21 Janvier 1908 - Bibliothèque de Toulouse
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Li; HU»ÉROS€l*PWKS<br />
Organe quotidien <strong>de</strong> Délense Sociale et Religieuse<br />
REDACTION ET ADMINISTRATION: <strong>Toulouse</strong>. Rue Roquelaine, 25<br />
LE NUMERO &CENTIME<br />
W,OTKUHO!WS KT MPUrrBmHW Littnnopaas . .<br />
gBMRTEJttKTS ITOU UMirnOPHIB<br />
ITHÎAJWK» <br />
.^.^mmli partant «tes i« ri tf <strong>de</strong> «battue moi» •» WWM«<br />
iV*W j|l> inTTf' lAeiVCDMM NIpIMMM «M MTi —WWtUlri M M HiWIlMl<br />
Tr#te »»ti<br />
• ,<br />
7 -<br />
40 -<br />
«Eu re j»<br />
«3 -<br />
20 -<br />
2.* -<br />
40 -<br />
ÉDITIONS RÉGIONALES<br />
Lof, Ava/ron, Corrèze, Cantal<br />
®«T$, W-Pyrènêas, Bmsas-Pjrrônées, Léméms<br />
rarn-ef-Gftrew/i». Caî-et-Garon/j»<br />
Tarn, 4tfrfa, Wérauft, ryrénéts-Omnttlu<br />
K&tito-Q&rorwe, Arlbgi<br />
W'Won tfu mat/ii npeo/a/e » 7M/MMM<br />
•ÈSULMSS -<br />
WKULES. ....<br />
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i 8»«M. ru* IÏOOIMU&U»*. as. * Ï.UXIUM, «« «£*» «m, «te* Oi«T«Bf3»l*S'*i<br />
LEGRAP<br />
«BHWHnSSHI<br />
Les Faits du Jour<br />
Sur te proposition do M. Delahayc, ia Cham-<br />
bre a ajourné ie projet <strong>de</strong> réintégration <strong>de</strong><br />
t,-'_. Relmtch dans les ca*es <strong>de</strong> l'armec terri-<br />
toriale jusqu'à l'examen par la commission<br />
<strong>de</strong> l'armés d'un projet <strong>de</strong> résolution dépose<br />
par M. Lasies et soumettant au droit com-<br />
mun, en îMftors do leurs pério<strong>de</strong>s d'instruc-<br />
tion, les officiers <strong>de</strong> la réserve et <strong>de</strong> l'armée<br />
îsiiTîtoriale ; la Chambre a ensuite repris la<br />
dissuasion <strong>de</strong> l'impôt sur le revenu.<br />
—:—<br />
te général Dru<strong>de</strong> a assisté à la séance du<br />
Palais-Bourbon ; il paraissait en parfaite<br />
Ban té.<br />
—•>—<br />
Les nouvelles autorités do Fez se sont em-<br />
parées <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong>s vizirs d'Abd el Azïz.<br />
—:—<br />
Un millier d'hommes escortant un convoi<br />
^'approvisionnement à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> la kas-<br />
bah <strong>de</strong>s Mériiounas a été attaqué par <strong>de</strong>s<br />
Chaouiae,<br />
—:—<br />
La police internationale a découvert un<br />
complot anarchiste, don! le but était <strong>de</strong> faire<br />
eautor, à Rio-tJe-Janei.ro, une partie <strong>de</strong> l'esca-<br />
dre américaine du Pacifique.<br />
Au tirage <strong>de</strong>s obligations <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Pa-<br />
ris 1871, le numéro 715,032 gagne 100,000 francs.<br />
Voir par ailleurs les nouvelles qui nous<br />
tout parvenues à la <strong>de</strong>rnière heure.<br />
Mardi <strong>21</strong> <strong>Janvier</strong> <strong>1908</strong>. -<br />
La. Dépêche conteste, que le; gouverne-<br />
ment républicain soit pour quelque<br />
chose dans le renchérissement <strong>de</strong> tous<br />
les objets nécessaires à Feixistence. A<br />
l'appui <strong>de</strong> sa thèse, elle cite l'exemple<br />
3e la Hollan<strong>de</strong>^, <strong>de</strong> l'Angleterre et <strong>de</strong> l'Al-<br />
lemagne où certaines <strong>de</strong>nrées sont plus<br />
chères que chez nous. Or, la Hollan<strong>de</strong>,<br />
augmenté chez nos voisins ? Cela tient<br />
aux tarifs <strong>de</strong> douane. L'Allemagne se<br />
protège contre l'entrée du bétail étranger<br />
afin do favoriser son agriculture.<br />
Celle-ci, tout au moins, recueille donc le<br />
bénéfice <strong>de</strong> la politique protectionniste<br />
<strong>de</strong> l'Empire. En outre, la cause <strong>de</strong> la<br />
hausse est purement acci<strong>de</strong>ntelle ; l'Alle-<br />
magne n'a qu'à modifier ses tarifs pour<br />
ramener à leurs anciens prix les ani-<br />
maux <strong>de</strong> boucherie. En est-il <strong>de</strong> mêm«<br />
chez pous ?<br />
Non, certes, puisque, au dire <strong>de</strong> la Dé-<br />
pêche, l'impôt est le facteur essentiel <strong>de</strong><br />
l'élévation du prix <strong>de</strong> la, vie. Et à ce sujet<br />
la Dépêche ne manque jamais d'imputer<br />
aux désastres <strong>de</strong> 1870 l'énormi-té <strong>de</strong> nos<br />
charges. Il faudrait cgp&ndant en finir<br />
avec cette légen<strong>de</strong>. Le budget <strong>de</strong> la<br />
France était, en 1870, d'un milliard six<br />
cent millions. En 1875, tous les frais <strong>de</strong><br />
la guerre payés, il était <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mil-<br />
liards six cent vingt-six millions. Il est<br />
aujourd'hui <strong>de</strong> quatre milliards. En dé-<br />
falquant le milliard légué par la guerre,<br />
la République nous coûte chaque année<br />
un milliard quatre cent millions <strong>de</strong><br />
plus que l'Empire. Et la cherté <strong>de</strong> la vie<br />
dépendant diii chiffre <strong>de</strong> l'impôt, la Ré-<br />
publique est donc responsable <strong>de</strong> l'aug-<br />
mentation du prix <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées dans la<br />
proportion <strong>de</strong> trente; pour cent.<br />
Ce n'est qu'une entrée <strong>de</strong> jeu. L'assis-<br />
tance <strong>de</strong>s vieillards et les pensions our<br />
vrières sont appelées à grossir incessam-<br />
ment d'une manière formidable la dé-<br />
pense budgétaire. D'où répercussion im-<br />
médiate sur les cours du marché. Quand<br />
les impôts augmentent, le producteur<br />
élève la valeur <strong>de</strong> ses produits. C'est iné-<br />
io et au<br />
sont au<br />
t quatre<br />
:itt> qui les ont visitées. Les cou-<br />
éclatantes. .<br />
importante est la question/le<br />
es qui sont faites<br />
outes les œuvres<br />
«xnosées au frrand<br />
<strong>de</strong>'<br />
un grand nombre <strong>de</strong> styles funôi<br />
<strong>de</strong> merveilleuses peintures d'ut<br />
travail .parfaite.<br />
C'est, croyons-nous, la premiè:<br />
eal classique -<strong>de</strong> la Grèce rend<br />
tonte, spécimens <strong>de</strong> ce. grand art •<br />
<strong>de</strong> Zeuxis et d'Apelle, qu on cou<br />
me perdu pour toujours.<br />
Cette découverte jette un jour<br />
Instinctif sur l'art pictural <strong>de</strong> 1'<br />
les stèles funérai*es <strong>de</strong> P&gsea<br />
effet, la marque d'une gran<strong>de</strong><br />
Elles remontent toutes au tn<br />
dëuxifeme siècles avant notre è<br />
nombre d'un millier environ,<br />
cents conservent <strong>de</strong>s traces <strong>de</strong> i<br />
ques. Trente surtout sont dan'<br />
conservation<br />
tous les eaiv ;<br />
leurs en sou<br />
Non moin<br />
la technique <strong>de</strong> ces pei<br />
à l'etacaustietne, corr<br />
exécutées sur -le mari<br />
air. Q Une 'église en papier.<br />
Une église .nouvelle va s'élever à Paris ;<br />
ceci n'a rien <strong>de</strong> surprenant. Mais ce qui est<br />
original., c'est la matière employée ù sa cons-<br />
truction.<br />
Cette égfllse sera entièrement faite <strong>de</strong> papier<br />
irendu imperméable au moyen d'une . couelie<br />
<strong>de</strong> chaux vive méilangée <strong>de</strong> lait caillé et <strong>de</strong><br />
'blanc d'œul. Elle pourra contenir un millier<br />
do personnes. C'est dans le quartier <strong>de</strong> la<br />
Roquette qu'elle s'élèvejra.<br />
— IJ& diminution <strong>de</strong>s sourds-muets.<br />
L'admirable dévouement <strong>de</strong> quelques apô-<br />
tras'produit ce résultat : le .nombre <strong>de</strong>s sourds-<br />
muets diminue <strong>de</strong> façon notable.<br />
Les sourds-muets sont actuellement 19,514,<br />
ce qui donne la proportion <strong>de</strong> 39 pour 100,000<br />
habitants. En 1851, ils étaient 29,512, et, en<br />
1881, <strong>21</strong>,956.<br />
Les départements où s'observe le plus fré-<br />
quemment ia surdi-mutité, sont : la Savoie<br />
(193), la Haute-Savoie (136), les Hautes-Alpes<br />
(115). la Corrèze (72), la Corse (72), l'Ariège<br />
(66), les Hautes-Pyrénées (63).<br />
BUREAUX A PARIS : 26, RUE FEYDE<br />
ur<br />
aires portant,<br />
a finesse <strong>de</strong><br />
e fois que le<br />
d'aussi écla-<br />
te PolyKiiote,<br />
îidérait com-<br />
lumineux et<br />
intiouité. car<br />
c I u a 1 i t é<br />
MARTYR<br />
Non mnorfs n<br />
te<br />
HU<br />
fia<br />
îlébrer le tris-<br />
vitable. De telle sorte'que le jour est en I rarement eent : là Seine (16), la Giron<strong>de</strong> (19)<br />
train <strong>de</strong> se lever où, avec sept ou huit 1 «eme^-Orse (19), las Ar<strong>de</strong>nnes (20), le Var<br />
lUt'iit trow farts supérieurement édi-<br />
enipruntés u un historien récem-<br />
ment décédé, dont la consciencieuse et<br />
Clairvoyante exactitu<strong>de</strong> donne toutes les<br />
garanticis d'authenticité qu'on est en droit<br />
d'exiger en ces graves matières.<br />
; I. — « Sans vouloir préjuger les décisions<br />
dise, les royalistes ne pouvaient se<br />
défendre <strong>de</strong> voir dans Louis XVI un mar-<br />
tyr. Le 28 avril 1794, dans une fournée qui<br />
ne comprenait pas moine <strong>de</strong> 33 accuisés, fi-<br />
gurait Mario-Murgueritc Bragelongue, veu-<br />
ve <strong>de</strong> Paris-Montirrun. Voici um extrait, <strong>de</strong><br />
ses réponses <strong>de</strong>vant ïe tribunal :<br />
Le Prési<strong>de</strong>nt à la veuve Paris : Re-<br />
connaiBsez-vouiS cette lettre comme émanée<br />
<strong>de</strong> vous ?<br />
Réponse : Je la reconnais comme l'ayant<br />
écrite le <strong>21</strong> juin 1793.<br />
» Le 'PjTési<strong>de</strong>nt : Voici ce que vous écri-<br />
viez à cette époque : « Louis XVI a souf-<br />
fert le martyre sur la place <strong>de</strong> la Révolu-<br />
tion. Dieu veuiilte le récompenser <strong>de</strong>s.maux<br />
qu'il a soufferte et du jugement injuste que<br />
les représentants <strong>de</strong> la nation ont pronon-<br />
cé contre lui. »<br />
Réponse : « Je croyais au martyre <strong>de</strong><br />
Louis XVI, et mon opinion était fondée sur<br />
ses vertus.<br />
Mme <strong>de</strong> Paris-Montbrun fut guilloti-<br />
née. »<br />
IL — « La guillotine ne chômait pas,<br />
même le jour <strong>de</strong> l'an. Parmi ceux qui mon-<br />
tèrent à l'échaufaud, le 1 er janvier 1794,<br />
était un prêtre, Pierre-Joacliim Vancleem-<br />
