30 Mai 1912 - Bibliothèque de Toulouse

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JEUDI 30 MAI î«& août, -5 derniers, 53; 3 d'octobre, 51; i premiers, 51 75: cote OMcieDe, «; tendance ferme. Sucres. — courant, i% 375; .prochain, 43 25; juillet- août, 48 125 ; 4 d'octotore, 30; roux cuites, 39 25; autres jets, 39 35; raffinés, 80 25; tendance ferme. MARCHE DE BORDEAUX Du 23 mai. Blés. — On aoto : de 31 à 31 25 les 100 kilos, dé- part des départements producteurs du centre; de 25 50 à 25 75 l'hectolitre dans notre région; blé Saxon, sur juin, 24 les 100 kilos pris à Bordeaux, non dédouanés. Farines. — On cote : farine fleur du haut pays, 42 les 100 kilos aux usages de la place; supérieure du Centre, de 39 à 39 50; escompte, 1 %. — Sous et repasses. — On cote : son gros, (le 19 a 18 50 les 100 kilos nus; ordinaire, de 18 25 a 18 ou, son Anglais 17 50 les 10» kilos logés; repasse fine, de 19 a 20 'les 100 kilos nus ; ordinaire, de 18 -« •Mais _ on cote : roux pi a ta, sur 5 d'août, 18 50 les wo kilos logés; Chmuamttni aisjjoiuWe de 20 à 30 les 100 kiilos nus, magasin; sur juin. 27 oi). Wolnes. - On cote : grises du Poitou, de 24 75 à 2-'. 5-1 les 100 kilos nus; Bretagne grises, de 2-J a 24 25; noires, 2i 50. .»',_, ,*» Orges. — On cote : orgie pays, 24 50; Algérie, 23. Seigles. — On cote : seigle allemand, do 24 a 24 JO tes ieo kilos nus. , . . Ijes prix, ci-dessus s'entendent par quantité ae 10,000 kilo6 maximum, gojo ou quai Bordeaux, paiement comptant. MARCHE DE TOULOUSE jXt 20 mai. Bfedettes. Mes supérieurs, de 25 50 à 25 75 ; blés ml- tadtas ans, 24, lo tout les S0 kilos Grains grossiers. — Orge, de 12 oO à. 13 les 601 kilos- avoine, de 12 a 12 25 les 50 kilos; mais blanc. S0 fr., les 75 kilos iliaricots. de 40 à 50 fr., 1 lieeto- M Fairlnes et issues. — Deuxièmes dites SS, 51 tr. IPS i2 k i: RG. de 20 a 20 50 ; repasses, 18 fr.; sons "de 17 50 à 18 fr., le tout les 100 kilos. Jlàreiiô aux foui-rages. — Vain, d© 3 80 à 4 50; sainfoin, ire coupe (nouveau), de 4 40 à i 80; 2e et m counea (vieux), de 5 à 5 50; trèfle, de 4 à 4 50; paille blé, de 2 70 à 3 10; paiillo avoine, de 2 à, 2 20, lo tout les 50 kilos. Bois à brûler. — 1 30 à 1 3o les M kilos. LOT Lalïastidé-Marat. jja foire dtt 25 mat. — Relativement bonne pour tous les commerçants locaux. Voici les cours prati- qués : Marché aux grains. — Blé-froment, de 18 a. 1S 50; mais, de 18 à. 18 50; avoine, de 7 à 7 50; pommes de terre, de 7 à 7 50, le tout le sac de 80 litres. Marché aux bœufs. — Légère tendance à la baisse sur les boeufs de lahour et les bouvillons. Néan- moins, il s'est traité quelques affaires avantageuses jôur les vendeurs. Veaux pour la boucherie, de 1 10 à j 15 le kilo. Mardi* aux montons. — Sur les brebis, les cours Sont les mômes que la foire précédente. Sur les agneaux, une baisse de 5 à o par tète a été constatée. Ventes assez actives. Marché aux cochons. — Les nourrains ae deux a frios mois se sont vendus de 20 à 25 pièce. Ces ventes, comparées a celles des foires pa-écédentes, font res- sortir une baisse qni va de 10 à 15 par tête. CJlevi-eaux. — En hausse, 0 40 le demi-Kilo. Vouantes. — poules, i fr- ; poutete, de 1 10 à i 1* le kilo. Œufs, 0 80 la douzaine. , Oisons. — Oisoais de naissance, de 2 25 à 2 50; de