01.08.2013 Views

30 Mai 1912 - Bibliothèque de Toulouse

30 Mai 1912 - Bibliothèque de Toulouse

30 Mai 1912 - Bibliothèque de Toulouse

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

2<br />

LE ima<br />

OrgstnA «fUOtMienL tics intense Sc&eiate et I&eligiense<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25 M 5 CENTIMES<br />

Trois moil<br />

HAUTK-GUiONMi ET PÉPARTEMENTS UH1TR0PHKS ... 6<br />

DÉPARTEMENTS NON LIMTROPHES 7-<br />

ÉTRANGER (Union posiaie)<br />

lit mai*<br />

4,4 ir.<br />

13-<br />

20 -<br />

Cn u<br />

20 fr-<br />

24-<br />

40 -<br />

ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

Lot, Aveyron, Corrèze, Cantal<br />

Qers, Htes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />

Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />

Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrônêes-Orientalea<br />

Haute-Garonne, Ariège<br />

Edition du matin spéciale a Toulousa<br />

ANNONCES (*• po t ^ .<br />

RÉCLAMES —<br />

RÉCLAMES (3. ptg,) .<br />

LOCALES. . .<br />

U ligna<br />

noa Bureaux rue 'BIU^T<br />

O fr 80<br />

A - 50<br />

2 - »<br />

3« • a<br />

os aans<br />

tous noa Oorrewondantg,<br />

Jeudi <strong>30</strong> <strong>Mai</strong> B\h — 22» Anaâe - N 9 7,121.<br />

Société fioooyai3 ûe 1' « Express ûu Midi<br />

MM. les Actionnaires <strong>de</strong> la Société ano-<br />

nyme do l'Express du Midi sont convoqués<br />

à, l'assemblée générale ordinaire qui se<br />

tiendra dans les bureaux do l'Express du<br />

Midi, 25, rue Roquelaine, le vendredi<br />

31 mai <strong>1912</strong>, à 1 h. 1/2 précise.<br />

tits au<br />

Le ministère <strong>de</strong>s affaires étrangères déclare<br />

que les <strong>de</strong>rniers télégrammes du général Lyau-<br />

tey ne contiennent aucune indication pouvant<br />

expliquer le Ssruït qui a couru à Madrid, du<br />

massacre <strong>de</strong>s Européens.<br />

Les Kaoura ont envoyé <strong>de</strong>s délégués auprès<br />

du général Alix pow lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l'aman,<br />