putte. Après avoir .appartenu au clergé<br />
Les départements où allé 's'observe le plus j paroissial <strong>de</strong> Saint-Nicoias <strong>de</strong>s Champs, à<br />
Paris, réduit à se cacher, il avait continué<br />
Il eemWlerait qu'on eût pris à tâche <strong>de</strong><br />
décourager oeux <strong>de</strong>s Français qui ont en-<br />
core le goût inmhrttténe <strong>de</strong> la vie rurale. Non<br />
seulement tes terres sont écrasées d'impôts,<br />
mais le terrien n'est pas en sécurité.<br />
Ce n'est pas le gouvernement <strong>de</strong> la Répu-<br />
blique qui pourra imputer au comte <strong>de</strong> Sa-<br />
bran-Pontevès un»pessimisme exagéré,puis-<br />
que M. Clemenceau lui-même, répondant, à<br />
une inte«pella.tlon sur ce sujet, dams la<br />
séance du 28 février 1907, a reconnu l'ab-<br />
solue iiisuffisa*ice <strong>de</strong> la police rurale ac-<br />
tuellement confiée à la gendarmerie, qui l'Amour, da vaine tendresse,<br />
passe le plats clair <strong>de</strong> son temps à remplir quand on l'a placé trop haut<br />
<strong>de</strong>s besognes <strong>de</strong> facteur ou <strong>de</strong> commission- quand on l'a placé trop lias<br />
naine — lorsqu'elle ne prête con-<br />
cours aux voleurs d'églises et <strong>de</strong> couvents<br />
— et aux gar<strong>de</strong>s champêtres dont la fonc-<br />
tion, dans les trois quarts <strong>de</strong>s communes,<br />
est 'presque purement nominale.<br />
Las propriétaires, qui paient déjà <strong>de</strong> si<br />
lour<strong>de</strong>s contributions, et qui auraient droit<br />
en échange à être protégés, essaient <strong>de</strong> re-<br />
médier à l'impuissance <strong>de</strong> l'Etat et <strong>de</strong>s<br />
communes on s'hnposant par surcroît les<br />
dépenses-d'eatretien <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>s particulière.<br />
lisse heurtent aux influences <strong>de</strong>s politi-<br />
ciens radicaux et francs-maçons, grands<br />
patrons <strong>de</strong>s braconniers, et à la faiblesse<br />
ou à la mauvaise volonté <strong>de</strong>s tribunaux <strong>de</strong>-<br />
vant lesquels il faut que ces gar<strong>de</strong>s asser-<br />
mentés aient dix fois raison pour qu'on ne<br />
leur donne pas tort. La chasse est pour-<br />
tant une source <strong>de</strong> plus-values considéra-<br />
bles pour la propriété rurale, et mériterait<br />
au moins à ce titre un peu moins <strong>de</strong> mal-<br />
veillance <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s pouvoirs publics.<br />
Le congrès <strong>de</strong> Ja chasse, sur l'initiative<br />
du comte <strong>de</strong> Sabran-Pontevès, a émis plu-<br />
sieurs vœux, dont le premier vise l'organi-<br />
sation <strong>de</strong> la gendarmerie mobile<br />
(24), le Tarn (25).<br />
A quelles lois bizarres obéit cette lamenta-<br />
ble infirmité î Mystère. On constate ; on n'ex-<br />
plique pas...<br />
—171,1*-.<br />
D'Evêque à Ministre<br />
Nous avons déjà donné une analyse <strong>de</strong> la<br />
francs par jour, l'ouvrier français ne sera<br />
pas mieux partagé que l'ouvrier <strong>de</strong> Nu-<br />
remberg avec ses vingt sous.<br />
Nous avons déjà vu cela. Créer <strong>de</strong>s<br />
rentes à tous oeux qui n'en ont pas, et<br />
prendre l'argent dans la poche du pu-<br />
l'Angleterre, l'Allemagne sont <strong>de</strong>s pays blic > telle fut, <strong>de</strong> tout temps, la préten-<br />
monarchiques. Donc, en France, c'est un "on <strong>de</strong> la République Le <strong>21</strong> mars 1792, belle lettre ouverte que' Mgr Turinaz a<br />
sophisme <strong>de</strong> rendre la République res- u,ne loi instituait 45 f00 comités révolu- adressés à M. Clemenceau, prési<strong>de</strong>nt du<br />
ooosaible <strong>de</strong> l'élévation du prix <strong>de</strong> la via tionnairee dont tous les membres rece- «mseil.<br />
' La comparaison d© la Dépêche cloche vaient, aux termes d'un décret posté- . Nous sommes heureux <strong>de</strong> reproduire ci-<br />
par la base. La riches©<br />
dans une mesure<br />
fertilité <strong>de</strong> son sol et a ia douceur ae son i jai v ^"* wuwsnea une aepense ioges<br />
jlimat. La France a toujours passé pour annuelle <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux cent cinquante mil- Mais qui donc enseigne la haine à l'enfance I ancien curé <strong>de</strong> Saint-Nicolas du Chardon-<br />
être sons ce double raxroort la contrée bons <strong>de</strong> livres, au moins quatre cent et à la jeunesse française, sinon un grand net, massacré à Saint-Firmin, le 3 septem-<br />
d'exercer secrètement son saint ministère<br />
Lorsqu'il fut arrêté, on découvrit chez lui,<br />
parmi <strong>de</strong>s reliques <strong>de</strong> saints, un petit pa-<br />
pier carheté. sur lequel était écrit : « Sang<br />
<strong>de</strong> Louis XVI. »<br />
» L'abbé Vancleemputte n'avait pas gar-<br />
dé pour rien une goutte du sang <strong>de</strong><br />
Louis XVI : il alla à la mort avec le même<br />
courage que le roi martyr. » (Edmond Bi-<br />
ré : les Défenseurs 3e Louis XVI. Page<br />
204-207.)<br />
III. — « Dans un autre <strong>de</strong> ses ouvrageB,<br />
l'ingénieux écrivain cite une belle prière à<br />
la Sainte-Vierge, en faveur <strong>de</strong> Louis XVI.<br />
la plus favorisée <strong>de</strong> l'Europe. C'est pour-<br />
quoi, sauf en <strong>de</strong>s circonstances particu-<br />
lières provenant <strong>de</strong>s guerres et <strong>de</strong>s révo 1 -<br />
Iptiohs, la vie y fut toujours plus douce,<br />
plus facile et plus abondante qu'ailleurs.<br />
La, vie est donc et n'a jamais cessé d'être<br />
plus chère à Londres qu'à Paris ; le fait<br />
ne prête pgs à discussion, le roi Edouard<br />
n'y peut rien et la République n'a pas<br />
lieu d'en triompher.<br />
Toute la question est <strong>de</strong> savoir si la<br />
terre française est <strong>de</strong>venue plus avare,<br />
si nous sommes, comme les Anglais,<br />
obligés d'importer du <strong>de</strong>hors notre vin,<br />
nos œufs, nos volailles, notre vian<strong>de</strong>, nos<br />
fruits, etc. Si l'enquête ouverte à ce su-<br />
jet répond par l'affirmative, le renché-<br />
rissement d© la vie tient à <strong>de</strong>s causes<br />
naturelles ; il faut cesser d'en accuser 'a<br />
République. Mais si la réponse est néga-<br />
tive, si notre pays n'a pas perdu sa fé-<br />
condité productive, la surélévation <strong>de</strong>s<br />
objets <strong>de</strong> consommation a <strong>de</strong>s causes<br />
dont le gouvernement peut fort bien<br />
n'être pas innocent.<br />
millions <strong>de</strong> francs nar raonort à la va- nombre <strong>de</strong>s maîtres <strong>de</strong> vos écoles primaires, bre 1792. » (Journal d'un bourgeois <strong>de</strong> Pa<br />
loin- aHiioilo Ac ra »r»vr,t n r>„w,ui secondaires ex supérieures, «n insultant ia<br />
leui actuelle <strong>de</strong> 1 argent. Il semble que, France du passé, le clergé, l'Episcapat, les<br />
sous ce débor<strong>de</strong>ment du Pactole, tout al- congrégations religieuses, le chef suprême <strong>de</strong><br />
lait nager dans l'opulence. Eh bien ' con- l'Eglise ? Qui donc enseigne la haine, 6inon<br />
suites la valeur <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées un an après. $ u ££ rnaux ' vos revues ' vos livres ' vos bro<br />
ris, page 15G.) M. Gros figure parmi les<br />
victimes dont la cause <strong>de</strong> béatification a<br />
été récenimeni introduite<br />
On ie voit, le sang <strong>de</strong>s martyrs engen-<br />
dre plus que <strong>de</strong>s chrétiens : il engendre<br />
<strong>de</strong>s martyrs : Sanguis martyrum semen<br />
marlyrum !<br />
C'est dans ces sentiments qu'un pieux his-<br />
torien <strong>de</strong> Louis XVI a puisé l'inspiration<br />
suivante : « La mort <strong>de</strong> Louis XVl a fait<br />
plus d'une conquête à la religion catholi-<br />
D'autres parlent <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux Frances qui ne | que. Des hommes jusqu'alors peu religieux<br />
ont regardé, avec raison, comme une preu-<br />
ve <strong>de</strong> la divinité <strong>de</strong> cette religion la gran-<br />
<strong>de</strong>ur d'âme véritablement surnaturelle<br />
qu'il a montrée dans ses longues souffran-<br />
ces et à ses <strong>de</strong>rniers moments. » (Cordier,<br />
Louis XVl et Mme Elisabeth, sa sœur, ipage<br />
120 '<br />
Cette influence sus-vivante et bienfaisan<br />
te <strong>de</strong>s vertus du défunt est peut-être le<br />
- v-nuica, vos romans, vos gravures hi<strong>de</strong>uses et<br />
La livre ne pam, trois sous trois <strong>de</strong>- souvent immon<strong>de</strong>s 1 Qui donc enseigne la<br />
niera. La livre da savon, trente-<strong>de</strong>ux haine, non seulement par <strong>de</strong>s paroles, mais<br />
sous. Le sucre, trois toutes. Le bleu-in- paT ûes - a «t?s,e*Par l'exemple, sinon ceux qui<br />
A-.^r, v ^ uiK,u i« poursuwent <strong>de</strong> leurs décrets et <strong>de</strong> leurs lois,<br />
en go, trente livres. La oanne<strong>de</strong>. cent <strong>de</strong> leur spoliation ou <strong>de</strong> ileur oppression, qui-<br />
vingt livres. La vâniJla, cent vingt livres, conque se permet <strong>de</strong> ne pas penser comme<br />
La café moka, trenk J'svres. L«t chan- eu ^, a '<br />
délie, trente sous, ^e que voyant le peu- peuvent s'entendre et s'unir. lis concluent<br />
pie prit le parti <strong>de</strong> piller les boutiques qu'il faut supprimer une <strong>de</strong> ces Frances .pour<br />
ét <strong>de</strong> pendre les bc-uli^u ers, à titre d'ac- donner à l'autre la sécurité et la paix.<br />
rainarenrs CP, nui «ni nrmr «flW Wamo 0ui ' I e ' ne le contœte P as - » y a <strong>de</strong>ux<br />
capaieuiù, ce qui eut poui etiet ûame- Frances. Il y a la France <strong>de</strong> la négation, du<br />
nsr la famine, car la confiance, qui est, blasphème, <strong>de</strong> l'impiété, du matérialisme, et<br />
comme on sait, l'âme du commerce ne la France <strong>de</strong> la foi, <strong>de</strong> l'adoration et <strong>de</strong>s i,m-<br />
rétrnait nas nnVispmPTit mortelles espérances. Il y a la Fronce qui<br />
icMid,iL pdb piccisemeru, s'efforce <strong>de</strong> pratiquer la morale sublime <strong>de</strong><br />
Nous aurons 1 avantage <strong>de</strong> revoir ces rBvangile et la France <strong>de</strong> la jouissance, <strong>de</strong> la<br />
