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21 Janvier 1908 - Bibliothèque de Toulouse

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Li; HU»ÉROS€l*PWKS<br />

Organe quotidien <strong>de</strong> Délense Sociale et Religieuse<br />

REDACTION ET ADMINISTRATION: <strong>Toulouse</strong>. Rue Roquelaine, 25<br />

LE NUMERO &CENTIME<br />

W,OTKUHO!WS KT MPUrrBmHW Littnnopaas . .<br />

gBMRTEJttKTS ITOU UMirnOPHIB<br />

ITHÎAJWK» <br />

.^.^mmli partant «tes i« ri tf <strong>de</strong> «battue moi» •» WWM«<br />

iV*W j|l> inTTf' lAeiVCDMM NIpIMMM «M MTi —WWtUlri M M HiWIlMl<br />

Tr#te »»ti<br />

• ,<br />

7 -<br />

40 -<br />

«Eu re j»<br />

«3 -<br />

20 -<br />

2.* -<br />

40 -<br />

ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

Lof, Ava/ron, Corrèze, Cantal<br />

®«T$, W-Pyrènêas, Bmsas-Pjrrônées, Léméms<br />

rarn-ef-Gftrew/i». Caî-et-Garon/j»<br />

Tarn, 4tfrfa, Wérauft, ryrénéts-Omnttlu<br />

K&tito-Q&rorwe, Arlbgi<br />

W'Won tfu mat/ii npeo/a/e » 7M/MMM<br />

•ÈSULMSS -<br />

WKULES. ....<br />

. . . . . ë<br />

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, «.„, ^f* *J>nono»n ©a atclamat «est rcqnet &aau<br />

i 8»«M. ru* IÏOOIMU&U»*. as. * Ï.UXIUM, «« «£*» «m, «te* Oi«T«Bf3»l*S'*i<br />

LEGRAP<br />

«BHWHnSSHI<br />

Les Faits du Jour<br />

Sur te proposition do M. Delahayc, ia Cham-<br />

bre a ajourné ie projet <strong>de</strong> réintégration <strong>de</strong><br />

t,-'_. Relmtch dans les ca*es <strong>de</strong> l'armec terri-<br />

toriale jusqu'à l'examen par la commission<br />

<strong>de</strong> l'armés d'un projet <strong>de</strong> résolution dépose<br />

par M. Lasies et soumettant au droit com-<br />

mun, en îMftors do leurs pério<strong>de</strong>s d'instruc-<br />

tion, les officiers <strong>de</strong> la réserve et <strong>de</strong> l'armée<br />

îsiiTîtoriale ; la Chambre a ensuite repris la<br />

dissuasion <strong>de</strong> l'impôt sur le revenu.<br />

—:—<br />

te général Dru<strong>de</strong> a assisté à la séance du<br />

Palais-Bourbon ; il paraissait en parfaite<br />

Ban té.<br />

—•>—<br />

Les nouvelles autorités do Fez se sont em-<br />

parées <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong>s vizirs d'Abd el Azïz.<br />

—:—<br />

Un millier d'hommes escortant un convoi<br />

^'approvisionnement à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> la kas-<br />

bah <strong>de</strong>s Mériiounas a été attaqué par <strong>de</strong>s<br />

Chaouiae,<br />

—:—<br />

La police internationale a découvert un<br />

complot anarchiste, don! le but était <strong>de</strong> faire<br />

eautor, à Rio-tJe-Janei.ro, une partie <strong>de</strong> l'esca-<br />

dre américaine du Pacifique.<br />

Au tirage <strong>de</strong>s obligations <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Pa-<br />

ris 1871, le numéro 715,032 gagne 100,000 francs.<br />

Voir par ailleurs les nouvelles qui nous<br />

tout parvenues à la <strong>de</strong>rnière heure.<br />

Mardi <strong>21</strong> <strong>Janvier</strong> <strong>1908</strong>. -<br />

La. Dépêche conteste, que le; gouverne-<br />

ment républicain soit pour quelque<br />

chose dans le renchérissement <strong>de</strong> tous<br />

les objets nécessaires à Feixistence. A<br />

l'appui <strong>de</strong> sa thèse, elle cite l'exemple<br />

3e la Hollan<strong>de</strong>^, <strong>de</strong> l'Angleterre et <strong>de</strong> l'Al-<br />

lemagne où certaines <strong>de</strong>nrées sont plus<br />

chères que chez nous. Or, la Hollan<strong>de</strong>,<br />

augmenté chez nos voisins ? Cela tient<br />

aux tarifs <strong>de</strong> douane. L'Allemagne se<br />

protège contre l'entrée du bétail étranger<br />

afin do favoriser son agriculture.<br />

Celle-ci, tout au moins, recueille donc le<br />

bénéfice <strong>de</strong> la politique protectionniste<br />

<strong>de</strong> l'Empire. En outre, la cause <strong>de</strong> la<br />

hausse est purement acci<strong>de</strong>ntelle ; l'Alle-<br />

magne n'a qu'à modifier ses tarifs pour<br />

ramener à leurs anciens prix les ani-<br />

maux <strong>de</strong> boucherie. En est-il <strong>de</strong> mêm«<br />

chez pous ?<br />

Non, certes, puisque, au dire <strong>de</strong> la Dé-<br />

pêche, l'impôt est le facteur essentiel <strong>de</strong><br />

l'élévation du prix <strong>de</strong> la, vie. Et à ce sujet<br />

la Dépêche ne manque jamais d'imputer<br />

aux désastres <strong>de</strong> 1870 l'énormi-té <strong>de</strong> nos<br />

charges. Il faudrait cgp&ndant en finir<br />

avec cette légen<strong>de</strong>. Le budget <strong>de</strong> la<br />

France était, en 1870, d'un milliard six<br />

cent millions. En 1875, tous les frais <strong>de</strong><br />

la guerre payés, il était <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mil-<br />

liards six cent vingt-six millions. Il est<br />

aujourd'hui <strong>de</strong> quatre milliards. En dé-<br />

falquant le milliard légué par la guerre,<br />

la République nous coûte chaque année<br />

un milliard quatre cent millions <strong>de</strong><br />

plus que l'Empire. Et la cherté <strong>de</strong> la vie<br />

dépendant diii chiffre <strong>de</strong> l'impôt, la Ré-<br />

publique est donc responsable <strong>de</strong> l'aug-<br />

mentation du prix <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées dans la<br />

proportion <strong>de</strong> trente; pour cent.<br />

Ce n'est qu'une entrée <strong>de</strong> jeu. L'assis-<br />

tance <strong>de</strong>s vieillards et les pensions our<br />

vrières sont appelées à grossir incessam-<br />

ment d'une manière formidable la dé-<br />

pense budgétaire. D'où répercussion im-<br />

médiate sur les cours du marché. Quand<br />

les impôts augmentent, le producteur<br />

élève la valeur <strong>de</strong> ses produits. C'est iné-<br />

io et au<br />

sont au<br />

t quatre<br />

:itt> qui les ont visitées. Les cou-<br />

éclatantes. .<br />

importante est la question/le<br />

es qui sont faites<br />

outes les œuvres<br />

«xnosées au frrand<br />

<strong>de</strong>'<br />

un grand nombre <strong>de</strong> styles funôi<br />

<strong>de</strong> merveilleuses peintures d'ut<br />

travail .parfaite.<br />

C'est, croyons-nous, la premiè:<br />

eal classique -<strong>de</strong> la Grèce rend<br />

tonte, spécimens <strong>de</strong> ce. grand art •<br />

<strong>de</strong> Zeuxis et d'Apelle, qu on cou<br />

me perdu pour toujours.<br />

Cette découverte jette un jour<br />

Instinctif sur l'art pictural <strong>de</strong> 1'<br />

les stèles funérai*es <strong>de</strong> P&gsea<br />

effet, la marque d'une gran<strong>de</strong><br />

Elles remontent toutes au tn<br />

dëuxifeme siècles avant notre è<br />

nombre d'un millier environ,<br />

cents conservent <strong>de</strong>s traces <strong>de</strong> i<br />

ques. Trente surtout sont dan'<br />

conservation<br />

tous les eaiv ;<br />

leurs en sou<br />

Non moin<br />

la technique <strong>de</strong> ces pei<br />

à l'etacaustietne, corr<br />

exécutées sur -le mari<br />

air. Q Une 'église en papier.<br />

Une église .nouvelle va s'élever à Paris ;<br />

ceci n'a rien <strong>de</strong> surprenant. Mais ce qui est<br />

original., c'est la matière employée ù sa cons-<br />

truction.<br />

Cette égfllse sera entièrement faite <strong>de</strong> papier<br />

irendu imperméable au moyen d'une . couelie<br />

<strong>de</strong> chaux vive méilangée <strong>de</strong> lait caillé et <strong>de</strong><br />

'blanc d'œul. Elle pourra contenir un millier<br />

do personnes. C'est dans le quartier <strong>de</strong> la<br />

Roquette qu'elle s'élèvejra.<br />

— IJ& diminution <strong>de</strong>s sourds-muets.<br />

L'admirable dévouement <strong>de</strong> quelques apô-<br />

tras'produit ce résultat : le .nombre <strong>de</strong>s sourds-<br />

muets diminue <strong>de</strong> façon notable.<br />

Les sourds-muets sont actuellement 19,514,<br />

ce qui donne la proportion <strong>de</strong> 39 pour 100,000<br />

habitants. En 1851, ils étaient 29,512, et, en<br />

1881, <strong>21</strong>,956.<br />

Les départements où s'observe le plus fré-<br />

quemment ia surdi-mutité, sont : la Savoie<br />

(193), la Haute-Savoie (136), les Hautes-Alpes<br />

(115). la Corrèze (72), la Corse (72), l'Ariège<br />

(66), les Hautes-Pyrénées (63).<br />

BUREAUX A PARIS : 26, RUE FEYDE<br />

ur<br />

aires portant,<br />

a finesse <strong>de</strong><br />

e fois que le<br />

d'aussi écla-<br />

te PolyKiiote,<br />

îidérait com-<br />

lumineux et<br />

intiouité. car<br />

c I u a 1 i t é<br />

MARTYR<br />

Non mnorfs n<br />

te<br />

HU<br />

fia<br />

îlébrer le tris-<br />

vitable. De telle sorte'que le jour est en I rarement eent : là Seine (16), la Giron<strong>de</strong> (19)<br />

train <strong>de</strong> se lever où, avec sept ou huit 1 «eme^-Orse (19), las Ar<strong>de</strong>nnes (20), le Var<br />

lUt'iit trow farts supérieurement édi-<br />

enipruntés u un historien récem-<br />

ment décédé, dont la consciencieuse et<br />

Clairvoyante exactitu<strong>de</strong> donne toutes les<br />

garanticis d'authenticité qu'on est en droit<br />

d'exiger en ces graves matières.<br />

; I. — « Sans vouloir préjuger les décisions<br />

dise, les royalistes ne pouvaient se<br />

défendre <strong>de</strong> voir dans Louis XVI un mar-<br />

tyr. Le 28 avril 1794, dans une fournée qui<br />

ne comprenait pas moine <strong>de</strong> 33 accuisés, fi-<br />

gurait Mario-Murgueritc Bragelongue, veu-<br />

ve <strong>de</strong> Paris-Montirrun. Voici um extrait, <strong>de</strong><br />

ses réponses <strong>de</strong>vant ïe tribunal :<br />

Le Prési<strong>de</strong>nt à la veuve Paris : Re-<br />

connaiBsez-vouiS cette lettre comme émanée<br />

<strong>de</strong> vous ?<br />

Réponse : Je la reconnais comme l'ayant<br />

écrite le <strong>21</strong> juin 1793.<br />

» Le 'PjTési<strong>de</strong>nt : Voici ce que vous écri-<br />

viez à cette époque : « Louis XVI a souf-<br />

fert le martyre sur la place <strong>de</strong> la Révolu-<br />

tion. Dieu veuiilte le récompenser <strong>de</strong>s.maux<br />

qu'il a soufferte et du jugement injuste que<br />

les représentants <strong>de</strong> la nation ont pronon-<br />

cé contre lui. »<br />

Réponse : « Je croyais au martyre <strong>de</strong><br />

Louis XVI, et mon opinion était fondée sur<br />

ses vertus.<br />

Mme <strong>de</strong> Paris-Montbrun fut guilloti-<br />

née. »<br />

IL — « La guillotine ne chômait pas,<br />

même le jour <strong>de</strong> l'an. Parmi ceux qui mon-<br />

tèrent à l'échaufaud, le 1 er janvier 1794,<br />

était un prêtre, Pierre-Joacliim Vancleem-<br />

putte. Après avoir .appartenu au clergé<br />

Les départements où allé 's'observe le plus j paroissial <strong>de</strong> Saint-Nicoias <strong>de</strong>s Champs, à<br />

Paris, réduit à se cacher, il avait continué<br />

Il eemWlerait qu'on eût pris à tâche <strong>de</strong><br />

décourager oeux <strong>de</strong>s Français qui ont en-<br />

core le goût inmhrttténe <strong>de</strong> la vie rurale. Non<br />

seulement tes terres sont écrasées d'impôts,<br />

mais le terrien n'est pas en sécurité.<br />

Ce n'est pas le gouvernement <strong>de</strong> la Répu-<br />

blique qui pourra imputer au comte <strong>de</strong> Sa-<br />

bran-Pontevès un»pessimisme exagéré,puis-<br />

que M. Clemenceau lui-même, répondant, à<br />

une inte«pella.tlon sur ce sujet, dams la<br />

séance du 28 février 1907, a reconnu l'ab-<br />

solue iiisuffisa*ice <strong>de</strong> la police rurale ac-<br />

tuellement confiée à la gendarmerie, qui l'Amour, da vaine tendresse,<br />

passe le plats clair <strong>de</strong> son temps à remplir quand on l'a placé trop haut<br />

<strong>de</strong>s besognes <strong>de</strong> facteur ou <strong>de</strong> commission- quand on l'a placé trop lias<br />

naine — lorsqu'elle ne prête con-<br />

cours aux voleurs d'églises et <strong>de</strong> couvents<br />

— et aux gar<strong>de</strong>s champêtres dont la fonc-<br />

tion, dans les trois quarts <strong>de</strong>s communes,<br />

est 'presque purement nominale.<br />

Las propriétaires, qui paient déjà <strong>de</strong> si<br />

lour<strong>de</strong>s contributions, et qui auraient droit<br />

en échange à être protégés, essaient <strong>de</strong> re-<br />

médier à l'impuissance <strong>de</strong> l'Etat et <strong>de</strong>s<br />

communes on s'hnposant par surcroît les<br />

dépenses-d'eatretien <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>s particulière.<br />

lisse heurtent aux influences <strong>de</strong>s politi-<br />

ciens radicaux et francs-maçons, grands<br />

patrons <strong>de</strong>s braconniers, et à la faiblesse<br />

ou à la mauvaise volonté <strong>de</strong>s tribunaux <strong>de</strong>-<br />

vant lesquels il faut que ces gar<strong>de</strong>s asser-<br />

mentés aient dix fois raison pour qu'on ne<br />

leur donne pas tort. La chasse est pour-<br />

tant une source <strong>de</strong> plus-values considéra-<br />

bles pour la propriété rurale, et mériterait<br />

au moins à ce titre un peu moins <strong>de</strong> mal-<br />

veillance <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s pouvoirs publics.<br />

Le congrès <strong>de</strong> Ja chasse, sur l'initiative<br />

du comte <strong>de</strong> Sabran-Pontevès, a émis plu-<br />

sieurs vœux, dont le premier vise l'organi-<br />

sation <strong>de</strong> la gendarmerie mobile<br />

(24), le Tarn (25).<br />

A quelles lois bizarres obéit cette lamenta-<br />

ble infirmité î Mystère. On constate ; on n'ex-<br />

plique pas...<br />

—171,1*-.<br />

D'Evêque à Ministre<br />

Nous avons déjà donné une analyse <strong>de</strong> la<br />

francs par jour, l'ouvrier français ne sera<br />

pas mieux partagé que l'ouvrier <strong>de</strong> Nu-<br />

remberg avec ses vingt sous.<br />

Nous avons déjà vu cela. Créer <strong>de</strong>s<br />

rentes à tous oeux qui n'en ont pas, et<br />

prendre l'argent dans la poche du pu-<br />

l'Angleterre, l'Allemagne sont <strong>de</strong>s pays blic > telle fut, <strong>de</strong> tout temps, la préten-<br />

monarchiques. Donc, en France, c'est un "on <strong>de</strong> la République Le <strong>21</strong> mars 1792, belle lettre ouverte que' Mgr Turinaz a<br />

sophisme <strong>de</strong> rendre la République res- u,ne loi instituait 45 f00 comités révolu- adressés à M. Clemenceau, prési<strong>de</strong>nt du<br />

ooosaible <strong>de</strong> l'élévation du prix <strong>de</strong> la via tionnairee dont tous les membres rece- «mseil.<br />

' La comparaison d© la Dépêche cloche vaient, aux termes d'un décret posté- . Nous sommes heureux <strong>de</strong> reproduire ci-<br />

par la base. La riches©<br />

dans une mesure<br />

fertilité <strong>de</strong> son sol et a ia douceur ae son i jai v ^"* wuwsnea une aepense ioges<br />

jlimat. La France a toujours passé pour annuelle <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux cent cinquante mil- Mais qui donc enseigne la haine à l'enfance I ancien curé <strong>de</strong> Saint-Nicolas du Chardon-<br />

être sons ce double raxroort la contrée bons <strong>de</strong> livres, au moins quatre cent et à la jeunesse française, sinon un grand net, massacré à Saint-Firmin, le 3 septem-<br />

d'exercer secrètement son saint ministère<br />

Lorsqu'il fut arrêté, on découvrit chez lui,<br />

parmi <strong>de</strong>s reliques <strong>de</strong> saints, un petit pa-<br />

pier carheté. sur lequel était écrit : « Sang<br />

<strong>de</strong> Louis XVI. »<br />

» L'abbé Vancleemputte n'avait pas gar-<br />

dé pour rien une goutte du sang <strong>de</strong><br />

Louis XVI : il alla à la mort avec le même<br />

courage que le roi martyr. » (Edmond Bi-<br />

ré : les Défenseurs 3e Louis XVI. Page<br />

204-207.)<br />

III. — « Dans un autre <strong>de</strong> ses ouvrageB,<br />

l'ingénieux écrivain cite une belle prière à<br />

la Sainte-Vierge, en faveur <strong>de</strong> Louis XVI.<br />

la plus favorisée <strong>de</strong> l'Europe. C'est pour-<br />

quoi, sauf en <strong>de</strong>s circonstances particu-<br />

lières provenant <strong>de</strong>s guerres et <strong>de</strong>s révo 1 -<br />

Iptiohs, la vie y fut toujours plus douce,<br />

plus facile et plus abondante qu'ailleurs.<br />

La, vie est donc et n'a jamais cessé d'être<br />

plus chère à Londres qu'à Paris ; le fait<br />

ne prête pgs à discussion, le roi Edouard<br />

n'y peut rien et la République n'a pas<br />

lieu d'en triompher.<br />

Toute la question est <strong>de</strong> savoir si la<br />

terre française est <strong>de</strong>venue plus avare,<br />

si nous sommes, comme les Anglais,<br />

obligés d'importer du <strong>de</strong>hors notre vin,<br />

nos œufs, nos volailles, notre vian<strong>de</strong>, nos<br />

fruits, etc. Si l'enquête ouverte à ce su-<br />

jet répond par l'affirmative, le renché-<br />

rissement d© la vie tient à <strong>de</strong>s causes<br />

naturelles ; il faut cesser d'en accuser 'a<br />

République. Mais si la réponse est néga-<br />

tive, si notre pays n'a pas perdu sa fé-<br />

condité productive, la surélévation <strong>de</strong>s<br />

objets <strong>de</strong> consommation a <strong>de</strong>s causes<br />

dont le gouvernement peut fort bien<br />

n'être pas innocent.<br />

millions <strong>de</strong> francs nar raonort à la va- nombre <strong>de</strong>s maîtres <strong>de</strong> vos écoles primaires, bre 1792. » (Journal d'un bourgeois <strong>de</strong> Pa<br />

loin- aHiioilo Ac ra »r»vr,t n r>„w,ui secondaires ex supérieures, «n insultant ia<br />

leui actuelle <strong>de</strong> 1 argent. Il semble que, France du passé, le clergé, l'Episcapat, les<br />

sous ce débor<strong>de</strong>ment du Pactole, tout al- congrégations religieuses, le chef suprême <strong>de</strong><br />

lait nager dans l'opulence. Eh bien ' con- l'Eglise ? Qui donc enseigne la haine, 6inon<br />

suites la valeur <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées un an après. $ u ££ rnaux ' vos revues ' vos livres ' vos bro<br />

ris, page 15G.) M. Gros figure parmi les<br />

victimes dont la cause <strong>de</strong> béatification a<br />

été récenimeni introduite<br />

On ie voit, le sang <strong>de</strong>s martyrs engen-<br />

dre plus que <strong>de</strong>s chrétiens : il engendre<br />

<strong>de</strong>s martyrs : Sanguis martyrum semen<br />

marlyrum !<br />

C'est dans ces sentiments qu'un pieux his-<br />

torien <strong>de</strong> Louis XVI a puisé l'inspiration<br />

suivante : « La mort <strong>de</strong> Louis XVl a fait<br />

plus d'une conquête à la religion catholi-<br />

D'autres parlent <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux Frances qui ne | que. Des hommes jusqu'alors peu religieux<br />

ont regardé, avec raison, comme une preu-<br />

ve <strong>de</strong> la divinité <strong>de</strong> cette religion la gran-<br />

<strong>de</strong>ur d'âme véritablement surnaturelle<br />

qu'il a montrée dans ses longues souffran-<br />

ces et à ses <strong>de</strong>rniers moments. » (Cordier,<br />

Louis XVl et Mme Elisabeth, sa sœur, ipage<br />

120 '<br />

Cette influence sus-vivante et bienfaisan<br />

te <strong>de</strong>s vertus du défunt est peut-être le<br />

- v-nuica, vos romans, vos gravures hi<strong>de</strong>uses et<br />

La livre ne pam, trois sous trois <strong>de</strong>- souvent immon<strong>de</strong>s 1 Qui donc enseigne la<br />

niera. La livre da savon, trente-<strong>de</strong>ux haine, non seulement par <strong>de</strong>s paroles, mais<br />

sous. Le sucre, trois toutes. Le bleu-in- paT ûes - a «t?s,e*Par l'exemple, sinon ceux qui<br />

A-.^r, v ^ uiK,u i« poursuwent <strong>de</strong> leurs décrets et <strong>de</strong> leurs lois,<br />

en go, trente livres. La oanne<strong>de</strong>. cent <strong>de</strong> leur spoliation ou <strong>de</strong> ileur oppression, qui-<br />

vingt livres. La vâniJla, cent vingt livres, conque se permet <strong>de</strong> ne pas penser comme<br />

La café moka, trenk J'svres. L«t chan- eu ^, a '<br />

délie, trente sous, ^e que voyant le peu- peuvent s'entendre et s'unir. lis concluent<br />

pie prit le parti <strong>de</strong> piller les boutiques qu'il faut supprimer une <strong>de</strong> ces Frances .pour<br />

ét <strong>de</strong> pendre les bc-uli^u ers, à titre d'ac- donner à l'autre la sécurité et la paix.<br />

rainarenrs CP, nui «ni nrmr «flW Wamo 0ui ' I e ' ne le contœte P as - » y a <strong>de</strong>ux<br />

capaieuiù, ce qui eut poui etiet ûame- Frances. Il y a la France <strong>de</strong> la négation, du<br />

nsr la famine, car la confiance, qui est, blasphème, <strong>de</strong> l'impiété, du matérialisme, et<br />

comme on sait, l'âme du commerce ne la France <strong>de</strong> la foi, <strong>de</strong> l'adoration et <strong>de</strong>s i,m-<br />

rétrnait nas nnVispmPTit mortelles espérances. Il y a la Fronce qui<br />

icMid,iL pdb piccisemeru, s'efforce <strong>de</strong> pratiquer la morale sublime <strong>de</strong><br />

Nous aurons 1 avantage <strong>de</strong> revoir ces rBvangile et la France <strong>de</strong> la jouissance, <strong>de</strong> la<br />

belles choses, accompagnées <strong>de</strong> quelques force brutale et <strong>de</strong> lja^haine^Iljy aja France j p ius édifiant <strong>de</strong>s miracles et constitue, cer-<br />

tainement, l'un <strong>de</strong>s meilleurs éléments<br />

autres sorns im« forma trimlpxtîmitk' X P oui fut pendant quatorze siècles, malgré ses<br />

hfeïn M2 f q ^ , 0n(Tl1 ^. 6 erreurs et ses défaillances, un grand et noble<br />

bien-être gênerai est fait <strong>de</strong> la modéra- ,peUipie et qui veut rester fidèle à ses traditions<br />

tion pela dépense publique. Quand le et à ses gloires, et ta. France qui calomnie tous<br />

rapport est détruit entre le chiffre du les jours cette France du passé et voudrait en<br />

budget d'Etat et le revenu <strong>de</strong>s partieu- ûé%mUe jusqu'au souvenir. 11 y a la France<br />

Si 1 on veut comparer l'influence <strong>de</strong>s >ers, tout craque, et l'on paye sa côtelette <strong>de</strong>s dépouillés,'<strong>de</strong>s persécutés et'<strong>de</strong>s victimes,<br />

divers régimes politiques sur le plus ou trois francs. Il est vrai qu'il reste tou- Quelle est votre Fi-ance, dites-<br />

moins <strong>de</strong> facilité <strong>de</strong> l'existence, il ne s'a- jours à la Dépêche la ressource d'affir- es * lla nôtre 7 ^<br />

git pas <strong>de</strong> rapprocher l'un <strong>de</strong> l'autre le mer que c'est la faute à la guerre et aux cambrioleurs** 1 *<br />

régimes déchus...<br />

prix d'une côtelette en Angleterre et ce-<br />

lui <strong>de</strong> la même côtelette en France. Il<br />

s'agit <strong>de</strong> savoir si l'nugmentalion du prix<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées suit une même gradation<br />

dans les <strong>de</strong>ux pays. Etant donné qu'au,<br />

cune cause économique spéciale ne jus-<br />

tifierait un renchérissement ici ou là, le<br />

paya où cette ascension est la plus sensi-<br />

ble est également le plus mal adminis-<br />

tré.<br />

La Dépêche l'a si bien compris qu'elle<br />

a soin d'attirer l'attention <strong>de</strong> ses lecteurs<br />

RUT l'Allemagne où le prix <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong><br />

a. <strong>de</strong>nuis 1896, haussé <strong>de</strong> 25 à 30 %. Voilà<br />

donc une contrée où, sur un point parti-<br />

culier, le prix <strong>de</strong> la vie augmente Ce<br />

pays est gouverné par un Empereur. Et<br />

la Dépêche <strong>de</strong> triompher : vous voyez<br />

bien que la Monarchie ne vaut pas mieux<br />

que la République, ou que la République<br />

ne vaut pas moins que la, Monarchie !<br />

Pardon, noue voyons, et cela dans h<br />

Vtpcche elle-même, qu'à Nuremberg<br />

par exemple, le salaire <strong>de</strong>s ouvrière est<br />

Q0 vingt sous par jour. Cela prouve d'a-<br />

berc» qu on peut vivre à Nurember<br />

ville industrielle et ponuleuse, avec<br />

vingt, sous par jour. Dans quelle cité<br />

française c?e cent mille âmes ce tour <strong>de</strong><br />

force serai l-il possible ? Se<br />

vêtir, se c"<br />

soit, avec trois cents francs par a<br />

car il faut tenir compte <strong>de</strong>s diman<br />

t* <strong>de</strong>s jours <strong>de</strong> fête, cela suppose <strong>de</strong><br />

ciblés <strong>de</strong> vie que nous no connais<br />

pas.<br />

ilEAN-LOUIS><br />

nourrir, se<br />

oger, si mal que<br />

c<br />

El<br />

Bn Allenrui<br />

p.s doute,<br />

But lias ci<br />

au nicme<br />

mange <strong>de</strong><br />

naturelle, h<br />

o population ouvrière<br />

mmer <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>, sur-<br />

it la, vian<strong>de</strong> renchérit.<br />

> do terre, chose<br />

omiiie do terre étai<br />

pain.<br />

u ce<br />

['ou-<br />

3011<br />

igne, le produit national, com-<br />

me est le blé chez nous. Mai;- en Frai<br />

IÏK.TUO en no mangeant qu<br />

vnor ne eo suffirait pas i<br />

oar jour La n,,-,,!,


Mardi <strong>21</strong> <strong>Janvier</strong> 1098<br />

S<br />

!ll il<br />

Il serait heureux que, le tas échéant, la ma-<br />

rine française, dont M. do Lanessan fut un<br />

«les grands <strong>de</strong>aorganteatcurs, pût on faire au-<br />

tant. Mais, hélas Lum-ssan a été rem-<br />

placé par un l'.e-Uetan, lequel a eu pour suc-<br />

cesseur un Thomson IJ<br />

Avant fa séance<br />

Paris, 30 jjoivier.<br />

En prévision <strong>de</strong> l'inci<strong>de</strong>nt auquel doit don-<br />

ner lieu aujourd'hui sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> réinté-<br />

grai ion dans l'année, M. Joseph Reinach fart<br />

'.tire que Totenu loin du Paîads-Bourbon <strong>de</strong>-<br />

puis plusieurs; mois par son état <strong>de</strong> sauté,<br />

J ne pourra assister à la séance.<br />

M Joseph Reinach ne se soucie évi<strong>de</strong>m-<br />

ment P;,s d'entendre les aménités que doit lui<br />

adresser M. Delahaye, ni surtout d'y répon-<br />

dre.<br />

La séance<br />

La séance est ouverte à 3 heures ; M. Bris-<br />

son prési<strong>de</strong> ; les députés sont très nombreux<br />

et très animés ; on s'attend à un vif inci<strong>de</strong>nt<br />

sur le projet <strong>de</strong> réintégration dans l'armée <strong>de</strong><br />

M. Joseph Reinach. I<br />

M. Delahaye est à sou banc ; M. Joseph Rei-<br />

naeh « inventé un prétexte pour justifier son<br />

absence ; on remarque dans l'hémicycle un<br />

nombre extraordinaire d'huissiers.<br />

i-e ministre <strong>de</strong> la guerre dépose <strong>de</strong>ux pio-<br />

lets <strong>de</strong> loi relatifs : 1° A la modification <strong>de</strong> la<br />

loi du M avril 1832 sur le recrutement <strong>de</strong>s oi fi-<br />

ni ( ra ; 3° Au rengagement en surnomme <strong>de</strong>s<br />

élèves offick 1 s.<br />

M ( ïruppi, ministre du commerce, dépose un<br />

i, oiet <strong>de</strong> 'oi concernant la participation <strong>de</strong>s<br />

services public* à l'exposition franco-britan-<br />

nique.<br />

14 BÊI?ffÉ6RATI0Pi DE M. J. RW!*4(Ï<br />

La projet c'se résolution Lasies<br />

M. Lasies présente une projet <strong>de</strong> résolution<br />

portant que les officiers <strong>de</strong> la réserve ou <strong>de</strong> la<br />

territoriale, pour les actes accomplis en <strong>de</strong>-<br />

hors <strong>de</strong> leur service, sont justiciables <strong>de</strong>s tri-<br />

bunaux <strong>de</strong> droit commun.<br />

M. Lasies. — J'estime que le vote <strong>de</strong> ce pro-<br />

jet <strong>de</strong> résolution est' la préface nécessaire du<br />

projet <strong>de</strong> réintégration <strong>de</strong> M. Reinach qu'on<br />

va nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong> voter. (Mouvement.)<br />

Le Parlement ne peut «onsentir à voter une<br />

loi <strong>de</strong> faveur ; si M. Picquart reconnaît<br />

qu'un <strong>de</strong> ©es prédécesseurs a eu tort <strong>de</strong> frap-<br />

per un officier <strong>de</strong> territoriale qui agissait dans<br />

la plénitu<strong>de</strong> -rte ses <strong>de</strong>voirs <strong>de</strong> citoyen, il faut<br />

voter une loi <strong>de</strong> principe stipulant que to-u.<br />

officiers et sous-officiers <strong>de</strong> réserve reli<br />

isementî<br />

l'extrêi:<br />

a jugé autrement dans les<br />

contribuables<br />

aractèro îrau-<br />

ïMIeurs, qu'il y ait<br />

• J les JOUK<br />

o frappés d<br />

Reinach<br />

î on v<<br />

ans les<br />

M. Pi(<br />

se<br />

M<br />

frappait un qui, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> se<br />

Avait osé toucher au ministre <strong>de</strong> 1<br />

it <strong>de</strong>s officiers <strong>de</strong> ré-<br />

conciliions où l'a été<br />

juart, récemment, en<br />

pério<strong>de</strong>s,<br />

guerre.<br />

Gôorgos Borry. — Il y en a même <strong>de</strong>Tix :<br />

VI. <strong>de</strong> Montesquieu et M. <strong>de</strong> Rochechouart.<br />

h\. Lasies. — Il ne faut pas que le ministre<br />

inisso commettre <strong>de</strong>s abus <strong>de</strong> pouvoir nou-<br />

veaux. (Applaudissements.)<br />

A ce compte-là, il suffirait qu'un officier <strong>de</strong><br />

réserve dise dans un journal que vous êtes<br />

Surfait comme pianiste pour que vous fussiez<br />

en droit <strong>de</strong> le frapper. (Hilarité ; applaudisse-<br />

ments.)<br />

La Chambre ne peut consentir à être com-<br />

plice do pareils procédés ; il faut <strong>de</strong> toute né-<br />

»•(.•• M é voter une loi <strong>de</strong> principe qui soit une<br />

garantie pour tous tes citoyens. (Applaudis-<br />

sements à droite et sur <strong>de</strong> nombreux lianes.)<br />

Le ministre 'ie ta guerre. — Je ne peux pas<br />

renoncer aux droits que je tiens <strong>de</strong> la loi en<br />

te qui. touche la discipline ; je ne fais qu'user<br />

en co moment <strong>de</strong>s armes qu'elle me -donne.<br />

M. Lasies. — C'est vous qui les prenez.<br />

M. Picquari. — Quant à l'officier auquel M.<br />

Lasies fait allusion, il n'avait, dans l'article<br />

:1e journal, incriminé prononcé aucune in-<br />

jure ; il s'était borné à dire là vérité. (Vives<br />

Voix à droite. — Nous ne croyons pas à cette<br />

M. Pain Censtans. — Il n'y a pas <strong>de</strong> vérité<br />

absolue.<br />

SU. Lasies, — Je maintiens que M. le Ministre<br />

a abusé <strong>de</strong> ses pouvoirs, car aucune loi ne<br />

"autorise à frapper un officier <strong>de</strong> réserve qui<br />

n'accomplit pas une pério<strong>de</strong>, et c'est, dans ces<br />

conditions que vous avez frappé M. <strong>de</strong> Mon-<br />

Éesqiiiou-Fezensac.<br />

11 ne faut pas que vous puisses commettre<br />

le nouveaux abus <strong>de</strong> .pouvoir. » (Vifs applau-<br />

dissements ; bruit.)<br />

Lo prési<strong>de</strong>nt donne lecture du projet <strong>de</strong><br />

résolution, ainsi conçu :<br />

« La Chambre invite te gouvernement à dé-<br />

poser un projet <strong>de</strong> loi établissant que les offi-<br />

ciers, sous-officiers et soldats <strong>de</strong> la réserve<br />

et <strong>de</strong> la territoriale» -pour les actes, paroles,<br />

écrits, accomplis ou exprimés en <strong>de</strong>hors du<br />

service et non à l'occasion du service, relèvent<br />

ftu droit commun. »<br />

M. Lasies. — je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l'avis <strong>de</strong> la com-<br />

mission <strong>de</strong> l'armée.<br />

M. Etortoaux, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong><br />

l'armée. — il s'agit d'une question très déli-<br />

cate ; j'estime avec M. Lasies que l'officier <strong>de</strong><br />

réservé ou <strong>de</strong> territoriale, s'il a le <strong>de</strong>voir <strong>de</strong><br />

respecter la discipline,, conserve intacts tous<br />

ses' droits <strong>de</strong> citoyen. (Vifs applaudissements<br />

sur presque tous les bancs.)<br />

Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à la Chambre <strong>de</strong> renvoyer le<br />

mojftt do résolution à la commission, qui ré-<br />

tamera dans le plus bref délai avec le désir<br />

rte concilier les nécessités <strong>de</strong> la discipline avec<br />

le libre exercice <strong>de</strong>s droits du citoyen. (Ap-<br />

plaudissements. )<br />

M. Lasies. — Dans ces conditions, je con-<br />

sens au renvoi à la commission. »<br />

Le renvoi est ordonné.<br />

M. Reinach ajourné<br />

L'ordre du jour appelle le projet <strong>de</strong> rérnté-<br />

gretkm dans les cadres <strong>de</strong> l'armée territoriale<br />

Uo M. Joseph Reinach.<br />

M. Delahayc. — Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l'ajournement<br />

in projet <strong>de</strong> réintégration jusqu'après la mise<br />

a l'ordre du jour du projet Lasies.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — Personne ne s'oppose à l'a-<br />

journement ? »<br />

Personne rie bouge, personne ne souffle mot:<br />

re silence est éloquent ; le prési<strong>de</strong>nt ajoute<br />

'aussitôt : « L'ajournement est prononcé. »<br />

(Applaudissements à droite et aussi à gauche.)<br />

Vioîent inci<strong>de</strong>nt<br />

M. Paul Censtans. —- Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que lors-<br />

que le projet viendra on ne l'escamote pas<br />

it qu'on nous prévienne. (Protestations à gau-<br />

che ; cris : « Oui ! Oui ! » à droite ; vacarme.)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — Vos paroles ne figureront<br />

las à l'Officiel ». (Vives exclamations.)<br />

iM. Messimy, rapporteur, se dresse, furieux<br />

M proteste au nom <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong> l'ar-<br />

mée.<br />

Sfl. Mestlmy, — Il n'y a pas eu d'essai d'es<br />

;amotage. »<br />

iM. Brisson et M. Paul Constans parlent è<br />

ta fois au milieu du vacarme ; M. Paul Cons<br />

ans .met en cause M. Clemenceau ; on ne<br />

parvient pas à saisir l'objet <strong>de</strong> la dispute.<br />

M. Picquart-, pâle <strong>de</strong> son échec, quitte la<br />

.allô ; l'agitation reste, très vive.<br />

M. LCJtoir. *- Pour ma part, je ne le suis<br />

pas.<br />

M. dt OHHMkMMM, — Et Vaillant ? (Bruit.)<br />

M. Xevaèo. — L'heure est venue <strong>de</strong> passer<br />

<strong>de</strong>s promesses dans Hé domaine <strong>de</strong>s réalisa-<br />

lions : eu votant co projet, la Chambre se<br />

montrera digne du suffrage universel. »<br />

M. CaiRaux donne le signal -<strong>de</strong>s applaudisse-<br />

ments.<br />

Oiacoure <strong>de</strong> M. Théodore Reinach<br />

M. Théodore Reinach examine les divers<br />

systèmes d'impôt, sur le revenu.<br />

L'orateur reconnaît, en, passant, que le sys-<br />

tème actuel <strong>de</strong>s impôts directs fonctionne ad-<br />

mirablement.<br />

Cris à droiîe tri au centre. — Alors, -pouiqu-oi<br />

changer ?<br />

M. Théodore Reinach. — Le projet actuel ne<br />

constitue pas, comme on a voulu le faire croi-<br />

re, une révolution fiscale ; il ne supprime pas<br />

tes contributions directes ; il ne remplace que<br />

l'impôt sur les portes et fenêtres et l'impôt mo-<br />

bilier.<br />

Il y a lieu <strong>de</strong> distinguer <strong>de</strong>ux catégories<br />

dans tes impôts <strong>de</strong> consommation et les im-<br />

pôts direct* ; les premiers pèsent d'un poids<br />

trop lourd sur la masse la moins aisée et la<br />

plus lataneusedc la population ; il faut s'ef-<br />

torcei- d atUmuer ceux <strong>de</strong> ces impôts qui frap-<br />

pent, les objet* <strong>de</strong> première nécessité.<br />

H est nécessaire <strong>de</strong> corriger certaines inéga-<br />

lités choquantes, par exemple en matière<br />

d. impôt foncier qui varie <strong>de</strong> 1 h 30 %<br />

selon les régions.<br />

Le système d'impôt global avec déclaration<br />

propose par la commission a l'inconvénient<br />

<strong>de</strong> répugner au tempérament français qui ne<br />

supporterait pas un régime fiscal iriquisiforial<br />

et vexatoire.<br />

M. Pelletait. — On<br />

autres pays.<br />

M. Théodore Reinach.<br />

<strong>de</strong>s autres pays n'ont pt<br />

Çaie ; B est à craindre, t _<br />

<strong>de</strong> nombreuses dissimulations : en aurait tort<br />

<strong>de</strong> compter sur un patriotisme fiscal : en au-<br />

cun pays, frau<strong>de</strong>r le fisc n'est considéré com-<br />

me nu acte malhonnête.<br />

Vous escomptez trop les moyens résultant<br />

<strong>de</strong> vos ententes avec -l'Angleterre et la Belgi-<br />

que, par exemple.<br />

Je crois que vous courez au <strong>de</strong>vant do dé-<br />

sillusions ; M. Lerov^Reaulieu indiquait, ré-<br />

cemment, encore, aux porteurs <strong>de</strong> titres, les<br />

moyens d'échapper à l'avidité du fisc.<br />

M. Jaurès. Approuvez-vous cette campa-<br />

gne ?<br />

M. Th. Reinach. — J'OIIN<br />

les faits : c'est d'ailleurs c<br />

<strong>de</strong> poursuivre en Frono9 tu<br />

l'étranger et qui est déjà fi<br />

au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la frontière.<br />

Quoi qu'il en soit, j'accepte<br />

commission et du gouvernemi<br />

nas réserves ; le -projet <strong>de</strong> M: (<br />

pas être considéré comme un<br />

qu'il faut accepter ou rejeter ei<br />

coup : on peut-en adopter suc-<br />

diverses parties.<br />

M, Peeiotan, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commission. —<br />

