13 août 1896 - Bibliothèque de Toulouse

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chambre à coucher et d'un cabinet de toi- lette. L'ameublement du château ne vise que le confort. Point de meubles anciens, d'étoffes de prix, de bibelots rares. Le grand luxe du domaine est réservé aux merveilleux jardins et au parc à l'anglaise qui contient tous les arbres d'essences que l'on a pu acclima- ter dans le climat hongrois. Leur végétation est superbe. Les jardins, les pelouses et les prairies sont arrosés deux fois par jour, le matin et le soir. Ce domaine et le château furent créés par l'archiduc Joseph, palatin do Hongrie, qui épousa la duthesso Marie- Dorothée de "Wurtemberg et mourut en 1855. Son fils, l'archiduc Joseph, y mène une vie patriarcale. Avec lui, tout le monde est levé a six heures. A sept heures, on sert le petit déjeuner dans la grande salle à manger. Puis, on va respirer l'air matinal dans les jardins. Les enfants rentrent ensuite pour suivre leurs cours sous la surveillance de leur mère. L'archiduc, qui porte toujours sa petite tenue de général, s'occupe de son commandement en chef de la landwehr hongroise. 11 charme ses loisirs en lisant beau- coup pour se tenir au courant de toutes les nouveautés scientifiques et littéraires. On sait qu'il est membre honoraire de l'Acadé- mie hongroise des sciences. Le déjeuner est servi à midi. Dans l'après-midi, on se pro- mène à pied, en voiture ou à cheval. L'archiduc, qui est général de cavalerie, monte à merveille, et son écurie, un modèle du gen re, contient les plus beaux spécimens de la production chevaline hongroise et étrangère On dine à sept heures, et les causeries qui suivent le repas ne sont pas longues, car le couvre-feu sonne â dix heures. On commence à chasser à Alcsuth, dont le parc est très giboyeux. Les perdreaux, les faisans et les lièvresyfoisonnent. Très nom breux les cerfs et les chevreuils, qui sont tirés à balle. L'archiduc est un fusil de premier ordre ; mais la chasse ne le passionne plus depuis la mort de son second fils, l'archiduc Ladislas qui, l'au dernigr, mourut, à l'âge de vingt et uu ans, à la suite .d'un accident de chasse. La tristesse qui a régné pendant un an à Alcsuth a disparu depuis les fiançailles de l'archiduchesse Marie-Dorothée avec Mon sieur le duc d'Orléans. Par Fil Spécial Gomment ont été faites ces fiançailles ? Ni par raison d'Etat, ni par raison de convenan ces, mais uniquement par le cœur. Monsieur le duc d'Orléans, encore entant de douze à-quatorze ans, avait connu sa pe tite cousine au château d'Eu où avait lieu une réunion de famille. Les deux enfants furent attirés par une mutuelle sympathie. Ils se rencontrèrent une seconde fois à Kings ton, lors du mariage de Mgr le duc d'Aoste avec la princesse Hélène d'Orléans. L'archiduchesse Marie-Dorothée, qui avait été très impressionnée du bel acte eccompli par son cousin lorsque, bravant la loi d'exil, il vint à Paris réclamer sa place de soldat dans l'ar- mée française, et qui l'avait ensuite suivi dans toutes ses autres manifestations patrio- tiques, fut saisie de sa mâle figure, de son esprit primesautier et de l'énergie de son ca- ractère. Le prince, de son côté, en revoyant sa.gentille petite cousine, fut épris de sa beauté, de sa grâce et de son intelligence sûre et pondérée. Cette seconde rencontre ae fut point oubliée. Dans les derniers jours du mois de juillet, le prince se trouvant avec sa grand'tante, la .princesse Clémentine de Saxe-Gobourg, com- mença à la questionner sur sa petite-iille, l'archiduchesse Marie-Dorothée . « Va la voir, lui dit-elle, tu sauras ainsi plus que je ne puis t'en dire. » Et Monsieur le duc d'Orléans alla tout droit à Alscuth. Là, son choix fut définitf. A ce moment, l'empereur François-Joseph '.vint à Budapest et le prince s'y rendit pour le saluer. L'Empereur, en apprenant qu'il ve- ,nait d'Alscuth, eut un pressentiment.et, lorsque le prince lui parla du plaisir que lui avait fait sa visite, il répondit en souriant finement et en l'embrassant: «Retournez donc là où est votre bonheur. » Le prince, fixé sur les sentiments de l'Em pereur, retourna quelques jours après à Alscuth, avec la princesse Clémentine, pour faire sa demande. Elle fut accueillie avec joie. U fallait seulement 16 consentement du chef de la maison d'Habsbourg-Lorraine. Il arriva, par une dépêche très affectueuse L'empereur François-Joseph, en le donnant, disait que cette nouvelle union de la Maison de France avec sa Maison impériale réalisait un de ses plus vifs désirs. Le lendemain Monsieur le duc d'Orléans passait au doigt de l'archiduchesse Marie Dorothée la bague des fiançailles ornée d'un splendidc rubis. La porte du salon fut aussi- tôt oui crto, et les fiancés, avec leurs parents reçurent les membres do leurs familles et les personnes de la suite du prince. Le com to de Gramont et le comte de Chevilly, en baisant la main de l'auguste fiancée,lui expri- mèrent, avec leurs vœux de bonheur, ceux de tous les amis de la Maisorf'he Franco On passa ensuite dans la salle à manger où était servi le déjeuner de lo famille, auquel furent retenus le comte de Gramont, le comte de Chevilly, l'aumônier du château, le directeur du domaine et le secrétaire de l'archiduc. On porta la santé des fiancés. Depuis ce jour Monsieur le duc d'Orléans est resté auprès de sa fiancée. C'est seulement vers le milieu de ce mois qu'il la quit- tera pour se rendre dans lo Tyrol, dans une propriété qu'il a achetée pour y chasser le chamois. De là Monsieur le duc d'Orléans passera, dans les premiers jours de septembre, en Angleterre, en ne faisant aucun sé- jour à Bruxelles. Au château de Woodnor- ton, il réunira toute sa famille et recevra ses amis de Franco pour leur présenter sa fian- cée qui s'y trouvera avec ses parents. Le S septembre, tous se rendront à la petite cha- pelle de Weybririgo pour asister à la messe de Requiem qu'on célébrera pour le troisième anniversaire de la mort de Monsieur le Comte de Paris. Rien encore n'a été décidé pour le lieu et la date du mariage. On croit toutefois qu'il aura lieu au palais impérial de Schœiibru'nn, vers la lin au mois d'octobre, ou dans les l>iomiers jours «le novembre On prête à la f„turo duchesse d'Orléans intention de venir passer quoique te m us a Paris, pour y faire la connaissance de "toua les amis de la Maison de France. Un témoin. A.UL Dahomey Paris, 12 août. On lit dans le Matin : Il y a quelques jours, nous reproduisions un extrait d'un article dans lequel un de nos con- frères réclamait du ministère des colonies une enquête sur la mission confiée à M. Fonssag ri- ves, administrateur