Huit a dix jours, de 2 50 à 2 75; canetons, de 1 2o Marché aux jardinage. - Très bien approvisionné. Cerises, 0 40; pois verts, 0 G0; pommes do terre nouvelles, b 00, le tout le kilo. Ni vol, ni accident à signaler. Procliaine foire, une des plus renommées de 1 an- née, lundi 10 juin. GER3 Mirande. Marché du 27 mai. — Voici les cours pratiqués : Blé, de 25 a 25 50; mais, de 19 à 22: avoine, de 13 50 à 14; pomes de terre, 6, le tout l'hectolitre. Dindonneaux, de 9 à 11; dindes, de 9 à 9 50; poules, d» 4 50 à 5 50; poulets, de 1 50 a 0, le tout la paire. Œufs, de 0 75 à 0 80 la douzaine. Oisons, de 2 75 à 3; canetons, de 0 56 i 0 70, le tout la pièce. ' -' Masseuse. Marché de la Pentecôte. — Bien que les gens de la campagne soient en ce moment occupés à la ré- colite des fourrages, notre marché de lundi dernier, dit marché do la Pentecôte, n'a pas démenti sa vieille réputation, tant par l'affluence du monde que la quantité d'affaires traitées. Grandie animation sur toutes les places et, depuis midi jusqu'à 3 heures, de nombreux pourparlers a côté de la halle aux grains où Ix-aucouT» de domes- tiques, d'estivardiers surtout, offraient "leurs servi- ces, moyennant salaire, pour la saison de d'été. Les marchands étalagistes et les commerçants de la localité ont été satisfaits do leurs recettes. Augmentation très sensible sur la seigle et le maïs, qui ont valu jusqu'à 20 tr. l'hectolitre.. Aucun changement constaté sur les cours des autres marchan- dises vendues à la halte aux grains. Baisœ de 0 50 par quintal métrique sur les fourrages secs. Cours staiioimaires sur l«s volailles, mais très élevés. Les œufs, o 75 la douzaine. Marché aux oisons. — Apports importants. Oisons, de 4 à 6 50; canetons communs, de 1 50 à 1 75; canetons mulards, de 2 25 â 2 50, le tout la paire. Les prix concernant les viandes de boucherie et les produits dc la charcuterie n'ont pas varié depuis le précédent marclié. l'axe officielle du pain. — Pain blanc, o 41; pain bis, 0 31, le tout le kilo. Beaucoup de fruits et de. légumes à la place au jardinage et écoulement facile de ces denrées. MARCHÉS DES VINS Montpellier. — Les cours poursuivent leur manche ascendante et si, dans notre région, les ventes sur souches soiit rares malgré des ottres assez nombreu- ses de 21 et 22 fr., par contre, le peu de vin qui reste encore à la propriété, obtient couramment de 32 à 34 et même 35 fr., selon qualité. O'est ainsi qu'on nous signale la vente d un fou- dre de la cave Serres, à Vendargues (vin rouge), au prix de 35 fr., et que plusieurs offres à 34 fr. ont été faites à des propriétaires des environs pour de peti- tes parties. — La récolte future du domaine des Aresquiés, a M. Oa-zalis, a été vendue à raison de 23 fr. 50 l'hectolitre. Du 23 mat OpA-r dé»ôche télégrapliique) FONDS D'ETAT 3 .. 1830 " 970 970 . ' 840 841 11)09 * 15ï0 1523 .. 1510 " 818 .. 81fl " 0«5 .. "89 115 .. 4!3 .. 705 .. 71) .. 630 .. fi'JO .. 063 .. ont .. 637 .. 688 " 925 92i ; 320 .. 923 .. 1249 50 124S .. 1250 .. 1248 ... 1093 .. 1099 .. 1095 .. 1690 .. 1689 '1 1091 .. KiSi .. 1300 .. 1302 '. . «te . tll .