Si on veut, dégrever immédiatement les cam-<br />

pagne», où trbuvera-t-on les ressources ?<br />

M. Théodore Reinach. — Rien n'empêche '<strong>de</strong><br />

réaliser cotte réforme et d'autres encore com-<br />

me la suppression <strong>de</strong> l'impôt <strong>de</strong>s portes et<br />

fenêtres.<br />

Loin <strong>de</strong> chercher à rompre avec la tradition,<br />

nous <strong>de</strong>vons continuer l'œuvre <strong>de</strong> nos prédé-<br />

cesseurs qui ont déjà amélioré considérable-<br />

ment notre système d'imoôt. »<br />

Après M. Reinach. M. Aimond <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le<br />

renvoi <strong>de</strong> la suite à <strong>de</strong>main. (Protestations à<br />

l'extrôme-gauche.)<br />

Cris. — n n'est que 5 .heures !<br />

M. Aimond. — J'étais ce matin le dix-neuviè-<br />

me inscrit et je constate qu'à 5 heures du soir<br />

je suis le premier ; j'ai à parler pendant plu-<br />

sieurs heures et je ne voudrais .pas parler ce<br />

soir. »<br />

Les socialistes sont furieux ; ils voudraient<br />

discuter bon gré mal gré.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — M. Aimond ne s'attendait<br />

pas, en effet, à parler avant quatre jours : sa<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> est justifiée.<br />

M. Aimond.* — Nous avons, d'ailleurs, reçu<br />

un supplément <strong>de</strong> rapport que nous avons le<br />

droit et le <strong>de</strong>voir d'étudier.<br />

M. Dufeoie. — Nous rentrons <strong>de</strong> vacances ;<br />

ce serait honteux <strong>de</strong> ne faire que <strong>de</strong>s séances<br />

<strong>de</strong> trois heures. » (Bruit prolongé ; nombreux<br />

cris : « A <strong>de</strong>main ! »)<br />

Le renvoi est prononcé à mains levées mal-<br />

gré les socialistes.<br />

M. Dubois. — C'est du brigandage parlemen-<br />

te ire. » (Vacarme.)<br />

Séance <strong>de</strong>main à 2 heures ; la séance est le-<br />

vée à 5 h. 10.<br />

M. Jutes Gues<strong>de</strong> a répondu que la situation '<br />

n'est plus la mônre et que si, autrefois, il<br />

avait été voté pour le ministore Bourgeois<br />

<strong>de</strong>puis, un fait nouveau s'est produit, le pacte<br />

<strong>de</strong> l'unité, qui interdisait cette collaboration.<br />

MM. yaranne, député du Puy-<strong>de</strong>-Dôme, Pou-<br />

lain, députe <strong>de</strong>s Antennes, Dubois, député <strong>de</strong><br />

la Seine, qui, eux, n'ont pas voté le budget et<br />

se sont abstenus, et qui sont également visés<br />

par la motion, ont défendu M. Breton.<br />

M. Jaurès, à son tour, est venu combattre<br />

la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'exclusion.<br />

« Breton, a-t-il dit, a commis un acte blâ-<br />

mable, mais qui ne mérite pouriant pas<br />

l'exclusion. »<br />

M.Jaurès cite l'exemple <strong>de</strong> Parlements étran-<br />

gers, et en particulier <strong>de</strong>s Landtag allemands<br />

où <strong>de</strong>s sociaistes, comme Volmar, ont bien<br />

voté le budget et ont seulement été l'objet<br />

tonnât<br />

avait<br />

d'un blâme <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> leur;<br />

res.<br />

M. Jaurès a rappelé<br />

eu, <strong>de</strong>rnièreirjent, une irauanue aexciusion<br />

déposée contre Hervé, et qu'elle avait été re-<br />

pousse*.<br />

Après M. Jaurès, M. Hervé, très énervé, est<br />

venu défendre, lui aussi, M. Breton.<br />

« 11 y a, a-t-il dit, <strong>de</strong>ux tendances dans le<br />

parti : la tendance révolutionnaire, qui est 1<br />

mienne et celle dames amis, et la tendance<br />

.parlementaire, celle <strong>de</strong> Breton, Jaurès et <strong>de</strong><br />

mies Gues<strong>de</strong>.<br />

» Breton a été simplement plus franc que<br />

ceux-ci. »<br />

On. s'est alors trouvé en présence <strong>de</strong> trois<br />

motions, l'une <strong>de</strong> M. Jaurès Impliquant !<br />

lement un blâme, une <strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong>là<br />

Seine qui <strong>de</strong>mandait l'exclusion immédiate<br />

qui n'a pu être mise aux voix parce qu'on<br />

fait observer que le Conseil national n'avait<br />

pas qualité pour prononcer une exclusion, la<br />

•troisième <strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong> la. Loire ten-<br />

dant à renvoyer la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'exclusion au<br />

prochain congrès du parti qui se tiendra<br />

<strong>Toulouse</strong>.<br />

Cette <strong>de</strong>rnière a été. votée par 77 voix con-<br />

tee M ; la séance a été ensuite levée.<br />

ïistre seulement<br />

re injustice que<br />

capital placé à<br />

ippé d'un impôt<br />

la<br />

mt sous certai-<br />

iaillaux ne doit<br />

tout .intangible<br />

I bloc d'un seul<br />

cessivement les<br />

bexté après la proclamation à ffez <strong>de</strong> i\!otfiaï<br />

HSfld.<br />

Celte nouvelle a causé dan* flentouraai du<br />

sultan, à Rabat, une émotion considérable ;<br />

las vizirs sont affolés et absolument incapa-<br />

bles, pour te moment, <strong>de</strong> penser à autre chose<br />

qu'au danger que courent, à Fez, leurs famil-<br />

les et leurs biens.<br />

Les Italiens en Ahyssinie<br />

Rome, 20 janvier.<br />

M. T-ittoni a reçu ce matin un télégramme<br />

du régent <strong>de</strong> la colonie du Renadir.<br />

Ce message annonce que la situation s'est<br />

do beaucoup améliorée, et confirme la retrai-<br />

te <strong>de</strong>s Abyssin» vers Karanfce.<br />

Lo Lieutenant Cibé'ii, régent <strong>de</strong> la station<br />

<strong>de</strong> Bar<strong>de</strong>ra, ayant appris l'attaque <strong>de</strong>s Abys-<br />

sins se rendit, avec une partie <strong>de</strong>s Ascaris,<br />

au secours <strong>de</strong> liugh, où il arriva sans Inci-<br />

<strong>de</strong>nt<br />

Ht trouva la ville ca&ne et prête a résister<br />

à une attaque éveutucGie.<br />

Le lieutenant Bortazzi a déjà clé envoyé à<br />

Bar<strong>de</strong>ra avec du renfort.<br />

LES IA! tf.1<br />

Comiîlol contre l'cseadre américaine<br />

du Pacifique<br />

Rio-<strong>de</strong>-Janeiro, 20 janvier.<br />

-La police a découvert un complot anareldste<br />

formé dans le but <strong>de</strong> détruire une partie <strong>de</strong> la<br />

flotte américaine.<br />

Le siège <strong>de</strong> ce complot est ici et à Petropo-<br />

iHs, mois les .anarchistes ont aussi <strong>de</strong>s affiliés<br />

à Sac-Paulo et à Mina-Geraes.<br />

La chef <strong>de</strong> cette ban<strong>de</strong> est un nommé Jean<br />

Fedher, .habitant -PetropoM-s, mais on croit que<br />

plusieurs anarchistes étrangers sont sérieuse-<br />

ment compromis.<br />

Une note .officiel<br />

>tte américam<br />

iiington et <strong>de</strong><br />

Ttenant. à dl 1<br />

lent d<br />

imôrit<br />

ivant I<br />

fut<br />

dit qu'<br />

le Eres<br />

i ris qa<br />

a diverses nal<br />

faire sauter un ou plus<br />

cains.<br />

ce a pris toutes les mes<br />

un attentat. .<br />

Les terroristes russes<br />

LA LOTT<br />

La crise vlîicoie su Italie<br />

Rome, 20 janvier.<br />

Le Mesaooero signale la difficulté pour<br />

l'Italie do sortir <strong>de</strong> la crise vtttcoïe se* •>_• •<br />

L'énorme production <strong>de</strong> cette année, est.t-<br />

mée entre Bfl et 53 miaiorrs d'hectolitres, .ne<br />

peut être absorbée ni par la consommai '«m<br />

intérieure, ni par l'exportation, étant don-<br />

ne la redoutable concurrence <strong>de</strong> la. France ot<br />

<strong>de</strong> l'Espogme. . „<br />

Mémo si le gouvernement abaiseait. les<br />

droits sur l'alcool, qui sont actnevk -niont Ôfl<br />

•130 francs pasr hectolitre, ou n'aurait pas en-<br />

core remédier à la crise, car par la distiMo ..on<br />

tion, l'excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> vin produirait «n Ottlnoii<br />

d'iieotolitt-es d'alcool, alors que la consotnn.--<br />

tion italienne ne dépasse pas <strong>de</strong>ux cent OMIS<br />

mrairte mille hectolitres. , , .<br />

La seule solution serait d'arracher ftéajn-<br />

gnes là où «Uo* sont trop abondantes, P«n«<br />

culièrement en Apulte, et <strong>de</strong> les remplaces<br />

par <strong>de</strong>s céréales, car l'Italie «t encore<br />

gée d'importer une gran<strong>de</strong> quamite <strong>de</strong> t. rea<br />

les.<br />

Te Rio re-part ot cote t» ; le cuivre nous &Unà<br />

UTWi «i hausse d 'un.- lim un (tuArt, hausse liai<br />

, lait m«» plusieurs oays d'Kstramek<br />

iwtue r-" É 1 ' un* «n»» -<br />

Orient nui ,-tvnimi C«K«Ï d» s - a.i»i»mvisl!jjH', .-«m iVoveno» d«<br />

•;,,.s :v.hoteins . „ ... ,<br />

).•,. i.-uKice |i s mines d or restca! un mi - • - rtfiSj<br />

ja'ao i»eêrs vaut SU, « Ct*s«iMa est .< '.. • , ,<br />

DR LKVMÉRIB,<br />

6S. rt;« Taiiboi.it, Parla,<br />

iMilHHi " ih'li' 1 "*<br />

C<br />

Du 30 Jaiivio;' (Uepectic téteyrapiiinual<br />

t récits<br />

!'!a';c(tn.<br />

| i:oiiiti<br />

oc JOUI<br />

pro<br />

navi<br />

d k tu<br />

&'ÏÏ PALAIS BOURBON<br />

Paris, 30 janviei<br />

Lo général brada au Patais-Beurfeon<br />

(Le clou <strong>de</strong> Sa jountec, dans le salon <strong>de</strong> 3a<br />

Caix, a été (la présence du général Dru<strong>de</strong>, qui<br />

y a passé une partie <strong>de</strong> l-'après-anidi, en com-<br />

pagnie du colonel commandant lo Palais-<br />

Bourbon.<br />

Le général a bonne mine ; on dirait qu'en<br />

f aisant constater à tout ïe momie son excel-<br />

lent état <strong>de</strong> santé, il a voulu donner un dé-<br />

menti à sa façon au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>j conseil, qui<br />

le disait mala<strong>de</strong>.<br />

L'ancien chef <strong>de</strong> notre corps expédition-<br />

naire au Maroc ne paraissait nullement gêné<br />

dans il-es milieux parlementaires, où il était<br />

le point <strong>de</strong> mire <strong>de</strong> tous les regards.<br />

On a remarqué qu'un <strong>de</strong> ses anciens cama-<br />

ra<strong>de</strong>* au prytanée militaire <strong>de</strong> La Flèche, M.<br />

Jour<strong>de</strong>, députe <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, qui l'a par ha-<br />

sard rencontré, lui .a donné une chau<strong>de</strong> acco-<br />

la<strong>de</strong>.<br />

Hormis cola, pas d'autre inci<strong>de</strong>nt ; on as-<br />

sure que le générai Dru<strong>de</strong>, qu'un <strong>de</strong> sas amiis<br />

voulait questionner sur le Maroc, a nifi-itaiB<br />

Genève, 20 janvier.<br />

A la suite <strong>de</strong> l'arrestation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux anarchis-<br />

tes, opérée à Paris, <strong>de</strong>s perquisitions ont été<br />

faites* dimanche à Genève.<br />

La police a procédé à un certain nombre<br />

d'arrestations, dont une seule a été mainte-<br />

nue.<br />

Parts, 20 janvier.<br />

MM. Clemenceau et Pichon, qui ont conféré<br />

sur l'arrestation à Paris <strong>de</strong>s terroristes rus-<br />

ses, ont donné <strong>de</strong>s ordres pour que tes réfu-<br />

giés russes résidant à Paris soient pourchas-<br />

O'cst ainsi que ce matin M. Guicbard, chef<br />

<strong>de</strong> la 3" briga<strong>de</strong> anarchiste, et M. Blint, smis-<br />

chetf <strong>de</strong> la police russe à Paris, ont eu «ne<br />

longue entrevue à ce sujet.<br />

Dos mesures ont été prises en vue <strong>de</strong> nou-<br />

velles arrestations qui paraissent imminentes.<br />

k LA LIGUE NAYALE ALLEiA^OI<br />

Berlin-, 20 janvier.<br />

La crise survenue au soin <strong>de</strong> la Ligue na-<br />

vale a reçu hier une solution temporaire à<br />

Laquelle tout le mon<strong>de</strong> s'attendait ; voici, d'a-<br />

près un <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> l'assemblée, quelques<br />

détails sur la séance qui a été fort orageuse :<br />

Les délégués ont-exjwimé leur confiance au<br />

comité directeur <strong>de</strong> là ligue ; celui-ci n'en a<br />

"pas moine présenté sa démission en blo<br />

eàtqueffle a été acceptée.<br />

Six cents délégués étaient venus <strong>de</strong> tous les<br />

points <strong>de</strong> l'Allemagne ; les mots aigres-doux<br />

je* accusations plus ou moins déguisées ont<br />

trouvé une -place assez ample dans les débats.<br />

L'aitfôtudo <strong>de</strong>s délégués bavarois qui ont<br />

quitté la salle immédiatement après lo vote<br />

<strong>de</strong> confiance exprimé au comité directeur,<br />

c'est-à-dire avant l'a clôture <strong>de</strong>s débats, prouve<br />

que l'inci<strong>de</strong>nt, Keim no reçoit <strong>de</strong> la démission<br />

du comité directeur qu'une solution appo-<br />

sante.<br />

Les Matio&s WTOÉEISJ<br />

Dans les Balkans — Un village massacré<br />

Constantinople, 20 janvier.<br />

Des rapporta officiais <strong>de</strong> source bulgare-ser-<br />

be 'annoncent qu'une ban<strong>de</strong> grecque a mas-<br />

sacre toute la population <strong>de</strong> Dragonclaresso,<br />

localisé connue aussi sous le nom <strong>de</strong> Dxagos.<br />

Une dépêche officielle parvenue au gouver-<br />

nement o'ttoman annonce que ce massacre a<br />

été accompli par une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> Bulgares ; le<br />

commandant <strong>de</strong>s troupes <strong>de</strong> la localité a été<br />

<strong>de</strong>stitué.<br />

Amérique et Japon<br />

Saint-Pétersbourg, 20 janvier.<br />

La croisière américaine continue à être<br />

commentée par les journaux russes ; cer-<br />

tains d'entre eux affirment que le Japon se<br />

prépare à la guerre «t accumule <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s<br />

quantités do provisions.<br />

.En Le prooèi Stœssai<br />

Saint-Pétersbourg, 20 janvier.<br />

Le procès du général Stoessel s'est pour-<br />

suivi à l'audience d'hier ; lo générai Smyr-<br />

noff a fait la déclaration suivante :<br />

« Je conteste que ie général Stœâsol ait pris<br />

ipart au combat ou à la défense ; sa seule be-<br />

sogne consistait à publier <strong>de</strong>s ordres du jour<br />

pleins do lyrisme et à faire <strong>de</strong>s -propositions<br />

<strong>de</strong> décorations. *<br />

, » Mon opinion est qu'il usurpa ma place<br />

«fin <strong>de</strong> capituler. »<br />

Le général Stœssel, s'adressant alors au<br />

général Smyrnofl, l'a traité <strong>de</strong> menteur.<br />

CONCOURS DE TENORS<br />

leducojrcot.-a;dc téjum organisé<br />

Musica. ©t dont <strong>Toulouse</strong> est un <strong>de</strong>s chef-lieu<br />

<strong>de</strong> section. , 1^, n>4« M Fatendry<br />

re prix, Villeneuve (lîéziers) ; 4c prix. DOB»»i<br />

cjue (Paris).<br />

n.<br />

(Suite)<br />

Commission municiiu<strong>de</strong><br />

La eca-atnisaion municipale se compose »<br />

treis membres <strong>de</strong> ta précé<strong>de</strong>nte comnin^mn<br />

auxquels .sont adjoints <strong>de</strong>ux nouveaux at.t<br />

gués dû conseil municipal.<br />

VM& est présidée par le maire ou son repp!<br />

sentant légal. Elle ne peut valablement céu-<br />

bérer que si les cinq membres désignes par ta<br />

loi (pour la composer sont présents.<br />

La cammiisicin a cinq jours pour délibéra<br />

t rendre ses décisions d<br />

décision* doivent ètie prises<br />

suffrages et doivent être ce<br />

due <strong>de</strong> dose, sur .un registre.<br />

LSLS décisions <strong>de</strong> la coimmi<br />

'notifiées aux parties intéress<br />

vrier. par les soins <strong>de</strong> r-aut.o<br />

Tout électeur a la droit d'<br />

cation du registre <strong>de</strong>s déttbé<br />

mission nw.uiicipale. Au cae<br />

imimed i ateniiciat porto r plair<br />

faire constater par exptoit <<br />

d"a.çipei ne pau'<br />

coiu'nruuioatio.<br />

u 9 février. Ses<br />

à la majorité <strong>de</strong>s<br />

ïsigiitees, par or-<br />

sion doivent ôt?<br />

les, du 9 au 12 U<br />

itê municipale,<br />

.obtenir commun!<br />

ation* <strong>de</strong> la cam-<br />

ée refus, il faut<br />

yfet e t 1e<br />

le Foilioiilre à li laspe trop leoguâ<br />

Gleinmont-Ferra.nd,<br />

iM. Boyer, inspecteur <strong>de</strong>s enfa<br />

vient <strong>de</strong> se voir infliger un Màm<br />

mistre <strong>de</strong> l'intérieur.<br />

Co fonctionnaire avait déclaré, 1<br />

no campagne électorale, que les<br />

itïrfcaés aux • vieti.rr.33 <strong>de</strong>s irtter<br />

raient accordés seulement aux ai<br />

vernomofift ; c'était trop imprud<br />

M. Boyer saura, désormais, qu':<br />

tionnatre doit agir et se taire.<br />

janvier,<br />

assisté*,<br />

xt le mi-<br />

oursd'u- mursat- ries,;-e- dusou-- spjoanage et i<br />

L'affaire UHmO<br />

rabisons<br />

Appel d<br />

Toute décision<br />

peut être eouma<br />

<strong>de</strong> paix du dard<br />

En principe, i<br />

que si œo déci<br />

<strong>de</strong>gré. Il en sert<br />

qrao la partie ay<br />

saiste la commi<br />

empêcihée par r<br />

tenté et irnjpnstat<br />

tion <strong>de</strong> l a. liste r<br />

voulu lVPfna<br />

.a au ,p<br />

t d'iraisaier, le délai<br />

moment où on a eu<br />

ons.<br />

uge <strong>de</strong> paix<br />

amiission municipale<br />

aie d'appel, au juge<br />

FONDS D'£T.\T<br />

n ttf ,' » •<br />

3 £ amortissable..!<br />

Dette tunisienne •'<br />

misse 6 % t?67 et 1S89<br />

« % 1830<br />

4 or ISSU<br />

4 % or MW<br />

4 % or 1S93<br />

— n % or liai<br />

Consolidé 4 % V et V séries<br />

4 % woi<br />

3 % or îsm<br />

3 S. or 1S9C<br />

3 i % or 1S94<br />

misse 1006 •<br />

l.etrcs rto page n i<br />

Bons messes HM<br />

Italien & V^iî'ân Wî"<br />

Ksi>a«no extérten» (cours ou p.)..<br />

Autriche or J %<br />

Ilon «rois 4 %<br />

Egypte anlnto....-."<br />

&rcwttne (EéjjuW.) > % l«s<br />

Port ua al 3 %<br />

ACTIONS<br />

Banqne.<strong>de</strong> France<br />

Crédit Foncier<br />

Crédit Lyonnais<br />

BMnque <strong>de</strong> Paris<br />

Comutoir d'Escompte<br />

sociètô générale<br />

Banque i'r;uicn-c-spagno!e<br />

Banque Ottomane<br />

Midi<br />

Orléans •<br />

Paris-Lyon-Médi lerraneo<br />

Nord<br />

Ouest<br />

Est<br />

Bst-Alsériea<br />

Ouest-Algérie*<br />

Bône-Giedraa<br />

Autrichiens-<br />

Lombards<br />

Nord-Espagne<br />

Snragosso<br />

Chemins <strong>de</strong> fer Portugais<br />

Charbonnage ne Laviana<br />

Carmaux<br />

Thomson -Houdton •<br />

Compagnie Parisienne du Gaz...<br />

Messageries maritimes<br />

Compagnie transatlantique<br />

Lots Congo<br />

,% -o<br />

•17 . -<br />

j-'t; tn<br />

8:) -.<br />

S.! 60<br />

S'! ..<br />

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S:l 90<br />

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7H 20<br />

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K ..<br />

rec<br />

sr p;<br />

pmci.f<br />

îminis<br />

OK3g pi<br />

voir h<br />

t • *3<br />

Sous Sa giaoe<br />

ivers<br />

enta ni et son jaru.<br />

soiv, à 4 heures, d<br />

château d.e Serviîl<br />

pue sens leur poid<br />

On raconte l'ace<br />

Suivant la nrem<br />

îine, 20' janvier,<br />

m, son plus jeune<br />

mt noyés, samedi<br />

an g situé près du<br />

1 glace. «'"^ : rouir<br />

leux<br />

L'IMP LE mm<br />

Toulon, 20 janvier.<br />

Le lieutenant <strong>de</strong> vaisseau instructeur <strong>de</strong><br />

Varenne a longuement interrogé aujourd'hui<br />

lîilmo, qui a protesté contre certaines dépo-<br />

sitions <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers témoins entendus.<br />

Ullmo a <strong>de</strong>mandé à être <strong>de</strong> nouveau con-<br />

fronté avec les témoins da la C'aralnnc<br />

imont répoi<br />

jiar lo gm:<br />

tions ; te<br />

m'aura p;<br />

un mot. 1<br />

J'ai été appelé offictelilerneiit<br />

ement pour l'ournir <strong>de</strong>s explica-<br />

ae le ministre <strong>de</strong> la guerre ne<br />

ndu ma liberté, je 11s dirai pas<br />

DÉBAUCHE DE RUSAr S<br />

Paris, 20 janvier.<br />

La .nremière promition violette — c'était en<br />

1S69 — comptait trente noms ; la <strong>de</strong>rnière —<br />

celle d'hier — tient cent six colonnes du<br />

Journal officiel et S y en a comme ça <strong>de</strong>ux<br />

par an, sans compter les promotions <strong>de</strong> repê-<br />

chage qui suivent les gran<strong>de</strong>s promotions et<br />

ne sont guère que <strong>de</strong> moitié moins copieuses,<br />

sans compter non plus tes mouvements sup-<br />

plémentaires qui, réunis, équivalent au moins<br />

à une gran<strong>de</strong> promotion.<br />

LA CRISE PORTUGAISE<br />

La catastrophe <strong>de</strong> Geurrières<br />

M. Barthou vient do déposer un projet <strong>de</strong><br />

(loi, contresigné par le ministre» du travail et<br />

ayant pour objet d'autoriser te gouvernement<br />

à donner <strong>de</strong>s décorations <strong>de</strong> la Légion d'hon-<br />

neur aux personnes, ingénieurs et ouvriers,<br />

qui se sont distinguées par leur courage et<br />

Heur dévouement lors <strong>de</strong> Sa catastrophe <strong>de</strong><br />

Courricres.<br />

Cette promotion spéciale comprend, pour le<br />

ministère <strong>de</strong>s travaux publics, une croix d'of-<br />

ficier et trois <strong>de</strong> •chevalier, et pour le ministère<br />

du trava'ii une croix do chevalier.<br />

Le gouvernement a attendu pour déposer ce<br />

projet <strong>de</strong> loi que toutes les enquêtes adminis-<br />

tratives et. les instances judiciaires auxquelles<br />

la catastrophe do Courricres a donné lieu eus-<br />

sent pris fin.<br />

Lo ministre do rinterienr va, <strong>de</strong> son côté,<br />

décerner <strong>de</strong>s médailles d'honneur à diverses<br />

personnes qui se sont également distinguées<br />

à cette .occasion.<br />

Lo prési<strong>de</strong>nt appelle enfin la suite <strong>de</strong> l'or<br />

Ire du jour ; c'est te 'projet d'impôt sur le re<br />

tenu dont on sait que la discussion générale<br />

t été amorcée au mois, <strong>de</strong> juillet ; <strong>de</strong> nombreux<br />

Wntours sont encore inscrits ; M. Zevaès a le<br />

premier la parole ; la salle so vi<strong>de</strong> ; les cin-<br />

Juante députes qui restent causent à liante<br />

roix.<br />

.Le général Dru<strong>de</strong> assiste à la séance en te-<br />

nue bourgeoise ; on le regar<strong>de</strong> avec intérèi :<br />

le commandant du Palais-Bourbon, assis à<br />

Wn côté, le renseigne et lui fait les honneurs<br />

(te la séance ; le général a l'air d'être en excel-<br />

le n te santé.<br />

Discours <strong>de</strong> M. Zevaès<br />

M. Zevaès fait l'historique <strong>de</strong> la question <strong>de</strong>-<br />

puis la Révolution française ; il soutient, le<br />

proiet Caillaux.<br />

Elections Législatives<br />

Somme<br />

Z» CIUCONSCRIPTION D'AMIENS<br />

Amiens. 20 janvier.<br />

Ont obtenu : MM. Jouancou, radical, 11.891<br />

voix, élu ; Hour<strong>de</strong>quin, républicain indépen-<br />

dant, 11,029.<br />

Il s'agissait do remplacer M. Cauvin, radi-<br />

cal, élu sénateur, qui, élu député en 1898,<br />

avait été réélu, en 1902 et 180f», par 14,H6 voix<br />

contre 9,929 à M. le contre-amiral Borel da<br />

Bretizel, libéral.<br />

ation n'a rien qui<br />

itrihuoble ; la .pro-<br />

fitait l'opinion <strong>de</strong><br />

m. Zovs.ès. —- La dt<br />

latente à la dignité du<br />

pression est, équitable<br />

Î.-B. Say.<br />

•La rente doit être imposée ; il est juste que<br />

;nus tes revenus supportent l'impôt. ; le neii!<br />

commerçant, ou le 11et.it. industriel ne peut être<br />

condamné à pyer la pari qui incombe nu<br />

rentier. (Applaudissements à l'extrème-gau-<br />

che.j<br />

L'Angleterre, i„ suis.;,», s'accommo<strong>de</strong>nt très<br />

tien do 1 impôt, sur le revenu.<br />

Le projet, qu'on nous mé-.ento ne nous iKffl<br />

ae pas entière «iitisfartion. mais comme nnus<br />

foulons faire aboutir la réfonae, nous nous<br />

j rallions<br />

Le projet est le lieu do rencontre entre les<br />

h* ^ es laborieuses et la féodalité do l'argent<br />

i»intre la démocratie et l', <strong>de</strong>s ç<br />

Le tribu-nsif<br />

d'amen sic : M«<br />

mages-intérets<br />

Ciiantclou et<br />

n aient quand la glace céda ;<br />

tendant leurs cris, s'est porté<br />

mais il a été entraîné lui-<br />

on<strong>de</strong>, Mine do Chanteilou, vou-<br />

ivant <strong>de</strong> son mari, s'était fait<br />

ar son enfant et son jardinier<br />

court, a traversé l'étang ; la<br />

trieuses et longues recherches,<br />

Entre avocats<br />

Paris, 20 janvier.<br />

: chambre correciionndHe a<br />

ment dans le procès intenté à<br />

Béret, à propos du coup <strong>de</strong><br />

ratifia, le 19 juiSet <strong>de</strong>rnier, un<br />

>S, M» Richou, attaché au m,l-<br />

'ivi-ani, qui avait tenu sur son<br />

ne loge maçonnique, « la Soli-<br />

opos qu'a jugea diffamatoires.<br />

i eoaidamné M 0 Béret à 100 ffc<br />

EîSéheu obtient le franc do dom-<br />

mi'il avait <strong>de</strong>mandé.<br />

B. Le tiers qui<br />

commission an-uni'<br />

diaition d'un éleot<br />

2* A tout tiers<br />

)dsn la cincciViscrip<br />

qu'il n'aurait pas<br />

premier <strong>de</strong>gré.<br />

Ceux qui ont p<br />

ocmimission anuni<br />

pel.<br />

Le délai d'appel<br />

tir dota notifiaatK<br />

ties <strong>de</strong>vant la c<br />

Vingt jours à par<br />

maracte. a pe<br />

Un ttm&isB<br />

par le juge<br />

di.eincc.<br />

L'audience,<br />

n.ue et le juge<br />

<strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong>s<br />

nuiïiite. U do<br />

a oùteau gai<br />

intéressées.<br />

Les jugera c<br />

gos do paix<br />

dans les Irai<br />

due au premier<br />

féromment IOÏS-<br />

dili-gcnccs pour<br />

aie, en aura été<br />

idant <strong>de</strong> sa v<br />

[ration (puhlk<br />

s faite çn tc-rr;ï>s<br />

réclamation -—<br />

Qlim.issicn munî-<br />

s parties<br />

premier<br />

pale. Co<br />

adi ation<br />

m uni Cl-<br />

ivant la<br />

m la r,a-<br />

la liste<br />

i même<br />

s Ut.nee du<br />

Ion <strong>de</strong> la<br />

faire ap-<br />

n ou la r<br />

rninission<br />

a échoué,<br />

.scirit siui"<br />

sale, alc-r.<br />

1° Trois jours à par-<br />

eux qui ont été ipar-<br />

Dn municipal© ; 2*<br />

décision pour ceux<br />

OBLIGATIONS<br />

Ville <strong>de</strong> raris 1SG3<br />

_ 1S59<br />

— 1S71<br />

— 1S75<br />

_ 187G<br />

1S92<br />

— 1881-1805<br />

— 1S9S<br />

_ isira<br />

— 1904<br />

. — 1905<br />

Foncières 1679<br />

18S3<br />

— 1S65<br />

— 1895<br />

_ 1903<br />

CcmmaJiales 1S79<br />

— J.SSC<br />

— 189!<br />

_ 1892<br />

— 1899<br />

BTidt 3 % anciennes<br />

Orléans S % anciennes<br />

Lyon 3 % fusion anciennes<br />

Nord 3 % anciennes<br />

Ouest 3 % anciennes<br />

Est 3 % anciennes<br />

Est-Algérien<br />

Ouest- Algérien<br />

Bûne-Guelma<br />

Sara gosse<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais<br />

Autrichiens 3 % 1" hypothèque.<br />

Lombar<strong>de</strong>s anciennes<br />

Sues<br />

Panama lots 1SS9...'.<br />

Panama lots libérés<br />

Ottomanes 4 % consolidées<br />

Douanes ottomanes<br />

Priorités ottomanes<br />

S33 Ô0 i<br />

525 ..<br />

403<br />

ÏÎ3 ..<br />

Mfi ..<br />

202 50<br />

3G3 .<br />

41!) ..<br />

4C7 ..<br />

m ..<br />

Kl ..<br />

499 .<br />

m .<br />

455 ..<br />

450 ..<br />

495 . .<br />

471 50<br />

498 ..<br />

w'S ..<br />

«i ..<br />

m :o<br />

424 75<br />

4111 25<br />

42« ..<br />

4!0 ..<br />

41!) T0<br />

431 50<br />

m ..<br />

420 50 !<br />

427 ..<br />

39Î . . 1<br />

3S5 ..<br />

241 75<br />

43!) SC<br />

3*3 50<br />

587 ..<br />

10S 50<br />

540 ..<br />

491 ..<br />

492 ..<br />

522 *.<br />

5(<br />

j 5T!7<br />

1 5ïâ<br />

40 : !<br />

5S8<br />

r,a ; rs<br />

3C» ..<br />

?6l SU<br />

419 :•<br />

405 ...<br />

432 ..<br />

388 ..<br />

500 ..<br />

420 .<br />

454 2i<br />

445 54<br />

4»5 ..<br />

47 S 76<br />

(98 ..-<br />

70» ..<br />

441 ..<br />

455 ..<br />

m ..<br />

4::t SC<br />

es) ..<br />

445 r<br />

419 :4<br />

491 ..<br />

419 ..<br />

;2s U<br />

38) sa<br />

SB . .<br />

4:1!' ..<br />

SU 51<br />

58S ..<br />

108 ..<br />

tue ..<br />

48* il<br />

au<br />

Î <strong>de</strong>olnratio<br />

a décision atta-<br />

i et ce qu'on <strong>de</strong>-<br />

mand-ata ire.<br />

S aux intéressés<br />

joua<br />

ix d<<br />

avan ï'aur<br />

1<br />

du<br />

Dans ta c<br />

s'est produi<br />

à te<br />

kit être publi-<br />

:é sur chacun<br />

ut à peine <strong>de</strong><br />

l'électeur qui<br />

;* tes parties<br />

tenus par les ju-<br />

ra d'opposition<br />

ni fi cation.<br />

(4 suivre.)<br />

LOTERIE D"ORMESSON<br />

re-<br />

PJustenrrs lecteurs nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt le<br />

suiltat du tirage <strong>de</strong> ta loterie d'Ormeason.<br />

Ainsi que nous l'avons •annoncé, le tirage<br />

<strong>de</strong> cette Hoterie a été ajourné à une date ul-<br />

térieure et encore indétemninée.<br />

V EESiSSa lEjiSa<br />

ont, en<br />

uitté<br />

calme,<br />

ions Canionaies<br />

Narbonne, 20 janvier.<br />

Une élection au conseil général a eu lieu<br />

hier dans le canton <strong>de</strong> Lézig.nan.<br />

M. Ca.st.el. moire <strong>de</strong> Lézignan, raxlical-socia<br />

liste, a été élu par 2,557 voix, contre M. Franc,<br />

maire <strong>de</strong> Sai.iteAnd,ré. qui a obtenu 1,709 voix,<br />

Au Conseil National ïn Parti Socialiste 1<br />

Paris, £0 janvier.<br />

Dans la séance <strong>de</strong> l'après-midi, Je conseil<br />

national a décidé la publication d'un mani-<br />

feste en vue <strong>de</strong>s élections municipales.<br />

Puis, il a été saisi do la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> do con-<br />

trôle déposée par les fédérations <strong>de</strong> la Seine<br />

et <strong>de</strong> inir-et-ClMT, contre <strong>de</strong>s députés qui,<br />

