confortable pour un vieux. Elle n'a<br />
pas d'escalier. Le couloir du vestibule mène à<br />
un jardinet planté d'arbres à fruits et de légumes.<br />
b) La cour du logis attire le regard du passant.<br />
La glycine couvre le imur, la verdure enguirlande<br />
le puits. J'aime entendre le ronron de la chatte<br />
Mirette et me retrouver dans la chambre au lit<br />
moelleux.<br />
IV. — LA PHRASE<br />
Analyse et synthèse.<br />
La maison est charmanle.<br />
Dans cette phrase, il n'y a aucune action faite. On<br />
indique comment on trouve la maison.<br />
Faire remarquer que : a) Le mot est est toujours<br />
employé lorsqu'on parle de l'étal d'une chose.<br />
b) Le mot' qui le suit : charmante (on apprendra<br />
son nom plus tard), donne une qualité à la maison.<br />
De la même façon : 1° Indiquez la couleur de votre<br />
robe, la forme de votre plumier.<br />
2° En employant le petit mot est comme dans<br />
la phrase ci-dessus, que pensez-vous de votre compagne<br />
? de votre classe? do la cour de récréation?<br />
3° En employant les mots : pratique, confortable,<br />
moelleux, formez des phrases semblables à celle<br />
qui vient d'être étudiée.<br />
COURS MOYEN<br />
I.— TEXTES A LIRE ET A EXPLIQUER<br />
a) LA PORTE (Récitation)<br />
Elle rit au lever du soleil qui la dore,<br />
Et bâille pour humer la fraîcheur de l'aurore,<br />
Elle a pour visiteurs les souffles du printemps<br />
Et la rumeur des blés dans les mois éclatants.<br />
Souvent même elle fait un accueil indulgent<br />
Aux bêtes qui chez nous vivent avec les gens,<br />
Les poules, sur le seuil, gloussent, grattent, picorent,<br />
Cependant que le coq, impudent et sonore,<br />
Brave le chien maussade et cherche son butin<br />
Jusqu'aux pieds de la huche où l'on serre le pain.<br />
Sachant qu'il n'est pas bon que les siens aient sur eux<br />
La menace et la peur des ombres ennemies,<br />
La porte, close à l'heure où l'on éteint les feux,<br />
Veille pieusement sur leur âme endormie.<br />
L. MERCIER.<br />
(Poème de la maison. Calmann-Lévy, éd.)<br />
Expliquons. — 1° Que fait l'auteur dans cette<br />
poésie? (Il personnifie la porte.)<br />
2° Relevez les détails qui le prouvent : (elle rit,<br />
elle bâille, fait un accueil indulgent, elle veille).<br />
3° Quels sentiments l'auteur prêtc-t-il à la porte ?<br />
a) De la confiance,,1e jour; b) de l'indulgence pour<br />
les bêtes; c) do la défiance, la nuit.<br />
4° D'où provient sa défiance ? La menace et la<br />
peur des ombres ennemies (c'est-à-dire...)<br />
Quel rôle bienfaisant joue la porte, la nuit ?<br />
Les mots. — 1° Quand bâille-t-on? Que fait-on?<br />
Pourquoi peut-on dire que la porte bâille ?<br />
Expliquez : une porte cnlrc-bâillée (béante).<br />
2° Y a-t-il une différence de sens entre respirer<br />
et liumerl (Humer, c'est absorber en respirant).<br />
Employez chacun de ces mots en une phrase.<br />
Montrez comment le mot humer est bien employé<br />
dans le texte. (La porte, à demi ouvortn<br />
laisse entrer dans la maison la fraîcheur de l'aurore).<br />
3° Quelle différence y a-t-il entro un bruit et<br />
une rumeur ? Qu'entend" ici l'auteur par la rumeur<br />
des blés? (Bruit produit par les épis quî se courbent,<br />
se choquent sous l'effet du vent).<br />
4° Sens du mot éclalanl dans le texte? (Qui brille<br />
avec éclat). Autre sens du mot? (Qui se brise en<br />
formant des éclats, c'est-à-dire des morceaux).<br />
Donnez le sens du mot éclat dans : une action<br />
d'éclat, un éclat do voix.<br />
Sens de éclater, dans : éclater de rire.<br />
5° Le coq brave. Ce mot a-t-il le même sens que<br />
dans un homme brave, un brave homme ?<br />
NOUVEAUTÉ. F. MAURETTE. Résumé aide-mémoire de Géographie. Brevet<br />
élément.<br />
5 fr.
8 Oct. 32 L A N G U E FRANÇAISE : COURS M O Y E N 45<br />
b) LA VIEILLE MAISON<br />
Dans un vallon discret, au milieu de grands arbres,<br />
on aperçoit de loin le pignon rouge de la vieille demeuïe.<br />
C'est une maison modeste, sans luxe et sans ornements,<br />
mais dont l'ensemble a je ne sais quoi de réjouissant,<br />
d'honnête et d'hospitalier.<br />
Les murs épais protègent bien contre la chaleur et le<br />
froid. Le toit élevé, recouvert de bonnes tuiles, abrite<br />
un vaste grenier où la lessive peut sécher, ainsi que les<br />
oignons et les pommes de terre. Les fenêtres un peu étroites<br />
pour mieux résister au vent sont encadrées de vigne vierge<br />
et de clématites.<br />
D'après G. DROZ. (Tristesses cl Sourires.)<br />
Expliquons. — 1° Relevez les qualités données<br />
à la maison par l'auteur.<br />
2° Aimericz-vous l'habiter? Pourquoi? a) Elle<br />
est située dans la verdure (au milieu des arbres).<br />
b) La vie doit y être calme, c) On doit s'y trouver<br />
bien. Rechercher les détails qui le prouvent.<br />
d) Elle est gaie : (fenêtres encadrées...)<br />
Les mots. — Montrer le pignon de l'école. Pourquoi<br />
l'auteur ne voit-il que le pignon delà demeure?<br />
2° Maison modeste, sans luxe et sans ornemenls.<br />
Ces deux dernières expressions expliquent le mot<br />
« modeste ». Elles servent à prouver que la maison<br />
est simple. Trouvez des adjectifs qui pourraient<br />
qualifier la maison de façon contraire (importante,<br />
somptueuse, luxueuse). Mais, simple ou luxueuse, elle<br />
peut être confortable, saine, bien agencée.<br />
3° Réjouissant : qui rond joyeux. Donnez un<br />
synonyme à ce mot [gai). Hospitalier : qui aime à<br />
recevoir, qui est accueillant.<br />
4° Famille du mot hôte : hôtel, hôpital, hospitalier,<br />
hospitaliser, hôtellerie (autrefois Ziostellerie), inhospitalier<br />
(préfixe in qui indique la négation).<br />
C) UNE MAISON ABANDONNÉE<br />
Au centre du domaine s'élevait ou plutôt s'écroulait<br />
la chaumière avec son bonnet de paille éventré qui, par<br />
ses brèches, montrait sa carcasse de bois vermoulu. La<br />
porte était brisée dans le bas, rongée par les souris, fendue<br />
jusqu'à la partie supérieure. Les deux ou trois fenêtres,<br />
martyrisées par les vents et complètement défoncées,<br />
pendaient à un seul gond et menaçaient de tomber d'un<br />
moment à l'autre dès que soufflerait une forte bourrasque.<br />
BLASCO IBANEZ. (Terres maudites.)<br />
QUESTIONS. — 1° Quels détails prouvent l'abandon<br />
de la maison? Soulignez celui qui semble faire<br />
croire à sa souffrance.<br />
2° Relevez les adjectifs se rapportant à la porte.<br />
Quelle idée donnent-ils? Que remarquez-vous entre<br />
les verbes s'élevait et s'écroulait 1<br />
3° Relevez dans le texte une proposition indépendante<br />
et une proposition principale.<br />
II. - ORTHOGRAPHE<br />
1° D'après le texte : La vieille maison.<br />
a) Observons : pignon, luxe, hospitalier, oignon.<br />
b) Justifions : toit recouvert, sont encadrées.<br />
2° D'après le texte : Une maison abandonnée.<br />
a) Observons : souris (hachis, lambris), gond,<br />
bourrasque, martyriser, pendre (étendre, répandre).<br />
b) Justifions : brisée, rongée, martyrisées.<br />
III. —GRAMMAIRE<br />
La proposition, la phrase.<br />
I. Les murs épais protègent bien contre la chaleur<br />
cl le froid. Ce groupe de mots qui indique ce que<br />
font les murs s'appelle une proposition.<br />
Faire trouver le terme essentiel : le.verbe « protègent<br />
». Tous les autres mots gravitent autour<br />
de lui : a) le groupe sujet : qu'indique-t-il ?<br />
b) Le groupe complément qui précise l'idée indiquée<br />
par le verbe.<br />
II. La vieille maison s'écroule. Cette proposition<br />
ne se compose que de deux parties : le verbe et<br />
le groupe sujet.<br />
III. Ecrivezl Ce verbe, à lui seul, constitue une<br />
proposition.<br />
IV. Les deux ou trois fenêtres martyrisées... bourrasque<br />
(texte b). Combien y a-t-il de propositions?<br />
Pourquoi? Elles forment aussi une phrase comprise<br />
entre deux points, mais plus longue. Une phrase<br />
peut donc contenir une ou plusieurs propositions.<br />
Exercices. — i° Rechercher le nombre de propositions<br />
contenues dans le 2° paragraphe du texte b.<br />
Combien chaque phrase en contient-elle?,<br />
2° Construire une proposition avec chacun des verbes<br />
suivants : meubler — laver — construire — entretenir.<br />
Indiquer les termes de chaque proposition.<br />
3° Avec le sujet maison, construire 3 propositions.<br />
4° Avec les verbes habiter—louer — recevoir, construire<br />
des propositions sur le modèle de la i re phrase du texte b<br />
(groupe complément indirect, sujet, verbe, groupe complément<br />
direct).<br />
IV. — CONJUGAISON<br />
Le présent dans les verbes du 3 e groupe.<br />
Rappeler quels verbes entrent dans le 3 e groupe;<br />
En faire trouver quelques-uns en les employant<br />
dans une phrase. Ex. : J'apprends ma leçon.<br />
Relever ceux contenus dans la récitation. Elle<br />
rit au lever du soleil. On éteint les feux.<br />
1° Faire mettre ces trois verbes aux différentes<br />
personnes du singulier et du pluriel, et faire constater<br />
: 1° les terminaisons : s, s, t, ons, cz, ent pour<br />
le verbe rire; '2° le verbe apprendre aux 3 personnes<br />
du singulier garde le d; 3° le verbe éteindre perd le<br />
d aux 3 premières personnes et a un t à la 3° personne.<br />
Il en est de même pour les verbes terminés<br />
par indre, et soudre, comme plaindre, dissoudre.<br />
Exercice. — Conjuguer au présent : prendre<br />
un siège, accueillir un ami, craindre le froid, etc.<br />
V. — 1A PHRASE<br />
I. Résumer en employant le moins de mots possible<br />
la dernière phrase du texte (c).<br />
(Los fenêtres défoncées pendaient lamentablement<br />
et ne tenaient plus que par miracle).<br />
Même exercice avec le 2 e paragraphe du texte (b).<br />
(Des murs épais, une solide couverture abritant<br />
un grenier fort pratique, des Ifenêtres bien résistantes<br />
en font une demeure très confortable).<br />
II. Répéter ce même paragraphe en employant<br />
quelques contraires. Les murs légers sont<br />
insuffisants à protéger contre la chaleur et le froid.<br />
Le toit, à faible pente et à la couverture endommagée,<br />
abrite mal un petit grenier où ne peuvent<br />
sécher ni la lessive, ni les légumes...<br />
III. Enrichissement de phrase.<br />
Les murs épais protègent bien...<br />
Les murs, faits de solides moellons, protègent<br />
parfaitement contre la chaleur accablante de l'été<br />
et le froid piquant de la mauvaise saison.<br />
IV. Composition française. — Le paragraphe.<br />
Quel est, dans votre maison, le meuble qui vous<br />
plaît particulièrement? Où se trouve-t-il? A quoi<br />
sert-il ?<br />
DÉDUT <strong>DE</strong> DÉVELOPPEMENT.<br />
Parmi les meubles de la maison, j'aime le buffet<br />
à étagère placé dans la pièce où je range mes jouets.<br />
Il est en chêne et de couleur jaune. Il a deux portes<br />
dans le bas et deux autres dans le haut. Les planches<br />
de la partie inférieure me sont réservées : j'y<br />
range mes livres et m'a boîte à couture. Que do<br />
fois ce meuble a servi de refuge à de pauvres<br />
poupées estropiées !... M. C. (10 ans).<br />
NOUVEAUTÉ. BOULET et CHABANAS. Leçons de Sciences, école* d'ù%tes. H FR-
46 LANGUE FRANÇAISE : COURS SUPÉRIEUR 8 Oct. 32<br />
i. —'B'k.vaY. a B.3as s-; k t a<br />
LA VIEILLE MAISON (Récitation).<br />
Aii sommet du coteau, juste sur l'horizon,<br />
Nous avons une vieille et petite maison,<br />
Avec un champ mal clos de vignes ruinées...<br />
On n'y va plus jamais; depuis bien des années,<br />
L'herbe haute a poussé sur les arbres détruits;<br />
Mais je me ressouviens toujours, au temps des fruits,<br />
Comme chaque dimanche emplissait nos corbeilles<br />
Quand nous courions gaiement, suivis par les abeilles,<br />
Peureux, mais fiers d'atteindre une branche qui pend,<br />
Et tout le long du jour, secouant ou grimpant,<br />
Nous revenions, le soir, barbouillés de cerises,<br />
Par le chemin bordé de palissades grises,<br />
Tout Toses de grand air et de soleil couchant.<br />
Chère vieille maison que ton âge décore,<br />
Petite chose à nous, qui rassembles encore<br />
Tous mes bonheurs d'enfance en mon cœur attendri,<br />
Que de fois, au printemps, mes regrets t'ont souri !<br />
A. RIVOIIÎE. (Le chemin de l'oubli. Lemerre.éd.).<br />
I. Expliquons. —l°Dans cette poésie, qu'évoque<br />
l'auteur ?<br />
2° Quels détails prouvent Vabandonl<br />
3° Quels sont les sentiments dominants1<br />
a) L'amour de la maison : (chère vieille maison);<br />
b) Le regret de ne plus l'habiter : (Que de.fois...)<br />
4° La maison évoque pour lui des souvenirs<br />