belles choses, accompagnées <strong>de</strong> quelques force brutale et <strong>de</strong> lja^haine^Iljy aja France j p ius édifiant <strong>de</strong>s miracles et constitue, cer-<br />
tainement, l'un <strong>de</strong>s meilleurs éléments<br />
autres sorns im« forma trimlpxtîmitk' X P oui fut pendant quatorze siècles, malgré ses<br />
hfeïn M2 f q ^ , 0n(Tl1 ^. 6 erreurs et ses défaillances, un grand et noble<br />
bien-être gênerai est fait <strong>de</strong> la modéra- ,peUipie et qui veut rester fidèle à ses traditions<br />
tion pela dépense publique. Quand le et à ses gloires, et ta. France qui calomnie tous<br />
rapport est détruit entre le chiffre du les jours cette France du passé et voudrait en<br />
budget d'Etat et le revenu <strong>de</strong>s partieu- ûé%mUe jusqu'au souvenir. 11 y a la France<br />
Si 1 on veut comparer l'influence <strong>de</strong>s >ers, tout craque, et l'on paye sa côtelette <strong>de</strong>s dépouillés,'<strong>de</strong>s persécutés et'<strong>de</strong>s victimes,<br />
divers régimes politiques sur le plus ou trois francs. Il est vrai qu'il reste tou- Quelle est votre Fi-ance, dites-<br />
moins <strong>de</strong> facilité <strong>de</strong> l'existence, il ne s'a- jours à la Dépêche la ressource d'affir- es * lla nôtre 7 ^<br />
git pas <strong>de</strong> rapprocher l'un <strong>de</strong> l'autre le mer que c'est la faute à la guerre et aux cambrioleurs** 1 *<br />
régimes déchus...<br />
prix d'une côtelette en Angleterre et ce-<br />
lui <strong>de</strong> la même côtelette en France. Il<br />
s'agit <strong>de</strong> savoir si l'nugmentalion du prix<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées suit une même gradation<br />
dans les <strong>de</strong>ux pays. Etant donné qu'au,<br />
cune cause économique spéciale ne jus-<br />
tifierait un renchérissement ici ou là, le<br />
paya où cette ascension est la plus sensi-<br />
ble est également le plus mal adminis-<br />
tré.<br />
La Dépêche l'a si bien compris qu'elle<br />
a soin d'attirer l'attention <strong>de</strong> ses lecteurs<br />
RUT l'Allemagne où le prix <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong><br />
a. <strong>de</strong>nuis 1896, haussé <strong>de</strong> 25 à 30 %. Voilà<br />
donc une contrée où, sur un point parti-<br />
culier, le prix <strong>de</strong> la vie augmente Ce<br />
pays est gouverné par un Empereur. Et<br />
la Dépêche <strong>de</strong> triompher : vous voyez<br />
bien que la Monarchie ne vaut pas mieux<br />
que la République, ou que la République<br />
ne vaut pas moins que la, Monarchie !<br />
Pardon, noue voyons, et cela dans h<br />
Vtpcche elle-même, qu'à Nuremberg<br />
par exemple, le salaire <strong>de</strong>s ouvrière est<br />
Q0 vingt sous par jour. Cela prouve d'a-<br />
berc» qu on peut vivre à Nurember<br />
ville industrielle et ponuleuse, avec<br />
vingt, sous par jour. Dans quelle cité<br />
française c?e cent mille âmes ce tour <strong>de</strong><br />
force serai l-il possible ? Se<br />
vêtir, se c"<br />
soit, avec trois cents francs par a<br />
car il faut tenir compte <strong>de</strong>s diman<br />
t* <strong>de</strong>s jours <strong>de</strong> fête, cela suppose <strong>de</strong><br />
ciblés <strong>de</strong> vie que nous no connais<br />
pas.<br />
ilEAN-LOUIS><br />
nourrir, se<br />
oger, si mal que<br />
c<br />
El<br />
Bn Allenrui<br />
p.s doute,<br />
But lias ci<br />
au nicme<br />
mange <strong>de</strong><br />
naturelle, h<br />
o population ouvrière<br />
mmer <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>, sur-<br />
it la, vian<strong>de</strong> renchérit.<br />
> do terre, chose<br />
omiiie do terre étai<br />
pain.<br />
u ce<br />
['ou-<br />
3011<br />
igne, le produit national, com-<br />
me est le blé chez nous. Mai;- en Frai<br />
IÏK.TUO en no mangeant qu<br />
vnor ne eo suffirait pas i<br />
oar jour La n,,-,,!,
Mardi <strong>21</strong> <strong>Janvier</strong> 1098<br />
S<br />
!ll il<br />
Il serait heureux que, le tas échéant, la ma-<br />
rine française, dont M. do Lanessan fut un<br />
«les grands <strong>de</strong>aorganteatcurs, pût on faire au-<br />
tant. Mais, hélas Lum-ssan a été rem-<br />
placé par un l'.e-Uetan, lequel a eu pour suc-<br />
cesseur un Thomson IJ<br />
Avant fa séance<br />
Paris, 30 jjoivier.<br />
En prévision <strong>de</strong> l'inci<strong>de</strong>nt auquel doit don-<br />
ner lieu aujourd'hui sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> réinté-<br />
grai ion dans l'année, M. Joseph Reinach fart<br />
'.tire que Totenu loin du Paîads-Bourbon <strong>de</strong>-<br />
puis plusieurs; mois par son état <strong>de</strong> sauté,<br />
J ne pourra assister à la séance.<br />
M Joseph Reinach ne se soucie évi<strong>de</strong>m-<br />
ment P;,s d'entendre les aménités que doit lui<br />
adresser M. Delahaye, ni surtout d'y répon-<br />
dre.<br />
La séance<br />
La séance est ouverte à 3 heures ; M. Bris-<br />
son prési<strong>de</strong> ; les députés sont très nombreux<br />
et très animés ; on s'attend à un vif inci<strong>de</strong>nt<br />
sur le projet <strong>de</strong> réintégration dans l'armée <strong>de</strong><br />
M. Joseph Reinach. I<br />
M. Delahaye est à sou banc ; M. Joseph Rei-<br />
naeh « inventé un prétexte pour justifier son<br />
absence ; on remarque dans l'hémicycle un<br />
nombre extraordinaire d'huissiers.<br />
i-e ministre <strong>de</strong> la guerre dépose <strong>de</strong>ux pio-<br />
lets <strong>de</strong> loi relatifs : 1° A la modification <strong>de</strong> la<br />
loi du M avril 1832 sur le recrutement <strong>de</strong>s oi fi-<br />
ni ( ra ; 3° Au rengagement en surnomme <strong>de</strong>s<br />
élèves offick 1 s.<br />
M ( ïruppi, ministre du commerce, dépose un<br />
i, oiet <strong>de</strong> 'oi concernant la participation <strong>de</strong>s<br />
services public* à l'exposition franco-britan-<br />
nique.<br />
14 BÊI?ffÉ6RATI0Pi DE M. J. RW!*4(Ï<br />
La projet c'se résolution Lasies<br />
M. Lasies présente une projet <strong>de</strong> résolution<br />
portant que les officiers <strong>de</strong> la réserve ou <strong>de</strong> la<br />
territoriale, pour les actes accomplis en <strong>de</strong>-<br />
hors <strong>de</strong> leur service, sont justiciables <strong>de</strong>s tri-<br />
bunaux <strong>de</strong> droit commun.<br />
M. Lasies. — J'estime que le vote <strong>de</strong> ce pro-<br />
jet <strong>de</strong> résolution est' la préface nécessaire du<br />
projet <strong>de</strong> réintégration <strong>de</strong> M. Reinach qu'on<br />
va nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong> voter. (Mouvement.)<br />
Le Parlement ne peut «onsentir à voter une<br />
loi <strong>de</strong> faveur ; si M. Picquart reconnaît<br />
qu'un <strong>de</strong> ©es prédécesseurs a eu tort <strong>de</strong> frap-<br />
per un officier <strong>de</strong> territoriale qui agissait dans<br />
la plénitu<strong>de</strong> -rte ses <strong>de</strong>voirs <strong>de</strong> citoyen, il faut<br />
voter une loi <strong>de</strong> principe stipulant que to-u.<br />
officiers et sous-officiers <strong>de</strong> réserve reli<br />
isementî<br />
l'extrêi:<br />
a jugé autrement dans les<br />
contribuables<br />
aractèro îrau-<br />
ïMIeurs, qu'il y ait<br />
• J les JOUK<br />
o frappés d<br />
Reinach<br />
î on v<<br />
ans les<br />
M. Pi(<br />
se<br />
M<br />
frappait un qui, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> se<br />
Avait osé toucher au ministre <strong>de</strong> 1<br />
it <strong>de</strong>s officiers <strong>de</strong> ré-<br />
conciliions où l'a été<br />
juart, récemment, en<br />
pério<strong>de</strong>s,<br />
guerre.<br />
Gôorgos Borry. — Il y en a même <strong>de</strong>Tix :<br />
VI. <strong>de</strong> Montesquieu et M. <strong>de</strong> Rochechouart.<br />
h\. Lasies. — Il ne faut pas que le ministre<br />
inisso commettre <strong>de</strong>s abus <strong>de</strong> pouvoir nou-<br />
veaux. (Applaudissements.)<br />
A ce compte-là, il suffirait qu'un officier <strong>de</strong><br />
réserve dise dans un journal que vous êtes<br />
Surfait comme pianiste pour que vous fussiez<br />
en droit <strong>de</strong> le frapper. (Hilarité ; applaudisse-<br />
ments.)<br />
La Chambre ne peut consentir à être com-<br />
plice do pareils procédés ; il faut <strong>de</strong> toute né-<br />
»•(.•• M é voter une loi <strong>de</strong> principe qui soit une<br />
garantie pour tous tes citoyens. (Applaudis-<br />
sements à droite et sur <strong>de</strong> nombreux lianes.)<br />
Le ministre 'ie ta guerre. — Je ne peux pas<br />
renoncer aux droits que je tiens <strong>de</strong> la loi en<br />
te qui. touche la discipline ; je ne fais qu'user<br />
en co moment <strong>de</strong>s armes qu'elle me -donne.<br />
M. Lasies. — C'est vous qui les prenez.<br />
M. Picquari. — Quant à l'officier auquel M.<br />
Lasies fait allusion, il n'avait, dans l'article<br />
:1e journal, incriminé prononcé aucune in-<br />
jure ; il s'était borné à dire là vérité. (Vives<br />
Voix à droite. — Nous ne croyons pas à cette<br />
M. Pain Censtans. — Il n'y a pas <strong>de</strong> vérité<br />
absolue.<br />
SU. Lasies, — Je maintiens que M. le Ministre<br />
a abusé <strong>de</strong> ses pouvoirs, car aucune loi ne<br />
"autorise à frapper un officier <strong>de</strong> réserve qui<br />
n'accomplit pas une pério<strong>de</strong>, et c'est, dans ces<br />
conditions que vous avez frappé M. <strong>de</strong> Mon-<br />
Éesqiiiou-Fezensac.<br />
11 ne faut pas que vous puisses commettre<br />
le nouveaux abus <strong>de</strong> .pouvoir. » (Vifs applau-<br />
dissements ; bruit.)<br />
Lo prési<strong>de</strong>nt donne lecture du projet <strong>de</strong><br />
résolution, ainsi conçu :<br />
« La Chambre invite te gouvernement à dé-<br />
poser un projet <strong>de</strong> loi établissant que les offi-<br />
ciers, sous-officiers et soldats <strong>de</strong> la réserve<br />
et <strong>de</strong> la territoriale» -pour les actes, paroles,<br />
écrits, accomplis ou exprimés en <strong>de</strong>hors du<br />
service et non à l'occasion du service, relèvent<br />
ftu droit commun. »<br />
M. Lasies. — je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l'avis <strong>de</strong> la com-<br />
mission <strong>de</strong> l'armée.<br />
