chambre à coucher et d'un cabinet <strong>de</strong> toi- lette. L'ameublement du château ne vise que le confort. Point <strong>de</strong> meubles anciens, d'étoffes <strong>de</strong> prix, <strong>de</strong> bibelots rares. Le grand luxe du domaine est réservé aux merveilleux jar- dins et au parc à l'anglaise qui contient tous les arbres d'essences que l'on a pu acclima- ter dans le climat hongrois. Leur végétation est superbe. Les jardins, les pelouses et les prairies sont arrosés <strong>de</strong>ux fois par jour, le matin et le soir. Ce domaine et le château furent créés par l'archiduc Joseph, palatin <strong>de</strong> Hongrie, qui épousa la duthesse Marie- Dorothée <strong>de</strong> Wurtemberg et mourut en 1855. Son fils, l'archiduc Joseph, y mène une vie patriarcale. Avec lui, tout le mon<strong>de</strong> est lové à six heures. A sept heures, on sert le petit déjeuner dans la gran<strong>de</strong> salle à manger. Fuis, on va respirer l'air matinal dans les jardins. Les enfants rentrent ensuite pour suivre leurs cours sous la surveillance <strong>de</strong> leur mère. L'archiduc, qui porte toujours sa petite tenue <strong>de</strong> général, s'occupe <strong>de</strong> son comman<strong>de</strong>ment en chef <strong>de</strong> la landwehr hon- groise. Il charme ses loisirs en lisant beau- coup pour se tenir au courant <strong>de</strong> toutes les nouveautés scientifiques et littéraires. On sait qu'il est membre honoraire <strong>de</strong> l'Acadé- mie hongroise <strong>de</strong>s sciences. Le déjeuner est servi à midi. Dans l'après-midi, on se pro- mène à pied, en voiture ou à cheval. L'archi- duc, qui est général <strong>de</strong> cavalerie, monte à merveille, et son écurie, un modèle du gen- re, contient les plus beaux spécimens <strong>de</strong> la production chevaline hongroise et étrangère. On dîne à sept heures, et les causeries qui suivent le repas ne sont pas longues, car le couvre-feu sonne à dix heures. On commence à chasser à Alcsuth, dont le parc est très giboyeux. Les perdreaux, les faisans et les lièvresyfoisonnent. Très nom- breux les cerfs et les chevreuils, qui sont tirés à balle. L'archiduc est un fusil <strong>de</strong> pre- mier ordre ; mais la chasse ne le passionne plus <strong>de</strong>puis la mort <strong>de</strong> son second fils, l'ar- chiduc Ladislas qui, l'an <strong>de</strong>rnigr, mourut, à l'âge <strong>de</strong> vingt et un ans, à la suite d'un acci <strong>de</strong>nt <strong>de</strong> chasse. La tristesse qui a régné pendant un an à Alcsuth a disparu <strong>de</strong>puis les fiançailles <strong>de</strong> l'archiduchesse Marie-Dorothée avec Mon sieur le duc d'Orléans. Par Fil Spécial Lancement Comment ont été faites ces fiançailles ? Ni par raison d'Etat, ni par raison <strong>de</strong> convenan- ces, mais uniquement par le cœur. Monsieur le duc d'Orléans, encore enfant <strong>de</strong> douze à quatorze ans, avait connu sa pe- tite cousine au château d'Eu où avait lieu une réunion <strong>de</strong> famille. Les <strong>de</strong>ux enfants fu- rent attirés par une mutuelle sympathie. Us se rencontrèrent une secon<strong>de</strong> fois à Kings- ton, lors du mariage <strong>de</strong> Mgr le duc d'Aoste avec la princesse Hélène d'Orléans. L'archi- duchesse Marie-Dorothée, qui avait été très impressionnée du bel acte eccompli par son cousin lorsque, bravant la loi d'exil, il vint à Paris réclamer sa place <strong>de</strong> soldat dans l'ar- mée française, et qui l'avait ensuite suivi dans toutes ses autres manifestations patrio- tiques, fut saisie <strong>de</strong> sa mâle figure, <strong>de</strong> son esprit primesautier et <strong>de</strong> l'énergie <strong>de</strong> son ca- ractère. Le prince, <strong>de</strong> son côté, en revoyant sa gentille petite cousine, l'ut épris <strong>de</strong> sa beauté, <strong>de</strong> sa grâce et <strong>de</strong> son intelligence sûrè et pondérée. Cette seoon<strong>de</strong> rencontre ne fut point oubliée. Dans les <strong>de</strong>rniers jours du mois <strong>de</strong> juillet, le prince se trouvant avec sa grand'tante, la princesse Clémentine <strong>de</strong> Saxe-Cobourg, com- . m*mça à la questionner sur sa petite-fille, l'archiduchesse Marie-Dorothée. « Va la voir, lui dit-elle, tu sauras ainsi plus que je ne puis t'en dire. » Et Monsieur le duc d'Orléans alla tout droit à Alscuth. Là, son choix fut définitf. A ce moment, l'empereur François-Joseph jvint à Budapest et le prince s'y rendit pour le saluer. L'Empereur, en apprenant qu'il ve- nait d'Alscuth, eut un pressentiment,et, lors- que le prince lui parla du plaisir que lui avait fait sa visite, il répondit en souriant finement et en l'embrassant: «Retournez donc là où est votre bonheur. » Le prince, fixé sur les sentiments <strong>de</strong> l'Em- pereur, retourna quelques jours après à Alscuth, avec la princesse Clémentine, pour faire sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Elle fut accueillie avec joie. Il fallait seulement îd consentement du chef <strong>de</strong> la maison d'Habsbourg-Lorraine. 11 arriva, par une dépêche très affectueuse. L'empereur François-Joseph, en le donnant, disait que cette nouvelle union <strong>de</strong> la Maison . <strong>de</strong> France avec sa Maison impériale réalisait un <strong>de</strong> ses plus vifs désirs. Le len<strong>de</strong>main Monsieur le duc d'Orléans passait au doigt <strong>de</strong> l'archiduchesse Marie- Dorothée la bague <strong>de</strong>s fiançailles ornée d'un splendi<strong>de</strong> rubis. La porte du salon fut aussi tôt ouverte, et les fiancés, avec leurs parents reçurent les membres do leurs familles et les personnes <strong>de</strong> la suite du prince. Le com .te <strong>de</strong> Gramont et le comte do Chcvilly, en , baisant la main <strong>de</strong> l'auguste fiancée,lui expri- mèrent, avec leurs vœux <strong>de</strong> bonheur, ceux <strong>de</strong> tous les amis <strong>de</strong> la Maison ne France On passa ensuite dans la salle à manger où était servi le déjeuner <strong>de</strong> la famille, au quel furent retenus le comte <strong>de</strong> Gramont, le comte <strong>de</strong> Chcvilly, l'aumônier du château, le directeur du domaine et le secrétaire <strong>de</strong> l'archiduc. On porta la santé <strong>de</strong>s fiancés. Depuis ce jour Monsieur le duc d'Orléans est resté auprès <strong>de</strong> sa fiancée. C'est seule ment vers le milieu <strong>de</strong> ce mois qu'il la quit- tera pour se rendre dans le Tyrol, dans une propriété qu'il a achetée pour y chasser le chamois. De là Monsieur le duc d'Orléans passera, dans les premiers jours <strong>de</strong> septem- bre, en Angleterre, en ne faisant aucun sé- jour à Bruxelles. Au château <strong>de</strong> Woodnor- ton, il réunira toute sa famille et recevra ses amis <strong>de</strong> France pour leur présenter sa fian- . eée qui s'y trouvera avec ses parents. Le 8 septembre, tous se rendront à la petite cha- pelle <strong>de</strong> AVeybridge pour asister à la messe <strong>de</strong> Requiem qu'on célébrera pour le troisième anniversaire <strong>de</strong> la mort <strong>de</strong> Monsieur le Comte <strong>de</strong> Paris. „ Rien encore n'a été décidé pour le lieu et la date du mariage. On croit toutefois qu'il aura lie, ttu palais impérial <strong>de</strong> Sohœnbrunn, tu-en. o,'" 1 "" " H,is »''«'«•. ou dans les Piem.ers JUMVS ,1e novembre, On prête S la ftitfcte duchesse d'Orléans 1 intention <strong>de</strong> venir passer quelque temps ft Paris, pour y iaire la connaissance <strong>de</strong> 'tous les amis <strong>de</strong> la Maison <strong>de</strong> France. Un témoin. A.