d'enfance. 11 aime à se les remémorer. Remarquez<br />
comme ces souvenirs, bien que lointains, sont précis:<br />
(barbouillés de cerises, roses de grand air, etc...<br />
II. Les mots. — 1 1° Trouvez dans le texte un<br />
mot synonyme de ruinées (détruites).<br />
2° Expliquer l'expression : « chaque dimanche<br />
emplissait nos corbeilles », (Ce sont les enfants qui<br />
profitant de leur jour de congé, emplissent leurs<br />
corbeilles).<br />
3° Peureux mais fiers. Ces deux sentiments se<br />
succèdent dans l'âme des enfants : ils craignent le<br />
danger, mais sont fiers de l'avoir vaincu.<br />
4° Mes regrets t'ont souri. Souvent l'auteur a regretté<br />
de ne pouvoir revoir sa maison, tout en y<br />
pensant avec tendresse.<br />
Mots de la famille de maison. •—- Maisonnée,<br />
maisonnette, masure, ménage (administration de<br />
la maison), manoir, manant, ménagerie, aménager,<br />
emménager, déménager.<br />
II. — ORTIIOGUiPÏIE<br />
CHEZ MONSIEUR GRAN<strong>DE</strong>T<br />
Au rez-de-chaussée de la maison, la pièce la plus<br />
considérable était une salle dont l'entrée se trouvait<br />
sous la voûte de la porte cochère. En Berry, en Anjou, la<br />
« salle » est à la fois l'antichambre, le salon, le cabinet,<br />
le boudoir, la salle à manger; elle est le théâtre de la vie<br />
domestique, le foyer commun. Là,le coiffeur du quartier<br />
venait couper deux fois l'an les cheveux de Monsieur<br />
Grandet; là, entraient le3 fermiers, le sous-préfet, le<br />
garçon meunier. Cette pièce, dont les deux croisées donnaient<br />
sur la rue, était planchéiée. Un vieux cartel de<br />
cuivre incrusté d'arabesques en écaille ornait le manteau<br />
de la cheminée en pierre blanche, mal sculptée. Les sièges<br />
de forme antique étaient garnis en tapisserie criblée<br />
de reprises. H. <strong>DE</strong> BALZAC.<br />
Questions. — 1° A quoi voyez-vous que cette<br />
salie était la pièce la plus considérable 1<br />
2° Cette salie n'a-t-elle rien do particulier ? (On<br />
remarque la parcimonie). A quoi le voit-on ?<br />
3° Sens des mots ou expression : incrusté (mis<br />
comme dans une croiîie); déformé antique. Donnez<br />
deux synonymes de ce dernier mot.<br />
4° Nombre et nature -des propositions de la<br />
phrase: : a entraient... meunier. »..<br />
III. — GRAIM9IAIRE<br />
Les sortes de propositions.<br />
Indépendantes et principales.— I. Faire trouver<br />
les propositions de la 2° phrase. Elles no so<br />
soudent nullement; de par leur forme elles sont libres :<br />
ce sont des indépendantes.<br />
II. Au rez-de-chaussée... (1 r0 phrase).<br />
Il y a aussi deux propositions. La première, prononcée<br />
seule, pourrait être comprise, mais ello est<br />
complétée par la 2°. De co fait, la premièro ne peut<br />
être indépendante, elle est principale.<br />
III. Faire remarquer que, par la forme, principale<br />
et indépendante so ressemblent.<br />
Remarques. — a) Les propositions indépendantes<br />
ne le sont pas toujours de par le sens.<br />
On n'y va plus jamais; depuis bien des années,<br />
L'herbe haute a poussé sur les arbres détruits.<br />
Ces deux idées se complètent et ne sont donc pas<br />
indépendantes. Quel rapport existe entre elles ?<br />
b) La proposition principale n'énonce pas toujours<br />
l'idée la plus importante : Ex. : je crois que tu<br />
seras récompensé. Où se trouve Vidée principale ?<br />
Conclusion. — Les appellations indépendante et<br />
principale ne sont données que d'après la forme des<br />
propositions.<br />
Exercices. — i° Cherchez dans la dictée deux propositions<br />
principales; 2° deux indépendantes. 3° Pourquoi<br />
diffèrent-elles des premières ? Comment pourraitoa<br />
les transformer en principales?<br />
IV. — CO\JUGAISO%<br />
I. Le présent des verbes du 3 e groupe. —<br />
Voir cours moyen.<br />
II. Emploi du présent. — a) Il sert à exprimer<br />
une action qui se fait, une action présente.<br />
b) Il peut marquer une action qui dure et durera.<br />
Ex. : Nous avons une vieille et petite maison...<br />
c) Il exprime parfois des actions passées, il est<br />
ainsi employé dans les récits, ceux-ci en sont plu3<br />
vivants.<br />
d) Il exprime aussi des actions futures, lorsque<br />
celles-ci sont toutes proches et certaines. Ex. :<br />
Je finis mon devoir et je pars tout de suite.<br />
Exercice. — Construire trois phrases où le verbe employé<br />
au présent exprimera : a) une action présente ;<br />
b) une action présente mais qui se continuera dans<br />
l'avenir; c) une action passée.<br />
V. — C'OMPOSÏ'fl'ÎOS FRANÇAISE<br />
Il existe chez vous, comme chez Monsieur Grandet,<br />
une pièce' qui est i le foyer commun ». Faites-en la<br />
description et dites pourquoi vous aimez vous y trouver.<br />
PLAN. — I. Indiquer la pièce. Où elle so trouve.<br />
II. Description : Sa forme, sa grandeur, les baies<br />
qui l'éclaircnt, son ou ses issues.<br />
III. Les meubles qu'elle renferme : Les indiquer<br />
en les situant, insister sur le plus important.<br />
IV. Ornementation de la pièce : Tableaux, portraitsde<br />
famille, rideaux qui voilent les fenêtres.<br />
La pièce peut ne pas être ornée; ses murs, tapissés<br />
ou peints, suffisent peut-être à réjouir l'œil.<br />
V. Vous aimez vous y trouver car c'est là quo<br />
la famille prend ses repas, se réunit après une<br />
journée d£ travail; vous y faites vos devoirs le<br />
soir; une chaleur douce y. règne.<br />
2° SUJET. — Votre chambre : situez-la dans la maison<br />
familiale-et montrez qu'elle est votre • royaume >.<br />
MME GNENET,<br />
Institutrice.<br />
NOUVEAUTÉ. GABET et GILLARD. VocabulaireelMéthode d'orlhog. JtmoiTà. 6fr.
8 Oct. 32 CALCUL:COURS SUPÉRIEUR<br />
Manipulons et calculons. — Prenons la feuille<br />
do papier de 16 cm. et 12 cm. Nous pouvons faire<br />
un carré de 12 cm. de côté par pliage et découpage.<br />
Il nous reste un rectangle de 12 cm. sur 4 cm.<br />
1° Périmètre. — Mesurons le côté du carré.<br />
Périmètre = C + C + C + C = 4 fois G = 4 fois<br />
12 cm. = 48 cm.<br />
Plions la feuille suivant un axe ou une médiane,<br />
on obtient deux rectangles égaux. Même calcul.<br />
Plions-la suivant l'autre axe ou médiane, nous<br />
avons quatre carrés égaux (ils se superposent).<br />
REMARQUE. — Comparaison des périmètres.<br />
Dessinons un carré à main levée (très difficile<br />
ù réaliser. — Usage de l'équerre et de la règle.<br />
2° Surface. — Quadrillons notre feuille de 12 cm<br />
de côté, comme précédemment.<br />
Nombre de cm ! = 12 cm 3 x 12 = 144 cm 5 .<br />
Procédons de la même façon pour la moitié du<br />
carré, pour le quart du carré.<br />
REMARQUE. — Comparaison des surfaces.<br />
Application. — Exécution d'un décimètre carré<br />
quadrillé (avec quadrillage én cm 3 ).<br />
III. — RESSEMBLANCES ET DIFFÉRENCES<br />
EVi'RE LE RECTANGLE E T LE CARRÉ<br />
Chaque élève a ses deux feuilles : le rectangle de<br />
16 cm. sur 12 cm. et le carré de 12 cm. de côté.<br />
Ressemblances. —- Figures à 4 côtés, côtés<br />
parallèles deux à deux, 4 angles droits (côtés<br />
perpendiculaires), diagonales égales.<br />
Différences. —•Rectangle : 2 côtés égaux deux à<br />
deux, diagonales non perpendiculaires, axes inégaux,<br />
P = 2 fois la longueur -f 2 fois la largeur,<br />
S = L X I.<br />
Carré : 4 côtés égaux, diagonales perpendiculaires,<br />
axes égaux, P = 4 fois le côté, S = côté x côté.<br />
Ne pas confondre surface et périmètre (insister).<br />
IV. — EXERCICES ET PROBLÈMES<br />
Oralement.—-1. Un rectangle a comme dimensions<br />
8 m. et 12 m. On le divise en quatre rectangles<br />
égaux. Quelles sont les dimensions de ces<br />
rectangles ?<br />
2. On forme un tapis rectangulaire en assemblant<br />
quatre rectangles qui ont chacun 20 cm. et 30 cm.<br />
comme dimensions. Quelles sont la longueur et la<br />
largeur du tapis?<br />
3. Un rectangle a C0 m. de périmètre. Sa longueur<br />
est de 20 m. Quelle est sa largeur?.<br />
Par écrit. — 4. Remplacez les points par les<br />
nombres cohvcnables.<br />
Côté Longueur Largeur Périmètre Surface<br />
11 cm<br />
o. un enamp a ^sou m. QB perwieu-e. ou uu-geur<br />
est do 40 m. De chaque côté, dans le sens de la<br />
longueur, on plante une haie qui revient à 17 f.<br />
le mètre. Quelle est la dépense ? »-> R. : 4760 f.<br />
6. La longueur d'un jardin rectangulaire a<br />
75 m.; sa largeur mesure 25 m. de moins; quel est<br />
le prix du jardin ù 5 f. le m 2 •<br />
•<br />
8 m. 6 m. • •<br />
• 45 m. 250 m. •<br />
• 80 m. • 10 000 m»<br />
? »-»• R. : 18 750 f.<br />
7. Un champ carré à GO m. de côté. On plante<br />
:tout autour des piquets situés à 5 m. les uns des<br />
! autres. Combien l'audra-t-il do piquets?<br />
R. : 48.<br />
8. On veut construire un panneau rectangulaire<br />
de 56 cm. sur 35 cm. avec des planches de 7 cm.<br />
de large. Combien faudra-t-il de planches si on les<br />
'dispose parallèlement à la largeur ou parallèlement<br />
'6 la longueur ? »-• R. : 8 de 35 cm. ou 5 de 56 cm.<br />
fjOUVEAUTÉ. <strong>DE</strong>LFAUD et MILLET. ARITHMETIQUE. Cours<br />
moyen.<br />
9. Pour y faire construire une maison, une personne<br />
achète un terrain carré de 80 m de périmètre<br />
à 50 f. le mètre carré. Quel est le prix de ce terrain ?<br />
»-»• R. : 20 000 f.<br />
V. — CALCUL MENTAL<br />
1. Quel est le périmètre d'un carré de 5 cm. de<br />
côté, de 10 cm. de côté, de 1 hm.de côté, de 6 dam.<br />
de côté ?<br />
2. Additionner : 14 m. + 6 m.; 43 cm. + 7 cm.;<br />
8 dam. + 12 dam.; 51 cm. + 9 cm.; 5 hm. -f- 15 hm.<br />
3. Additionner : 29 f. -f 71 f.; 28 f. + 72 f ;<br />
35 f. + 65 f.; 87 f. + 13 f.<br />
4. Additionner : 654 m. -f 56 m.; 428 f. -f 72 f. ;<br />
74 dam. -f- 326 dam.; 559 f. + 40 f.; 9 cm. + 491cm.<br />
5. Une pièce d'étoffe mesure 14 m.; une autre<br />
mesure 10 m. Longueur des 2 pièces ensemble ?<br />
C O U R S S U P E R I E U R<br />
I. — CALCUL MENTAL<br />
1. Total net d'une facture de 4500 f. avec rabais<br />
de 10 % ? »->• 4050 f.; de 800 f. avec rabais de 15 %?<br />
680 f. ; de 9.000 f., avec rabais de 6 %? 8460 f.<br />
2. A 6 %, quel est l'intérêt dû chaque année pour<br />
un prêt s'éievant à 500 f. ? »-»• 30 f. ; 900 f.? sm- 54 f.;<br />
420 f. ? 5-> 25 f. 20; 1250 f. ? sw- 75 f.; 2100 f. ? »-><br />
126 f:; 25000 f.? s-* 1500 f.<br />
3. A quels taux avait-on placé les capitaux suivants?<br />
700 f. rapportant annuellement 42 f. ? »-><br />
6 %; 1200 f. rapportant 96 f. ? >-*- 8 %; 1000 f.<br />
rapportant 10 f. en 2 mois?s->6 %.<br />
4. Quel est le capital qui, placé à 6 % pendant un<br />
an, produit un intérêt de 18 f.? »-> 300 f. ; de 48 f.?<br />
sh>- 800 f.; de 60 f. ? ^ 1000 f.;de 1200 f. ? »-c<br />
20 000 f.; de 3000 f. ? s>-» 50 000 f.<br />
II. — PRORLÈMES<br />
1. On vend 1/3, puis 2/5 d'une pièce d'étoffe.<br />
En vendant le reste de la pièce, marqué 15 f. le<br />
mètre, on a fait une remise de 10 %. On a ainsi<br />
touché 172 f. 80. Quelle était la longueur de la<br />
pièce d'étoffe ? ~ *-> R. : 48 mètres.<br />
2 Même énoncé : 1/4 ; 3/5 ; 25 f.; 5 %; 256 f. 50.<br />
»->• R. ; 72 m.<br />
3. Même énoncé ; 2/7; 4/9; 20 f. 50; 15 %; 592 f.45.<br />
»->• R . ; 126 m.<br />
4. Un propriétaire achète une maison 44 000 f.<br />
et paie en outre 24 % de frais. Il fait exécuter des<br />
réparations pour une somme de 2200 f. Il aura<br />
à payer chaque année 165 f. d'impôts. S'il loue<br />
cette maison 900 f. par trimestre, à quel taux<br />
place-t-il son argent ? »->• R. : 6,61 %.<br />
5. Même énoncé : 24 000 f.; 25 %; 2500 f.;<br />
120 f.; 400 f.; *->• R. : 4,55 %.<br />
6. Même énoncé : 90 000 f.; 30 %; Réparations<br />
annuelles : 400 f.; impôts : 1200 f. ; location semestrielle<br />
; 3250 f. »-}• R. : 4,18 %.<br />
7. Une fosse ù purin de 3 m. 20 de long, 2 m. 80<br />
de large et 1 m. 80 de profondeur est complètement<br />
pleine. Combien d'hl. de purin renferme-t-elle ?<br />
On en épand le contenu sur un champ rectangulaire<br />
de 96 m. de long et 75 m. de "large. Combien<br />
de litres de purin a-t-on employés par are ?<br />
SOLUTION. — Volume de la fosse :<br />
m 3 3,2 x 2,8 X 1,8 = 16,128.<br />
16 m 3 12S = 16 128 l = 161 hl. 28.<br />
Surface du champ : m- 96 x 75 = 7200 = 72 a.<br />
Nombre de litres â l'are : l. 16 128 : 72 = 224.<br />
8. Même énoncé : fosse cylindrique dont la base<br />
a 3 m. de diamètre; profondeur : 2 m. Champ<br />
triangulaire. B = 144 m.; H = 79 m. (it = 3,14).<br />
R. : 141 hl. 30; 248 l.<br />
BIANCONI et RABATÉ,<br />
Instituteurs.<br />
Livre du Maître. 22 fr.
