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8 INTRODUCTION.
gnostic mettra à même de démontrer l'intégrité de
la structure de l'organe et de prouver que l'excitation
est due à l'irrégularité seule de la digestion, tandis
que chez la seconde elle montrera le cœur affecté
d'un mal incurable qui, à un moment donné, sera
cause d'une terminaison fatale pour le malade.
Pour entreprendre avec fruit l'étude des moyens
propres à diagnostiquer la maladie dont un organe est
affecté, il faut d'abord se familiariser avec l'anatomie
normale dé cet organe et les altérations morbides
dont il peut être le siège. Il est impossible de comprendre
pourquoi le thorax donne, à la percussion,
un son clair chez un malade atteint de bronchite, tandis
qu'il donne un son mat chez un malade affecté
d'une pneumonie ; il est impossible de le comprendre,
disons-nous, pour celui qui ignore que la poitrine doit
sa sonorité à la présence de l'air dans les alvéoles pulmonaires
qui restent indemnes et normales dans la
bronchile, tandis qu'elles sont remplies de liquide ou
de matière solide dans la pneumonie.—Il faut donc revoir
l'Anatomie et la Physiologie de chaque organe
à l'état sain et normal, relire avec soin les descriptions
des diverses maladies dont ils peuvent être atteints
avant d'entreprendre l'étude du diagnostic.
On trouvera aussi un av^aniage réel et un surcroît
d'intérêt à comparer les résultats que donne l'étude
de l'anatomie pathologique avec ceux que fournit
l'examen microscopique. — On se rendra ainsi familières
les altérations que présentent les organes
malades.
D'une manière générale on peut diviser les états
morbides en deux genres : ceux dans lesquels les
organes eux-mêmes ou les sécrétions de ces organes