\x IDa.tLorrxo*y Paris, 12 <strong>août</strong>. On lit dans le Malin : Il y a quelques jours, nous reproduisions un extrait d'un article dans lequel un <strong>de</strong> nos con- frères réclamait du ministère <strong>de</strong>s colonies une enquête sur la mission confiée à M. Fonssagri- ves, administrateur du Dahomey, chargé <strong>de</strong> re- trouver les restes <strong>de</strong> M. Forget, assassiné par les Baribas au cour3 d'une tournée d inspection à Abomey, Savalou, Carnotville et à quelques postes situés au nord <strong>de</strong> la colonie. Suivant notre confrère M. Fonssagrives, après avoir retrouvé les restes <strong>de</strong> M. Forget. attrait, sans motif et malgré les protestations d'amitié <strong>de</strong>s peupla<strong>de</strong>s indigènes, ouvert le feu contre les cavaliers envoyés par les chefs dos villages Baribas que la colonne <strong>de</strong>vait traverser. Enfin, grave accusation : M. Fonssagrives au- rait abandonné en route MM. Berini, Carré et Boron blessés pendant le combat ou exténués <strong>de</strong> fatigue au cours d'une marche forcée ordonnéo par M. Fonssagrives. En attendant que les résultsts do l'enauète or- donnéo par M. Lebon soient connus, nous avons <strong>de</strong>mandé â M. l'abbé Fonssagrives, frère <strong>de</strong> l'administrateur du Dahomey, ce qu'il pensait <strong>de</strong>s accusations portées contre son frère. M. l'abbé Fonssagrives a énergiquement pris la défense <strong>de</strong> son frère, il a montré à notre confrère <strong>de</strong>s lettres <strong>de</strong> l'administrateur du Dahomey dans lesquelles celui-ci relatait les faits qui lui sont imnutés ; voici sommai- rement comment M. Fonssagrives les pré- sente : Je suis arrivé à Yag-Bassou le 1er mai. Dès mon arrivée dans le village, j'ai été attaqué par 89 cavaliers et 150 hommes armés ; j'ai aussitôt ordonné un feu <strong>de</strong> salve qui a abattu une cin- quantaine d'ennemis dont plusieurs chefs malheureusement, dès les premières flèches re çues, les porteurs ont perdu la tête ; ils se sont précipités, abandonnant leur charge, au milieu <strong>de</strong>s gar<strong>de</strong>s civiles, dont ils ont rompu les rangs, et pendant dix minutes, cela a été ùne véritable débanda<strong>de</strong>, malgré tous mas efforts, ceux du docteur Berini et <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux gar<strong>de</strong>s principaux, qui m'accompagnaient. Pendant lè temps que nous avons mis â les rallier, j'ai eu sept gar<strong>de</strong>s civils tués, autant <strong>de</strong> porteurs, plus quinze gar<strong>de</strong>s civils blessés plus ou moins grièvement et une vingtaine <strong>de</strong> poj teurs et <strong>de</strong> hamacaires : un <strong>de</strong>s gar<strong>de</strong>s princi- paux a été blessé au genou et moi j'ai reçu dans le bras gauche une flèche qui a pénétré assez profondément dans les chairs ; "j'ai dû l'arracher av»c les <strong>de</strong>nts, car le bois m'est resté dans la main au premier effort et le poison n'a pas eu le temps <strong>de</strong> pénétrer dans ia circulation sans quoi j'y 'étais. A la suite <strong>de</strong> cette affaire j'ai dû changer <strong>de</strong> route ayant perdu mes bagages que mes guer Fiers u'ont Jamais voulu aller chercher ; nou avons été privés pendant cinq jours <strong>de</strong> vivres