48 HISTOIRE 8 Oct. 32<br />
V>\\V -V •:<br />
I I<br />
SI#! m 1<br />
ifH HP<br />
La Gaule romaine.<br />
I. — INDICATIONS<br />
Se reporter à la leçon du Cours moyen du n° 1.<br />
Faire ressortir l'importance des transformations;<br />
se servir de gravures très parlantes : différence a un<br />
la hutte gauloise et la maison gallo-romaine, le costume<br />
du Gaulois cl le costume du Gallo-Romain, etc.<br />
Influence bienfaisante d'une conquête redoutée.<br />
II. — LECTURES<br />
NOTE. -— On pourra se servir utilement des lectures<br />
données pour le Cours moyen du n" 1.<br />
1° La Gaule transformée.<br />
Au temps de Néron, un siècle après la chute<br />
d'Alésia, la Gaule avait à peu près fini la transformation<br />
extérieure; je ne parle, bien entendu, que<br />
de la noblesse, des grands dieux et des villes capitales.<br />
Nulle part, alors, on n'avait une impression<br />
plus nette et plus forte de ce qu'elle était devenue,<br />
qu'en s'arrêtant au sommet du Puy de Dôme, et<br />
en contemplant l'horizon arverne, celui sur lequel<br />
s'était si souvent posé le regard de Vercingétorix.<br />
La vieille montagne, autrefois l'asile redouté d'une<br />
divinité aux rites sanglants, est maintenant la<br />
résidence d'un dieu à la ïigure accorte et à l'humeur<br />
hospitalière, dont la statue colossale rayonne au<br />
milieu des bigarrures des marbres précieux (gravure<br />
: ruines du temple de Mercure). Dans la plaine<br />
prochaine, Augustonémétum ou Clcrmont apparaît<br />
avec ses temples au fronton grec et ses statues<br />
en toge romaine. Et, en face de la cité nouvelle,<br />
se dresse, solitaire et farouche, le mont désert de<br />
Gergovie. C. JULLIAN. (Vercingétorix. — Hachette.)<br />
2° Le régime municipal.<br />
La Gaule romaine comprenait un certain nombre<br />
db communes qu'on appelait des cités. Une cité<br />
• tait infiniment plus grande qu'une de nos communes<br />
d'aujourd'hui. La plus petite, Marseille,<br />
avait encore trois ou quatre lieues carrées; la plus<br />
grande, celle des Pictons, avait une superficie égale<br />
à trois ou quatre de nos départements. La cité<br />
se composait d'une ville qui lui servait do cheflieu<br />
et d'un territoire rural divisé en cantons. Les<br />
cités s'administraient elles-mêmes sous l'autorité<br />
du gouverneur de la province. Elles avaient toutes<br />
leurs magistrats municipaux et un conseil dirigeant<br />
appelé « ordre des décurions ».<br />
GUSTAVE CARRÉ. (Le Moyen âge. — Belin.)<br />
CQU.RS MO Y E N ET SUPERIEUR<br />
La société féodale.<br />
I: — INDICATIONS<br />
Absence totale d'unité. — Grand nombre de<br />
territoires différemment régis (lectures 1 et 2).<br />
Grande inégalité entre les membres de la société<br />
féodale : classes très distinctes. Il y a des suzerains<br />
et des vassaux (cependant, degrés dans la puissance<br />
comme dans la servitude). — A) Les seigneurs :<br />
ils vivent dans leurs châteaux forts, chassent, font la<br />
guerre, sont souvent barbares cl cruels (essai d'adoucissement<br />
: la chevalerie). — B) Le clergé : les hauts<br />
dignitaires vivent en seigneurs, le bas clergé est<br />
malheureux. — C) Les bourgeois, habitants des<br />
villes, s'affranchissent peu à peu (chartes des communes).<br />
— D) Les paysans : très misérables.<br />
II. — LECTURES<br />
1° Le régime féodal.<br />
Au Moyen Age, tout grand propriétaire yivait<br />
comme un souverain sur ses domaines, toute ville'<br />
constituée se ^gouvernait comme une république!<br />
Chaque pays était partagé entre plusieurs milliers<br />
de petits pouvoirs indépendants, seigneurs ou corps<br />
de ville, qui se traitaient en étrangers; l'habitant<br />
d'une ville ou d'une seigneurie était regardé comme<br />
étranger dans la ville ou la seigneurie voisine;,<br />
même pour avoir le droit d'y apporter ses marchandises,<br />
il lui fallait une permission spéciale. Les villesi<br />
et les seigneurs concluaient entre eux des traités;<br />
de paix ou do commerce, comme font aujourd'hui!<br />
les grandes puissances de l'Europe entro elles.<br />
Chaque seigneurie, chaque ville avait son tribunal, ;<br />
son trésor, son armée, ses coutumes, son gouvernement<br />
complet; mais ce gouvernement ne s'exerçait<br />
que dans l'intérieur dé la seigneurie ou de la<br />
ville. 11 n'y avait par conséquent pas de gouvernement<br />
commun à tout un pays, pas de nation, pas<br />
même d'Etat. SEIGNOBOS.<br />
(Histoire de la civilisation. — Masson.)<br />
2° La coutume féodale.<br />
Les gens du Moyen'Sge n'avaient guère de lois<br />
écrites; en toutes choses, ils faisaient ce qu'avaient<br />
fait leurs ancêtres, cela s'appelait suivre la coutume.<br />
La coutume n'était pas écrite, et ne se conservait<br />
que par tradition; même au xm" sièéle, quand<br />
il y avait un cas douteux, on réunissait les plus<br />
anciens habitants et on leur demandait ce qu'ils<br />
avaient. vu pratiquer en ce cas. Chaque village<br />
avait ainsi sa coutume, qui s'était formée avec le<br />
temps et n'était pas exactement pareille à celle<br />
du village voisin. « On ne trouverait pas en ce<br />
royaume, dit Beaumanoir, deux châtellenies qui,<br />
dans tous les cas, usent de la même coutume. »<br />
Toutefois, dans un même pays, les coutumes se<br />
ressemblaient assez pour former une coutume du<br />
pays... Les gens du Moyen âge aimaient la coutume<br />
et la respectaient, car elle était la seule règle à laquelle<br />
on pût faire appel, la seule barrière contre<br />
l'injustice : r. Coutume doit être gardée, car qui ne<br />
la garderait, trop de contents (contestations)<br />
seraient entre les gens. » SEIGNOBOS (Ibid.)<br />
3° Le vasselage.<br />
Dans ces temps d'invasions continuelles, les<br />
petits possesseurs n'étant plus protégés par la loi.<br />
donnèrent leurs champs à ceux qui pouvaient le<br />
défendre et en devinrent les fermiers; les seigneur<br />
rétrocédaient ces immeubles sous la condition du<br />
service militaire, soit aux anciens propriétaires, soit<br />
à leurs fidèles et s'engageaient à venir en aide :<br />
ces sujets volontaires. Ainsi s'établirent le vasselage<br />
et la seigneurie. Tout possesseur do terre qui<br />
voulait devenir vassal d'un seigneur était soumis<br />
à la cérémonie de l'hommage. Tête nue, sans épée,<br />
sans éperons, à genoux, les mains dans les mains<br />
de son futur suzerain, qui restait assis et couverl,<br />
il lui disait : « Je deviens votre homme, de ce jour<br />
en avant, de vie, de membre, de terrestre honneur,<br />
et à vous serai féal cl loyal ». Après l'hommage venait<br />
le serment de fidélité ou de foi, acte bien distinct<br />
du premier, par lequel on jurait d'accomplir les<br />
devoirs inhérents au nouveau titre d'homme du<br />
seigneur. Cela fait, le suzerain donnait au vassal<br />
l'investiture du fief, en lui remettant, comme si°-no<br />
symbolique, une motte de gazon, une pierre, une<br />
branche d'arbre, une poignée de terre, ou tout autre<br />
objet. Alors seulement le vassal se trouvait en<br />
possession de son fief. — L'hommage était lige ou<br />
simple. L'homme-lige s'engageait à servir on personne<br />
son seigneur « envers et contre toute créature<br />
qui peut vivre ou mourir ». Le vassal simple pouvait ,<br />
fournir un remplaçant et, pendant la cérémonie<br />
de l'hommage, restait debout avec épée et éperons.<br />
P. GOSSET. (Histoire du Moyen âge. — Lcmerre.)<br />
HENRIETTE SI<strong>DE</strong>NIER.<br />
NOUVEAUTÉ. F. MAURETTE. Résumé aide-mémoire de Géographie, ^ment. 5
8 Oct. 32 GÉOGRAPHIE 49<br />
Ira r,Wi& j.s fajpWI<br />
K§!<br />
feaM<br />
4 GOU RS E L-É M-ENTAÏ^ È-<br />
II pleut.<br />
Quand pleut-il? — Il s'agit de donner une<br />
l re idée de la répartition des pluies au cours de<br />
l'année. Partir du mois courant : octobre est, dans<br />
l'ensemble du pays, le mois pluvieux par excellence;<br />
il pleut parfois plusieurs jours de suite presque<br />
sans arrêt : ce sont les averses d'automne.<br />
L'hiver est aussi une saison pluvieuse en Franco :<br />
pas de grosses quantités d'eau, mais il pleut souvent;<br />
parfois la neige remplace la pluie. Au printemps,<br />
averses fréquentes et courtes, mais début du<br />
printemps souvent sec. En été, jours sans pluie<br />
nombreux (parfois plus d'un mois sans une goutte<br />
d'eau), mais périodes orageuses donnant des pluies<br />
violentes.<br />
Cette répartition varie : suivant les lieux (sécheresse<br />
de l'été au S. do la France; pluies très fréquentes<br />
dans l'O., etc.; dans certaines régions françaisesj<br />
il pleut 3 j. sur 5, ailleurs 1 jour sur 5); suivant<br />
les années (années pluvieuses ou sèches; conséquences<br />
agricoles).<br />
Exercice : Faire compter les jours d'octobre où<br />
il pleut (une barre au tableau noir); continuer ce<br />
travail pour chaque mois de l'année; les enfants<br />
feront de même chez eux en août et septembre.<br />
A la rentrée prochaine, le total obtenu servira de<br />
point de départ à une leçon sur le climat, avec les<br />
élèves entrant au Cours moyen.<br />
Comment tombent les pluies? — Observer une<br />
'journée très pluvieuse d'octobre : 1. Avant la pluie :<br />
aspect du ciel, forme et couleur des nuages; direction<br />
du vent, vers quel point cardinal pousse-t-il<br />
les nuages^ incline-t-il les arbres, fait-il tourner la<br />
girouette du clocher ? Couleur et dureté du sol<br />
encore sec. Placer un récipient cylindrique en verre<br />
sur le sol dans un endroit bien découvert. 2. Pendant<br />
Vaverse : que fait le vent ? Le bruit des premières<br />
gouttes atteignant la terre, aspect de celle-ci.<br />
Au plus fort de l'averse, distingue-t-on les maisons<br />
et les arbres voisins ? 3. Après la pluie : la température,<br />
l'aspect du ciel, des plantes, de l'herbe, de<br />
la cour de l'école, des chemins, du ruisseau. Montrer<br />
la hauteur de l'eau dans le récipient resté<br />
dehors : tout' le pays environnant en a reçu autant.<br />
De la même manière et en s'aidant des souvenirs<br />
des élèves, décrire un fort orage accompagné de<br />
grêle, une journée de neige et une journée de<br />
bruine {»-> brume), uno giboulée de mars. Montrer<br />
en conclusion que les pluies ne tombent pas toujours<br />
de la même façon.<br />
Où pleut=il? — En France, ni trop, ni trop peu<br />
de pluie : 80 cm. par an (figurer cetto hauteur à<br />
l'aide d'un tube ou d'un bâton); opposer notre pays<br />
aux régions de l'équateur qui reçoivent annuellement<br />
plusieurs mètres d'eau et aux déserts qui n'en<br />
reçoivent que quelques cm. (comparer à la hauteur<br />
d'eau que l'averse a laissée dans le récipient).<br />
Pleut-il plus ou moins chez nous que dans l'ensemble<br />
de la France V<br />
Il pleut davantage sur les pentes des montagnes<br />
que dans les plaines, dans l'O. de la France (Bretagne)<br />
que dans les régions basses de l'E. et du<br />
S., surtout quand celles-ci sont à l'abri des vents<br />
pluvieux venant de l'O. (Alsace, Roussillon).<br />
COURS MOYEN ET SU PERI EUR<br />
Vieilles et jeunes montagnes.<br />
Vieilles Vosges et jeunes Alpes. — Ces deux<br />
massifs ont été formés il y a très longtemps; tous<br />
deux étaient des chaînes plissées. Pourtant leur<br />
aspect actuel est très différent. A l'aide de photographies,<br />
faire saisir les différences : les Alpes sont<br />
beaucoup plus hautes que les Vosges. Elles ont des<br />
sommets découpés en dents et en pics aigus tandis<br />
que les sommets vosgiens sont arrondis et portent<br />
le nom de ballons. Les versants des Alpes ont des<br />
pentes raides, souvent escarpées, difficiles à escalader;<br />
ceux des Vosges sont généralement inclinés<br />
en pente douce et les excursions y sont faciles. C'est<br />
que les Vosges, formées en même temps que la<br />
Bretagne, le Massif central et les Ardennes, sont<br />
beaucoup plus anciennes que les Alpes qui sont<br />
contemporaines des Pyrénées et du Jura.<br />
Comment vieillissent les montagnes :<br />
L'érosion. •—- Si différentes des Alpes aujourd'hui,<br />
les Vosges ont dû autrefois leur ressembler. Mais<br />
peu à peu elles se sont usées. Rappeler les notions<br />
acquises au C. E. sur le travail de l'eau qui ruisselle<br />
et use les roches, et de l'eau qui s'infiltre et dissout<br />
certaines roches. Puis insister sur les trois formes<br />
principales de l'érosion en France :<br />
L'usure des sommets. L'allure déchiquetée des<br />
sommets de jeunes montagnes est duo au travail<br />
de la pluie qui lèche leurs versants, de la neige qui<br />
s'accumule et pèse dans les moindres creux, du<br />
vent qui emporte les débris et surtout des brusques<br />
et violents écarts de température qui font éclater<br />
des parcelles de roches et fendillent peu à peu les<br />
blocs; alors le gel et le dégel de l'eau qui s'y glisse<br />
en achèvent la dislocation.<br />
Le travail des glaciers. — Par son poids<br />
énorme, la masse de glace pèse sur le sol qu'elle use<br />
et rabote en glissant peu à peu. Près des hauts<br />
sommets, le glacier creuse un cirque. Plus bas, il<br />
approfondit sa vallée dont le fond plat et les parois<br />
abruptes dessinent un U. Actuellement, seules en<br />
France, les parties très élevé.es des Alpes et des<br />
Pyrénées sont usées par les glaciers; mais autrefois,<br />
alors que l'homme existait déjà sur la terre, les<br />
glaciers étaient beaucoup plus vastes, ils couvraient<br />
une grande partie de ces 2 massifs, et descendaient<br />
jusqu'à Lyon et Tarbes. Ils occupaient aussi les<br />
régions hautes du Massif Central et des Vosges<br />
qu'ils ont profondément sculptées. (Vallée glaciaire<br />
du Mont Dore; lacs vosgiens).<br />
Le travail des eaux courantes. — Il est do<br />
beaucoup le plus important. Sur les flancs des Alpes,<br />
des torrents à pente très rapide creusent de profonds<br />
ravins. Gonflés par les pluies abondantes<br />
dans les montagnes, par la fonte des neiges et des<br />
laciers, ils arrachent des débris de roclies ou la<br />
ferre végétale qu'ils déposent dans les parties basses.<br />
Des milliers de torrents travaillent ainsi à ronger<br />
(d'où le mot érosion) les Alpes. Les parties tendres<br />
sont les premières enlevées, les parties dures résistent<br />
plus longtemps. Parfois, le sommet du pli<br />
est remplacé par une vallée, tandis que le creux a<br />
résisté et forme le sommet actuel (s'aider d'uno<br />
figure schématique au tableau).<br />
Lentement, les hauts reliefs s'émoussent, s'abaissent,<br />
les vallées s'élargissent tandis que les alluvions<br />
comblent les régions basses. On ne distingue<br />
plus les anciens plis; tout est aplani et le vieux<br />
massif ressemble à un plateau (Bretagne, Ardennes).<br />
Le Massif central est un ancien massif rajeuni.<br />
— A mesure que les parties hautes sont rongées,les<br />
différences d'altitudo entre les divers points<br />
de la chaîne montagneuse diminuent, et l'érosion<br />
cesse peu à peu.C'étàitle casdu Massif Central avant<br />
que les Alpes soient formées, mais, lors de leur plissement,<br />
la partie orientale du Massif a été relevée<br />