„ .cpt tme .opt tmo tme .cpt Une Ouest-Algérien Autrichien Lombards (Sud Aut.) Nord-Espagne Nord-Espagne Portugais ..... Saragosse Saragosse Wagons Lita ord • — privll Général Transatlantique ord. Messageries Maitlmes ord Métropolitain de Paris Omnibus de Parla Métaux Jeumont Suez Canal Maritime ter Société Civile Trocéd. lli.iœâon-llouf.ton — Société d'électricité de Paris. Rio Tlnto Sosnowce Sosnowico Tabacs ottomans — Portugais— BéuédicUno Al>b. Fée Mines de Oaimaux OBLIGATIONS Marselllo 1877 Ville dc Paris 1885 4 % — 1871 3 % _ 1875 4 % _ 1870 4 % _ 1892 2 1/2 _ «94-1398 9 1/2 _ 1894-90 2 1/2 % quart 1808 2 % — «98 2 % quart _ 1904 2 1/2 % _ 1905 2 8/4 % Communales 2 69 % 1S79 Foncières 3 % 18 Communales 3 % 1830 Foncières 3 % 1633 — 2 60 % 1S85 Communales 3 % 1S91— — 2 60 % 1892 Foncières 1 SO % 1895 Coœmnnalcs 2 00 % 1SS9 Foacières 3 % 1903 .. Communales 3 % 1906 Foncières 3 % 1009 Bône-Guelma 3 % • Est-Algérien 3 % Est 3 % ancienne Midi 3 % ancienne Nord 3 % ancienne Orléans 3 % ancienne Ouest 3 % ancienne Ou est-Algérien 3 % „„ t.... P.-L.-M. fusion anc)e?:r,s Autrichien 3 % i" hypothèque Lombardes 3 % ancienne Nord-Espagne t" hyp Portugais 3 % 1" hyp Sao Paulo Rio Grande Saragosse 1" hyp Santa Fé 5 % Smyrne Caesaîia 4 % 1894 Wagons-Lits 4 % Panama (bons a lots) Suez 5 % suez a % 64S .. 647 ,. 786 \uQ 471 1 474 " 472> 4 5' ) '. iéi '.. 401 '.. 4 w . , 7 "' u 'Ç.il s l-lni.pi-unls (1«H colonies. — Obligations t„ i ''? * indn-(j. rxindres Allemn«Ite ... Eelgique .. . Espagne Hollande Italie New-York Portugal St-Pétersbours Suisse Vlenna CnANGH Chèque versemout 25 : 12a 9.) (69 203 99 516 502 204 99 104 (papier courtl a 3 1/2 % )I»9 19H»3, 400. ICni.[!i niits de villes. — Ville de i>a J'jlil.irj .iii'io w — um. ne J'ilILs f\Ki. 1871, 3 %. 401: IKM l.'O:. 2 1/2 :>„, 3.3 ù; li'^tw 870; 1005, 2 3/4 %, 375 60. 1 '899, j^l Valeurs françaiees. -- Obligations c 0m * )870, 2 00 %, 401; lA'inclfire.s IKK,, 2 8» %, 440; Banque Française pc IMmiuisl-rle, ex-coupon 11, 2y>; i-> nouvelles, 415; Midi, Uhllgatloi ^4» 37< , Valeu. .. 1870, 2 00 %, 401; lA'incléires IKW,, sj , w o/ 80 "L 440; BniMpio Française pour le rw -. .. lions 3 - a "s 5 J 413 25 ; Nord, Ciblttatlons 3 % nouvelles \,"""4 Oueài 417 2S>; ti'm^TiiTôgïaifc [ c< "H)oa 3 i ; .3|10 .1(2. .1(4. .m. ..r.. ..p. 'M', M. 3H- 25 20 0 123 a sa a 471 A 20.) û 9J a su) a 512 a 2o« a i» a toi Piipler a 3 mois Londres Allemagne Belglquo Espagne Hollande Italie New-York Portugal St-Pétcrsbourg .... Suisse Vienne Buenos-Ayres (or).. 25 21 123 80 468 203 99 515 19) 263 K) lui 23i32 .1(4. .m. 15|ll .1,2. :éîs: 18H6 -112. a 25 ; a 123 a ni a 473 à 20) a 9> a sis a 537 a 265 a 9i a ui 2 ïfi 2 .3,8. .3,18 .1,2. !MK 15,18 • T-- .5,8. .1,4. .3,8. .1|4. • T- • ..t.. .5,8. .7,8. .518. ECU l'étr. 40|0 5 1,2 4 1,2 40(0 4 0(0 5 1,2 6 0,1) 60,!) 5 0 1) 4 0| ) 5 0,1 27 4, léaus, bollcâ-uoat 3 % ancienne! uo,ii» 3 % ancleonet, 417 26; TYausaWantlque, actions oi-illnaiie» ex 225. Fonds d'Etat étenger». — Autrtciu» « b. Tins do rente, 98 50; Extérieure l*nxi Ww » . . «t 8 )H'seUis (estaimfl.Uléi-.,.), 97 •!>: J.HK«i ÎT"i«* 95 95; UUSSO consolidé, lx\\ et '.' hyunoUièque, 30.4; Volga Bougouimn Ç?u^ bllgatlcma iy-irmambuco 5 % 1905 483 * X 47p -•s diverses (actloos). s...K U -, Méri ' et do force, ex-coupon 16, c®. \ii'V,!' 1 'âle x.-cousKm «3. 2,180; Mines d'Àaw il* Ôff 4S0. '•30. 