M. Etortoaux, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong><br />
l'armée. — il s'agit d'une question très déli-<br />
cate ; j'estime avec M. Lasies que l'officier <strong>de</strong><br />
réservé ou <strong>de</strong> territoriale, s'il a le <strong>de</strong>voir <strong>de</strong><br />
respecter la discipline,, conserve intacts tous<br />
ses' droits <strong>de</strong> citoyen. (Vifs applaudissements<br />
sur presque tous les bancs.)<br />
Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à la Chambre <strong>de</strong> renvoyer le<br />
mojftt do résolution à la commission, qui ré-<br />
tamera dans le plus bref délai avec le désir<br />
rte concilier les nécessités <strong>de</strong> la discipline avec<br />
le libre exercice <strong>de</strong>s droits du citoyen. (Ap-<br />
plaudissements. )<br />
M. Lasies. — Dans ces conditions, je con-<br />
sens au renvoi à la commission. »<br />
Le renvoi est ordonné.<br />
M. Reinach ajourné<br />
L'ordre du jour appelle le projet <strong>de</strong> rérnté-<br />
gretkm dans les cadres <strong>de</strong> l'armée territoriale<br />
Uo M. Joseph Reinach.<br />
M. Delahayc. — Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l'ajournement<br />
in projet <strong>de</strong> réintégration jusqu'après la mise<br />
a l'ordre du jour du projet Lasies.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Personne ne s'oppose à l'a-<br />
journement ? »<br />
Personne rie bouge, personne ne souffle mot:<br />
re silence est éloquent ; le prési<strong>de</strong>nt ajoute<br />
'aussitôt : « L'ajournement est prononcé. »<br />
(Applaudissements à droite et aussi à gauche.)<br />
Vioîent inci<strong>de</strong>nt<br />
M. Paul Censtans. —- Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que lors-<br />
que le projet viendra on ne l'escamote pas<br />
it qu'on nous prévienne. (Protestations à gau-<br />
che ; cris : « Oui ! Oui ! » à droite ; vacarme.)<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Vos paroles ne figureront<br />
las à l'Officiel ». (Vives exclamations.)<br />
iM. Messimy, rapporteur, se dresse, furieux<br />
M proteste au nom <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong> l'ar-<br />
mée.<br />
Sfl. Mestlmy, — Il n'y a pas eu d'essai d'es<br />
;amotage. »<br />
iM. Brisson et M. Paul Constans parlent è<br />
ta fois au milieu du vacarme ; M. Paul Cons<br />
ans .met en cause M. Clemenceau ; on ne<br />
parvient pas à saisir l'objet <strong>de</strong> la dispute.<br />
M. Picquart-, pâle <strong>de</strong> son échec, quitte la<br />
.allô ; l'agitation reste, très vive.<br />
M. LCJtoir. *- Pour ma part, je ne le suis<br />
pas.<br />
M. dt OHHMkMMM, — Et Vaillant ? (Bruit.)<br />
M. Xevaèo. — L'heure est venue <strong>de</strong> passer<br />
<strong>de</strong>s promesses dans Hé domaine <strong>de</strong>s réalisa-<br />
lions : eu votant co projet, la Chambre se<br />
montrera digne du suffrage universel. »<br />
M. CaiRaux donne le signal -<strong>de</strong>s applaudisse-<br />
ments.<br />
Oiacoure <strong>de</strong> M. Théodore Reinach<br />
M. Théodore Reinach examine les divers<br />
systèmes d'impôt, sur le revenu.<br />
L'orateur reconnaît, en, passant, que le sys-<br />
tème actuel <strong>de</strong>s impôts directs fonctionne ad-<br />
mirablement.<br />
Cris à droiîe tri au centre. — Alors, -pouiqu-oi<br />
changer ?<br />
M. Théodore Reinach. — Le projet actuel ne<br />
constitue pas, comme on a voulu le faire croi-<br />
re, une révolution fiscale ; il ne supprime pas<br />
tes contributions directes ; il ne remplace que<br />
l'impôt sur les portes et fenêtres et l'impôt mo-<br />
bilier.<br />
Il y a lieu <strong>de</strong> distinguer <strong>de</strong>ux catégories<br />
dans tes impôts <strong>de</strong> consommation et les im-<br />
pôts direct* ; les premiers pèsent d'un poids<br />
trop lourd sur la masse la moins aisée et la<br />
plus lataneusedc la population ; il faut s'ef-<br />
torcei- d atUmuer ceux <strong>de</strong> ces impôts qui frap-<br />
pent, les objet* <strong>de</strong> première nécessité.<br />
H est nécessaire <strong>de</strong> corriger certaines inéga-<br />
lités choquantes, par exemple en matière<br />
d. impôt foncier qui varie <strong>de</strong> 1 h 30 %<br />
selon les régions.<br />
Le système d'impôt global avec déclaration<br />
propose par la commission a l'inconvénient<br />
<strong>de</strong> répugner au tempérament français qui ne<br />
supporterait pas un régime fiscal iriquisiforial<br />
et vexatoire.<br />
M. Pelletait. — On<br />
autres pays.<br />
M. Théodore Reinach.<br />
<strong>de</strong>s autres pays n'ont pt<br />
Çaie ; B est à craindre, t _<br />
<strong>de</strong> nombreuses dissimulations : en aurait tort<br />
<strong>de</strong> compter sur un patriotisme fiscal : en au-<br />
cun pays, frau<strong>de</strong>r le fisc n'est considéré com-<br />
me nu acte malhonnête.<br />
Vous escomptez trop les moyens résultant<br />
<strong>de</strong> vos ententes avec -l'Angleterre et la Belgi-<br />
que, par exemple.<br />
Je crois que vous courez au <strong>de</strong>vant do dé-<br />
sillusions ; M. Lerov^Reaulieu indiquait, ré-<br />
cemment, encore, aux porteurs <strong>de</strong> titres, les<br />
moyens d'échapper à l'avidité du fisc.<br />
M. Jaurès. Approuvez-vous cette campa-<br />
gne ?<br />
M. Th. Reinach. — J'OIIN<br />
les faits : c'est d'ailleurs c<br />
<strong>de</strong> poursuivre en Frono9 tu<br />
l'étranger et qui est déjà fi<br />
au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la frontière.<br />
Quoi qu'il en soit, j'accepte<br />
commission et du gouvernemi<br />
nas réserves ; le -projet <strong>de</strong> M: (<br />
pas être considéré comme un<br />
qu'il faut accepter ou rejeter ei<br />
coup : on peut-en adopter suc-<br />
diverses parties.<br />
M, Peeiotan, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commission. —<br />
Si on veut, dégrever immédiatement les cam-<br />
pagne», où trbuvera-t-on les ressources ?<br />
M. Théodore Reinach. — Rien n'empêche '<strong>de</strong><br />
réaliser cotte réforme et d'autres encore com-<br />
me la suppression <strong>de</strong> l'impôt <strong>de</strong>s portes et<br />
fenêtres.<br />
Loin <strong>de</strong> chercher à rompre avec la tradition,<br />
nous <strong>de</strong>vons continuer l'œuvre <strong>de</strong> nos prédé-<br />
cesseurs qui ont déjà amélioré considérable-<br />
ment notre système d'imoôt. »<br />
Après M. Reinach. M. Aimond <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le<br />
renvoi <strong>de</strong> la suite à <strong>de</strong>main. (Protestations à<br />
l'extrôme-gauche.)<br />
Cris. — n n'est que 5 .heures !<br />
M. Aimond. — J'étais ce matin le dix-neuviè-<br />
me inscrit et je constate qu'à 5 heures du soir<br />
je suis le premier ; j'ai à parler pendant plu-<br />
sieurs heures et je ne voudrais .pas parler ce<br />
soir. »<br />
Les socialistes sont furieux ; ils voudraient<br />
discuter bon gré mal gré.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — M. Aimond ne s'attendait<br />
pas, en effet, à parler avant quatre jours : sa<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong> est justifiée.<br />
M. Aimond.* — Nous avons, d'ailleurs, reçu<br />
un supplément <strong>de</strong> rapport que nous avons le<br />
droit et le <strong>de</strong>voir d'étudier.<br />
M. Dufeoie. — Nous rentrons <strong>de</strong> vacances ;<br />
ce serait honteux <strong>de</strong> ne faire que <strong>de</strong>s séances<br />
<strong>de</strong> trois heures. » (Bruit prolongé ; nombreux<br />
cris : « A <strong>de</strong>main ! »)<br />
Le renvoi est prononcé à mains levées mal-<br />
gré les socialistes.<br />
M. Dubois. — C'est du brigandage parlemen-<br />
te ire. » (Vacarme.)<br />
Séance <strong>de</strong>main à 2 heures ; la séance est le-<br />
vée à 5 h. 10.<br />
M. Jutes Gues<strong>de</strong> a répondu que la situation '<br />
n'est plus la mônre et que si, autrefois, il<br />
avait été voté pour le ministore Bourgeois<br />
<strong>de</strong>puis, un fait nouveau s'est produit, le pacte<br />
<strong>de</strong> l'unité, qui interdisait cette collaboration.<br />
MM. yaranne, député du Puy-<strong>de</strong>-Dôme, Pou-<br />
lain, députe <strong>de</strong>s Antennes, Dubois, député <strong>de</strong><br />
la Seine, qui, eux, n'ont pas voté le budget et<br />
se sont abstenus, et qui sont également visés<br />
par la motion, ont défendu M. Breton.<br />
M. Jaurès, à son tour, est venu combattre<br />
la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'exclusion.<br />
« Breton, a-t-il dit, a commis un acte blâ-<br />
mable, mais qui ne mérite pouriant pas<br />
l'exclusion. »<br />
M.Jaurès cite l'exemple <strong>de</strong> Parlements étran-<br />
gers, et en particulier <strong>de</strong>s Landtag allemands<br />
où <strong>de</strong>s sociaistes, comme Volmar, ont bien<br />
voté le budget et ont seulement été l'objet<br />
tonnât<br />
avait<br />
d'un blâme <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> leur;<br />
res.<br />
M. Jaurès a rappelé<br />
eu, <strong>de</strong>rnièreirjent, une irauanue aexciusion<br />
déposée contre Hervé, et qu'elle avait été re-<br />
pousse*.<br />
Après M. Jaurès, M. Hervé, très énervé, est<br />
venu défendre, lui aussi, M. Breton.<br />
« 11 y a, a-t-il dit, <strong>de</strong>ux tendances dans le<br />
parti : la tendance révolutionnaire, qui est 1<br />
mienne et celle dames amis, et la tendance<br />
.parlementaire, celle <strong>de</strong> Breton, Jaurès et <strong>de</strong><br />
mies Gues<strong>de</strong>.<br />
» Breton a été simplement plus franc que<br />
ceux-ci. »<br />
On. s'est alors trouvé en présence <strong>de</strong> trois<br />
motions, l'une <strong>de</strong> M. Jaurès Impliquant !<br />
lement un blâme, une <strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong>là<br />
Seine qui <strong>de</strong>mandait l'exclusion immédiate<br />
qui n'a pu être mise aux voix parce qu'on<br />
fait observer que le Conseil national n'avait<br />
pas qualité pour prononcer une exclusion, la<br />
•troisième <strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong> la. Loire ten-<br />
dant à renvoyer la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'exclusion au<br />
prochain congrès du parti qui se tiendra<br />
<strong>Toulouse</strong>.<br />
Cette <strong>de</strong>rnière a été. votée par 77 voix con-<br />
tee M ; la séance a été ensuite levée.<br />
