Dispositifs interocclusaux - Belbacha Dental
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23-390-A-10 <strong>Dispositifs</strong> <strong>interocclusaux</strong><br />
Figure 14. Enregistrement de la position thérapeutique après de la cire<br />
Moyco beauty pink X hard ® selon Farrar.<br />
Figure 15. Base acrylique en forme de U de la gouttière de repositionnement<br />
maxillaire (cliché du docteur A. Darthez).<br />
boîtier condylien correspondant au profil du tracé axiographique<br />
permet d’obtenir la décompression nécessaire au rétablissement<br />
de la coaptation discocondylienne.<br />
La gouttière peut être maxillaire ou mandibulaire. Mongini<br />
[29] réalise une gouttière maxillaire complète de stabilisation<br />
sur des modèles montés en position d’intercuspidation maximale<br />
sur un articulateur semi-adaptable, selon le principe du<br />
masque de cire dégageant les surfaces occlusales et les surfaces<br />
d’appui muqueux à7ou8mmdescollets palatins (Fig. 15). La<br />
rétention est assurée par le recouvrement de 3 mm des faces<br />
vestibulaires. Il adjoint un mur de repositionnement dans la<br />
région rétro-incisive, obligeant le patient à placer le corps<br />
mandibulaire en propulsion (Fig. 16). Ce mur assure le calage<br />
antirétrusion qui retient la mandibule en avant de la position<br />
de luxation discale, lors de la fermeture buccale. Les indentations<br />
profondes de la gouttière au niveau molaire assurent le<br />
calage postérieur et maintiennent la position de capture discale<br />
(Fig. 17).<br />
La gouttière de Gelb [7, 27, 30] est réalisée à la mandibule, sur<br />
des modèles montés en articulateur dans la position donnée par<br />
la cire d’enregistrement de la position thérapeutique, sur un<br />
articulateur semi-adaptable, selon le principe du masque de cire<br />
dégageant les surfaces occlusales et les surfaces d’appui linguales<br />
à 8 mm des collets. La rétention est assurée par des crochets<br />
d’Adams au niveau des premières molaires. Elle recouvre les<br />
faces occlusales des dents cuspidées et comble l’espace d’inocclusion<br />
créé par l’abaissement condylien lors de la propulsion<br />
matérialisée par la cire d’enregistrement. Les indentations sont<br />
très profondes et constituent un cône de guidage de chaque<br />
cuspide d’appui antagoniste (Fig. 18) favorisant l’accès à la<br />
position thérapeutique lorsque l’arcade mandibulaire arrive au<br />
Figure 16. Confection du mur de repositionnement rétro-incisif maxillaire<br />
(cliché du docteur A. Darthez).<br />
Figure 17. Contrôle du repositionnement de la mandibule par le mur<br />
rétro-incisif (cliché du docteur A. Darthez).<br />
Figure 18. Gouttière de repositionnement mandibulaire de Gelb.<br />
voisinage de l’intercuspidation maximale. Les dents antérieures<br />
ne sont pas recouvertes pour maintenir le contact en propulsion,<br />
et favoriser la proprioception dans le guidage des déplacements<br />
mandibulaires. La gouttière de repositionnement est<br />
portée en permanence pendant 4à6mois y compris pendant<br />
les repas.<br />
La réalisation au laboratoire d’une gouttière de repositionnement,<br />
dans une position thérapeutique définie par un enregistrement<br />
axiographique ou une cire d’enregistrement,<br />
s’accompagne souvent d’une séance fastidieuse de meulages en<br />
bouche destinée à la rendre confortable pour le patient, car<br />
8 Odontologie