du Dahomey, chargé de re- trouver les restes do M. Forget, assassiné par les Baribas au cours d'une tournée d inspection à Abomey, Savalou, Carnotville et à quelques postes situés au nord de la colonie. Suivant notre confrère M. Fonssagrives, après avoir retrouvé les restes de M. Forget, aurait, sans motif et malgré les protestations d'amitié des peuplades indigènes, ouvert le feu contre les cavaliers envoyés par les chefs des villages Baribas que la colonne devait traverser. Enfin, grave accusation : M. Fonssagrives aurait abandonné en route MM. Berini, Carré et Boron blessés pendant le combat ou exténués de fatigue au cours d'une marche forcée ordonnée par M. Fonssagrives. En attendant que les résultsts de l'enquête or- donnée par M. Lebon soient connus, nous avons demandé â M. l'abbé Fonssagrives, frère de l'administrateur du Dahomey, ce qu'il pensait des accusations portées contre son frère. M. l'abbé Fonssagrives a énergiquement pris la défense de son frère, il a montré à notre confrère des lettres de l'administrateur du Dahomey dans lesquelles celui-ci relatait les faits qui lui sont imputés ; voici sommai- rement comment M. F'onssagrives les pré- sente : Je suis arrivé à Yag'-Bassou le 1er mai. Dès mon arrivée dans le village, j'ai été attaqué par S9 cavaliers et 150 hommes armés ; j'ai aussitôt ordonné un feu de salve qui a abattu une cin- quantaine d'ennemis dont plusieurs chefs ; malheureusement, dès les premières flèches re- çues, les porteurs ont psrdii la tête ; ils se sont précipités, abandonnant leur charge, au milieu des gardes civiles, dont ils ont rompu les rangs, et pendant dix minutes, cela a été une véritable débandade, malgré tous mes efforts, ceux du docteur Berini et des deux gardes principaux qui m'accompagnaient. Pendant le temps que nous avons mis à les rallier, j'ai eu sept gardes civils tués, autant de porteurs, plus quinze gardes civils blessés plus ou moins grièvement et une vingtaine de poj- teurs et de hamacaires : un des gardes principaux a été blessé au genou et moi j'ai reçu dans le bras gauche une flèche qui a pénétré assez profondément dans les chairs ; "j'ai du i'arracher avec les dents, car le bois m'est resté dans la main au premier effort et le poison n'a pas eu le temps de pénétrer dans la circulation, sans quoi j'y étais. A la suite de cette affaire j'ai dû changer de route ayant perdu mes bagages que mes guer riei's u'ont jamais voulu aller chercher ; nous avons été privés pendant cinq jours de vivres et d'eau ; nous avons tous failli mourir de soif. Par dessus le marché, le troisième joui* deux gardes principaux se sont égarés avec quelques hommes èt j'ai "sur leur compte les plus grandes inquié- tudes ; joies ai attendus vingt-quatre heures. Quand nous avons trouvé un point d'eau, j'ai envoyé à leur recherche avec " de l'eau, mais malheureusement inutilement. En résumé, je me suis assuré de ia mort de M. Forget et j'ai châtié les coupables, mais cela m'a coûté cher. J'espère encore que les deux gardes principaux auront pu gagner le Nigerauquel cas* ils seraient sauvés", j-ai d'ailleurs envoyé, depuis mon retour à Carnotville des émissaires dans toutes les directions. J'ai la certitude qu'ils ne sont pas aux mains des Baribas ; si donc, ils ont pu résister aux fatigues auxquelles nous avons tous failli succomber et rencontrer une rivière, ils doivent être en route pour redescendre à la côte, mais je suis très inquiet. J'attends ici les ordres du gouverneur et je pense rentrer à Portonovo d'ici quelques jours." Pour le moment, ajoute l'abbé Fonssagrives, je n'en dis pas davantage; je laisse l'opinion faire justice" des procédés et des calomnies soi- gneusement préparées dans le silence et le re- ueillement du cabinet contre un vaillant soldat de la France. Telles sont, fidèlement reproduites, termine le rédacteur du Matin, les déclarations faites nar M. l'abbé Fonssagrives. Lancement du « Pothnan D Le Havre, 12 août. Le croiseur cuirassé Polhuau, construit dans notre port, est parti à 11 heures lr2. C'est ce croiseur qui avait été lancé l'an dernier mais, à cette époque, l'opération n'avait point réussi et on avait dû remettre sur cale ce bâtiment ; cette l'ois-ci, tout s'est bien passé. Une foule nombreuse se pressait sur la jetée où jouait la musique du 1 lue de ligne. Au passage du sémaphore se trouvaient MM. Siegfried, député, Marais, maire du Ha- vre, le colonel Barry, le chef du service mari- time, et diverses autorités locales. Les sa : luts ont été échangés entre la foule et l'équi- page du Polhuau. Paris, 12 août. D'après la Petite République on a reçu au ministère de l'intérieur un rapport bien curieux du préfet de la Haute-Saône sur les agissements du libéré Baïhaut. Celui-ci, non seulement saisit avec em- pressement toutes les occasions de mani- fester dans des banquets mais encore tend à revendiquer publiquement le titre d'ancien député et ancien ministre ; il a même, pa- rait-il, écrit à un conseiller général. Vous pouvez compter sur mon concours et sur mon appui quand vous en aurez besoin (sic). Le préfet a fait, en outre, connaître que le maire de Lure a assisté au premier banquet en l'honneur de Baïhaut, ce qui a motivé la démission d'un certain nombre de conseillers municipaux. LES INCIDENTS D'ORIENT Londres, 12 août. A la Chambre des communes, M. Curzon dit qu'il a reçu un télégramme du consul d'Angleterre en Crète, disant que le monas- tère de Saint-Jean, à Anopolis, près d'Héra- cléon, a été attaqué; vingt-neuf personnes, hommes, femmes et enfants, ont été tués et plusieurs autres blessés ; le monastère et quatre églises ont été détruits ; de nom breuses têtes de bétail ont été enlevées. La nouvelle envoyée par le consul de Grèce en Crète, disant qu'un prêtre avait été brûlé, n'est confirmée par aucune dénêchô de source anglaise. Rome, 12 août. La Sampa publie la dépêche suivante, de Cattaro : On affirme qu'il est probable que le tsar se rendra à Cettigne après avoir visité Paris. De source autorisée, ou affirme encore que le tsar, en quittant Paris, fera une visite aux sou- verains d'Italie, à Monza ; il passerait par Trie:, te pour se rendre dans le Monténégro. On assure, enfin, que la proclamation officielle du prince do Naples se fera le 20 septembre prochain. Berlin, 12 août. On confirme que l'empereur de Russie et l'impératrice de Russie assisteront à la re- vue qui aura lieu àGœrlitz. On ajoute qu'ils partiront le 7 septembre, sans avoir visité Berlin. On a donné comme raison de cette abstention, la erainte qu'il ne se produise dans cette ville, des manifestations encore plus hostiles que celles qui se