30 Mai 1912 - Bibliothèque de Toulouse
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Orgsuie «fiiotidieii. <strong>de</strong> Péteuse Sociale et Religieuse<br />
JE lOlÉROBCEITlIES RÉDACTION ET ADMINISTRATION: <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25 LETOÉBûSCEITIiES<br />
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^lUEMENTS BON UMlTROMM 7 -<br />
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90<br />
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ÉDITIONS RÉGIONALES<br />
Lof, Aveyron, Corrôze, Cantal<br />
gg«^ Jsf*»«-Pyrénée$, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />
Tura-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />
T&rn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénêes-Orientalea<br />
Haute-Garonne Ariège<br />
Edition du matin spécial* a <strong>Toulouse</strong><br />
*SU«ONCF.S q ,<br />
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LOCALES. . . .<br />
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^^nfif 115<br />
^s^aiïî- qm lo P'lus malfaisant <strong>de</strong>s<br />
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pensée du Prince séné-<br />
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Parti ? , : " La Royauté n'est pas<br />
7^ lut L Cest Ic r ' ; i'"Oc <strong>de</strong> tous. Elle<br />
ance<br />
lière, plane au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s calculs, <strong>de</strong>s<br />
appétits et <strong>de</strong>s cupidités que, seule, sa<br />
Justice souveraine peut briser.<br />
Après Monseigneur le Comte <strong>de</strong> Paris,<br />
Monseigneur le Due d'Orléans est donc<br />
pleinement fondé à assurer aux « servi-<br />
teurs <strong>de</strong> l'Etat qui ont gagné leur situa-<br />
tion par leur travail », qu'à « tous les<br />
<strong>de</strong>grés » ils auront en lui un « protec-<br />
teur ».<br />
Nous parlions, hier, <strong>de</strong> l'intérêt natio1-<br />
raal. Voici le noble langage qu'il peut<br />
inspirer à un Prince patriote : « J'ai vu<br />
avec satisfaction mes amis faciliter les<br />
tentatives <strong>de</strong> réorganisation que les né-<br />
cessités extérieures et l'instinct national<br />
ont imposées au gouvernement actuel.<br />
Le patriotisme est la raison d'être <strong>de</strong>s<br />
royalistes ».<br />
La forme vigoureuse et précise dont<br />
Monseigneur le Duc d'Orléans revêt sa<br />
pensée ajoute à la justesse et à la profon-<br />
<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> celle-ci.<br />
Les termes <strong>de</strong> sa Lettre ne peuvent<br />
donner lieu à aucune ambiguïté. Ils dis-<br />
sipent triomphalement toutes les obscu-<br />
rités et réduisent à néant tous les men-<br />
songes. Ils mettent la France en face d'un<br />
programme d'autant plus facilement réa-<br />
lisable qui'l repose sur le droit, le cou-<br />
rage' et la sincérité.<br />
Certes, en possession d'un tel pro-<br />
gramme — préface <strong>de</strong> la résurrection<br />
prochaine — « il ne serait pas Français<br />
<strong>de</strong> se taire ». Catholiques et royalistes,<br />
nous ne nous souimes jamais tus pour<br />
dire la vérité et revendiquer nos droits.<br />
Ce n'est pas à l'heure où le « Chef natio-<br />
nal et traditionnel » nous fait part <strong>de</strong> sa<br />
« confiance dans l'avenir » que les bons<br />
Français pourraient gar<strong>de</strong>r le silence.<br />
Ils savent les dangers que la « puissance<br />
maçonnique » fait courir à l'intérêt natio-<br />
nal et à l'ordre public. Si nous nous<br />
désintéressions <strong>de</strong>s manœuvres coupa-<br />
bles dont nous sommes les témoins, nous<br />
nous trahirions nous-mêmes ; nous lais-<br />
serions supposer que nous entendons<br />
hâter notre propre mort.<br />
Les faits parlent pour nous , laissons-<br />
les donc parler haut et clair.<br />
Après tant d'autres, le marquis <strong>de</strong><br />
Kernier nous a donné l'exemple. Imi-<br />
tons-le sans réserve ni hésitation, en<br />
nous disant bien que nous <strong>de</strong>vons affir-<br />
mer notre foi pour pénétrer et conquérir,<br />
— but suprême <strong>de</strong> notre apostolat.<br />
En nous appelant à l'action catholique<br />
et royaliste. ; en nous <strong>de</strong>mandant d'éclai<br />
rer les bons citoyens ; en leur donnant<br />
la facilité et les moyens <strong>de</strong> se grouper<br />
autour <strong>de</strong> nous, Monseigneur le Duc<br />
d'Orléans ne songe pas à Lui. Oui, oui.<br />
affirmons inlassablement que c'est notre<br />
salut qu'il veut. « La Mo-narchie fortifie<br />
et développe les nations qui nous entou<br />
renl », daigne-t-il nous crier du fond <strong>de</strong><br />
l'Exil.<br />
Cette affirmation nécessaire répétons<br />
la avec force, avec confiance, avec<br />
« bonne humeur », sans jamais nous<br />
décourager. Les« patriotes et les honnêtes<br />
gens » finiront par entendre et par com-<br />
prendre qu'en préparant le jour où ils<br />
ouvriront les portes au Roi « protecteur<br />
<strong>de</strong>s Républiques françaises », ils travail-<br />
leront pour eux.<br />
Jets maanis retenicuint un chapelet. Sua* le bas<br />
<strong>de</strong> ,1a robe