30 Mai 1912 - Bibliothèque de Toulouse
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'£ IIUlÉRûBCESTIiES<br />
Organe ^paotidfeii; «I® Déîense fitocisile et ISeiigiense<br />
RÉPACTjQ^ ET ADWIWiSTRATlOW : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />
'B H r<br />
Trois «et»<br />
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•8 -<br />
«OTK-GAROWB FT KÊPAUTEMENTS uamonos . .<br />
jjrAKTEMKNTS fWM LiinTROPîU» ,<br />
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A"«aoiMti« p*rt«irt 4M t» «î ** *i ehaqaa mots et eont paj*bl«« ->*«*» Anw»**» 4» «hanoetwtt &w»«xu doit itrt aatuuupagtUM <strong>de</strong> U£» «JtailJMrfs.<br />
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20*-<br />
24-<br />
AO -<br />
ÉDITIONS RÉGIONALES<br />
Lof, Aveyron, Ccrrèzo, Cantal<br />
Qaf®, Htm-Pyrénèes, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />
Twn-et-Garonne. Lot-et-Garonne<br />
Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrânêes-Orientalee<br />
Hauto-Garonno Ariège<br />
Edition du matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />
AWNONCIÎS (*• fc*) .<br />
'ftÊCLAMKS —<br />
«&XAMES (3« page) .<br />
UlCAUiS<br />
U Bgna O 80<br />
— 1-50<br />
— 2 - »<br />
— 3 - •<br />
no. Bureaux, rue 0 orr6Spûae la »? r rcntpnd et l'ordonne,<br />
1?**, ont<br />
Ies ^listes «pi,<br />
„ c touîl<br />
16 au " nom dc Jeanne<br />
f > ^ cuit 1 '* qUi ° nt ganlé ' vimni et<br />
<strong>de</strong> la patrie<br />
«pensable que les masses<br />
et hcl<br />
PCî1sée du Prince S éné -<br />
^inaS- quc 10 P' lu « malfaisant <strong>de</strong>s<br />
? ra ^ Rovï € f 1 ° n cxil et sachent ^ que<br />
Parti . : " La Royauté n'est pas<br />
* cl W 'J Cst lc re f"3>' <strong>de</strong> tous. EU<br />
^lourJ^nne. u Roi <strong>de</strong> France<br />
^Vl^n,Ti tCS les compétences et<br />
Ûat,' 16 au bien public ».<br />
, rfe toutes<br />
^t çZ\T^ lcs ^nants du Pouvoi<br />
tirw 111 ciansi^ ^'IHUHS au mouvoir<br />
Sair^^rnment du statut <strong>de</strong>s fonc<br />
îte^^r\i! !? 0 103 empêche pas <strong>de</strong><br />
les nx&tam nteoank on dMCfltat. Sur lo bas , Ligue <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> l'homme et certain arli-<br />
<strong>de</strong> la roi» cle bunie eont jetés te manteau royal | c/c dit journal officiel du parti radical qui<br />
aggùre ainsi une nouvelle utilisation <strong>de</strong>s<br />
lière, plane au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s calculs, <strong>de</strong>s<br />
appétits et <strong>de</strong>s cupidités que, seule, sa<br />
Justice souveraine peut briser.<br />
Après Monseigneur le Comte <strong>de</strong> Paris,<br />
Monseigneur le Due d'Orléans est donc<br />
pleinement fondé à assurer aux « servi-<br />
teurs <strong>de</strong> l'Etal qui ont gagné leur situa-<br />
tion par leur travail », qu'à « tous les<br />
<strong>de</strong>grés » ils auront en lui un « protec-<br />
teur ».<br />
Nous parlions, hier, <strong>de</strong> l'intérêt natio-<br />
nal. Voici le noble langage qu'il peut<br />
inspirer à un Prince patriote : « J'ai vu<br />
avec satisfaction mes amis faciliter les<br />
tentatives <strong>de</strong> réorganisation que les né-<br />
cessités extérieures et l'instinct national<br />
ont imposées au gouvernement actuel.<br />
Le patriotisme est la raison d'être <strong>de</strong>s<br />
royalistes ».<br />
La forme vigoureuse et précise dont<br />
Monseigneur le Due d'Orléans revêt sa<br />
pensée ajoute à la justesse et à la profon-<br />
<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> ceMe-ci.<br />
Les termes <strong>de</strong> sa Lettre ne peuvent<br />
donner lieu à aucune ambiguïté. Ils dis-<br />
sipent triomphalement toutes les obscu-<br />
rités et réduisent à néant tous les men-<br />
songes. Ils mettent la France en face d'un<br />
programme d'autant plus facilement réa-<br />