3C1; L'QpaïWje, ex couipon 20 Veteur» dlwreses (t:M (gâtions). — Ville ,u n- . "' 1880 (500 i fa-.) 5.» INSTITUT DENTAIRE Angle du Bout, do STRASBOURG 35 Feuilleton du 30 mai 1912 LIÏIE mi PA.U la baronne S. de BOI ARD X — Dans les fêtes ! voulez-vous dire, rectifia Mona avec un effort laborieux pour ressaisir son sang-froid qui s'en al- lait à la dérive. Ce n'est pas tout à fait la même chose. Je n'a.pprécie guère, pour ma part, ce remue-ménage qui plonge ma tante dans le ravissement, jette le désarroi dans les nids de chauves-souris et les paisibles toiles d'araignées en mê me temps que la consternation dans l'âme de Corentine, et met des régiments de fourmis dans les pieds de cette ma- rionnette de Sarah. — La perspective des bals... Et cela vous laisse indifférente ? fl< Mona se retourna, agressive, vers l'of- Bile rougit vioiomTnor.t a venait de rt^SSES&àfà SEg dun involontaire reproche. 06 Patrice sourit. — Ce ne pourrait être, actuellement, qu'un amour bien platonique. Quoique ces mots eussent été dits sans amertume, une nouvelle envie de pleurer serra la gorge de Monique. — Le grand omnibus vient de débar- | quer une douzaine d'invités, reprit-elle avec un gros soupir que cette nouvelle ne semblait pas justifier complètement ; mais ce n'est que la première fournée. Le gros de la troupe arrive demain. — Est-ce que ce sont tous des voisins de campagne ? — Oh ! non. Ceux-là, nous ne les voyons guère. Du temps de grand^père pourtant... Mais, depuis, ils se sont beaucoup refroidis. Ma tante et Raymond les qualifient de fossiles. Par exemple, c'est un reproche qu'on ne saurait faire à leurs amis. Des agités, je vous en ré- ponds. Ils mènent la vie non pas à la vapeur, c'est trop vieux jeu, mais en auto... — Cependant, hasarda Edith vague- mont préoccupée, ils sont bien d'un monde. .. Mona haussa les épaules avec insou- ciance. — Oh ! d'un monde... extrêmement pa- naché, genre salade russe. Ainsi, ceux de ce soir : des messieurs extraordinaire- ment titrés qui ont l'air de rastaquouè- res ; deux hommes politiques ; un séna- teur impérialiste et un député libéral ; un banquier juif ou allemand, peut-être l'un et l'autre ; un auteur dramatique et romancier célèbre « troublant et cap- tieux », dit Sarah, la coqueluche des da mes, paraît-il ; enfin une collection va riée de figures peintes et de cheveux mul- ticolores caractérisant l'élément féminin, très panaché lui aussi .. *> Sr dahsfû^ io vous scan- pè& SfÀt Ti^ï^%*£. »'
3 LE N RO 5 CENTIMES RÉDACTION d.«3 l>«&î«eii®© Sociale et I&digie'u.se ET ADMBNISTRAHON : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO &CENTI&-"? Trois mois BAUTE-G4R0NNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES . . . DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES 7 - ÉTRANGER (Union postale) 40 - Les Abonnements partent des t» et 16 de chaque mois et 8ont payables d «vanc» Tnuif demand* de changement d'adretse doit être accompagnée de 60 centime*. Six moU B» »n 41 fr. 20 fr- 43- 24- 20 - 40 - Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal gars, H«*-Pyrônées, Basses-Pyrénées, Landes Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales Haute-Garonne. Ariège Edition du matin spéciale a Toulouse :::::: :TTTT: uur c: RECLAMES (3. page) _ 1 LOCALES .. rf~" — 3 • » Annonces et Eocïomes sont