sont produites à Vienne contre le tsar. termine par tardera pas à prendre sa place, et une- Place a honneur, à côté de ses deux grandes sœurs aînées, l'école de Grignan et l'école de Mont- pellier. Et le président du conseil cette phrase : Je suis convaincu qu'elle fera dits d'une fois parler d'elle, et que l'enfant que Vous allez bap- tiser, M. le président, sera digne de son par- rain. Après divers discours, le chef de l'Etat a remis la croix du Mérite agricole à l'archi- tecte des bâtiments. La matinée s'est terminée car une visite à la caserne d'artillerie et par ûn déjeuner offert par le président de la Rénublique, clans les salons de la préfecture. Officiers Allemands en Chine Berlin, 12 août. La situation des officiers allemands, char- gés de l'instruction des troupes chinoises, a Nankin est devenue intenable en présence de l'hostilité que les soldats et la population manifestent contre ces officiers. Le vice-roi s'est vu dans l'obligation de renoncer à leurs services. Les officiers allemands ont réclamé le prix du dédit qui leur avait été promis mais, pour éviter d'en arriver à des extrémités, le gouvernement de Berlin s'est décidé à les conserver à son service. Cer- tains do ces officiers seront employés à sur- veiller la construction des forts destinés à protéger l'embouchure du Yan-Tsé-Kiang ; les autres seront placés comme instructeurs à Pékin. if: Il ïiî Examens et Concours Paris, 12 août. Le diplôme supérieur d'ingénieur civil des mines est accordé aux élèves externes fran- çais et étrangers sortant de l'Ecole nationale supérieure des mines dont les noms suivent : Elèves français : Marinier, Vvaton. de Ejam- bure, Tostivint, Desprès. Douchy, Siquot, Bri- card, Gervilie-Réaclie, Greanet, Henry Daydé, Warnod. Chapot, Breton, de France, Bouquerel, Saglio. Marmottan, ûuportal, de Chaignon, Mou- tet, Vilot et Joannes Faure. Elèves étrangers ; Fanos, Counas, Feslau, Mal- tezos, Negulici et Vassialiadi. Voici la liste des candidats à l'emploi de vétérinaire stagiaire ayant composé dans les villes de Paris, Lyon et Toulouse admis à subir les épreuves orales à Paris au minis- tère de la guerre le 24 août courant, à huit heures précises du matin : Antoine, Bélanger, Birou, Bonniot, Boule, Chappat, Etellui, Fort, Oaneval, Gobert, Goubi- nat.Guyot, flans, Hardy, Henry, Lafargue. I.ar- deyret, Lavaux, Leroy. Mesnager, Metifiot, Motis- sillac, Prcssard, Schuler, Vantillard, Waskovit. Les candidats ci-dessus désignés, qui n'auront pas obtenu leur diplôme en fin d'année dans les écoles vé'-érinaires ne seront pas admis à subir ies épreuves orales. OFFICIBI-! » Paris, 12 août. VOfficiel publie les décrets par lesquels : 1' M. Remion, sous-directeur de lro classe des contributions indirectes à Reims, a été nom- mé directeur de 3e classe des contribution indirectes à Mont-de-Marsan, en remplacement de M. Chapuzet, mis à ia retraite sur sa demande ; 2- M. Brac, directeur de 3e classe de l'enre- gistrement, des domaines et du timbre à Quim- per, a été nommé en la même aitalité à Poitiers, ên remplacement de M. de Bôndet de La Ber- nardie. mis à la retraite et nommé directeur honoraire. GREVE DE BOULANGERS Lyon 12 août. Les ouvriers boulangers, au nombre de 500, ont décidé de se mettre en grève, ce soir, si les patrons ne leur accordent uas sa- tisfaction ; ils demandent une augmentation de salaire et une diminution de travail. Paris, 12 août. D'après une dépêche de Lyon, la grève des garçons boulangers aurait bien été votée à mains levées, mais le président ayant de- mandé le vote par bulletin, les garçons boulangers se sont retirés par petits groupes, abandonnant les membres du bureau. Il Mil Paris, 12 août. Le Matin dit que dans la séance de ven- dredi prochain, le conseil des ministres sta- tuera probablement sur la proposition du ministre do la guerre, tendant à l'occupation d'In-Saliih ot de l'oasis du Touat et* Gou- rara : Il ne s'agit pas d'une expédition militaire dans le sud algérien, mais d'installer des chefs in- digènes chargés de nous représenter et d'orga- niser la domination effective de la France, dans ces régions sahariennes. Il suffira de réunir quelques compagnies et escadrons, d'ailleurs empruntas aux garnisons du sud algérien ; néan- moins, pour la bonne règle du gouvernement, il est décidé da demander nour la rentrée des Çn.ambres. le vote d'un crédit spécial SMl imnor tant pour co uvrir les frais de Paris, 12 août. M. Arthur Meyer, absent de Paris, a adressé hier à M. Adrien Hébrard, président du syndicat de la presse parisienne, avec prière de la soumettre à la réunion du co- mité général des Associations ie la presse française, une dépêche que le Gaulois publie in extenso, et dans iaquelle M. Arthur Moyer propose : 1- La constitution, snr l'initiative dn président du syndicat de ia presse, d'un comité composé des présidents des cinq grands cercles de Pa- ns, "des présidents des Sociétés des courses de Longchamos et d'Auteuil, des clubs de l'Om- nium et de l'Automobile, du président du tribunal de commerce de la Seine, du gouverneur militaire de Paris, du grand chanceiier de la Légion d'honneur, des présidents des cinq grandes Compagnies des chemins de fer, des prési- dents des deux sociétée artistiques des Champs- Elysées et du Champ-de-Mars, du chancelier en exercice à l'Académie française, des directeurs de l'Onéra et de la Comédie-Française, MM. Gar- nier et Bouvard, de cinq directeurs de journaux ; 2- Ce comité, dont ia présidence revient natu- aellement au présideni du syndicat de la presse parisienne, organiserait, à l'Opéra, un bal de gala par souscription. 3- Seuls seraient invités avec l'empereur, l'im- pératrice et les personnages de leur suite, le président de la Réoubliaue et le président du conseil ; toutes les autres loges seraient mises aux enchères ; les entrées seraient fixées à 40 francs; 4- Comme cette fête pourrait coûter moins de 200,000 francs et. en rapporter 500,000, l'excédent des recettes serait emo'ibyé dès le soir du même bal à une dislribution de pain, de soupe, de vin et autres objets de consommation aux pauvres de Paris, distribution qui serait continuée pendant tout le séjour du souverain ; 5" Il faudrait obtenir que le gouvernement, d'accord avec l'ambassade russe, nous donnât pour notre bal la soirée du samedi ; la fête pourrait être donnée aussi le lendemain dimanche dans les mêmes conditions, mais cette fois avec un caractère populaire et moyennant une .entrée de 1 franc ou 2 francs ; 6» Le comité pourrait constituer à ses cotes tin comité de dames patronesses, dont la présidence serait offerte à la'baronne de Mohrenheim. Nous