Documents pour servir a l'histoire de l'ancienne abbaye de Beaulieu ...

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1607. —'Afin dc regret et réunion du lieu des Luelleryes,
sis paroisse de Tucé, au domaine de la dite abba ye, d'où il n
été autrefois aliéné pour les causes ci-après
Noire Saint-Père le Pape, ayant octroyé au roi Henri 111°
par sa bulle du 24 août 4574 une levée sur le clergé de
Franco, de deux millions de livres pour employer aux nécessi-
tés pressantes de l'lglisc et de l'État, il concéda par la même
bulle permission aux ecclésiastiques de vendre pour y salis-
faire paitie des terres du domaine et temporel de leur béné-
lice jusqu'à concurrence de cent cinquante mille écus de rente,
laquelle somme fut départie et distribuée dans tous les dio-
cèses du royaume et dont le Mairie portait h cent quarante-
sept écus (le rente. -
Ce département fait par les commissaires généraux, il lut
fait tin égail et role particulier en chaque diocèse liar des
commissaires particuliers députés par Sa Majesté et subdélé-
gués par nos seigneurs les cardinaux, dans lequel l'abbaye de
l3eaulieu fut cottisée à trente-cinq écus de rente faisant en
pritiripal la somme (le deux mille sept cent trente livres, niais
comme il ne se trouvait personne qui voulut acquérir ne liai-
ter dés dits biens à cause de la faculté de rachat perpétuel que
le roi Charles, son prédécesseur, avait accordée aux ecclésias-
tiques au sujet dune subvention Précédente de l'année 1503,
,Sa Majesté lit un édit au mois de juin de l'année 1576, véri-
lié le 17 juillet en suivant rapporté dans le corps des ordon-
nances royaux livre Ie, titre Des aliénations des biens de
l'Église, par lequel il ordonna que les biens seraient vendus
devant les dits commissaires en telle forme que les acqué-
reurs y trouvassent leur sureté toute entière, et par le même
édit rcvoqua toute faculté de regret aux dits ecclésiastiques,
leur en désigna l'action et promïst en foi et parole de Roi que
les acquéreurs et héritiers n'en sciaient jamais inquiétésni
troublés, aussi lui, ni les vois ses successeurs n'y ont point
touché, bien et vrai que pour les subventions et levées
fitcs auparavant en l'année 1566 et depuis 1586 sur autre