par contre-coup. Des crevasses se sont ouvertes<br />
au-dessus desquelles ont surgi des volcans. Sur la<br />
montagne rajeunie, de nouveau accidentée, l'érosion<br />
a pu recommencer son lent travail (gorges<br />
et torrents cévenols, cratères éventrés, etc.).<br />
M.-L. et M. <strong>DE</strong>BESSE.<br />
NOUVEAUTÉ. GAUTHIER-<strong>DE</strong>SCHAMPS-AYMARD. Histoire de France. c c°t u Z^c": 5.80
"<br />
50 LEÇONS D E CHOSES 8 Oct. 32<br />
ES LEÇONS <strong>DE</strong> CHOSES El<br />
Du silex.<br />
Matériel. — Un éclat de silex par élève, un bloc<br />
de silex intact, canif, un briquet en acier, une<br />
mèchc d'amadou, de la craie, de la brique, un verre,<br />
de Veau.<br />
I. Observations. — Observez ce bloc de silex<br />
Notez sa forme irrégulière, les contours arrondis.<br />
Quelle est sa couleur? s-» Il est blanchâtre,<br />
comme enduit de craie. — On trouve en effet les<br />
' rognons » de silex noyés dans les couches do calcaire<br />
et d'une roche appelée marne, formée d'argile<br />
et de craie, ou bien parmiles-galets roulés des côtes<br />
ou des rives des cours d'eau. Regardez maintenant<br />
votre éclat de silex. A-t-il le même aspect? d-> Non,<br />
sauf sur une face; l'autre face est noirâtre, brillante<br />
et a l'apparence du verre (vitreux). -—• Est-il transparent?<br />
s-* Un très mince éclat de silex laisse passer<br />
la lumière, mais ne permet pas de distinguer les<br />
objets qui sont au delà. — Passez le doigt sur les<br />
arêtes de votre éclat de silex. »-» Les arêtes sont<br />
très coupantes. -—• Essayez de rayer le silex avec la<br />
pointe du canif. s-> C'est tout à fait impossible, tant<br />
la pierre est dure. — Comprenez-vous, maintenant,<br />
pourquoi les.hommes primitifs qui ne connaissaient<br />
pas les métaux ont construit des outils et des armes<br />
en silex ? Us ont pu obtenir des haches, des marteaux,<br />
des flèches, etc.<br />
II. Une cassure dans un morceau de silex.—<br />
Quelle est sa forme? »-» Elle est arrondie, en creux<br />
(concave). — Passez le doigt. »-*• La cassure est<br />
lisse. -—• Je verse un peu d'eau sur la cassure.<br />
L'eau coule et ne traverse pas la pierre. — Le silex<br />
est imperméable comme l'argile (l re leçon).<br />
III. Le briquet. — Je frappe vigoureusement<br />
l'arête d'un morceau de silex contre un briquet<br />
d'acier. s-» Des étincelles jaillissent. — Je peux<br />
enflammer une mèche d'amadou. Les étincelles se<br />
forment-elles si je remplace le silex par de la craie ou<br />
de la brique? 9-> Non, ces pierres s'effritent. — Le<br />
silex frappé avec de l'acier produit des étincelles à<br />
cause de sa dureté. Ces étincelles sont des particules<br />
d'acier que le choc a portées au rouge.<br />
Questions.<br />
1. Pourquoi le silex esl-il appelé pierre à feu ?<br />
2. Comment les hommes primitifs pouvaient-ils<br />
produire du feu ?<br />
3. Regardez des ouvriers qui préparent du bélon;<br />
quels sont les matériaux qu'ils utilisent ?<br />
C.OURS M O Y E N ET S U P É R I E U R<br />
Les roches siliceuses.<br />
Matériel. — Éclats de silex, granit, canif, sable,<br />
grès, meulière de Beauce et de Brie, verre, loupe,<br />
eau, filtre en papier, bruyère, fougère grand aigle,<br />
rameau de châtaignier.<br />
I. La sédimentation. — Les Ilots marins sont<br />
toujours agités. Ils arrachent aux côtes des roches<br />
que le courant entraîne, qui se brisent en se heurtant<br />
les unes contre les autrespar la violence des vagues,'<br />
et qui peu à peu se déposent. La mer battant des<br />
blocs de granit décomposé (nous avons expliqué<br />
ce terme dans la 2 e leçon) a emporté des grains de<br />
silice, du feldspath, du mica; tous ces matériaux se<br />
sont déposés et ont formé des lits do terrains sédimentaires<br />
comme ceux qui ont été observés au cours<br />
de la 1 10 leçon. Les roches sédimentaires renfermant<br />
du quartz ou de la silice sont appelées roches sili<br />
ceuses. Le silex, le sable, les grès, la meulière sont<br />
de cette catégorie.<br />
II. Le silex. — (Se reporter à la leçon du C. E.).<br />
III. Le sable. — A l'aide do la loupe, comparer<br />
des grains de quartz et de sable placés sur des feuilles<br />
de papier blanc. Noter la ressemblance de forme.<br />
Avec la lame du canif, constater l'égale dureté des<br />
différents grains. Ceci n'a rien d'étonnant; le sable<br />
est en effet constitué par des grains de silice. Le<br />
sable blanc est do la silice pure. Lo sable jaune<br />
contient, outre la silice, d'autres matières qui lui<br />
donnent sa teinte.<br />
Je mets du sable dans un filtre en papier posé<br />
sur un verre. J'y verse une faible quantité d'eau.<br />
Que constatez-vous? »-» Le sable absorbe l'eau.—<br />
Je verse une plus grande quantité d'eau. »->• Des<br />
gouttes traversentle sable et tombent dansle verre.<br />
Le sable est perméable.<br />
Par fusion du sable blanc mélangé à de la chaux<br />
et du carbonate do soude, on obtient un corps très<br />
dur, mais tout à fait transparent, le verre, dont les<br />
usages sont nombreux. (Lo maçon utilise la chaux<br />
pour faire le mortier; et votre mère, lès « cristaux J<br />
de soude, pour la lessive.)<br />
IV. Les grès. — Observer à la loupe. Les grès<br />
sont constitués de grains dè sable agglomérés par<br />
une espèce' de ciment. Aussi les grès sont-ils très<br />
durs. Sont-ils perméables ? Verser quelques gouttes<br />
d'eau sur un éclat de grès. »-*• L'eau ne pénètre pas<br />
dans la roche : les grès sont imperméables.<br />
V. La meulière. — Observer de la meulière do<br />
Brie compacte, de la meulière de Beauce caverneuse.<br />
Contrôler leur dureté avec la lame du canif. Versons<br />
de l'eau sur un fragment de meulière pour vérifier<br />
si cette pierre caverneuse se laisse traverser. L'eau<br />
demeure dans les creux de la meulière. — La. meulière<br />
est imperméable.<br />
VI. La silice dans la terre arable. — La terre<br />
arable renferme de la silice, parfois même en<br />
grande quantité. Connaissez-vous déjà un moyen<br />
de distinguer un sol siliceux ? »-> La présence, parmi<br />
les plantes sauvages, de la digitale pourpre, de la<br />
bruyère, du genêt, de la fougère grand aigle, du<br />
chaLaignier, témoigne de l'existence de la silice dans<br />
le sol. •— Nous avons un autre moyen : délayons de<br />
la terre siliceuse dans un peu d'eau. Laissons reposer;<br />
le sable tombe au fond. Vider et recommencer le<br />
lavage du dépôt avec de l'eau claire. Après quelques<br />
lavages, on recueille des grains de sable à peu près<br />
exempts d'impuretés. Le sable rend la terre moins<br />
compacte (meuble) et plus chaude, parce qu'il<br />
s'échauffe au soleil et conserve longtemps la chaleur.<br />
Pour contrôler, vous plongerez votre main dans un<br />
tas de sable exposé au soleil, l'été.<br />
Un terrain qui contient au moins 60% de silice<br />
est un terrain sablonneux. Très perméable à l'air<br />
et à l'eau de pluie, il renferme peu de matières<br />
pouvant servir d'aliments aux plantes. Il ne convient<br />
guère qu'à la pomme de terre et au seigle. Si<br />
la proportion de silice dépasse 80%, il devient impossible<br />
de cultiver le terrain. C'est le cas des<br />
« landes » abandonnées à quelques rares plantes sauvages.<br />
Questions.<br />
1. Quelle distinction faites-vous entre les expressions<br />
« roche éruplive », « roche sédimenlaire »,
8 Oct. 32 ENSEIGNEMENT MÉNAGER<br />
Tenue générale de la maison.<br />
Le 'point de vue scientifique. •—• Tenir une<br />
maison, c'est la conserver dans des conditions favorables<br />
ù la santé en admettant qu'elle réalise ces<br />
conditions par son emplacement, son orientation et<br />
sa construction. C'est, d'autre part, lutter contre les<br />
conditions défavorables qu'elle pourrait présenter.<br />
Si la ménagère veut organiser scientifiquement sa<br />
besogne, il faut donc que, jusque dans les menus<br />
détails, elle s'appuie sur les principes qui sont à la<br />
base de la salubrité de l'habitation et de son confort.<br />
Principe. — L'humidité favorise les moisissures el<br />
les fermentations.<br />
Conséquences pratiques. — Une fois par mois,<br />
visite et aération des caves. Précautions pour ne pas<br />
mouiller le sol dans les buanderies, surtout si elles<br />
sont dans un sous-sol. Large aération après chaque<br />
opération de blanchissage. Séchage du linge à l'air<br />
libre.<br />
Bon entretien des robinets d'eau et du tuyautage,<br />
toute fuite étant à la fois une source de dépense et<br />
une cause d'humidification des murs et du sol.<br />
Lavage fréquent des parquets avec la toile, en<br />
évitant les larges épanchements d'eau.<br />
Surveillance ù la cuisine pour éviter toute expansion<br />
inutile de vapeur d'eau.<br />
Si, malgré toutes les précautions, les murs d'une<br />
pièce restent humides, il faut lutter contre l'humidité<br />
en essayant les procédés reconnus pour être<br />
souvent efficaces, mais dont l'efficacité toutefois est<br />
subordonnée à la cause qui produit l'humidité.<br />
Procédés contre l'humidité des murs. —<br />
On profitera de la sécheresse de l'été pour badigeonner<br />
le mur enduit de plâtre avec de l'huile de lin<br />
chaude. Après trois couches au moins, on laissera<br />
passer tout un hiver avant de tapisser le mur.Au<br />
lieu de papier, il y aurait intérêt ù passer sur le mur<br />
une encaustique très légère (15 g. de cire pour 1 litre<br />
d'essence) appliquée chaude.<br />
Bien entendu, on préparera cette encaustique<br />
liquide en frottant la cire sur un fer chaud loin de<br />
toute flamme, et on évitera de faire du feu dans la<br />
pièce avant le séchage complet.<br />
Enfin, on veillera au parfait entretien de la toiture<br />
et des gouttières.<br />
Principe. — L'air confiné devient rapidement<br />
impropre à la respiration el peut se charger de miasmes<br />
qui le rendent toxique.<br />
Conséquences pratiques. — Aujourd'hui où le<br />
chauffage central se généralise, à juste titre, on<br />
construit des pièces sans cheminée. Il est absolument<br />
nécessaire que ces pièces soient munies d'un appareil<br />
de ventilation permanente.<br />
Quel que soit le système de ventilation d'une pièce,<br />
il faut renouveler l'air fréquemment et de façon<br />
complète en établissant un courant d'air. Cette opéralion<br />
se fait au moment du nettoyage de la pièce, non<br />
pas pendant que la ménagère exécute la besogne,<br />
mais immédiatement après. La ménagère chez qui<br />
l'activité provoque une légère transpiration ne doit<br />
pas s'exposer à un refroidissement brusque. En<br />
quittant la pièce, elle en ouvrira toutes grandes<br />
les fenêtres et la porte pour les refermer une demiheure<br />
plus tard.<br />
On ne mettra jamais de bourrelets aux portes et<br />
aux fenêtres;-tout au plus pourra-t-on, au moyen de<br />
brise-bises, diriger le courant d'air.<br />
Principe. — La lumière solaire assainit les locaux<br />
tri s'opposant à la pullulation des germes microbiens.<br />
Conséquences pratiques. — Les pièces mal<br />
'éclairées ne devront. pas être considérées , comme,<br />
habitables.<br />
Si néanmoins, on se trouve dans la nécessité de les<br />
utiliser, on les tiendra ouvertes le plus largement<br />
possible, en communication - permanente avec les<br />
pièces éclairées afin qu'elles bénéficient au moins<br />
de la lumière diffuse.<br />
On n'usera que très modérément dans la journée<br />
des persiennes ou des volets : si la lumière est néfaste<br />
aux couleurs des tentures, on peut dire qu'elle est un<br />
agent de préservation pour les meubles et les boiseries.<br />
On peut toujours soustraire aux rayons directs<br />
les objets auxquels leur action serait nuisible.<br />
Principe. — Notre organisme souffre moins d'une<br />
température modérée et même assez basse qu'il ne<br />
souffrirait de brusques changements de température.<br />
Conséquences pratiques.— La ménagère, qui ne<br />
bénéficie pas pour sa maison des avantages du chauffage<br />
central, maintiendra une communication entre<br />
les pièces chauffées et les autres pièces et même, si<br />
possible, avec les couloirs de manière à régulariser la<br />
température. Elle entretiendra les appareils de<br />
chauffage en parfait état de fonctionnement, sachant<br />
bien qu'ils seraient plus nuisibles qu'utiles si, en<br />
chauffant l'air, ils devaient le rendre irrespirable.<br />
Une température moyenne de 15°à 18°est suffisante,<br />
sauf dans les chambres d'enfants et de malades.<br />
Principe. — La poussière est le grand ennemi de<br />
l'homme. Elle blesse les poumons el les bronches. Elle<br />
est le véhicule de germes dangereux. Elle favorise les<br />
développements microbiens.<br />
Conséquences pratiques. — Les poussières nous<br />
sont apportées par l'air, et nous ne pouvons,<br />
dans l'état actuel des choses, leur interdire l'accès de<br />
nos demeures. Le balayage et l'époussetage sont donc<br />
pour la ménagère besognes constamment renouvelables.<br />
La guerre aux poussières.— 1° Les poussières<br />
sont dangereuses par le contact qu'elles prennent,<br />
avec notre organisme: il faut donc les capter et non<br />
les éparpiller dans l'air que nous respirons et sur les<br />
aliments que nous allons absorber.<br />
2° Les poussières séjournantes peuvent constituer<br />
des centres de pullulation pour les germes infectieux<br />
et pour les parasites. Le nettoyage superficiel<br />
d'une pièce n'a donc qu'une valeur relative : il faut<br />
obtenir la netteté des angles, des rainures, des moulures,<br />
etc.<br />
Les aspirateurs. — Ces appareils présentent<br />
l'avantage de maîtriser les poussières et d'en empêcher<br />
l'éparpillement.<br />
Ils se composent "essentiellement d'un ventilateur<br />
muni d'une bouche d'aspiration mobile et relié à un<br />
sac à poussières. L'air mis en mouvement par le ventilateur<br />
projette dans le sac tous les corps solides<br />
dont il est chargé. L'appareil, de maniement facile,<br />
peut épousseter non seulement les parquets, les<br />
murs, les rayons, mais les meubles, les bibelots, les<br />
tentures. Les plus modernes sont munis d'un dispositif<br />
d'étriers mobiles pour le battage des tapis.<br />
L'aspirateur de poussières pourrait, à la rigueur,<br />
être mû par un moteur à main, mais il ne devient<br />
réellement un auxiliaire précieux pour la ménagère<br />
que s'il est actionné par l'électricité,et son emploi ne<br />
se généralisera que lorsque le prix de la force motrice<br />
sera accessible à toutes les bourses.<br />
En attendant, la ménagère qui est privée de l'aspirateur<br />
doit s'inspirer, pour ses nettoyages, des principes<br />
sur lesquels il s'appuie :<br />
a) capter les poussières et non les éparpiller;<br />
b) nettoyer l'atmosphère d'une pièce et non la<br />
souiller en y répandant les poussières séjournantes;<br />
c) obtenir le meilleur résultat avec le minimum de<br />
temps et do fatigue.<br />
MARIE BOUTIEH,<br />
Directrice d'école.<br />
FTPUVEAUTÉ. GABETet GILLARD. VocabulaireelMéthode d ' o r t h o g . 6 ( r .