comme M. Breton, ont. voie le budget, on mô-<br />

me contre ceux qui so sont abstenus dans<br />

cette question.<br />

fin délégué do la .Seine R prononcé un vi-<br />

rulent réquisitoire contre M. Breton et ses<br />

sunis ; M. Brelon s'est défendu non moins<br />

énerglquemeot on citant tous les précé<strong>de</strong>nts,<br />

par exemple ceux où, sous tes ministères<br />

Bourgeois et. Combes, tes socialistes ont coo-<br />

père ù f «c tion gouvernementale<br />

La répartition <strong>de</strong>s navires<br />

Paris, 20 janvier.<br />

Une dépêche <strong>de</strong> l'amiral Philibert donne la<br />

répartition <strong>de</strong>s bâtiments dans les eaux maro-<br />

caines.<br />

Le Kléber est <strong>de</strong>vant Casablanca avec le<br />

Coudé ; te Fortin assure les courriers avec<br />

Gibraltar ; le croiseur Jéanne-d'Arc est <strong>de</strong>vant<br />

Tanger, te croiseur (iucydon <strong>de</strong>vant Rabat, le<br />

croiseur Lalandc <strong>de</strong>vant Bouznika et le croi-<br />

seur Dascaries <strong>de</strong>vant Mazagan.<br />

Le Du-Chayla se trouve <strong>de</strong>vant Mogador, le<br />

Vmh-T.ono. le Galilée et le Vesaix r~<br />

ra<strong>de</strong> d'Oran ; te Chasseloup-Laubal s<br />

la côte pour Tanger.<br />

A Rabat et à Bouzaiilt la situation es<br />

ainsi qu'à Mazagan et à Mogador.<br />

L'action <strong>de</strong> l'Espagne<br />

Londres, 20 janvier.<br />

Le correspondant, du Momma-Post a Tan-<br />

ger, (décàaire que l'Espagcô mobilise .JO.mu<br />

homrmes dans le district d'A-lgésiras. pour es-<br />

su-rci' sur 1e littoral marocain le respect <strong>de</strong> ses<br />

possessions.<br />

Les Opération* coimpren-drcat i'oOorapaUon<br />

<strong>de</strong> Marchica et <strong>de</strong>s éttublissemenls franco-es-<br />

ipagnols situés à l'est dé'-MéliVa. d'ofl le vo ?hi-<br />

ti.rw ses <strong>de</strong>rnières années, la plus gran<strong>de</strong> par-<br />

tie <strong>de</strong> ses approv iskœueinents.<br />

AUTOUR DE CASABLANCA<br />

Attaque d'un convoi<br />

Paris, 20 janvier.<br />

Une agence publie ta dépêche suivante do<br />

Tanger, 19 :<br />

a Un millier d'hommes, (BSWrtant un con-<br />

voi. d'.ovqn-ovfeion'nemeiitiS à <strong>de</strong>stination do<br />

Médiouna, a été attaqué par <strong>de</strong>s Cbaoutas.<br />

» Le général d'Amo<strong>de</strong> a envoyé dos renforts<br />

BUT b-s lieux. »<br />

LES DEUX SULTAMS<br />

A Fez<br />

'langer, 20 janvier.<br />

On écrit, do Fez que Zerouti, gouverneur do<br />

ia ville et d'autres fonctionnaires, ont onais «M<br />

encore moins biiai Iraiiô coimne nous l'avons fin<br />

prévoir et ne .pnrrl pr.s moins <strong>de</strong> 41 centimes au<br />

contraire, les Rtnscs favorisés par l'amélioration<br />

<strong>de</strong> la situation iaenét;ilre «lu pays — on annonce<br />

en effet, que 30 mlAlona <strong>de</strong> monnaie viennent d é<br />

Ira tirés do ,1a circulation — enregistrent nom- k-!s<br />

cou--, ;lidé -, 40 c-enli.ires <strong>de</strong> liaïu-se, a 81 45 et Dou'r<br />

do 1906 , 0 fr. 25 ù 96 10.<br />

L'Extérieure, le Brésil et Je Serbe, suivent co mou-<br />

vement.<br />

Loi établissement* <strong>de</strong> crédit sont, tous en améliora-<br />

tion plus ou moins sensUCe, d'.iucnns escomateal<br />

paf avance les l>énèlices <strong>de</strong>s grosses opération* en<br />

l»v.|>aral,ien : la llannue d


Mi.rrïl 31 <strong>Janvier</strong> lOOR<br />

TO U LO U S E<br />

APRÈS INVENTAIRE<br />

DE TOUT LE STOCK DE<br />

AREILL<br />

<strong>Janvier</strong><br />

SOI<br />

MANTEAUX<br />

'/ l'existant <strong>de</strong><br />

fRRURES<br />

<strong>de</strong> noire désir âe ne rien<br />

vêtements, nous avons fait<br />

n- ces articles variant entre<br />

sera continuée<br />

SUiERîES, VELOURS.<br />

BLANC, LINGË, RIDEAUX.<br />

(SANTS, MODES, BONNETERII<br />

(Lot-et-Garonne) ; Lambersac, agent-voyer h<br />

ïiafnières-<strong>de</strong> 1 lUChon ; Laulo, prr-s.iihml <strong>de</strong> pa-<br />

t-retuwre a Castre» ; Liivijriu!. conseUlor muni-<br />

cipal à Saint-lléat (Ilauto-Gn.ronne) ; Lospl-<br />

nasso, a Monteuhan ; liiez, commisses postes<br />

h Tarbes ; LlouenbloTlc, commis <strong>de</strong>s postes il<br />

<strong>Toulouse</strong> ; Louis, vérificateur a Salut-Gau-<br />

<strong>de</strong>ns : Mlle Maluval, commise <strong>de</strong>s postes a. La-<br />

suépie (Tarn-et-Gaironne).<br />

Martin, au lycée d'Auen; Massée, à Graulhet<br />

(Tarn) ; Mnsson, bibliothécaire à Albi ; Mo<strong>de</strong>-<br />

biellc, conducteur principal à Tarbes ; Merca-<br />

dier, contrôleur <strong>de</strong>s contributions indirectes à.<br />

Ludhon ; docteur Mercier, à Conclues (Au<strong>de</strong>);<br />

Merlu, Ingénieur a Tarbes ; Mignon, cl ici' <strong>de</strong><br />

musique au 12o\ à Brlve : Mi-rabcl, instituteur<br />

a. Loupia© (Avcyron); Montual, maire <strong>de</strong> Beau-<br />

lieu.<br />

Monat, commissaire do .surveillance (Lot) ;<br />

Mothc, percepteur à Castres ; Ojjui'icr, ins-<br />

tituteur h Cette.<br />

Pra<strong>de</strong>l, "ingénieur è Figeac ; Prat-Garrab,<br />

instituteur a Saverdun : Prêt, plwarwr.irji a<br />

Cette ; Pro'udlron, agent-voyer a Caratnan ;<br />

Puvboyer, mire <strong>de</strong> Cussac.<br />

Docteur Raymond, ùAztite (Au<strong>de</strong>) ; Raynal,<br />

nroteaseur a'Montauban ; Baynel, pharma-<br />

cien -à Brie ; Rognât, adjoint au maire <strong>de</strong><br />

Sauzôs (Lot) ; ltenibaul âeaaiwit^ Tarl«r ; c'est surtout en" me<br />

ixclusivement au point <strong>de</strong><br />

j'ai voulu mettre sous les<br />

aire entrer dans le cerveau<br />

ntmo.tri.otes et <strong>de</strong> nos anti-<br />

.bliable leçon <strong>de</strong> politique<br />

enre humain tout entier les<br />

min<br />

un IIIIHili)<br />

Société <strong>de</strong>s Leilres, Soîences ei<br />

<strong>de</strong> t'Aveyfon<br />

<strong>de</strong> la Prufis ique-<br />

i Ainsi, vc<br />

nzollarn o<br />

mais<br />

i l'as:<br />

en k<br />

dites<br />

wient.<br />

Ans t<br />

plus i<br />

lois d<br />

lions<br />

ïangu<br />

» Q<br />

cri! m<br />

mène<br />

ouver<br />

tre d;<br />

disfiii<br />

cham<br />

et- cm'<br />

<strong>de</strong> 1<br />

vai.ru<br />

yeHe<br />

s'éièi<br />

» 1<br />

sur 1<br />

ces i<br />

Man<br />

vo n a<br />

lia pu<br />

H fait<br />

muât!<br />

n qu<<br />

le ca;<br />

pie, i<br />

ît d'aï<br />

ception p;<br />

créatures<br />

d'un siècle que les Ho-<br />

; main basse sur la Polo-<br />

cent ans qu'ils ont -englobé<br />

les plus beaux et les plus<br />

plus <strong>de</strong> cent ans qu'ils ont<br />

sujets et soldats : et bien<br />

ion <strong>de</strong>s races se soit aocom-<br />

5 l'entente et la fusion se<br />

oral prusaten, <strong>de</strong> plus en<br />

arec qii'il est <strong>de</strong> plus en<br />

Hg&t plus détesté qu'il est<br />

n est réduit à édicter <strong>de</strong>s<br />

uir arracher à quatre mil-<br />

humaines leur sol, leur<br />

lyances.<br />

uent pom<br />

l'école <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> en eff<<br />

Séance du 4 novembre 1907 {mite,<br />

Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>' M. Noël MAISONAKE, prés<br />

sur IV<br />

ït sur<br />

LViant i<br />

Etat du diocèse <strong>de</strong><br />

Bénéfices du d<br />

ntotion <strong>de</strong> 1789<br />

<strong>de</strong>nt<br />

ez en<br />

se <strong>de</strong><br />

oliiftres extrêmes, il faut o!<br />

civil.<br />

iiitime lui ii.ivmr a la p<br />

nuscfoits.<br />

(.1 suivre.)<br />

RODEZ. — Eta<br />

le.lnc -Marie-if ,U< I ie- Agn<br />

le.au-llippolyte Azam<br />

Ponclar, et do<br />

iaueee, boiilovard (<br />

SAiHT-AFTRlQUE.<br />

ibllcite d'anciens nm-<br />

r. GALY.<br />

— Nalseance : MIWC-<br />

filli! <strong>de</strong> Pau'l-l'icri'e-<br />

ûiiwctenr du Crédit<br />

MM i-ie-Aiiioiue'lLc-'i'lié-l ère<br />

rrïLl>etta, 6.<br />

Etat civil du 1er au J5<br />

janvier. — Naissances : Lucien-Cha:ric«-Morie<br />

auChar-Broflour ; A'ifred-Marius An^ea-Luu-<br />

j«\n-.loseph Terrolile, natif et<br />

lint-Affriquc, 40 ans, et Marie-<br />

native <strong>de</strong> La Serre, hat4tant<br />

22 ans ; Léon-Marcel Noyer,<br />

latif ot habitant du Rousquel-<br />

et Marte-Lucie Cellier, native<br />

i Sairrt-Affrlfjfue, 2ii uns.<br />

MariejLéonio Bousquet, native<br />

Mairiages<br />

habitant OJI<br />

Jullie KOUH:<br />

Saint-A l'fi ii<br />

pTOpriétatn<br />

iVoei), 25 a<br />

et habitant<br />

Décès<br />

T-icmiK», y domiiciiliée, et «uui, Éçpaae <strong>de</strong> lho-<br />

ma«-ll ^Sî.iS? 1 ^^<br />

pharmacien,<br />

-Panées" ; Fosse?" SOU^SJ^<br />

sion à la préfecture <strong>de</strong> Botter. ; Fiuniriv<br />

teur en mé<strong>de</strong>cine, a Ax-les-Thern^s '<br />

maire <strong>de</strong> Saux (Lot) C<br />

doc-<br />

Galaux,<br />

ge) ; Gustave Gaihfv V XvïT m (Arlô-<br />

d'Instruction a Àinf: Ge S ; ,if Pva ^-<br />

mal a cmiéjoute (Avevit ^ V b ;. délar M. Léon Lafage, die Saint-Vinocnt-<br />

Rive-d'OU (Paris 1907. Grasset éditeur).<br />

M. Giirrua fait connaître — aux app'.audis-<br />

semem-fis raianimes <strong>de</strong>s membres présents —<br />

que noire coftièpue M. E.v\. Martel vient d'ob-<br />

tenir, <strong>de</strong> VAcadémie <strong>de</strong>s sciences, le grand<br />

prix <strong>de</strong> sciences p-hysiques pour ses remar-<br />

quables travaux et décomveïtes dans les abî-<br />

mes, cavernes et eaux souterraines et pour<br />

son ouvrage ict.e l'Education Souterraine.<br />

M. te com-man<strong>de</strong>.nl Saint-Eloi présente <strong>de</strong>ux<br />

quittances originailss do Madame d'Aubateric,<br />

abtoeeae <strong>de</strong> Leyme en 'i70(i.<br />

M. AJ.be lit une iiettre dn dooteur Cœlho, <strong>de</strong><br />

Porto, au sujet <strong>de</strong> Rocamadcnr. Il est à i-eaniar-<br />

quer que Monsniito. où on vénérait-un Saint<br />

Ainadour, est d.e l'év-ècHé <strong>de</strong> Guarda, jjidis<br />

suffragant do Sa-iRt-Jacques-<strong>de</strong>-Conipostci'ile. et<br />

qu'il y avait do ilréquentes relations entre<br />

Saint-J'acqucB et Roo-aniedour : Gérard d'Es-<br />

comifi'le», »bbé <strong>de</strong> TuJle et <strong>de</strong> Bocainadour, re-<br />

venait <strong>de</strong> Couipo-.-'tefle quaud il rapporta iv.r-<br />

vdo C». la. vicomtesse <strong>de</strong> Béa-in.<br />

M. Allbe lit, ensuite les détails d'urne cérémo-<br />

nie touciiainte qui eut lieu à Saint-Céré en ISO',1<br />

pour le ba.piiême et la première communion<br />

d'une jeune Ethiopienne, (?) amenée d'Egypte<br />

*»3-r lo COOniBBfflldBBl* ,<br />

va n, ,,, pas- ,: ro , )a |. i4 , n10 . s'indigne. On <strong>de</strong>-<br />

he pu' ' , 11 , „ arrestetiom on i'an-<br />

S , ti' ensuite avec une exas-<br />

nonoe pour la < mi m-" w»»"<br />

lierai ion nouvel.e. ^éjà fait son<br />

" ; ; ' ; ',:II"I,.. io désigne<br />

enquête. »••»*• ' " - , ,,„, .,Uns, etc., etc.<br />

a ^ t ^iiten^en^t.l teiit I un .mistral<br />

d^!V*i,én»s.eU-a. IHîs,nt Ion 1Hisopine<br />

ii: n" r-ûi même que M. te juge d'instruction<br />

U pareil n»«u {c ^ mnr<br />

abiunlnUTiO l-i te "i > { ro[ , U;LlU ,<br />

«n«»fti..tre. n .V ';. , .V e -aines déposiltaae et<br />

"^nn.'l: l'un témoignage nouv«l,U<br />

''^Kïï ^ M*r'* M-ouru aurait clé<br />

ir saluer ici le<br />

îirabla dévone-<br />

R catholique,<br />

'êmement bien<br />

tsi<strong>de</strong>nt caracté-<br />

Ic l'orateur ap-<br />

>ar M.<br />

pelé par le Comité catholique<br />

11 tient surtout à préciser te<br />

Henry Taudière dans les grands débats roli-<br />

gieux et sociaux <strong>de</strong> notre époque. Avec. M. <strong>de</strong><br />

Lamarzello dans son commente ire sur ia Sé-<br />

paration <strong>de</strong> l'Eglise et <strong>de</strong> l'Etat, dans las Con-<br />

grès <strong>de</strong>s jurisconsultes catholiques, à. la Fa-<br />

culté <strong>de</strong> droit <strong>de</strong> Paris, il a travaillé à ééga ger<br />

la vérité et à prémunir les bous Français con-<br />

tre la perfidie <strong>de</strong>s lois imaginées pour les<br />

réduire à l'impuissance.<br />

Cette tâche concor<strong>de</strong> parfaitement avec celle<br />

que s'est imposée le Comité catholique : dissi-<br />

per tes nuées, les préjugés, tes mensonges his-<br />

toriques. C'est pour cela qu'il a organisé la<br />

boite série do conférences si heureusement<br />

otinnée aujourd'hui.<br />

d. Robert <strong>de</strong> Boyer-Montégut, après avoir<br />

nné un aperçu rapifte. cl énergique <strong>de</strong> ta si-<br />

tuation en 'présence <strong>de</strong> laquelle se trouvent<br />

tee membres d.u Confite catholique, donne Ja<br />

piarole à M. Henrv Taudière pour sa. conféren-<br />

ce sur les Libertés publiques autrefois et au-<br />

jourd'hui.<br />

CONFÉRENCK DE M. HENRY TAUDIÈRE<br />

L'éminent conférencier commence par re-<br />

mercier M. Robert <strong>de</strong> Boyer-Montégut <strong>de</strong>s pa-<br />

roles délicates par ksqiusltes il lui o. souhaite<br />

la bienvenue il il'ooilonse. H s'en déclare extrê-<br />

mement t'0-nohé et en termes exquis il prend<br />

tout do suite contact avec son public.<br />

I< est venu pour examiner l'état da choses<br />

ctuê nous smbissons sous un aspeat pairtteu-<br />

ltetr • sa oomma-naison. au jKjj.nl. <strong>de</strong> vue do nos<br />

lïn;->-tes avec ce que l'on appelle 1 Ancien R6-<br />

Btoe ptos Kcnérailo-monit avec la situation <strong>de</strong><br />

la Franco d'autrefois. .<br />

,, Les catholiques daujo-urd fi<br />

eu les Opprime, cnçnt : « Lilra<br />

et cela n'aboutit a nan.<br />

» Parce que quand on veut<br />

ne la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pas huiniDleimeui.<br />

(Apl-slaudissemcnts.)<br />

, parce que .ensuite, en l-ra.i.<br />

^ i ilvcrté s'excluent pour non<br />

v e m lirelisiine révolution liai re est l adyereai-<br />

rc con ' du „rvt,holicismp. Et il UPUS ûlt PM*<br />

fa iXinhe <strong>de</strong> Mi'Chotet : « La .liberté du co ho-<br />

.Iteisinc, c'est la mort <strong>de</strong> la République » (A&-<br />

^M^lW^uditexi fait mie saisissante op-<br />

position entre les libertés publiques d'autrefois<br />

«vos la Liberté que l'on inscrit airiuurd'nai<br />

«ur nos monuiincnts et nos actes officiels.<br />

En ur, tShbieau d'histoire extrêmement mté-<br />

re'-sainl. il montre tous les t«WV*2ffî*<br />

indépeurta-nte qui coinposaicn tel M ,a.'.c ;<br />

• I<br />

tretais: «Ile était, «-n mu ne disait un perso .t.. ge<br />

dn dix-huitième siècle « hériissee..ae in,, 1 »,"<br />

Entre ces Groupes multipl<br />

S<br />

BSfilgré Fraudas, Grisa Viticok»<br />

ET LSURS CONSÉQUENCES<br />

imm*


.^:", | rjfti,| W i||.jii..iij<br />

M S^Parw^^SW»«te dont<br />

M boite procure « P«*mfêi»s<br />

iil ÉSI w-flBI<br />

i jP§ ;<br />

H<br />

pour ÉVITER ou pour GUÉRIR, PJ~, Jta <strong>de</strong> Gorge, ^it^ ^ '<br />

Bronchites aiguës on chroniques, Catarrhes, Grippes, Inûuenza, Asthme, Emphysème, rneumomes,<br />

©t toutes les Maladies clos voies respira^ *****<br />

Ecoutez les millions et les millions <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s guéris et reconsnaiss<br />

t eve,, : v flJs rf>, /e Ur<br />

tré parfait pour moi. Crois-tu qu'il<br />

remis , dans un petit nortefeuitle. une<br />

somme<br />

pour [air*<br />

<strong>de</strong> chut millo francs<br />

face à mes frais <strong>de</strong> voyage, car je doisj<br />

vous roitrouver<br />

dans le Midi.<br />

uno lettre, do lui à Pariï m annonÇ<br />

volio arrivée à Nice<br />

(A suivre.)<br />

Imprimerie svictalt<br />

te Girant : Amtiee Bb'SSO.V<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés<br />

lin Mil IHI III


i 0<br />

a»<br />

LE NUMÉRO SCEHTHRES<br />

Organe quotidien <strong>de</strong> Défense Sociale et Religieuse<br />

LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

•JJKimMUROMKfi KT DÊP ARTEMKOT S ItSCmUSTERS<br />

t^AKTKSIEHTS SON MVlTROPHliS<br />

tTK»N«KR tVniem ft**»**<br />

lu» ».bor.iuaB».nt» >»*rt*at da» «* « «9 1 «bwflkt nuls «t w>ut p*flM*> ««»»-*<br />

'ttwtt «t»****»'*» — —-——*• ** BO<br />

IMi 0p Ifa VMII<br />

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ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

Loi, Avsyron, Corrèze, Cantal Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénées-Orientale»<br />

Gers, Hte*-Pyrén6&s, Basses-Pyrénées, Landau Haute-Garonne. Ariège<br />

lia BO uwùmca.<br />

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IL TÉLÉGRAPHIQUE SPECIAL<br />

Taro-et-Garonne, Lot-et-Garonne Edition du matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />

•^me l mu n MI Jia..j,.jaaaa«-aui . •jtuxajvwuM<br />

Mardi <strong>21</strong> <strong>Janvier</strong><br />

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BUREAUX A PARIS : 26, RUE FEYDEAO<br />

bwMMBjSËËEËËESSI<br />

s pa<br />

Sur la proposition <strong>de</strong> M. Delahaye, la Ctiam-<br />

bro a ajourné ie projet do réintégration as plus que ceux qui<br />

<strong>de</strong>s esclaves,<br />

"j'ai voulu, uno fois encore, fairt<br />

•tes paroles <strong>de</strong> la. vérité, <strong>de</strong> la liberté, du droit<br />

<strong>de</strong> la justice éternelle, aux catholiques sin<br />

cères. mais enchaînés en si grand nombre ' lm -<br />

l'égolsme, l'indifférence, l'inertie -<br />

aux prétendus catholiques, aux [<br />

honnêtes gens, aux prétendus libé<br />

votent sitns 6r.inl.inii 'i- sans remord<br />

nos qui s'accumulent et tes <strong>de</strong>sastt<br />

mes qui nous .menacent. Je i'a.i il il,, j<br />

une fois <strong>de</strong> nllis, a-oonnip] i.r la niiss'in<br />

é.pisr.opat, le <strong>de</strong>voir que .m'impose m<br />

CNMVCC . J'ai voulu dégager <strong>de</strong>vant 1)<br />

responsabilité.<br />

Plusieurs èvèquee ont n drossé leur cha-<br />

leureuse adhésion à, Mgr Turinaz, qui avait<br />

été rarement mieux inspiré.<br />

voulu détruire et, avec elle, autant qu'on 'e<br />

pouvait, l'idée mémo du christianisme. Ce<br />

fait est Tendu éclatant comme le soleil par<br />

le système <strong>de</strong> nos persécuteurs d'aujour-<br />

d'hui, qui es donnent hautement pour con-<br />

tinuateurs <strong>de</strong> la Révolution. »<br />

Enfin, ce qui est plus significatif enco-<br />

re voici ce qu'écrivait <strong>de</strong>rnièrement une<br />

Semaine religieuse commune à trois dio-<br />

cèses (Bayonne, Tarbes, Aire-Dax), dans<br />

ses échos <strong>de</strong> Rome :<br />

(( Ce n'est pas seulement <strong>de</strong>s religieuses<br />

sublimes, <strong>de</strong>s prêtres admirables que Pie X<br />

veut voir' sanctifiés, pour les opposer à tous<br />

les renégats, a tous les défroqués qui en-<br />

nibrèront les bancs <strong>de</strong> la Montagne.<br />

t au roi martyr lui-mÊnie, à Louis XVI<br />

et à sa sœur infortunée, la touchante Eli-<br />

sabeth, que Pie X entend désigner <strong>de</strong>s pos-<br />

tulaleurs, sans avoir cure <strong>de</strong>s ricanements<br />

que cette décision provoquera sur les lè-<br />

vres sardoniques do nos Maçons. »<br />

Puisse, ce noble projet, se réaliser bien-<br />

tôt pour le salut <strong>de</strong> la France I<br />

Armand GRANEL.<br />

cor<br />

C'n<br />

SULLY-PRUDHOMME<br />

Les Débals publient l'étu<strong>de</strong> suivante sur un<br />

beau livre <strong>de</strong> M. Zyaxxnski. Nous avons grand<br />

plaisir à la reproduire. Remarquons toutefois<br />

qu'il y manque un peu d'envolée vers l'idéal<br />

chrétien ; même quand on parle <strong>de</strong> Sully-<br />

Prudliomane, c'est Dieu qui apparaît comme<br />

l'étemelle conclusion <strong>de</strong> tout entretien 6ur la<br />

véritable poésie<br />

« La qualité <strong>de</strong> nos admirations révèle la<br />

qualité <strong>de</strong> nos âmes. » M. Ernest Zyroms<br />

ki, à qui j'emprunte cette pensée, est pro-<br />

fesseur à la Faculté <strong>de</strong>s lettres <strong>de</strong> Toulou-<br />

se : il vient <strong>de</strong> publier, à l'honneur <strong>de</strong> Sul<br />

ly-Prudhomme, un livre qui l'honore lui-<br />

même infiniment. Je me hâte <strong>de</strong> dire que<br />

ce livre grave et attachant n'est pas du tout<br />

un volume <strong>de</strong> circonstance, improvisé hâ-<br />

tivement à la veille ou au len<strong>de</strong>main .<strong>de</strong> la<br />

disparition du cher poète, dont le souvenir<br />

est encore présent à tous ses amis, mais<br />

une étu<strong>de</strong> patiente, méditée à loisir, tra<br />

vaillée avec amour et où l'auteur a mis le<br />

meilleur <strong>de</strong> lui-même peur nous expliquer<br />

la formation du génie poétique <strong>de</strong> Sully-<br />

Prudhomme et nous donner une histoire<br />

intime <strong>de</strong> sa pensée. Lettré, critique, philo-<br />

sophe, poète sans doute, caT on ne parle<br />

pas <strong>de</strong> Lamartine et <strong>de</strong> Sul ly-Prudhomme<br />

comme il l'a fait sons avoir été visité par<br />

les douces Muses, M. Zyromski avait tout<br />

ce qu'il faut pour bien traiter le sujet diffi-<br />

cile qu'il a choisi. Il y a réussi avec une<br />

ferveur <strong>de</strong> tendresse, une qualité d'émotion<br />

et une rigueur <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> qui sont juste<br />

ment le charme et la force <strong>de</strong> son livre.<br />

On ne comprend bien que ce qu'on aime<br />

et nous n'aimons en général que ce qui<br />

répond à notre nature. La sagacité, si vive<br />

qu'elle soit, a toujours moins <strong>de</strong> lumières<br />

que la sympathie. La sympathie, disait<br />

Montaigne, frappe à la porte <strong>de</strong> l'enten<strong>de</strong><br />

ment ; elle l'éveille, le prévient et le ga-<br />

gne... La belle étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> M. Zyromski, dont<br />

je voudrais dire au moins le mérite essen<br />

tiel, est divisée en <strong>de</strong>ux parties. Dans la<br />

première, le critique nous montre le poète<br />

allant par une évolution naturelle, qui n'é<br />

tait que le développement logique <strong>de</strong> son<br />

moi pensant, du romantisme proprement<br />

dit, qui ne pouvait pas longtemps lui suf-<br />

fire, jusqu'à -la poésie philosophique, c'est-<br />

à-dire aux méditations, sur la <strong>de</strong>stinée,<br />

après avoir traversé le Parnasse contempo<br />

rain, le néo-romantisme, le nouveau Céna<br />

cle où le noble jeu <strong>de</strong>s mots et <strong>de</strong>s rimes<br />

occupait plus ordinairement ces jeunes poè-<br />

tes, M ciseleurs <strong>de</strong> vers », que les problè-<br />

mes <strong>de</strong> l'esprit et les mystères <strong>de</strong> l'âm<br />

dont le souci plus poignant donne tout <strong>de</strong><br />

même aux penseurs une inquiétu<strong>de</strong> plus sa<br />

crée. Dans la <strong>de</strong>uxième partie, M. Zyroms-<br />

ki analyse l'un après l'antre les caractères<br />

principaux <strong>de</strong> cette poésie pensive où Sully-<br />

Prudhomme. disciple et continuateur <strong>de</strong><br />

Lucrèce,<strong>de</strong> Marc-Aurôle, <strong>de</strong> Pascal et <strong>de</strong> Vi-<br />

gny, a employé, cherchant toujours à mon-<br />

ter 'plus haut, les <strong>de</strong>rnières années et le<br />

soir méditatif <strong>de</strong> sa noble vie<br />

Il nous décrit d'abord ce qu'il appelle « le<br />

paysan intérieur » <strong>de</strong> cette âme délicate et<br />

tourmentée, .ou, en d'autres termes, la vi<br />

sion <strong>de</strong> l'univers que le poète porte en lui<br />

même, tout ce que la nature et la vie, com_<br />

me il les aperçoit, comme il les désire, lui<br />

suggèrent d'impressions, d'images et <strong>de</strong><br />

symboles. Chacun <strong>de</strong> nous, en effet, pour<br />

lit doué d'imagination, <strong>de</strong> sen<br />

flexion, porte on lui un mon<br />

lotit ou grand, qui échappe<br />

?ap fil Spécial<br />

DÉPÊC<br />

Ce ntre " Q uina e mîlle<br />

Paris, 20 janvier.<br />

Ce matin a été placardée SUT les murs <strong>de</strong><br />

Paris, par tes soins du Comité du Panache^<br />

une gran<strong>de</strong> affiche stigmatisant la scanda-<br />

leuse voracité <strong>de</strong>s Quinze-Mille francs.<br />

Cet affichage n'est que le ^-but d'une vi-<br />

goureuse campagne <strong>de</strong> flétrissure entreprise<br />

contre les Quinze-Mille par ie Comité du<br />

Panache.<br />

Tous les bons Français sont invités à s'as-<br />

socier à ce mouvement <strong>de</strong> protestation natio-<br />

nale ; les adhésions sont reçues au Comité<br />

du Panache, 42, rue du Bac, où <strong>de</strong>s appels,<br />

<strong>de</strong>s feuilles d'adhésion, <strong>de</strong>s affiches et <strong>de</strong>s<br />

tracts illustrés sont remis gratuitement pour<br />

la propagan<strong>de</strong>.<br />

|A POLICE DES CAMPAGN<br />

• peur,<br />

itenduà<br />

UX qui<br />

les rui-<br />

SUpMt<br />

voulu,<br />

<strong>de</strong> mon<br />

ns-<br />

nia<br />

lion do la police <strong>de</strong>s campagnes<br />

ou.per vivement l'opinion.<br />

La ques<br />

!SS Mtotlaîrrécemment une excellente<br />

proposition <strong>de</strong> loi tondant à réprimer k<br />

yj^MÎ* ««trquis <strong>de</strong> Porr,er<br />

Sservate.ur.<strong>de</strong> ^lT^%T% comte<br />

•ès a présenté au<br />

et .dont l'an<br />

u, députt<br />

s romani*<br />

1. le marquis<br />

Sur <strong>de</strong> 3<br />

: même ordre<br />

Sabran-Pontf<br />

•oncrès <strong>de</strong> la chasse un rapport<br />

t très documenté.<br />

hnni-Pontevès fait un tableau<br />

l-i triste situation <strong>de</strong>s proprié-<br />

taires et locataims fonciers et, qui u'expllqw<br />

que trop col abandon ^r^te campa-<br />

gjjea, si inquiet<br />

Dans<br />

Jean <strong>de</strong><br />

ôVcnier coi<br />

très judicie<br />

M. <strong>de</strong> S '<br />

saisissnnti. <strong>de</strong><br />

Paris, 20 janvier.<br />

JOURNAUX ANTIBLOCAUDS<br />

De la République française, au sujet <strong>de</strong> l'ar-<br />

rêt du conseil d'Etat relatif aux dispensés ec-<br />

clésiastiques : , . . . ,.<br />

Le conseil d'Etat vient <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r erue<br />

quand il y avait un article dans une loi, U<br />

fallait l'appliquer ; on se <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ou il e'air-<br />

•rêtera dans la voie <strong>de</strong> ces propositions sub-<br />

versives si nous étions M. Briand, nous ou^<br />

vririons l'œil ; cet homme d'Etat est arrivé<br />

place Vendôme avec mission d'Imposer aux<br />

tribunaux une indépendance conforme aux<br />

opinions du gouvernement ; nous serions»<br />

étonnés que ce programme fût limite aux tri-<br />

bunaux <strong>de</strong> l'ordre judiciaire et qu'il ne s'éten-<br />

dît pas aux tribunaux administratifs, lesquels<br />

étant composés <strong>de</strong> magistrats mo<strong>de</strong>stement<br />

amovibles sont encore moins excusables que<br />

les autres <strong>de</strong> ne pas comprendre rapi<strong>de</strong>ment<br />

ce que l'on attend d'eux. »<br />

Du Soleil :<br />

t Chaque fois qu© nos ministres négocienv<br />

et contractent,<br />

<strong>de</strong><br />

pou qu u<br />

sibilité et<br />

do intérieur, petit ou grnn<br />

à d'autres yeux que les nôtres mais<br />

chante notre solitu<strong>de</strong> et que nous p-<br />

à notre gré <strong>de</strong> nos souvenirs, <strong>de</strong> ne<br />

rances. <strong>de</strong> nos illusions...<br />

... IX) moindre vent ou prop<br />

disait Victor Hugo,<br />

Fait ralulro et vibrer mon ame<br />

: « J'ai mes brouillards ei mon<br />

ys au-<strong>de</strong>dans <strong>de</strong> moi. »<br />

ette première initiation, ce pre-<br />

rd jeté sur l'homme Inté<br />

> l'âme, M. Zyromski noi<br />

-nim« on disait, aulrch '<br />

sacritiei<br />

intérêt,<br />

nous rs<br />

espérer,<br />

it fa<br />

l«<br />

jus nous <strong>de</strong>manuons quoi<br />

y, à notre dignité et à notre<br />

du passé ne sont pus pour<br />

ive<br />

oonirno beaucoup<br />

Et Pas<br />

beau U<br />

Aprè<br />

mier n<br />

ou fatal.<br />

<strong>de</strong> cristal...<br />

CO<br />

rieur dè<br />

us décor<br />

nous d(<br />

ni îr<br />

al l e<br />

même, avec toutes les<br />

et <strong>de</strong> souffrir qui en<br />

noblesse et le tourment : délicatesse<br />

native et raffinée, meurtrie d'abord par les<br />

rroissaments personnels, puis déchirée par<br />

pitié fraternelle pour les maux d autrui;<br />

laneolie tour à tour tendre et noire qui,<br />

is s'aigrir jamais jusqu'à l'amertume, va<br />

ivent jusqu'à la détresse ;<br />

al voiflu tout aimer el je suis malheureux...<br />

la<br />

tournée diplomatique,<br />

croient et le craignent ».<br />

JOURNAUX BLOCARDS<br />

De M <strong>de</strong> Lanessan, dans le Siècle :<br />

« Si la marine <strong>de</strong>s Etats-Unis a voulu dé-<br />

montrer qu'il était .possible d'envoyer un*<br />

flotte <strong>de</strong> guerre au Japon, elle réussira sa<br />

démonstration, mais elle n'aura pas établi<br />

mi'll serait possible à cette même flotte <strong>de</strong><br />

tenir tète à <strong>de</strong>s escadres n'ayant subi aucune<br />

fatigue n'ayant qu'à sortir <strong>de</strong>s ports japonais<br />

pour se battre et assurées <strong>de</strong> retrouver dan»<br />

ces ports <strong>de</strong> quoi satisfaire sans retard à tous<br />

leurs besoins. l'estime donc que l'envoi d.G<br />

l'escadre américaine dans tes mers _ extrême<br />

orientales était au moins inutile et je crains<br />

fort qu'elle inspire à l'Orient <strong>de</strong>s sentiments<br />

très différents <strong>de</strong> ceux auxquels M. Taft a fait<br />

allusion ». ...<br />

[Quoi qu'il en soit, 11 est bien certain que<br />

si l'Amérique s'est livrée à cette démonstra-<br />

tion, c'est qu'elle était en mesure <strong>de</strong> la faire<br />

Il serait heureux que, le cas échéant, la ma*<br />

9*<br />

i<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


mi(Sï»araUn ; la Ban/iuc <strong>de</strong> Paris, s'avance à Use .<br />

le Lyonnais, k 1191, et le Comptoir d'Uscomwn » m î,<br />

ollOB a 08S sa récente avance prise à l'approche d«<br />

l'échéaneo On l'acompte <strong>de</strong> t» francs, pajahie lin<br />

.inraiit sur le (llvtujeu.<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1907.<br />