reçues dans nos Bureaux, ruo KoquiUaino, 25, à Toulouse, et ohoa tous nos Correanosulazsts» J.udi 30 Mai 1912. — 22* Aaaâa — N° 7,121. BUREAUX A PAR SUE FFBEIU Soeiété BûuDymî de I* « Express ûa Miii MM. los Actionnaires do la Société ano- nyme de l'Express du Midi sont convoqués a, rassemblée générale ordinaire qui se tiendra dans les bureaux do l'Express du Midi, 25, rue Roquelaine, le vendredi 31 mai 1912, à 1 h. 1/2 précise. rails Le ministère des affaires étrangères déclare que les derniers télégrammes du général Lyau- tey ne contiennent aucune indication pouvant expliquer la bruit qui a couru à Madrid, du massacre des Européens. Les Haoura ont envoyé des délégués auprès du général Alix pour lui demander l'aman. Bill, qui assassina Blanchet, à Nancy, se serait pendu dans la forêt de Haye. Plusieurs des personnes blessées pendant l'incendie d'un cinématographe à Villareal ont succombé à l'hôpital. Dix-huit cadavres n'ont pas encore pu être identifiés. La situation à Londres n'a pas changé. Le gouvernement a recruté pour le service ds la grève douze cents agents de police temporai- res. —Z— On déclare officiellement à Washington, que le gouvernement des Etats-Unis est décidé à Intervenir à Cuba, Voir par ailleurs les nouvelles qui nous soni parvenues à la dernière heure. ô ï & Ci Beoryer disait : « Chaque fois que le Roi parle, ma foi religieuse- et politique, s'accroît d'une force nouvelle ». Cette parole s'applique parfaitement à la belle lettre que Monseigneur le Duc d'Orléans vient d'adresser au marquis do Kernier, député dllle-ot-Vilaine. Elle fera vibrer tous les «BUTS catholiques et royalistes. Mie les réoba-Luiara en môme temps qu'elle apportera un aliment nouveau à l'activité des fidèles qui considèrent crue de TafErmation répétée dés grandes vé- rités traditionnelles — et de cette affir- mation seule — dépend le saluit du pays. En ces heures d'attente et d'incertitude oii, dans son patriotisme et ses intérêts Itère, plaine au-dessus des calculs., des appétits et des cupidités que, seule, sa Justice souveraine peut briser. Après Monseigneur le Comte de Paris, Monseigneur le Duo d'Orléans est donc pleinement fondé à assurer aux « servi leurs de l'Etat qui ont gagné leur situation par leur travail », qu'à « tous les degrés » ils auront en lui un « protec teur ». Nous parlions, hier, de l'intérêt national. Voici le noble langage qu'il peut inspirer à un Prince patriote : « Tai vu avec satisfaction mes amis faciliter les tentatives de réorganisation que les né- cessités extérieures ct l'instinct national ont imposées au gouvernement actuel également alarmés, chacun a le senti- Le patriotisme est la raison d'être des ment très net que la « permanence de royalistes ». l'intérim » est à la veille de prendre fin, 1© message royal, acquiert l'importance incontestable d'un événement national. Et nous ayons idée que beaucoup parmi les Français qui ne partagent pas encore nos espérances, beaucoup parmi les républicains trompés dans leurs illu- sions et dans leur loyauté, seront reconnaissants k Celui qui, une fois en- La forme, vigoureuse et précise dont Monseigneur le Duc d'Orléans revêt sa pensée ajoute à la-justesse et à la profon- deur dte celle-ci. Les termes de sa Lettre ne peuvent donner