IL E .<br />
. D E S S I N A D<br />
<strong>DE</strong>SSIN 8 Oct. 32<br />
T A B L E A U N O I R<br />
OBJETS SIMPLES EN GÉOMÉTRAL<br />
POUR que nos premiers pas dans le domaine du ne nous permettaient pas de jeter franchement à leur<br />
dessin soient bien assurés, il est nécessaire que place les volumes et les formes; puisqu'il en est ainsi,<br />
nous nous intéressions à la silhouette d'objets il faut ù tout prix que nous établissions une base<br />
très simples, d'ailleurs souvent évoqués dans nos constructive, et c'est ici que la craie verte joue son<br />
leçons. Bientôt, la vie que nous saurons donner à rôle. Avons-nous présente à l'esprit la silhouette<br />
ces natures trop mortes viendra nous faire oublier d'une tenaille? C'est très rapidement que nous réu<br />
la monotonie de ces éléments de début.<br />
nirons les quelques li gnes vertes de base, lignes qui<br />
Certes, il est plus malaisé de dessiner verticalement disparaîtront derrière le brillant delà craie blanche.<br />
qu'horizontalement, aussi ferons-nous bien de cher (Ce tracé vert est toujours représenté en pointillé dans<br />
cher à acquérir v<br />
nos démonstra<br />
un peu d'habitions<br />
pour plus<br />
leté, de coup<br />
de compréhen<br />
d'œil, en trasion,<br />
et en doux<br />
çant, en secret<br />
ou trois phases<br />
bien entendu,<br />
séparées). Lo<br />
sur le tableau<br />
souci des pro<br />
quelq ues figures<br />
portionsn'exis régulières. Il est<br />
tant plus, nous<br />
à remarquer<br />
ne risquerons<br />
que celles que<br />
pas de diriger<br />
nous donnons<br />
un trait trop A<br />
on exemple ne sont pas très<br />
droite ou trop à gauche, c'est<br />
t loignées de la silhouette' plus<br />
au contraire une ligne blanche,<br />
éloquente qui les accompagne.<br />
ferme, décisive que nous réali<br />
Dessinant à une échelle relaserons.tivement<br />
grande, un certain<br />
A priori, ce travail prépa<br />
recul nous est nécessaire si nous<br />
ratoire peut paraître laborieux<br />
voulons bien juger la tenue de<br />
mais, pratiquement il est tout.<br />
notre tracé. Nous travaillerons<br />
Il a pour avantage d'assurer la<br />
donc, le bras presque tendu, en<br />
réalisation rapide d'un trait<br />
tenant la craie non pas comme<br />
définitif bien en place. Si nous<br />
l'on tient un porte-plume mais<br />
voulons dessiner la forme sub<br />
bien un manche de loupe par<br />
tile d'une panse de vase, de<br />
exemple. Tout en maintenant<br />
lampe, etc..., nous partirons<br />
avec fermeté le bâton de craie,<br />
encore d'une figure simple.<br />
nous devons laisser à notre poignet, à notre avant- N'est-il pas plus facile d'ajouter à droite et à<br />
bras, une certaine liberté d'action.<br />
gauche d'un cercle une portion comme dans le<br />
La craie blanche et la craie verte dont nous allons dessin ci-dessous que de chercher à tracer d'un pre<br />
faire usage doivent Être de bonne qualité, c'est-àmier jet et bien symétriquement la forme du condire<br />
tondre, généreuse, exempte de corps durs. tour ?<br />
Si nous avons un modèle sous les yeux, nous A. propos de symétrie, nous nous rappellerons<br />
aurons ù juger la proportion respective dos grands combien il est peu facile de profiler une simple bou<br />
morceaux, le caractère des formes principales, mais teille. En appliquant le petit principe employé pour<br />
si nous n'avons rien, nous nous garderons bien d'ima le tracé de la tenaille, nous arriverons à un honnête<br />
giner trop rapidement » une image ». 11 ne faut équilibre. Quelques taches bien placées de blanc<br />
qu'un instant pour faire appel au souvenir visuel intense (lumière sur la bouteille) ou en frottis (éti<br />
que nous avons pu garder d'un être, d'une chose quette) peuvent heureusement compléter l'effet;<br />
que nous" connaissons seulement nous avons<br />
bien. Ne négligeons à faire preuve d'une<br />
pas nos souvenirs grande sobriété.<br />
même plus ou moins Les modèles dont<br />
fidèles parce qu'ils nous parlerons pro<br />
nous permettront d'apchainement ne poseporter<br />
dans nos desront plus pour nous.<br />
sins un peu de cette Ils se présenteront<br />
vérité que nos élè isolés, ou groupés avec<br />
ves se plaisent tant à un certain imprévu<br />
reconnaître et à goûter. qu'il nous plaira de<br />
Nous avons dit que noter.<br />
nosressources actuelles RAYLA MBERT.
8 Oct. 32 LES TEXTES FRANÇAIS EXPLIQUÉS : COURS COMPLÉMENTAIRE 3<br />
'• .. - s--.- -<br />
Corneille.— Horace.<br />
(Acte IV, scène 2.)<br />
Caractère de la scène. — Cette scène est complémentaire<br />
de celle que nous avons étudiée dans la dernière<br />
leçon ; elle nous révèle l'âme du vieil Horace<br />
en le plaçant dans une situation exactement contraire<br />
qui fait naître en lui des sentiments opposés.<br />
Dans la scène III, 6, le vieil Horace avait appris<br />
que la lâcheté de son fils causait la défaite et l'asservissement<br />
de Rome; dans celle-ci, il apprend que la<br />
valeur de ce fils a donné à Home et la victoire et<br />
/a suprématie.<br />
Son agencement. — Il est très habile : la scène<br />
débute par un quiproquo qui se prolonge jusqu'au<br />
v. 1100; ensuite Valère fait le récit du<br />
combat (v. 1101-1140); enfin le vieil Horace donne<br />
libre cours à son allégresse patriotique et<br />
à son amour paternel (v. 1141-1148).<br />
La scène à ce moment-là pourrait finir; mais<br />
Corneille a besoin de préparer son dénouement;<br />
c'est pourquoi il. ajoute la tirade de Valère (1149-<br />
1161) et les quelques répliques qui y font suite<br />
(v. 1162-1172).<br />
Le quiproquo (1072-1100). Un quiproquo<br />
consiste à comprendre une chose alors que l'interlocuteur<br />
parle d'une autre : prendre qui (pronom<br />
relatif latin au cas sujet), pro — pour quo, (même<br />
pronom au cas régime). C'est un procédé souvent<br />
employé dans la' comédie et dans le vaudeville et<br />
dont l'effet comique test infaillible 1 . Corneille s'en<br />
sert ici dans la tragédie et en tire des effets pathétiques;<br />
Son habileté consiste à le prolonger en mettant<br />
dans la bouche de Valère des propos qui présentent<br />
un double sens et qui peuvent être interprétés<br />
de travers par un interlocuteur prévenu,<br />
comme le vieil Horace. Il faudra donc demander<br />
aux élèves de relever les expressions qui ont un<br />
certain sens dans la pensée de Valère et auxquelles<br />
le vieil JHorace prête un sens différent. Par exemple :<br />
la phrase inachevée (v. 1072-1073; où Valère veut<br />
dire^envoyê,.. pour lui témoigner (là gratitude du<br />
roi et de Rome). Le vieil Horace comprend : pour<br />
lui témoigner (la part que le roi prend à son deuil).<br />
C'est pourquoi il répond : N'en prenez aucun soin...<br />
Au v. 1078, lorsque Valère dit : L'autre est un<br />
rare bonheur, il entend : c'est un rare bonheur pour<br />
vous d'avoir un fils quia donné à Rofne la victoire.<br />
Au contraire, le vieil Horace comprend : c'est un<br />
rare bonheur pour lui d'avoir échappé à la mort.<br />
C'est pourquoi il répond : Que n'a-l-on vu périr<br />
en lui le nom d'Horace.<br />
Ainsi le dialogue ne s'emboîte pas et il faudra<br />
noter commentle malentendu se manifeste : chaque<br />
interlocuteur répète avec étonnement les termes<br />
employés par l'autre et auxquels il ne trouve aucun<br />
sens : forfait (v. 1082 et 1083); fuite (1084 et 1085);<br />
honte, confusion (v. 1086 et 1087). A partir du<br />
v. 1090, Valère est un peu plus explicito. Mais alors<br />
le vieil Horace ne comprend plus du tout et est<br />
de pius en plus stupéfait; il répète sans les comprendre<br />
les mots que Vâlère vient de prononcer;<br />
il marque même quelque impatience.<br />
Quels honneurs, quel triomphe, cl quel empire<br />
enfin?<br />
Valère ne lui ouvre les yeux qu'au v. 1100. A<br />
1. Exemples do quiproquos dans Molière : l'Avare, acte III,<br />
»c. 7 (voir la loçon 3 de l'an dernier) ; voir aussi dans la<br />
même comédie, acte V, scène 3 (les beaux yeux do ma<br />
cassette) et dans, le Malade imaginaire, acte I. se. 5.<br />
ce moment, le vieil Horace n'ose pas croire à son<br />
bonheur : Quoi, Borne donc triomphe ?<br />
Le récit du combat. — Ce récit est long (38 vers).<br />
Corneille a indiqué ailleurs à quelles conditions<br />
on peut porter à la scène une narration étendue<br />
et ornée comme celle-ci :<br />
«... il faut que celui qui la fait 'et celui qui l'écoute<br />
aient l'esprit assez tranquille et s'y plaisent assez pour<br />
lui prêter toute la patience qui lui est nécessaire i 1 .<br />
C'est bien le cas ici :1e vieil Horace, rassuré maintenant<br />
sur le sort de Rome, désire connaître le<br />
détail du combat et les raisons de la méprise dê<br />
Julie; il se plaît à apprendre comment l'habileté<br />
et la valeur de son fils ont assuré la victoire de<br />
Rome. De son côté, Valère est heureux d'apprendre<br />
cette nouvelle à un homme dont il recherche la<br />
fille.<br />
On notera de plus que Corneille a eu soin de<br />
couper ce long récit par l'exclamation tragique de<br />
Camille (v. 1123).<br />
Enfin, pendant que Valère parle, il faut se représenter<br />
les sentiments de ses deux auditeurs. Le<br />
récit excite dans l'âme du vieil Horace et dans celle<br />
de Camille des mouvements contraires : la joie de<br />
l'un croît en même temps que la terreur et le désespoir<br />
de l'autre.<br />
Étude du récit. •—• Valère ne recommence pas<br />
le récit du combat depuis le début; il ne reprend<br />
les choses qu'au point où Julie les a laissées. Il<br />
expose d'abord très clairement l'état respectif<br />
des deux camps à ce moment-là et la tactique du<br />
jeune Horace (1105). Pour s'assurer que les élèves<br />
ont bien compris la ruse du champion de Rome, on<br />
pourra leur demander de représenter par un dessin<br />
la fuite d'Horace et la poursuite des trois<br />
Curiaces. Ils devront indiquer l'intervalle qui les<br />
sépare et la gravité de leurs blessures (v. 1112).<br />
On remarquera que le premier Curiace immolé'<br />
est le fiancé de Camille (v. 1115 votre gendre =<br />
votre futur gendre), ce qui permet, de couper la<br />
narration par l'exclamation de. la jeune fille. On'<br />
notera encore que ce récit est complet : il indique<br />
non seulement les faits et gestes des combattants,<br />
mais encore les sentiments et l'attitude des spectateurs<br />
(v. 111-9 et 1128). Enfin la troisième victoire<br />
d'Horace est relatée avec plus de détail, parce que<br />
c'est le coup décisif qui assure le triomphe de<br />
Rome et aussi parce que le caractère farouche et<br />
quelque peu arrogant du jeune Horace s'y peint<br />
par ses.actions et par ses propos (il veut encor braver,<br />
v. 1130).<br />
Les sentiments du vieil Horace. (1141-1149).—<br />
Cette tirade fait exactement pendant et contraste<br />
aux derniers vers de la -scène 6 de l'acte III (1048"<br />
1050). Le vieil Horace y exprime sa foie, son regret<br />
(1145-46) et enfin sa tendresse.<br />
La préparation du dénouement.—• A l'acte V,<br />
nous verrons le roi de Rome juger le jeune Horace<br />
dans la maison de son père. Corneille a dû se résigner<br />
à cette invraisemblance pour respecter l'unité<br />
de lieu. Habituellement les rois ne se rendent pas<br />
à domicile pour tenir chez leurs sujets leur lit de<br />
justice. Il fallait donc motiver cette démarche de<br />
Tulle. C'est ce que fait Corneille aux v. 1149-11G1.<br />
Valère annonce au vieil Horace que, par une<br />
faveur exceptionnelle, Tulle viendra lui porter chez<br />
lui (v. 1161) les remerciements officiels do l'Etat.<br />
Valère profitera de cette visite pour réclamer le<br />
châtiment du meurtrier de Camille. Ainsi l'unité<br />
de lieu sera sauvegardée.<br />
1. Examen do Cinna,<br />
CllE VAILL1F.R.<br />
NOUVEAUTÉ. GAUTHIER-<strong>DE</strong>SCHAMPS-AYMARD. Histoire de France. c e°"mo é J^~ 5,80
10 PHYSIQUE EXPÉRIMENTALE : COURS COMPLEMENTAIRE 8 Oct. 32<br />
Dilatation des liquides.<br />
Matériel. — 1° Ballon en verre do 500 cm® surmonté<br />
d'un tube fin (schéma I), rempli d'eau<br />
colorée jusqu'à a. — 2° Un tube en verre A et un<br />
autre tube B de même capacité en aluminium contiennent<br />
de l'alcool coloré et sont surmontés chacun<br />
d'un tube très fin avec repère, schéma II.— 3°<br />
Grand cristallisoir, eau chaude.—4° Alcool coloré,<br />
mercure. — 5° Gros tube en aluminium, 3 cm do<br />
lillalaiion, du. vase -<br />
I<br />
Alcool oa<br />
meram<br />
}crrg>»<br />
aUimininqp<br />
\ 0 M /<br />
II<br />
Alcool<br />
diamètre et 9 à 10 cm de hauteur, surmonté d'un<br />
thermomètre et d'un tube fin (schéma III) avec<br />
bande graduée en demi-centimètres collée au tube<br />
rempli d'alcool. — 0° Une éprouvette contenant<br />
3 liquides de densités différentes et non miscibles.<br />
— 7° Un tube à essais contenant de l'alcool; dans<br />
ce tube plongent 2 thermomètres, l'un, le réservoir<br />
tout au fond ; l'autre, le réservoir à la partie supérieure<br />
de l'alcool.<br />
I. Plan. — a) Les liquides se dilatent sous<br />
l'action de la chaleur.<br />
OSERVATIONS. — Prenons l'appareil représenté<br />
par le schéma I; assurons-nous que le niveau du<br />