lisable qui'l repose sur le droit, le cou-<br />
rage et la sincérité.<br />
Certes, en possession d'un tel pro-<br />
gramme — préface' <strong>de</strong> la résurrection<br />
prochaine — « il ne serait pas Français<br />
<strong>de</strong> se taire ». Catholiques et royalistes,<br />
nous ne nous sommes jamais tus pour<br />
dire la vérité et revendiquer nos droits.<br />
Ce n'est.pas à l'heure où le « Chef natio-<br />
nal et traditionnel » nous fait part <strong>de</strong> sa<br />
confiance dans l'avenir » que les bons<br />
Français pourraient gar<strong>de</strong>r le silence.<br />
Ils savent les dangers cme la « puissance<br />
maçonnique » fait courir à l'intérêt natio-<br />
nal et à l'ordre public. Si nous nous<br />
désintéressions <strong>de</strong>s manœuvres coupa-<br />
bles dont nous sommes les témoins, nous<br />
nous trahirions nous-mêmes ; nous lais-<br />
serions supposer que nous entendons<br />
hâter notre propre mert.<br />
Les faits parlent pour nous , laissons-<br />
les donc parler haut et clair.<br />
Après tant d'autres, le marquis <strong>de</strong><br />
Kernier nous a donné l'exemple. Imi-<br />
tons-le sans réserve ni hésitation, en<br />
nous disant bien que nous <strong>de</strong>vons affir-<br />
mer notre foi pour pénétrer et conquérir,<br />
— but suprême <strong>de</strong> notre apostolat.<br />
En nous appelant à l'action catholique<br />
et royaliste ; en nous <strong>de</strong>mandant d'éclai-<br />
rer les bons citoyens en leur donnant<br />
la facilité et les moyens <strong>de</strong> se grouper<br />
autour <strong>de</strong> nous, Monseigneurr le Duc<br />
d'Orléans ne songe pas à Lui. Oui, oui,<br />
affirmons inlassablement que c'est notre<br />
salut qu'il veut. « La Monarchie fortifie<br />
et développe les nations qui nous entou-<br />
rent », daigne-t-il nous crier du fond <strong>de</strong><br />
l'Exil.<br />
Cette affirmation nécessaire répétons-<br />
la avec force, avec confiance, avec<br />
« bonne humeur », sans jamais nous<br />
décourager. Les« patriotes et les honnêtes<br />
gens » finiront par entendre et par com-<br />
prendre qu'en préparant le jour où ils<br />
ouvriront les portes au Roi « protecteur<br />
<strong>de</strong>s Républiques françaises », ils travail-<br />
leront pour eux.<br />
Victor LESME,<br />
i fleur <strong>de</strong> lis et à ool d^nenauifi et la eau-<br />
roome uc d-'Alencon, uon pas<br />
mie- reprodiuction en marbre, mais l'épt>e mê-<br />
me d'ot'Ucier d'éMttèvte du Primée.<br />
I.'œuvre da M. Charles Wàffi&in eet très<br />
bedèe.<br />
LES SOUVERAINS<br />
ET LA MACHINE A ECRIRE<br />
Nous montrioais l'autre jour par <strong>de</strong>s photo-<br />
graphies, comment la victorieuse machine a<br />
écrire s'apprêtait à taire, après tant d'autres<br />
conquêtes, celle dûs airs<br />
Déjà, la dactylographie a pénétré dans les<br />
plus hautes sphères et il n'est pas même jus-<br />
qu'aux souverains qui ne s'y soient convertis.<br />
En Angleterre, le roi et la reine se servent<br />
<strong>de</strong> la machine à écrire avec une <strong>de</strong>xtérité que<br />
pourrait leur envier un professionnel.<br />
Le roi <strong>de</strong> Grèce considère la dactylographie<br />
comme une distraction dies plus agréables. 11<br />
écrit lui-même sa coairespondarioe à la ma-<br />
chine.<br />
LA princesse Hélène do Gran<strong>de</strong>-Bretagne et<br />
d'Irlan<strong>de</strong>, aujourd'hui pnimcesso Christian <strong>de</strong><br />
HoJstein, qui est à la tête d'un certain nom-<br />
bre d'oeuvres <strong>de</strong> bienfaisance, se sert d'une ma-<br />
chine munie à la fois <strong>de</strong> caractères romains<br />
et <strong>de</strong> caractères allemands pour faire elle-<br />
même sa volumineuse corr.espond,aiice.<br />
L'empereur Guillaume, lui-même, est <strong>de</strong>venu<br />
