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Voir NE23-15-2007F.pdf - Publications du gouvernement du Canada

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contribuent à la ré<strong>du</strong>ction des émissions de GES. L’accroissement des transferts interprovinciaux<br />

d’électricité (de 23 % pour atteindre 76 400 GWh en 2030) est beaucoup moins marqué mais<br />

néanmoins substantiel.<br />

Charbon<br />

Offre et demande<br />

En Triple-E, sous l’effet de préoccupations environnementales, il y a délaissement gra<strong>du</strong>el <strong>du</strong><br />

charbon thermique à des fins de pro<strong>du</strong>ction d’électricité au profit des centrales alimentées au gaz.<br />

Une pression vers le bas sur la demande de charbon est exercée en raison de la mise au rancart de<br />

centrales existantes, des programmes de conservation et de gestion de la demande, d’une plus grande<br />

efficacité au chapitre de la pro<strong>du</strong>ction d’électricité, et de la décision prise de privilégier des solutions<br />

de rechange plus propres. L’hypothèse avancée est que la technologie de CCS devient disponible vers<br />

2020, et ce n’est qu’en Triple-E qu’elle est utilisée.<br />

C’est dans le scénario prospectif Triple-E que la demande et la pro<strong>du</strong>ction de charbon croissent le<br />

plus lentement. Au <strong>Canada</strong>, la pro<strong>du</strong>ction, qui était de 49 Mt en 20<strong>15</strong>, s’établit à 39 Mt en 2030<br />

en raison de la baisse de la demande de charbon thermique au pays. La demande passe alors de<br />

22 Mt à 7 Mt compte tenu de la préférence accordée aux centrales alimentées au gaz pour remplacer<br />

celles, vieillissantes, qui fonctionnent au charbon. En Triple-E, sous l’effet de préoccupations<br />

environnementales, il y a réorientation de la politique et délaissement gra<strong>du</strong>el <strong>du</strong> charbon à des fins<br />

de pro<strong>du</strong>ction d’électricité. La demande de charbon métallurgique pour utilisation finale diminue<br />

jusqu’à 5 Mt, alors qu’elle était de 7 Mt en 20<strong>15</strong>, compte tenu <strong>du</strong> recul de la pro<strong>du</strong>ction des fonderies<br />

et des aciéries au pays. La pro<strong>du</strong>ction de charbon métallurgique, quant à elle, augmente quelque peu<br />

sous l’effet de la croissance de ce même type d’usines ailleurs dans le monde, mais celle de charbon<br />

thermique diminue de façon significative, passant de 18 Mt en 20<strong>15</strong> à 6 Mt en 2030. Il est prévu<br />

que les importations de charbon, qui atteignaient 10 Mt en 20<strong>15</strong>, ne seront plus que de 5 Mt en<br />

2030, tandis que les exportations, elles, devraient alors passer à 32 Mt, de 30 Mt qu’elles étaient en<br />

20<strong>15</strong>. Les exportations nettes connaissent ainsi une croissance modérée de 24 % entre 20<strong>15</strong> et 2030<br />

en raison d’échanges internationaux plus intenses et d’une baisse importante des importations de<br />

charbon métallurgique et thermique.<br />

En 20<strong>15</strong>, les importations de charbon thermique ne représentent plus que 54 % de ce qu’elles<br />

étaient en 2005 compte tenu de l’élimination progressive de centrales au charbon en Ontario et<br />

<strong>du</strong> remplacement de telles centrales par d’autres alimentées au gaz. D’ici 2030, avec la baisse de la<br />

pro<strong>du</strong>ction des fonderies et des aciéries, les importations de charbon métallurgique auront régressé de<br />

40 % par rapport à ce qu’elles étaient en 20<strong>15</strong>. En Triple-E, les exportations de charbon thermique<br />

demeurent faibles.<br />

Émissions de gaz à effet de serre<br />

Dans le scénario Triple-E, un recul de 0,1 % par année des émissions canadiennes totales de GES<br />

est prévu entre 2004 et 2030 (figure 5.24). De telles diminutions sont le résultat de politiques<br />

<strong>gouvernement</strong>ales de longue date visant l’atteinte d’un équilibre entre la consommation d’énergie,<br />

les effets environnementaux et la croissance économique. Les politiques en question se concentrent<br />

sur l’efficacité énergétique de l’économie canadienne, notamment en visant une plus faible<br />

consommation d’essence par les véhicules et d’énergie par les bâtiments, ainsi que dans le contexte<br />

des procédés in<strong>du</strong>striels. Elles visent aussi à aider à la création de combustibles à plus faible intensité<br />

d’émissions de GES, par exemple en investissant dans la pro<strong>du</strong>ction éolienne, dans l’éthanol et les<br />

OffiCe natiOnaL de L’Énergie 95

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