Voir NE23-15-2007F.pdf - Publications du gouvernement du Canada
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1990 1995 2000 2005 2010 20<strong>15</strong> 2020 2025 2030<br />
xxvi<br />
fIGURE AA.<strong>15</strong><br />
Intensité des émissions canadiennes de GES<br />
Intensité (en kt/G$CAN de 2000)<br />
900<br />
historique prévisions<br />
scénario de référence<br />
maintien des tendances<br />
triple-e<br />
Îles fortifiées<br />
étudié, le <strong>Canada</strong> n’atteint<br />
que partiellement l’objectif<br />
de « 20 % d’ici 2020 » fixé<br />
par le <strong>gouvernement</strong>. Les<br />
voies pouvant mener à une<br />
ré<strong>du</strong>ction des émissions de<br />
GES sont nombreuses. Celles<br />
choisies pourraient avoir de<br />
profondes incidences sur les<br />
orientations technologiques<br />
privilégiées, sur la<br />
configuration de nos villes et<br />
de nos filières énergétiques,<br />
ainsi que sur le comportement<br />
des consommateurs. Cette<br />
analyse n’a pas repéré de<br />
mécanismes spécifiques<br />
devant permettre d’atteindre<br />
l’objectif visé.<br />
Le présent rapport constitue<br />
une analyse des avenirs énergétiques possibles pour le <strong>Canada</strong>. Donc, le rapport se concentre<br />
exclusivement sur les ré<strong>du</strong>ctions des émissions de GES dans le contexte des activités énergétiques au<br />
<strong>Canada</strong> (p. ex., mesures visant à accroître l’efficacité énergétique, amélioration des systèmes de gestion<br />
de l’énergie ou investissements dans la CCS). L’analyse ne porte pas directement sur les stratégies de<br />
ré<strong>du</strong>ction des émissions de GES. En effet, l’analyse ne tient pas compte de deux des sources possibles<br />
de ré<strong>du</strong>ction des émissions : a) les ré<strong>du</strong>ctions découlant de mesures prises hors <strong>du</strong> secteur énergétique,<br />
comme la séquestration <strong>du</strong> carbone en agriculture et en foresterie, et b) celles attribuables à l’adoption<br />
de mécanismes internationaux, comme celui pour un développement <strong>du</strong> carbone en agriculture et<br />
en foressterie propre <strong>du</strong> Protocole de Kyoto, ou à des régimes internationaux d’échanges de crédits<br />
d’émission de CO 2. La prise en compte de ces deux sources, ainsi que d’autres sources de ré<strong>du</strong>ction<br />
des émissions, dans le cadre d’une gamme complète de stratégies de ré<strong>du</strong>ction des GES pourrait jouer<br />
un rôle de premier plan en vue de l’atteinte de l’objectif canadien de ré<strong>du</strong>ction de « 20 % d’ici 2020 ».<br />
Il faut souligner qu’il subsiste des incertitudes de taille quant à la technologie et à la façon dont<br />
les consommateurs réagiront à des programmes et des politiques de gestion de la consommation ou<br />
portant sur les émissions de GES. Au moment où le présent rapport a été rédigé, il a été tenu compte<br />
de l’information la plus à jour à des fins d’analyse. Cependant, la situation technologique et en matière<br />
de politique climatique évolue rapidement. Si la technologie devait progresser à un rythme plus rapide<br />
que ce qui est supposé dans le présent rapport ou encore si les consommateurs et l’in<strong>du</strong>strie devaient<br />
faire preuve d’une plus grande volonté de changement quant à leur style de vie et à leurs modes de<br />
pro<strong>du</strong>ction, la ré<strong>du</strong>ction des émissions de GES montrerait un profil plus dynamique que celui illustré<br />
dans l’analyse actuelle.<br />
Les conclusions que nous avons tirées au sujet des GES montrent clairement que si le <strong>Canada</strong> veut<br />
atteindre les objectifs visés pour 2020, d’importants changements de fond devront être apportés à<br />
notre style de vie ainsi qu’à notre mode de pro<strong>du</strong>ction de biens et de services. En dernier ressort,<br />
la voie empruntée devra faire l’objet de débats sociétaux et politiques en profondeur au cours des<br />
prochaines années de manière à assurer un ordre prioritaire équilibré entre diverses questions<br />
économiques, environnementales et énergétiques.<br />
L’avenir ÉnergÉtique <strong>du</strong> <strong>Canada</strong>