liquide coïncide exactement avec le repère a.<br />
Plongeons-le dans l'eau chaude du cristallisoir.<br />
1° Le niveau descend en b. — 2°, Il remonte<br />
au repère, le dépasse et arrive en c.<br />
Pourquoi le liquide est-il descendu? Pourquoi, la<br />
dilatation du vase étant en avance sur celle du<br />
liquide, le niveau de celui-ci remonte-t-il aussi rapidement<br />
?<br />
CONCLUSION.—Les liquides se dilatent plus que<br />
les solides.<br />
DISCUSSION. — Le volume compris entre a et b ne<br />
représente donc pas la dilatation exacte du liquide,<br />
c'est sa dilalalion apparente. La dilatation exacte,<br />
appelée dilalalion absolue, est égale à la somme de<br />
la dilatation apparente et de la dilatation du va$e.<br />
b) La dilatation apparente d'un liquide<br />
dépend : 1° de la nature du liquide, 2° de la<br />
nature du vase.<br />
Expérience I. — Plonger 2 tubes de verre comme<br />
celui de la figure II dans l'eau chaude; l'un contient<br />
du mercure, l'autre le même volume d'alcool.<br />
Le niveau de l'alcool est rapidement plus élevé<br />
que celui du mercure.<br />
Expérience II. — Plonger un tube de verre A et<br />
un tube d'aluminium B (schéma II) contenant tous<br />
deux le même volume d'alcool dans l'eau chaude.<br />
OBSERVATIONS. — Dans cette expérience, on sa<br />
heurte à une difficulté; à cause de la bonne conductibilité<br />
de l'aluminium, le liquide de B s'échaulTo<br />
plus rapidement que celui de A et le niveau monte<br />
plus vite en B qu'en A au début de l'expérience;<br />
mais quand les 2 liquides sont à la même température,<br />
le niveau est plus élevé en A qu'en B.<br />
CONCLUSIONS.—a) Mêmes liquides, même volume;<br />
b) la différence des phénomènes provient donc do<br />
la nature de la matière des vases employés. Donc :<br />
Dos liquides différents ont des dilatations absolues<br />
différentes. Un même liquide a des dilatations<br />
apparentes qui dépendent du vase qui le contient.<br />
DÉFINITION. — Le coefficient de dilalalion absolue<br />
d'un liquide est te nombre qui mesure la dilalalion<br />
absolue de l'unité de volume pour une élévation de<br />
température de 1°.<br />
Expérience III. — Cette définition exige que<br />
la dilatation soit proportionnelle à l'élévation de<br />
température.<br />
Plongeons l'appareil représenté par le schéma III<br />
dans l'eau chaude, mais dont la température ne<br />
dépasse pas 70°; on fait les constatations suivantes:<br />
Degrés du thermomètre Division de la bande<br />
18" I<br />
19 2<br />
20 3<br />
21 4<br />
22 5<br />
Donc la dilalalion apparente de l'alcool est régulière;<br />
on dit qu'elle est proportionnelle à l'élévation<br />
de température; pour la dilatation cubique des<br />
solides, il en est de même; nous en concluons que la<br />
dilalalion absolue d'un liquide est directement proportionnelle<br />
à l'élévation de température.<br />
c) Conséquence des remarques précédentes:<br />
Densité. — Problème. — La densité du mercure<br />
à0°est 13,59,quelle est sa densité à 300°? Coefficient<br />
de dilatation 0,00018.<br />
13 kg 59 représentent la masse de 1 dm 3 de mercure<br />
à 0°; à 300° cette masse de mercure occupe un<br />
volume de : 1 dm 3 + 0,00018 x 300 = 1 dm' 054.<br />
13 59<br />
Masse de 1 dm 5 de mercure à 300° : , ' =12,89.<br />
1,054<br />
CONCLUSION. — Quand on chauffe un liquide, sa<br />
densité diminue.<br />
OBSERVATIONS. — a) Constater la surperposition<br />
des liquides de densité différente. — b) Plonger le<br />
tube à essais contenant de l'alcool dans l'eau<br />
chaude; le thermomètre le plus élevé indique une<br />
élévation de température plus rapide que l'autre.<br />
Pourquoi?<br />
II. Problèmes. — a) Dans un ballon plongé dans<br />
la glace fondante, on met de la benzine jusqu'en A.<br />
Plongé dans l'eau à 40°, il se fixe en C. La distance AC<br />
est 24cm., la section du tube est 0cm*25. Le volume<br />
du ballon jusqu'en A est 108 cm 3 à 0°. Quel est lo<br />
coefficient de dilatation apparente de la benzine<br />
dans le verre? Le coefficient de dilatation cubique<br />
du verre étant 0,000024, quel est le coefficient de :<br />
dilatation réelle de la benzine? (ESCAL).<br />
Dilatation apparente : 0 cm 3 25 x 24 = 6 cm 3 .<br />
Coefficient de dilatation apparente :<br />
6 = 1<br />
108 x 40 — 720*<br />
Dilatation du verre :<br />
0,000024 x 108 x 40 = 0 cm 3 10368.<br />
Dilatation absolue de la benzine : 6 cm', 10 368.<br />
Coefficient de dilatation réelle :<br />
6.103G8<br />
— = O 00141.<br />
108x 40 u ' uu,t,1><br />
b) Représenter par un graphique le phénomène<br />
de la dilatation de l'alcool observé avec l'appareil<br />
de la figure III. E. VENGEON,<br />
Protcssour de C. G.<br />
NOUVEAUTÉ. GAUTII!ER <strong>DE</strong>SCHAMPS-AYMARD. Histoire de France. c °""o É ye' 5.80
8 Oct. 32 H I S T O I R E : C O U R S C O M P L É M E N T A I R E<br />
La Ligue.<br />
Vasto association do catholiques chargés de la<br />
défense des intérêts religieux, la Ligue doit sa naissance<br />
à la faiblesse du Roi entre 1576 et 1585,<br />
à l'ambition des Grands, au fanatisme de la masse.<br />
1. Caractères de la Ligue. — Réplique à l'Union<br />
calviniste, la Ligue a un but politique : les Guises<br />
j aspirent au trône; les Grands, à l'indépendance; la<br />
masse, au contrôle de l'autorité royale par les États<br />
généraux. Elle comprend des princes, des prélats,<br />
des bourgeois, des gens du peuple. Elle dispose d'une<br />
arméo de prédicateurs fanatiques, de soldats<br />
français et étrangers. Elle fait la guerre à H. de<br />
Navarre, à Henri III, à Henri IV. Au cours de la<br />
* lutte, elle se fragmenta : les Modérés désirèrent la<br />
paix; les Seize, l'extermination des hérétiques.<br />
II. Son histoire. — 22 ans de brigue : 1576-1598-<br />
Née difficilement en 1576, la Ligue impose son<br />
' autorité au Roi en 1585; rompt avec lui en 1588,<br />
devient révolutionnaire; s'éteint en 1598, laissant<br />
le royaume dans l'anarchie et la misère.<br />
III. Son action. — 1. Essai de formation :<br />
1576-77. — Les concessions faites aux protestants<br />
i. par la paix de Beaûlieu alarment les catholiques<br />
qui forment une Ligue. Cette Liguo se serait localisée<br />
si l'ambition des Guises et les calculs du Roi<br />
n'avaient contribué à l'étendre.<br />
a) H. de Guise, très populaire, se met à la tête<br />
, de l'association, publie un manifeste dans lequel<br />
percent des idées politiques, (contrôle du pouvoir<br />
royal par les États, franchises promises aux villes).<br />
I<br />
b) Le Roi, très impopulaire, crut habile de se<br />
proclamer le chef de la Ligue. Son appel ne fut pas<br />
entendu et le Tiers lui refusa l'argent nécessaire à<br />
la guerre. Henri III cassa toutes les ligues (1577).<br />
2. L'apogée : 1585-1588.— La mort du duc<br />
^d'Anjou fait héritier du trône le chef du parti protestant,<br />
H. de Navarre (1584). La Ligue se reforma :<br />
A Nancy, une Sainte Liguo (les princes) désigne le<br />
cardinal de Bourbon comme successeur de Henri III,<br />
s'assure l'appui do l'Espagne. A Paris, une Ligue<br />
(prêtres, avocats, bourgeois) recrute une armée dans<br />
la masse. Bientôt les deux ligues s'unissent et H. de<br />
Guise, une nouvelle fois, promet la guerre à l'hérésie,<br />
la diminution des impôts, la liberté aux villes.<br />
Effrayé, le roi interdit le culte protestant, donne des<br />
places de sûreté aux chefs ligueurs, proclame la<br />
déchéance de H. de Navarre et s'engage à payer les<br />
i étrangers au service de la Ligue. Les catholiques<br />
exploitèrent ce succès (violentes prédications, pamphlets).<br />
Le Roi, mis en cause, fit arrêter des prédicateurs;<br />
alors les premières barricades s'élevèrent<br />
(sept. 1587). Henri |III appela la troupe, mais,<br />
trahi, dut s'enfuir de la capitale où, malgré son<br />
interdiction, le duc de Guise, pour rétablir l'ordre,<br />
était entré. Par l'Edit d'Union, juillet 1588, le roi<br />
nommait H. de Guise lieutenant général du royaume<br />
et convoquait les États généraux. La Ligue triomphait,<br />
aussi Henri III fit-il assassiner H. de Guise<br />
(déc. 1588); son frère, le cardinal de Lorraine, fut<br />
tué le lendemain.<br />
3. La Ligue révolutionnaire : 1588-94. —<br />
Après le meurtre des Guises, la Ligue s'adjuge tous<br />
les pouvoirs : son chef, le duc de Mayenne, devient<br />
lieutenant général, avec pouvoir exécutif et com-<br />
(.mandement do l'armée. A la tête des seizo quartiers<br />
do Paria, un Conseil est chargé dola police. La Ligue<br />
est souveraine (lève l'impôt, traite avec l'Espagne).<br />
Abandonné par les catholiques, sans argent, le roi<br />
passa dans.le camp protestant et vint mettre, avec<br />
H. de Navarre, le siège devant Paris où, le l or août,<br />
il fut assassiné. La guerre continua, encouragée par<br />
Philippe II (ses projets). Pourtant la Ligue se<br />
NOUVEAUTÉ. BOULET et CHABANAS. Leç<br />
divisa : les Modérés (Villeroy et la haute bourgeoisie),<br />
ayant des sentiments anti-espagnols, exaspérés<br />
par le fanatisme des Seize, accepteraient<br />
comme roi, H. de Navarre converti. Les Seizo<br />
veulent l'extermination des protestants et sont<br />
prêts à offrir la couronne à Philippe II. Mayenne<br />
(qui ambitionne le trône) s'appuie tour à tour sur<br />
chacun des partis et les mécontente tous les deux •<br />
les Seize lui reprochent sa tiédeur; les Modérés, son<br />
indulgence vis-à-vis des Seize. La masse fatiguée<br />
réclame la paix. Pour résoudre les difficultés<br />
Mayenne convoqua les États. « Véritable image dé<br />
la nation ligueuse », les États do 1593 repoussèrent<br />
les offres de Philippe II qui revendiquait la couronne<br />
pour sa fille; ils voulurent, avec la trêve, un roi<br />
catholique et français. La conversion de H. do<br />
Navarre devait les satisfaire.<br />
4. La fin de la Ligue : 1594-98. — Après sa<br />
conversion, Henri IV reçoit les premières soumissions;<br />
après le Sacre (27 fév. 94), il entre à Paris;<br />
les villes se soumettent ou sont achetées. Seuls<br />
quelques chefs ligueurs, encouragés par l'Espagne,<br />
résistent jusqu'en 1598.<br />
IV. Conclusion. — Ainsi, la Ligue s'éteignait<br />
après avoir armé la nation catholique contre un roi<br />
dépravé, et gouverné pendant 4 ans; sonaction avait<br />
été néfaste; son but n'était pas atteint, car l'Edit de<br />
Nantes consacrait la coexistence des deux religions.<br />
En 1598, la France et son roi avaient grand besoin<br />
do reprendre haleine.<br />
Lectures. —1. Propagande de la Ligue. — « A<br />
Paris, la Ligue ne négligeait aucun moyen d'émouvoir<br />
l'opinion; les prédicateurs faisaient rage dans les chaires;<br />
ils incriminaient les actes, les mœurs, l'orthodoxie<br />
d'Henri III. L'émotion qu'avait provoquée l'exécution<br />
de Marie Stuart (fév. 1587) fut exploitée. Le curé de St-<br />
Séverin exposa dans le cimetière de sa paroisse un immense<br />
tableau où étaient représentées les persécutions<br />
que les catholiques anglais souffraient pour leur foi :<br />
arrestation de gentilshommes, défilé de prêtres saisis à<br />
l'autel, inquisitions nocturnes des soldats; tortures<br />
infligées : dislocations des membres, pendaison par les<br />
pieds, percement des oreilles; dépècement des cadavres<br />
encore chauds, cuisson dans des chaudières, exposition<br />
au bout d'une perche des têtes des suppliciés. Les-visiteurs<br />
ne manquaient pas; on leur disait que, si Henri de<br />
Béarn montait sur le trône, pareil sort attendait les<br />
catholiques français ; seule, la guerre pouvait détourner<br />
tous ces maux. Mais le Roi, qui favorisait sous main les<br />
hérétiques, quels sentiments méritait-il d'inspirer ? »<br />
(D'après MARIÉJOL. Histoire de France illustrée,<br />
tome VI. Hachette.)<br />
2. Un pamphlet. — « Nous ne pouvons dissimuler<br />
la cruelle clémence et l'inhumaine miséricorde du jour<br />
de la St-Barthélemy; car, en ce jour, la crise de votre<br />
maladie estant escheute et ayant esté ordonnée une<br />
saignée très salutaire et proffitable à tout le corps, on<br />
tira moins de deux poillettes qu'il ne falloit pour le<br />
salut de tous les membres (les 2 poillettes : H. de Navarre<br />
et Condé). Qui n'aimerait donc mieux être Espagnol que<br />
Huguenot ? » (Advertissement des catholiques anglois<br />
aux François catholiques. — Louis D'ORLÉANS.)<br />
3. Les Seize.— « Autour des comités de 9 membres,<br />
institués dans chacun des 16 quartiers, se groupaient<br />
plus de 30 000 adhérents. L'association tenait Paris sous<br />
le réseau serré de sa police; elle était maîtresse du Châtelet,<br />
de l'Hôtel de Ville et assiégeait le Parlement. Elle<br />
récompensait le zèle mais exigeait des hommes qu'elle<br />
avait portés au pouvoir un dévouement sans scrupules.<br />
A la moindre défaillance, ils étaient rejetés du rang des<br />
» Purs ». La plupart des Seize étaient des fanatiques<br />
sincères; leur foi n'admettait pas de compromis : is<br />
refusaient au Pape même le pouvoir de restituer au Béarnais<br />
hérétique et relaps la capacité de régner. Ils rêvaient<br />