sommes allé interviewer le syndic du conseil municiual de Paris, M. Bellan, et lui avons demandé ce que ferait la ville de Paris, uour la réception de S. M. Nicolas II. Bien "que rien d'officiel ne soit encore ar- rêté, M. Bellan pense qu'il y aura un grand banquet et une retraite aux flambeaux. Los crédits aue votera le conseil, s'élèveront probablement à 400,000 fr., car, nous a dit M. Bellan, la ville de Paris ne marchandera ni son argent, ni sa sympathie. M. Bellan croit toutefois que la foule sera moins enthousiaste qu'à l'époque des fetes des marins russes, car on ne pourra s'appro- cher du tsar, lequel sera strictiment gardé par le service dé la Sûreté. Nous avons interviewé ensuite le prési- dent de la Société des compositeurs de musique, M. Victorien Jonciéres, qui va ouvrir un concours parmi ses collègues pour un morceau de musique à composer en l'honneur du tsar. A la direction des beaux-arts, M. Roujon à répondu qu'aucun ordre officiel ne lui était parvenu. A l'association des membres de l'ensei- gnement, même réponse. A l'association do secours mutuels des artistes dramatiques, il nous a été répondu que les statuts interdisaient de prendi e part a tinc manifestation. Enfin, à l'association des peintres et sta- tuaires, on s'est montré disposé à participer aux fêtes qui se préparent" Calais, 12 août. On envisage à Calais l'éventualité du dé- barquement' de l'empereur de Russie dans notre nort lors de son arrivée en Franco Dans lè cas où cette éventualité se réalise rait, il est certain eue les Calaisions réser veront au tsar un" accueil enthousiaste. Il importe do remarquer toutefois que M maire de Calais, aiiisi que la majorité du conseil municipal, appartient au parti socialiste. Le maire"est un collectiviste, ami do Licbnecht, soumis aux volontés du comité central marxiste. On se demande s'il sera bien qualifié pour souhaiter la bienvenue à l'empereur de Rus- sie. On rappelle à ce propos que pal cille tâ- che est déçue déjà à un maire socialiste : M. Flaissièros, maire do Marseille, reçut l'ami- ral Avelian et les ofiieiers de l'escadre russe et on se souvient que, pour ne pas choquer M. FELIX FAURE M WïkiM Rennes, 12 août. Le président a remis une médaille d'honneur à la Sœur supérieuré de l'hôpital. Aux réceptions," Mgr Labouré, archevêque de Rennes, s'est exprimé en ces termes : Les hommages que j'ai l'honneur de vous pré- senter en mon nom et au nom de mon clergé, s'inspirent de notre profond attachement au pays". Le Breton aime la France, moins pour son avantage que pour ies idées généreuses dont elle prend volontiers l'initiative ou la tutelle ; elles" enchantent son âme éprise d'idéal, ravie de se dévouer pour la liberté et la justice. Nulle province, plus que notre Bretagne, n'a contribué k faire de ces nobles instincts une partie inté- grante de l'âme nationale. Notre clergé s'attache à maintenir et ces fières traditions et la foi du Dieu qui les soutient et les explique. Nous croyons que l'on ne saurait rendre aujourd'hui un pius grand ni plus néces- saire servico à la patrie. Sachant combien vous prenez à cœur tout ce qui fait sa force, nous sommes assurés que l'expression de ces sentiments, comme celle de nos respects, sera agréée du chef de l'Etat, du président honoré de la Ré- publique. M. Félix Faure a répondu : Vous êtes pénétré, monseigneur, des sentiments qui doivent faire la France grande et forte. Votre patriotisme, bien connu, est un sur garant que les pensées de concorde et d'union sont la base des instructions que vous donnez à votre clergé. Le général de Jesse, commandant le 10 e corps, a fait, en présentant les officiers de la garnison, un vif éloge des soldats bretons. Le président de là République a remis la cravate de commandeur de la Légion.d'honneur à M. Poulain, maire de Rennes. Le banquet offert par la ville au président a eu lieu dans la salle d'honneur du palais de justice ; peu de motifs de décoration dans la salle ; aucune tenture n'a été jetée sur les murs; au-dessus de la table d'honneur seulement, les armes de Rennes et un écusson surmonté d'un drapeau. M. Félix Faure a à sa droite le maire de Rennes et le garde des sceaux; à sa gauche, le président du conseil et le général commandant le 10e corps. Le maire de Rennes, M. Poulain, porte un toast au président de la République. Je vous" télégraphie les principaux passa- ges du discours du président eh réponse au toast du maire : Dans cette ville de Rennes, capitale de la vieille et illustre Bretagne, je veux vous dire d'abord queile impression profonde je garde du pays que je viens de voir et combien je suis touché de l'accueil que ses populations, si droi- tes et si sûres, ont fait au président de la Répu- blique, combien aussi je comprends l'amour du Breton pour son pays et les qualités de ce peu- pie donc ie caractère loyal et réfléchi a de 'tout temps résisté aux influences étrangères. (Applau- dissements.) La lutte que, sans se lasser, le Breton de la côte soutient chaque jour contre i'Ocean, les guerres maritimes qui l'ont si souvent mis aux prises avec ies flottes ennemies, la résistance "aue le Breton de l'intérieur a dû opposer aux tentatives de l'étranger maître de la Normandie et de l'Anjou, ont créé entre les fiers habitants do cette région un lien puissant, né de dangers communs, une sorte de défiance instinctive de tout ce qui vient du dehors, un particularisme curieux se traduisant par l'attachement au sol natal ; ie maintien des traditions et la consécra- tion de cette vieille langue celtique dans laquelle se racontent encore vos légendes tendres ou héroïques. Mais, lui-même, ce particularisme est le pitre sûr garant de l'amour des Bretons pour la grande patrie française qu'ils se sont donnée et pour laquelle ils 'ont s souvent combattu. (Applaudissements.) ils sont nés sur ie sol de votre Bretagne, et ce rude chevalier Bertrand Dnguesclin qui, incar- nant la patrie comme la noble fille lorraine à l'éuoaue'la plus sombre de notre histoire, sauva le "royaume et avec lui la nation française encore au berceau, et La Tour d'Auvergne dont nous sa- PD'aprês M. mena", qui a accompagi B'est embarqué sur un paquebot an»Ki la crainte de se voir **t"° - les bateaux français. Le Myre de Vilers, R alf , - pagne le pasteur K,-°ta- runpaqueootanglai, I e -J.°if refuser le îwSsa^ K "%6? dan*, sur Faits Divers dan De Paris à Royan par mer canot en papier """"s .