Bill, qui assassina Blanchet, à Nancy, se<br />

serait pendu dans la forêt <strong>de</strong> Haye.<br />

—:—<br />

Plusieurs <strong>de</strong>s personnes blessées pendant<br />

l'incendie d'un cinématographe à Viilaréal<br />

ont succombé à l'hôpital. Dix-huit cadavres<br />

n'ont pas encore pu être i<strong>de</strong>ntifiés.<br />

La situation à Londres n'a pas changé. Le<br />

gouvernement a recruté pour le service <strong>de</strong> la<br />

grève douze cents agents <strong>de</strong> police temporai-<br />

res.<br />

On déclare officiellement à Washington, que<br />

le gouvernement <strong>de</strong>s Etats-Unis est décidé à<br />

intervenir à Cuba.<br />

-.;«—<br />

Voir par ailleurs les nouvelles aul nous sont<br />

parvenues d la <strong>de</strong>rnière heure.<br />

Eerrycr disait : « Chaque fois que le<br />

Roi parle, ma foi religieuse, et politique<br />

s'accroît d'une force nouvelle ».<br />

Cette parole s'aippilique parfaitement à<br />

la belle lettre crue Monseigneur le Duc<br />

d'Orléans vient d'adresser au marquas<br />

<strong>de</strong> Kernier, député d'Ille-et-Vilaine.<br />

Elle fera vibrer tous les coeurs catho-<br />

liques et royalistes.<br />

Elile les réchauffera en même temps<br />

qu'elle apportera un aliment nouveau à<br />

l'activité <strong>de</strong>s fidèles qui considèrent que<br />

<strong>de</strong> l'affirmation répétée dés gran<strong>de</strong>s vé-<br />

rités traditionnelles — et <strong>de</strong> cette affir-<br />

mation seule — dépend le saluit du pays.<br />

En ces heures d'attente et d'incertitu<strong>de</strong><br />

où, dans son patriotisme et ses intérêts<br />

également alarmés, chacun a le senti-<br />

ment très net que la « permanence <strong>de</strong><br />

l'intérim » est à la veille <strong>de</strong> prendre fin,<br />

le message royal acquiert l'importance<br />

incontestable d'un événement national.<br />

Et nous avons idée que beaucoup<br />

parmi les Français qui n© (partagent pas<br />

encore nos espérances, beaucoup parmi<br />

les républicains trompés dans leurs illu-<br />

sions et dans leur loyauté, seront<br />

reconnaissants à Celui qui, une fois en-<br />

core, leur<br />

bras.<br />

Monseigneur le Due d'Orléans écrivait<br />

il y a quelques années :<br />

« Voudrait-on, si j'étais un jour à la<br />

tête <strong>de</strong> mon pays, que <strong>de</strong> bons citoyens<br />

refusassent d'accepter <strong>de</strong> moi la récom-<br />

pense <strong>de</strong> leurs mérites et <strong>de</strong> leurs ser-<br />

vices, pour ce motif qu'ils auraient eu<br />

ou qu'ils auraient encore <strong>de</strong>s sentiments<br />

républicains ?... L'œuvre négative <strong>de</strong><br />

chaque jour marque la nécessité <strong>de</strong> la<br />

venue d'un gouvernement <strong>de</strong> Tradition<br />

conscient, responsable, loyal, digne et<br />

fort qui, avec le concours <strong>de</strong> toutes les<br />

bonnes volontés et l'appui <strong>de</strong> toutes les<br />

intelligences honnêtes, restaurera la<br />

confiance française en remettant chaque<br />

chose, à sa place<br />

Sous une autre forme ni moins pré-<br />

cise ni moins nette, c'est la même pensée<br />

que l'on retrouve dans les lettres et les<br />

manifestes <strong>de</strong> Monseigneur le Comte <strong>de</strong><br />

Chambord et <strong>de</strong> Monseigneur le Comte<br />

<strong>de</strong> Paris.<br />

Dans la <strong>Mai</strong>son, <strong>de</strong> France, les doc-<br />

trines et les principes sont, immuables.<br />

lière, plane au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s calculs, <strong>de</strong>s<br />