d'appartenir à Philippe II, le plus absolu des rois. «<br />
(D'après MARIÉJOL. Ouvrage cité.)<br />
GEORGES VÉRON, Professeur.<br />
de Sciences. Écoles de filles. ^ ^<br />
11
12 ARITHMÉTIQUE : COURS COMPLÉMENTAIRE 8 Oct. 32'<br />
L'addition.<br />
1. Sommaire de la leçon. — Définitions tirées<br />
d'exemples ; somme de collections d'objets; somme<br />
do grandeurs de même espèce; somme de nombres<br />
qui mesurent des grandeurs.<br />
Propriétés : 1° On no peut additionner que des<br />
grandeurs de même espèce mesurées avec la même<br />
unité; 2° la somme est indépendante de l'ordre des<br />
termes; 3° on peut, dans une somme, grouper plusieurs<br />
termes, ou considérer un terme comme la<br />
somme de plusieurs autres.<br />
Règles d'addition des nombres entiers et des nombres<br />
décimaux.<br />
Système métrique : Les mesures de longueur.<br />
II. Calcul mental. — 1. Additionner successivement<br />
: 29 + 107 + 52 + 211 »-» R. : 399.<br />
2. Je dois 42 f. 35 + 5 f. 85... + 3 f. 80. Combien<br />
en tout ? »-> R. : 52 f.<br />
3. J'achète un poulet 22 f. 75, 2 douzaines d'œufs<br />
fi 10 f. 40 la douzaine et iy2 kg. de café à 22 f. le kg.<br />
Combien dois-je payer ? »-+ R. : 54 f. 55.<br />
III. Exercices. — 1. Dans une addition, on<br />
déplace, par erreur, la virgule du premier nombre<br />
1785,34 d'un rang vers la gauche; que devient le<br />
résultat ? Comment peut-on le corriger sans recommencer<br />
l'addition ?<br />
SOLUTION. — On a écrit 178,534 au lieu de 1785,34;<br />
le total a donc été diminué de :<br />
1785,34 — 178,534 = 178,534 (10 — 1),<br />
soit 9 fois 178,534 ou 1606,806, qu'il suffit d'ajouter<br />
au résultat trouvé.<br />
2. Même exercice. On déplace la virgule du<br />
nombre 534,256 d'un rang vers la droite.<br />
»-> R. : Le total a augmenté de 4808,304.<br />
3. Trouver 5 nombres impairs consécutifs dont la<br />
somme est 9395.<br />
SOLUTION.— Un nombre impair s'écrit sous la forme<br />
2/1 + 1. Si le 1 er nombre est ainsi représenté, les<br />
suivants sont : 2n + 3; In + 5; 2/1 + 7; 2n + 9.<br />
La somme de ces 5 nombres est :<br />
2rc+l+2n + 3 +2n + 5+2/2 + 7+2/1 + 9 = 10 /i+25<br />
10/2 = 9370 n = 937<br />
2/7 + 1 = 1874+ 1 = 1875.<br />
»-> R .: 1875; 1877; 1879; 1881; 1883.<br />
4. Mêmes exercices: 7 nombres impairs, S = 4235.<br />
»-> R. : 599; 601; 603; 605; 607; 609; 611 j<br />
IV. Problèmes. —1. Prise à la fosse A, la houilla<br />
coûte 184 f. la tonne, tandis qu'à la fosse B, elle ne|<br />
coûte que 172 f. Une localité C est située entre<br />
A et B sur la route qui relie les deux fosses. Le<br />
transport du charbon revient à 0 f. 64 par tonna<br />
et par km. Quelle est la distance de A à C, si le prix!<br />
de revient de la houille en C est lo même, qu'on lai<br />
prenne en A ou en B? Distance de A à B : 70 km.<br />
A C B<br />
| 1 1<br />
184 f. 172 M<br />
SOLUTION. — Le charbon de la fosse B vaudrai<br />
en A: f. 172 + (0,64 x 70) = 216,80.<br />
soit 32 /. 80 de plus que le charbon pris à la fosse A.<br />
Quand on se déplace de 1 km. de A vers B, la tonne<br />
prise à la fosse A se trouve majorée de 0 f. 64, alors<br />
que le prix de la tonne prise en B est diminué dé<br />
la même somme. D'où une diminution de 1 t. 28 pour<br />
la tonne provenant de la fosse B, relativement à celle<br />
provenant de A.<br />
Dislance de A à laquelle le charbon de B vaudra le<br />
même prix que le charbon de A :<br />
» Q9 Q<br />
km. = 25 km. 625.<br />
l, R. : 48 km. 375.<br />
3. Trois joueurs conviennent que celui qui perdrai<br />
doublera la mise des 2 autres. Ils perdent chacun'<br />
une partie, après quoi, ils ont chacun 128 f. Quelle!<br />
était la mise primitive de chaque joueur ?<br />
SOLUTION. •—• En représentant les 3 joueurs par<br />
1,2,3, le tableau suivant montre la situation des<br />
joueurs à la fin' de chaque partie cl au début de la<br />
première, en supposant que 1 a perdu la 3 e partie, 2,<br />
la 2° et 3,la 1 ro .<br />
1 2 3<br />
128 128 128<br />
Fin de la 2» : 25G 64 64<br />
Fin de la 1 Tc : 128 .224 32<br />
Mise primitive : 64 112 208<br />
4. Même énoncé : 104 f. »-» R. : 52 f. ; 01 f. ; 169 f.<br />
5.Même énoncé : le n° 3 perd la l re et la2 e parties;<br />
le n° 1 perd la 3 e . A la fin du jeu, 1 possède 50 f.,<br />
2 possède 80 f. et 3 possède 60 f..<br />
»-> R . : 1 : 30 f.; 2 : 10 f.; 3 : 150 f.<br />
BLANCONI et RABATÉ, Instituteurs.<br />
Librairie HACHETTE, 79, boulevard Saint-Germain, Paris (VI*).<br />
Histoire<br />
lie F r a n c e<br />
Cours élémentaire et moyen<br />
par<br />
NOVVEAUTÉ<br />
C o u r s G a u t h i e r<br />
e t D e s c b a m p s<br />
A . Â y i u a r d ,<br />
Inspecteur de l'Enseignement primaire.<br />
Jn vol. in-i6, illustré, cart. : 5 f. 80
îuel général 1932-i933 W-» 3 8 Octobre 193:<br />
SUJETS <strong>DE</strong> COMPOSITIONS<br />
donnés dans<br />
S EXAMENS ET CONCOURS <strong>DE</strong> L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE<br />
PRÉPARATION AUX EXAMENS<br />
Sujets à traiter. —• Sur demande, nous fourons<br />
à nos abonnés, gratuitement, dos listes de<br />
ts pour la préparation au Certificat d'aptitude<br />
agoijiquc; au Brevet supérieur-,ail Brevet agricole<br />
ai/rr; au C. A. à l'enseignement du travail<br />
uiel (aspirantes), à l'économat des écoles normales,<br />
fondions de commis et secrétaire d'inspection<br />
_iJcmiijuc, à l'inspection primaire, à l'inspection<br />
Ito/fs maternelles, aux professorats de lettres cl<br />
mcicnces (l ro partie).<br />
Iliaque supplément Examens cl Concours eon-<br />
Sit une sério d'épreuves do Certificat d'études, de<br />
J/irses, do Brevet élémentaire et Concours d'aclmisj/i<br />
aux Ecoles normales.<br />
JI. Correction des devoirs. — Notre Comité<br />
•correction corrige les devoirs qui lui sont soumis,<br />
CERTIFICAT D'ÉTU<strong>DE</strong>S PRIMAIRES 1<br />
Orthographe et Écriture : L'orag-2.<br />
r n orsge se préparait. La campagne brûlante bruisde<br />
cris d'insectes. Tout à coup, tout se tut. Le eiel<br />
it sinistre. D'énormes nuages lourds et livides l'avaient<br />
tpli. Pas un souffle d'air. A peine un frisson qui faillit<br />
frémir par moments le3 petites feuilles des arbres,<br />
(lain, un tourbillon de vent souleva la poussière,<br />
dit lc-s arbres et les fouetta furieusement. Une lumière<br />
luglante et brutale jaillit; le ciel mugit, la voûte des<br />
ges gronda. En un instant, les promeneurs furent enveipés<br />
par l'ouragan, affolés par les éclairs, assourpar<br />
le tonnerre, trempés des pieds à la tête.<br />
ROLLAND.<br />
QUESTIONS.<br />
1: gnels sont les mots plus simples que vous reeon-<br />
0isse2 dans : tourbillon, affolés, assourdis;?<br />
II. Ouels sont les mots ou expressions de la dicLée<br />
li indiquent que les changements se produisent<br />
usqùemeiït?<br />
III. A quel mode et à quel temps sont les verbes :<br />
uissait, se tut ? — Conjuguer se taire au futur<br />
nplc.<br />
INDICATIONS.<br />
T. tourbillon : tour-, •— affolés : fol, fou; — assourdir :<br />
tri,<br />
•IL Tout à coup; — soudain; — en un instant.<br />
III. li /.'missait. est à l'imparfait do l'indicatif; •— Se tut<br />
au passé simple de l'indicatif. — Je me tairai...<br />
u<br />
rithmétique pratique et Système métrique.<br />
I. Un automobiliste qui dépense 9 1. d'essence et<br />
21itred'huileaux 100km.,parcourt cnmoyenne650km.<br />
ir mois. L'essence coûte 12 f. 50 le bidon de 5 litres et<br />
mile 22 f. le bidon de 2 litres. L'automobiliste paie en<br />
itre 112 f.50 d'impôts par trimestre, 250 f.d'assurancescidents<br />
par an, et 25 f. par mois de frais divers. Calmer<br />
la dépense annuelle et le prix de revient du kilo-<br />
ètre parcouru.<br />
SOLUTION.<br />
Parcours en un an : km. 650 x 12 -= 7800,<br />
ombre; de 1. d'essence, consommés par an : 702<br />
. TOUJOMSQ, (iar
10 <strong>MANUEL</strong> <strong>GÉNÉRAL</strong> <strong>DE</strong> <strong>L'INSTRUCTION</strong> PRIMAIRE 8 Oct,<br />
Sciences.<br />
II. Immense : quelque chose de tellement grand qu'a<br />
I, Pourquoi ne faut-il pas faire des exercices respira ne saurait le mesurer (mensurer).<br />
toires les fenêtres fermées dans une chambre au réveil,<br />
Confus : Sans limites précises, vague, où l'on ne sauij<br />
rien distinguer.<br />
ou dans une salle de classe à la fin d'une journée ? Cahotantes : les roues passant sur une route défont<br />
H. Le plus petit morceau de fer va au fond de l'eau; mal entretenue, étaient secouées rudement.<br />
l'énorme cuirassé flotte sur la mer. Expliquez.<br />
Foiirbi : le soc avait été astiqué par le frottemet<br />
m. Quels sont les principaux insectes nuisibles que contre la terre; il était brillant, poli.<br />
vous connaissez ? Dites ce que vous savez sur chacun III. Dans : préposition, met -en rapport se posaien<br />
d'eux.<br />
arbres-, — les : articles défini, masc., pluriel, se<br />
IV. Un os est jeté dans l'eau acidulée; il y séjourne. porte à arbres; — arbres : nom commun, masc. plurid<br />
Que se passe-t-il?<br />
compl. ind. de lieu de se posaient-, — proches :<br />
V. Comparez la fleur du haricot à la fleur du pommier_ qualif., masc. pluriel, épithète de arbres.<br />
INDICATIONS.<br />
I. Le matin au réveil, et à la fin d'une journée de classe,<br />
la chambre à coucher et la salle de classe contiennent de<br />
l'air vicié par la respiration.<br />
II. Un petit morceau de fer déplace un petit volume<br />
d'eau. La poussée, égale au poids de ce volume d'eau<br />
déplacé, est plus petite que le poids du fer. Le grand<br />
cuirassé, grâce à sa forme, déplace un volume d'eau tel<br />
que la poussée exercée par le liquide est plus grande que<br />
le poids du bateau, qui flotte.<br />
-III. La mouche, malpropre, touchant à tout, propage<br />
des maladies contagieuses. Elle se multiplie très vite.<br />
Le pou, la puce, la punaise, sont des parasites répugnants.<br />
Le charançon vide les graines de la farine qu'elles contiennent.<br />
Il s'attaque surtout au blé et aux petits pois.<br />
Le phylloxéra suce les racines de la vigne.<br />
Le hanneton dévore les feuilles quand il est insecte<br />
parfait, et cause d'énormes ravages dans nos jardins à<br />
l'état de larve (ver blanc).<br />
IV. Quand un os séjourne quelque temps dans de<br />
l'eau acidulée, la partie minérale de l'os se dissout et il<br />
reste la partie vivante ou osscine, qui garde la forme de<br />
l'os, mais qui est flexible.<br />
V. La fleur du haricot a 5 pétales inégaux donnant à la<br />
corolle l'aspect d'un papillon; les 5 sépales sont soudés à<br />
la base; elle a 10 étamines. La pommier a une fleur à<br />
5 sépales et 5 pétales égaux; ses étamines sont très<br />
nombreuses.<br />
BOURSES NATIONALES {!'• série).<br />
Orthographe : L'automne à la campagne.<br />
Au dehors, le ciel était d'un gris d'acier, sans aucun<br />
mouvement, sans souffles, ni nuages. Temps immobile<br />
et sais voix. Les dernières feuilles de l'arrière-automne<br />
tombaient. On ne devinait pas le soleil. Tout était poids,<br />
silence, attente. Quelque chose d'immense et de<br />
confus se tenait en arrêt à la barrière de l'horizon. On<br />
entendait sonner le marteau du forgeron qui paraissait<br />
battre la journée plus pesante que le fer. Des charrettes<br />
aux roues cahotantes passaient portant le soc fourbi<br />
par de récents labourages. Et, dans les arbres<br />
proches, tout dépouillés, des compagnies de corbeaux<br />
se posaient, hochait du bec.<br />
CHARLES SYLVESTRE.<br />
QUESTIONS.<br />
I. La description cst-'elle gaie ou triste? Citez des<br />
mots ou des expressions qui le prouvent.<br />
II. Quel est le sens des mots : immense, confus,<br />
cahotantes, fourbi 1<br />
III. Analysez : dans les arbres proches.<br />
EXPLICATIONS.<br />
I. La description est pleine de tristesse comme en<br />
témoignent les détails suivants : Le ciel était gris,<br />
sans mouvement, sans souffles. Le temps était immobile'et<br />
.sans voix. On ne devinait pas le soleil. Tout<br />
était poids, silence, attente. Journée plus pesante que<br />
le fer.<br />
NOUVEAUTÉ. <strong>DE</strong>LFAUD et MILLET. ARITHMÉTIQUE.<br />
Arithmétique.<br />
I. Un monsieur et son jeune fils marchent cJtti<br />
côte sur une route. La longueur du pas du père s<br />
passe en moyenne de 25 cm. celle du pas de l'enfanl<br />
Mais l'enfant fait trois pas dans le même<br />
le père en fait deux. Ils marchent à la vi<br />
horaire de 3 km 600. Combien, en un quart d'h<br />
le fils aura-t-il fait de pas?<br />
SOLUTION.<br />
Puisqu'ils marchent U<br />
-I f- -I même vitesse 1 pas du pfe<br />
équivaut à 1 pas ] /2 du &<br />
Donc y2 pas du fils repli<br />
sente 25 cm. Le fils fait donc des pas de 50 cm.<br />
3600<br />
Enunquartd'heure,il aura fait : - = 1800 pi!<br />
4 X 0,50<br />
H. Une personne va dans un magasin avec l'intention<br />
d'acheter un certain nombre de mètra<br />
d'étoffe à 14 f. 25 l'un. Après avoir examiné d<br />
tissus, elle se décide à en choisir un plus<br />
valant 17 fr. le mètre ; elle en achète 2 m. 50<br />
moins que ce qu'elle avait prévu et diminue ainsi<br />
de 6 f. 75 la dépense qu'elle comptait faire Combiti<br />
a-t-elle acheté de mètres de la deuxième étoffe?<br />
SOLUTION.<br />