«n Paris, 12 „,,.,. raie \r\ ao >"t. Une — L»,» i uwie centrale, M Tr,„~" Genuac, a résolu d'entreprendre la trav - s"êt. canot «r,*" 1 » Paris à pier Ce canot, élève de l'Ecole d Royan par mer"dans un ong de quatre mètres, a -te ' et en mature en bois de teck" recouverte ~dè feuuî* te 5* papier du Japon superposées elles par un vernis spécial. Cette petite pénétration. I.a colc l'automne. cette œuvra de mettra en maicho à le sentiment public, il s'acquitta de s tache luions. l'autre iour, lo monument à Carhaix, de ce soldat gentilhomme qui, lui, servit jadis dans l'armée de Condé. et les zouaves de Patay, et vos mobiles, et vos mobilisés qui, à Pariset il l'armée de la Loire, ont si noblement et si courageuse- ment défendu la France envahie. Oui, cette province a le droit d'être fière des enfants quelle a donnés à la patrie. Vous m'avez rappelé, monsieur le maire, en termes qui nous ont ému, l'histoire du Parlement de Rennes, éclairant de si courageuse et libérale attitude les dernières années de l'ancien ré- gime. Dès ces premiers jours de ia Révolution, n'est- ce pas un Breton. Le Guen de Kérangal, qui, dans la nuit du -i août, fit voter d'acclamation l'abandon des privilèges de ia noblesse ? Pouvons-nous oublier les séances du club Bre ton formé par l'initiative du député de cette pro- nce et dont les déclarations eurent une réelle influence sur les décisions de l'Assemblée nationale de 1789 ! Les sentiments de résistance au pouvoir per- sonnel, les aspirations libérales sont demeurés inébranlables dans le cœur du breton et depuis un quart de siècle, nous pouvons l'affirmer le mouvement qui porte la Bre"tagne vers la Répu- blique ne s'est pas un instant démenti. Toutes les consultations du corps électoral marquent une étape vers un régime de liberté, de tolérance, d'union et de solidarité sociales dont les institutions républicaines sont le plus merveilleux instrument. Vos beaux cfépartements constituent pour la France nouvelle un élément puissant par l'exemple qu'ils ont donné de volonté et de fer- meté "dans les desseins; ce sont tes vertus es- sentielles d'une démocratie qui, désormais, unie dans une pensée d'anaisement, de concorde et de justice'veut demeurer grande et forte. En saluant la ville do Rennes je salue lo no- bie génie de la vieille Armoriqua fait tout en- semble de passion pour la liberté, la loyauté et le patriotisme. Il faut avoir un tounet de président de la République pour oser parler ainsi, au milieu des populations bretonnes, restées fidèles à leur fol politique et à leurs croyances reli- gieuses et chez lesquelles la République, malgré la pression officielle, ne peut faire triompher ses candidats. M. Félix Faure est blâmé même par son entourage, qui estime que le président eut pu être "mieux inspiré. C'est aussi notre avis. Rennes, 12 août. Le ciel est gris ; il tombe une petite pluie fine ; les rues"sont presque désertes quand, à 8 heures, le président de la République se rend à l'Hotel-Dieu, où il remet des médail- les d'honneur à deux ménages hospitalisés. Le président, après avoir visité l'école dé- partementale d'agriculture des Trois-Croixet i'école. de fromagerie do Coet.logon, se rend à l'école d'agriculture, qu'il va inaugurer, on se rappelle "que le transfert de cette école, qui était à Grandjouan (Loirc-lnfcrieurc), a été décidé non sans de vives protestations de la part de ce dernier département. Peu d'empressomont sur le passage du président, pas un cri, pas une manifestation. Le préfet Leroux remet, au nom du dépar- tement, l'école à l'Etat; puis M. Méline, pré- sident du conseil, ministre de l'agriculture, prend la parole : La région de l'Ouest va être dotée d'une véri- table école modèle réunissant, au Point de L'Affaire Cauvin Devant la cour d'assises du Rhône Lyon, 12 août. L'audition des témoins continue. Mme Theramatte déclare que -Mme Mouttet lui avait fait part de son intention d'aller passer l'hiver, à Toulon, chez son frère. A son tour, M. Auguste Theramatte déclare que personne n'est venu dans la nuit lui faire part de la mort de Mme Mouttet. Nous avons été très peinés, dit-il, dû ne pas avoir été appelés auprès d'elle. Un coupable n'aurait pas agi autrement que ne l'a fait Cauvin en cette circonstance, ajoute le témoin en se retirant. L'audience est levée à 6 heures 1(4, sans incident, et est renvoyée à ce matin. L'audience de la cour d'assises est ouverte à 9 h. 1[4. La salle est comble. Cauvin, introduit, jette un long regard du côté de sa mère, une dame âgée, toute vêtue de noir, qui assiste à ces longs débats. L'audition des témoins continue. Au cours de la déposition de M. Stettler, an cien employé du Comptoir d'escompte de Mar- seille, sur l'attitude de Cauvin après la mort de Mme Mouttet, le président des assises annonce qu'il ne se passe pas de jour sans qu'il reçoive des lettres anonymes pour ou contre Cauvin. A l'instant même, dit-il, on vient de m'en faire parvenir une nouvelle. (Hilarité.) La fille Brun, ancienne domestique de3 époux Stettler, affirme que des tentatives ont été faites auprès d'elle, à Montpellier notamment, par Mme Jumiilin, pour l'amener à déposer autrement qu'elle ne "l'avait fait devant le jury d'Aix. Mme Jumelin qui croit à l'innocence de Cauvin, en- tendue contradictoirement, déclare qu'elle a sim- ; plement dit: «Si vous avez menti à Aix,'ne. mentez plus à Montpellier. « Une vive discussion s'engage sur ce point entre les témoins. Le président doit intervenir pour calmer leur irritation. Mme Sennemail, qui dépose ensuite, affirme avoir rencontré Cauvin lé soir du crime, vers .i8 heures, se dirigeant vers sa demeure. M" Décor; . — Cauvin venait de quitter Mme Mouttet. ainsi qu'il l'a toujours déclaré. Je prie le jury de retenir cette déposition très impor- tante. Lecture est donnée par le greffier des déposi- tions des témoins non comparants, mais voici une dame Braillard, proche voisine de la famille Cauvin, qui vient déclarer formellement avoir entendu la sonnette vers minuit, Sa fille tconfir- me sa déposition. Cauvin "se levant. — Et c'est ce COUP de sonnette qui m'a réveillé. (Mouvement). Mme'Stettler qui est dans la salle, interrogée sur ce pointtémoigne que sa voisine ne lui fit part de cette particularité qu'une quinzaine de jours après le crime. L'impression produite par ces déclarations très nettes, est très "vive. Après la déposition des époux Carcassonne, voisins de Mme Mouttet, celle" du cocher Lieu- taud et celle du gardien chef de la prison des femmes à Marseille, qui concernent certains points déjà acquis aux débats, l'audience-est sus- pendue à midi, sans incident, et renvoyée à 2 heures pour les dernières dépositions des té- moins à charge. EPI ANGLETERRE Londres. 