Ixa grands chemins calmes mais termes ; Ira r.il0 .<br />

m MI» espagnols ont subi <strong>de</strong>s réalisations qui jCï<br />

ramènent : le Nord-Espagne, à 'm et le Saragosse<br />

375.<br />

Ix> RIO ronart et cote 1730 : le cuivro nous étant<br />

arrivé en hatlSM d'une livre un quart, hausse qui<br />

'expliqua par co fa.il qui» plusieurs pay< d'KMrftnia.<br />

Orient, qui .avalent cessé <strong>de</strong> s'approvisionner pen-<br />

dant la pério<strong>de</strong> d'ctfeiTesccuce, sont <strong>de</strong>venus da<br />

ffros acheteurs .<br />

Kn banque, les mines d'or restent un peu offertes;<br />

la <strong>de</strong> Bcers vaut 354, et Colombla est recherchée<br />

4*^9.<br />

DR I.AVICFRTE, {<br />

6î. rue Taitboat, P«r|#,<br />

IIWÉg^»^BMM -«<br />

BOURSE OE PARIS<br />

Du 20 <strong>Janvier</strong> (Dépêche lolôgrapnique)<br />

AU COMPTANT I COURS I con<br />

?BÉeta 1 ou io na<br />

un<br />

FONDS D'ËTAT<br />

g OÇ, *»<br />

% amortissable<br />

nette tunisienne<br />

ltusse 4 % 1867 et 1869<br />

_ 4 % 1880..<br />

_ 4 or 1889<br />

_ 4 % or 1890<br />

_ 4 % or 1893<br />

_. | % or 1894<br />

Consolidé 4 % t- et 2- séries<br />

_ 4 % 1901<br />

_ 3 % or 1891<br />

— 3 % or 1890<br />

_ 3 t % or 1894<br />

Russe 1900<br />

r.etres <strong>de</strong> gage 3 1<br />

Bons ruef-ses 1994<br />

italien 5 % •<br />

Espagne extérieure (cours 30 p.)...<br />

Autriche or 4 %<br />

Hongrois 4 %<br />

Egypte unifiée<br />

Argentine (Képuhl.) 5 % 1886<br />

Portugal 3 %<br />

ACTIONS<br />

Banque <strong>de</strong> France<br />

Crédit Foncier<br />

Crédit Lyonnais<br />

Banque <strong>de</strong> Paris •••<br />

Comptoir d'Escompte<br />

Société générale<br />

Banque franco-espagnole<br />

Banque Ottomane<br />

Midi<br />

Orléans •<br />

Paris-Lyon-Médlterranée<br />

Nord<br />

Ouest<br />

Est<br />

Est-Algérien<br />

Ouest-Algérien<br />

Bône-Guelma<br />

Autrichiens<br />

Lombards<br />

Nord-Espagne ><br />

Saragosse<br />

Cheniins <strong>de</strong> fer Portugais<br />

Charbonnage <strong>de</strong> Laviana<br />

Carmaux '•<br />

Thomson -Houdton<br />

Compagnie Parisienne du Gaz....<br />

Messageries maritimes<br />

Compagnie transatlantique<br />

Lots Congo<br />

«ir, 55<br />

,9(1 25<br />

H 69<br />

83 ..<br />

82 51)<br />

82 ..<br />

83 ..<br />

81 50<br />

8a 90<br />

83 <br />

522<br />

537<br />

525 ..<br />

40: 50<br />

538 ..<br />

53 > 75<br />

36'. ..<br />

361 50<br />

419 ;o<br />

405 ..<br />

432 ..:<br />

388 .<br />

500 .<br />

420 ..<br />

454 23<br />

465 59<br />

495 ..<br />

474 58<br />

493 .<br />

398 ..'<br />

444 ..<br />

455 ..<br />

424 ..<br />

431 50<br />

42ii ..<br />

445 75<br />

419 10<br />

431 ..<br />

419 . . 1<br />

«5 59<br />

389 50<br />

365 ..<br />

439 "<br />

312 50<br />

586 ..'<br />

108 ..<br />

490 '.'.)<br />

4S8 50'<br />

A TERME<br />

%<br />

Italien<br />

Espagne Extérieure!.!!!!<br />

Portugais 3 %, i" série.'.'!<br />

Consoli<strong>de</strong> anglais<br />

Turc unifié 4 % ..**"<br />

Métropolitain<br />

Banque <strong>de</strong> France !.!!'<br />

Crédit Lyonnais [<br />

Banque ottomane<br />

Nord-Espagne<br />

Saragosse !'"<br />

Suez _"'<br />

Rio-'i'into ,.'.',,]<br />

Sosnowico ! '<br />

Alagoas ...V.'.'.<br />

APRES BOURSE<br />

De Beers<br />

East Rand...<br />

Rand Mines.<br />

Iiuanchaca.....<br />

De Beers<br />

Goldfields<br />

East Rand<br />

Rand Mines<br />

May et C"<br />

Chartered<br />

Cape Copper.....<br />

Briansk<br />

Robinson Gold!!<br />

Syndicat minier<br />

Tharsis<br />

MARCHE EN BANQUE<br />

CHANGE<br />

100 ..<br />

353 ..<br />

87 50<br />

.97 50<br />

143 ..<br />

50 75<br />

24 75<br />

186 50<br />

301 ..<br />

225 50<br />

203 ..<br />

160 ..<br />

Hambourg<br />

Londres<br />

Londres (chèques) *'.!".!<br />

Madrid (papier court) !!'""<br />

Madrid (papier long) '.<br />

Buenos-Ayres (or)<br />

BOURSE DE LONDRES<br />

Consolidé anglais 84 .3|16i italien ...<br />

" % français 95 ,.\.. Suez<br />

ICO 50<br />

353 ..<br />

85 75<br />

95 ..<br />

HO ..<br />

ro 85<br />

20 ..<br />

190 ..<br />

308 ..'<br />

224 50.<br />

202 ..'<br />

161 ..{<br />

t<br />

122 lhlfi<br />

25 18 ljï<br />

25 17 .[.<br />

434 . t .<br />

127 27 .4. "<br />

101 1,2<br />

t«1 112,<br />

101 112<br />

Uanq. ottomane.. 18 ..[.. i Egypte" .V...'.<br />

BOURSK DE MADRID<br />

Intérieure 72 25 1 Extérieure ti 95<br />

COURS DES PRIMES<br />

3 % dont 50....<br />

3 % dont 10<br />

Extér. dont 50....<br />

Banq. ottom. d.5.<br />

Rio dont 10<br />

709 ..<br />

1738 50<br />

dont 25.<br />

dont 35<br />

dont 2 fr. 50.<br />

dont 5<br />

95 72<br />

711 50'<br />

1748 Mit<br />

BOURSE DE TOULOUSE<br />

Fonds d'Etat français. — 3 v. Porteur o-, M<br />

3 % Amortissable nominatif, 96 25 ) ÔmWràtion Tu' 1<br />

msionno 3 %, 457 ; Madagascar ! / 79 0 <br />

Fonds d'Etat étrangers. - Russe 3 P trls 1^ f ?« w S^l-Ouest. E. C. 15. 500;.<br />

1898 419 ; Oonwnunalrs 1879. 417 M 1W, tv^ Vnii<br />

do Castres 3.70 %. m,.m '. ,„ .^'.1 * '>»<br />

1903 tout payé, 495 j Es tanc eiToi iStlo • Midi V<br />

cienno 3 %, 4<strong>21</strong> 75 ; Nord nouvWle 4(0 Orl'À- s -m<br />

dw*n», 431 50 ; Ç.-L.-Médit,rranée ancienn^ ,À -<br />

hyp. ,191 1* ; Lombar<strong>de</strong> ;i « x 31li M<br />

- Espagne, tas 100 pesetas, 87 30.<br />

donne,<br />

Clians<br />

Gorg 0( Rliumatismos,Douloars<br />

[totigei le Nom<br />

i,W TIT ' TOULOUSAINS font conduit»<br />

6ÎVfi55 SJnatnanj au PETIT MARIN (Mlle,<br />

r±ï$E& ^ ^.H 5' 22- <strong>Toulouse</strong>, prbs le 1<br />

£?£ LT( A E ; SD6FILT,LLT6 ><br />

Cons. a facau. - Economie, eiesançt.<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


Mardi <strong>21</strong> <strong>Janvier</strong> <strong>1908</strong><br />

DKAGAsus ©y<br />

TEMPS<br />

TOULOUSE<br />

Aujourd'hui, vente<br />

APRÈS INVENTAIRE<br />

DE TOUT LE STOCK DE<br />

LINGERIE DÊPAEEILi<br />

mercredi 22 <strong>Janvier</strong><br />

SOLDES AU RAYON DE<br />

ROBES ET MANTEAU<br />

ainsi que tout l'existant <strong>de</strong><br />

FOURRURES<br />

En raison <strong>de</strong> notre désir <strong>de</strong> ne rien<br />

conserver en vêtements, nous avons fml<br />

tin rabais sur ces articles variant entre<br />

45 et 70 %.<br />

La vente sera continuée<br />

ÏEUD] S3ÎER1ES, VELOURS.<br />

.VENDREDI BLANC, LINGE, RIDEAUX.<br />

SAMEDI GANTS, MODES, BONNETERIE<br />

Jiiiiiiiiiii; itiinuiiiiiiiiiiHiitiii<br />

;AN VIOLET<br />

Sont nommés officiers .d'académie, MM. :<br />

, Monat, commissaire <strong>de</strong> surveillance (Lot)<br />

CMotlio, percepteur à Castres ; Ogurier, ins<br />

ititutcur ù, Cette.<br />

Pra<strong>de</strong>l, ingénieur à Figeac ; Prat-Carrab,<br />

instituteur à Saverdun ; Prat, pharmacien à<br />

Cette ; Proudhon, agent-voyer à Caraman<br />

Puyboyer, mire <strong>de</strong> Cussac.<br />

Docteur Raymond, à Azllle (Au<strong>de</strong>) ; Raynal<br />

professeur à Montauban ; Raynal, pharma<br />

eien à Brie ; Régnât, adjoint au maire <strong>de</strong><br />

Sauzès (Lot) ; Rambaul, <strong>de</strong>ssinateur à Tou-<br />

louse ; Boucay.roi, membre <strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong><br />

commerce 3e "Mazairnet<br />

Sabatlié, publieiste à Moissac ; Saint-Lau<br />

irens notaire à Samatan (Gers) ; Sans, con<br />

seiUer municipail à Amélie-les-Bains ; Schil<br />

Eing, agent-voyer a Villemur (Haute-Garon<br />

ne) ; Seguret-, maire <strong>de</strong> Marquefave (Haute<br />

Oaronne) ; Senergous, percepteur à Sinfront<br />

j(Lot-el-Garonne) ; Sicerandre, à Pamiers<br />

Souque, à, la Compagnie du Midi, <strong>Toulouse</strong><br />

L'abbé Taillefer. curé <strong>de</strong> CeziMac (Tarn-et<br />

Garonne) ; Jules Tap, publieiste à Castelnau-<br />

dary ; Tourin, à Castres ; Tourraton, secré<br />

taire du Patronage <strong>de</strong>s jeunes libérés, Tou-<br />

louse .<br />

Docteur Ver<strong>de</strong>au, maire <strong>de</strong> Tarnac ; Veys-<br />

set, conseiller municipal à Brie ; Vidal, juge<br />

à Céret ; Venais, directeur <strong>de</strong> l'Harmonie à<br />

iBessières (Haute-Garonne) ; Villar, notaire<br />

ià Salnt-Jean-<strong>de</strong>-Bruel (Aveyron).<br />

Félix Ydrac, pharmacien à Bagnères-<strong>de</strong>-Bi-<br />

gorre.<br />

oiiiimtiiiiffj<br />

sont priés d'ussSetCT à la (réunion générale<br />

oui aura lieu JOUKU 23 courant, a 8 heures et<br />

<strong>de</strong>mie, à la mairie <strong>de</strong> Cor<strong>de</strong>s, saàte <strong>de</strong>s so-<br />

iétés. Oindre du jour : quêtions do matehcs,<br />

qpiestions diverses, formation d'une quatriè-<br />

me équipe, inscriptiou <strong>de</strong> nouveaux imcmibres.<br />

LAVAUR. — Service <strong>de</strong> l'eau. — Par suite<br />

d'un acci<strong>de</strong>nt survenu à la turbine qui fa.lt<br />

fonctionner les pouqies du moulin <strong>de</strong> la ville,<br />

lo service <strong>de</strong> l'«iu a été interrompu hier à<br />

partir <strong>de</strong> midi.<br />

Deux distributions d'eau seront faites au-<br />

jourd'hui, la .première <strong>de</strong> midi a midi et <strong>de</strong>mi<br />

et la secon<strong>de</strong> <strong>de</strong> G à, 7 heures du. soir.<br />

Ce n'est qu'aujourd'hui, après la visite d'un<br />

ingénieur, que l'on sera fixé sur le moment<br />

où le service <strong>de</strong> l'eau sera normalement re-<br />

pris.<br />

En attendant, les personnes ayant <strong>de</strong>s con-<br />

cessions sont priées <strong>de</strong> ne pas laisser les robi-<br />

nets ouverts.<br />

ll.Mi.il uiiiiira<br />

AU»<br />

Pour les assises<br />

La chambr» d'accusation <strong>de</strong> MontpeUlier a<br />

renvoyé <strong>de</strong>vant les assises <strong>de</strong> l'Au<strong>de</strong>, qui s ou-<br />

vriront le 3 février prochain, sous lu prési-<br />

<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Rouquet, les nommés Raymona<br />

Pueyo, 46 uns, né à Aguilar (Espagne), çx-<br />

éphaer à Carcassonno, et Manuel hanctez,<br />

cxiouisinier, 23 ans, né à Barcelone, ce <strong>de</strong>r-<br />

nier en fuite, accusés <strong>de</strong> vol qualifie.<br />

Il s'aigit du vol commis le 10 mai <strong>de</strong>rnier,<br />

à Canoassoniie. au préjudice <strong>de</strong> M. Roger,<br />

ancien bijoutier.<br />

CARCASSONNE. — Paroisse Saint-Vincent<br />

(A. C. J. F.). — La jeunesse catholique <strong>de</strong> la<br />

patroisso Saint-Vincent célébrera dimanche<br />

prochain la l'été du groupe. A cette occasion<br />

lia lahorale, formée avec <strong>de</strong>s clianteurs <strong>de</strong><br />

choix, exécutera -une messe à quatre voix<br />

inégales. A vêpres, elle ctiantera une cantate<br />

bien connue. _ .<br />

Les jeunes <strong>de</strong> Saunt-Vineent, invitent leur;<br />

amis à les honorer <strong>de</strong> leur présence le matin<br />

et le soir. lis ne doutent pas qu'on no soit<br />

heureux d'entendre les œuvres <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s<br />

meilleurs compositeurs carcassonnais.<br />

Caisse d'épargne. — Séances <strong>de</strong>s 18 ©t 19<br />

jan,»er : versements, 39.329 fr.; rembourse<br />

ments, 34.566 fr. 25.<br />

Eîat civil du 18 au 20 janvier. — Naissances<br />

1 garçon, 1 fiiflie<br />

Décès : Jean Sarraméa, 49 ans, rue du 24<br />

Février, 44 ; Joseph DablairoOles, 52 ans, tfue<br />

Voltaire, 80 ; Léonie Castel,, 37 ans, épouae<br />

Olive, rue Gare, 13 ; Mnrg-ueràto Roques, 65<br />

ans, veuve Bousquet, rue du 4-Septenîbre, 84<br />

Publications <strong>de</strong> mariage : Jean Milhès, pro-<br />

priétaire à Bea-riac, et Marie Deilmas, à Ma-<br />

quens ; Jules Boulbès, cultivateur, et Marie<br />

Franco, à Carwassonne ; Jean Franco, journa-<br />

lier, et Clémentine Azaïs, a Carcassonne ;<br />

Antonin Cals, coiffeur à Alger, et Jeanne Cas-<br />

eaing, à Gaaicassonne ; Eugène Pons, pâtis<br />

sier, et Jeanne GaUitier, à Carcassonno ; An-<br />

toine Bacourron, oultlvateur à Astaffort, et<br />

Anna Gay, à Carcassonne ; Antoine Larruy.<br />

terrassier, et Carmen Lanau, à Carcassonne<br />

PALAJA. — Vol. — Dans l'après-midi <strong>de</strong><br />

vendredi <strong>de</strong>rnier, <strong>de</strong>s malfaiteurs se sont in-<br />

troduits à la ferme Ginestet, dans l'habita-<br />

tion <strong>de</strong> la veuve Bernar<strong>de</strong> Tliéja et <strong>de</strong> son<br />

fils, métayers, qui étaient aux chaimps. Quand<br />

ces <strong>de</strong>rniers sont rentrés, ils ont constaté la<br />

disparition <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux kilos <strong>de</strong> saucisse, d'un<br />

.pain <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux kilos, d'une bouteille <strong>de</strong> vin<br />

d'un litre d'anlsette et d'une petite somme <strong>de</strong><br />

1 fr. 90 en monnaie <strong>de</strong> billon. Tout le linge<br />

avait été jeté sur le plancher, les lits avaient<br />

été fouillés. Les voleurs n'ont pas su trouver<br />

néanmoins une somme <strong>de</strong> 300 francs qui était<br />

.cachée dans une paillasse.<br />

La gendarmerie <strong>de</strong> Carcassonne a ouvert<br />

une enquête. -<br />

NARBONME. — Photo-Club. — Dans son<br />

.assemblée générale du 14 courant, cette So-<br />

ciété a procédé au renouvellement du bureau<br />

pour l'année <strong>1908</strong>. Ont été élus :<br />

MTVÎ. .A. Barrière, prési<strong>de</strong>nt ; Vignoboul<br />

•E. Bonafous, vlcè-Bj-ési<strong>de</strong>nts ; A. Gaubiac, se-<br />

crétaire ; Duvielfta, se&ïétàlfé aàjoint : S, Nè-<br />

gre, trésorier ; Ama<strong>de</strong>, trésorier-a.djo.int ; *<br />

Seigneurie, Joulia, Bernier, Gaz-eaux, mem-<br />

bres du comité.<br />

Les sociétaires, et particulièrement ceux qui<br />

font partie <strong>de</strong> la commission nommée à la<br />

d.emièroe réunion, sont instamment priés<br />

d'assister à la réunion <strong>de</strong> ce soir.<br />

Mayol à Narbonne. — La représentation<br />

aura lieu à Narbonne le dimanche 26 janvier,<br />

en matinée.<br />

Mayol nous promet un répertoire eomplète-<br />

iment renouvelé comprenant toutes ses <strong>de</strong>r-<br />

nières créations parisiennes, telles que : La<br />

Valse du Muguet, la Jolie Boiteuse, ma Petite<br />

Bretonne, le Vrai Diabolo, le Chien Sergent<br />

<strong>de</strong> ville, l'Emotion, etc.<br />

le célèbre chanteur comique peut s'attendne<br />

à un accueil enthousiaste.<br />

L'excellente troupe qui raccompagne inter-<br />

prètera plusieurs pièces nouvelles très judi-<br />

cieusement choisies dans le répertoire du<br />

Grand-Guignol et <strong>de</strong>s Capucines par Ch. Ba-<br />

ret, le maître imprésario qui conduit cette<br />

tournée.<br />

La Marmonnasse. —- Réunion du comité ce<br />

soir, à 8 heures et <strong>de</strong>mie, Bar du Jour.<br />

Vol <strong>de</strong> poules. — Hier matin, à 7 heures, le<br />

nommé P. J..., 33 ans, a été retenu au poste<br />

sous l'inculpation <strong>de</strong> vol <strong>de</strong> poules au préju-<br />

dice <strong>de</strong> M. Biols, camionneur.<br />

Repos hebdomadaire. — Procès-verbal a été<br />

dressé contre <strong>de</strong>ux industridls pour infrac-<br />

tion à la loi sur le repos hebdomadaire.<br />

Contreban<strong>de</strong> c.'! alcool. — Dimanche soir,<br />

vers 5 heures, <strong>de</strong>ux employés <strong>de</strong>s contribu-<br />

tions indirectes ont surpris le nommé Louis<br />

M... transportant frauduleusement une cer-<br />

taine quantité d'alcool.<br />

Police <strong>de</strong>s cafés. — Procès-verball a été<br />

dressé contre un U1m0n.ad.ier du boulevard<br />

Gambetta pour fermeture tardive <strong>de</strong> son éta-<br />

Missament.<br />

Etat civil du 19 janvier. — Décès : Rose Vi-<br />

•guier, épouse Es/perou, ménagère, 49 ans ;<br />

Jeanne Portai, épouse Pautou, ménagère, 57<br />

ans ; Charles Gau.by, 5 ans.<br />

FERRALS. — La foire. — Favorisée par le<br />

.beau temps, la foire a été taillante ; un nom-<br />

bre considérable <strong>de</strong> marchands ornait notre<br />

•vaste place, qui était trop petito pour les<br />

contenir tous.<br />

Le faira.il <strong>de</strong>s codions n'était pas approvi-<br />

sionné comme les années précé<strong>de</strong>ntes. Mal-<br />

gré oetia, il s'en est, vendu 30 dans le .prix <strong>de</strong><br />

«4 francs le quintal.<br />

Elections cantonales. — Résultat <strong>de</strong> la com-<br />

imuue <strong>de</strong> Ferrais : votants, 325 ; Arthur Franc,<br />

<strong>21</strong>0 ; Castel, 112 ; Paul Cals, 1 ; Firmin Ga-<br />

timol, 1 ; bulletins nuls, 1.<br />

CASTEL*) AUDAR Y. — Jugement prépara-<br />

! On croit être sur la trace du couinahle m>.i ire d ' ab88nce - — Pf* jugement en date du<br />

, certainement, ne tar<strong>de</strong>ra pas a être démiivtvrî' 28 novembre 1907, le tribunal <strong>de</strong> première ins-<br />

Ce meurtre a produit dans lirassac une vi tance <strong>de</strong> Castelnaudary a ordonné une en-<br />

motion et un mouvement <strong>de</strong> Ténniqinn ^uele a l'effet <strong>de</strong> .constater l'absence <strong>de</strong> Cons-<br />

sins ? Ce <strong>de</strong>vait être sans doute on l'honneur '<br />

die «fiwttquo épiso<strong>de</strong> qui lait, histoire dans la<br />

vie d-86 nation». Quelque chose comme l'élé-<br />

vation du sons-misiisiro Besnumctz à minis-<br />

tre ; peut-être une partie <strong>de</strong> boxe entre Cle-<br />

menceau et le gai Brisson en pleine Cba.nitbne<br />

<strong>de</strong>s députés, ou bien la Téussite par Vivian i<br />

<strong>de</strong> l'extinction <strong>de</strong>s lumières célestes ??? Assu-<br />

"ément, comme dit l'ami Gril, c'était un fait<br />

ein&ationnel « qui provoquait ces pétanra-<br />

<strong>de</strong>s. Et nos lecteurs ne seront pas du tout<br />

étonnés lorsqu'ils sauront qu'il s'agissait <strong>de</strong><br />

fêler l'élection au conseil général du hlocard<br />

Oistel à Lézignan, blackboulé 'la <strong>de</strong>rnière fois<br />

BBT le citoyen l'erroiil. Ce fait socoivlaire en<br />

lui-niême n'en .constituait pas moins un tn><br />

iportant pour le clan blocard. En effet,, u y<br />

avait lon.gt.em'ps qu'il n'était i«s dans la joio<br />

le h'toc. IJOS radiées successives qu il a reçues<br />

et l'avalanclve <strong>de</strong> bombes qui écflata-ient sous<br />

«on nez c-liaquo fois, ayukvut Uni par'le ren-<br />

dre mienr "- pniut trn«uit l'a. folie. On çojn-<br />

3Tend dès lors que l'occasion se présentant,<br />

es blocaids aient pris leur revanche, revan-<br />

che <strong>de</strong>s plus mod.estes sans doute. Et ne<br />

soyons pas jaloux <strong>de</strong>s quelques pétards qu ils<br />

ont fait partir avant-hier au soir. Les « po-<br />

vres », .il y a si longtemps qu'ils en étaient<br />

sevrés il!<br />

i-<br />

ESPERA7.A. — Lyre Sainte-06cile. — Di<br />

atn&ncbe au soir a été tirée, sous la pnnMBoe<br />

<strong>de</strong> M. lo maire, la loterie organisée par la<br />

l.yre Salnte-Céciile. C'est avec enthousioisme<br />

«rue l'idée <strong>de</strong> cette loterie avait été acceptée<br />

pair la population. Espèraza trouvait là<br />

nouveDile occasion <strong>de</strong> manifester l'estime qu.isl<br />

.poste à cette valante musique ; c était plus<br />

que suffisant pour assurer le succès du projet.<br />

De .son côté, la Lyre, bien inspirée .avait<br />

trouvé le vrai truc pour rendre son Idée po<br />

pulaire. Las lots présentés étaient do magni-<br />

nques 'Pièces d.e salé, avec un superbe cochon<br />

•comme gros lot. Pouvait-on trouver un meil-<br />

lour moyen <strong>de</strong> cliauffer l'cntliousiasme, t<br />

cette époque <strong>de</strong> l'année ? 4lm^.<br />

Des Ilots d'harmonie précédèrent le tirage<br />

<strong>de</strong>s numéros. Tout le mon<strong>de</strong> ne pouvait être<br />

.gagnant, mais tout le mon<strong>de</strong> m-anireslait la<br />

plus vive joie... car nulle .part plus que dans<br />

nos milieux ouvriers, ne vit la gran<strong>de</strong> idée<br />

<strong>de</strong> solidarité ; le bonheur <strong>de</strong> l'un <strong>de</strong>vient le<br />

bonheur <strong>de</strong> tous. C'est avec force surtout,<br />

qu'on acclama et applaudit la fortune quand,<br />

faisant preuve <strong>de</strong> sagesse, elle donna te la-<br />

veur du gros lot à un do nos ouvriers chargé<br />

<strong>de</strong> famille Nos félicitations cordiales a 1 heu-<br />

reux gagnant, -M. Jean Dulls, qui possédait le<br />

numéro 254. „<br />

Les trois autres pièces ont été gagnées par<br />

le* numéros ci-après : 873, 296 et 1.489.<br />

Un 'bail très animé compléta la soirée. Nous<br />

nous réjouissons du succès <strong>de</strong> cette loterie.<br />

SAINT-PAPOUL. — Soirée amusante. — Di-<br />

manche prochain 26 janvier, à 7 heures et<br />

<strong>de</strong>mie du soir, le groupe <strong>de</strong> la Jeunesse catho-<br />

lique <strong>de</strong> Saint-Papoul donnera ^;^,«^niHe. aunio<br />

J ^nUiipt^<br />

candidat au ^ ' g J dw. suffra.<br />

^T n %.X?TsZ* pour sortir triom-<br />

CAPITOLE.<br />

WalUyric.<br />

THÉÂTRE LAFAYETTE. — Aujourd'hui mardi, a<br />

h. i, Les Saltimbanques, avec les 7 Freire, célè-<br />

bres aerobntos. Desmain, grand match sensationnel<br />

<strong>de</strong> boxe.<br />

THEATRE LAFAYETTE. — A 8 h. L les Saltim-<br />

banques.<br />

PALACE-CINEMA-THEATRE (rue d'Alsace-Lor.<br />

raine). — A partir <strong>de</strong> 3 heures, et le soir, <strong>de</strong> 9 a<br />

11 heures : La Fontaine <strong>de</strong> Jouvence, gran<strong>de</strong> féerie<br />

en 25 tableaux ; Mortelle Idylle ; Le travail <strong>de</strong>s<br />

Kléphants dans les Jungles ; Pâques Fleuries, feérlo<br />

en couleurs ; Provi<strong>de</strong>nce do Notre Dame <strong>de</strong>s Flots ;<br />

Une Puce dans uno Noce, création comique ; l'Hom-<br />

me Protée, en couleurs ; Au Pays <strong>de</strong>s Mousmees<br />

Casimir (ait la Bombe ; Le Secret <strong>de</strong> la Vallée.<br />

Orchestre Cazcs, etc., etc.<br />

Spectacle ûe famLUe, la salle est chauffée.<br />

C NT -VIATOGRAPHE ROYAL-PATHE , 7. rue La-<br />

eynouse (sallo jMonlcavrel). — Représentations tous<br />

le;. (Surs, à partir <strong>de</strong> 3 h. 1/4. Soirée, <strong>de</strong> 9 heures »<br />

il heures. Orchestre : ous la direction <strong>de</strong> M. E. Espy.<br />

AVIS D£<br />

Les familles MOLARD et DE LABURTHE.<br />

ont l'honneur <strong>de</strong> faire part à leurs amis et<br />

connaissances, qui par erreur ou oubli n'au-<br />

raient pas reçu d'avis du décès <strong>de</strong><br />

Malame Charles MOLAED<br />

tlée DE LABURTHE<br />

<strong>de</strong> considérer le ixTésent avis comime en tenant<br />

lieu, et les prient <strong>de</strong> vouloir bien assister aux<br />

obsèques


ffi 11 g 9SSKÊSSBÊS<br />

'Sy<br />

\<br />

JSwfa 8 -„„-,„, „ „, , „n<br />

ïy-v, Oj<br />

levait n,<br />

c ère?" s a.<br />

f^e»r.<br />

9'.<<br />

m<br />

e»5>. dS/uie l<strong>de</strong>e d'uu$<br />

soo» e '<br />

« Ca«° Je souffrais <strong>de</strong>s Bronches!<br />

puis <strong>de</strong>ux ans î sirops, pRf?a<br />

' t, pilules, j'avais je crojsjï<br />

essayé, rnalheureusernecit OïSI<br />

perte. Eu février <strong>de</strong>rtiier»|f<br />

L1ÂNBE3 ? ÎNSISTEE pur l'obtenir, EXIGEZ bien dans toutes les Pfiariîiàcles et seulement dans les PHABMAÇIES<br />

<strong>de</strong>vant moi Si les jugez inisrufflsants<br />

...<br />

Le docteur étendit la main. Il venait<br />

<strong>de</strong> voir dans le petit portefeuille une<br />

liasse <strong>de</strong> billets <strong>de</strong> banque. C'était<br />

une petite fortune pour lui que ces<br />

dix mille francs, aussi était-il <strong>de</strong>venu<br />

subitement rouge <strong>de</strong> plaisir.<br />

— Oh ! Excellence, crut-il <strong>de</strong>voir balbutier,<br />

c'est trop, beaucoup trop.<br />

— Je suis le chef <strong>de</strong> la famille, répliqua<br />

Wladimir, c'était à moi <strong>de</strong> juger <strong>de</strong><br />

quelle façon il fallait reconnaître votre<br />

admirablo dévouement.<br />

De plus en plus touché, ce fut profondément<br />

que le docteur Tcharnoski s'inclina.<br />

Le comte Paloutine reprit :<br />

— Ce n'est pas tout docteur, je ne<br />

vous ai pas seulement fait venir pour<br />

vous remettre ces honoraires. J'ai un<br />

grand service à vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r.<br />

Naturellement la réponse du docteur<br />

fut ce qu'elle <strong>de</strong>vait être ; corps et âme<br />

il était dévoué au comte Wladimir Paloutine.<br />

— Mon cher docteur, reprit celui-ci,<br />

j'ai tout lieu <strong>de</strong> croire que la comtesse<br />

se trouve dans uno position intéressante.<br />

Tcharnoski sourit bêtement<br />

— C'est dans l'ordre naturel <strong>de</strong>s choses,<br />

répondit-il, et je ne puis quo féliciter<br />

très vivement Votre Excellence 1<br />

Mme la comtesse est charmante, et vous<br />

<strong>de</strong>vez être bien heureux.<br />

— Parfaitement, répliqua Wladimir,<br />

mais maintenant voici où le bât ma blesse.<br />

Docteur, ôtes-vous marié ? Connaissez-vous<br />

cette créature insupportable entre<br />

toutes qui se nomme une belle-mèro ?<br />

VALDA et l'adresse dis seul fabricant H. CANONNE, pharmacien, 49, rue Réaumur, Paris.<br />

.es Pastilles VaMa ne sont jamais ire^S^ea autrement<br />

•JUBQiTE .8. I fr« 2&«<br />

Cet être <strong>de</strong>vant qui sombre neuf fois sur<br />

dix le bonheur conjugal, la paix du ménage<br />

et qui ruine du même coup les joies<br />

<strong>de</strong> la vie et toutes ses espérances.<br />

— J'ai uno belle-mère,, répliqua mo<strong>de</strong>stement<br />

Tcharnoski, mais quand j'ai<br />

parlé, elle ne se permettrait pas d'ouvrir<br />

la bouche à la maison.<br />

— Moi, c'est le contraire, fit impu<strong>de</strong>mment<br />

Wladimir. La baronne Cazérès<br />

est une femme qui, sous <strong>de</strong> mielleux <strong>de</strong>^<br />

hors, cache d'insondables abîmes <strong>de</strong> perfidie<br />

et d'astuce. Son influence sur sa<br />

fille est immense. Or, elle est venue nous<br />

relancer jusqu'ici, et je vous avoue, docteur,<br />

que je ne sais comment m'en débarrasser.<br />

Les paupières du docteur Tcharnoski<br />

papillotèrent. Evi<strong>de</strong>mment^ cet instant,<br />

il se <strong>de</strong>mandait la valeur du mot « débarrasser<br />

» employé par son très riche<br />

client ?<br />

— Voilà donc, poursuivit le comte, le<br />

service que j'attends <strong>de</strong> vous. Vous allez<br />

nous rester à déjeuner.<br />

Tcharnoski, <strong>de</strong> nouveau, s'inclina<br />

profondément.<br />

— Et veus nous annoncerez inci<strong>de</strong>mment<br />

que Ny-Slott, aux approches <strong>de</strong><br />

l'automne, est une rési<strong>de</strong>nce beaucoup<br />

trop froi<strong>de</strong>, trop hun>do, pour le tempérament<br />

do la comtesse. P*" " vous me<br />

conseillerez do faire voyager ma femme<br />

et do l'emmener au plus tôt vers les climats<br />

doux et tempérés. Vous avez bien<br />

compris, n'est-ce pas ?<br />

— Rien n'est plus facile, et la baronne<br />

Cazérès dovra s'incliner <strong>de</strong>vant l'ordonnance<br />

do la Faculté,<br />

. — Merci, docteur, merci. Je vois que 1<br />

je puis entièrement compter sur vous.<br />

Le docteur plaça la main sur sa poitrine,<br />

et s'inclinant :<br />

— J'ose espérer que Son Excellence<br />

n en a jamais douté.<br />

Tout allait donc pour le meiux au pré<br />

<strong>de</strong>s désirs <strong>de</strong> Vladimir.<br />

Au déjeuner, servi avec une somptuosité<br />

réellement prjnoière, l'excellent<br />

Tcharnoski so comporta comme il avait<br />

promis <strong>de</strong> le faire. Le Moët frappé lui<br />

déliant fortement la langue, il se lança<br />

à perte <strong>de</strong> vue dans une interminable<br />

dissertation sur les bienfaits du soleil<br />

pour les personnes nerveuses.<br />

Le comte suivait du coin <strong>de</strong> l'œil en<br />

ayant l'air, à tout instant, <strong>de</strong> lui dire :<br />

— Mais allez donc i<br />

L'autre ne.se pressait point, enchanté<br />

do lui-même.<br />

Eiuin, il so décida à prononcer la fameuse<br />

ordonnance, mettant Ny-Slott en<br />

interdit, et objurguant la jeune comtesse<br />

d'avoir à le quitter au plus vite.<br />

D'abord, Renée n'avait pas compris.<br />

Mais le comte s'étant empressé d'ajouter<br />

:<br />

— Mais docteur, si vous affirmiez qu'il<br />

existe un tel péril en ma <strong>de</strong>meure, je<br />

dois prendre mes dispositions pour re<br />

partir au plus vite.<br />

— Le plus tôt sera lo mieux, — fonnu<br />

la lo docteur.<br />

Et, comme une choso touto naturelle<br />

il ajouta :<br />

— Mais vwis avez votre merveilleux<br />

navire <strong>de</strong> plaisance qui est mouillé au<br />

bond même <strong>de</strong> la côte, c'est le pins sûr,<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés<br />

c* 9<br />

le meilleur, le plus commo<strong>de</strong> moyen <strong>de</strong><br />

locomotion.<br />

— Mais c'est que, à bord du yacht, —<br />

fit Paloutine, —- il n'y a place réellement<br />

que pour la comtesse et moi. Et, en vérité,<br />

séparer déjà Mme Cazérès do sa<br />

fille me semble une cruauté inadmissible.<br />

— Il le faut, cependant ; Mme la baronne<br />

ne se refusera certainement pas à<br />

se sacrifier une fois <strong>de</strong> plus à la santé <strong>de</strong><br />

sa fille.<br />

— Oh t mais la chose ne peut faire<br />

l'ombre d'un doute, reprit Mme Cazérès,<br />

ne pensez pas à moi, mon cher comte,<br />

je ne saurais entrer pour rien dans votre<br />

décision.<br />

A cet instant, Wladimir commit une<br />

faute. Il s'oublia au point d'adresser un<br />

regaxd <strong>de</strong> satisfaction au docteur Tcharnoski,<br />

et Renée saisit ce coup d'ceil au<br />

passage.<br />

— Oh I les misérables 1 murmura<br />

t-ello, ils s'enten<strong>de</strong>nt.<br />

Mais en son âme oénétrait la résolu<br />

tion <strong>de</strong> no point même chercher à se défendre.<br />

Victime expiatoire, elle s'offrait<br />

en holocauste pour sauver sa mère do<br />

l'affreux péril qui la menaçait.<br />

Ronéo ne fit donc aucune réfloxion<br />

Ello se borna à adresser à son seigneur<br />

et maître cette phrase empreinte d'une<br />

résignation et d'une obéissance absolue<br />

— Je serai prête à partir quand vous<br />

le voudrez bien.<br />

La baronne prit cet acquiescement<br />

pour lo désir do la jeune femme d'obéir<br />

en tous points à celui qui, dans son<br />

cœur, régnait en souverain maître, et la<br />

trois fcoîtes <strong>de</strong> Vg5|l<br />

SUS VALDA: eUes tdfeal<br />

ement guéri et n'ai pas<br />

f s la moindre recbtstfi» 16<br />

i rhume. Jfe suis heureus<br />

"Sîis en exprimer toute mfD<br />

reccnnaissance. »<br />

Signé : TALLOEL,<br />

Rochechfiaart, Pàrii<br />

mission du docteur Tcharnoski obtint;!<br />

un succès complet.<br />

Dans l'après-midi, lo comte Paloutine<br />

réclamait <strong>de</strong> sa belle-mèro un moment'<br />

d'entretien qui, naturellement, lui fut à J<br />

l'instant accordé.<br />

Il venait s'excuser <strong>de</strong> séparer si brusquement<br />

la mère d'avec sa fille, mais 1»<br />

gravité <strong>de</strong>s circonstances exigeait la tred<br />

prompte mise à exécution do la résolution<br />

qui venait d'être prise.<br />

— Le docteur TcH/mœki m'a positi'l<br />

vernent répété — dit-il confi<strong>de</strong>ntiellemont<br />

à la baronne — qu'un séjour phis<br />

prolongé à Ny-Slott pourrait compromettre<br />

l'existence do la mèro et <strong>de</strong> l'en*<br />

tant.<br />

Avec do telles paroles on eût obtenu<br />

<strong>de</strong> Mmo Cazérès qu'ollo signât elle- 1111'''<br />

mo son arrêt <strong>de</strong> mort.<br />

Doux jours s'écoulèrent vucarc, G\<br />

tait maintenant la baronne qui pressa**:<br />

son gendre do partir au plus vite, d a<br />

quitter co dangereux séjom- Nv-Slow»<br />

Entre temps elle avait dit, à sa (ille : |<br />

— Réellement, sous ses <strong>de</strong>hors froid*'<br />

hautains, le comto Wladimir s'est mon*<br />

tre parfait, pour moi. Crois !u qu'il m»<br />

remis , dans un petit noitefeuille, n. n ^<br />

somme do cinq millo francs pour f''l' r "<br />

face à mes frais do voyage, car je. «oi»<br />

vous retrouver dans le Midi. Je recevra'<br />

uno lettre do lui à Paris m'annonça 0 *<br />

votre arrivée à Nice.<br />

(A suivre.)<br />

Imprimerie svéciale<br />

Le Gérant : Amédèt 11KSSOS


U NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

Organe quotidien die Défense Sociale et Religieuse<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />

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LOCALES. ....<br />

• « •<br />

te B|M O*. IW»<br />

* - SK><br />

2 - »<br />

a - •><br />

s ra<br />

Sur la proposition <strong>de</strong> M Dstahaye, la Cham-<br />

bra a ajourné le projet (le réintégration CH.<br />

M. Reinach dans les cadres <strong>de</strong> l'armée terri-<br />

toriale jusqu'à l'examen par la commission<br />

da l'armée d'un projet <strong>de</strong> résolution déposé<br />

par M. Lasies et soumettant au droit com-<br />

mun, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> leurs pério<strong>de</strong>s d'instruc-<br />

tion, les officiers <strong>de</strong> la réserve et <strong>de</strong> l'armée<br />

territoriale ; la Chambre a ensuite repris la<br />

discussion <strong>de</strong> l'impôt sur le revenu.<br />

—:—<br />

Le généra! Dru<strong>de</strong> a assisté à la séance du<br />

Palais-Bourbon ; il paraissait en parfaite<br />

santé.<br />

Les nouvelles autorités <strong>de</strong> Fez se sont em-<br />

parées <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong>s vizirs d'Abd el Aziz,<br />

—*—<br />

Un millier d'hommes escortant un convoi<br />

d'approvisionnement à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> la kas-<br />

bah <strong>de</strong>s Médiounas a été attaqué par <strong>de</strong>s<br />

Ohaouias.<br />

—®-r<br />

La police internationale a découvert un<br />

Domploî anarchiste, dont le but était <strong>de</strong> faire<br />

sauter, à Rïo-<strong>de</strong>-Janeïro, une partie <strong>de</strong> l'esca-<br />

tire américaine du Pacifique.<br />

—<br />

Au tirage <strong>de</strong>s obligations <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Pa-<br />

ris 1871, le numéro 715,032 gagne 100,000 francs.<br />

—•>—<br />

tire la <strong>de</strong>rnière heure à la S" page.<br />

«^<br />

médiate sur les cours du marché. Quand<br />

les impôts augmentent, le producteur<br />

élève la valeur <strong>de</strong> ses produits. C'est iné-<br />

vitable. De telle sorte que le jour est en<br />

train <strong>de</strong> se lever où, avec sept ou huit<br />

francs par jour, l'ouvrier français ne sera<br />

pas mieux partagé que l'ouvrier <strong>de</strong> Nu-<br />

remberg avec ses vingt sous.<br />

Nous avons déjà vu cela. Créer <strong>de</strong>s<br />

rentes à tous oeux qui n'en ont pas, et<br />

prendre l'argent dans la poche du pu-<br />

blic, telle fut, <strong>de</strong> tout temps, la préten-<br />

tion <strong>de</strong> la République. Le <strong>21</strong> mars 1792,<br />

une loi instituait 45.000 comités révolu-<br />

tionnaires dont tous les membres rece-<br />

vaient, aux termes d'un décret posté-<br />

rieur, une in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> trois livres par<br />

jour. Comptez seulement cinq membres<br />

par comité, vous obtenez une dépense<br />

annuelle <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux cent cinquante mil-<br />

lions <strong>de</strong> livres, au moins quatre cent<br />

millions <strong>de</strong> francs par rapport à la va-<br />

leur actuelle <strong>de</strong> l'argent. Il semble que,<br />

sous ce débor<strong>de</strong>ment du Pactole, tout al-<br />

lait nager dans l'opulence. Eh bien ! con-<br />

sultez la valeur <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées un an après.<br />

La livre <strong>de</strong> pain, trois sous trois <strong>de</strong>-<br />

niers. La livre' <strong>de</strong> savon, trente-<strong>de</strong>ux<br />

sous. Le sucre, trois francs. Le bleu-in-<br />

digo, trente livres. La cannelle, cent<br />

vingt livres. La vanille, cent vingt livres.<br />

La café moka, trente livres. La chan-<br />

<strong>de</strong>lle, trente sous. Ce que voyant, le peu-<br />

ple prit le parti <strong>de</strong> piller les boutiques<br />

et <strong>de</strong> pendre les boutiquiers, à titre d'ac<br />

capareurs, ce qui eut pour effet d'ame-<br />

ner la famine, car la confiance, qui est,<br />

comme on sait, l'âme du commerce, ne<br />

régnait pas précisément.<br />

Nous aurons l'avantage <strong>de</strong> revoir ces<br />

belles choses, accompagnées <strong>de</strong> quelques<br />

autres, sous une forme quelconque. Le<br />

bien-être général est fait do la modéra-<br />

tion <strong>de</strong> la dépense publique. Quand le<br />

rapport est détruit entre le chiffre du<br />

budget d'Etat et le revenu <strong>de</strong>s particu-<br />

liers, tout oraque, et l'on, paye sa côte<br />

lotte trois francs. Il est vrai qu'il reste<br />

toujours à la Dépêche la ressource d'affir-<br />

mer que c'est la faute à la guerre et aux<br />

régimes déchus...<br />

JEAN-LOUIS.<br />

ardï <strong>21</strong> <strong>Janvier</strong> <strong>1908</strong>. 18 e Année - N° 5 56!<br />

L'&cfualité<br />

MARTYR<br />

„ Annonoe» «• Béolamea «ont reçues ««si»<br />

ao» Bureaux. »u» «oauol&iae, so. * <strong>Toulouse</strong>, «t ûaox tou» nos OorreîpCtwiAttîtS»<br />

— — !£ - '— WI«» I<br />

BUREAUX A PARIS : 26, RUE FEYDEAD<br />

travail .parfaite.<br />

C'est, croyons-nous, la première fois auet*<br />

sol classique <strong>de</strong> la Grèce rend d aussi ccw-<br />

tante epécimens <strong>de</strong> ce grand art <strong>de</strong> POIVMIOK.<br />

<strong>de</strong> Zeiwis et d'Apelle, quon considérait coin<br />

me perdu pour toujours. t-.l- it<br />

Cette découverte jette un jour lumineux<br />

instructif sur l'art pictural dancs <strong>de</strong> la Montagne.<br />

C'est au roi martyr lui-même, à Louis XVI<br />

ot à sa sœur infortunée, In touchante Eli-<br />

sabeth, que Pie X entend désigner <strong>de</strong>s pos-<br />

tulateurs, sans avoir cure <strong>de</strong>s ricanements<br />

cette décision provoquera sur -les lè-<br />

vres sardoniquos do nos Maçons. »<br />

Puisse, ce noble projet, se réaliser bien-<br />

tôt pour lo salut <strong>de</strong> la Franco 1<br />

Ann a n d GRANEL.<br />

Il semblerait qu'on eût pris à tâche <strong>de</strong><br />

décourager ceux <strong>de</strong>s Français qui ont en-<br />

core lo goût ..salutaire <strong>de</strong> la vie rurale. Non<br />

sol<strong>de</strong>raient les terres sont écrasées d'impôts,<br />

mais le terrien n'est pas on sécurité.<br />

Ce n'est pas le gouvernement <strong>de</strong> la Répu-<br />

blique qui pourra imputer au comte <strong>de</strong> Sa-<br />

bran-Pontevès un pessimisme exagéré,puis-<br />

que M. Clemenceau lui-même, répondant à<br />

une intenpellation sur ce sujet, dons la<br />

séance du 28 février 1907, a reconnu l'ab-<br />

solue insuffisance <strong>de</strong> la police rurale ac-<br />

tuellement confiée à la gendarmerie, qui<br />

p..Lsse le plus clair <strong>de</strong> son temps à remplir<br />

<strong>de</strong>s besognes <strong>de</strong> facteur ou <strong>de</strong> commission-<br />

'zasfx&v, k.ii'<br />

esprit d'analyse, qui fane et corrompt loi<br />

pauvres joies dont l'analyse explique 1»<br />

vanité et qui double les souffrances, cora<br />

me la son<strong>de</strong> élargit une plaie, parce qu'il<br />

les renouvelle ou tes creuse en y touchant I<br />

aspiration perpétuelle ot douloureuse, ton<br />

jours déçue et toujours ar<strong>de</strong>nte, vers la<br />

Science qui nous dépasse et nous fuit vers<br />

la Certitu<strong>de</strong> que le doute ébranle, ruine et<br />

dissipe, vers lo Devoir qui trouve <strong>de</strong>van<<br />

lui la résistance <strong>de</strong>s appétits, Le piège <strong>de</strong>s<br />

tentations et la trahison <strong>de</strong>s lâchetés vers<br />

l'Amour, la vaine tendresse, qui échappa<br />

quand on l'a placé trop haut, qui rebuta<br />

quand on l'a placé trop bas, vers lé Bon-<br />

lorsqu'elle ne prête pas son con- heur qui ne se laisse pas atteindre enfin<br />

1 vens le Renoncement, qui est te port <strong>de</strong> re.<br />

fuge <strong>de</strong>s désenchantés.<br />

Désabusé, meurtri, en tant qu'être sen-<br />

sible, le poète so relève et se console comme<br />

être pensant, puisqu'aussi bien « toute la<br />

dignité <strong>de</strong> l'homme consiste dans la pen 1<br />

sée ». Rendu stoïque par la dure épreu-<br />

ve <strong>de</strong> la vie, te doux maître, dans son er-<br />

mitage <strong>de</strong> Châtenay, incline <strong>de</strong> plus en plus<br />

vers la sagesse, au sens où l'entendaient tel<br />

sages du Portique. Il a regardé la nature,<br />

la société, interrogé sa conscience et sa rai-<br />

son. L'idée <strong>de</strong> justice s'est alors révélée à<br />

lui, comme supérieure à toutes les vaines<br />

idoles inventées par la crédulité humaine.<br />

Elle s'est imposée à lui par son ascendant<br />

simple et fort, comme satisfaisant à la fois<br />

le cœur, l'esprit et te rêve. Il a réfléchi SUT<br />

la <strong>de</strong>stinée <strong>de</strong>s hommes, ses semblables,<br />

dont la condition ici-bas n'est peut-être paa<br />

<strong>de</strong> chercher te bonheur, mais <strong>de</strong> se confor-<br />

mer à l'ordre ; il a opposé à ce bonheuï<br />

égoïste et bref, qui borne trop souvent noa<br />

désirs, mais qui s'évanouit comme une fu-<br />

mée, le bonheur plus âpre mais plus cer-<br />

tain <strong>de</strong> se sentir en paix avec soi-même, en<br />

harmonie avec la création, soumis à La<br />

gran<strong>de</strong> loi <strong>de</strong> l'ascension vers le progrès,<br />

qui est. comme la loi <strong>de</strong> gravitation du mon-<br />

<strong>de</strong> moral et <strong>de</strong> notre espèce humaine tout<br />

entière.<br />

Et non seulement la pensée vit et s'ali-<br />

mente <strong>de</strong> ces belles méditations, mais la<br />

poésie s'en inspire. « Elle peut reprendre<br />

sa majesté primitive en <strong>de</strong>venant l'annon-<br />

ciatrice <strong>de</strong>s vérités sur lesquelles se fon<strong>de</strong><br />

la sagesse. » La fonction du poète s'est donc<br />

ennoblie, à mesure qu'il a pris une conscien-<br />

ce plus haute et plus claire <strong>de</strong> son métierf<br />

d'homme. L'art pour l'art n'est qu'une <strong>de</strong>-<br />

vise <strong>de</strong> virtuoses, le vrai poète ne peut pas.<br />

ne doit pas se contenter d'être un ouvriei<br />

d'art, un fervent du beau, un ami <strong>de</strong>s Mu-<br />

ses, un interprète <strong>de</strong>s songes joyeux ou<br />

mélancoliques <strong>de</strong> l'humanité : il la mène,<br />

comme un maître <strong>de</strong> chœur, aux cîmes éter-<br />

nelles ; il la conduit aux sources pures<br />

où elle abreuvera seulement cette soif d'ai-<br />

mer et do connaître que la vie inférieure<br />

avait si peu ou si mal désaltérée. L'inquié-<br />

tu<strong>de</strong>,cette fois, a cessé puisque l'évi<strong>de</strong>nce<br />

vient d'apparaître ; la mélancolie s'est dis-<br />

sipée, comme une vapeur, dans le rayon-<br />

nement du juste et du vrai... Les <strong>de</strong>rnières<br />

pages du beau livre <strong>de</strong> M. Zyromski vous<br />

diront mieux que moi ce pèlerinage suprê-<br />

me d'un noble esprit, qui montait toujours<br />

vers la lumière. S.<br />

cours aux cambrioleurs d'églises et <strong>de</strong> cou<br />

vents — et aux gar<strong>de</strong>s champêtres dont la<br />

fonction, dans les trois quarts <strong>de</strong>s commu-<br />

nes, est presque purement nominale.<br />

Les propriétaires, qui paient déjà <strong>de</strong> si<br />

lour<strong>de</strong>s contributions, et qui auraient droit<br />

en échange à être protégés, essaient <strong>de</strong> re-<br />

médier à l'impuissance <strong>de</strong> l'Etat et <strong>de</strong>s<br />

communes en s'imposant par surcroît, les<br />

dépenses d'entretien <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>s particuliers.<br />

Ils se heurtent aux influences <strong>de</strong>s politi-<br />

ciens radicaux et franos-maçons, grands<br />

patrons <strong>de</strong>s braconniers, et à la faiblesse<br />

ou à la mauvaise volonté <strong>de</strong>s tribunaux <strong>de</strong>-<br />

vant lesquels il faut que ces gar<strong>de</strong>s asser-<br />

mentés aient dix fois raison pour qu'on ne<br />

leur donne pas tort. La chasse est pour-<br />

tant une source <strong>de</strong> plus-values considéra-<br />

bles pour la propriété rurale, et mériterait<br />

au moins à ce titre un peu moins <strong>de</strong> mal-<br />

veillance <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s pouvoirs publics.<br />

Le congrès <strong>de</strong> la chasse, sur l'initiative<br />

du comte <strong>de</strong> S'aJaran-Ponteves, a émis plu-<br />

sieurs vœux, dont le premier vise l'organi-<br />

sation <strong>de</strong> la gendarmerie mobile.<br />

Il est à craindre seulement que ces vœux<br />

restent lettre morte, pour cette raison qu'en<br />

République co sont les apaches qui com-<br />

man<strong>de</strong>nt et font la loi.<br />

* 1 ^^^^^^ - - - - '" -<br />

SULLY-FSUDHOMKE<br />

U POLICE DES_CAMPAGNE2<br />

T « question <strong>de</strong> la police <strong>de</strong>s campagnes<br />

ronliuue à préoccuper vivement 1 opinion<br />

On signalait récormment W excellente<br />

' ,,' Mion <strong>de</strong> loi tendant SVéprimer te<br />

,< miidape dos romanichels, et dont l'au-<br />

;, e 'd M le marquis <strong>de</strong> Pomereu, député<br />

rr.nservnteiu' <strong>de</strong> la Seine-Inférieure.<br />

C ' même ordre d'idées, M. le comte<br />

<strong>de</strong> Sabran-Pontevès a présenté au<br />

Pto ck> la chasse, un rapport<br />

Les Débats publient l'étu<strong>de</strong> suivante sur un<br />

beau livre <strong>de</strong> M. Zy-.emsîii. Nous avons grand<br />

plaisir à la reproduire. Remarquons toutefois<br />

qu'il y manque un peu d'envolée vers l'idéal<br />

chrétien ; même quand on parle <strong>de</strong> Sully<br />

Pruidliomane, c'est Dieu qui apparaît comme<br />

l'étemelle conclusion <strong>de</strong> tout entretien sur la<br />

véritable poésie<br />

La qualité <strong>de</strong> nos admirations révèle la<br />

qualité do nos âmes. » M. Ernest Zyroms-<br />

ki, à qui j'emprunte cette pensée, est pro<br />

fesseur à la Faculté <strong>de</strong>s lettres <strong>de</strong> Toulon<br />

se : il vient <strong>de</strong> publier, à l'honneur <strong>de</strong> Sul-<br />

ly-Prudhomme, un livre qui l'honore lui<br />

même infiniment. Je me hâte <strong>de</strong> dire que<br />

ce livre grave et attachant n'est pas du tout<br />

un volume <strong>de</strong> circonstance, improvisé hâ<br />

tivement à la veille ou au len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> la<br />

disparition du cher poète, dont le souvenir<br />

est encore présent à tous ses amis, mais<br />

une étu<strong>de</strong> patiente, méditée à loisir, tra<br />

vaillée avec amour' et où l'auteur a mis le<br />

meilleur <strong>de</strong> lui-même pour nous expliquer<br />

la forma/tion du génie poétique <strong>de</strong> Sully-<br />

Prudhomme et nous donner une histoire<br />

intime <strong>de</strong> sa pensée. Lettré, critique, philo-<br />

sophe, poète sans doute, car on ne parle<br />

pas <strong>de</strong> Lamartine et <strong>de</strong> Sully-Prudhomme<br />

comme il l'a fait sans avoir été visité par<br />

les douces Muses, M. Zyromski avait tout<br />

ce qu'il faut pour bien traiter le sujet diffi-<br />

cile qu'il a choisi. Il y a réussi avec une<br />

ferveur <strong>de</strong> tendresse, une qualité d'émotion<br />

et une rigueur <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> qui sont juste<br />

ment le charme et la force <strong>de</strong> son livre<br />

On ne comprend bien que ce qu'on aime,<br />

et nous n'aimons en général que ce qui<br />

répond à notre nature. La sagacité, si vive<br />

qu'elle soit, a toujours moins <strong>de</strong> lumières<br />

que la sympathie. La sympathie, disait<br />

Montaigne, frappe à la porte <strong>de</strong> l'enten<strong>de</strong>-<br />

ment ; elle l'éveille, te prévient et te ga<br />

gne... La belle étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> M. Zyromski, dont<br />

je voudrais dire au moins le mérite essen<br />

tiel, est divisée en <strong>de</strong>ux parties. Dans la<br />

première, le critique nous montre le poète<br />

allant par une évolution naturelle, qui n'é-<br />

tait quô le développement logique <strong>de</strong> son<br />

moi pensant, du romantisme proprement<br />

dit, qui ne pouvait pas longtemps lui suf-<br />

fire, jusqu'à la poésie philosophique, c'est-<br />

à-dire aux méditations sur la <strong>de</strong>stinée<br />

après avoir traversé le Parnasse contempo-<br />

rain, le néo-romantisme, le nouveau Céna-<br />

cle où le noble jeu <strong>de</strong>s mots et <strong>de</strong>s rimes<br />

occupait plus ordinairement ces jeunes poè-<br />

tes, « ciseleurs <strong>de</strong> vers », que les problè-<br />

mes <strong>de</strong> l'esprit et les mystères <strong>de</strong> l'âme<br />

dont le souci plus poignant donne tout <strong>de</strong><br />

même aux penseurs uno inquiétu<strong>de</strong> plus sa<br />

crée. Dans la <strong>de</strong>uxième partie, M. Zyroms-<br />

ki analyse l'un après l'autre les caractères<br />

principaux <strong>de</strong> cette poésie pensive où Sully-<br />

Prudhomme, disciple ot continuateur <strong>de</strong><br />

Lucrèce.<strong>de</strong> Marc-Aurèle, <strong>de</strong> Pascal et <strong>de</strong> Vi<br />

gny a employé, cherchant toujours à mon-<br />

ter plus haut, les <strong>de</strong>rnières années et le<br />

soir méditatif <strong>de</strong> sa noble vie.<br />

îl nous décrit d'a.liord ce qu'il appelle « le<br />

paysan intérieur » <strong>de</strong> cette âme délicate ct<br />

tourmentée, ou, en d'autres termes, la vi-<br />

sion <strong>de</strong> l'univers que le poète porte en lui<br />

même, tout ce que la -nature et la vie, com-<br />

me il les aperçoit, comme il les désire, lui<br />

suggèrent d'impressions, d'images et <strong>de</strong><br />

àvmboles. Chacun <strong>de</strong> nous, en effet, pour<br />

DP.U qu'il soit doué d'imagination, <strong>de</strong> sen<br />

sibilité et <strong>de</strong> réflexion, porte en lui un mon<br />

<strong>de</strong> intérieur, petit ou grand, qui échappe<br />

\ d'autres yeux que tes nôtres mais qui en<br />

chante notre solitu<strong>de</strong> et que nous peuplons<br />

à notre gré <strong>de</strong> nos souvenirs, do nos espé<br />

î-ances, <strong>de</strong> nos illusions...<br />

Lo moindre vent ou îD-oq.lce ou fatal,<br />

disait Victor Hugo,<br />

Fait Kflulre et vibrer mon ame fle cristal<br />

Et Pascal : « J'ai mes brouillards et mon<br />

beau temps au-dcdan^<strong>de</strong>jioL»^<br />

...ietu dès<br />

euil do l'âme, M. ZyromsUi nous décou-<br />

vre et .comme on disait autrefois, nous dé-<br />

montre cette âme même, avec<br />

puissances <strong>de</strong> sentir et do souffrir qui<br />

par Fiî Spécial<br />

Contre les Quinze mille<br />

Paris, 20 janvier.<br />

Ce matin a été placardée SUT les murs <strong>de</strong><br />

Paris, par les soins du Comité du Panache,<br />

une gran<strong>de</strong> affiche stigmatisant la scanda-<br />

leuse voracité <strong>de</strong>s Quinze-Mille francs.<br />

Cet affichage n'est que <strong>de</strong> %*ut d'une vi-<br />

goureuse campagne <strong>de</strong> flétrissure entrepris«l<br />

contre le» Quinze-Mille par le Comité du<br />

Panache.<br />

Tous les bons Français sont invités à s'as-<br />

socier à ce mouvement <strong>de</strong> .protestation natio-<br />

nale ; les adhésions sont reçues au Comité<br />

du Panache, 42, rue du Bac, où <strong>de</strong>s appels,<br />

<strong>de</strong>s feuilles d'adhésion, <strong>de</strong>s affiches et <strong>de</strong>s<br />

tracts illustrés sont remis gratuitement pour<br />

ia propagan<strong>de</strong>.<br />

nue trop cet abandon progressif <strong>de</strong>s campa-<br />

gnes, si inquiètent pour l'avenir du pay*<br />

eau temps «u-ueuaus «".*;.<br />

Anrès cette première initiation, ci<br />

lier regard jeté sur l'homme intérie<br />

te seuil do l'âme, M- Zyromski nous^<br />

toutes les<br />

ir qui en<br />

fSSdanôblease «Uè tourment : délicatesse<br />

native et raffinée, meurtrie d'abord par les<br />

froissements personnels, puis déchirée par<br />

la pitié frrtteirnolte pour les maux d autrui;<br />

mélancolie tour à tour tendre et noire qui,<br />

sans s'aigrir jamais jusqu'à .l'amertume, va<br />

souvent jusqu'à la détresse ;<br />

j'ai voullii tout aimer et Je suis malheureux.<br />

Paris, 20 janvier.<br />

JOURNAUX ANTIBLOCARDS<br />

De la République française, au sujet <strong>de</strong> l'ar-<br />

rêt du conseil d'Etat relatif aux dispensés ec-<br />

clésiastiques :<br />

« Le conseil d'Etat vient do déci<strong>de</strong>r que<br />

quand il y avait un article dans une loi, O<br />

fallait l'appliquer ; on so <strong>de</strong>man<strong>de</strong> où il s'ar-<br />

rêtera dans la voie <strong>de</strong> ces propositions sub-<br />

versives ; si nous étions M. Briand, noms ou-<br />

vririons l'œil ; cet homme d'Etat est. arrivé<br />

place Vendôme avec mission d'imposer aux<br />

-tribunaux une indépendance conforme aux<br />

opinions du gouvernement ; nous serions<br />

étonnés que ce prograimne fût limité aux tri-<br />

bunaux <strong>de</strong> l'ordre judiciaire et qu'il ne s'éten-<br />

dît pas aux tribunaux .administratifs, lesquels<br />

étant composés <strong>de</strong> magistrats mo<strong>de</strong>stement<br />

amovibles sont encore moins excusables que<br />

les autres <strong>de</strong> ne pas comprendre rapi<strong>de</strong>ment<br />

ce que l'on attend d'eux. »,<br />

Du Soleil :<br />

, Chaque, fois que nos .ministres négocie*»<br />

et contractent, nous nous <strong>de</strong>mandons quoi<br />

sacrifice ils ont fait à notre dignité et ù notre<br />

intérêt Les leçons du passé ne sont pas pour .<br />

nous rassurer ; lo mieux que nous puissions<br />

elsnérer c'est que le voyage <strong>de</strong> M. Piçhon ait<br />

M}' mi simple déplacement d'excursionniste,<br />

C „, ne certains le disent, et non une grave<br />

tournée diplomatique, comme beaucoup 1<br />

croient et le craignent ».<br />

JOUnNAUX BLOCAnDS<br />

De M. <strong>de</strong> Lanessan, dans le Siècle ;<br />

a Si la marine <strong>de</strong>s Etats-Unis a voulu dé-<br />

montrer qu'il était .possible d'envoyer une<br />

flotte <strong>de</strong> guerre au Japon, elle réussira sa<br />

démonstration, mais elle n'aura pas établi<br />

qu'il serait possible à cette même flotte <strong>de</strong><br />

tenir tête à <strong>de</strong>s escadres n'ayant subi aucune<br />

fatigue, n'ayant qu'à sortir <strong>de</strong>s ports japonais<br />

.pour se battre et assurées <strong>de</strong> retrouver dana<br />

ces ports <strong>de</strong> quoi satisfaire sans retard à tous<br />

leurs besoins. J'estime donc que l'envoi_ d.s<br />

l'escadre américaine dans les mers extrême<br />

orientales était, au moins inutile et, je crains<br />

fort qu'elle inspire à l'Orient <strong>de</strong>s sentiments<br />

très différents <strong>de</strong> ceux auxquels M. lait a lail<br />

al [Ouoi n qu'il en soit, il est bien certain que<br />

si l'Amérique s'est livrée à cette démonstra-<br />

tion o'aet qu'elle était en mesure <strong>de</strong> m faire<br />

11 serait heureux que, le cas échéant, la ma»<br />

fi<br />

I<br />

I<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


Mardi <strong>21</strong> <strong>Janvier</strong> <strong>1908</strong><br />

:'.-:.T^ï j -"V5iïi.'£<br />

rine française, dont M. do î.ancssam fut un<br />

<strong>de</strong>s grands désorgiinisateurs, pût on taire au-<br />

tant. Mais, hélas !... Lanessan a été rem-<br />

placé par un Pelleta», lequel a eu pour suc-<br />

cesseur un Thomson 1]<br />

La séance<br />

Paris, 20 janvier.<br />

L'a .séance est ouverte à- 2 heures ; M. Bris-<br />

Bon prési<strong>de</strong> ; les députés sont très nombreux<br />

et très animés ; on s'attend à un vit inci<strong>de</strong>nt<br />

sur lo projet <strong>de</strong> réintégration dans l'armée <strong>de</strong><br />

M. Joseph Heinach. • .<br />

M. Itelahaye est à son banc ; M. Joseph Rei-<br />

nach a inventé un pTétexte pour justifier son<br />

absence ; on remarque dans l'hémicycle un<br />

nombre extraordinaire d'huissiers.<br />

Lo ministre <strong>de</strong> la guerre dépose <strong>de</strong>ux pro-<br />

iets <strong>de</strong> loi relatifs : 1° A la modification <strong>de</strong> la<br />

loi du 14 avril 1832 sur le recrutement <strong>de</strong>s offi-<br />

ciers ; 2° Au rengagement en surnombre <strong>de</strong>s<br />

élèves officiers.<br />

M. Cruppi, ministre du commerce, dépose un<br />

proie* <strong>de</strong> loi concernant la participation <strong>de</strong>s<br />

services publics à l'exposition franco-britan-<br />

nique.<br />

LA RÊHTffiBiTîGN M M. h BEIMIÎ<br />

Le projet <strong>de</strong> résolution Lasies<br />

M. Lasies présente une projet <strong>de</strong> résolution<br />

portant que les officiers <strong>de</strong> la réserve ou <strong>de</strong> la<br />

territoriale, pour les actes accomplis en <strong>de</strong>-<br />

hors <strong>de</strong> leur service, sont justiciables <strong>de</strong>s tri-<br />

bunaux <strong>de</strong> droit commun.<br />

M. Lasies. — J'estime que le vote <strong>de</strong> ce pro-<br />

jet <strong>de</strong> résolution est la préface nécessaire du<br />

projet <strong>de</strong> réintégration <strong>de</strong> M. Reinach qu'on<br />

va nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong> voter. (Mouvement.)<br />

Le Parlement ne peut consentir à voter une<br />

loi <strong>de</strong> faveur ; si M. Picquart reconnaît<br />

qu'un <strong>de</strong> ses prédécesseurs a eu tort <strong>de</strong> frap-<br />

per un officier <strong>de</strong> territoriale qui agissait dans<br />

la plénitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>voirs <strong>de</strong> citoyen, il faut<br />

voter une loi dé principe stipulant que tous<br />

les officiers et sous-offlcieTS <strong>de</strong> réserve relè-<br />

vent du droit commun. (Applaudissements à<br />

droite ; marques d'approbation à l'extrême-<br />

gauche.)<br />

Tous les jours on voit <strong>de</strong>§ officiers <strong>de</strong> ré-<br />

serve frappés dans les conditions où l'a été<br />

;M. Reinach ; M. Picquart, récemment, en<br />

fraipuait un qui, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> ses pério<strong>de</strong>s,<br />

avait osé toucher au ministre <strong>de</strong> la guerre.<br />

M. Georges Berry. —- n y en a même <strong>de</strong>ux :<br />

M. <strong>de</strong> Montesquieu et M. <strong>de</strong> Rochechouart.<br />

M. Lasies. — U ne faut pas que le ministre<br />

puisse commettre <strong>de</strong>s abus <strong>de</strong> pouvoir nou<br />

veaux. (Applaudissements.)<br />

A ce comote-là, il suffirait qu'un officier <strong>de</strong><br />

réserve dise dans un journal que vous êtes<br />

surfait comme pianiste pour que vous fussiez<br />

en droit <strong>de</strong> le frapper. (Hilarité ; applaudisse-<br />

ments.) ,<br />

La Chambre ne peut consentir a être com-<br />

plice <strong>de</strong> pareils procédés ; il faut <strong>de</strong> toute né-<br />

cessité voter une loi <strong>de</strong> principe qui soit une<br />

garantie pour tous les citoyens. (Applaudis-<br />

sements à droite et sur <strong>de</strong> nombreux bancs.)<br />

Le ministre <strong>de</strong> la guerre. — Je ne peux pas<br />

renoncer aux droits que je tiens <strong>de</strong> la loi en<br />

ee qui touche la discipline ; je ne fais qu'user<br />

en ce moment <strong>de</strong>s armes qu'elle me donne<br />

M. Lasies. — C'est vous qui les prenez.<br />

M. Picquart. — Quant à l'officier auquel M.<br />

Lasies fait allusion, il n'avait, dans l'article<br />

<strong>de</strong> journal, incriminé prononcé aucune in-<br />

jure ; il s'était borné à dire la vérité. (Vives<br />

protestations.)<br />

Voix à droite. — Nous ne croyons pas à cette<br />

vérité.<br />

M. Paul Constans. — Il n'y a pas <strong>de</strong> vérité<br />

absolue.<br />

M. Lasies. — le maintiens que M. le Ministre<br />

a abusé <strong>de</strong> ses pouvoirs, car aucune loi ne<br />

l'autorise à frapper un officier <strong>de</strong> réserve qui<br />

n'accomplit pas une pério<strong>de</strong>, et c'est dans ces<br />

conditions que vous avez frappé M. <strong>de</strong> Mon<br />

tesquiou-Fezensac.<br />

Il ne faut pas que vous paissez commettre<br />

<strong>de</strong> nouveaux abus <strong>de</strong> pouvoir. » (Vifs applau-<br />

dissements ; bruit.)<br />

Lo prési<strong>de</strong>nt donne lecture du projet <strong>de</strong><br />

résolution, ainsi conçu :<br />

« La Chambre invite le gouvernement à dé-<br />

poser un projet <strong>de</strong> loi établissant que les offi-<br />

ciers, sous-officiers et soldats <strong>de</strong> la réserve<br />

et <strong>de</strong> la territoriale, pour les actes, paroles,<br />

écrits, accomplis ou exprimés en <strong>de</strong>hors du<br />

service et non à l'occasion du service, relèvent<br />

du droit commun. »<br />

M. Lasies. — Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l'avis <strong>de</strong> la coin<br />

mission <strong>de</strong> l'armée.<br />

M. Borieaux, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong><br />

l'armée. — Il s'agit d'une question très déli-<br />

' cate ; j'estime avec M. Lasies que l'officier <strong>de</strong><br />

réserve ou <strong>de</strong> territoriale, s'il a le <strong>de</strong>voir <strong>de</strong><br />

respecter la discipliné,, conserve intacts tous<br />

ses droits <strong>de</strong> citoyen. (Vifs applaudissements<br />

sur presque tous les bancs.)<br />

Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à la Chambre <strong>de</strong> renvoyer le<br />

projet <strong>de</strong> résolution à la commission, qui l'é- :<br />

tudiera dans le plus bref délai avec le désir<br />

<strong>de</strong> concilier les nécessités <strong>de</strong> la discipline avec<br />

le libre exercice <strong>de</strong>s droits du citoyen. (Ap-<br />

plaudissements. )<br />

M. Lasies. — Dans ces conditions, je con-<br />

sens au renvoi à la commission. »<br />

Le renvoi est ordonné. .<br />

M. Reinach ajourné<br />

L'ordre du jour appelle le projet <strong>de</strong> réinté-<br />

gration dans les cadres <strong>de</strong> l'armée territoriale<br />

<strong>de</strong> M. Joseph Reinacli.<br />

M. Delahaye, — Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l'ajournement<br />

du projet <strong>de</strong> réintégration jusqu'après la mise<br />

à l'ordre du jour du projet Lasies.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — Personne ne s'oppose à l'a-<br />

journement ? »<br />

Personne ne bouge, personne ne souffle mot;<br />

Ce silence est éloquent ; le prési<strong>de</strong>nt ajoute<br />

aussitôt : « L'ajournement est prononcé. »<br />

((Applaudissements à droite et aussi à gauche.)<br />

Violent inci<strong>de</strong>nt<br />

M. Paul Constans. — Je -<strong>de</strong>man<strong>de</strong> que lors-<br />

que le projet viendra on ne l'escamote pas<br />

et qu'on nous prévienne. (Protestations à gau-<br />

che ; cris : « Oui I Oui ! » à droite ; vacarme.)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — Vos paroles ne figureront<br />

pas à l'Officiel ». (Vives exclamations.)<br />

M. Messimy, rapporteur, se dresse, furieux,<br />

et proteste au nom <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong> l'ar-<br />

mée.<br />

M. lYSessïniy. — Il n'y a pas eu d'essai d'es-<br />

camotage. »<br />

M. Rrisson -et M. Paul Constans parlent à<br />

la fois au mdieu du vacarme ; M. Paul Cons-<br />

tans met en cause M. Clemenceau ; on ne<br />

parvient pas à saisir Tobjet <strong>de</strong> la dispute,<br />

M. Picquart, pâle <strong>de</strong> son échec, quitte la<br />

salle ; l'agitation reste très vive.<br />

L'IiPOT SUR LE REVENU<br />

Le prési<strong>de</strong>nt appelle enfin la suite <strong>de</strong> l'or-<br />

dre du jour ; c'est le projet d'impôt sur 1-e re-<br />

venu dont on sait que la discussion générale<br />

a été amorcée au mois <strong>de</strong> juillet ; <strong>de</strong> nombreux<br />

orateurs sont encore inscrits ; M. Zovaès a le<br />

premier la parole ; la salle se vi<strong>de</strong> ; les cin<br />

quante députés qui restent causent à haute<br />

voix.<br />

Le général Dru<strong>de</strong> assiste à la séance en te-<br />

nue bourgeoise ; on le regar<strong>de</strong> avec intérêt ;<br />

le commandant du Palais-Bourbon, assis à<br />

son côté, le renseigne et lui fait les honneurs<br />

<strong>de</strong> la séanoe ; le général a l'air d'être en excel-<br />

lente santé.<br />

Discours <strong>de</strong> M. Zevaès<br />

M. Zevaès fait l'historique <strong>de</strong> la question <strong>de</strong>-<br />

puis la Révolution française ; il soutient le<br />

projet Caillaux.<br />

M. Zevaès. — La déclaration n'a rien qui<br />

attente à la dignité du contribuable ; la pro-<br />

gression est équitable : c'était l'opinion <strong>de</strong><br />

J.-B. Say.<br />

La rente doit être imposée ; il .est juste nue<br />

tous les revenus supportent, l'impôt ; le petit<br />

commerçant ou le petit industriel no peut être<br />

condamné à payer la part qui incombe au<br />

rentier. (Applaudissements ù l'extrême-gau-<br />

che.)<br />

L'Angleterre, la Suisse, s'accommo<strong>de</strong>nt très<br />

.bien <strong>de</strong> l'impôt sur le revenu.<br />

Le projet qu'on nous présente ne nous don-<br />

ne pas entière satisfaction, mais comme nous<br />

voulons faire aboutir la réforme, nous nous<br />

y rallions<br />

Lo projet, est le lieu <strong>de</strong> rencontre entre les<br />

masses laborieuses et la féodalité do l'argent,<br />

lentre la démocratie et l'oligarchie financière.<br />

M. <strong>de</strong> Crandmaison. — Parlez-nous <strong>de</strong> vos<br />

.millionnaires d'extrênic-gauche 1<br />

M. Lonoir. — Pour ma part, je ne le suis<br />

pus.<br />

r<br />

j M. <strong>de</strong> Crandmaison. — F.t. Vaillant ? (Bruit )<br />

!.. M. Zevaès. — L'heure est venue <strong>de</strong> passi r<br />

idée promesses dans le domaine <strong>de</strong>s réalisn-<br />

jtiens ; en votant ce pro|et, la Chambre se<br />

montrera digne du suffrage universel. »<br />

l M. Caillaux donne lo signal <strong>de</strong>s applaudisso-<br />

OhWHWrs tie M. Théodore Reinach<br />

i*. Théodore Boinaoh «Himiiie les divers<br />

t/stemes d'impôt sur te rowira.<br />

I ifmatBut 3jix.i«u»a, rt.'<br />

Wnto a i,ss sa roi-ente avance vriso à l'ac-proi-.lui a«<br />

1'«etièanoe <strong>de</strong> l'acompte *f> 18 francs, payable n»<br />

rcnraiit sur le cMrldi-mle <strong>de</strong> 1907.<br />

lies «rainls rliiwilns c.il.tnos mais formes ; k« clio.<br />

mlns 1S ont snhl <strong>de</strong>s réalisations qut lej<br />

ra-moneut : le Nord lifp.'urne, à 877 et le Saragosse.<br />

* lio' u'o repart et cote 1730 -, le cuivre nous étant<br />

arrive en liausSO d'une livre un quart, hausse qui<br />

s'ovpltrtne par co fait, que plusieurs pays cl'l-'.xtromo-<br />

Oricut. (lui avaient cosse do s.'a,l«pi"ovlsk)n.ner }>0n-<br />

/.V-uVt 'don- I dant. ia iKSra.<strong>de</strong> U ns aux jeunes époux nos meilleurs<br />

souhaits <strong>de</strong> bonheur et à leurs familles nos res-<br />

pectueuses félicitations.<br />

)y¥8iies .spagne<br />

De nos correspondants particuliers :<br />

Valence, 20 janvier.<br />

Dans la commune d'Alcublos, une bagarre<br />

s'est produite à propos <strong>de</strong>s questions politi-<br />

ques ; la gar<strong>de</strong> -civile est intervenue ; il y a un<br />

mort et <strong>de</strong>ux blessés ; trente-six arrestations<br />

ont été opérées.<br />

TIRAGES FINANCIERS<br />

VILLE DE PARIS 1S71<br />

Le numéro 715 oaa, gagne 100.000 francs.<br />

franes


Hardi 2! <strong>Janvier</strong> 1008<br />

^ininijuiLiiuiiiiiiiinuiiiiiini<br />

TEMPS<br />

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Aujourd'hui, vente<br />

APRÈS INVENTAIRE<br />

Mi TOUX L8 STOCK DE<br />

h, 1RIE DEPAREILLEE<br />

ait<br />

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SSîer'credl S S: <strong>Janvier</strong><br />

