Documents pour servir a l'histoire de l'ancienne abbaye de Beaulieu ...

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lcnnellement protestée et jurée par Sa Majesté, à la religion
de laquelle une disposition contraire ferait atteinte, si bien que
l'espèce qui se présente étant une possession presque cente-
naire établie sur un titre de bonne foi sur un décret solennel
pour cause urgente juste et nécessaire revêtu de toutes les
formes confirmées par un édit authentique qui donne et pro-
met le repos aux acquéreurs et interdit aux ecclésiastiques
toute faculté de les y troubler. Il semble que mal à POPOS le
dit seigrieur abbé demandeur en ait voulu faire question et
devait se contenter du bois dont il a disposé comme dessus
sans bourse délier montant à plus de cinq cents livres, dont
la culture et profit était l'épargne du revenu annuel dudit lieu
et l'effet de l'économie et bon ménage (les auteurs des dits
enfants, de la restitution du prix duquel le dit seigneur abbé
ne peut pas raisonnablement s'exempter, puisqu'elle ne peut
passer que pour entreprise violente. Laquelle doit être réparée
en justice n'ayant pu les dits enfants ne leur mère s'opposer
à -une foi ce majeure contre laquelle il ne leur reste que la
liberté de s'en plaindre au conseil. Partant sera conclu à ce
que la défenderesse soit envoyée (le la demande du dit sei-
gneur afin de regret avec dépens, et faisant droit sur la de-
mande incidente il soit condamné leur payer le prix desdits
bois abattus sur le dit lieu par son ordre et employé en cons-
ti-netion du ehteau de Tucé sinon qu'il sera permis d'en in-
former.
Le conseil soussigné qui a-vit le préset Mémoire est d'avis
que la dite veuve ne peut pas s'empêcher d'eire condamnée
et de laisser ait sieur évêque du Mans, abbé de Beaulicu,
les dits héritages et qu'elle ne peut être bien fondée à la répé-
tition du prix des dits bois d'autant qu'encore qu'il yait eu
truc déclaration du roi ilenri III, de l'ait par laquelle
il ait été dit que les dits héritages ne pourraient être retirés
des acquéreurs, néanmoins les rois y ont dérogé par la fa-
culté qu'ils ont acco rde d'y rentrer, et cette permission étantt
vérifiée au grand conseil s'y exécutera sans aucune distinc-
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