appétits et <strong>de</strong>s cupidités que, seule, sa<br />

Justice souveraine peut briser.<br />

Après Monseigneur le Comte <strong>de</strong> Paris,<br />

Monseigneur le Duo d'Orléans est donc<br />

pleinement fondé à assurer aux « servi-<br />

teurs <strong>de</strong> l'Etat qui ont gagné leur situa-<br />

tion par leur travail », qu'à « tous les<br />

<strong>de</strong>grés » ils auront en lui un « protec-<br />

teur? ».<br />

Nous parlions, hier, <strong>de</strong> l'intérêt natio<br />

nal. Voici le noble langage qu'il peut<br />

inspirer à un Prince patriote : « J'ai vu<br />

avec satisfaction mes amis faciliter les<br />

tentatives <strong>de</strong> réorganisation que les né-<br />

cessités extérieures et l'instinct national<br />

ont imposées au gouvernement actuel.<br />

Le patriotisme est la raison d'être <strong>de</strong>s<br />

royalistes ».<br />

La forme vigoureuse et précise dont<br />

Monseigneur le Duc d'Orléans revêt sa<br />

pensée ajoute à la justesse et à la profon-<br />

<strong>de</strong>ur dte celle-ci.<br />

Les termes <strong>de</strong> sa Lettre ne peuvent<br />

donner lieu à aucune ambiguïté. Ils peu-<br />

vent triomphalement dissiper toutes les<br />

obscurités et réduire â néant tous les<br />

mensonges. Ils mettent la France en face<br />

3 si généreusement ses [ d'un programme d'autant plus facilement<br />

réalisable qu'il repose sur le droit, sur<br />

le courage et la sincérité.<br />

Certes, en possession d'un tel pro-<br />

gramme — préface <strong>de</strong> la résurrection<br />

prochaine — « il ne serait pas Français<br />

<strong>de</strong> se taire ». Catholiques et royalistes,<br />

nous ne nous sommes jamais tus pour<br />

dire la vérité et revendiquer nos droits.<br />

Ce n'est pas à l'heure où le « Chef natio-<br />

nal], et traditionnel » nous fait part <strong>de</strong> sa<br />

confiance dans l'avenir » que les bons<br />

Français pourraient gar<strong>de</strong>r le silence.<br />

Ils savent les dangers que la « puissance<br />

maçonnique » fait courir à l'intérêt natio-<br />

nal et à l'ordre public. Si nous nous<br />

désintéressions <strong>de</strong>s manoeuvres coupa-<br />

bles dont nous sommes les témoins, nous<br />

nous trahirions nous-mêmes ; nous lais-<br />

serions supposer que nous entendons<br />

hâter notre propre mort.<br />

Les faits parient pour nous ; laissons-<br />

les donc parier haut et clair.<br />

Après tant d'autres, le marquis <strong>de</strong><br />

Kernier nous a donné l'exemple. Imi-<br />

tons-le sans réserve ni hésitation, en<br />

nous disant bien que nous <strong>de</strong>vons affir-<br />

tes mains retenant un chapelet- Sw le bas<br />

<strong>de</strong> la robe *° R°ii qui. est l'autorité régu-<br />

LA STATUE DU DUC D'ALENGON<br />

La statue tombale qui manquait encore a<br />

sarcophage die Mgr le- Duc d'Alençon sera<br />

înamigurée dans la crypte die Dreux lo 29 juin<br />

pa'ocihajn, date anniversaire <strong>de</strong> la mort <strong>de</strong> ce<br />

Brinoo.<br />

L'artiste auquel LL. AA. RR. te Duc et la<br />

Duchesse die Vendôme on avaient confié i'ox:<br />

cutten, M. Charles Walha.in, s'est attaché a<br />

évoquer, félon un vœu exprimé par Mgr le<br />

Duc d'Alencon lui-même, les trois- titres dont<br />

te Prince s'honorait lo plus. Il a représenté<br />

te Prince <strong>de</strong> sang, l'officier français et le mem-<br />

bre du tiers-ordre <strong>de</strong> Saint-François.<br />

La statue <strong>de</strong> marbre est couchée.. La tête<br />

repose sur «tes coussins. La figure du petit-<br />

fils d'Henri IV rappelle d'rnno façon frappante<br />

le masque «lu Roi. Le corps ost revêtu dis<br />

l'habit religieux <strong>de</strong> Saint-François, la croix<br />

<strong>de</strong> bois du ticirB-or'dire- placée sur la poitrine,<br />

Ceci serait excellent en principe s'il n'y<br />

avait en germe la monopolisation <strong>de</strong> la<br />

vente dc l'alcool au profit <strong>de</strong> quelques par-<br />

ticuliers d'abord, <strong>de</strong> l'Etat ensuite.<br />

G" Que le privilège <strong>de</strong>s bouilleurs soit<br />

supprimé.<br />

C'est-à-dire, le droit <strong>de</strong> propriété battu en<br />

brèche et la consommation familiale sou-<br />

mise à la plus odieuse inquisition.<br />

7° Que le monopole <strong>de</strong> la distillation et<br />

<strong>de</strong> la rectification <strong>de</strong>s alcools soit réservé<br />

à l'Etat.<br />

Là, çà y est, cette fois ; le monopole n'est<br />

plus seulement en germe, comme pour la<br />

vente, il est réclamé expressément au pro-<br />

fil <strong>de</strong> l'Etat.<br />

ti" Que les <strong>de</strong>nrées alimentaires dc pre-<br />

mière nécessité, telleé que les céréales et le<br />

sucre, et les matières premières servant à<br />

la 'préparation <strong>de</strong> boissons non nuisibles,<br />

telles que le café, le thé, le cacao, soient<br />

libres <strong>de</strong> tous droits dc douane cl d'octroi.<br />

C'est-à-dire la ruine <strong>de</strong> l'agriculture, et<br />

notamment <strong>de</strong>s producteurs <strong>de</strong> blé, systé-<br />

matiquement organisée.<br />

14° Que les municipalités créent <strong>de</strong>s lieux<br />

<strong>de</strong> réunion mis à la disposition <strong>de</strong> tous les<br />

citoyens.<br />

Je ne vois pas très bien quel rapport il y<br />

a entre la création <strong>de</strong> ces lieux <strong>de</strong> réunion<br />