SOLDES AU RAYON DE<br />

!ES ET<br />

que tout Vexistant <strong>de</strong><br />

'OURRURSS<br />

raison <strong>de</strong> notre désir <strong>de</strong> ne rien<br />

rver en vêtements, nous avons fait<br />

ibais sur ces articles variant entre<br />

70 %.<br />

La vente sera continuée<br />

JEUDI SOIERIES, VELOURS.<br />

VENDREDI BLANC, UNGE, RIDEAUX.<br />

SAMEDI CANTS, MODES, BONNETERIE<br />

ur<br />

45<br />

leuttiii \\\\ mu<br />

fflliyililir<br />

La Messe du <strong>21</strong> <strong>Janvier</strong><br />

vuivant la pieuso tradition, uno messe<br />

sera célébrée dans l'église Saint-Etienne<br />

dix heures du matin, aujourd'hui mardi<br />

<strong>21</strong> janvier, en mémoire du roi Louis XVI<br />

Nombreux seront les chrétiens et les pa<br />

itriotes qui auront à cœur d'assister à cette<br />

(Cérémonie commémorative <strong>de</strong> crimes et <strong>de</strong><br />

catastrophes dont, plus que jamais, il sem<br />

Île nécessaire <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à Dieu <strong>de</strong> nous<br />

épargner le retour !<br />

I<br />

LEURS PRINCIPES!<br />

La course à l'assiette au beurre parle<br />

anentaire qui se poursuit actuellement dans<br />

les arrondissements <strong>de</strong> Muret et <strong>de</strong> Saint<br />

.Gau<strong>de</strong>ns <strong>de</strong>vrait, seimtole-t-il, faire réflé<br />

cliir le corps élsctorall.<br />

Depuis longtemps on n'avait vu, en effet,<br />

dans la Haute-Garonne — et particulière<br />

ment dans l'arrondissement <strong>de</strong> Saint-Gau<br />

<strong>de</strong>ns — un tel débor<strong>de</strong>ment d'appétits.<br />

L'augnientaîion <strong>de</strong> la pitance <strong>de</strong> nos<br />

Q.-M. a incontestablement contribué dans<br />

une large mesure à faire éclore un aussi<br />

grand nombre <strong>de</strong> candidats blocards. La<br />

présence <strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s Ruau et Cruppi<br />

dans te République où l'on dîne a stimulé<br />

les courages. C'est lo bon marnent pour évo<br />

Huer avec profit dans la salle à manger gou<br />

^ornementale, et aussi pour faire <strong>de</strong> bon<br />

nés petites affaires.<br />

Les affaires, voyez-vous, il n'y a que ça<br />

C'est parce que Cruppi fit <strong>de</strong>s affaires qu'il<br />

est. parvenu à trouver une place dans le ba-<br />

teau ministériel, où l'attendait son parent<br />

par alliance Thomson.<br />

Ce sont là <strong>de</strong>s considérations qui, soyez-<br />

fen persuadé, ne sauraient laisser indiffé-<br />

rents <strong>de</strong>s gaillards qui ont sous les yeux<br />

<strong>de</strong>s exemples si séduisants.<br />

Voilà ; n'est-ce pas, qui ne souffre pas <strong>de</strong><br />

discussion ! N'empêche que les organes du<br />

Bloc nous répètent à satiété que leurs cham-<br />

pions sont tous <strong>de</strong>s modèles <strong>de</strong> générosité<br />

et <strong>de</strong> désintéressement — et que l'on trouve<br />

<strong>de</strong>s gens pour accepter ces plaisantes affir-<br />

mations comme argent comptant.<br />

Pauvres moutons, qui se laissent con-<br />

duire si facilement sur le champ .<strong>de</strong> foire<br />

Électoral pour se faire tondre ! On prétend<br />

bien que c'est au nom <strong>de</strong>s principes que la<br />

Déniche <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux électeurs <strong>de</strong>s arron-<br />

dissements <strong>de</strong> Muret et <strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns<br />

<strong>de</strong> voter contra MM. Latapie et Daure.<br />

Que sont ces principes ?<br />

Ces principes sont ceux qui ont été pro-<br />

clamés au congrès radical <strong>de</strong> Nancy, et les<br />

candidats radicaux-socialistes, à Muret et<br />

à Saint-Gau<strong>de</strong>ns, s'en réclament bruyam-<br />

ment.<br />

Nous les connaissons ces fameux princi-<br />

pes qui servant <strong>de</strong> base au Bloc.<br />

Indépendamment <strong>de</strong>s dangers qu'ils font<br />

Courir aux <strong>de</strong>rnières libertés qui nous res-<br />

tent et à l'ordre social, ils annoncent la<br />

banqueroute nationale.<br />

Les lois <strong>de</strong> laïcité, nul ne le discute, sont<br />

ruineuses pour le pays.<br />

Que disent les candidats radicaux-socia-<br />

listes <strong>de</strong> Muret et <strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns ? Ils<br />

veulent « les renforcer, ces lois, si besoin<br />

est », et ils réclament le monopole <strong>de</strong> ren-<br />

seignement !<br />

Le jour où las principes du congrès <strong>de</strong><br />

Nancy seraient introduits dans le Co<strong>de</strong>, le<br />

chapitre <strong>de</strong>s dépenses grossirait <strong>de</strong> plu<br />

sieurs milions. Mais qu'est-ce que cela peut<br />

bien faire aux citoyens q,ui postulent pour<br />

les Q.-M. ?...<br />

La <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> la discipline dans l'ar-<br />

mée ne leur suffit pas. Ils exigent encore<br />

l'impôt, sur le revenu « tel qu'il est soumis<br />

aux délibérations <strong>de</strong> la Chambre ».<br />

Cet impôt accablera les « classes moyen<br />

nés » — Caillaux l'a dit — et augmentera<br />

tes charges <strong>de</strong>s petits, petits propriétaires,<br />

.petits agriculteurs. Qu'est-ce que cela fait<br />

encore aux radicaux-socialistes qui se ré-<br />

clament du programme <strong>de</strong> Nancy ? Est-ce<br />

que les députés payés pour appliquer ce<br />

programme ne palpent pas quinze mille<br />

balles et ne sont pas assurés <strong>de</strong> la retraite<br />

Hui assurera le pain <strong>de</strong> leurs vlèux jours ?<br />

Voilà le but. Voilà le résultat qu'il faut<br />

atteindre. Avec Ruau et Cruppi, tes Leygue<br />

et les Bepmale l'ont bien atteint. Il n'y a<br />

pas <strong>de</strong> raison, pense-t-on,.à la préfecture et<br />

au Grand-Orient, pour que <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> leurs<br />

Coreligionnaires ne l'atteignent à leur tour<br />

Mais les électeurs <strong>de</strong>s arrondissements<br />

<strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns et <strong>de</strong> Muret ne seront<br />

pas, cette fois, pris au dépourvu. Ils savent<br />

ce que coùto la politique du Bloc. Ils n'ont<br />

ÏÏ T*V" et à méditer — les chiffres que<br />

MM. Latapie et Daure leur mettent sous<br />

les yeux. Ils seront ainsi bien documentés<br />

pour répondre aux chevaliers <strong>de</strong> l'assiette<br />

au beurre qui leur ten<strong>de</strong>nt la main -<br />

attendant <strong>de</strong> vi<strong>de</strong>r leurs poches.<br />

Institut Catholique<br />

CONFÉnENCE DE M. LE CHANOINE VALENT!»<br />

Le Blé qui lève<br />

D'un ton doux, d'une voix très basse, avec<br />

ues geste» rares, et en une petite causerie <strong>de</strong><br />

OMiouante minutes à peine, M. le chanoine Va-<br />

i??iin nous a révélé une nouvelle face <strong>de</strong> son<br />

^nnn'rV °V on "nissait 19 Ç^di'cateur à la voix<br />

.ï?,, 51 , ' l."ur emplir les plus vastes nefs,<br />

Iguteur an -, Imites les gran<strong>de</strong>s assem<br />

cv -.l om peu la noœitrchpiartie <strong>de</strong> la Terre '<br />

qui meurt ; 11 y a <strong>de</strong> l'antithèse jusque dune<br />

e titre. M. Bazin après nous avoir rnagtsfcra<br />

ement navrés, dans sou clinf-d'œuvrc, en<br />

nous montrant la glèbe désertée, la l-'ranec<br />

épuisant par i'éaugr&tion et l'absentéisme,<br />

voulu nous remonter un peu, nous indiquer<br />

uno ospéranoe. Oserui-jo dire pour ma part<br />

que cetlo es|'.''ieiire ni,« .paraît un peu va SUC ?<br />

Oui, évi<strong>de</strong>mment, s'il y avait heaucoup do<br />

Michel <strong>de</strong> Meximicu et beaucoup d'iibb. s lion-<br />

biaux ; si,, surtout, les bons Itères <strong>de</strong> l'a y t.,<br />

en s'Otcuipamt <strong>de</strong> questloee sacfaileB, avaient<br />

<strong>de</strong>s idées un peu plus précise:;, tout irait<br />

beaueotç mieux. Lo jour où tous les hommes<br />

seront parfaits, la société sera adininiUte...<br />

Que dis-je ? Elle n'aura plus besoin d'exister !<br />

L'anarchie sera le régime idéal.<br />

Mais, en attendant, il faut vivre. U faut<br />

tâcher <strong>de</strong> réagir contre la situation ectoelle,<br />

(lue M. le chanoine Valent in a l ri-s te-un u<br />

nient définie et déplorée, te crains, pour ma<br />

part, quo les généreuses Initiatives <strong>de</strong>s Gil-<br />

bert Gloquet, tout à. fait sjocelilenites en élites<br />

mômes ne r*nferm.ent pae le remè<strong>de</strong> déeisit<br />

ot souverain qu'il nous faudrait.<br />

— Que Téctamez-voUB là ? me dirait M. te<br />

chanoine Vatent.in. M. Itené Bazin .est simple-<br />

nieut un romancier. 11 nous raconte <strong>de</strong>s nis-<br />

t0 Ah S '! certes, et ses histoires sont exquises !<br />

Dans le Blé qui lève, -nous retrouvons le<br />

poète délicat, le peintre vigoureux et précis<br />

à la fois <strong>de</strong> la nature ; son noble réalisme<br />

s'affirme dans son érudition minutieuse, dans<br />

sa vision synthétique et, analytique à la fois,<br />

dans son art <strong>de</strong> la composition. Et nous admi-<br />

rons encore avec te conférencier l'émotion, la<br />

bonté qui circulent à travers tout ce nouvel<br />

ouvrage, lui infusant une vie mystérieuse.<br />

Comme M. Bazin est beau, quand ,it est lui-<br />

même ' La psychologie religieuse, c'est le<br />

domaine <strong>de</strong> Huysmans ; les gran<strong>de</strong>s thèses<br />

sociales nul ne les développe avec la maî-<br />

trise <strong>de</strong> Paul Bourget ; mais quand il s'agit <strong>de</strong><br />

faire parler la forêt ou d'écouter battre le<br />

ccaur <strong>de</strong>s humbles, M. Bazin est sans rival.<br />

On ne saurait donc assez remercier M. le<br />

chanoine Valenit.in d'avoir mis en lumière si<br />

délicatement ces mérites éminemment déli<br />

cats.<br />

Il a voulu cependant faire <strong>de</strong>s réserves ; il<br />

a craint d'être trop bénisseur ; et il a repro<br />

ché à M. Bazin, jeudi soir, quoi donc ? Un<br />

peu <strong>de</strong> surabondance... Je vous assure qu'il<br />

en avait le droit.<br />

D'ailleurs, il a fait comme nous, il le lui<br />

vite pardonné. Quelques <strong>de</strong>scriptions <strong>de</strong> trop ?<br />

Mais elles sont délicieuses ! Le livre aurait<br />

pu se passer <strong>de</strong> Mlle Jacquemin ? Mais elle<br />

est charmante I Bt c'est si difficile <strong>de</strong> renon<br />

cor à <strong>de</strong>s pages bien faites, <strong>de</strong> se restreindre,<br />

<strong>de</strong> faire une comféranc© <strong>de</strong> cinquante minutes<br />

ou un roman sans amplifications !<br />

M. le chanoine Valentin a obtenu un nou-<br />

veau et un grand succès. *<br />

A. P.<br />

***<br />

Le bureau du Cercle catholique <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>-<br />

Centre vient <strong>de</strong> nous informer que M. le cha-<br />

noine Valentin a consenti à donner à nouveau<br />

sa conférence sur le Blé qvi lève, dimanche<br />

prochain, à huit heures et <strong>de</strong>mie du soir, au<br />

cours <strong>de</strong> l'assemblée mensuelle publique du<br />

Cercle. Voilà une bonne aubaine pour tous<br />

ceux qui ont été privés d'entendre, jeudi <strong>de</strong>c<br />

nier, réminent conférencier et il y aura sûre<br />

ment foule dimanche soir dans la salle <strong>de</strong> la<br />

rue i<strong>de</strong> la Ma<strong>de</strong>leine.<br />

Conseil Municipal<br />

Le conseil municipal se réunira en session<br />

extraordinaire aujourd'hui mardi, à 8 heures<br />

et <strong>de</strong>mie du soir.<br />

Ordre du jour : 1, Réalisation <strong>de</strong> l'emprunt<br />

<strong>de</strong> 1,230,000 francs ; Construction d'un pont<br />

d'accès au Bamier du Château ; 3, Réfection<br />

<strong>de</strong>s ichaussées <strong>de</strong> Boisset et <strong>de</strong> la Ca.valeta<strong>de</strong><br />

A, Instance contre l'Etat en remboursement <strong>de</strong><br />

800,000 francs ; 5, Pourvoi en annulation da di-<br />

vers arrêtes préfaotoraux ; • autorisation <strong>de</strong><br />

poursuivre ; 0, Proposition Lobstein.<br />

Echos du Palais<br />

M. Costes, juge d'instruction, s'est occupé<br />

hier <strong>de</strong> l'agression nocturne dont nous avons<br />

parte et qui était dirigée contre trois étu-<br />

diants; les inculpés, Alfred David, Pierre Guil-<br />

lot et Jules Girard ont été interrogés et con-<br />

frontés avec les plaignants. Le même magis-<br />

trat s'est encore ooeupé d'une affaire.<strong>de</strong> vol<br />

dans laquelle est inculpée la femme Lamar-<br />

que. - M. Beaulme s'est ooeupé d'une affaire <strong>de</strong><br />

coups <strong>de</strong> revolver qui s'est déroulée en fa-<br />

mille, et au cours da laquelle un mari aurait<br />

tiré sur sa femme. Il a. également entendu un<br />

témoin dans un© affaire <strong>de</strong> coups et blessures<br />

reprochée à un mari qui aurait battu sa fem-<br />

me outre mesure.<br />

— M. Ricard, commissaire aux délégations<br />

.udiciaires, en vertu da commission rogatoire<br />

du parquet <strong>de</strong> Miran<strong>de</strong>, a entendu <strong>de</strong>ux té-<br />

moins dans une affaire <strong>de</strong> vol et s'est occupé<br />

en outre d'une affaire <strong>de</strong>i blessures par impru-<br />

<strong>de</strong>nce survenues après un acci<strong>de</strong>nt d'automo-<br />

bile. Le même magistrat a entendu <strong>de</strong>ux té-<br />

moins dans une affaire d'abus <strong>de</strong> confiance,<br />

en vertu d'une délégation du parquet <strong>de</strong> Tou-<br />

louse.<br />

— Ainsi qu'on pourra le lire dans nos dé-<br />

pêches, une décision ministérielle vient <strong>de</strong><br />

régner la constitution <strong>de</strong> la 3 e chambre <strong>de</strong><br />

notre cour d'appel. C'est M. le conseiller Mou-<br />

lenq qui en est nommé prési<strong>de</strong>nt.<br />

le<br />

René Bazin, ce Blé qu<br />

près.'!, f, p ; . ' r'm* ro,il° <<br />

U a,r<br />

M. O.piliLlaumo Déjoan, concierge <strong>de</strong> la pape-<br />

(K-k-, qui tirait entendu <strong>de</strong>s .erépil.eineuts<br />

dans l'atelier ; tuai* à '« <strong>de</strong> V:3n«s.<br />

Garantit son Vin, et le délivre<br />

par fats et bouteilles, portés à domicile.<br />

PRIX : fis Of, 25 àOf. 50 lelitra<br />

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SM'.Rlvals, <strong>Toulouse</strong>. Consul, grat, mer. et sa m. a 3 h<br />

Hi!m IIIIIIImu!IÏIIIIIMINI<br />

M Réeouen raconte que lo comte <strong>de</strong> Cham-<br />

bots vicomte d'Oust et -<strong>de</strong> Lacourt, en Couse-<br />

rans avant été tué 'à la chasse par une mala-<br />

dresse du Dauphin, Louis XV fut le parrain<br />

<strong>de</strong> sort fils posthume, qui <strong>de</strong>vint députe du<br />

Couserans à l'Assemblée national» ; «lu par<br />

la nahlasse et par te tiers, il opta pour le tiers<br />

et '<strong>de</strong>meura populaire ; il mourut, lieutenant-<br />

général sous la Restauration.<br />

Louja XV avait constitué une pension do<br />

«.000 livres o perpétuité aux <strong>de</strong>scend nuls <strong>de</strong><br />

la victime • ce fut. une .1rs Mois p. IMlOM W»<br />

les Sri lies sentes par la Convention. Ite-<br />

con ml t le Conseil dT.t.al a eu à se pnmon-<br />

. ; Virevrsibiiilc .l'une partie * celte<br />

« i ,-ur la ascendante survivante et il<br />

rc» l'" validi^ ia Perpétuité <strong>de</strong> la<br />

fondai ion. t0 mi -n a lu qu'un vicomte<br />

M Teulio raconte ( l 'i l'affaire<br />

do Cnnseians tut ' ( 'f^" Comme plusieurs<br />

<strong>de</strong>s poisons sous Loti s AV. u , ntro<br />

seigneurs prenaiçjU «\ reaniiM. charge<br />

do vicomte d<


*»f, la guirison 6 "*» e , st con!<br />

jggplête et Af ^" ^ bientôt<br />

^^3^ '^«ula santé.<br />

|§|É<br />

4EtZLldLseZ>'tlQ:'ULOfll<br />

IS5iîfi ÉVITES* ou pour GUÉRIR, Einiaes, Jfoox <strong>de</strong> to^o, Laryngites récentes ou invétérées. Rhumes <strong>de</strong> Cerveau,<br />

Bronchites aiguës ou chroniques, Catarrhes, Grippes, Inûuenza, Asthme, Emphysème, Pneumonies,<br />

et toutes les 2^Eo,lo,dLio^ cl.es voies respiratoires<br />

proclament chaque jour S<br />

Ecoutez les millions et les millions <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s guéris et reconnaissants qui le<br />

ive|<br />

0 Feuilleton du <strong>21</strong> janvier <strong>1908</strong><br />

PAR<br />

Georges PilADEL<br />

PREMIERE PARTI13<br />

. flfosS IB\ WViOg^.V^v-^VU-<br />

'Ployé vos riP,- a Fho 3cviensvou^<br />

LES<br />

bieufaIsant^T.s,<br />

en tro<br />

«Gr ement g<br />

,csdau®<br />

nis, ; ^ 5W^ V0^fo^<br />

&<br />

,.aes, quelques.,,<br />

vos<br />

(Cro ye? , Mous ^ guérie. ï<br />

•"^"ae^tofi,<br />

r SPu}s ^^4^^/e<br />

tsa, Folle c3Le 3SLoK t 53a.oi»<br />

IV,<br />

L'OUBUETÏB<br />

Lo docteur accepta une cigarotte, <strong>de</strong>s<br />

sandwichs <strong>de</strong> caviar, <strong>de</strong> l'eau-<strong>de</strong>-vie<br />

blanche, et s'étendant dans un exquis<br />

lauteuil, attendit la communication du<br />

comte Paloutine.<br />

Celui-ci prit sur le petit plateau d'or<br />

niellé un petit portefeuille en galuchat,<br />

tout préparé à l'avance, et l'offrant à<br />

ïcharnoski : . t ri ,<br />

— Docteur, dit-il d'une voix pénétrée,<br />

J'ai tenu tout d'abord à vous remercier<br />

A excellents soina quo vous avez bien<br />

voulu donner a mon malheureux pa-<br />

*c,,il le rlir-i' do noir» famillo. Vous trOU-<br />

7erêa *ins cette petite poche, u«e photo-<br />

', iiie du prince Dénuitrh» et vos hoaraires.<br />

Je vous prie <strong>de</strong> les comjiUr.<br />

à BERNARD,<br />

Grenoble (ï:s.)l<br />

{»orts0tieo<br />

dés Véffita<br />

Plia<br />

<strong>de</strong>vant moi. Si vous les jugez insuffisants...<br />

Le docteur étendit la main. Il venait<br />

<strong>de</strong> voir dans le petit portefeuille une<br />

liasse <strong>de</strong> billets <strong>de</strong> banque. . C'était<br />

une petite fortune pour lui que ces<br />

dix mille francs, aussi était-il <strong>de</strong>venu<br />

subitement rouge <strong>de</strong> plaisir.<br />

— Oh ! Excellence, crut-il <strong>de</strong>voir balbutier,<br />

c'est trop, beaucoup trop.<br />

— Je suis le chef <strong>de</strong> la famille, répliqua<br />

Wladimir, c'était à moi <strong>de</strong> juger <strong>de</strong><br />

quelle façon il fallait reconnaître votre<br />

admirable dévouement.<br />

De plus en plus touché, ce fut profondément<br />

que le docteur Tcharnoski s'inclina.<br />

Le comte Paloutine reprit :<br />

— Ce n'est pas tout docteur, je ne<br />

vous ai pas seulement fait venir pour<br />

vous remettre ces honoraires. J'ai un<br />

grand service à vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r.<br />

Naturellement la rénonse du docteur<br />

fut ce qu'elle <strong>de</strong>vait être ; corps et âme<br />

il était dévoué au comte Wladimir Paloutine.<br />

— Mon cher docteur, reprit celui-ci,<br />

j'ai tout lieu <strong>de</strong> croire que la comtesse<br />

se trouve dans uno position intéressante.<br />

Tchairnoski'sourit bêtement :<br />

— C'est dans l'ordre naturel <strong>de</strong>s cho<br />

ses, répondit-il, et je ne puis que féliciter<br />

très vivement Votre Excellence I<br />

Mme la comtesse est charmante, et vous<br />

<strong>de</strong>vez être bien heureux.<br />

Parfaitement, répliqua Wladimir,<br />

mais maintenant voici où lo bât mo bles-<br />

se Docteur, êtes-vous marié ? Connaissez-vous<br />

cette créature insupportable entre<br />

toutes qui se nanimo uno bollc-nièro ?<br />

4%<br />

^ r*<br />

S-<br />

Depuis un mois Jo souffrais<br />

<strong>de</strong><br />

la oorae, je sentais <strong>de</strong>s picotemerd^y'étais<br />

fortement enrouée.<br />

Ayant lu dans «"4î "'^<br />

l'annonce <strong>de</strong> vos PAi.ilI.Lfej<br />

VALOA l'en achetai une boite.<br />

Ms les premières pastilles je<br />

fe E^ulàgée ; à la secon<strong>de</strong> boite<br />

jetais gulrie.mais Je dois youf<br />

avouer vouer que , J continue à ea<br />

prendre.<br />

par eourmandise.<br />

L<br />

1 VALDA et l'adresse<br />

îles Pastille<br />

«•\


(ïpgara* quotidien d© PAteaso Soelale et RoIIgiemsie<br />

BAOtlON ET ADMINISTRATION ; <strong>Toulouse</strong>, Eue Roquelaiae<br />

LE HUIÊRO B CENTIMES<br />

Tï«bi Mb<br />

BBjrreoiSttSKi: CT &&? Am-rarerfra iwrrRorms .... © *-<br />

K^AirtimisMii MM utiuiurMl r -<br />

faUBGEH (O»4» F***1*» *° "<br />

Six M»t<br />

44 4r.<br />

43 -<br />

20 -<br />

Os u<br />

a* -<br />

«o •<br />

ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

L«f, Avcyron, Corriteo, Cantal<br />

G#r$, Hf-Pyrénôos, Basses-Pyrônéos, Landaa<br />

Tarn-et-Garotma. LcJ-el-Ga/'ûnne<br />

Tarn, Au<strong>de</strong>, Hôrwft, Pyréirêto-Ortontat^<br />

Ha.ut&-Qaronne AHage<br />

Edition du matJa fjpéciaio a Tsuloir/i»<br />

BMHBn {*» pr.'ai ï . . ." k<br />

SâCLAHSS —<br />

RÉCLAMES. p> m^ .'.'.*...".".'*"." J<br />

0* «s©<br />

1 - 8*<br />

MK, «t BUhmn sont mçros AMMS<br />

2S» * *t>tù-<br />

Au tirage <strong>de</strong>s obligations <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Pa-<br />

ris 1871, le numéro 715,032 gagne 100,000 francs.<br />

—•>—<br />

Lire la <strong>de</strong>rnière heure à la S" page.<br />

La Dépêche conteste que le gouverne*<br />

ment républicain soit pour quelque<br />

chose dans le renchérissement <strong>de</strong> tous<br />

les objets nécessaires à l'existence. A<br />

l'appui <strong>de</strong> sa thèse, elle cite l'exemple<br />

<strong>de</strong> la Hollan<strong>de</strong>, <strong>de</strong> l'Angleterre et <strong>de</strong> l'Al-<br />

lemagne où certaines <strong>de</strong>nrées sont plus<br />

chères que chez nous. Or, la Hollan<strong>de</strong>,<br />

l'Angleterre, l'Allemagne sont <strong>de</strong>s pays<br />

monarchiques. Donc, en France, c'est un<br />

sophisme <strong>de</strong> rendre la République res-<br />

ponsable <strong>de</strong> l'élévation du prix <strong>de</strong> la vie<br />

La comparaison <strong>de</strong> la Dépêche cloche<br />

par la base. La richesse d'un pays tient,<br />

dans un© mesure très considérable, à la<br />

fertilité <strong>de</strong> son sol et à là douceur <strong>de</strong> son<br />

climat. La France a toujours passé pour<br />

être, sous ce double rapport, la contrée<br />

la plus favorisée <strong>de</strong> l'Europe. C'est pour-<br />

quoi, sauf ©n <strong>de</strong>s circonstances particu-<br />

lières provenant <strong>de</strong>s guéries et <strong>de</strong>s révo^-<br />

lutions, la vie y fut toujours plus douce,<br />

plus facile et plus abondante qu'ailleurs.<br />

La vie est donc et n'a jamais cessé d'être<br />

plus chère à Londres qu'à Paris ; le fait<br />

ne prête pas à discussion, le roi Edouard<br />

n'y peut rien et la République n'a pas<br />

lieu d'en triompher.<br />

Toute la question est <strong>de</strong> savoir si la<br />

terre française est <strong>de</strong>venue plus avare,<br />

si nous -sommes, comme les Anglais,<br />

obligés d'importer du <strong>de</strong>hors notre vin,<br />

nos œufs, nos volailles, notre vian<strong>de</strong>, nos<br />

fruits, etc. Si l'enquête ouverte à ce su-<br />

jet répond par l'affirmative, le renché-<br />

rissement <strong>de</strong> la vie tient à <strong>de</strong>s causes<br />

naturelles ; il faut cesser d'en accuser 'a<br />

République. Mais si la réponse est néga-<br />

tive, si notre pays n'a pas perdu sa fé-<br />

condité productive, la surélévation <strong>de</strong>s<br />

objets <strong>de</strong> consommation a <strong>de</strong>s causes<br />

dont le gouvernement peut fort bien<br />

n'être pas innocent.<br />

Si l'on veut comparer l'influence <strong>de</strong>s<br />

divers régimes politiques sur le plus ou<br />

moins <strong>de</strong> facilité <strong>de</strong> l'existence, il ne s'a-<br />

git pas <strong>de</strong> rapprocher l'un <strong>de</strong> l'autre le<br />

prix d'une côtelette en Angleterre et ce-<br />

lui <strong>de</strong> la même côtelette en France. Il<br />

s'agit <strong>de</strong>savoir si l'augmentation du prix<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées suit une même gradation<br />

dans les <strong>de</strong>ux pays. Etant donné qu'au-<br />

cune cause économique spéciale ne jus-<br />

tifierait un renchérissement ici ou là le<br />

pays où cette ascension est la plus sensi-<br />

ble est également le plus mal adminis-<br />

tré.<br />

La Dépêche l'a si bien compris qu'elle<br />

a soin d'attirer l'attention <strong>de</strong> ses lecteurs<br />

sur l'Allemagne où le prix <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong><br />

a, <strong>de</strong>puis 1896, haussé <strong>de</strong> 25 à 30 % Voilà<br />

donc une contrée où, sur un point' parti-<br />

culier, le prix <strong>de</strong> la vie augmente Ce<br />

pays est gouverné par un Empereur Et<br />

la Dépêche <strong>de</strong> triompher : vous voyez<br />

bien que la Monarchie no vaut pas mieux<br />

que la République, ou que la. République<br />

ne vaut pas moins que la Monarchie !<br />

lardon, nous voyons, et cela dans la<br />

Dépêche ©Ile-même, qu'à Nuremberg<br />

par exemple, le salaire <strong>de</strong>s ouvrière est<br />

do vingt sous par jour.' Gela prouve d'a-<br />

bord qu'on peut vivro à Nuremberg<br />

ville industrielle et ponuleuse, avec<br />

vingt sous par jour. Dans quelle cité<br />

française <strong>de</strong> cent mille âmes ce tour <strong>de</strong><br />

force serait-il possible ? Se nourrir, se<br />

vêtir, se chausser, se loger, si mal que<br />

ce soit, avec trois cents francs par an,<br />

car il faut tenir compte <strong>de</strong>s dimanches<br />

et <strong>de</strong>s jours <strong>de</strong> fête, cela suppose <strong>de</strong>s fa<br />

' vie que nous ne connaissons<br />

augmenté chez nos- voisins ? Cela tient<br />

aux tarifs <strong>de</strong> douane. fe'Allemagne se<br />

protège contre l'entrée du bétail étranger<br />

afin <strong>de</strong> favoriser son agriculture.<br />

Celle-ci, tout au moins, recueille donc le<br />

bénéfice <strong>de</strong> kt politique protectionniste<br />

<strong>de</strong> l'Empine. En outre, la cause <strong>de</strong> la<br />

hausse est purement acci<strong>de</strong>ntelle ; l'Alle-<br />

magne n'a qu'à modifier ses tarifs pour<br />

ramener à leurs anciens prix les ani-<br />

maux <strong>de</strong> boucherie. En est-il <strong>de</strong> même<br />

chez pous ?<br />

Non-, certes, puisque, au dire <strong>de</strong> la Dé-<br />

pêche, l'impôt est le facteur essentiel <strong>de</strong><br />

l'élévation du prix <strong>de</strong> la vie. Et à ce sujet<br />

la Dépêche ne manque jamais d'imputer<br />

aux désastres <strong>de</strong> 1870 l'énormité <strong>de</strong> nos<br />

charges. Il faudrait cependant en finir<br />

avec cette légen<strong>de</strong>. L© budget <strong>de</strong> la<br />

France était, en 1870, d'un milliard six<br />

cent millions. En 1875, tous les frais <strong>de</strong><br />

la guerre payés, il était <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mil-<br />

liards six cent vingt-six millions. Il est<br />

aujourd'hui <strong>de</strong> quatre milliards. En dé-<br />

falquant le milliard légué par la guerre,<br />

la République nous coûte chaque année<br />

un milliard quatre cent millions <strong>de</strong><br />

plus que l'Empire. Et la cherté <strong>de</strong> la vie<br />

dépendant du chiffre <strong>de</strong> l'impôt, la Ré-<br />

publique est donc responsable <strong>de</strong> l'aug-<br />

mentation du prix <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées dans la<br />

proportion <strong>de</strong> trente pour cent.<br />

Ce n'est qu'une entrée <strong>de</strong> jeu. L'assis-<br />

tance <strong>de</strong>s vieillards et les pensions ou-<br />

vrières sont appelées à grossir incessam-<br />

ment d'une manière formidable la dé-<br />

pense budgétaire. D'où répercussion im-<br />

médiate sur les cours du marché. Quand<br />

les impôts augmentent, le producteur<br />

élève la valeur <strong>de</strong> ses produits. C'est iné-<br />

vitable. De telle sorte que le jour est en<br />

train <strong>de</strong> se lever où, avec sept ou huit<br />

francs par jour, l'ouvrier français ne sera<br />

pas mieux partagé que l'ouvrier <strong>de</strong> Nu-'<br />

remberg avec ses vingt sous.<br />

Nous avons déjà vu cela. Créer <strong>de</strong>s<br />

rentes à tous ceux qui n'en ont pas, et<br />

prendre l'argent dans la poche du pu-<br />

blic, telle fut, <strong>de</strong> tout temps, la préten-<br />

tion <strong>de</strong> la République. Le <strong>21</strong> mars 1792,<br />

une loi instituait 45.000 comités révolu-<br />

tionnaires dont tous les membres rece-<br />

vaient, aux termes d'un décret posté-<br />

rieur, une in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> trois livres par<br />

jour. Comptez seulement cinq membres<br />

par "comité, vous obtenez une dépens©<br />

annuelle <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux cent cinquante mil-<br />

lions <strong>de</strong> livres, au moins quatre cent<br />

millions <strong>de</strong> francs par rapport à la va-<br />

leur actuelle <strong>de</strong> l'argent. Il semble que,<br />

sous ce débor<strong>de</strong>ment du Pactole, tout al-<br />

lait nager dans l'opulence. Eh bien ! con-<br />

sultez la valeur <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées un an après.<br />

La livre <strong>de</strong> pain, trois sous trois <strong>de</strong>-<br />

niers. La livre <strong>de</strong> savon, trente-<strong>de</strong>ux<br />

sous. Le sucre, trois francs. Le bleu-in-<br />

digo, trente livres. La cannelle, cent<br />

vingt livres. La vanille, cent vingt livres.<br />

La café moka, trente livres. La chan-<br />

<strong>de</strong>lle, trente sous. Ce que voyant, le peu-<br />

ple prit le parti <strong>de</strong> piller les boutiques<br />

et <strong>de</strong> pendre les boutiquiers, à titre d'ac-<br />

capareurs, ce qui eut pour effet d'ame-<br />

ner la famine, car la confiance, qui est,<br />

comme on sait, l'âme du commerce, ne<br />

régnait pas précisément.<br />

Nous aurons l'avantage <strong>de</strong> revoir ce9<br />

belles choses, accompagnées <strong>de</strong> quelques<br />

autres, sous une forme quelconque. Le<br />

bien-être général est fait <strong>de</strong> la modéra-<br />

tion <strong>de</strong> la dépense publique. Quand le<br />

rapport est détruit entre le chiffre du<br />

budget d'Etat et le revenu <strong>de</strong>s particu<br />

ciété archéologique d'Athènes ont mis à Je*<br />

un grand nombre <strong>de</strong> stèles funéraires portant<br />

<strong>de</strong> merveilleuses peintures d'une finesse ae<br />

travail- ,parfaite. t . to<br />

C'est, croyons-nous, la première fois que »<br />

sol classique <strong>de</strong> la Grèce r^/^S<br />

tante spécimens do ce grand art <strong>de</strong> PfJ* n :<br />

<strong>de</strong> Zeirxis et d'Apelle, qu'on considérait corn<br />

me perdu pour toujours. e .<br />

Cette découverte je*le un jour lumineux ei<br />

instructif sur l'art pictural d© l'antiquité CM<br />

les stèles funéraires do Pagasae portent, «><br />

effet, la marque d'une gran<strong>de</strong>. origmaiiM.<br />

Biles remontent toutes au troisième et au<br />

<strong>de</strong>uxième siècles avant, notre èrei et sont «iu<br />

nombre d'un militer environ, dont q«'"ff<br />

cents conservent <strong>de</strong>s traces <strong>de</strong> peintures ami-<br />

ques. Trente surtout sont dans un état, ne<br />

conservation parfait et font l'admiration <strong>de</strong><br />

tous les sa/vante qui les ont visitées. Les cou-<br />

leurs en sont éclatantes. .<br />

Non moins importante est la question ae<br />

la technique <strong>de</strong> ces peintures, qui sont laites<br />

a l'encaustique, comme toutes les œuvres<br />

exécutées sur le marbre et exposées au granu<br />

air.<br />

—C— Une église en papier.<br />

Une église nouvelle va s'élever à Paris ;<br />

ceci n'a rien <strong>de</strong> surprenant. Mais ce qui est<br />

original, c'est la matière employée à sa cons-<br />

truction.<br />

Cette égftise sera entièrement faite <strong>de</strong> papier<br />

rendu imperméable au moyen d'une couche<br />

<strong>de</strong> chaux vive mélangée <strong>de</strong> lait caillé et <strong>de</strong><br />

Manc d'œuf . Elle pourra contenir un millier<br />

<strong>de</strong> personnes. C'est dans le quartier <strong>de</strong> la<br />