et d'eau ; nous avons tous failli mourir <strong>de</strong> soif. Par <strong>de</strong>ssus le marché, le troisième jour <strong>de</strong>ux gar<strong>de</strong> principaux se sont égarés avec quelques homme, et j'ai sur leur compte les plus gran<strong>de</strong>s inquié tu<strong>de</strong>s ; je les ai attendus vingt-quatre heures. Quand nous avons trouvé un point d'eau, j'ai envoyé à leur recherche avec " <strong>de</strong> i'eau, mais malheureusement inutilement. En résumé, je me suis assuré <strong>de</strong> la mort <strong>de</strong> M. Forget et j'ai châtié les coupables, mais cela m'a coûté cher. J'espère encore que les <strong>de</strong>ux gar<strong>de</strong>s princi- paux auront pu gagner le Nigerauquel cas ils se- raient sauvés", j-ai d'ailleurs envoyé, <strong>de</strong>puis mon retour à Carnotville <strong>de</strong>s émissaires dans toutes les directions. J'ai la certitu<strong>de</strong> qu'ils ne sont pas aux mains <strong>de</strong>s Baribas; si donc, ils ont pu résister aux fatigues auxquelles nous avons tous failli succomber et rencontrer une rivière, ils doivent être en route pour re<strong>de</strong>scendre à la côte, mais je suis très inquiet, J'attends ici les ordres du gouverneur et je pense rentrer à Portonovo d'ici quelques jours." Pour le 'moment, ajoute l'abbé Fonssagrives, je n'en dis pas davantage; je laisse l'opinion faire justice <strong>de</strong>s procédés et <strong>de</strong>s calomniés soi- gneusement préparées dans le silence et le re- cueillement du cabinet contre un vaillant soldat <strong>de</strong> la France. Telles sont, fidèlement reproduites, ter- mine le rédacteur du Matin, les déclarations faites nar M. l'abbé Fonssagrives. du « Potauan » Le Havre, 12 <strong>août</strong>, te croiseur cuirassé Votiniau, construit dans notre port, est parti à 11 heures l.t2. . C'est ce croiseur qui avait été lancé l'an <strong>de</strong>rnier mais, à cette époque, l'opération n'avait point réussi et on avait dû remettre ur cale ce bâtiment ; cotte fois-ci, tout s'est bien passé. Une foule nombreuse se pressait sur la jetée où jouait la musique du 119e <strong>de</strong>. ligne. Au passage du sémaphore se trouvaient MM. Siegfried, député, Marais, maire du lia-: vre, le eolonel Barry, le chef du service mari- ime, et diverses autorités locales. Les sa-' luts ont été échangés entre la foule et l'équi- page du Vothuau. Paris, 12 <strong>août</strong>. | ; D'après la Petite République on a reçu au- ministère <strong>de</strong> l'intérieur un rapport bien curieux du préfet <strong>de</strong> la Haute-Saône sur les' agissements du libéré Baïhaut. Celui-ci, non seulement saisit avec èm- s pressentent toutes les occasions <strong>de</strong> mani-' rester dans <strong>de</strong>s banquets mais encore tend ai revendiquer publiquement le titre d'ancien député et ancien ministre ; il a même, p%r raft-il, écrit à un conseiller général. Vous pouvez compter sur mon concours et sur mon appui quand vous on aurez besoin (sic). Le préfet a fait, en outre, connaître oue le maire <strong>de</strong> Lure a assisté au premier banquet en l'honneur <strong>de</strong> Baïhaut, ce qui a motivé la démission d'un certain nombre <strong>de</strong> conseillers municipaux. LES INCIDENTS D'ORIENT Londres, 12 <strong>août</strong>. A la Chambre <strong>de</strong>s communes, M. Curzoh dit qu'il a reçu un télégramme du consul d'Angleterre en Crète, disant que le monas- tère <strong>de</strong> Saint-Jean, à Anopolis, près d'Héra- cléon, a été attaqué; vingt-neuf personnes, hommes, femmes et enfants, ont été tués et plusieurs autres blessés ; le -monastère et' quatre églises ont été détruits ; <strong>de</strong> nom-: breuscs têtes <strong>de</strong> bétail ont été enlevées. La nouvelle envoyée par le consul '.