dis raconte moi la bible pdf - Vincent-Paul Toccoli a-nous-dieu-toccoli

C’est alors que surgit sur la plage l’armée terrible du Pharaon : il reforma le front et d’un cri
terrible lança ses six cents chars à la poursuite des Hébreux. Mais Moïse avait baissé les bras et, à ce
moment, la tempête s’arrêta, le vent tomba et la mer se referma, engloutissant chars et cavaliers au
fur et à mesure qu’ils s’y précipitaient. Les chars de tête voulaient stopper et faire demi-tour, mais
poussés par ceux qui les suivaient, ils s’abîmaient dans les flots rouges de la Mer des Joncs. Ce fut
l’anéantissement total de la cavalerie égyptienne, tandis que le peuple des Hébreux sortait de l’autre
côté et bénissait Yahvé qui faisait, pour lui, éclater les merveilles de sa puissance.
À vrai dire, l’aventure ne faisait que commencer elle avait démarré sur les chapeaux de roues…
égyptiennes ! Mais ce qui attendait les Hébreux pendant les quarante ans qui commençaient ce
matin-là, allait aussi leur en faire voir et leur en apprendre. Pourtant, cette fois, c’est Yahvé luimême
qui devait s’en charger.
Dès le troisième jour, les gens se plaignirent de la chaleur, de la fatigue, de la soif et de la faim.
Moïse dut faire avec Yahvé ce qu’il avait fait avec le Pharaon : il dut intercéder et jouer les
intermédiaires. Seulement la différence, c’est que Yahvé n’était pas comme le Pharaon : Yahvé
intervient toujours pour sauver le peuple.
Yahvé fit pleuvoir une espèce de neige, la manne, qui prenait le goût que l’on désirait et qui
nourrit les Hébreux sur tout le chemin. On en garda un peu dans une noue, en souvenir.
Puis les gens voulurent de l’eau fraîche. Devant leurs récriminations incessantes, Moïse fut
sceptique sur la réponse de Yahvé. Yahvé accorda l’eau au peuple, mais il n’oublia pas que Moïse
avait douté de lui.
La troupe repassa par l’Horeb, d’où tout était parti. Moïse revit son beau-père Jethro qui lui
conseilla de s’adjoindre des aides qui lui faciliteraient la tâche plus tard. Moïse en tint compte. Puis
Jethro le quitta.
C’est après trois mois de désert qu’on arriva au Mont Sinaï. Un matin, Moïse grimpa sur la
montagne où l’avait appelé Yahvé qui voulait conclure un pacte avec le peuple hébreu et en faire un
peuple consacré, choisi, élu. Moïse redescendit le peuple donna son accord. Moïse retourna sur la
montagne et informa Yahvé de l’accord du peuple.
Alors, trois jours plus tard, la montagne devint noire, le ciel descendit jusqu’à en obscurcir le
sommet. Tout le peuple dans le camp s’angoissa. Puis, conduit par Moïse, on s’approcha du pied de
la montagne qui tremblait. Le peuple s’arrêta.
Seul, Moïse gravit dans l’obscurité la pente de la montagne à la rencontre de Yahvé, qui y était
descendu.
Yahvé parla à Moïse :
« Voilà ma volonté :
Je suis le seul Dieu
Mon nom est Yahvé
Le premier jour de la semaine sera mon jour
Respecte ton père et ta mère
Ne tue pas
N’adultère pas
Ne vole pas
Ne mens pas
Ne dépose pas de faux témoignage
N’envie personne
Je ne veux ni statue ni image : Je suis qui je suis. »
Moïse redescendit faire part au peuple du pacte de Yahvé. Le peuple donna son accord. Alors
Moïse organisa un sacrifice devant les Hébreux et aspergea le peuple et les actes du pacte avec le
sang des victimes. Puis Moïse, Aaron et soixante-dix anciens montèrent sur la montagne pour
présenter à Yahvé la réponse du peuple.
Tandis que tous redescendaient, Moïse resta sur la montagne. Une brume épaisse l’entoura et le
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