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rabbi its’hak abi’hssira<br />
naissance afin d’assurer à l’enfant un avenir spirituel grandiose. Son fils<br />
ainé fut <strong>le</strong> grand Rav, <strong>le</strong> saint, <strong>le</strong> ‘hassid et <strong>le</strong> juste, l’homme dont on<br />
ne saurait taire la louange, Rabbi David Abi’hssira, surnommé « ‘Atéret<br />
rochénou » (« la couronne de notre tête »). Rabbi David naquit en<br />
5626 et mourut assassiné, en sanctifiant <strong>le</strong> Nom divin, <strong>le</strong> chabbat 14<br />
kis<strong>le</strong>v 5680 à l’heure de min’ha, moment particulièrement propice<br />
au rapprochement avec Hachem. Le second fils de Rabbi Mass’oud<br />
fut Rabbi Israël Abi’hssira, surnommé « Baba Salé », lui aussi d’une<br />
dimension spirituel<strong>le</strong> hors du <strong>com</strong>mun. Il naquit à Roch hachana 5650<br />
et décéda <strong>le</strong> 4 chevat 5744. Enfin son troisième fils est notre père et<br />
maître, notre couronne et notre fierté, Rabbénou Its'hak Abi’hssira,<br />
surnommé Baba ‘Haki.<br />
L’œuvre témoigne de l’artisan<br />
En voyant la grandeur de <strong>le</strong>urs fils, nous <strong>com</strong>prenons aisément<br />
quel<strong>le</strong> sainteté et quel<strong>le</strong> pureté furent investies dans <strong>le</strong>ur éducation par<br />
Rabbi Mass’oud et son épouse la Rabbanit, qui servirent eux-mêmes<br />
d’exemp<strong>le</strong>s personnels à <strong>le</strong>ur progéniture. Leurs efforts ne furent<br />
pas vains et ils purent être assurés du fait que <strong>le</strong> verset : « Eduque <strong>le</strong><br />
jeune selon sa voie ; même en vieillissant, il ne s’en éloignera pas »<br />
s’ac<strong>com</strong>plirait sous toutes ses formes.<br />
« La couronne de notre tête » : Rabbi david abi’hssira<br />
Rabbi David atteignit des sommets encore inexplorés d’élévation<br />
spirituel<strong>le</strong> et d’ascétisme. Il fut désigné <strong>com</strong>me l’héritier spirituel de<br />
son grand-père, <strong>le</strong> Abir Ya’akov. Il s’était sanctifié au point que l’on<br />
craignait même de mentionner son nom et que l’on se contentait de<br />
l’appe<strong>le</strong>r Baba Dou ; après sa mort, on prit l’habitude d’adjoindre à<br />
son nom l’expression « la couronne de notre tête ». Lorsque Baba ‘Haki<br />
parlait de son frère, il l’appelait « Rabbi David hazahav » (« l’or »).<br />
Rabbi David eut <strong>le</strong> mérite de côtoyer <strong>le</strong> Abir Ya’akov jusqu’à ses 14<br />
ans, années durant <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s il put s’é<strong>le</strong>ver en <strong>Torah</strong>, en sainteté, en