un fervent dactylographie, et il vient d'acheter<br />
à Paris une machine munie <strong>de</strong> tous les per-<br />
fectionnements mo<strong>de</strong>rnes.<br />
Qud l'eût dit, voilà douze ans !...<br />
Eglises catholiques ?<br />
;« Comme préparation à la République so-<br />
ciale, on pourrait commencer, en tous cas,<br />
à organiser Va usage commun simultané »,<br />
<strong>de</strong>s édifices d'éducation sociale et senti-<br />
mentale « que sont les églises <strong>de</strong> France. »<br />
» Les catholiques se préten<strong>de</strong>nt d'excel-<br />
lents apôtres <strong>de</strong> bonne volonté humaine,<br />
mais « fis gar<strong>de</strong>nt avec égoïsme » l'usage<br />
d'édifices qui appartiennent cependant â<br />
tous. Ils s'en servent pour la propagan<strong>de</strong><br />
électorale. Rs en font <strong>de</strong>s officines <strong>de</strong> parti.<br />
y U est temps que le parti républicain<br />
complète la loi <strong>de</strong> Séparation par une loi<br />
« réglant la mise à la disposition <strong>de</strong> toutes<br />
tes prédications » morales <strong>de</strong>s édifices qui<br />
sont la propriété commune du peuple. »<br />
Voilà donc tout trouvé le lieu <strong>de</strong> réunion<br />
à la disposition <strong>de</strong> tous, récletnié par la<br />
Emue <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> l'homme.<br />
Allez donc faire entendre à la Ligue <strong>de</strong>s<br />
drvits dc l'homme que la lutte contre l'al-<br />
coolisme est, avant tout, une question d'é-<br />
ducation morale.<br />
Pour elle, elle serl simplement à dissimu-<br />
ler le contenu du flacon dans lequel elle<br />
nous offre les plus pernicieux microbes<br />
que, séduits par la beauté <strong>de</strong> l'étiquette, <strong>de</strong><br />
bonnes âmes se disposent à avaler. —<br />
Louis.<br />
ORANGE ET FRANCE<br />
Comme <strong>de</strong>scendante <strong>de</strong> la ma/son d'Orange,<br />
la reine Wilhelmine est princesse en France.<br />
Elle a fait ajouter, dit la Liberté, au pro-<br />
gramme- <strong>de</strong> son séjour à Paris, la réception<br />
d'une délégation <strong>de</strong> la ville d'Orange, en Vau-<br />
ictase, qui lui sera présentée par MM. Auguste<br />
Lacorur, maire et député d'Orange, et Pour-<br />
query <strong>de</strong> Boisseran, député <strong>de</strong> Vauctose.<br />
La principauté d'Orange, en effet, passa,<br />
eai 153Ô avec tincntte-<strong>de</strong>ux seigneuries, on Bour-<br />
gogne, à ia maiison <strong>de</strong> Nassau, par suite du<br />
mariage du comte Henri <strong>de</strong> Naseau, ancêtre <strong>de</strong><br />
la reine Wilhelmine, avec Clau<strong>de</strong> <strong>de</strong> Chatons,<br />
sœur et héritière dni <strong>de</strong>rnier priiace français<br />
d'Orange.<br />
Elle fuit réacquise par héritage le 19 mars<br />
1702 et cédée à la France le 11 avril 1713. <strong>Mai</strong>s<br />
le titre <strong>de</strong> princes d'Orange fut confirmé par<br />
traité du 15 juin 1732 aux princes do la maij&oiii<br />
qui donna ù la Hollan<strong>de</strong> ses rois, dont la gra-<br />
cieuse souveraine actuelle est l'héritière.<br />
QUEL EST CE POISSON ?<br />
Un pêcheur <strong>de</strong>s environs d'Issoire a u'is,<br />
dans l'Allier, un poisson si bizarre qu'il a cru<br />
<strong>de</strong>voir le conserver vivant, afin que son espèce<br />
puisée être déterminée par les savante.<br />
« Ce poisson-, écrit à l'un <strong>de</strong> -nos confrères<br />
son possesseur, pèse presque une livre. 11 a<br />
le corps, la couleur, les nageiorcs et le<br />
touchai' <strong>de</strong> la tanche, sauf tftie chaque na-<br />
geoire o&t munie d'une pique. La -tête est -toute<br />
différente <strong>de</strong> celle <strong>de</strong>s autres poissons : c'est<br />