12 août. Li-Hung-Chang a visité hier la Post-Office et la Banque d'Angleterre. En visitant le téléphone Li-Hung-Cbang a demandé que la communication fut envoyée à M. Hanotaux auquel il a adressé ses compliments. Li- Hung-Chang a fait demander à M. Gladstone une audience avant do retourner en Chine. Il est probable que cette entrevue aura lieu à son retour d'Ecosse. La reine Victoria, en exprimant sa recon- naissance à ceux de ses sujets qui ont pro- posé de célébrer au mois de septembre le plus long règne de l'histoire de l'Angleterre, a fait savoir qu'elle désirait que cette célé- bration fût remise à l'année prochaine, qui sera la soixantième de son règne. Un acteur, nommé Franks, comparaissait, hier, devant le juge de Bow-Street," sous l'in- culpation d'homicide par imprudence. Dans la dernière scène d'un mélodrame représenté au Novelty-Theater, Franks devait poignar- der le traître dont le rôle était tenu "par l'acteur nommé Temple-Crozier. L'arme n'était pas émoussée ; Franks frappa en pleine poi- trine le malheureuxCrozier, qui mourut quelques minutes plus tard. L'affaire a été remise. embarcation est pontée et d;,- eu cinq compartiments étanches, dont denV sé » complètement remplis de liège, ce oui u So &t insubmersible. H le reaj Jouasset-Gentrac est parti aujourd'hui • du bassin de Courbevoie, pour acconini mi(1i audacieuse tentative. uu »Phr 5ott Vaguemestre en conseil de gu errâ ., . Grenoble, 12 an.. Le conseil de guerre vient de condam„ cinq ans de réclusion ot à la dégradation r * taire, le sergent-major Charles Gaillarrt mUl- phssant les fonctions de vaguemestre aui reiïl * nie, reconnu couoablo de trente-trois vni mandats et d'une lettre chargée s'élevant » d9 à 611 francs; de faux sur son registre et\uY 0u ' ration do feuillets -pqur dissimuler ou efft é" trace de ses malversations. Gaillard est * et père d'un enfant; il laissait sans soins reseource son ménage et se livrait à la boisson* Suicide après boire Un nommé Le Govaer, ouvrie/briquêti 1 ^, ngine belge, était attablé avec quelques r-T °" rades chez un marchand de vin d'iv-v ,a- iui demanda de payer des consommations ? u 011 tour. * * sa — Je veux bien, dit-il, on trois minutes et vous allez rire!.. Les minutes passèrent. Lo Govaer' ne ren pas. Enfin ses'eamarades allèrent à sa reH ru ' etie et trouvèrent, dans la cour de l'établisse" des barreau ma« attendez moi de« erent, ment, son cadavre pendu d'une échelle. Un joli cour à un La Répression du Braconnage Paris, 12 août. Par l'organe de la presse un certain nombre de chasseurs ont*manifesté de vives ap- préhensions au sujet du braconnage qui s'exerce tous les ans, d'une façon désastreuse, dans lesquelques jours qui précèdent l'ouverture de la chasse et quelle que soit la date fixée pour l'ouverture. Il n'est pas inutile de faire connaître que la direction de la sûreté générale, s'est préoc- cupée rérieusement de cette question êt que tous les moyens dont dispose l'autorité ad- ministrative seront employés pour mettre un obstacle, dans les campagnes, aux dévasta- tions des braconniers et pour empêcher le transport et le colportage et la vente du gi- bier avant l'heure Légalo d'ouverture. Non seulement le ministère de l'intérieur a transmis dès le 4 août aux préfets des ins truetions tendant à faire exercer une sur veillance rigoureuse des campagnes et des villes pourvues d'un octroi pendant les derniers jours de clôture ; mais encore il s'est entendu avec le ministère de la guerre pour que des rondes de nuit fussent organisées par la gendarmerie durant la semaine précé daut l'ouverture. TJu Avertissement Paris, 12 août. M. Le Myre de Vilers nous communique le texte de'la lettre qu'il vient d'adresser ministre des colonies : Etretat, 11 août. Monsieur le ministre des colonies, J'ai l'honneur de vous informer de la prochaine arrivée à Bordeaux du prince Rakotamena, ne veu et héritier de la reine d'Emyrne, qui, en mars 1891, fit assommer, par ses esclaves, un français de l'escorte du résident général, ainsi qu'il ré- sulte du procès-verbal d'enquête dressé quatuor Paris, 12 août. La dixième chambre correctionnelle du tribu nal de la Seine, présidée par M. Fabre, j ,w aujourd'hui quatre jeunes" gens de dir-sem^ vingt ans, nommés Bouvard, Collignon, l>es»J. ot Gastal, qui, le 14 juillet, avaient organi»è in» manifestation au Père-Lachaise dans les cir° constanées suivantes, exposées par la prévea!! tion. La consigne avait été donnée au sous-brigadiêt Hertrich et à ses agents de service près fa mu t des fédérés d'empêcher les rassemblements et de maintenir l'ordre. Vers 3 h. 1(2, un groupe d'individus se nré- senta, qui paraissait guidé par Gastal ; près da ce dernier marchait Desayes, porteur d'un drapeau roulé dans sa gaine ; la "plupart des maai- festants étaient armés de cannes. Comme Desayes déroulait son drapeau, le bri- gadier Hertricht l'interpella. Pour toute réponse Desayes lui lança un coup de poing qui jj blessa, à l'œil gauche. Hertrich s'empara du drapeau et fut à ce moment frappé de "deux coups 'de canne, l'un det- rière la tête, l'autre dans le dos par des individus restés inconnus. Desayes fut arrêté ; Gastal traita alors les agents de fainéants et s'écria : « A bientôt la revanche ! « Il fut à son tour conduit au noste. Les manifestants restés au cimetière protesté- rent contre cette double arrestation ; deùx d'entre eux, Collignon et Bouvard, s'adressant aux agents, crièrent : o Assassins! La revanche à bientôt ! « Ils furent également arrêtés. C est dans ces conditions que ces quatre jeunes gens sont poursuivis pour rébellion et trage. PETITES NOUVELLES 12 août. Le maire de Marseille, après avoir consulté 1« conseil municipal, a interdit toutes les cour» de taureaux sous quelque forme qu'elles se pré- sentent. des provisions et des munitions t période de trois mois. , in°n°L v * Le compromis intervenu sur ie_ d-Ainu des tabacs" et le fermage des' «» u tre » ^ de» était le résultat d'un ^ c0 \ a cvne n^ binet et les libérai^^^Sea^',. ' pourra pas accepter les ameni at. Barcelone, i-' s „jr La temnê Barcelone. IScuf ouv la foudre. te s'est déchaîné^ •riers ont éto 13 °° at- f Xérès, 0ft /individu que l'on suçait éq| ement quia _ secrète^ du mouv était ouvei îei.u u , rél ,nion sej;- nnarchiste., Uneîe^^ La tenue, merjç hier, par les an arc fait une enquête. Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