et la lutte contre l'alcoolisme ; au con-<br />

traire, une réunion n'allant guère, surtout<br />

à la campagne, sans le sacrifice d'un cer-<br />

tain nombre <strong>de</strong> bouteilles.<br />

<strong>Mai</strong>s ne peut-on pas faire un curieux rap- ><br />

prochement entre le vote <strong>de</strong> ce vœu par l« |<br />

^rands Jeux-Floraux<br />

prestige <strong>de</strong>"l'antique métropole du Midi.<br />

Nous connaissons assez son esprit éclairé<br />

et son dévouement à la cause Félibréenne<br />

pour compter qu'il voudra bien prendre en<br />

sérieuse considération le vœu que forment<br />

plusieurs <strong>de</strong> .ses confrères du Félibrige et<br />

<strong>de</strong> ses collègues du Consistoire.<br />

JEAN DE L'HERS.<br />

Par Fil Spécial<br />

4n *v v<br />

le flambeau qui <strong>de</strong>vait illuminer la roule parole est au Capoulié, M. Bernard Valero<br />

an terme <strong>de</strong> laquelle, un jour, catholiques qui vient d'être reelu, pour ajou.er a la<br />

et protestants se retrouveront pour chanter gloire <strong>de</strong>s Grands Jeux-Floraux tte l»ld le<br />

ensemble l'immortel cantique <strong>de</strong> la joyeuse<br />

ettvivante unité.<br />

Avec la prise <strong>de</strong> Notre-Diame, les catho-<br />

liques <strong>de</strong> Genève étaient arrivés à la <strong>de</strong>r-<br />

nière station do leur douloureux calvaire.<br />

Sur oe calvaire, ils restèrent tronte--sept<br />

ans : trente-sept ans <strong>de</strong> souffrance, trente-<br />

sept ans aussi d'indéfeotibilité. Dans les<br />

caves, les hangars et les granges où ils<br />

allèrent abriter leur Dieu, leur foi, leur<br />

pauvreté et leur indépendance, ils <strong>de</strong>meu-<br />

rèrent loyaux citoyens. Or, voici que sou-<br />

dain sonne l'heure <strong>de</strong> la consolation. Les<br />

luttes <strong>de</strong> jadis étaient enfin apaisées ; la<br />

loi <strong>de</strong> séparation, en supprimant le budget<br />

<strong>de</strong>s cultes, avait porté le <strong>de</strong>rnier coup au<br />

schisme vieux catholique. Lo temps lui-<br />

mGmo avait ainsi travaillé en faveur do la<br />

paix religieuse. Il .ne restait qu'à, trouver<br />

UTJO solution honorable. Or, <strong>de</strong> solution, il<br />

n'y en avait qu'une : celle do racheter aux<br />

catholiques nationaux leur prétendu droit<br />

dé co-jouissauoe. Grâce à la généreuse ini-<br />

tiative d'un riche citoyen catholique, M.<br />

Maréchal, <strong>de</strong>s pourparlers s'engagèrent, au<br />

cours <strong>de</strong> l'hiver qui vient <strong>de</strong> s'achever, en-<br />

l'iv» les parties intéressées. Moyennant une<br />

somme <strong>de</strong> 200.000 francs, dont 125.000 fu-<br />

rent versés par M. Maréchal, les catholi<br />

oucs purent reprendre-possession dé-finitive<br />

iln "Nuire-Dame et te Grand Conseil, sur<br />

leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, modifia, à l'unanimité, lo<br />

16 mars <strong>de</strong>rnier, dans une séance <strong>de</strong> haute<br />

dignité, l'insuffisante et malencontreuse loi<br />

^tfc.Jnsi finit, dans la joie et la paix, l'épo-<br />

que troublée <strong>de</strong> la persécution religieuse à<br />

Genève. Comme les juifs, au retour d«<br />

Babïlcne, les catholiques sont donc ren-<br />

tpéapans leur sanctuaire et y ont rallumé<br />

pteu.sement le feu qu'ils avaient caché sous<br />

la oendre, au matin <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière sépa-<br />

ration.<br />

OSCAR HAVARD.<br />

L' « Anarchie » BU cour d'Assises<br />

Paris, 29 mai.<br />

Dans son numéro du 9 juin 1910, l'Anarchie<br />

publiait un. .airticie signé Victor Grangau, in*<br />

j'Urieux et diffamatoire pour l'armée.<br />

Ce Victor Grangau n'est autre que l'indi-<br />

vidu du Lozère qui, <strong>de</strong>puis, fut soupçonné par<br />

les anarchistes d'avoir livré Carouv qui es-<br />

suya <strong>de</strong> leur part <strong>de</strong>ux coups <strong>de</strong> revolver et<br />