ïistre seulement<br />
re injustice que<br />
capital placé à<br />
ippé d'un impôt<br />
la<br />
mt sous certai-<br />
iaillaux ne doit<br />
tout .intangible<br />
I bloc d'un seul<br />
cessivement les<br />
bexté après la proclamation à ffez <strong>de</strong> i\!otfiaï<br />
HSfld.<br />
Celte nouvelle a causé dan* flentouraai du<br />
sultan, à Rabat, une émotion considérable ;<br />
las vizirs sont affolés et absolument incapa-<br />
bles, pour te moment, <strong>de</strong> penser à autre chose<br />
qu'au danger que courent, à Fez, leurs famil-<br />
les et leurs biens.<br />
Les Italiens en Ahyssinie<br />
Rome, 20 janvier.<br />
M. T-ittoni a reçu ce matin un télégramme<br />
du régent <strong>de</strong> la colonie du Renadir.<br />
Ce message annonce que la situation s'est<br />
do beaucoup améliorée, et confirme la retrai-<br />
te <strong>de</strong>s Abyssin» vers Karanfce.<br />
Lo Lieutenant Cibé'ii, régent <strong>de</strong> la station<br />
<strong>de</strong> Bar<strong>de</strong>ra, ayant appris l'attaque <strong>de</strong>s Abys-<br />
sins se rendit, avec une partie <strong>de</strong>s Ascaris,<br />
au secours <strong>de</strong> liugh, où il arriva sans Inci-<br />
<strong>de</strong>nt<br />
Ht trouva la ville ca&ne et prête a résister<br />
à une attaque éveutucGie.<br />
Le lieutenant Bortazzi a déjà clé envoyé à<br />
Bar<strong>de</strong>ra avec du renfort.<br />
LES IA! tf.1<br />
Comiîlol contre l'cseadre américaine<br />
du Pacifique<br />
Rio-<strong>de</strong>-Janeiro, 20 janvier.<br />
-La police a découvert un complot anareldste<br />
formé dans le but <strong>de</strong> détruire une partie <strong>de</strong> la<br />
flotte américaine.<br />
Le siège <strong>de</strong> ce complot est ici et à Petropo-<br />
iHs, mois les .anarchistes ont aussi <strong>de</strong>s affiliés<br />
à Sac-Paulo et à Mina-Geraes.<br />
La chef <strong>de</strong> cette ban<strong>de</strong> est un nommé Jean<br />
Fedher, .habitant -PetropoM-s, mais on croit que<br />
plusieurs anarchistes étrangers sont sérieuse-<br />
ment compromis.<br />
Une note .officiel<br />
>tte américam<br />
iiington et <strong>de</strong><br />
Ttenant. à dl 1<br />
lent d<br />
imôrit<br />
ivant I<br />
fut<br />
dit qu'<br />
le Eres<br />
i ris qa<br />
a diverses nal<br />
faire sauter un ou plus<br />
cains.<br />
ce a pris toutes les mes<br />
un attentat. .<br />
Les terroristes russes<br />
LA LOTT<br />
La crise vlîicoie su Italie<br />
Rome, 20 janvier.<br />
Le Mesaooero signale la difficulté pour<br />
l'Italie do sortir <strong>de</strong> la crise vtttcoïe se* •>_• •<br />
L'énorme production <strong>de</strong> cette année, est.t-<br />
mée entre Bfl et 53 miaiorrs d'hectolitres, .ne<br />
peut être absorbée ni par la consommai '«m<br />
intérieure, ni par l'exportation, étant don-<br />
ne la redoutable concurrence <strong>de</strong> la. France ot<br />
<strong>de</strong> l'Espogme. . „<br />
Mémo si le gouvernement abaiseait. les<br />
droits sur l'alcool, qui sont actnevk -niont Ôfl<br />
•130 francs pasr hectolitre, ou n'aurait pas en-<br />
core remédier à la crise, car par la distiMo ..on<br />
tion, l'excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> vin produirait «n Ottlnoii<br />
d'iieotolitt-es d'alcool, alors que la consotnn.--<br />
tion italienne ne dépasse pas <strong>de</strong>ux cent OMIS<br />
mrairte mille hectolitres. , , .<br />
La seule solution serait d'arracher ftéajn-<br />
gnes là où «Uo* sont trop abondantes, P«n«<br />
culièrement en Apulte, et <strong>de</strong> les remplaces<br />
par <strong>de</strong>s céréales, car l'Italie «t encore<br />
gée d'importer une gran<strong>de</strong> quamite <strong>de</strong> t. rea<br />
les.<br />
Te Rio re-part ot cote t» ; le cuivre nous &Unà<br />
UTWi «i hausse d 'un.- lim un (tuArt, hausse liai<br />
, lait m«» plusieurs oays d'Kstramek<br />
iwtue r-" É 1 ' un* «n»» -<br />
Orient nui ,-tvnimi C«K«Ï d» s - a.i»i»mvisl!jjH', .-«m iVoveno» d«<br />
•;,,.s :v.hoteins . „ ... ,<br />
).•,. i.-uKice |i s mines d or restca! un mi - • - rtfiSj<br />
ja'ao i»eêrs vaut SU, « Ct*s«iMa est .< '.. • , ,<br />
DR LKVMÉRIB,<br />
6S. rt;« Taiiboi.it, Parla,<br />
iMilHHi " ih'li' 1 "*<br />
C<br />
Du 30 Jaiivio;' (Uepectic téteyrapiiinual<br />
t récits<br />
!'!a';c(tn.<br />
| i:oiiiti<br />
oc JOUI<br />
pro<br />
navi<br />
d k tu<br />
&'ÏÏ PALAIS BOURBON<br />
Paris, 30 janviei<br />
Lo général brada au Patais-Beurfeon<br />
(Le clou <strong>de</strong> Sa jountec, dans le salon <strong>de</strong> 3a<br />
Caix, a été (la présence du général Dru<strong>de</strong>, qui<br />
y a passé une partie <strong>de</strong> l-'après-anidi, en com-<br />
pagnie du colonel commandant lo Palais-<br />
Bourbon.<br />
Le général a bonne mine ; on dirait qu'en<br />
f aisant constater à tout ïe momie son excel-<br />
lent état <strong>de</strong> santé, il a voulu donner un dé-<br />
menti à sa façon au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>j conseil, qui<br />
le disait mala<strong>de</strong>.<br />
L'ancien chef <strong>de</strong> notre corps expédition-<br />
naire au Maroc ne paraissait nullement gêné<br />
dans il-es milieux parlementaires, où il était<br />
le point <strong>de</strong> mire <strong>de</strong> tous les regards.<br />
On a remarqué qu'un <strong>de</strong> ses anciens cama-<br />
ra<strong>de</strong>* au prytanée militaire <strong>de</strong> La Flèche, M.<br />
Jour<strong>de</strong>, députe <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, qui l'a par ha-<br />
sard rencontré, lui .a donné une chau<strong>de</strong> acco-<br />
la<strong>de</strong>.<br />
Hormis cola, pas d'autre inci<strong>de</strong>nt ; on as-<br />
sure que le générai Dru<strong>de</strong>, qu'un <strong>de</strong> sas amiis<br />
voulait questionner sur le Maroc, a nifi-itaiB<br />
Genève, 20 janvier.<br />
A la suite <strong>de</strong> l'arrestation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux anarchis-<br />
tes, opérée à Paris, <strong>de</strong>s perquisitions ont été<br />
faites* dimanche à Genève.<br />
La police a procédé à un certain nombre<br />
d'arrestations, dont une seule a été mainte-<br />
nue.<br />
Parts, 20 janvier.<br />
MM. Clemenceau et Pichon, qui ont conféré<br />
sur l'arrestation à Paris <strong>de</strong>s terroristes rus-<br />
ses, ont donné <strong>de</strong>s ordres pour que tes réfu-<br />
giés russes résidant à Paris soient pourchas-<br />
O'cst ainsi que ce matin M. Guicbard, chef<br />
<strong>de</strong> la 3" briga<strong>de</strong> anarchiste, et M. Blint, smis-<br />
chetf <strong>de</strong> la police russe à Paris, ont eu «ne<br />
longue entrevue à ce sujet.<br />
Dos mesures ont été prises en vue <strong>de</strong> nou-<br />
velles arrestations qui paraissent imminentes.<br />
k LA LIGUE NAYALE ALLEiA^OI<br />
Berlin-, 20 janvier.<br />
La crise survenue au soin <strong>de</strong> la Ligue na-<br />
vale a reçu hier une solution temporaire à<br />
Laquelle tout le mon<strong>de</strong> s'attendait ; voici, d'a-<br />
près un <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> l'assemblée, quelques<br />
détails sur la séance qui a été fort orageuse :<br />
Les délégués ont-exjwimé leur confiance au<br />
comité directeur <strong>de</strong> là ligue ; celui-ci n'en a<br />
"pas moine présenté sa démission en blo<br />
eàtqueffle a été acceptée.<br />
Six cents délégués étaient venus <strong>de</strong> tous les<br />
points <strong>de</strong> l'Allemagne ; les mots aigres-doux<br />
je* accusations plus ou moins déguisées ont<br />
trouvé une -place assez ample dans les débats.<br />
L'aitfôtudo <strong>de</strong>s délégués bavarois qui ont<br />
quitté la salle immédiatement après lo vote<br />
<strong>de</strong> confiance exprimé au comité directeur,<br />
c'est-à-dire avant l'a clôture <strong>de</strong>s débats, prouve<br />
que l'inci<strong>de</strong>nt, Keim no reçoit <strong>de</strong> la démission<br />
du comité directeur qu'une solution appo-<br />
sante.<br />
Les Matio&s WTOÉEISJ<br />
Dans les Balkans — Un village massacré<br />
Constantinople, 20 janvier.<br />
Des rapporta officiais <strong>de</strong> source bulgare-ser-<br />
be 'annoncent qu'une ban<strong>de</strong> grecque a mas-<br />
sacre toute la population <strong>de</strong> Dragonclaresso,<br />
localisé connue aussi sous le nom <strong>de</strong> Dxagos.<br />
Une dépêche officielle parvenue au gouver-<br />
nement o'ttoman annonce que ce massacre a<br />
été accompli par une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> Bulgares ; le<br />
commandant <strong>de</strong>s troupes <strong>de</strong> la localité a été<br />
<strong>de</strong>stitué.<br />
Amérique et Japon<br />
Saint-Pétersbourg, 20 janvier.<br />
La croisière américaine continue à être<br />
commentée par les journaux russes ; cer-<br />
tains d'entre eux affirment que le Japon se<br />
prépare à la guerre «t accumule <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s<br />
quantités do provisions.<br />
.En Le prooèi Stœssai<br />
Saint-Pétersbourg, 20 janvier.<br />
Le procès du général Stoessel s'est pour-<br />
suivi à l'audience d'hier ; lo générai Smyr-<br />
noff a fait la déclaration suivante :<br />
« Je conteste que ie général Stœâsol ait pris<br />
ipart au combat ou à la défense ; sa seule be-<br />
sogne consistait à publier <strong>de</strong>s ordres du jour<br />
pleins do lyrisme et à faire <strong>de</strong>s -propositions<br />
<strong>de</strong> décorations. *<br />
, » Mon opinion est qu'il usurpa ma place<br />
«fin <strong>de</strong> capituler. »<br />
Le général Stœssel, s'adressant alors au<br />
général Smyrnofl, l'a traité <strong>de</strong> menteur.<br />
CONCOURS DE TENORS<br />
leducojrcot.-a;dc téjum organisé<br />
Musica. ©t dont <strong>Toulouse</strong> est un <strong>de</strong>s chef-lieu<br />
<strong>de</strong> section. , 1^, n>4« M Fatendry<br />
re prix, Villeneuve (lîéziers) ; 4c prix. DOB»»i<br />
cjue (Paris).<br />
n.<br />
(Suite)<br />
Commission municiiu<strong>de</strong><br />
La eca-atnisaion municipale se compose »<br />
treis membres <strong>de</strong> ta précé<strong>de</strong>nte comnin^mn<br />
auxquels .sont adjoints <strong>de</strong>ux nouveaux at.t<br />
gués dû conseil municipal.<br />
VM& est présidée par le maire ou son repp!<br />
sentant légal. Elle ne peut valablement céu-<br />
bérer que si les cinq membres désignes par ta<br />