<strong>de</strong>' Grèce en Crète, disant qu'un prêtre avait été' brûlé, n'est confirmée par aucune dépêche' <strong>de</strong> source anglaise. * Rome, 12 <strong>août</strong>. La Sampa publie la dépêche suivante, <strong>de</strong> Cattaro : On affirme qu'il est probable que le tsar se rendra à Cettigne après'avoir visité Paris. De source autorisée, on affirme encore que le tsar, en quittant Paris, fera une visite aux sou- verains d'Italie, à Monza ; il passerait par 'f rieste pour se rendre dans le Monténégro. * On assure, enfin, que la proclamation oflicieile du prince <strong>de</strong> Naplcs se fera le 20 sentembre pro- chain. Berlin, 12 <strong>août</strong>. On confirme que l'empereur <strong>de</strong> Russie et l'impératrice <strong>de</strong> Russie assisteront à la re- vue qui aura lieu à Gœrlitz. On ajoute qu'ils partiront le 7 septembre, sans avoir visité Berlin. Ou a donne comme raison <strong>de</strong> cette abstention, la crainte qu'il ne se produise dans cette ville, <strong>de</strong>s manifesta- tions encore plus hostiles aue celles oui se sont produites à Vienne contre le tsar." cesse au contact <strong>de</strong> ce foyer puissant et rayon- nant, l'Université <strong>de</strong> Rennes, qui l'enveloppera et le pénétrera chaque jour davantage. C est ainsi que l'école nationale <strong>de</strong> Rennes ne tar<strong>de</strong>ra pas a prendre sa place, et une place a nonneur. à côté <strong>de</strong> sea <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>s s'oeurs aînées, l'école da Gristnan et l'école <strong>de</strong> Mont- pellier. Et le prési<strong>de</strong>nt du conseil termine par cette phrase : Je suis convaincu qu'elle fera plus d'une fois parler d'elle, et que l'enfant que vous allez bap- tiser, M. le prési<strong>de</strong>nt, sera digue <strong>de</strong> son par- in. Après divers discours, le chef <strong>de</strong> l'F.tat a remis la croix du Mérite agricole à l'archi- tecte <strong>de</strong>s bâtiments. La matinée s'est terminée par une visite à la caserne d'artillerie et par un déjeuner of- fert parle prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Rénublique, dans les salons <strong>de</strong> la préfecture. Examens et Concours Paris, 12 <strong>août</strong>. Le diplôme supérieur d'ingénieur civil <strong>de</strong>s mines est accordé aux élèves externes fran- çais et étrangers sortant <strong>de</strong> l'Ecole nationale supérieure <strong>de</strong>s mines dont les noms sui- vent : Elèves français : Marillier, Waton, <strong>de</strong> Ejam- bure, Tostivinr, Desprès. Douchy. Siquot, Bri- card, Gerville-Réaclie. Greanet, Henry Daydé, Warnod. Chapot, Breton, <strong>de</strong> France, Bouquerel, Saglio. Marmôttan, Duportal, da Chaignon, Mou- tet, Vilot et Joannes Faure. Elèves étrangers ; Fanos, Counas, Feslau, Mal- tezos, Negulici et Vassialiadi. Voici la liste <strong>de</strong>s candidats à l'emploi <strong>de</strong> vétérinaire stagiaire ayant composé dans les villes <strong>de</strong> Paris, Lyon et <strong>Toulouse</strong> admis à subir les épreuves orales à Paris au minis- tère <strong>de</strong> la guerre le 24 <strong>août</strong> courant, à huit heures précises du matin : Antoine. Bélanger, Birou, Bonniot, Boule, Chappat, Eteihn, Fort, Ganeval, Gobert, Gotibi- nat, Guyot, Hans, Hardy. Henry, Lafargue, Lar- <strong>de</strong>yret. Lavaux. Leroy. Mesnager, Metifiot, Mous- silïac, Pressard, Schùler, Vantillard, Waskovit. Les candidats ci-<strong>de</strong>ssus désignés, qui n'au- ront pas obtenu leur diplôme en fin d'année