Roquette qu'elle s'élèvera.<br />

—©— La diminution <strong>de</strong>s sourds-muets.<br />

L'admirable dévouement <strong>de</strong> quelques apô-<br />

tres produit ce résultat : le nombre <strong>de</strong>s sourds-<br />

muets diminue <strong>de</strong> façon notable.<br />

Les sourds-muets sont actuellement 10,514.<br />

ce qui donne la proportion <strong>de</strong> 39 pour 100,000<br />

habitants. En 1851, ils étaient 29,512, et, eai<br />

1861, <strong>21</strong>,956.<br />

Les départements où s'observe le plus fré-<br />

quemment la surdi-mutité, sont : la Savoie<br />

(195), la Haute-Savoie (136), les Hautes-Alpes<br />

(115), la Corrèze (72), la Corse (72), l'Ariège<br />

(66), les Hautes-Pyrénées (63).<br />

Les départements où cille s'observe le plus<br />

rarement sont : la Seine (16), la Giron<strong>de</strong> (19),<br />

la Seine-et-Oise (19), las Ar<strong>de</strong>nnes (20), le Var<br />

(24). le Tarn (25).<br />

A quelles lois bizarres obéit cette lamenta-<br />

ble infirmité ? Mystère. On constate ; on n'ex-<br />

plique pas...<br />

B'Evêque à Ministre<br />

Nous avons déjà donné une analyse <strong>de</strong> la<br />

belle lettre ouverte que Mgr Turinaz a<br />

adressée à M. Clemenceau, prési<strong>de</strong>nt du<br />

conseil.<br />

Nous sommes heureux <strong>de</strong> reproduire ci-<br />

dassous les principaux passages <strong>de</strong> ce do-<br />

cument, qui constitue un vibrant et très<br />

éloquent réquisitoire contre le régime <strong>de</strong>*<br />

loges :<br />

Mais qui donc enseigne la haine à l'enfance<br />

et à la jeunesse française, 6inon un grand<br />

nombre <strong>de</strong>s maîtres <strong>de</strong> vos écoles primaires,<br />

secondaires et supérieures, en insultant la<br />

France du passé, le olergé, l'Episcopat, les<br />

congrégations religieuses, le chef suprême <strong>de</strong><br />

l'Eglise ? Qui donc enseigne la haine, sinon<br />

vos journaux, vos revues, vos livres, vos bro-<br />

chures, vos romans, vos gravures hi<strong>de</strong>uses et<br />

souvent immon<strong>de</strong>s ? Qui donc enseigne la<br />

haine, non seulement par <strong>de</strong>s paroles, mais<br />

par <strong>de</strong>s actes et par l'exemple, sinon ceux qui<br />

poursuivent <strong>de</strong> leurs décrets et <strong>de</strong> leurs lois,<br />

<strong>de</strong> leur spoliation ou <strong>de</strong> leur oppression, qui-<br />

conque se permet <strong>de</strong> ne pas penser comme<br />

eux ?<br />

D'autres parlent <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux Frances qui ne<br />

peuvent s'entendre et s'unir. Ils concluent<br />

qu'il faut supprimer une <strong>de</strong> ces Frances pour<br />

donner à l'autre la sécurité et la paix.<br />

Oui, je ne le conteste pas, il y a <strong>de</strong>ux<br />

Frances. Il y a la France <strong>de</strong> la négation, du<br />

blasphème, <strong>de</strong> l'impiété, du matérialisme, et<br />

la France <strong>de</strong> la foi, <strong>de</strong> l'adoration et <strong>de</strong>s im-<br />

mortelles espérances. Il y a la France qui<br />

s'efforce <strong>de</strong> pratiquer la morale sublime <strong>de</strong><br />

l'Evangile et la France <strong>de</strong> la jouissance, <strong>de</strong> la<br />

force brutale et <strong>de</strong> la haine. Il y a la France<br />

qui fut pendant quatorze siècles, malgré ses<br />

erreurs et ses défaillances, un grand et noble<br />

peuple et gui veut rester fidèle à ses traditions<br />

et à ses gloires, et la France qui calomnie tous<br />

les jours cette France du passé et voudrait en<br />

la France<br />

détruire jusqu'au souvenir. Il y a _.<br />

hors, tout craque, et l'on paye sa côte- <strong>de</strong>s spoliateurs, <strong>de</strong>s persécuteurs, et la France<br />

lette trois francs, Il est vrai qu'il reste I dépouillés, <strong>de</strong>s persécutés et <strong>de</strong>s victimes<br />

toujours à la Dépêche la ressource d'affir-<br />

mer que c'est la faute à la guerre et aux<br />

régimes déchus...<br />

JEAN-LOUIS*<br />

dites-moi, et quelle<br />

ariotisme.<br />

instituteur patriote qui<br />

cilités<br />

pas.<br />

<strong>de</strong><br />

nSit ' Cel[e WPUïatioiJ ouvrière<br />

Kff^ ^sommer <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>, sur-<br />

Elt n ,T m ? nt ° ù la vi


Mardi <strong>21</strong> <strong>Janvier</strong> <strong>1908</strong><br />

tino française, dont M. <strong>de</strong> Lanessan fut un<br />

<strong>de</strong>s grands désorgantsateurs, pfit «n faire au-<br />

tant. Mais, hélas !... Lareoasan a Hi rem-<br />

placé par un Pollotan, lequel a ou pour suc-<br />

cesseur un Thonisun 1]<br />

CHAIRE DES<br />

;j r i,v L in :i,ùt-s dircc's fonctionne ad-<br />

mira Moment<br />

clïï* "r^**** * *" °* s,tt * — Alors, pourquoi<br />

M. Tliéotfor» Reincch. — L0 projet actuel ne<br />

constitue pa?., comme on a voulu .ie faire croi-<br />

re, âne revoluttoTi fiscale ; il ne supprime pas<br />

ws (•ohtruv.n-kms directes ; il ne remplace que<br />

biliir ^ * es P 0 ' 1 '** 8 £l fenêtres et l'impôt mo-<br />

, 11 y , a lis " 'le distinguer <strong>de</strong>ux catéeories<br />

oans les impôts <strong>de</strong> consommation et les im-<br />

pôts directs ; les premiers pèsent d'un poids<br />

; sont très nomnrwiT Ï5?,p , l0 1 ur>sa»un axwmstit m :>ciwuit, une sys<br />

par exemple en matière<br />

d impôt foncier qui varie <strong>de</strong> 1 à 30 %<br />

selon les régions.<br />

Lo système d'impôt global avec déclaration<br />

proposé par la commission a l'inconvénient<br />

<strong>de</strong> répugner au tempérament, français qui ne<br />

supporterait pas un régime fiscal mq'jisitorial<br />

et vexatoire.<br />

M. Polîatan. — on a jugé autrement dans les<br />

autres pays.<br />

M. Théodore Reinacli. — Les contribuables<br />

<strong>de</strong>s autres pays n'ont pas le caractère fran-<br />

çais ; Q est à craindre, d'ailleurs, qu'il v ait<br />

<strong>de</strong> nombreuses dissimulations ; on aurait tort<br />

<strong>de</strong> compter sur un patriotisme fiscal • en au-<br />

cun pays, frau<strong>de</strong>r le fisc n'est considéré com-<br />

me un acte malhonnête.<br />

Vous escomptez trop les moyens résultant<br />

do vos ententes avec -l'Angleterre et la Belgi-<br />

que, par exemple. ~<br />

Je crois que vous courez au <strong>de</strong>vant <strong>de</strong> dé-<br />

sillusions ; M. Leroy-Beaulieu indiquait, ré-<br />

cemment encore, aux porteurs <strong>de</strong> titres les<br />

moyens d échapper à l'avidité du fisc.<br />

Jaurès. - Approuvez-vous cette campa-<br />

0 *5<br />

Jr«Jtt Re ? n ^ cn ,; - J'enregistre- seulement<br />

fS ' c est d^lenrs une injustice que<br />

e - n FianM im «aplwl Placé à<br />

ïSSf'ï *} I? 1 est déjà' frappe d'un impôt<br />

au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la xrontière.<br />

»Js££\ < ^ i U e ? S?*- j'accepte le projet <strong>de</strong> la<br />

commission et du gouvernement sous certai-<br />

nes réserves ; le projet <strong>de</strong> M. Caillaux ne doit<br />

pas être considéré comme un tout intangible<br />

au il faut accepter ou rejeter en bloc d'un seul<br />

coup ; on peut en adopter successivement les<br />

diverses parties.<br />

M. Peflcîan, prési<strong>de</strong>nt do îa commission. —<br />

bi on veut dégrever immédiatement les cam-<br />

pagnes, où trouvera-ton les ressources ?<br />

M. Théodore Reinach. — Rien n'empêche <strong>de</strong><br />

réaliser cette réforme et. d'autres encore com-<br />

me la suppression- <strong>de</strong> l'impôt <strong>de</strong>s portes et<br />

fenêtres.<br />

Loin <strong>de</strong> chercher à rompra-avec m tradition.,<br />

nous <strong>de</strong>vons continuer l'œuvre- <strong>de</strong> nos prédé-<br />

cesseurs qui ont déjà amélioré considérable-<br />

ment notre système d'impôt, »<br />

Après M. Reinach» M. Aimond <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le<br />

renvoi <strong>de</strong> la suite à <strong>de</strong>main. (Protestations à<br />

1 extrême-gauche. )<br />

Cris. — il n'est que 5 heures !<br />

M. Aimond. — J'étais ce matin le dix-neuviè-<br />

me inscrit et je constate qu'à 5 heures, du soir<br />

M -suis le premier ; j'ai à parler pendant plu-<br />

sieurs heures ct je ne voudrais pas parler ce<br />

soir. » .<br />

Les socialistes sont furieux ; iia voudraient<br />

discuter bon gré mal gré.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — M . Aimond ne s'attendait<br />

pas, en effet, à parler avant quatre jours : sa<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> est justifiés.<br />

M. Aimond. — Nous avons, d'ailleurs, reçu<br />

un supplément <strong>de</strong> rapport que nous avons le<br />

droit et le <strong>de</strong>voir d'étudier.<br />

M. Dubois. _ Nous rentrons <strong>de</strong> vacances ,<br />

ce serait honteux <strong>de</strong> ne faire que <strong>de</strong>s séances<br />

<strong>de</strong> trois heures. » (Bruit prolongé ; nombreux<br />

cris : « A <strong>de</strong>main ! »)<br />

Le renvoi est prononcé à mains levées mai-<br />

gre les socialistes,<br />

M. Dubois. — C'est du brigandage parlemen-<br />

taire. » (Vacarme.)<br />

Séance <strong>de</strong>main à 2 heures ; la séance est le-<br />

vée a 5 h, 10.<br />

<strong>de</strong> 0,500 officiers dis réserve que l'en peut re- '<br />

pousser une pare i lie proposition. »<br />

M. Mesetay se croit pas que la proposition<br />

puisse venir <strong>de</strong>vant la Chambre avant la se-<br />

maine prochaine.<br />

Les eowœntaires sont allés bon trai-i jus-<br />

qu'à ia fin <strong>de</strong> la soirée sur l'attitu<strong>de</strong> du | rési-<br />

<strong>de</strong>nt et <strong>de</strong> la majorité dons cette affaire .<br />

Certains députés expliquaient l'empresse-<br />

ment <strong>de</strong> M. Br-isson à mettre aux voix l'a-<br />

jouin auvent par lo souci d'éviter la séance<br />

orageuse que lud faisait redouter la présence<br />

<strong>de</strong> M, Deiàaihaye.<br />

En ce qui concerne les échecs successifs qui<br />

sont infliges <strong>de</strong>puis quelque temps à M. Cle-<br />

menceau ot à ©es ministres, on en expliquait<br />

la fréquence par l'exécution méthodique d'un<br />

comi rtot antigouvernemental .<br />

Il pa;raîtrait que dams certains groupée on<br />

s» fla.tter.-iit d'acculer ie prési<strong>de</strong>nt (lu conseil<br />

h la démission dams un temps plus ou moins<br />

«oigne ; on préparerait les voies à un minis-<br />

tère Briand qui ne conserverait, dit-on, com-<br />

me collaborateurs, que quelques-uns <strong>de</strong> ses<br />

collègraes'- actuels.<br />

Natorollnment, nous ne faisons écho à ce<br />

bruit que sous bas réservas d'usage ; ce qui<br />

parait certam, c'est que dans la majorité on<br />

en a par<strong>de</strong>ssus la tête <strong>de</strong> M- Clemenceau et<br />

que <strong>de</strong> très nombreux parlementaires cher-<br />

chent 1 occasion <strong>de</strong> se débarrasser <strong>de</strong> lui.<br />

'3 8<br />

a n AI<br />

Complot contre PWnMra américaine<br />

ciu Pacifique<br />

Rio-<strong>de</strong>-Joneiro, 20 janvier.<br />

Jja police a découvert un complot anarchiste<br />

formé dans le but <strong>de</strong> détruire une partie <strong>de</strong> la<br />

flotte américaine.<br />

Le siège <strong>de</strong> ce complot est ici et à Pe-tropo-<br />

iis, mais les anarchistes ont aussi <strong>de</strong>s affiliés<br />

-à Sao-Paulo et à Mlna-Geraes.<br />

Le chef <strong>de</strong> cette ban<strong>de</strong> est un nomimé Jean<br />

Fcdher. habitant Petropolis, mais on croit que<br />

plusieurs anarchistes étrangers sont sérieuse-<br />

ment compromis.<br />

Une note officielle dit qu'avant l'arrivée <strong>de</strong><br />

la flotte américaine, le Brésil fut informé <strong>de</strong><br />

Washington et do Paris que <strong>de</strong>s anarchistes<br />

appartenant à diverses nationalités se pro<br />

posaient <strong>de</strong> faire sauter un ou plusieurs navi<br />

res américains.<br />

La police a pris toutes les mesures pour<br />

prévenir un attentat.<br />

Les terroristes russes<br />

Genève, 20 janvier.<br />

A la suite <strong>de</strong> l'arrestation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux anarchis-<br />

tes, opérée à Paris; <strong>de</strong>s perquisitions ont été<br />

faites dimanche à Genève.<br />

La police a procédé à un certain ^nombre<br />

d'anrestations, dont une seule a été T mainte-<br />

nue.<br />

Parts. 20.; janvier.<br />

MM. Gomenoeau et Pichon, qui ont conféré<br />

SUT l'arrestation à Parts <strong>de</strong>s toOToristes rus-<br />

ses, ont donné <strong>de</strong>s ordres pour que les réfu-<br />

giés pusses résidant à Paris soient .pourchas-<br />

sés.<br />

C'est ainsi que ce matin M. Guichard, chef<br />

<strong>de</strong> la 3» briga<strong>de</strong> anarchiste, et M. Bîint, sèus-<br />

chef <strong>de</strong> la police russe à Paris, ont eu une<br />

longue entrevue à ce sujet.<br />

Des mesures ont été prises en vue <strong>de</strong> nou-<br />

velles arrestations qui paraissent' imminentes.<br />

n FoncliOGoalrs à W iaspe trop loops<br />

Olermont-Ferrand, 20 janvier.<br />

Bo5rer, inspecteur <strong>de</strong>s enfante assistés,<br />

M.<br />

vient <strong>de</strong> se voir infliger un blâme par le mi-<br />

nistre <strong>de</strong> l'intérieur.<br />

Ce fonctionnaire avait déclaré, au cours d'u-<br />

ne campagne électorale, que les secours at-<br />

tribués aux victimes <strong>de</strong>s mtempéries se-<br />

raient accordés seulement aux amis du gou-<br />

vernement ; c'était trop impru<strong>de</strong>nt.<br />

M. Boyer saura, désormais, qu'un bon fonc-<br />

tionnaire doit agir et se taire.<br />

Cette nouvelle a causé dans l'entourage du<br />

«Titan, à Rabat, une émotion considérable ;<br />

les vizirs sont affolés et absolument incapa-<br />

bles, pour le moment, <strong>de</strong> penser à autre chose<br />

qu'au danger que courent, à Fez, leurs famil-<br />

les et leurs biens^<br />

Les Italiens en Abyssinie<br />

Rome, 20 janvier.<br />

M. Tii-toni a reçu ce matin un télégramme<br />

du régent <strong>de</strong> la colonie du Benadir.<br />

Ce message annonce que la situation s'est<br />

<strong>de</strong> beaucoup améliorée, et confirme la retrai-<br />

te <strong>de</strong>s Abyssins vers Karaille.<br />

Le ILcutonant CibeMi, régent <strong>de</strong> la station<br />

<strong>de</strong> Bar<strong>de</strong>ra, ayant appris l'attaque <strong>de</strong>s Abys-<br />

sins se rendit, avec une partie <strong>de</strong>s Ascaris,<br />

au secours <strong>de</strong> ttugh, où il arriva sans inci-<br />

<strong>de</strong>nt.<br />

U trouva la ville calme et prête à résister<br />

à une attaque éventuelle.<br />

Le lieutenant Bertazzi a déjà été envoyé à<br />

Bar<strong>de</strong>ra avec du renfort.<br />

Les Relations iMnfl&HÉ<br />

L'ambassasie russe à Toîdo<br />

Saint-Pétersbou-rg, 20 janvier.<br />

Un journal du soir dit tenir d» bonne source<br />

que la situation en Extrême-Orient exigeant<br />

que le représentant <strong>de</strong> la Russie au Japon<br />

soit un homme perspicace et expérimenté, la<br />

gouvernement a décidé <strong>de</strong> nommer M. Isvols-<br />

ky, ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères, ambassa-<br />

<strong>de</strong>ur à Tokio.<br />

M. A. Goubassow, actuellement adjoint au<br />

ministère <strong>de</strong>s affaires étrangères, remplace-<br />

rait M. Isvolsky.<br />

Les rapports ausîro-itallcns<br />

Borne, 20 janvier.<br />

M. Gabriel d'Annunzio a donné au théâtre<br />

une. tragédie intitulée le Vaisseau, et qui, bien<br />

que se passant au sixième siècle, fourmille<br />

d'allusions aux prétentions italiennes sur<br />

l'Adriatique et les côtes orientales <strong>de</strong> cette<br />

mer.<br />

Les irré<strong>de</strong>ntistes ont saisi l'occasion <strong>de</strong> pro-<br />

clamer une fois <strong>de</strong> plus leur foi dans la plus<br />

gran<strong>de</strong> Italie et ils ont salué le <strong>de</strong>rnier acte<br />

<strong>de</strong> la pièce <strong>de</strong>s cris : « A nous, l'Adriatique<br />

entière !» . , ,,<br />

La Ligue navale vénitienne a adresse à 1 au-<br />

teur un ar<strong>de</strong>nt télégramme <strong>de</strong> félicitations.<br />

Dans un banquet à lui offert, M. d'Annun-<br />

zio a précisé sa pensée en buvant à la très<br />

amère Adriatique.<br />

L'écho <strong>de</strong> ces manifestations, a suscité quel-<br />

ques bou<strong>de</strong>ries dans les journaux viennois et<br />

<strong>de</strong>ux d'antre eux, particulièrement le Neues<br />

Wiener Tagblalt et le Neues Wiener Journal,<br />

ont pris à partie M. Gabriel d'Annunzio et ses<br />

admirateurs.<br />

Le premier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> qu'en présence d'une<br />

Manifestation aussi belliqueuse, l'Autriche<br />

augmente le budget <strong>de</strong> sa marine.<br />

Quant au Neues Wiener Journal, il écrit :<br />

« Pour nous autres Autrichiens, il est bon<br />

<strong>de</strong> savoir que notre domination sur l'Adriati-<br />

que semble amère à certains ; cela nous ren-<br />

dra avises dans les moyens <strong>de</strong> nous opposer<br />

à ce qu'ils cherchent à l'adoucir. »<br />

C'est sans doute pour adoucir les angles que<br />

l'empereur d'Autriche vient <strong>de</strong> prendre une<br />

résolution assez inattendue ; le titre <strong>de</strong> grand<br />

duc <strong>de</strong> Toscane ne sera plus désarmais porté<br />

et vient <strong>de</strong> s'éteindre avec le grand duc dé-<br />

'unt.<br />

Ce titre rappelait l'époque où l'Italie était en-<br />

core morcelée.<br />

Les Danois <strong>de</strong> S'.eswig<br />

et la consoriptïon alleman<strong>de</strong><br />

Cologne, 20 janvier.<br />

La Gazelle <strong>de</strong> Cologne annonce que tous les<br />

sujets danois domiciliés dans le Slesvvig sep-<br />

tentrional et nés . en 1888 ont été avisés par<br />

lies autorités d'avoir a se faire inscrire au ta-<br />

bleau <strong>de</strong> recruter!! an t sous peine d'expulsion.<br />

LA LUTTE<br />

La crise viticoie en !talle<br />

Rome, 20 janvier.<br />

Le Mesaaaero signale la difficulté pour<br />

l'Italie <strong>de</strong> sortir <strong>de</strong> la, crise viticoie octudfte.<br />

L'énorme production <strong>de</strong> cette année, esti-<br />

mée entre 50 et 58 millions d'hectolitres, ne<br />

peut être absorbée ni par la consommation<br />

intérieure, ni par l'exportation, étant don-<br />

né la redoutable concurrence do la Irance et<br />

Mftmafto gouvernement abaissait les<br />

droits sur l'alcool, qui sont actuellement <strong>de</strong><br />

130 francs ipar hectolitre, on ne leurrait « -<br />

coro remédier à la crise, car par la distMat on<br />

tion, l'excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> vin produirait mii million<br />

d'hectolitres d'alcool, alors que la consomma-<br />

tion italienne ne dépasse pas <strong>de</strong>ux cent cin-<br />

quante mille hectolitres.<br />

la soûle solution serait d arracher les vi-<br />

"pos là où elles sont trop .abonnantes, paru-<br />

eufèrement en Apulte, et.<strong>de</strong> f» reuiplacer<br />

par <strong>de</strong>s céréales, car l'Italie os* encore oM -<br />

gôe d'importer une gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong> céréa-<br />

les.<br />

préparation | ia Banxnsp, d» Paris, s'avance a i/,r,j .<br />

lo Lyonnais. ;'i 1191, ot le Comptoir d'Kscomjitn (*>n!i<br />

soLLOo à uss sa rôceiit* avance prlso !i l'airprocho a»<br />

l'AeliAajvee <strong>de</strong> l'.-icooxpto Oe 13 franc», payable Uq,<br />

courant sur le divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> do 1907.<br />

Ijes grands chemins datâtes mais fermr-a ; les cluv<br />

niin.s (Wivi'inols ont sulu drs r>..li .;>U'.iis qui Ht<br />

ranènent : le Nord-Es»a4[t>e, à 377 ct lo Saragosse,<br />

i 375.<br />

Lo Rio repart et cote 1739 -, to cuivre nous étant<br />

arrivé on hausso d'une livre, un quart, hausse qui<br />

S'explique par ce tait que.4>ïiiilcurs pays d'Kxtrtmo-<br />

orlcnt, qui avalent cessé <strong>de</strong> s'açSMfimalonner peu.<br />

clunt la pério<strong>de</strong> d'cKèCvescciico. sont Oovenus <strong>de</strong><br />

gros acheteun .<br />

En banque, les minos d'or resU-nt un peu offertes;<br />

la do Ueers vaut 354. et Colombia est rcclicrcUé»<br />

a 498,<br />

DE LAVICFUIE, (<br />

es. rue Taltboat, Varit.<br />

Du 20 <strong>Janvier</strong> (Dépèche télégraphique)<br />

A.U COMPTANT<br />

i coons<br />

riîCcÊn.<br />

rahisoos<br />

AV PALAIS BOÏÎBBCT<br />

Le général Sreda au Paîsis-Bous'bon<br />

Paris, 20 janvier.<br />

(Le clou <strong>de</strong> la journée, dans le salon <strong>de</strong> aa<br />

Paix, a été la présence du général Dru<strong>de</strong> qui<br />

y a passé une partie <strong>de</strong> l'après-midi, en com-<br />

pagnie du colonel commandant le Palais-<br />

Bourbon.<br />

Le général a bonne mine ; on dirait qu'en<br />

faisant constater à tout Je mon<strong>de</strong> son excel-<br />

lent état <strong>de</strong> santé, U a voulu donner un dé-<br />

menti à sa façon au prési<strong>de</strong>nt du conseil, qui<br />

le disait mala<strong>de</strong>.<br />

L'ancien chef <strong>de</strong> notre corps expédition-<br />

naire au Maroc ne paraissait nullement gêné<br />

dans tes mULeux parlementaires, où il était<br />

le point <strong>de</strong> mire <strong>de</strong> tous les regards.<br />

On a remarqué qu'un <strong>de</strong> ses anciens cama-<br />

ra<strong>de</strong>s au prytanée militaire <strong>de</strong> La Flèche, M.<br />

Jour<strong>de</strong>, député <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, qui l'a par ha-<br />

sard rencontré, lui a donné une chau<strong>de</strong> acco-<br />

la<strong>de</strong>.<br />

Hormis cela, pas d'autre inci<strong>de</strong>nt ; on as-<br />

sure que le général Dru<strong>de</strong>, qu'un <strong>de</strong> ses amis<br />

voulait questionner sur le Maroc, a militaire-<br />

ment répondu : a J'ai été appelé officiellement<br />

par le gouvernement pour fourniT <strong>de</strong>s explica-<br />

tions ; tant que le ministre <strong>de</strong> la guerre ne<br />

m'aura pas rendu ma liberté, je ne dirai pas<br />

un mot. »<br />

La catastrophe <strong>de</strong> Courrières<br />

M. Barthou vient <strong>de</strong> déposer un projet <strong>de</strong><br />

loi, contresigné par le ministre du travail et<br />

ayant pour objet d'autoriser le gouvernement<br />

à donner <strong>de</strong>s décorations <strong>de</strong> la Légion d'hon-<br />

neur aux personnes, ingénieurs et ouvriers,<br />

qui se sont distinguées par leur courage et<br />

leur dévouement lors <strong>de</strong> la catastrophe <strong>de</strong><br />

Courrières.<br />

Cette promotion spéciale comprend, pour le<br />

ministère <strong>de</strong>s travaux publics, une croix d'of-<br />

ficier et trois <strong>de</strong> chevalier, et pour le ministère<br />

du travail une croix <strong>de</strong> chevalier.<br />

Le gouvernement a attendu pour déposer ce<br />

projet <strong>de</strong> loi que toutes les enquêtes adminis-<br />

tratives et les instances judiciaires auxquelles<br />

la catastrophe <strong>de</strong> Courrières a donné lieu eus-<br />

sent pris fin.<br />

Le ministre <strong>de</strong> Tintérieur va, <strong>de</strong> son côté,<br />

décerner <strong>de</strong>s médailles d'honneur à diverses<br />

personnes qui se sout également distinguées<br />

à cette occasion.<br />

La réintégration <strong>de</strong> Joseph Reinach<br />

On aurait dit qu'il y avait aujourd'hui, à la<br />

Chambre, un plan concerté entre tous les<br />

partis pour faire attendre sa réhabilitation au<br />

grand metteur en scène <strong>de</strong> l'affaire Dreyfus,<br />

M. Joseph Reinach.<br />

« La motion Lasies, nous disait un député<br />

blocard. était certainement très habile ; évi-<br />

<strong>de</strong>mment, il ne saurait y avoir <strong>de</strong>ux poids et<br />

<strong>de</strong>ux mesures ; ce qui est légitime contre le<br />

général Billot, l'est évi<strong>de</strong>mment aussi contre<br />

M. Picquart ; ce qui est bon pour le gendre<br />

du suicidé <strong>de</strong> Villiers, doit l'être pour les mê<br />

mes officiers qui sa trouvant dans un cas ana<br />

logue comme MM. <strong>de</strong> Montesquiou, <strong>de</strong> Boche-<br />

chouart et tant d'autres, traqués par le minis-<br />

tre actuel <strong>de</strong> la guerre ».<br />

La répulsion que beaucoup do parlementai<br />

res éprouvent pour le protecteur <strong>de</strong> Dreyfus<br />

a fait le reste ; le coup <strong>de</strong> théâtre d'aujour-<br />

d'hui en dit long sur les sentiments intimes<br />

d'un grand nombre <strong>de</strong> députés enrégimentés<br />

dans le Bloc.<br />

On avait dit tout d'abord que la commission<br />

voulait délibérer tout <strong>de</strong> suite sur la propo-<br />

sition Lasies, mais le bruit n'est pas confirmé;<br />

lo point acquis, c'est à la fois un nouveau<br />

soufflet pour M. Reinach et un grave échec<br />

pour M. Picquart.<br />

Il semble que la Chambre se complaît à mul-<br />

tiplier dqputs quelque temps les camouflets<br />

aû cabinet.<br />

Co qui entre en scène maintenant, ce sont<br />

les droits <strong>de</strong>s officiers en tant que citoyens, et<br />

comme le prési<strong>de</strong>nt do la commission <strong>de</strong> l'ar<br />

mée a déclaré que cette <strong>de</strong>rnière était favora-<br />

ble au respect <strong>de</strong> ces droits, on peut imaginer<br />

l'envergure que prendra le prochain débat sur<br />

ce point.<br />

A moins, disait quelqu'un, qu'on ne fasse<br />

encore monter la gar<strong>de</strong> à M. Reinach pendant<br />

une année.<br />

le succès <strong>de</strong> la manœuvre <strong>de</strong> M. Lasies amu<br />

suit beaucoup les couloirs. Paris, 20 janvier.<br />

Comme suite à l'inci<strong>de</strong>nt Lasies. la com-<br />

mission <strong>de</strong> l'aimée a décidé d'examiner dès<br />

<strong>de</strong>main le projet do résolution du député du<br />

Gens, tendant à soumettre au droit commun<br />

ot non à l'autorité militaire les actes <strong>de</strong>s offi-<br />

ciera <strong>de</strong> réserve et <strong>de</strong> territoriale accomplis en<br />

<strong>de</strong> h ois du service.<br />

Elle entendra tout d'abord à ce sujet le mi-<br />

nistre Picquart.<br />

I^o rapporteur, M- Mossimy, nous a confirmé<br />

que la, commission était favorable à cette mo-<br />

tion.<br />

« J'avais voulir, nous a-t-il dit, en rattacher<br />

moi-mémo l'idée aiu projet concomant M. Hei-<br />

ÛMhi mais mes collègues s'y étaient opposés;<br />

l ce n'est .pas tou-sqji'il manque à l'aimée pi&i<br />

Espionnage e<br />

L'affaire Uiiirio<br />

Toulon, 20 janvier.<br />

Le lieutenant <strong>de</strong> vaisseau instructeur <strong>de</strong><br />

Varenne a longuement interrogé aujourd'hui<br />

Ullmo, qui a protesté contre certaines dépo-<br />

sitions <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers témoins entendus.<br />

Ullmo a <strong>de</strong>mandé à être do nouveau con-<br />

fronté avec les témoins da la Carabine.<br />

Les espions <strong>de</strong> Toulon<br />

Toulon, 20 janvier.<br />

On sait que l'instruction <strong>de</strong> l'affaire <strong>de</strong>s<br />

espions <strong>de</strong> Toulon, est alose ; le dossier sera<br />

transmis à îa chancellerie puis au ministre<br />

<strong>de</strong> la marine.<br />

Les inculpés seraient renvoyés <strong>de</strong>vant le<br />

tribunal corractlannel en raison <strong>de</strong>s faits re-<br />

tenus par le dossar et qui se résument ainsi :<br />

trois tentatives d'esaroqueffie, dont une seule<br />

suivie d'exécution.<br />

Les débats auront lieu à huis clos et pren-<br />

dront plusieurs audiences ; un officier sera<br />

chargé par la préfacture maritime <strong>de</strong> suivre<br />

les débats.<br />

DÉBAUCHE DE RUBANS<br />

Paris, 20 janvier.<br />

La première promotion violette — c'était en<br />

1869 — comptait trente noms ; la <strong>de</strong>rnière<br />

celle d'hier — tient ceint six colonnes du<br />

Journal officiel et il y en a comme ça <strong>de</strong>ux<br />

par an, sans compter les promotions <strong>de</strong> repê-<br />

chage qui suivent les gran<strong>de</strong>s promotions et<br />

ne sont guère que <strong>de</strong> moitié moins copieuses,<br />

sans compter non plus les mouvements sup-<br />

plémentaires qui, réunis, équivalent au moins<br />

à une gran<strong>de</strong> promotion.<br />

LA CRISE PORTUGAISE<br />

Lisbonne, 20 janvier.<br />

Les préparatifs pour la campagne électorale<br />

se poursuivent <strong>de</strong> la façon la plus paisible<br />

dans tout le pays ; les progressistes dissi<strong>de</strong>nts<br />

réunis sous la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Alpoim, ont<br />

résolu d'abandonner la lutto dans les circons-<br />

criptions <strong>de</strong> Lisbonne, mais <strong>de</strong> marcher d'ac-<br />

cord avec tous les partis <strong>de</strong> l'opposition et <strong>de</strong><br />

faire, par le moyen <strong>de</strong> conférences publiques,<br />

<strong>de</strong> la propagan<strong>de</strong> en faveur du programme du<br />

groupe.<br />

Sous la glace<br />

Saint-Etienne, 20 janvier.<br />

Mme Roquane <strong>de</strong> Chantelou, son plus jeune<br />

enfant et son jardinier se sont noyés, samedi<br />

soir, à I heures, dans un étang situé près du<br />

château do Servilly, dont la glace s'est rom-<br />

pue sous leur poids.<br />

On raconte l'acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux façons.<br />

Suivant la première, Mme <strong>de</strong> Chantelou et<br />

sflsà enfant patinaient quand la glace céda ;<br />

îe jardinier, entendant leurs cris, s'est porté<br />

à tour secours, mais il a été entraîné lui<br />

même.<br />

D'après la secon<strong>de</strong>, Mme <strong>de</strong> Chantelou, vou-<br />

lant aller au-<strong>de</strong>vant <strong>de</strong> son mari, s'était fait<br />

accompagner par son enfant et son jardinier<br />

et, pour couper court, a traversé l'étang ; la<br />

glace se serait alors rompue.<br />

Après <strong>de</strong> laborieuses et longues recherches<br />

les cadavres ont été retrouvés.<br />

Entre avocats<br />

Paris, 20 janvier.<br />

La neuvième chambre correciionuello a<br />

rendu son jugement dans le procès intenté à<br />

un avocat, M" Béret, à propos du coup <strong>de</strong><br />

caime dont il gratifia, le 19 juillet <strong>de</strong>rnier, un<br />

<strong>de</strong> sos confrères, M e Richou, attaché au mi-<br />

nistère <strong>de</strong> M. Viviani, qui avait tenu sur son<br />

compte, clans une loge maçonnique, « la Soli-<br />

darité », <strong>de</strong>s propos qu'il jugea diffamatoires.<br />

Le tribunal a condamné' M 0 Béret à 100 fr.<br />

d'amen<strong>de</strong> ; M8 Richou obtient le franc <strong>de</strong> dom-<br />

mages-intérêts qu'il avait <strong>de</strong>mandé.<br />

L'affaire <strong>de</strong>s diamants<br />

Londres, 20 janvier.<br />

VEvening Standard rappelle que le savant<br />

William Crookes a fabriqué une fois <strong>de</strong>s dia-<br />

mants au COUPS d'une séance publique <strong>de</strong><br />

l'Institut royal ; ces diamants étaient toutefois<br />

extrêmement petits et leur valeur inférieure<br />

au prix da fabrication,<br />

La formule <strong>de</strong> sir William Crookes est la<br />

suivante : on place du fer pur et diu charbon<br />

<strong>de</strong> su cire dans un creuset, le creuset est placé<br />

dans un four étocArique soumis à un courant<br />

do sept cents ampères ; le fer fond rapi<strong>de</strong>ment<br />

et absorba le carbone ; au bout <strong>de</strong> quelques<br />

minutes on coupe le courant et on plonge le<br />

creuset dans l'eau froi<strong>de</strong>.<br />

Révision <strong>de</strong>s JListos Electorales<br />

(Suite)<br />

Xi. — commission municipale<br />

La commission municipale se compose do<br />

trois membres <strong>de</strong> ia précé<strong>de</strong>nte commission,<br />

auxquels sont adjoints <strong>de</strong>ux nouveaux délé-<br />

gués dm conseil municipal.<br />

Elle est présidée par » maire ou son repre<br />

saoftutf iégal. mo ne peut valablement déti-<br />

bérer que si les cinq membres désignes pai M<br />

loi pour la composer sont préisgnits.<br />

La commission a cinq jours ^^P^S<br />

et rendre ses décisions du 5 au 9 février, s**<br />

décisions doivent êtoe prises a la majortte CM»<br />

suffrages et doivent être consignées, pai or-<br />

dre <strong>de</strong> idiate, sur un registre. . „• ..... .,<br />

Les décisions <strong>de</strong> la commission doivent être<br />

notifiées aux parties intéressées, du 9 au W lé-<br />

vrier, par les soins <strong>de</strong> l'aiitorite mmiicmuto<br />

Tout Secteur a le droit d'obtenu çommu 11-<br />

catlon du registre <strong>de</strong>s délibérations- <strong>de</strong> la com-<br />

mission miuinicipale. Au cas dia .relus, il iaut<br />

immédiatemiant porter plainte au préfet et le<br />

faire constater par exploit d'huissier, le délai<br />

d'a,p/pal ne partant que du moment ou on a eu<br />

oinmiunioation <strong>de</strong>s décisions.<br />

^ppel <strong>de</strong>vant le juge <strong>de</strong> paix<br />

Toute décision <strong>de</strong> la commission municipale<br />

peat être: soumise, par voie d'appel, au juge<br />

<strong>de</strong> paix du oanton.<br />

En principe, il no peut y avoir lieu a appel<br />

que si une décision a été rendue au premier<br />

<strong>de</strong>gré. Il en sena toutefois différemment lors-<br />

qtoB la partie ayant fait toutes diligences pour<br />

saisir la commission municipale, en aura été<br />

empècSiée par un fait indépendant <strong>de</strong> sa vo-<br />

lonté et imputable à l'adminisitration (publica-<br />

tion <strong>de</strong> la liste préparatoire pas faite en temps<br />

voulu — reïus <strong>de</strong> recevoir la réclamation —<br />

omission do statiuar par la commission munî-<br />

cipaiei etc.).<br />

Le droit d'appel appartient :<br />

1' A tous oeux qui ont figuré comme parties<br />

intéressées dans l'instance engagée au premier<br />

<strong>de</strong>gré <strong>de</strong>vant, la commission municipale. Ce<br />

