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LES ARARES 27<br />

moussent d'une façon quelque peu obscène. Ils recommen<br />

cent ensuite à tourner.<br />

Si les femmes sont seules, elles peuvent se contenter de<br />

chanter en frappant dans leurs mains; ou bien elles agitent<br />

leur pagne, comme les Boulala;<br />

ou bien encore elles balan<br />

cent les bras, l'un en avant, l'autre en arrière, en sautant<br />

autour du tambour, etc., etc.<br />

La nuit, dans les villages, on entend parfois chanter : le<br />

chœur des femmes attaque et celui des hommes reprend.<br />

La fantasia des Choa ne présente rien d'extraordinaire.<br />

Les cavaliers, rangés en ligne, arrivent au grand galop,<br />

s'arrêtent pour saluer, puis repartent; chacun d'eux se déta<br />

che ensuite successivement, en faisant donner au cheval<br />

toute sa vitesse et en lançant des sagaies le plus loin pos<br />

sible.<br />

Quand un décès se produit, les femmes se rassemblent à<br />

*la case du défunt pour faire leurs lamentations. Le corps<br />

est immédiatement lavé à l'eau chaude et enveloppé dans<br />

un linceul, formé de gabag cousus ensemble : on parfume<br />

ce linceul en faisant brûler certaines plantes (chibé zerga,<br />

bondiyé).<br />

L'inhumation a lieu dans la brousse, à peu de distance du<br />

village. Le cadavre est placé dans la fosse, sur le flanc droit,<br />

face à l'est.<br />

« Lorsqu'un Arabe meurt, il est fait huit parts de sa suc<br />

cession. Une seule part est accordée à la veuve. Les enfants<br />

héritent des sept autres parts; à leur défaut, le père; puis,<br />

les frères et sœurs consanguins. Ces sept parts sont divisées<br />

à nouveau,<br />

en tenant compte de cette règle générale : chaque<br />

héritier mâle (fils ou frère) doit recevoir une part double de<br />

celle qui revient à chaque héritière (fille ou sœur). Lors du<br />

décès de la femme, il est fait quatre parts de ses biens. Le<br />

veuf en prend une seule, et les enfants s'adjugent les trois<br />

autres. A défaut d'héritiers directs, les frères et sœurs con<br />

sanguins se partagent la succession par moitié avec le mari.<br />

Quelques faqihs du pays, cependant, favorisent beaucoup

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