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rabbi its’hak abi’hssira
« Béni soit Celui Qui dispense de Sa sagesse »
Lorsque Rabbi Aharon présenta les manuscrits de son père aux
Rabbanim d’érets Israël afin d’obtenir leur approbation en vue de leur
impression, ceux-ci furent saisis d’admiration devant la puissance des
enseignements du Abir Ya’akov et devant l’étendue de ses connaissances,
qui englobaient aussi bien les parties dévoilées qu’ésotériques de la
Torah. Entre autres propos élogieux, les Rabbanim écrivirent que les
commentaires du Abir Ya’akov étaient d’une telle profondeur qu’en les
lisant, on avait l’impression de se promener dans les sentiers du gan
‘éden. Ils soulignèrent également le fait exceptionnel que constituait
la présence d’un tel érudit au Tafilalet, région où la plupart des livres
saints et des ouvrages rabbiniques faisaient défaut. Il fut décrit sous
leur plume comme étant un « saint homme de D.ieu, divin cabaliste ».
Lorsque nous voyons que de tels éloges furent exprimés sur le Abir
Ya’akov depuis les villes saintes de Jérusalem, de ‘Hévron et de
Tibériade, Il sied de nous réjouir de notre sort, nous qui avons eu le
mérite de compter parmi les descendants de ce saint homme.
« Et Aharon mourut à cet endroit, sur l’ordre de Hachem »
Rabbi Aharon décéda le 21 éloul 5661, au cours de l’un de ses voyages
en faveur de la yéchiva, dans la ville de Tallawat (entre Marrakech et
Ouarzazate) au Maroc. Il repose à l’entrée du cimetière de la ville (une
tente spéciale a été posée sur sa tombe) et de nombreux récits, récents
pour certains, relatent les miracles qui se sont produits en ce lieu.
Les fils de Rabbi aharon
Rabbi Aharon eut six enfants,
tous grands en sagesse et en
sainteté, en pureté et en humilité,
puissants à l’image de cèdres et
couronnés de vertus majestueuses.
La ville de Tallawat