qui comprend :<br />

A. Celui dont l'inscription ou la radiation<br />

a été prononcée par la commission niunici-<br />

ïpaie.<br />

B. Le tiers qui avait poursuivi <strong>de</strong>vant la<br />

commission municipale l'Inscription ou 'la ffla-<br />

diation d'un électeur et qui a échoué.<br />

2' A tout tiers électeur inscrit sur la liste<br />

<strong>de</strong> la circonscription électorale, alors même<br />

qu'il n'aurait pas été partie dans l'instance du<br />

premier <strong>de</strong>gré.<br />

Ceux qui ont pris part .à la décision <strong>de</strong> la<br />

-oommissiom m-unicipâLe ne peuvent faire ap-<br />

pel.<br />

Le délai d'appel est <strong>de</strong> : 1' Trois jours à par-<br />

tir <strong>de</strong> la notification pour ceux qui ont été par-<br />

ties <strong>de</strong>vant la commission muin.tcip.ale ; 2'<br />

Vingt jours à partir <strong>de</strong> la décision pour oeux<br />

qui n'ont pas été parties.<br />

L'appel doit être fait par une déolaration au<br />

greffe précisant la date <strong>de</strong> la décision atta-<br />

quée, les personnes intéressées et ce qu'on <strong>de</strong>-<br />

mandé. Il peut être fait par mandataire.<br />

Un avertissement est donné aux intéressés<br />

par le juge <strong>de</strong> paix trois jours avant l'au-<br />

dience.<br />

L'audience du juge <strong>de</strong> paix doit être publi-<br />

que et le jugamentdoit être motivé sur chacun<br />

<strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong>s eonc&uslans, le tout à peine <strong>de</strong><br />

nullité. Il doit être notifié par l'électeur qui<br />

a obtenu gain <strong>de</strong> cause à toutes les parties<br />

intéressées.<br />

Les jugamemits <strong>de</strong> défaut rendus par les ju-<br />

ges dé paix sont susceptibles d'opposition<br />

dans les trois jours <strong>de</strong> la signification.<br />

(A suivre.)<br />

LOTERIE D'ORMESSON<br />

Plusieurs lecteurs nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt le ré-<br />

sultat du tirage <strong>de</strong> 3a loterie d'Ormesson.<br />

Ainsi que nous l'avons annoncé, le tirage<br />

<strong>de</strong> cette loterie a été ajourné à une date ul-<br />

térieure et encore indéterminée.<br />

FONDS D'ETAT<br />

g o£<br />

3 % amortissable<br />

Dette tunisienne<br />

Russe 4 % 1867 et 1S6»<br />

_ 4 % 1880<br />

_ 4 or 1889<br />

_ « % or 1890 «<br />

_ 4 % or 1893<br />

4 % or 1894 •<br />

c — dé 4* 1 1^::.!?::?!;::::::<br />

_ 3 % or 1891<br />

_ 3 % or 1808<br />

— 3 i % or 1894<br />

Eusse 100G<br />

Ietres rto gage 3 J<br />

Bons messes 1904<br />

italien 5 %<br />

Espagne extérieure (cours 30 p.)...<br />

Autriche or 4 %<br />

Hongrois 4 %<br />

Egypte unifiée<br />

Argentine (Itépubl.) 5 % 1SS6<br />

Portugal 3 %<br />

1 coiias i<br />

ACTIONS<br />

Banque do France<br />

Crédit Foncier<br />

Crédit Lyonnais<br />

Banque <strong>de</strong> Paris<br />

Comptoir d'Escompte<br />

Société générale •<br />

Banque franco-espagnole<br />

Banque Ottomane<br />

Midi<br />

Orléans •<br />

Paris-Lyon-Méditerranée<br />

Nord<br />

Ouest<br />

Est<br />

Est-Algérien<br />

Ouest-Algérien<br />

Bône-Guelma<br />

Autrichiens<br />

Lombards<br />

Nord-Espagne »<br />

Saragosse<br />

Chemins <strong>de</strong> fer Portugais<br />

Charbonnage <strong>de</strong> Laviana<br />

Carmaux<br />

Thomson-Houdton<br />

Compagnie Parisienne du Gaz..,.<br />

Messageries maritimes<br />

Compagnie transatlantique<br />

Lots Congo<br />

OBLIGATIONS<br />

VlUe <strong>de</strong> Paris 1S55<br />

— 1869<br />

— 1871<br />

— 1S75<br />

— 1876<br />

— 1892<br />

— 1894-1895...<br />

— 1893<br />

— 1S99<br />

— 1904<br />

— 1905<br />

Foncières 1879<br />

— 1883 ,<br />

— 1885<br />

— 18S3<br />

— 1903<br />

Ccmm anales 1879<br />

— 1880<br />

— 1S91 ,<br />

— 1892<br />

— 1899<br />

Midi 3 % anciennes<br />

Orléans 3 % anciennes..-.<br />

Lyon 3 % fusion anciennes<br />

Nord 3 % anciennes •<br />

Ouest 3 % anciennes<br />

Est 3 % anciennes<br />

Est-AJgérien<br />

Ouest-Àlgérien<br />

BOne-Guelma ,<br />

Saragosse<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais<br />

Autrichiens 3 % l" hypothèque...<br />

Lombar<strong>de</strong>s anciennes<br />

Suez<br />

Panama lots 1S89<br />

Panama lots libérés<br />

Ottomanes 4 % consolidées.-.<br />

Douanes ottomanes<br />

Priorités ottomanes<br />

95 55<br />

,98 25<br />

*57 ..<br />

sa «o<br />

83 ..<br />

S i 50<br />

82 ..<br />

S3 ..<br />

81 ,50<br />

83 M<br />

83 W<br />

CS 90<br />

(U 10<br />

73 25<br />

95 !»<br />

72 ..<br />

5i0 i ..<br />

102 25<br />

9J 9S<br />

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04 20<br />

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9i ;>o<br />

62 Gô<br />

4115<br />

670<br />

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1542<br />

689<br />

663<br />

322<br />

727<br />

1102<br />

1372<br />

1387<br />

17-5<br />

812<br />

m 705<br />

649<br />

675 50<br />

720<br />

157 50<br />

279 25<br />

378 50<br />

340<br />

127<br />

18'JO<br />

6J7<br />

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222 ..<br />

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95 50<br />

96 50<br />

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72 25<br />

505 .,<br />

102 401<br />

94 15,<br />

M 10<br />

93 95-<br />

KM 50<br />

91 90<br />

61 40<br />

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1160 ..<br />

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1370 ..<br />

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703 ...<br />

677 50<br />

278 ..;<br />

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1S65 ..<br />

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187<br />

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80<br />

533 50<br />

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536 ..<br />

362 50<br />

363 .<br />

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467 ..<br />

431 ..<br />

388 ..<br />

499 ..<br />

4<strong>21</strong> .<br />

455 ..<br />

430 ..<br />

495 ..<br />

471 50<br />

498 ..<br />

3S8 ..<br />

444 ..<br />

454 50<br />

424 75<br />

431 25<br />

428 ..<br />

446 ..<br />

41!) ro<br />

431 50<br />

420 ..<br />

420 50<br />

427 ..<br />

392 ..<br />

S65 ..<br />

344 75<br />

439 50<br />

313 50<br />

587 ..<br />

10S 50<br />

510 ..<br />

491 ..<br />

492 ..<br />

522 ..<br />

537 „l<br />

525 ..<br />

40: 50<br />

538 ..<br />

53.4 75<br />

364 ..<br />

361 50<br />

419 m<br />

405 ..<br />

432 „î<br />

3S8<br />

500 .<br />

420 ..<br />

454 25<br />

4G5 50<br />

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474 50<br />

493<br />

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431 50<br />

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431 ..<br />

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!iS9 50<br />

365 ..<br />

439<br />

312 50<br />

586 ..'<br />

108 ..'<br />

488 M<br />

A TERME<br />

La répartition tlas navires<br />

Paris, 20 janvier.<br />

Une dépêche <strong>de</strong> l'amiral Philibert donne la<br />

répartition <strong>de</strong>s bâtiments dans les eaux maro-<br />

caines.<br />

Le Kléber est <strong>de</strong>vant Casablanca avec le<br />

Condé ; le Vorbin assure les courriers avec<br />

Gibraltar ; le croiseur Jcanne-d'Arc est <strong>de</strong>vant<br />

Tanger, le croiseur Gueydon <strong>de</strong>vant Rabat, le<br />

croiseur Lalan<strong>de</strong> <strong>de</strong>vant Bouznika ct le croi-<br />

seur Descaries <strong>de</strong>vant Mazagan.<br />

Le Du-Chayla se trouve <strong>de</strong>vant Mogador, le<br />

l'inh-f.ona, le Galilée et le Desaix sont en<br />

ra<strong>de</strong> d'Oran ; le Chasseloup-Laubat a quitté<br />

la côte pour Tanger.<br />

A Rabat et à Bouznik la situation est calma,<br />

ainsi qu'à Mazagan et à Mogador.<br />

L'action da l'Espagne<br />

Londres, 20 janvier.<br />

Le correspondant du Morning-Post à Tan-<br />

ger, déclare que l'Espagne mobilise 20,000<br />

honiroes dans Jo district d'Algésiras. pour as-<br />

surer sur ie littoral marocain le respect <strong>de</strong> ses<br />

possessions.<br />

Les oipéinations comprendront l'ocoupation<br />

<strong>de</strong> Marchica et <strong>de</strong>s établissements franco-es-<br />

nasinols situés à l'est <strong>de</strong> Mélilte, d'où le roghl<br />

tira, ses <strong>de</strong>rnières années, la plus gran<strong>de</strong> par-<br />

tie <strong>de</strong> ses approvisiOuneiments.<br />

AUTOUR DE CASABLANCA<br />

Attaque d'un convoi<br />

Paris, 20 janvier.<br />

Une agence- publie la dépêche suivante <strong>de</strong><br />

Tanger, 19 :<br />

i Un mdlier d'hommes, escortant un con-<br />

voi d'approvistonnemonts à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong><br />

Méxliouna, a été attaqué par <strong>de</strong>s Chaouios.<br />

» I^e générai d'Ama<strong>de</strong> a envoyé <strong>de</strong>s renforts<br />

sur les lieux. »<br />

LES OEUX SULTANS<br />

A Fez<br />

Tanger, 20 janvier.<br />

On écrit <strong>de</strong> Fez quo Zcrontl, gouverneur do<br />

la ville et d'autres fonctionnaires, ont déjà<br />

commencé à s'emparer <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong>s vizirs<br />

d'Abd el Aziz.<br />

Tous ces vizirs ont leurs familles ct leurs<br />

maisons à Fez ; celles-ci, jusqu'à présent, ont<br />

été épargnées, mais les silos do blé et les écu-<br />

ries appartenant notamment aux frères Tazl<br />

ot ù Kl Guobbas ont été déjà confisqués.<br />

On dit que cette mesure a été priso à l'ins-<br />

tigation <strong>de</strong> Ben Daoud, ancien gouverneur <strong>de</strong><br />

Marrakech, qn'AM cl Aziz avait toit arrèteT<br />

comme suspect


Mardi 51 <strong>Janvier</strong> 100*<br />

gni»ujiiiiiiniiiiniiiisiiniiiay<br />

—v « :-T"«-T-»-<br />

TOULOUSE<br />

Anjoitrd'/nei, vente<br />

L!<br />

EiS INVENTAIRE<br />

DE TOUT LE STOCK DE<br />

H<br />

DÉPAREILLÉE<br />

s^ercrsdi 2a <strong>Janvier</strong><br />

SOIOES AU RAYON DE<br />

ROBES ET M&1<br />

ainsi que tout Vexistant <strong>de</strong><br />

FOURRURES<br />

En raison <strong>de</strong> notre désir <strong>de</strong> ne rien<br />

conserver en vêtements, nous avons fait<br />

un. rabais sur ces articles variant entre<br />

65 et 70 %.<br />

La vente sera continuée<br />

SOIERIES, VELOURS.<br />

BLANC, LINCE, RIDEAUX<br />

GANTS, MODES, BONNETERIE.<br />

îisiiiiMioiranifissiiHiHHui<br />

JEUDI<br />

VENDBEDI<br />

SAMEDI<br />

fiïtïïii<br />

la iïlesse du <strong>21</strong> <strong>Janvier</strong><br />

Suivant la pieuse tradition, une messe<br />

sera célébrée dans l'église Saint-Etienne<br />

dix heures du matin, aujourd'hui mardi<br />

<strong>21</strong> janvier, eu mémoire du roi Louis XVI<br />

Nombreux seront les chrétiens et les pa<br />

triotes qui auront à coeur d'assister à cette<br />

cérémonie commémorative <strong>de</strong> crimes et <strong>de</strong><br />

catastrophes dont, plus que jamais, il sem-<br />

ble nécessaire <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à Dieu <strong>de</strong> nous<br />

épargner lo retour 1<br />

LEURS PRINCIPES!<br />

La course à l'assiette au beurre parle<br />

mentaire qui se poursuit actuellement dans<br />

les arrondissements <strong>de</strong> Muret et <strong>de</strong> Saint<br />

Gau<strong>de</strong>ns <strong>de</strong>vrait, seuible-t-il, faire réflé-<br />

chir le corps électoral.<br />

Depuis longtemps on n'avait vu, en effet,<br />

'dams la Haute-Garonne — et particulière-<br />

ment dans l'arrondissement <strong>de</strong> Saint-Gau-<br />

<strong>de</strong>ns — un tel débor<strong>de</strong>ment d'appétits.<br />

L'augmentation <strong>de</strong> la pitamc© <strong>de</strong> nos<br />

Q.-M. a incontestablement contribué dans<br />

une large mesure à faire éclore un aussi<br />

grand nombre <strong>de</strong> candidats -Wocards. La<br />

présence <strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s Ruau et Cruppi<br />

dans la République où l'on dîne a stimulé<br />

les courages. C'est 1© bon moment pour évo-<br />

luer avec profit dans la salle à manger gou-<br />

vernemenrtaie, et aussi pour faire <strong>de</strong> bon-<br />

nes petit-as affaires.<br />

Las affaires, voyez-vous, il n'y a que ça !<br />

C'est parce que Cruppi fit <strong>de</strong>s affaires qu'il<br />

est parvenu à trouver une place dans le ba-<br />

teau ministériel, où l'attendait son parent<br />

par alliance Thomson.<br />

Ce sont là <strong>de</strong>s considérations qui, BCyéS-<br />

en persuadé, ne sauraient laisser indiffé-<br />

rents <strong>de</strong>e gaillards qui ont sous les yeux<br />

<strong>de</strong>s exemples si séduisants.<br />

Voilà, n'est-ce pas, qui ne souffre pas <strong>de</strong><br />

discussion ! N'empêche que les organes du<br />

Bloc nous répétant à satiété que leurs cham-<br />

pions sont tous <strong>de</strong>s modèles <strong>de</strong> générosité<br />

et do désintéressement — et que l'on trouve<br />

<strong>de</strong>s gens pour accepter ces plaisantes affir-<br />

mations comme argent comptant.<br />

Pauvres moutons, qui se laissent con-<br />

duire si facilement sur le champ <strong>de</strong> foire<br />

électoral pour se faire tondre ! On prétend<br />

bien que c'est au nom <strong>de</strong>s principes que la<br />

Dépêche <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux électeurs <strong>de</strong>s arron-<br />

dissements <strong>de</strong> Muret et <strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns<br />

<strong>de</strong> voter contre MM. Latapie et Daure.<br />

Que sont ces principes ?<br />

Ces principas sont ceux qui ont été pro-<br />

clamés au congrès radical <strong>de</strong> Nancy, et les<br />

candidats radicaux-socialistes, à Muret et<br />

à Saint-Gau<strong>de</strong>ns, s'en réclament bruyam-<br />

ment.<br />

Nous les connaissons ces fameux princi-<br />

pes qui servent <strong>de</strong> base au Bloc.<br />

Indépendamment dos dangers qu'ils font<br />

'courir aux <strong>de</strong>rnières libertés qui nous res-<br />

tent et à l'ordre social, ils annoncent la<br />

banqueroute nationale.<br />

Les lois <strong>de</strong> laïcité, nul ne le discute, sont<br />

ruineuses pour le pays.<br />

Que disent les candidats radicaux-socia-<br />

listes <strong>de</strong> Muneit et <strong>de</strong> Saimt-Gau<strong>de</strong>ns ? Ils<br />

veulent « les renforcer, ces lois, si besoin<br />

est », et ils réclament le monopole <strong>de</strong> l'en-<br />

seignement !<br />

Le jour où las principes du congrès <strong>de</strong><br />

Nancy seraient introduits dans le Co<strong>de</strong>, le<br />

chapitre <strong>de</strong>s dépenses grossirait <strong>de</strong> plu-<br />

sieurs mitions. Mais qu'est-ce que cela peut<br />

bien faire aux citoyens qui postulent pour<br />

les Q.-M. ?...<br />

La .<strong>de</strong>struction <strong>de</strong> la discipline dans l'ar-<br />

mée ne leur suffit pas. Ils exigent encore<br />

l'impôt sur le revenu « tel qu'il est soumis<br />

aux délibérations <strong>de</strong> la Chambre ».<br />

Cet impôt accablera les «« classes moyen<br />

nos » — Caillaux l'a dit — et augmentera<br />

les charges <strong>de</strong>s petits, petits propriétaires,<br />

petits agriculteurs. Qu'est-ce que cela fait<br />

encore aux radicaux-socialistes qui se ré-<br />

clament du programme <strong>de</strong> Nancy ? Est-ce<br />

que les députés payés pour appliquer ce<br />

programme ne palpent pas quinze mille<br />

balles et ne sont pas assurés <strong>de</strong> la retraite<br />

qui assurera le pain do leurs vieux jours ?<br />

Voilà le but. Voilà le résultat qu'il faut<br />

atteindre. Avec Ruau et Cruppi, les Leygue<br />

et les Bepnmle l'ont bien atteint. Il n'y a<br />

pas <strong>de</strong> raison, pense-t-on, à la préfecture et<br />

au Grand-Orient, pour que <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> leurs<br />

coreligionnaires ne l'atteignent à leur tour<br />

Mais les électeurs dos arrondissements<br />

<strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns ot .<strong>de</strong> Muret ne seront<br />

pas, cotte fois, pris au dépourvu. Ils savent<br />

ce que coûte la politique du Bloc. Ils n'ont<br />

qu'a lire — ©t à méditer — les chiffres que<br />

MM. Latapie et Daure leur mettent sous<br />

las youx. Ils seront ainsi bien documentés<br />

pour répondre aux chevaliers d© l'assiette<br />

au beurre qui leur ten<strong>de</strong>nt la main — en<br />

attendant <strong>de</strong> vi<strong>de</strong>r leurs poches.<br />

Institut Catholique<br />

CONFÉnra'CE DE M. LE CHANOINE VALENTIN<br />

Le BU qui lève<br />

D'un ton doux, d'une voix très basse, avec<br />

<strong>de</strong>s gestes rares, et en une petite causerie <strong>de</strong><br />

cinquante minuties à peine, M. le chanoine Va-<br />

lentin nous a révélé une nouvelle face <strong>de</strong> son<br />

talent ; on connaissait te prédicateur à la voix<br />

S' a* Pour emplir les plus vaste* nais,<br />

to£S -lu." îi, 0 toutfls les Son<strong>de</strong>s assem-<br />

iow.es laUtoliqncs : on a en le onnfAiwwiw<br />

académique, _ „,„, coniuem.ier<br />

le* 1^î 0 ^%^&«n "iodé-<br />

qui iruiurl .- il y a <strong>de</strong> l'antithèse jusque dans '<br />

te titre. M. Bazin après nous avoir magistra-<br />

lement navrés, dans son -rhof-d'œuvre, en<br />

nous montrant Da glèlw désertée, la Franc*<br />

«'épuisant par l'émigration et l'absenté isme,<br />

a voulu non* remonter nu peu, nous indiquer<br />

une espérance. Oserai-je dire pour nui part,<br />

que cette espérance .mo parait un peu vague V<br />

Oui, évi<strong>de</strong>mment, s'il y avait, beaucoup do<br />

Michel do Mexiinieu et beaucoup d'abbés Bou-<br />

biaux ; si,, surtout, les bons Pères <strong>de</strong> Fayt,<br />

en s'occupant <strong>de</strong> questions sociales, avaient<br />

<strong>de</strong>s idées un peu. {dus précises, tout irait<br />

beaucoup mieux. Lo jour où tous les hommes<br />

seront parfaits, la société sera admirable...<br />

Que dis-je ? Elle n'aura plus besoin d'exister !<br />

L'anarchie sera le régime idéal.<br />

Mais, en attendant, il faut vivre. Il faut<br />

tacher <strong>de</strong> réagir contre la situation actuelle,<br />

que M. le chanoine Valentin a très lieureusc-<br />

roent définie et déplorée. Jo trains, pour ma<br />

part, que les généreuses initiatives <strong>de</strong>s Gil-<br />

bert Gloquet. tout a «ait escolllraiites en «le»<br />

mêmes ne rentemieint pas le remè<strong>de</strong> décisif<br />

et souverain qu'il nous faudrait.<br />

— Que réclamez-vous .là '( me dmut M. le<br />

chanoine Valentin. M. "René Bazin est simple-<br />

ment un Tomancier. Il nous raconte <strong>de</strong>s his-<br />

toires. . ,<br />

Ah ! «certes, et ses histoires sont exquises 1<br />

Dans le BU qui lève, nous retrouvons le<br />

poète délicat, le peintre vigoureux ct précis<br />

à ta. fois <strong>de</strong> la nature ; son noble réalisme<br />

s'affirme dans son érudition minutieuse, dans<br />

sa vision synthétique et analytique à la fois,<br />

dans son art <strong>de</strong> la composition. Et nous admi-<br />

rons encore avec le conférencier l'émoit-ion, la<br />

bonté, qui circulent à travers tout ce nouvel<br />

ouvrage, lui infusant une vie mystérieuse.<br />

Comme M. Bazin est beau, quand il -est lui-<br />

même 1 La psychologie religieuse, c'est le<br />

domaine <strong>de</strong> Huysmans ; les gran<strong>de</strong>s thèses<br />

sociales, nul ne les développe avec la maî-<br />

trise <strong>de</strong> Paul Bourget ; mais quand il s'agit <strong>de</strong><br />

faire parler la forêt ou d'écouter battre le<br />

cœur <strong>de</strong>s hftmbles, M. Bazin est sans rival.<br />

On ne saurait donc assez remercier M. le<br />

chanoine Valentin d'avoir mis en lumière si<br />

délicatement ces mérites éminemment déli-<br />

cats.<br />

Il a voulu cependant faire <strong>de</strong>s réserves ; il<br />

a craint d'être trop bénisseuT ; «t il a repro-<br />

ché à M. Bazin, jeudi soir, quoi donc ? Un<br />

peu <strong>de</strong> surabondance... Je vous assure qu'il<br />

en avait le droit.<br />

D'ailleurs, il a fait comme nous, il le lui a<br />

vite pardonné. Quelques <strong>de</strong>scriptions <strong>de</strong> trop ?<br />

Mais elles sont délicieuses ! Le livre aurait<br />

pu se passer <strong>de</strong> Mlle Jacquemin ? Mais elle<br />

est charmante ! Et c'est si difficile <strong>de</strong> renon-<br />

cer à <strong>de</strong>s pages bien faites, <strong>de</strong> se restreindre,<br />

<strong>de</strong> faire une conférence <strong>de</strong> cinquante minutes<br />

ou un roman sans amplifications !<br />

M. le chanoine Valentin a obtenu un nou-<br />

veau et un grand succès.<br />

A. P.<br />

La bureau du Cercle catholique <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>-<br />

Centre vient <strong>de</strong> nous informer que M. le cha-<br />

noine Valentin a consenti à .donner à nouveau<br />

sa conférence sur le Blé qui lève, dimanche<br />

prochain, à huit heures et <strong>de</strong>mie du soir, au<br />

cours <strong>de</strong> l'assemblée mensuelle publique du<br />

Cercle. Voilà une bonne aubaine pour tous<br />

oeux qui ont été privés d'entendre, jeudi <strong>de</strong>r-<br />

nier, réminent conférencier et il y aura sûre-<br />

ment foule dimanche soir dans la salle <strong>de</strong> la<br />

rue <strong>de</strong> la Ma<strong>de</strong>leine.<br />

Conseil Municipal<br />

Le conseil municipal se réunira en session<br />

extraordinaire aujourd'hui mardi, à 8 heures<br />

et <strong>de</strong>mie du soir.<br />

.Ordre du jour : 1, Béalisation <strong>de</strong> l'emprunt<br />

<strong>de</strong> 1,220,000 francs ; Construction d'un pont<br />

d'accès au Ramier du Château ; 3, Béfection<br />

<strong>de</strong>s chaussées <strong>de</strong> Boisset et <strong>de</strong> la Cavaleta<strong>de</strong> ;<br />

i, Instance contre l'Etat en remboursement <strong>de</strong><br />

800,000 francs ; 5, Pourvoi en annulation <strong>de</strong> di-<br />

vers arrêtés préfectoraux ; autorisation <strong>de</strong><br />

poursuivre ; 6, Proposition Lobstein.<br />

Echos du Palais<br />

M. Costes, juge d'instruction, s'est occupé<br />

hier <strong>de</strong> l'agression nocturne dont nous avons<br />

parjé et qui était dirigée contre trois étu-<br />

diants; les inculpés, Alfred David, Pierre Guil-<br />

lot et Jules Girard ont été interrogés ©t con-<br />

frontés avec les plaignants. Le même magis-<br />

trat s'est encore occupé d'une affaire <strong>de</strong> vol<br />

dans laquelle -est inculpée la femme Camar-<br />

gue.<br />

— M. Beaulme s'est ooeupé d une affaire <strong>de</strong><br />

coups <strong>de</strong> revolver qui s'est déroulée en fa-<br />

mille, et au cours da laquelle un mari aurait<br />

tiré sur sa femme. Il a également entendu un<br />

témoin dans une affaire <strong>de</strong> coups et blessures<br />

reprochée à un mari qui aurait battu sa fem-<br />

me outre mesure.<br />

— M. Ricard, commissaire aux délégations<br />

judiciaires, èn vertu <strong>de</strong> commission rogatoire<br />

du parquet <strong>de</strong> Mi.ra.n<strong>de</strong>, a entendu <strong>de</strong>ux té-<br />

moins dans une affaire <strong>de</strong> vol et. s'est occupé<br />

en outre d'une affaire <strong>de</strong> blessures par impru-<br />

<strong>de</strong>nce survenues après un acci<strong>de</strong>nt d'automo-<br />

bile. Le même magistrat a entendu <strong>de</strong>ux té-<br />

moins dans une affaire d'abus <strong>de</strong> confiance,<br />

en vertu dune délégation du parquet <strong>de</strong> Tou-<br />

louse.<br />

- Ainsi qu'on pourra le lire dans nos dé-<br />

pêches, une décision ministérielle vient <strong>de</strong><br />

régler la constitution <strong>de</strong> la 3 e chambre <strong>de</strong><br />

notre cour d'appel. C'est M. le conseiller Mou-<br />

lenq qui en est nommé prési<strong>de</strong>nt.<br />

La lettre i» étant la lettre sortie, ce sont les<br />

éleveurs dont le nom commence, par un l'<br />

qui présenteront les premiers leurs chevaux,<br />

et ainsi do suite dans l'ordre alphabétique.<br />

Société <strong>de</strong> Secours Mutuels<br />

La « Prévoyance du IVlïeli »<br />

Une Société <strong>de</strong> secours mutuels vient <strong>de</strong> se<br />

créer à <strong>Toulouse</strong> et dans la Haute «G aronne,<br />

dont lo mot d'ordre est : « Pas do politique,<br />

<strong>de</strong> La mutualité. »<br />

Avec cette <strong>de</strong>vise, cette, jeune Société ne peut<br />

que grandir et prospérer.<br />

Nous lui désirons bonne chance «nous<br />

souhaitons vivement que lo nombre déjà con-<br />

sidérable uje ses membres- augmente très rapi-<br />

<strong>de</strong>ment, <strong>de</strong> manière qu'elte fusse œuvre utile<br />

^Um^proirhaiiie note fera connaître Va compo.<br />

sition du bureau et son siège social.<br />

Violent incendie<br />

Un vidlcnt incendie s'est déclaré hier, vers<br />

9 heures 45 du soir, à la papeterie-cartonnene<br />

du Razadto, située dans le parc <strong>de</strong> ce nom,<br />

aux bonds du canal <strong>de</strong> fuite dos usines.<br />

Le feu B tout <strong>de</strong> suite pris une intensité<br />

extraordinaire ; l'alarme a été donne© pur<br />

M Guillaume Déjean, concierge d© la pape-<br />

terie, qui avait entendu <strong>de</strong>s .eniuntcmenls<br />

dans l'atelier ; mais à ce moment les pammos<br />

apparaissaient déjà au<strong>de</strong>ssus du toit ct IT»-<br />

oendie était complètement déclaré.<br />

Los pompiers <strong>de</strong> la caserne R«issy. préve-<br />

nus aussi rapi<strong>de</strong>ment que possible, se mM*<br />

rent aussitôt sur tes lieux, cmimenan/t quatre<br />

pompes et la pompe a. vapeur. v ,, mnm .<br />

F Les flammes dévoraient déjà tout I wmm<br />

bte rempli <strong>de</strong> matières combustibles telles que<br />

papiers, «lirions, «te. On eut lama «"SSE<br />

• <strong>de</strong>s terrante d'eau au milieu du foyer, 1 incen-<br />

die ne so calma que lorsqu'il no resta pins<br />

que les quatre mure. ; aimm*<br />

Les poimpieafâ étaient présents au grona<br />

complet, sous la direction du o*ptteMe U-<br />

eau et <strong>de</strong>s lieutenants Daubcrt et Mauco<br />

On tœnone tes causes du sinistre, le gardien<br />

Guillauimo Anizat ayant fait, une £nUn<br />

tournée à 6 heures do l'après-midi avant e<br />

fermer les portas ©t n'ayant aperçu rien <strong>de</strong><br />

Lespert.es, très importantes, sont couvertes<br />

par <strong>de</strong>s assurances.<br />

L'inwneuhle qui a été détruit par les; flam<br />

mes est d'une longueur <strong>de</strong> cinquante mètres<br />

environ et couvre une gran<strong>de</strong> superficie ; u<br />

est la propriété <strong>de</strong> la Société Toulousaine d<br />

lectricitô. qui exploite également 1 usine.<br />

Un détachement du 23' d'artillerie a prêté<br />

main forte aux pompiers. C'est, en P*u <br />

165<br />

3876<br />

4480<br />

2278<br />

Bernant Marviufts. serrurier, rue do» RAcoUcts 49<br />

«t Camille Cranter, tiuileuso, nie. du Uorgiic s<br />

l'iw .i.i fa Pftolo MHlap, m* i.ngan», 25, et Mar-<br />

tin-. Ditlr;iin. taUtoise, ru l..-n-^tu>. i»<br />

PMUCMI (Mtaa«e, iHMâôser, ro» 4 'Ai6 1 ,v " "- J vro <strong>de</strong> M<br />

«vas» s*SïjSifs.aÊ<br />

Berné Bazin, c<br />

tu<br />

Or, il reste t<br />

Lazaret <strong>de</strong> Lalr.n<strong>de</strong><br />

Le lazaret <strong>de</strong> Lnlan-tte, qui avait été ouvert<br />

au moment «<strong>de</strong> lV-nhlcinie .rte variole, vient <strong>de</strong><br />

se fermer. I.,es <strong>de</strong>rni«rs oonvaitesr.ente ont<br />

quitté l'éteblissennent et. 1© personnel procè<strong>de</strong><br />

©n ce moment à la désiirfaction <strong>de</strong>s locaux,<br />

du linge cl <strong>de</strong>s appareils.<br />

M. le docteur Duharry, directeur du laza-<br />

ret, a <strong>de</strong>mandé à l'administration munici-<br />

pale <strong>de</strong> bien vouloir laisser ouvert le lazaret,<br />

on cas <strong>de</strong> rocra<strong>de</strong>sicenoe possible <strong>de</strong> l'épidé-<br />

mie pendant la péTio<strong>de</strong> jifluvieiise <strong>de</strong> 0'hiver.<br />

Les mala<strong>de</strong>s ojit été traités au lazaret au<br />

nombre d© 91, vingt-neuir d'enrtre eux sont dé-<br />

cédé». H convient «<strong>de</strong> féliciter, au Plfllmi <strong>de</strong><br />

cette épidénti© qui fut pa;rtiieulii>r.enient prave,<br />

M. le docteur Dubarry, M. le professeur Dan-<br />

Oic, chef <strong>de</strong> service,' MM. Hodé et. Forgues,<br />

i «ternes, qu«i ont. .déployé un ziiio loiiahle au<br />

milieu îles dangers inelcssants du mal.<br />

Fêtes <strong>de</strong> Charité <strong>de</strong>s Étudiants<br />

Les étudiants d© toutes les Facultés sont<br />

priés d'assister à la réunion générale annuelle<br />

qui aura lieu aujourd'hui mardi <strong>21</strong> janvier, à<br />

8 .heures et <strong>de</strong>mi© très précisas du soir, dans<br />

la salle du Sénéchal, rue «<strong>de</strong> Bémusat (ancien-<br />

ne Faculté <strong>de</strong>s lettres).<br />

Ondre du jour : Reddition <strong>de</strong>s comptes du<br />

comité <strong>de</strong> 1907 ; questions diverses.<br />

La carte d'i<strong>de</strong>ntité régulière sera rigoureu-<br />

sement <strong>de</strong>maradôo à l'entrée.<br />

pmeha...<br />

Celte, épreuve, qui est réservée à tous les jeunes<br />

gens du département <strong>de</strong> «la Haute-Garonne, <strong>de</strong> B a<br />

17 ans sera dotée <strong>de</strong> forts et nombreux prix.<br />

Un îtKWdh offert par tes soins <strong>de</strong> M. Vlllcraur,<br />

membre Itonorali-a a clôturé Dette belle réunion<br />

et l'on s'est séparé è 11 heures, en so donnant ren-<br />

<strong>de</strong>z-vous 1eudi prochain et avec l'espoir qu'un plus<br />

grand nombre d'éléments nouveaux viendra se<br />

grouper .autour du fan ton du C. S A.<br />

T _ jpg jeune» fipns qui désireraient faire<br />

.rti« riu Oluï) Sportif « Alcyon » sont Informés «ruo<br />

tes i?«£"onsront «heu le jeudi do chaquo semaine,<br />

ii 0 ïi^ef du aolr. au siège do la Société, café<br />

Turc, 3, boulevard Carnot.<br />

n,H!fn ^''""o foule énorme se<br />

quatre ln>m.<br />

«hait Ici -h KeV 1^ s'y arra-<br />

tourner a U , porte<br />

,,U ClIKMlNEK. — Dimanche soir, vers<br />

heures île l'après-midi, un feu <strong>de</strong> diemtuée s'ert<br />

«l.-. Uu», ail .• I ai-iv»tti\ ,'iî. Unis une fli.uii.nre du<br />

r°z<strong>de</strong>-oliau';isAo, accwpèio par M. Massip, photogra-<br />

IÎIIK. 11 .1 éte éU-liit sans «légats ni acci<strong>de</strong>nts, par les<br />

U>omipiers tte la caserne oenlralo.<br />

INDISPOSITION. Hier, vers I Heure et. .l«-mii\<br />

1« s„ nir Jean B..., ftgé lro ville, pi-ih (l'une IIIUM>«WUIOII<br />

i;,,,,',,',', |.ej.iune, a été transporté .1J ho- a<br />

aptes „w r Vf" K'« Paniers soins d«« M. le doc-<br />

CtoS&tito, dans une ptu..a..:le voisine.<br />

UI.-1Î 7'l'l'E - I* commissaire du 1" an-ond.ssiv<br />

ment , l is ' la UbiPosUJon du proourenr <strong>de</strong> la Ré-<br />

su-u ,„'i.s pour menim-it^<br />

veuve<br />

doniïciïléo rue <strong>de</strong>s Tronto-<br />

ÉTAT-CIVIL DE DU ts MMVB8<br />

, a<br />

au-<br />

, ir .l.lnn ..N3 MAUUGES<br />

.« A/éma mllltnliw a« M* d'artillerie<br />

ToS'%t ^' s ' '»' » ''<br />

"^i;;,', s-ulé. lun,.,!,.-!^ rue Oujetle 2. et Féliclo<br />

'


!1<br />

I<br />

. :<br />

ÏÏÈk<br />

"v«f procure un a première<br />

r?J£.¥ g* bientôt<br />

ote et M p „ --^ lus<br />

Feuilleton du <strong>21</strong> janviea* 1608<br />

PAR<br />

Georges PRADEL<br />

PREMIERE PARTIE<br />

rv,<br />

L'OUBUËTTB<br />

Lo docteur accepta une cigarette, <strong>de</strong>s<br />

Sandwichs do caviar, do l'eau-<strong>de</strong>-vie<br />

blanche, et s'étendant dans un exquis<br />

fauteuil, attonidit la communication du<br />

Domto Patautino.<br />

Celui-ci prit sur lo petit plateau d'or<br />

niellé un petit portefeuille en galuchat,<br />

tout préparé a l'avance, et l'offrant a<br />

ÎTcharnoski :<br />

— Docteur, dit-il d'uno voix pénétrée,<br />

J'ai tenu tout d'abord à vousi remercier<br />

dies excellents soins que vous avez bien<br />

voulu donner à mon malheureux paient,<br />

le chef <strong>de</strong> notre famille. Vous trouverez,<br />

rfans cette petite poche, une photographie<br />

du prince Démétrius et vos hopraire*.<br />

Je vous pria <strong>de</strong> les compter.<br />

pur ÉVITER ou pour GUÉRIR, Bftômes, Jta <strong>de</strong> flforge, Laryngites récentes ou ^^J^^lf Cmm '<br />

Bronchites aiguës ou chroniques, Catarrhes, Grippes, Inûuema, Asthme, Emphysème, Pneumonies,<br />

ot toutes les 2^Ho,lo,c8.ios clos voies x-oss>ir«,toiar©s<br />

Ecoutez les millions et les millions <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s guéris et reconnaissants qui le proclament chaque<br />

d « are As??8 ma!<br />

vos ®%*Phonle,_ j'ai- 1<br />

sPRKats emp o^"' 3 .^ sans |<br />

et l r<br />

-<br />

4^<br />

fie va<br />

4'^ oP^fô'W^U^^vve<br />

Vcc°^ Ç J'V^èi eS 'Aa foi*<br />

» III<br />

Vs<br />

É^gir*w /i<br />

m «<br />

0 ïr ^ «? *»<br />

•-v V<br />

3<br />

Si?.* ~<br />

4.<br />

Depuis- tin mois Je .f"; l fjf_<br />

eot"îreuts, j'étais.fortement enœMl»<br />

dans m&gg!<br />

l'annonce <strong>de</strong> vos PAii.Ujta<br />

vlîDA l'en achetai une boite.<br />

Dès les premières pastilles, je<br />

fcssoulalce; à la secon<strong>de</strong>.boite<br />

Vêtais guérie, mais 3e dois vous<br />

l C n«% aue ie continue a ea<br />

°36, route <strong>de</strong> Pisany,<br />

à Angoulème ^Charea^.<br />

?S»' J . ..„ r je vos!<br />

« ,e viens v^SVtES VAW>^ '<br />

"«Grâce » «E^ent g«fJJ<br />

5 rhei cnoîiei»<br />

r Montage<br />

rte Va CouV:<br />

- :<br />

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