loi (pour la composer sont présents.<br />
La cammiisicin a cinq jours pour délibéra<br />
t rendre ses décisions d<br />
décision* doivent ètie prises<br />
suffrages et doivent être ce<br />
due <strong>de</strong> dose, sur .un registre.<br />
LSLS décisions <strong>de</strong> la coimmi<br />
'notifiées aux parties intéress<br />
vrier. par les soins <strong>de</strong> r-aut.o<br />
Tout électeur a la droit d'<br />
cation du registre <strong>de</strong>s déttbé<br />
mission nw.uiicipale. Au cae<br />
imimed i ateniiciat porto r plair<br />
faire constater par exptoit <<br />
d"a.çipei ne pau'<br />
coiu'nruuioatio.<br />
u 9 février. Ses<br />
à la majorité <strong>de</strong>s<br />
ïsigiitees, par or-<br />
sion doivent ôt?<br />
les, du 9 au 12 U<br />
itê municipale,<br />
.obtenir commun!<br />
ation* <strong>de</strong> la cam-<br />
ée refus, il faut<br />
yfet e t 1e<br />
le Foilioiilre à li laspe trop leoguâ<br />
Gleinmont-Ferra.nd,<br />
iM. Boyer, inspecteur <strong>de</strong>s enfa<br />
vient <strong>de</strong> se voir infliger un Màm<br />
mistre <strong>de</strong> l'intérieur.<br />
Co fonctionnaire avait déclaré, 1<br />
no campagne électorale, que les<br />
itïrfcaés aux • vieti.rr.33 <strong>de</strong>s irtter<br />
raient accordés seulement aux ai<br />
vernomofift ; c'était trop imprud<br />
M. Boyer saura, désormais, qu':<br />
tionnatre doit agir et se taire.<br />
janvier,<br />
assisté*,<br />
xt le mi-<br />
oursd'u- mursat- ries,;-e- dusou-- spjoanage et i<br />
L'affaire UHmO<br />
rabisons<br />
Appel d<br />
Toute décision<br />
peut être eouma<br />
<strong>de</strong> paix du dard<br />
En principe, i<br />
que si œo déci<br />
<strong>de</strong>gré. Il en sert<br />
qrao la partie ay<br />
saiste la commi<br />
empêcihée par r<br />
tenté et irnjpnstat<br />
tion <strong>de</strong> l a. liste r<br />
voulu lVPfna<br />
.a au ,p<br />
t d'iraisaier, le délai<br />
moment où on a eu<br />
ons.<br />
uge <strong>de</strong> paix<br />
amiission municipale<br />
aie d'appel, au juge<br />
FONDS D'£T.\T<br />
n ttf ,' » •<br />
3 £ amortissable..!<br />
Dette tunisienne •'<br />
misse 6 % t?67 et 1S89<br />
« % 1830<br />
4 or ISSU<br />
4 % or MW<br />
4 % or 1S93<br />
— n % or liai<br />
Consolidé 4 % V et V séries<br />
4 % woi<br />
3 % or îsm<br />
3 S. or 1S9C<br />
3 i % or 1S94<br />
misse 1006 •<br />
l.etrcs rto page n i<br />
Bons messes HM<br />
Italien & V^iî'ân Wî"<br />
Ksi>a«no extérten» (cours ou p.)..<br />
Autriche or J %<br />
Ilon «rois 4 %<br />
Egypte anlnto....-."<br />
&rcwttne (EéjjuW.) > % l«s<br />
Port ua al 3 %<br />
ACTIONS<br />
Banqne.<strong>de</strong> France<br />
Crédit Foncier<br />
Crédit Lyonnais<br />
BMnque <strong>de</strong> Paris<br />
Comutoir d'Escompte<br />
sociètô générale<br />
Banque i'r;uicn-c-spagno!e<br />
Banque Ottomane<br />
Midi<br />
Orléans •<br />
Paris-Lyon-Médi lerraneo<br />
Nord<br />
Ouest<br />
Est<br />
Bst-Alsériea<br />
Ouest-Algérie*<br />
Bône-Giedraa<br />
Autrichiens-<br />
Lombards<br />
Nord-Espagne<br />
Snragosso<br />
Chemins <strong>de</strong> fer Portugais<br />
Charbonnage ne Laviana<br />
Carmaux<br />
Thomson -Houdton •<br />
Compagnie Parisienne du Gaz...<br />
Messageries maritimes<br />
Compagnie transatlantique<br />
Lots Congo<br />
,% -o<br />
•17 . -<br />
j-'t; tn<br />
8:) -.<br />
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sr p;<br />
pmci.f<br />
îminis<br />
OK3g pi<br />
voir h<br />
t • *3<br />
Sous Sa giaoe<br />
ivers<br />
enta ni et son jaru.<br />
soiv, à 4 heures, d<br />
château d.e Serviîl<br />
pue sens leur poid<br />
On raconte l'ace<br />
Suivant la nrem<br />
îine, 20' janvier,<br />
m, son plus jeune<br />
mt noyés, samedi<br />
an g situé près du<br />
1 glace. «'"^ : rouir<br />
leux<br />
L'IMP LE mm<br />
Toulon, 20 janvier.<br />
Le lieutenant <strong>de</strong> vaisseau instructeur <strong>de</strong><br />
Varenne a longuement interrogé aujourd'hui<br />
lîilmo, qui a protesté contre certaines dépo-<br />
sitions <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers témoins entendus.<br />
Ullmo a <strong>de</strong>mandé à être <strong>de</strong> nouveau con-<br />
fronté avec les témoins da la C'aralnnc<br />
imont répoi<br />
jiar lo gm:<br />
tions ; te<br />
m'aura p;<br />
un mot. 1<br />
J'ai été appelé offictelilerneiit<br />
ement pour l'ournir <strong>de</strong>s explica-<br />
ae le ministre <strong>de</strong> la guerre ne<br />
ndu ma liberté, je 11s dirai pas<br />
DÉBAUCHE DE RUSAr S<br />
Paris, 20 janvier.<br />
La .nremière promition violette — c'était en<br />
1S69 — comptait trente noms ; la <strong>de</strong>rnière —<br />
celle d'hier — tient cent six colonnes du<br />
Journal officiel et S y en a comme ça <strong>de</strong>ux<br />
par an, sans compter les promotions <strong>de</strong> repê-<br />
chage qui suivent les gran<strong>de</strong>s promotions et<br />
ne sont guère que <strong>de</strong> moitié moins copieuses,<br />
sans compter non plus tes mouvements sup-<br />
plémentaires qui, réunis, équivalent au moins<br />
à une gran<strong>de</strong> promotion.<br />
LA CRISE PORTUGAISE<br />
La catastrophe <strong>de</strong> Geurrières<br />
M. Barthou vient do déposer un projet <strong>de</strong><br />
(loi, contresigné par le ministre» du travail et<br />
ayant pour objet d'autoriser te gouvernement<br />
à donner <strong>de</strong>s décorations <strong>de</strong> la Légion d'hon-<br />
neur aux personnes, ingénieurs et ouvriers,<br />
qui se sont distinguées par leur courage et<br />
Heur dévouement lors <strong>de</strong> Sa catastrophe <strong>de</strong><br />
Courricres.<br />
Cette promotion spéciale comprend, pour le<br />
ministère <strong>de</strong>s travaux publics, une croix d'of-<br />
ficier et trois <strong>de</strong> •chevalier, et pour le ministère<br />
du trava'ii une croix do chevalier.<br />
Le gouvernement a attendu pour déposer ce<br />
projet <strong>de</strong> loi que toutes les enquêtes adminis-<br />
tratives et. les instances judiciaires auxquelles<br />
la catastrophe do Courricres a donné lieu eus-<br />
sent pris fin.<br />
Lo ministre do rinterienr va, <strong>de</strong> son côté,<br />
décerner <strong>de</strong>s médailles d'honneur à diverses<br />
personnes qui se sont également distinguées<br />
à cette .occasion.<br />
Lo prési<strong>de</strong>nt appelle enfin la suite <strong>de</strong> l'or<br />
Ire du jour ; c'est te 'projet d'impôt sur le re<br />
tenu dont on sait que la discussion générale<br />
t été amorcée au mois, <strong>de</strong> juillet ; <strong>de</strong> nombreux<br />
Wntours sont encore inscrits ; M. Zevaès a le<br />
premier la parole ; la salle so vi<strong>de</strong> ; les cin-<br />
Juante députes qui restent causent à liante<br />
roix.<br />
.Le général Dru<strong>de</strong> assiste à la séance en te-<br />
nue bourgeoise ; on le regar<strong>de</strong> avec intérèi :<br />
le commandant du Palais-Bourbon, assis à<br />
Wn côté, le renseigne et lui fait les honneurs<br />
(te la séance ; le général a l'air d'être en excel-<br />
le n te santé.<br />
Discours <strong>de</strong> M. Zevaès<br />
M. Zevaès fait l'historique <strong>de</strong> la question <strong>de</strong>-<br />
puis la Révolution française ; il soutient, le<br />
proiet Caillaux.<br />
Elections Législatives<br />
Somme<br />
Z» CIUCONSCRIPTION D'AMIENS<br />
Amiens. 20 janvier.<br />
Ont obtenu : MM. Jouancou, radical, 11.891<br />
voix, élu ; Hour<strong>de</strong>quin, républicain indépen-<br />
dant, 11,029.<br />
Il s'agissait do remplacer M. Cauvin, radi-<br />
cal, élu sénateur, qui, élu député en 1898,<br />
avait été réélu, en 1902 et 180f», par 14,H6 voix<br />
contre 9,929 à M. le contre-amiral Borel da<br />
Bretizel, libéral.<br />
ation n'a rien qui<br />
itrihuoble ; la .pro-<br />
fitait l'opinion <strong>de</strong><br />
m. Zovs.ès. —- La dt<br />
latente à la dignité du<br />
pression est, équitable<br />
Î.-B. Say.<br />
•La rente doit être imposée ; il est juste que<br />
;nus tes revenus supportent l'impôt. ; le neii!<br />
commerçant, ou le 11et.it. industriel ne peut être<br />
condamné à pyer la pari qui incombe nu<br />
rentier. (Applaudissements à l'extrème-gau-<br />
che.j<br />
L'Angleterre, i„ suis.;,», s'accommo<strong>de</strong>nt très<br />
tien do 1 impôt, sur le revenu.<br />
Le projet, qu'on nous mé-.ento ne nous iKffl<br />
ae pas entière «iitisfartion. mais comme nnus<br />
foulons faire aboutir la réfonae, nous nous<br />
j rallions<br />
Le projet est le lieu do rencontre entre les<br />
h* ^ es laborieuses et la féodalité do l'argent<br />
i»intre la démocratie et l', <strong>de</strong>s ç<br />
Le tribu-nsif<br />
d'amen sic : M«<br />
mages-intérets<br />
Ciiantclou et<br />
n aient quand la glace céda ;<br />
tendant leurs cris, s'est porté<br />
mais il a été entraîné lui-<br />
on<strong>de</strong>, Mine do Chanteilou, vou-<br />
ivant <strong>de</strong> son mari, s'était fait<br />
ar son enfant et son jardinier<br />
court, a traversé l'étang ; la<br />
trieuses et longues recherches,<br />
Entre avocats<br />
Paris, 20 janvier.<br />
: chambre correciionndHe a<br />
ment dans le procès intenté à<br />
Béret, à propos du coup <strong>de</strong><br />
ratifia, le 19 juiSet <strong>de</strong>rnier, un<br />
>S, M» Richou, attaché au m,l-<br />
'ivi-ani, qui avait tenu sur son<br />
ne loge maçonnique, « la Soli-<br />
opos qu'a jugea diffamatoires.<br />
i eoaidamné M 0 Béret à 100 ffc<br />
EîSéheu obtient le franc do dom-<br />
mi'il avait <strong>de</strong>mandé.<br />
B. Le tiers qui<br />
commission an-uni'<br />
diaition d'un éleot<br />
2* A tout tiers<br />
)dsn la cincciViscrip<br />
qu'il n'aurait pas<br />
premier <strong>de</strong>gré.<br />
Ceux qui ont p<br />
ocmimission anuni<br />
pel.<br />
Le délai d'appel<br />
tir dota notifiaatK<br />
ties <strong>de</strong>vant la c<br />
Vingt jours à par<br />
maracte. a pe<br />
Un ttm&isB<br />
par le juge<br />
di.eincc.<br />
L'audience,<br />
n.ue et le juge<br />
<strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong>s<br />
nuiïiite. U do<br />
a oùteau gai<br />
intéressées.<br />
Les jugera c<br />
gos do paix<br />
dans les Irai<br />
due au premier<br />
féromment IOÏS-<br />
dili-gcnccs pour<br />
aie, en aura été<br />
idant <strong>de</strong> sa v<br />
[ration (puhlk<br />
s faite çn tc-rr;ï>s<br />
réclamation -—<br />
Qlim.issicn munî-<br />
s parties<br />
premier<br />
