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Durant toute la période où Baba Salé
se trouvait encore au Maroc et où Baba
‘Haki était déjà en Israël, celui-ci faisait
régulièrement parvenir à son frère des
requêtes afin qu’il prie pour tous les
habitants d’érets Israël. Et lorsque Baba
‘Haki apprit que son frère s’apprêtait à faire
sa ‘aliya, il œuvra sans relâche auprès de
l’Agence juive pour lui assurer un logement
décent et spacieux ainsi qu’une allocation
mensuelle convenable pour faire vivre
sa famille. Lorsque Baba Salé débarqua
en érets Israël la veille de Roch hachana
5711, Baba ‘Haki vint l’accueillir au port
avec des chants et des danses de joie. Il
l’accueillit chez lui avec sa famille pour tout
le mois de tichri ; ce n’est qu’ensuite que Baba Salé vint s’installer dans
le quartier de Bak’a à Jérusalem. Jusqu’à la fin de sa vie, Baba ‘Haki
voua un respect sans limite à son frère. Il avait l’habitude de lui rendre
visite régulièrement afin de s’entretenir avec lui de divers sujets qui
le préoccupaient et d’autres difficultés qui se faisaient jour. Il avait
également pour coutume fixe de venir le voir chaque roch ‘hodech (ainsi
que le préconise la guemara dans Roch hachana 16). Il le surnommait
souvent « reicha dédahab »
(la « tête d’or » en araméen,
« reicha » étant également
les initiales de « Rabbi Israël
Abi’hssira ») ou encore
l’Admor A’himélekh yissa
brakha (« A’himélekh »
signifiant « mon frère est roi »
et « yissa » étant également
les initiales de « Rabbi Israël
Abi’hssira »).
le abir ya’akov et ses fils
Baba Salé, avec sa fille,
la Rabbanit Ra'hma
Baba Salé, avec son gendre Rabbi Avraham
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