une tète plate, large, avec une gran<strong>de</strong> bou-<br />
che garnie <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts et ornée <strong>de</strong> quatre paires<br />
<strong>de</strong> barbes (huit), <strong>de</strong>ux paires <strong>de</strong>ssus et dieux<br />
paires <strong>de</strong>ssous ; les yeux, très petits, sont en<br />
arrière <strong>de</strong> la naissance <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux très gran<strong>de</strong>s<br />
barbes qui ressemblent à <strong>de</strong>s «craies. »<br />
Comme nous sommes à la fin do mai, il est<br />
à croire -qu'il ne s'agit pas d'un poisson d'avril.<br />
La parole est à MM. las ichtyolcgues.<br />
L'ESPRIT DU JOUR<br />
— Garçon ! Je trouve une ficelle dans mou<br />
assiette !<br />
— <strong>Mai</strong>s, Monsieur, c'est pour lier la sauce...<br />
SIMPLES NOTES<br />
W^ter ftt ;Ï" ; to ' L ' a «-'"npecnc pas <strong>de</strong><br />
él^res L fra »cr inoxorablomon t<br />
>r Cr S ÏV ur lc ^ls Peuvent<br />
0n -son ,L '* on °ntc tyrannie.<br />
avec " Pavtis "• Bonald a<br />
^^-loutoùil yTsêidcmeVt<br />
raison Qu'on ne s y<br />
"«ce<br />
fc£*W^;,i l î^. omme domine. A la<br />
i ^O'MÏ n'-' 111 fileté en affaU<br />
..qui est l'autorité regu-<br />
LA STATUE DU DUC D'AL^NÇON<br />
La statue tombale qui manquait encore au<br />
sarcophage die Msr le Duc cfAlençon siéra<br />
taavBffUïèe dans la crypte do Btwux le 29 juin<br />
prochain, daite anniversaire <strong>de</strong> la mort <strong>de</strong> ce<br />
Prince-.<br />
L'artiste auquel LL. AA. RB. le Duo et la<br />
Duchesse <strong>de</strong> Vendôme en avaient confié l'exé-<br />
cution, M. Charles Wulhoin, s'est attaché a<br />
évoquer, selon ufi voeu expriané par Mgr le<br />
Duc d'Alençon lui-même, les trois titres dont<br />
le Priiucc s'honorait le plus. Il a rejpréeeuté<br />
le Prince <strong>de</strong> smig, l'offlclèl' français et lo mem-<br />
bre du tiers-ordre <strong>de</strong> Saint-François. -<br />
La statue <strong>de</strong> marbre est couchée.. La tete<br />
repose sur <strong>de</strong>s coussins. La ligure du petu-<br />
nisKl'Henrl IV rappelle .d'une façon frappanje<br />
Le masouo du Hoi. Lo corps est revêtu <strong>de</strong>r<br />
Mr^gletS <strong>de</strong> Saint-François, ta croax<br />
<strong>de</strong> bois du fi<br />
placée sur ta poitrine,<br />
Il est certains produits que <strong>de</strong>s mar-<br />
chands habiles habillent d'une superbe en-<br />
veloppe et illustrent d'une étiquette flam-<br />
boyante pour en masquer la qualité infé-<br />
rieure.<br />
Comme ça doit être n« ci IH-.VOU.-M «In tivro <strong>de</strong> l'^.,°i£<br />
inL, vn.nid.p enau&te a permis UV-tattlti' U" « o<br />
R tîai d. n eu ne ouvrier MM travail, flu«l«<br />
niantlue <strong>de</strong> Wourcee avait poussé au sur-<br />
ci(le - Carouy confondu<br />
Paris, 29 mai.<br />
M Gilber a pomirsuivi ©et après-midi son ins-<br />
truction <strong>de</strong> l'affaire <strong>de</strong>s bandits en auto.<br />
11 s'est occupé tout d'abord <strong>de</strong> fixer un point<br />
obscur.<br />
Carouy avait-il participé à la tentative do<br />
cambriolage d'Alfortville, chez un lieutenant<br />
d'artillerie? Etait-il le troisième <strong>de</strong>s individus<br />
recherchés ? Etait-ce lui, enfin, qui à la gaie<br />
<strong>de</strong>-Charenton, avait tiré sur lo bi-gadier <strong>de</strong> gen-<br />
darmerie ?<br />
A 3 heures, Carouy a été introduit dans le<br />
cabinet du juge.<br />
Quelques instant» après, les gardée muni-<br />
cipaux aisenaient Corrlbeurliin qui fut airêtê<br />
à la gare <strong>de</strong> Oharentcn.<br />
. — ReeomiaiiSÊOz-vous Carouy ? dit lo juge,<br />
nu <strong>de</strong> vos compagnons.<br />
— Parfaitement ! c'est bien lui Carouy qui<br />
était avec nous. » . .„ .<br />
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