dans les écoles vétérinaires ne seront pas admis à subir les épreuves orales. « OFFICIEL Paris, 12 <strong>août</strong>. L'Officiel publie les décrets par lesquels : 1' M. Rémion, sous-directeur <strong>de</strong> lrc classe <strong>de</strong>s contributions indirectes à Reims, a été nom- mé directeur <strong>de</strong> 3e classe <strong>de</strong>s contributions indirectes à Mont-rie-Marsan. en remplacement <strong>de</strong> M. Chapuzet, mis a la retraite sur sa <strong>de</strong>- man<strong>de</strong> ; 2- M. Brac, directeur <strong>de</strong> 3e classe <strong>de</strong> l'enre- gistrement, <strong>de</strong>s domaines et du timbre à Quim- en la même qualité à Poitiers, per, a ete nomme en remplacement nardie.' mis à la honoraire. <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Bon<strong>de</strong>t <strong>de</strong> La Ber rotL-aile et nommé directeur GREVE DE BOU .ANGERS Lyon 12 <strong>août</strong>. Les ouvriers boulangers, au nombre <strong>de</strong> 500, ont décidé do se mettre en grève, ce soir, si les patrons ne leur accor<strong>de</strong>nt pas sa- tisfaction ; ils <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt une augmentation <strong>de</strong> salaire et une diminution <strong>de</strong> travail. Paris, 12 <strong>août</strong>. D'après une dépêche <strong>de</strong> Lyon, la grève <strong>de</strong>s garçons boulangers aurait bien été votée à mains levées, mais le prési<strong>de</strong>nt ayant <strong>de</strong>- mandé le vote par bulletin, les garçons bou- langers se sont retirés par petits groupes, abandonnant les membres du bureau. Paris, 12 <strong>août</strong>. Le Malin dit que dans la séance <strong>de</strong> ven- dredi prochain, le conseil <strong>de</strong>s ministres sta- tuera probablement sur la proposition du ministre <strong>de</strong> la guerre, tendant à l'occupation d'In-Salah et <strong>de</strong> l'oasis du Touat et" Gou- rara : Il ne s'agit oas d'une expédition militaire, dans le sud algérien, mais d'installer <strong>de</strong>s chefs in- digènes chargés <strong>de</strong> nous représenter et d'orga- nisé^ La domination effective <strong>de</strong> la Franco, dans
s. II eu 5 DE 1 que nous tenons pour très V8»?;-WeA; 0 e«^ indiscrétions. f>»P> n 3 a rait démontré au pré- Kj^^gSSSS la culpabilité <strong>de</strong> <strong>de</strong> lJ «ocainn <strong>de</strong> l'avocat ru [<strong>de</strong> " t-a»nression <strong>de</strong> l'avocat S^j^*ssS rt doncpoint > riai'.^'horTf <strong>13</strong> ' comment f .1-1,. nnla Inc «ie- ; du tête du lia".. •„éri"'. ii "fâce- g <strong>de</strong> la note, les ] îiï< îc>^tl étab» les mobiles d sVdossier ^1= ont sauvé la tête biles ont c&t&- a 'tts existaient contre Barthés ^é^nbileS' f.-nnante, existaient-ils con- I "ce»!&e »«SîS.e massacrée dans son t^m» e M« encore contre cette fillette £ rJ.Snt-ils les petits bras que pour la pro- cès mobiles ^^aelroyâ les petit tti^MB M tt \ e "L* w. tête p 0 uvage nt vincendie qui n'atteignait plus l^SSi- nnr <strong>de</strong>s cadavres. la sorte le chef <strong>de</strong> l'avocat que l'on a les <strong>de</strong>ux valait cent Tentative o. Meurtre Je \ Graulhet (Tarn) • a , & la suite d'une discus- s.medi <strong>de</strong>rn^'ifin M . Amalric, le sieur i^ avec s°«Jo 0 S àns habitant Moulayrés. S è ^s?r d r's à «on adversaire, qui ne ! a a tteignu'ent P a n s \ ou Amalric se retournait, 1 at !° au O0»e?i°.,M;t à environ vingt-cinq poi- lui tira un ' MoU^f^ç "<strong>de</strong>fusil en pleine Frine il ,-Kisez gran<strong>de</strong> et l'arme, lU L tta distance etanUsse| Bnt <strong>de</strong>s m ^ unfusil Lefaucneux, n.«arDiuée, fort heu leures, l^f s ; qui n