ta DE - revenir sur la note » 1 que nous tenons pour très ïori se :/lâcheh0"g„ u in discretion.s. ^%^rKt oar durait démontre au pro- KÎAÏÏîr/ossiel' a - - »« «iilnftbilité de la 1*2 " ;0 B épubiiq^ la culpabilité de „ l'expression de l'avocat -Ws, s e L°au forfait n'a donc point ^Wf«f d c U orn ment? .. ini^'U» grilCîations de la note les pic- ur^Vies reveJn établi les mobiles du C 5 "SgSSg^SflJ'Siit ûvé la tête du ,V WK. m- existaient contre Barthôs >tobi leS' fixante, existaient-ils coh- "V Case attenu.u acrec dans son Jfffme ^ôrc contre cette fillette ^ Wifi11 ' ,tef broya les petits bras que kfS*? S devant sa. tête pour ia pro je» 13 cii 1 devant sa.^^ . ent "àt S feu à" nouveau pour l'a- , mendie qui n'atteignait plus » eve n'ns sur^-e par dM cadavres. Prison habita^pa chef d >'- P défend pas On Di %ccable ; • iroflt pour îcs deux valait cent Ifc'est de l'avocat que l'on a silence Meurtre ja suite d'une disons Samedi M- Amalric, le sieur •ÇgsSS» * 5011 Tilais * son, V °s S Lns7habitant Moulayrés, adversaire, qui ne Moîières, qui se ' „„t oii \malric se retournait, aU momen ait à environ vingt-cinq SSSl*»U en pleine poi- tant assez grande et l'arme, n'étant pas des meil- " fa distance e aa tos^l^^%arpdlée, fort heu leures, «.«Âmalric, qui n a reçu que w«SuT e lls peu importantes. . fci«SSS£éd«i a permis, , a l'arrivée i>tst *" T rec onstituer la scène qui s est du M-?** - ^Ttff les hauteurs de Sfflsun çhamp dépendant de la E Lafflo" 1 ' 1 ^ Molièros fut poursuivi de Ie tribunal correctionnel de Lavaur poui IvoirfrSpé Amalric d'un coup de couteau Il y a les Fraudes électorales AVEYRON ARRONDISSEMENT DE RODEZ RODEZ. — Licence ès lettres. — M. l'abbé Molinié, élève a l'Institut catholique (le Tou- louse, a été reçu licencié ès lettres. Toutes nos félicitations. Orage. — Un orage a encore éclaté mardi, vers midi. Il est tombé une pluie torrentielle. La persistance de ce temps pluvieux aggravée par de multiules tempêtes est une vraie cala- mité. Les "blés coupés g-erment dans les champs; le black-rot fait des ravages terribles dans cer- taines vignes du vallon de Marcillac. Nous con- naissons plusieurs vignerons qui ont vu les trois quarts de la récolte disparaître en quelques jourr. Au cours de l'orage dont nous parlons, la foudre est tombée sur la maison habitée par M. Albenque, pharmacien, place de la Cité. Une cheminée a été endommagée. Beaux-arts. — M. Marc Robert, des Quatre - Saisons, près Rodez, a obtenu une mention ho- norable au concours d'atelier de fin d'année à l'Ecole des beaux-arts de Paris. Nous offrons de sincères féliciiatious au lau- réat. Pensionnat Saint-Louis de Camonil. — La direction des postes et télégraphes vient de pu- blier le résultat du concours "des 22 et 23 juin derniers pour le surnumérariat dans cette ad- ministration. Quarante-sept candidats se présentaient dans le département. Quatorze ont été reçus. Sur ces quatorze. neuf appartiennent au pensionnat Saint-Louis de Ca- monil. Ce sont : MM. Eugène Robert, de Rodez (n" 1 dans l'Aveyron) ; Jules Roussit, de Yillefranche- d'Albi (Tarn) ; Henri Yernhes. de Combes-d'Au- riac ; Emilien Jeanjean, de Saint-Sernin ; Léon Bosc, de Roquefort ; Louis Laurens, de Saint- Jean-du Bruel ; Xavier Vayssier, do Naves-d'Au- brac ; Ernest Cluzel, de Cassagnes-Bégouhi ; Henri Bouzou, d'Aubin. Emballés. — Samedi soir, le cheval d'un pro- priétaire de Lacaumette s'emballa dans la rue Béteille et vint s'abattre devant le magasin de M. Hygonenq dont il abîma la devanture. Mardi matin, c'était une vache furieuse qui parcourait au triple galop le tour de ville. On ne signale pas d'accident de personnes. Caisse d'épargne. — Opérations du 8 au 9 août : versements en espèces, 22,587 francs îemboursements en espèces, 22,849 fr. 09. Etat civil du 11 août. — Naissances. — Mar- the Phiiomène Joséphine Bouclou, fille de Pierre Philippe, employé de magasin, et de Marie Ro- salie Justine Bousquet, rue du Bal, 3 ; Joseph Antoine Léon Vacaresse, fils de Joseph André, employé de commerce, et de Marie Julie Turban, boulevard Beile-Isle. 1 ; Georges François Léon Lacaze, fils de Josepk François, garde frein à la Compagnie d'Orléans, et de Sophie Salanson, avenue Tarayre, maison Daunis. Décès. — Clémentine Germaine Noyer, sans profession, 20 ans, rue du Toit, maison Moussac. CAHJAC. — Election d'un conseiller municipal. — Les électeurs de la section de Carajac sont convoqués pour le 23 août à l'effet d'élire un conseiller municipal. 0n lit dans la Toix dit Peuple d'Auch 11 est devenu impossible de parler élec- tions sans parler en même temps des fraudes électorales. . Dans le Gers, comme a Toulouse et en bien d'autres pays, le suffrage a cessé d'être universel pour se concentrer entre les mains de quelques aigrefins qui risquent la prison et l'amende contre la perspective d'une place au râtelier. ' A côté de l'extrait de viande, nous avons maintenant l'extrait de suffrage. Sur les cent et quelques communes ayant jonné lieu à des protestations dans le Gers à l'occasion des dernières élections munici- ! piles, la plupart étaient basées sur ce fait eue les bulletins retirés de l'urne dépassaient le nombre des émargements, quelquefois même celui des électeurs inscrits. C'est\4 filouterie à la mode ; filouterie à la portée de tous et qui a l'avantage énorme d'assurer l'impunité à ses auteurs pour peu que le président du bureau soit -dans la man. che. , - A ce procédé élémentaire, un grand nombre de conseils municipaux ont dû la vic- toire le 3 et le 10 mai. " 11 nous suffira de citer le cas des commu- as de Manciet, d'Endoufielle, de Bezolles, fie Sainte-Gemme, de Marseillan, etc. .te pouvoir ainsi acquis, ils le gardent pré- owwaaa, car ce n'est plus qu'une affaire « conscience; or, la conscience des réDu- MS en matière électorale et politique, « a connaît, on sait ce qu'elle pèse. if « ,. udrait cependant nas que les frau- C0 I'? imaginent échapper toujours aux [«equenees pénales de leur mauvaise ac- leuSt 9 * , leur rafraîchir la mémoire et ouesS!! ? e salutaires réflexions, quel- up^^^sur la matière découpés dans on ra lu bier - la cour d'appel d! 'euS,,?^V ondamne le maire de Gan- de M. Mallet, suppléant du juge pinson frais. chacun. _canton, à vingt jours de a aO francs d'amende et aux suffrage uni- vingt ï^wSï ^recteurs du s UIUW «ÏS S^ aii quillement introduit , be toèm? s i}?rr.e d'un seul coup. r u,a ?ais j Unal de Yillefranche-de- r mini ^ es l'avaient *tS^ il s, et dans plusieurs pincé, mais de hau- jusqu'ici tiré de ces ; M^ s '4'va-t.iï" S - été v Paille pouvoir refléchir !? l û^ Co i'tiiia;l midu des caciiois'et •'^r 1 «ans -l 1Son nouvelle „i„« r„. a son ima- nouvelle iilus facile à ta susceptibilité do ia tonnée |Se°s n r aU ' 11 y a dix ans, fait l2^*œJ 0 > Maintenu au 113e de ligne, cet officier y exerça les fonctions d'adjudant major à partir du mois d'avril 1875 jusqu'au 6 juillet 18S3, date de sa promotion au gracie supérieur. » Comme chef de bataillon, M. Marcot com- manda un bataillon du 13e d'infanterie. Il obtint la croix de chevalier de la Légion d'honneur, le 20 décembre 1886. 