pale. Co<br />
adi ation<br />
m uni Cl-<br />
ivant la<br />
m la r,a-<br />
la liste<br />
i même<br />
s Ut.nee du<br />
Ion <strong>de</strong> la<br />
faire ap-<br />
n ou la r<br />
rninission<br />
a échoué,<br />
.scirit siui"<br />
sale, alc-r.<br />
1° Trois jours à par-<br />
eux qui ont été ipar-<br />
Dn municipal© ; 2*<br />
décision pour ceux<br />
OBLIGATIONS<br />
Ville <strong>de</strong> raris 1SG3<br />
_ 1S59<br />
— 1S71<br />
— 1S75<br />
_ 187G<br />
1S92<br />
— 1881-1805<br />
— 1S9S<br />
_ isira<br />
— 1904<br />
. — 1905<br />
Foncières 1679<br />
18S3<br />
— 1S65<br />
— 1895<br />
_ 1903<br />
CcmmaJiales 1S79<br />
— J.SSC<br />
— 189!<br />
_ 1892<br />
— 1899<br />
BTidt 3 % anciennes<br />
Orléans S % anciennes<br />
Lyon 3 % fusion anciennes<br />
Nord 3 % anciennes<br />
Ouest 3 % anciennes<br />
Est 3 % anciennes<br />
Est-Algérien<br />
Ouest- Algérien<br />
Bûne-Guelma<br />
Sara gosse<br />
Nord-Espagne<br />
Portugais<br />
Autrichiens 3 % 1" hypothèque.<br />
Lombar<strong>de</strong>s anciennes<br />
Sues<br />
Panama lots 1SS9...'.<br />
Panama lots libérés<br />
Ottomanes 4 % consolidées<br />
Douanes ottomanes<br />
Priorités ottomanes<br />
S33 Ô0 i<br />
525 ..<br />
403<br />
ÏÎ3 ..<br />
Mfi ..<br />
202 50<br />
3G3 .<br />
41!) ..<br />
4C7 ..<br />
m ..<br />
Kl ..<br />
499 .<br />
m .<br />
455 ..<br />
450 ..<br />
495 . .<br />
471 50<br />
498 ..<br />
w'S ..<br />
«i ..<br />
m :o<br />
424 75<br />
4111 25<br />
42« ..<br />
4!0 ..<br />
41!) T0<br />
431 50<br />
m ..<br />
420 50 !<br />
427 ..<br />
39Î . . 1<br />
3S5 ..<br />
241 75<br />
43!) SC<br />
3*3 50<br />
587 ..<br />
10S 50<br />
540 ..<br />
491 ..<br />
492 ..<br />
522 *.<br />
5(<br />
j 5T!7<br />
1 5ïâ<br />
40 : !<br />
5S8<br />
r,a ; rs<br />
3C» ..<br />
?6l SU<br />
419 :•<br />
405 ...<br />
432 ..<br />
388 ..<br />
500 ..<br />
420 .<br />
454 2i<br />
445 54<br />
4»5 ..<br />
47 S 76<br />
(98 ..-<br />
70» ..<br />
441 ..<br />
455 ..<br />
m ..<br />
4::t SC<br />
es) ..<br />
445 r<br />
419 :4<br />
491 ..<br />
419 ..<br />
;2s U<br />
38) sa<br />
SB . .<br />
4:1!' ..<br />
SU 51<br />
58S ..<br />
108 ..<br />
tue ..<br />
48* il<br />
au<br />
Î <strong>de</strong>olnratio<br />
a décision atta-<br />
i et ce qu'on <strong>de</strong>-<br />
mand-ata ire.<br />
S aux intéressés<br />
joua<br />
ix d<<br />
avan ï'aur<br />
1<br />
du<br />
Dans ta c<br />
s'est produi<br />
à te<br />
kit être publi-<br />
:é sur chacun<br />
ut à peine <strong>de</strong><br />
l'électeur qui<br />
;* tes parties<br />
tenus par les ju-<br />
ra d'opposition<br />
ni fi cation.<br />
(4 suivre.)<br />
LOTERIE D"ORMESSON<br />
re-<br />
PJustenrrs lecteurs nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt le<br />
suiltat du tirage <strong>de</strong> ta loterie d'Ormeason.<br />
Ainsi que nous l'avons •annoncé, le tirage<br />
<strong>de</strong> cette Hoterie a été ajourné à une date ul-<br />
térieure et encore indétemninée.<br />
V EESiSSa lEjiSa<br />
ont, en<br />
uitté<br />
calme,<br />
ions Canionaies<br />
Narbonne, 20 janvier.<br />
Une élection au conseil général a eu lieu<br />
hier dans le canton <strong>de</strong> Lézig.nan.<br />
M. Ca.st.el. moire <strong>de</strong> Lézignan, raxlical-socia<br />
liste, a été élu par 2,557 voix, contre M. Franc,<br />
maire <strong>de</strong> Sai.iteAnd,ré. qui a obtenu 1,709 voix,<br />
Au Conseil National ïn Parti Socialiste 1<br />
Paris, £0 janvier.<br />
Dans la séance <strong>de</strong> l'après-midi, Je conseil<br />
national a décidé la publication d'un mani-<br />
feste en vue <strong>de</strong>s élections municipales.<br />
Puis, il a été saisi do la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> do con-<br />
trôle déposée par les fédérations <strong>de</strong> la Seine<br />
et <strong>de</strong> inir-et-ClMT, contre <strong>de</strong>s députés qui,<br />
comme M. Breton, ont. voie le budget, on mô-<br />
me contre ceux qui so sont abstenus dans<br />
cette question.<br />
fin délégué do la .Seine R prononcé un vi-<br />
rulent réquisitoire contre M. Breton et ses<br />
sunis ; M. Brelon s'est défendu non moins<br />
énerglquemeot on citant tous les précé<strong>de</strong>nts,<br />
par exemple ceux où, sous tes ministères<br />
Bourgeois et. Combes, tes socialistes ont coo-<br />
père ù f «c tion gouvernementale<br />
La répartition <strong>de</strong>s navires<br />
Paris, 20 janvier.<br />
Une dépêche <strong>de</strong> l'amiral Philibert donne la<br />
répartition <strong>de</strong>s bâtiments dans les eaux maro-<br />
caines.<br />
Le Kléber est <strong>de</strong>vant Casablanca avec le<br />
Coudé ; te Fortin assure les courriers avec<br />
Gibraltar ; le croiseur Jéanne-d'Arc est <strong>de</strong>vant<br />
Tanger, te croiseur (iucydon <strong>de</strong>vant Rabat, le<br />
croiseur Lalandc <strong>de</strong>vant Bouznika et le croi-<br />
seur Dascaries <strong>de</strong>vant Mazagan.<br />
Le Du-Chayla se trouve <strong>de</strong>vant Mogador, le<br />
Vmh-T.ono. le Galilée et le Vesaix r~<br />
ra<strong>de</strong> d'Oran ; te Chasseloup-Laubal s<br />
la côte pour Tanger.<br />
A Rabat et à Bouzaiilt la situation es<br />
ainsi qu'à Mazagan et à Mogador.<br />
L'action <strong>de</strong> l'Espagne<br />
Londres, 20 janvier.<br />
Le correspondant, du Momma-Post a Tan-<br />
ger, (décàaire que l'Espagcô mobilise .JO.mu<br />
homrmes dans le district d'A-lgésiras. pour es-<br />
su-rci' sur 1e littoral marocain le respect <strong>de</strong> ses<br />
possessions.<br />
Les Opération* coimpren-drcat i'oOorapaUon<br />
<strong>de</strong> Marchica et <strong>de</strong>s éttublissemenls franco-es-<br />
ipagnols situés à l'est dé'-MéliVa. d'ofl le vo ?hi-<br />
ti.rw ses <strong>de</strong>rnières années, la plus gran<strong>de</strong> par-<br />
tie <strong>de</strong> ses approv iskœueinents.<br />
AUTOUR DE CASABLANCA<br />
Attaque d'un convoi<br />
Paris, 20 janvier.<br />
Une agence publie ta dépêche suivante do<br />
Tanger, 19 :<br />
a Un millier d'hommes, (BSWrtant un con-<br />
voi. d'.ovqn-ovfeion'nemeiitiS à <strong>de</strong>stination do<br />
Médiouna, a été attaqué par <strong>de</strong>s Cbaoutas.<br />
» Le général d'Amo<strong>de</strong> a envoyé dos renforts<br />
BUT b-s lieux. »<br />
LES DEUX SULTAMS<br />
A Fez<br />
'langer, 20 janvier.<br />
On écrit, do Fez que Zerouti, gouverneur do<br />
ia ville et d'autres fonctionnaires, ont onais «M<br />
encore moins biiai Iraiiô coimne nous l'avons fin<br />
prévoir et ne .pnrrl pr.s moins <strong>de</strong> 41 centimes au<br />
contraire, les Rtnscs favorisés par l'amélioration<br />
<strong>de</strong> la situation iaenét;ilre «lu pays — on annonce<br />
en effet, que 30 mlAlona <strong>de</strong> monnaie viennent d é<br />
Ira tirés do ,1a circulation — enregistrent nom- k-!s<br />
cou--, ;lidé -, 40 c-enli.ires <strong>de</strong> liaïu-se, a 81 45 et Dou'r<br />
do 1906 , 0 fr. 25 ù 96 10.<br />
L'Extérieure, le Brésil et Je Serbe, suivent co mou-<br />
vement.<br />
Loi établissement* <strong>de</strong> crédit sont, tous en améliora-<br />
tion plus ou moins sensUCe, d'.iucnns escomateal<br />
paf avance les l>énèlices <strong>de</strong>s grosses opération* en<br />
l»v.|>aral,ien : la llannue d
Mi.rrïl 31 <strong>Janvier</strong> lOOR<br />
TO U LO U S E<br />
APRÈS INVENTAIRE<br />
DE TOUT LE STOCK DE<br />
AREILL<br />
<strong>Janvier</strong><br />
SOI<br />
MANTEAUX<br />
'/ l'existant <strong>de</strong><br />
fRRURES<br />
<strong>de</strong> noire désir âe ne rien<br />
vêtements, nous avons fait<br />
n- ces articles variant entre<br />
sera continuée<br />
SUiERîES, VELOURS.<br />
BLANC, LINGË, RIDEAUX.<br />
(SANTS, MODES, BONNETERII<br />
(Lot-et-Garonne) ; Lambersac, agent-voyer h<br />
ïiafnières-<strong>de</strong> 1 lUChon ; Laulo, prr-s.iihml <strong>de</strong> pa-<br />
t-retuwre a Castre» ; Liivijriu!. conseUlor muni-<br />
cipal à Saint-lléat (Ilauto-Gn.ronne) ; Lospl-<br />
nasso, a Monteuhan ; liiez, commisses postes<br />
h Tarbes ; LlouenbloTlc, commis <strong>de</strong>s postes il<br />
<strong>Toulouse</strong> ; Louis, vérificateur a Salut-Gau-<br />
<strong>de</strong>ns : Mlle Maluval, commise <strong>de</strong>s postes a. La-<br />
suépie (Tarn-et-Gaironne).<br />
Martin, au lycée d'Auen; Massée, à Graulhet<br />
(Tarn) ; Mnsson, bibliothécaire à Albi ; Mo<strong>de</strong>-<br />
biellc, conducteur principal à Tarbes ; Merca-<br />
dier, contrôleur <strong>de</strong>s contributions indirectes à.<br />
Ludhon ; docteur Mercier, à Conclues (Au<strong>de</strong>);<br />
Merlu, Ingénieur a Tarbes ; Mignon, cl ici' <strong>de</strong><br />
musique au 12o\ à Brlve : Mi-rabcl, instituteur<br />
a. Loupia© (Avcyron); Montual, maire <strong>de</strong> Beau-<br />
lieu.<br />
Monat, commissaire do .surveillance (Lot) ;<br />
Mothc, percepteur à Castres ; Ojjui'icr, ins-<br />
tituteur h Cette.<br />
Pra<strong>de</strong>l, "ingénieur è Figeac ; Prat-Garrab,<br />
instituteur a Saverdun : Prêt, plwarwr.irji a<br />
Cette ; Pro'udlron, agent-voyer a Caratnan ;<br />
Puvboyer, mire <strong>de</strong> Cussac.<br />
Docteur Raymond, ùAztite (Au<strong>de</strong>) ; Raynal,<br />
nroteaseur a'Montauban ; Baynel, pharma-<br />
cien -à Brie ; Rognât, adjoint au maire <strong>de</strong><br />
Sauzôs (Lot) ; ltenibaul âeaaiwit^ Tarl«r ; c'est surtout en" me<br />
ixclusivement au point <strong>de</strong><br />
j'ai voulu mettre sous les<br />
aire entrer dans le cerveau<br />
ntmo.tri.otes et <strong>de</strong> nos anti-<br />
.bliable leçon <strong>de</strong> politique<br />
enre humain tout entier les<br />
min<br />
un IIIIHili)<br />
Société <strong>de</strong>s Leilres, Soîences ei<br />
<strong>de</strong> t'Aveyfon<br />
<strong>de</strong> la Prufis ique-<br />
i Ainsi, vc<br />
nzollarn o<br />
mais<br />
i l'as:<br />
en k<br />
dites<br />
wient.<br />
Ans t<br />
plus i<br />
lois d<br />
lions<br />
ïangu<br />
» Q<br />
cri! m<br />
mène<br />
ouver<br />
tre d;<br />
disfiii<br />
cham<br />
et- cm'<br />
<strong>de</strong> 1<br />
vai.ru<br />
yeHe<br />
s'éièi<br />
» 1<br />
sur 1<br />
ces i<br />
Man<br />
vo n a<br />
lia pu<br />
H fait<br />
muât!<br />
n qu<<br />
le ca;<br />
pie, i<br />
ît d'aï<br />
ception p;<br />
créatures<br />
d'un siècle que les Ho-<br />
; main basse sur la Polo-<br />
cent ans qu'ils ont -englobé<br />
les plus beaux et les plus<br />