qui s'est alors empressé <strong>de</strong> disparaître.<br />

En 1910, Grangau ne put être touché par l.a<br />

citation. C'est le gérant «te IMnarchfe, M. Louis<br />

GouiHeau, qui fat seul renvoyé <strong>de</strong>vant la cour<br />

d'assises <strong>de</strong> la Seine.<br />

Le <strong>30</strong>: décembre 1910, il fut condamné par<br />

défaut à un an <strong>de</strong> prison et 3.000 francs d'a-<br />

men<strong>de</strong>.<br />

L'affaire est revenue cet après-midi sur op-<br />

position. La Cour a confirmé la condamnation<br />

par défaut.<br />

Les jf^é/ornjcs Télégraphiques<br />

Paris, 29 mai.<br />

Le Comité consultatif <strong>de</strong>s postes et télégra-<br />

phes réuni ce matin sous la prési<strong>de</strong>nce du<br />

sous-eecrétaire d'Etat, s'est prononcé en fa-<br />

veur <strong>de</strong>s réformes suivantes : établissement<br />

d'un tarif dégressif pour les télégrammes 'Com-<br />

prenant un grand nombre <strong>de</strong> mots ; introduc-<br />

tion <strong>de</strong> simplifications dans te comptage <strong>de</strong>s<br />

mots ; création d'un service <strong>de</strong> télégrammes<br />

urgents dans les relations intérieures ; aug-<br />

mentation <strong>de</strong> la taxe applicable aux télégram-<br />

mes secrets dont la transmission présente sou-<br />

vent <strong>de</strong>s difficultés assez sérieuses ; .nouvelle<br />

réglementation <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> dépôt et <strong>de</strong><br />

taxation <strong>de</strong>s lettres-télégrammes.<br />

La Réforme Electorale<br />

Paris, 29 mai.<br />

Au déieuner mensuel «te l'Union du com-<br />

merce et <strong>de</strong> l'industrie, M. Ch. Beno st a fait<br />

une causerie sur la réforme électorale.<br />

« On reproche au projet <strong>de</strong> la commi.ss.ion<br />

d'être un monstre, a dit lo députe <strong>de</strong> Paris ;<br />

saiis douta, il n'est pas pariait, mais à qui la<br />

^'supposez un nouveau-né dont un homme<br />

casserait tous les membres et dirait, en le mon.<br />

trant au public : « Voyez comment il est mal<br />

» tourné 1 »<br />

» C'est le cas du projet dont toutes les im-<br />

porfeetions ont été imputées par le parti radi-<br />

cal.<br />

: » La majorité radicle lèche son petit ours<br />

pour ce qui est du retrait «le l'urgence que pa<br />

rait-il, tes aircndissementiers n'osent plus <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong>r.<br />

» S'il ost posé, que feront les proportionna-<br />

iistcs ? Notre résolution est très forme Nous<br />

ne consentirons, je ne «lis pas encore à accep-<br />

ter, mois à examiner une proposition <strong>de</strong> retrait<br />

«te l'urgence qu'à trois conditions : 1" i-r..tet<br />

déposé non pas seulement daaito ses gi-uid**<br />

u:;u Bàftcîits eïiAutû<br />

Bill s'est-il pendu ?<br />

Nancy, 29 mai.<br />

Les bruits les plus divers courent au sujet <strong>de</strong><br />

Bill te bandit qui assassina Blanchet pour<br />

venger l'un, <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> lia ban<strong>de</strong> Bonnet.<br />

C'est ainsi qu'on avait annoncé que le meur-<br />

trier <strong>de</strong>vait se constituer prisonnier ce matin,<br />

à Nancy, entre les mains do M. Lecomte, juge<br />

d'instruction].<br />

Aussi, dès les premières heures <strong>de</strong> nom-<br />

breux curieux étaient-ils massés aux abords<br />

du palais <strong>de</strong> justice.<br />

Leur attente a été déçue ; le bandit ne s'est<br />

pas présenté au parquet.<br />

Les magistrats n'avaient d'ailleurs pas pria<br />

au sérieux l'annonce <strong>de</strong> ce coup <strong>de</strong> théâtre.<br />

D'autre part, on a trouvé dans la forêt do<br />

Baye un homme pendu à un arbre.<br />

La mort semble remonter à une huitaine «lo<br />

jours.<br />

On s'est d'abord ,temnn«W s, on ne so pou-<br />

vait pas en n.v

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!