11 fut nommé lieutenant-colonel du 63e régiment d'i fanterie à Limoges, le 29 décembre 1891. » Conseil municipal. — Nous avons omis de dire qu'à la fin de la séance du 10 août MM. Ju- bin, Cayla, Guirandies et Bousquet avaient de- mandé avec instance que le conseil municipal émette les vœux suivants : « 1- Qu'entre Cahors et Toulouse, l'express n - 21 soit accessible, sans conditions de distan- ces, aux voyageurs de toutes classes, ou bien que le train omnibus a* 1131 corresponde avec le train mixte n' 111 (compagnie du Midi), qui part de Montauban à 7 h. 1 du matin et arrive à Tou- louse à 8 h. 25; » 2. Qu'ainsi qu'elle l'a fait pour la ligne de Paris-Toulouse," viâ Capdenac, la compagnie d'Orléans organise au plus tôt un service de nuit entre Paris ec Toulouse par Cahors. » Les soussignés désirent vivement que ce vœu, voté par le conseil municipal, soit soumis au conseil "général dans sa session d'août courant. » Les résultats de ces dispositions, en dehors du bien-fondé de ia demande, at tout en déve- loppant nos moyens de communication avec le dehors, auront le double avantage d'attirer un plus grand nombre d'étrangers dans notre ville êt surtout d'en augmenter la population par le surcroît de personnes que cela rendra indispen- sable. » D'autre part, nne proposition de M. Magne, re- lative à l'installation d'une cabine téléphonique â Cahors a été renvoyée à la commission com- pétente. Le conseil général du Loi, doit se réunir, lundi prochain 17 courant, pour la session d'août. " Pétition des chasseurs. — M. François Rous- sel a été chargé do présenter au ministre de l'intérieur, une pétition des chasseurs de Cahors, tendant a obtenir l'ouverture de la chasse dans le Lot, le 25 août. Elections annulées. — L'élection de la mu- nicipalité de Saint-Daunès, vient d'être annulée par 'le conseil de préfecture. LedépaTtdu7- de ligne ajourné. — Le départ du 7- de iigno qui devait avoir lieu, mardi matin, pour exécuter pendant trois jours, dei manœuvres de garnison aux environs de Mont- cuq.aété, à cause du mauvais état sanitaire qui existe actuellement à la caserne Bessières, co'n tremandé, lundi soir, à 10 heures, par une dé pêche du générai commandant "le 17e corps d'armée. ^ 0^verleT UlUCS b ° ,,s -Vc^PUbliqu restera . Pari mutuel. — Gagnant 41, placés l'ont-l'Evê- aue 11.50, Paysanne. 7, Plumé-Auvent. 21,50. " Prix du Gouvernement. — 1, Izard. 11110. Le- poivre ; 2. Clémence, 10, Loplumet; 3, Oliva, iv égalité, Barbey. ,,_.„ - Vitesse. — 0 51 2i->. (. al .tro, 8 le lp. Muiuel. — Gagnant. 9 50. Premier prix du cercle du Casino. — 1, Murât, 5|2, Maurice Basly ; 2, Niémen, 4, Gire; 3, Othon, 12.'Suandreau. Non placés: Ouvillo, 5j2j Odi, 10; Romeo, 8; Mirabelle, 6, Farandole. Vilesse . - 5 28 4[5, 5 29 2(5, o 30. Mutuel. — Ecurie Basly, gagnant 13, placés Murât, 23; Niémen, 13; Othon, 10. Prix des Dames. — 1. Ménil-Jean, 2, Philipps; 2, I.ongueval, 5, A. Childs; 3, Lo Saghalién, à égalité, French. Non placée: La Camtana. S. Mutuel. — Gagnant 12, placés Menil-Joau 12, Loimuoval, 19. Prix du pavs-d'Aus'c — 1, Atlas, 2|o, XV. Pratf, 2, Auberderie, 4, Koarney ; 3, Rully, 2(1, A. Childs. . Non placé: Cosmopolite, 7, dérobe. fllm „-n]. _ Gagnant 7, placés Atlas 5 50, Au- berderie 6. Prix du Conseil municipal. — l. Huchevont, 1, S. Clay : 2, Saint Vincent, 7[2, W'ecch ; 3, Tos- lat, loi Konan. Non placés : Amen, 5 ; Dynamite, t. ; Volga, Anémone, 5; Manon, 12 ; Eveillée, 0. Mutuel. — Gagnant, 21 ; places Huchevent, S:unt-\ iueent, 9. BOURSE DE TOULOUSE Fonds d'Etat Français. — 3 0[0 porteur 102 50. — 3 0[0 noinin., »»» »... — 3 (hO amortissable, „„.. ..... — 3 1[2 0[0 porteur 1891, 105 35. Fonds d'Etat Etrangers. — Congo, 82 ..... »•» Honirne. 104 — Extérieur, 63 80. — Russ» consol., 67-69, 103..». — Russe 3 0(0 91. 9». — Eg-vPt" unifiée. 7 0;0 »...-Turc D, 40 fO 19 35. — Chinois. 101 50. Valeurs diverses (actions). — Est. 970 ..... — P.-L.-M. 1570. —Nord, U93 »». Midi. 1290*».—> Orléans, 1(07 »».—Ouest. 1110 50. —Crédit; Fon- cier, 650 »». — Banque Ottomane »»...— Chemins Portugais »» ..... — Suez, ..»»... Obligations divtrsas. — Ville de Toulouse 1883, "100 — Moulin du Bazacle, 315 »». — Ville de Paris 55-60, 630 »... — Ville do Paris 1876, ...... — Ville de Paris IS86, 414 »». — Communa- les 3 0[0 1880, 506 »... — Foncières 2 S0 0R1 1895, 4S6 25. — Foncières 1S83, 458 »». — Est, 4SI. — Nord ancienne, 4SI 50 — Orléans ancienne. »»». - Ouest anc, 477 25. — P.-L.-M. fusion nouv. 81. — Aciéries do France »>.».— Nord-Espagne * série •>»» ..... — Lombarde ancienne. 363 25. — Mines do Carmaux »»»... — Soc. Toulous. d'Elec- tricité 5[1 0[0, »>.» — Saragosse ancienne Ire hypo., 314 25. La société réu'iouale des Architectes Midi dont, le siège est. à Toulouse, a tenu, le 0 ioÀ sous la présidence de M. Desmarcst, s 1, hipstrudleà Montpellier al occasion le l'exposition régionale- La .réunion a. eu lieu dans la salle do a l.ibliotm.que l'école des beaux-arts. Ont èW tout admis connue nouveaux membres ; MM. Car- J de d'abord dos Juriscoasul.es catholiques Lyon, 12 août. Le Congrès s'est ouvert ce matin. Après la messe^'i la nriniatiale, les congressistes ont formé lo bureau, qui est composé do Mur Dadolle, MM. Lucien Brun et Just Gui- gou. M. Lucien Brun donne lecture du rapport sur la situation financière de la France. Le secrétaire communique un résumé du Bulletin Métèorologiqua Du 12 août. Los pluies ont été presque générales en Europe hier. En France, il "a plu particulièrement dans l'Est. La température" était ce matin de 17- % Paris, 6- au Puy-de-Dômo. 2- au mont Ventoux. L'anirlioration 'signalée n'est que momentanée. Lo temns est de nouveau à ondées, avec tempé- rature au-dessous de la normale. Paris Toulouse.. Albi Castres.. .. Montauban Cahors. Agen.. . Tarbes. Ludion CIEL VILLES •l\ 13 nuag. 19 21 13 couv.. 11 Carcassonv 21 13 21 ir. nuag. Narbonne. . 23 15 24 11 Béziers .... 21 16 23 12 21 9 28 12 beau. Aurillac.... 20 6 23 14 nuag. |17|11 couv. •• CIEL nuag. couv. nuag Savon des Priaoas du Cduga LEPbU3rAR.Ft!MK DES SAVONS DE TOIL-ETTl 3 grands prix. — 20 médailles d'or RENTES VIAGÈRES LE PHÉNIX. est do; ig" ' par les Tribunaux pour "la Constitution des rente', viasvre*. Dotations d'onfant». l^jsoitfiieinenM gratuits et confidentiels Chez M. Albert DefU*. 12, boulevard d-j Strtkebour;,', Toulouse. Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
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13 août 1896 - Bibliothèque de Toulouse

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