lieu à aucune ambiguïté. Ils peuvent triomphalement dissiper toutes les obscurités et réduire à néant tous les mensonges. Ils mettent la France en face core, leur ouvre si généreusement ses d'un programme d'autant plus facilement bras. réalisable qu'il repose sur le droit, sur Monseigneur le Duc d'Orléans écrivait le courage et la sincérité. il y a quelques années : « Voudrait-on^ si j'étais un jour à la tête de mon pays, que de bons citoyens refusassent d'accepter de moi la récom- pense de leurs mérites et de leurs ser- vices, pour ce motif qu'ils auraient eu (ru qu'ils auraient encore des sentiments républicains ?... L'œuvre, négative, de chaque jour marque la nécessité de la venue d'un gouvernement de 'Tradition, conscient, responsable, loyal, digne et fort qui, avec le concours de toutes les bonnes volontés el l'appui de toutes les intelligences honnêtes, restaurera la confiance française en remettant chaque chose, à sa place ». - Sons une autre forme ni moins pré- cise ni moins netite, c'est -la 1 môme pensée que l'on retrouve dans les lettres et les manifestes de Monseigneur le Comte de Chambord et de Monseigneur le Comte de Paris. Dans la Maison, de France, les doc- trines et les principes sont immuables. La République est l'instrument de la dissociation et de la division. La Mo- narchie a éité,' est ot sera celui de la pacification et de l'union. Le régime des Loges divise ; le Roi Très Chrétien unira. C'est ce que Monseigneur le Duc d'Or- léans rappelle lorsqu'il félicite le nou veau député de Vitré d'avoir groupé au tour de lui « non seulement les royalistes, les, catholiques, les patriotes et les n °nnë(es gens ». *c Kernier 'entend et l'ordonne, ^JessA les royalistes qui d'Arc to railié aUl " nom de Jeanne actif i m cem aui onl gardé, vivant et U ' f cvlt e de la patrie. » cmiak mdls P Gn sable ,quo les TarUo „ yGn c I ue Le pius malfaisant des serai- p* 91 * 611 exil et sachent ce que tin „ Royauté : « La Royauté n'est pas n '^ch, 1 ' CCSt le re f u 0 e de tous. Elle s'entoy personne - Le Roi de France e J„f de tontes les compétences et , ^Ploie au bien public ». 9Uôli£ ^.intérêt électoral, le seul au- ^rleni ^f^*' ks ânte du Pouvoir ^nal^ 11 ment du s^tut des fonc- '• ueta ne les empêche pas île 3 Pauvre— d ° f,ra,pï)er inexorablement cornnip^", lieiultl comprend l'action comme h Roi rentend et r ° rdo à pfl„- d Piquent les royalistes A l'habileté en affai Roi, qU| est i'aUitorité rôgu- LA STATUE DU DUC D'ALENÇON ^rcofih^^ q, ui , man u-"'alt encore au saicopliago die Mgr lo Duc d'Aleinxwi wn inaugurée dans la crypte de Dreux le29 juin proulKun, date anniversaire de la mort déco tirunce. L'artiste, auquel LL. A A. RR. le Duc et la Ducliesse de Vendôme on avaient contiû l'sxê- cution, M. Charles. WaJhain, s'est attaché' à évoquer, selon um vœu exprimé par Mgr le Duc d'Alenoon lui-même, les trois titres dont .le Prince s'honorait le plus. 11 a représenté le Prince de sang, l'officier français ct la mem- bre du tiers-ordre de Saint-François La statue de marine est couchée. La tête repose suir dos coussins. La figure du ne'it fils d'Henri IV rappel d'une façon' frapi autô be niDfique du Roi. Uo corps est revêtu d.- Jfinbrt religieux
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