Différence entre le prix de l'étoffe qu'elle a acheté<br />
et le prix de la même longueur d'étoffe à r4 f. 25 :<br />
14 f. 25 x 2,5 — 6 f. 75 •= 28 f. 875.<br />
Différence de prix par mètre :<br />
17 f. — 14 fr. 25 = 2 f. 75.<br />
Nombre de mètres à 17 f.<br />
1 m. x 28,875 : 2,75 = 1 0 m. 50.<br />
BREVET ÉLÉMENTAIRE ET CONCOURS<br />
D'ADMISSION AUX ÉCOLES NORMALES<br />
Orthographe : Le rire.<br />
Notre rire est toujours le rire d'un groupe. H vouseS<br />
peut-être arrivé, assis en wagon ou à table d'hôte.d'ei<br />
tendre des voyageurs se raconter des histoires qui<br />
vaient être comiques pour eux, puisqu'ils en riaientdi<br />
bon cœur. Vous auriez ri comme eux, si vous eussi<br />
de leur société. Mais n'en étant pas, vous n'aviez auc«<br />
envie de rire. Un homme, à qui l'on demandait pourquoi<br />
il ne pleurait pas à un sermon où tout le monde versai<br />
des larmes, répondit : « Je ne suis pas de la paroisse»<br />
Ce que cet homme pensait des larmes serait bien pl«<br />
vrai du rire. Si franc qu'on le suppose, le rire cache to<br />
jours une arrière-pensée d'entente, je dirais presque»<br />
complicité, avec d'autres rieurs, réels ou imaginai®<br />
Combien de fois n'a-t-on pas dit nue le rire du spect»<br />
teur au théâtre est d'autant plus large que la salle s<br />
plus pleine ? Combien de fois n 'a-t-on pas fait remarqué<br />
Cours<br />
moyen.<br />
Livre du Maître. 22 îf'
32 SUJETS D E COMPOSITIONS 11<br />
j-e part, que beaucoup d'effets comiques sont intraiibles<br />
d'une langue dans une autre, relatifs par<br />
Ëquent aux moeurs et aux idées d'une société parfèro?<br />
I-IENRI BERGSON.<br />
QUESTIONS.<br />
I. Trouvez tous les éléments dont se compose<br />
Mot intraduisible. Donnez le sens de chacun.<br />
Citez trois autres mots formés du même radical<br />
aoniiez-en le sens.<br />
II. Fonction grammaticale des mots : comiques<br />
levaient être comiques); en (mais n'en étant pas);<br />
Micilé (je dirais presque de complicité).<br />
III. Nombre, nature et fonction des propositions<br />
an) la phrase : Un homme à qui Von demandait...<br />
êïïa paroisse.<br />
EXPLICATIONS.<br />
I.lin ... préfixe négatif, ible ... suffixe indiquant la<br />
osabilité d'être fait; ce qui est intraduisible est donc ce<br />
9 a la qualité de ne pouvoir être traduit, c'est-à-<br />
• expliqué dans une autre langue que la langue<br />
ginc, qui ne peut passer au delà (s'exprimant par le<br />
xe i ra).<br />
retrouve le radical duire (mener) dans conduire :<br />
îenc-r avec soi ; — déduire : tirer de ; — introduire : mener<br />
îtérieur; —produire : mener devant; réduire, séetc.<br />
II. Comiques : adjectif qualificatif, féminin pluriel,<br />
ttri'but de qui; — en : pronom personnel, 3" pers. du<br />
; — neutre, mis pour de leur société, complément<br />
fjet indirect de étant ; •— complicité, nom commun,<br />
:n, singulier, complément de arrière-pensée, sousdu.<br />
III. 1. Un homme répondit : prop. principale; —<br />
Mp ne suis pas de la paroisse : prop. subordonnée à 1,<br />
Mplément d'objet de répondit-, — 3. à qui l'on deman-<br />
• : prop. subord. à 1, complément de homme; —<br />
gmrquoi il ne pleurait pas à un sermon : prop. suborà<br />
3, compl. de demandait; —-5. où tout le<br />
'de versait des larmes : prop. subordonnée à 4,<br />
;plète sermon.<br />
Composition française.<br />
Je suis âne, il est vrai, j'en conviens, je l'avoue;<br />
1 que dorénavant on me blâme, on me loue,<br />
on dise quelque chose ou qu'on ne dise rien,<br />
J'en veux faire à ma tête... »<br />
Be meunier de la fable : « Le meunier, son fils et<br />
"e ».<br />
• Donnez-vous raison au meunier de se moquer des<br />
în dira-t-on ? Pourquoi ?<br />
• Peut-on donner entièrement tort à ceux pour qui<br />
Tpiioii des autres est la règle suprême de conduite ?<br />
3. Dans quels cas et dans quelle mesure faut-il obéir<br />
lopinion d'autrui ? Croyez-vous que cette mesure soit<br />
Jours facile à déterminer ?<br />
DÉVELOPPEMENT.<br />
|hacun de nous approuve le meunier qui finit<br />
_ dédaigner l'avis des passants pour n'en faire<br />
sa tête,<br />
• écouter les critiques de ses censeurs, n'avait-il<br />
changé plusieurs fois sa ligne do conduite ?<br />
gn avait-il pas la tête rompue et, au fond, était-il<br />
|s content do ce qu'il était amené à faire ? Ne<br />
fentait-il pas ridicule ù ses propres yeux à tourner<br />
Jsi qu'une girouette selon les opinions contra-<br />
|toires de ses divers conseilleurs, et Dieu sait si<br />
ps-ci pouvaient être variées 1 Approuvons donc<br />
^résolution finale de notre meunier; sachons<br />
(sidérer tous les avis, mais, ceux-ci bien pesés,<br />
fisissots le plus sage parti et sachons nous y<br />
Faut-il, d'une façon générale, fermer notre esprit<br />
aux idées venant d'autrui ? Assurément non; il<br />
faut être assez modeste pour supposer aux autres<br />
quelque raison, et ne dit-on pas couramment qu'il<br />
y a plus de sagesse dans cent têtes que dans une<br />
seule, qu'il y a quelqu'un de plus savant que<br />
monsieur Tout Seul, c'est monsieur Tout le Monde?<br />
Ces expressions familières indiquent bien qu'on ne<br />
saurait faire fl de l'opinion commune. On se conforme<br />
ainsi à ce qu'elle approuve généralement :<br />
la franchise, l'honnêteté, la justice, la bonté. On<br />
reste en sympathie avec son entourage, et nous<br />
savons que c'est là à la fois une force d'action et<br />
un élément de bonheur certain.<br />
Cependant, nous ne saurions faire de l'opinon<br />
d'autrui le guide constant de nos actions. N'existet-il<br />
pas déjà presque autant de motifs d'agir que<br />
d'individus, chacun voyant les faits suivant son<br />
caractère propre ? N'est-il pas vrai d'ailleurs quo<br />
bien des circonstances peuvent échapper à autrui?<br />
La simple logique demande que ce soit celui qui<br />
supportera la responsabilité et les conséquences<br />
d'un acte qui en assume la décision. Et, même devant<br />
la désapprobation unanime de l'opinion publique,<br />
il pourra être nécessaire d'agir suivant notre raison,<br />
notre conscience. N'oublions pas que la découverte<br />
du savant est souvent mal accueillie; le novateur,<br />
paysan ou industriel, est ridiculisé; l'écolier, l'ouvrier<br />
à l'esprit original, sont brimés par leurs<br />
camarades; et cependant la vérité est de leur<br />
côté ! •<br />
Elle finit d'ailleurs par se faire jour, et ceux qui<br />
blâmaient en viennent à approuver.<br />
Alors, quelle mesure faire à l'avis des autres,<br />
à nos propres intuitions ? La réponse varie avec<br />
chaque individu. Nous devons essayer de nous bien<br />
connaître et savoir, d'une façon générale, par quel<br />
côté nous péchons dans nos jugements. Paresse<br />
d'esprit? Orgueil? Egoïsme ?<br />
Nous chercherons alors chez autrui ce qui manque<br />
en nous-mêmes, tout on sachant, à l'occasion, faire<br />
la part de la malveillance ou de l'injustice : les<br />
conseilleurs ne sont pas toujours désintéressés I<br />
Enfin, avant de passer a l'action, il faudra réfléchir<br />
aux conséquences lointaines, parfois inattendues<br />
de celle-ci, et l'expérience de nos concitoyens peut<br />
nous être alors d'un très utile secours.<br />
Nous voici donc amenés à cette conclusion un<br />
peu banale : modération, mesure. Ne négligeons<br />
pas les critiques de notre entourage, tirons-en parti<br />
pour ce qu'elles peuvent contenir de juste. Puis<br />
agissons suivant notre conscience<br />
Histoire.<br />
Faites l'histoire des finances publiques en France de<br />
1789 à 1815. Montrez qu'elles ont provoqué la Révolution,<br />
déchaîné une crise, avant leur réorganisation définitive.<br />
INDICATIONS.<br />
I. Rappeler les difficultés financières précédant 1789 et<br />
ayant amené la convocation des États généraux.<br />
II. Mesures prises par la Constituante pour combler la<br />
déficit : retour des biens du clergé à la Nation garantissant<br />
les assignats, confiscation des biens des émigrés. Suppression<br />
des anciens impôts. Création des 3 contributions<br />
directes.<br />
Crise causée par la multiplication des assignats. Banqueroute<br />
partielle sous le Directoire» Grand Livre de la<br />
Dette publique.<br />
III. Organisation définitive de l'administration financière<br />
: perception et contrôle. Rétablissement des impôts<br />
indirects. Création do la Banque de France.<br />
Conclusion. — Cette œuvre s'est conservée jusqu'à nos<br />
jours à quelques exceptions près. La vente des biens.nationaux<br />
a favorisé la petite propriété.<br />
W/EAUTÉ* F. MAURETTE. Résumé aide-mémoire de Géographie.<br />
Brevet<br />
élément.<br />
5 fr.
12 <strong>MANUEL</strong> <strong>GÉNÉRAL</strong> <strong>DE</strong> <strong>L'INSTRUCTION</strong> PRIMAIRE 8 Oct.<br />
Mathématiques.<br />
SOLUTION.<br />
I. Algèbre. — 1° Trouver tous les nombres de trois I" Prendre BC = .|8 mm. Décrire do B commcctt)<br />
chiffres tels que le chiffre x des centaines soit égal à<br />
un arc de 85 mm. de rayon. De C, décrire un arc de g;<br />
de rayon. Leur intersection donne le point A.<br />
celui des unités et que la somme (.Y -f- y), y étant le Construire les bissectrices BO et CO des angles Bell<br />
chiffre des dizaines, soit égale à 7 ou à 14,<br />
Elles déterminent par leur intersection le centre Ode!<br />
2° Trouver tous les nombres de trois chiffres tels que circonférence inscrite. 01, perpendiculaire sur BC çst<br />
le chiffre des unités soit ,v, celui des centaines .*-j-1, et rayon de cette circonférence.<br />
que la somme du chiffre des centaines et du chiffre des<br />
dizaines soit égale â 5.<br />
s» S » \/p {p — a) (p — t>) 0—r) "<br />
3° Démontrer que tous les nombres trouvés (§1? et § 2c)<br />
sont divisibles par 7.<br />
\ s"' x S» X7 S « 2 5 X 3" X 7 >=• 3» X 9 X 7 "2016n<br />
SOLUTION.<br />
1° 161 ; 252; 343; 434; 525; 505; 610; 686;<br />
707 ; 777 ; 868 ; 959.<br />
•2» 140; 231; 322; 413; 504.<br />
5° Les nombres du § i° sont de la forme :<br />
100*4. io [7~~x) x ~f- 70 »? (i3-r -f io)<br />
ou de la forme ;<br />
ioo* 4- fo ( 14 — x), -f x s= 9? * -i- '4° «w73* + 20)<br />
Or, x est entier par hypothèse, Les binômes entre parenthèses<br />
sont des nombres entiers; les nombres du § f sont<br />
donc divisibles par le facteur 7 mis en évidence dans les<br />
formules ci-dessus.<br />
Ceux du § z» sont de la forme i<br />
„ ioo (.r + 0 + i° — (5 r )<br />
4 . x ss. 91,v -j- 140 =j 7 (13 x -f- 20).<br />
Ils sont donc également divisibles<br />
par 7 .<br />
II. Géométrie Soit le triangle<br />
ABC tel que le côté AB t=;<br />
85 mm., BC r_-.- 48 mm. et "AC = s<br />
91 mm.<br />
1° Construire ee triangle et la<br />
circonférence inscrite dans ce triangle.<br />
2° Calculer sa surface, la hauteur<br />
AH relative au côté BC, le<br />
rayon du cercle inscrit. 3° Calculer<br />
la surface du solide engendré par<br />
ce triangle tournant autour de BC<br />
comme charnière<br />
2016 x 2<br />
A H . ; /)8<br />
01 =<br />
201C x :<br />
3° Surface'latérale des 2 cônes :<br />
-- 84 mm.<br />
18 mm.<br />
T. x AH x {AC + AB) ' »<br />
" x 8.1 x 176 «= 46464 mm' ou 4 dm 4 , 6464<br />
7<br />
sciences.<br />
ï. Décrivez l'expérience de Lavoisier.<br />
n. Une barre de laiton mesure 1 m. 20 à 0°. A la m<br />
température, une barre de fer mesure 1 m. 201. A Ç<br />
température les deux barres auront-elles la même le<br />
gueur? (Coefficients respectifs de .dilatation line '<br />
laiton et du fer : 0,000019 et 0,000012). Quel] seraà<br />
leur longueur commune?<br />
SOLUTION.<br />
Appelons x le nombre de degrés centigrade dont<br />
faudra élever la température des deux barre.--<br />
On aura ;<br />
r,2o(i -j» 0,000019*) =•= 1,201 (i-f- 0,0000i;i)<br />
1,20 -f- 0,0000228 X — 1,201 0,00001:) î 1 - -V<br />
d'où : O,OOOOOS3S8 X == o m. 001.<br />
x — L-_. — 119"2 par défaut.<br />
0,008 38S<br />
Les (icux barres auront alors : 1 in.. 202717...<br />
Librairie HACtiETTE, 79, boulevard Saint-Germain, Paris (VI"<br />
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Lo premier<br />
Cours élémentaire.<br />
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— Livre du Maître
GRAN<strong>DE</strong> - BRETAGNE Londres, sur l'estuaire de la Tamise, est le premier port de commerce anglais. Grâce à la largeur du fleuve, à sa<br />
profondeur et à l'importance de la marée, les bateaux de mer remontent jusqu'à Londres. Pour arriver au port, ils<br />
Londres passent sous le fameux pont, le " Tower bridge Au premier plan, des péniches amarrées le long du quai du port, qui<br />
L e P o n t d e l a Tour. présente, tous les jours, une activité prodigieuse. (Document de l'Office britannique de Tourisme et d'Expansion coloniale.)
GRAN<strong>DE</strong>-BRETAGNE<br />
Londres<br />
Une vue de Cheapside.<br />
Londres, la capitale de l'Angleterre forme, avec ses faubourgs, une agglomérat'-^ de 8.000.000 d'habitants.<br />
Voici une des rues les plus populeuses de la " Cité de Londres ", la partie . plus vivante de la ville,<br />
le quartier des affaires. C'est dans Cheapside et les rues avoisinantes que se fait principalement le commerce<br />
en gros des tissus de laine. (Document de l'Office britannique de Tourisme et d'Expansion coloniale.1