Je souhaite remercier particulièrement Jean-Marc Bouvet
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Terre notamment); Mais aussi probablement du sol, des agents de dispersion (animaux) et à la<br />
dérive génétique (Bottin, 2006).<br />
Une étude, menée en 1988 par Hallé, avait déjà aboutie à la conclusion qu’il existait de fortes<br />
différences phénotypiques entre provenances, notamment entre les individus de l’Ile des Pins et<br />
ceux des Loyautés.<br />
Bien que des données manquantes ne permettent pas d’obtenir un patron complet de la variation<br />
morphologique dans toutes les populations de Nouvelle Calédonie, trois zones principales de<br />
variation phénotypique peuvent alors être définies : la côte ouest de Grande Terre, l’Ile des Pins et<br />
les îles Loyauté. Mais cette étude devra être complétée par un échantillonnage des populations dont<br />
les valeurs manquent : Hienghène, Malhec, Lifou et Tiéa.<br />
1.4.3. Variation des principaux composés chimiques de la concrète du bois de cœur, entre les<br />
populations et au sein des populations :<br />
Les analyses (AFD et ACP), montrent que les variations des principaux composés chimiques sont<br />
continues sur l’ensemble des populations, c’est à dire que les chimiotypes (composés chimiques)<br />
distincts, sont plus ou moins présents simultanément, dans chaque population de l’archipel<br />
calédonien. Il serait donc possible de discriminer les différentes populations de santal, entre elles,<br />
en fonction de leurs teneurs en principaux composés chimiques de la concrète, mais impossible de<br />
distinguer des groupes de populations par tels ou tels composés chimiques. De plus, ces variations<br />
chimiques sont souvent notables au sein d’une même population (Bottin et al., 2005). Ainsi, la<br />
variabilité chimique entre et au sein des populations, ne correspond pas à la variabilité des<br />
marqueurs génétiques mais dépend d’autres facteurs.<br />
Cette variabilité chimique au sein de l’espèce S. austrocaledonicum reposerait surtout sur les<br />
facteurs biotiques : Les insectes et les champignons pathogènes différents selon les localités ; et la<br />
nature de l’espèce de l’hôte. La variation chimique des huiles reposerait aussi sur l’action conjointe<br />
d’un génotype, soumis à la sélection, et de facteurs environnementaux. Cependant, la caractérisation<br />
des populations de santal, par l’ACP et l’AFD des variables chimiques, ne correspond pas toujours<br />
à la réalité du terrain. Ceci pourrait être la conséquence de la comparaison, AFD non significative<br />
(p-value = 0,128) avec l’ACP significative (p-value < 0,0001).<br />
D’autant plus que les concentrations en composés chimiques dans l’huile essentielle, dépendent<br />
aussi de la méthode d’extraction de ces composés (communication personnelle, J. Waikedre).<br />
Ainsi, dans le cadre du marché économique du santal calédonien, des appellations d’origine<br />
contrôlées, à l’instar des vins français, pourraient être mises en place pour chaque huile essentielle,<br />
en fonction de la teneur en composés chimiques au sein et entre les populations. Mais des études<br />
physiologiques du santal seraient nécessaires pour améliorer les connaissances sur les paramètres<br />
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