plus <strong>de</strong> cent ans qu'ils ont<br />
sujets et soldats : et bien<br />
ion <strong>de</strong>s races se soit aocom-<br />
5 l'entente et la fusion se<br />
oral prusaten, <strong>de</strong> plus en<br />
arec qii'il est <strong>de</strong> plus en<br />
Hg&t plus détesté qu'il est<br />
n est réduit à édicter <strong>de</strong>s<br />
uir arracher à quatre mil-<br />
humaines leur sol, leur<br />
lyances.<br />
uent pom<br />
l'école <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> en eff<<br />
Séance du 4 novembre 1907 {mite,<br />
Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>' M. Noël MAISONAKE, prés<br />
sur IV<br />
ït sur<br />
LViant i<br />
Etat du diocèse <strong>de</strong><br />
Bénéfices du d<br />
ntotion <strong>de</strong> 1789<br />
<strong>de</strong>nt<br />
ez en<br />
se <strong>de</strong><br />
oliiftres extrêmes, il faut o!<br />
civil.<br />
iiitime lui ii.ivmr a la p<br />
nuscfoits.<br />
(.1 suivre.)<br />
RODEZ. — Eta<br />
le.lnc -Marie-if ,U< I ie- Agn<br />
le.au-llippolyte Azam<br />
Ponclar, et do<br />
iaueee, boiilovard (<br />
SAiHT-AFTRlQUE.<br />
ibllcite d'anciens nm-<br />
r. GALY.<br />
— Nalseance : MIWC-<br />
filli! <strong>de</strong> Pau'l-l'icri'e-<br />
ûiiwctenr du Crédit<br />
MM i-ie-Aiiioiue'lLc-'i'lié-l ère<br />
rrïLl>etta, 6.<br />
Etat civil du 1er au J5<br />
janvier. — Naissances : Lucien-Cha:ric«-Morie<br />
auChar-Broflour ; A'ifred-Marius An^ea-Luu-<br />
j«\n-.loseph Terrolile, natif et<br />
lint-Affriquc, 40 ans, et Marie-<br />
native <strong>de</strong> La Serre, hat4tant<br />
22 ans ; Léon-Marcel Noyer,<br />
latif ot habitant du Rousquel-<br />
et Marte-Lucie Cellier, native<br />
i Sairrt-Affrlfjfue, 2ii uns.<br />
MariejLéonio Bousquet, native<br />
Mairiages<br />
habitant OJI<br />
Jullie KOUH:<br />
Saint-A l'fi ii<br />
pTOpriétatn<br />
iVoei), 25 a<br />
et habitant<br />
Décès<br />
T-icmiK», y domiiciiliée, et «uui, Éçpaae <strong>de</strong> lho-<br />
ma«-ll ^Sî.iS? 1 ^^<br />
pharmacien,<br />
-Panées" ; Fosse?" SOU^SJ^<br />
sion à la préfecture <strong>de</strong> Botter. ; Fiuniriv<br />
teur en mé<strong>de</strong>cine, a Ax-les-Thern^s '<br />
maire <strong>de</strong> Saux (Lot) C<br />
doc-<br />
Galaux,<br />
ge) ; Gustave Gaihfv V XvïT m (Arlô-<br />
d'Instruction a Àinf: Ge S ; ,if Pva ^-<br />
mal a cmiéjoute (Avevit ^ V b ;. délar M. Léon Lafage, die Saint-Vinocnt-<br />
Rive-d'OU (Paris 1907. Grasset éditeur).<br />
M. Giirrua fait connaître — aux app'.audis-<br />
semem-fis raianimes <strong>de</strong>s membres présents —<br />
que noire coftièpue M. E.v\. Martel vient d'ob-<br />
tenir, <strong>de</strong> VAcadémie <strong>de</strong>s sciences, le grand<br />
prix <strong>de</strong> sciences p-hysiques pour ses remar-<br />
quables travaux et décomveïtes dans les abî-<br />
mes, cavernes et eaux souterraines et pour<br />
son ouvrage ict.e l'Education Souterraine.<br />
M. te com-man<strong>de</strong>.nl Saint-Eloi présente <strong>de</strong>ux<br />
quittances originailss do Madame d'Aubateric,<br />
abtoeeae <strong>de</strong> Leyme en 'i70(i.<br />
M. AJ.be lit une iiettre dn dooteur Cœlho, <strong>de</strong><br />
Porto, au sujet <strong>de</strong> Rocamadcnr. Il est à i-eaniar-<br />
quer que Monsniito. où on vénérait-un Saint<br />
Ainadour, est d.e l'év-ècHé <strong>de</strong> Guarda, jjidis<br />
suffragant do Sa-iRt-Jacques-<strong>de</strong>-Conipostci'ile. et<br />
qu'il y avait do ilréquentes relations entre<br />
Saint-J'acqucB et Roo-aniedour : Gérard d'Es-<br />
comifi'le», »bbé <strong>de</strong> TuJle et <strong>de</strong> Bocainadour, re-<br />
venait <strong>de</strong> Couipo-.-'tefle quaud il rapporta iv.r-<br />
vdo C». la. vicomtesse <strong>de</strong> Béa-in.<br />
M. Allbe lit, ensuite les détails d'urne cérémo-<br />
nie touciiainte qui eut lieu à Saint-Céré en ISO',1<br />
pour le ba.piiême et la première communion<br />
d'une jeune Ethiopienne, (?) amenée d'Egypte<br />
*»3-r lo COOniBBfflldBBl* ,<br />
va n, ,,, pas- ,: ro , )a |. i4 , n10 . s'indigne. On <strong>de</strong>-<br />
he pu' ' , 11 , „ arrestetiom on i'an-<br />
S , ti' ensuite avec une exas-<br />
nonoe pour la < mi m-" w»»"<br />
lierai ion nouvel.e. ^éjà fait son<br />
" ; ; ' ; ',:II"I,.. io désigne<br />
enquête. »••»*• ' " - , ,,„, .,Uns, etc., etc.<br />
a ^ t ^iiten^en^t.l teiit I un .mistral<br />
d^!V*i,én»s.eU-a. IHîs,nt Ion 1Hisopine<br />
ii: n" r-ûi même que M. te juge d'instruction<br />
U pareil n»«u {c ^ mnr<br />
abiunlnUTiO l-i te "i > { ro[ , U;LlU ,<br />
«n«»fti..tre. n .V ';. , .V e -aines déposiltaae et<br />
"^nn.'l: l'un témoignage nouv«l,U<br />
''^Kïï ^ M*r'* M-ouru aurait clé<br />
ir saluer ici le<br />
îirabla dévone-<br />
R catholique,<br />
'êmement bien<br />
tsi<strong>de</strong>nt caracté-<br />
Ic l'orateur ap-<br />
>ar M.<br />
pelé par le Comité catholique<br />
11 tient surtout à préciser te<br />
Henry Taudière dans les grands débats roli-<br />
gieux et sociaux <strong>de</strong> notre époque. Avec. M. <strong>de</strong><br />
Lamarzello dans son commente ire sur ia Sé-<br />
paration <strong>de</strong> l'Eglise et <strong>de</strong> l'Etat, dans las Con-<br />
grès <strong>de</strong>s jurisconsultes catholiques, à. la Fa-<br />
culté <strong>de</strong> droit <strong>de</strong> Paris, il a travaillé à ééga ger<br />
la vérité et à prémunir les bous Français con-<br />
tre la perfidie <strong>de</strong>s lois imaginées pour les<br />
réduire à l'impuissance.<br />
Cette tâche concor<strong>de</strong> parfaitement avec celle<br />
que s'est imposée le Comité catholique : dissi-<br />
per tes nuées, les préjugés, tes mensonges his-<br />
toriques. C'est pour cela qu'il a organisé la<br />
boite série do conférences si heureusement<br />
otinnée aujourd'hui.<br />
d. Robert <strong>de</strong> Boyer-Montégut, après avoir<br />
nné un aperçu rapifte. cl énergique <strong>de</strong> ta si-<br />
tuation en 'présence <strong>de</strong> laquelle se trouvent<br />
tee membres d.u Confite catholique, donne Ja<br />
piarole à M. Henrv Taudière pour sa. conféren-<br />
ce sur les Libertés publiques autrefois et au-<br />
jourd'hui.<br />
CONFÉRENCK DE M. HENRY TAUDIÈRE<br />
L'éminent conférencier commence par re-<br />
mercier M. Robert <strong>de</strong> Boyer-Montégut <strong>de</strong>s pa-<br />
roles délicates par ksqiusltes il lui o. souhaite<br />
la bienvenue il il'ooilonse. H s'en déclare extrê-<br />
mement t'0-nohé et en termes exquis il prend<br />
tout do suite contact avec son public.<br />
I< est venu pour examiner l'état da choses<br />
ctuê nous smbissons sous un aspeat pairtteu-<br />
ltetr • sa oomma-naison. au jKjj.nl. <strong>de</strong> vue do nos<br />
lïn;->-tes avec ce que l'on appelle 1 Ancien R6-<br />
Btoe ptos Kcnérailo-monit avec la situation <strong>de</strong><br />
la Franco d'autrefois. .<br />
,, Les catholiques daujo-urd fi<br />
eu les Opprime, cnçnt : « Lilra<br />
et cela n'aboutit a nan.<br />
» Parce que quand on veut<br />
ne la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pas huiniDleimeui.<br />
(Apl-slaudissemcnts.)<br />
, parce que .ensuite, en l-ra.i.<br />
^ i ilvcrté s'excluent pour non<br />
v e m lirelisiine révolution liai re est l adyereai-<br />
rc con ' du „rvt,holicismp. Et il UPUS ûlt PM*<br />
fa iXinhe <strong>de</strong> Mi'Chotet : « La .liberté du co ho-<br />
.Iteisinc, c'est la mort <strong>de</strong> la République » (A&-<br />
^M^lW^uditexi fait mie saisissante op-<br />
position entre les libertés publiques d'autrefois<br />
«vos la Liberté que l'on inscrit airiuurd'nai<br />
«ur nos monuiincnts et nos actes officiels.<br />
En ur, tShbieau d'histoire extrêmement mté-<br />
re'-sainl. il montre tous les t«WV*2ffî*<br />
indépeurta-nte qui coinposaicn tel M ,a.'.c ;<br />
• I<br />
tretais: «Ile était, «-n mu ne disait un perso .t.. ge<br />
dn dix-huitième siècle « hériissee..ae in,, 1 »,"<br />
Entre ces Groupes multipl<br />
S<br />
BSfilgré Fraudas, Grisa Viticok»<br />
ET LSURS CONSÉQUENCES<br />
imm*
.^:", | rjfti,| W i||.jii..iij<br />
M S^Parw^^SW»«te dont<br />
M boite procure « P«*mfêi»s<br />
iil ÉSI w-flBI<br />
i jP§ ;<br />
H<br />
pour ÉVITER ou pour GUÉRIR, PJ~, Jta <strong>de</strong> Gorge, ^it^ ^ '<br />
Bronchites aiguës on chroniques, Catarrhes, Grippes, Inûuenza, Asthme, Emphysème, rneumomes,<br />
©t toutes les Maladies clos voies respira^ *****<br />
Ecoutez les millions et les millions <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s guéris et reconsnaiss<br />
t eve,, : v flJs rf>, /e Ur<br />
tré parfait pour moi. Crois-tu qu'il<br />
remis , dans un petit nortefeuitle. une<br />
somme<br />
pour [air*<br />
<strong>de</strong> chut millo francs<br />
face à mes frais <strong>de</strong> voyage, car je doisj<br />
vous roitrouver<br />
dans le Midi.<br />
uno lettre, do lui à Pariï m annonÇ<br />
volio arrivée à Nice<br />
(A suivre.)<br />
Imprimerie svictalt<br />
te Girant : Amtiee Bb'SSO.V<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés<br />
lin Mil IHI III
i 0<br />
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LE NUMÉRO SCEHTHRES<br />
Organe quotidien <strong>de</strong> Défense Sociale et Religieuse<br />
LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />
•JJKimMUROMKfi KT DÊP ARTEMKOT S ItSCmUSTERS<br />
t^AKTKSIEHTS SON MVlTROPHliS<br />
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Loi, Avsyron, Corrèze, Cantal Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénées-Orientale»<br />
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Taro-et-Garonne, Lot-et-Garonne Edition du matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />
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Mardi <strong>21</strong> <strong>Janvier</strong><br />
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BUREAUX A PARIS : 26, RUE FEYDEAO<br />
bwMMBjSËËEËËESSI<br />
s pa<br />
Sur la proposition <strong>de</strong> M. Delahaye, la Ctiam-<br />
bro a ajourné ie projet do réintégration as plus que ceux qui<br />
<strong>de</strong>s esclaves,<br />
"j'ai voulu, uno fois encore, fairt<br />
•tes paroles <strong>de</strong> la. vérité, <strong>de</strong> la liberté, du droit<br />
<strong>de</strong> la justice éternelle, aux catholiques sin<br />
cères. mais enchaînés en si grand nombre ' lm -<br />
l'égolsme, l'indifférence, l'inertie -<br />
aux prétendus catholiques, aux [<br />
honnêtes gens, aux prétendus libé<br />
votent sitns 6r.inl.inii 'i- sans remord<br />
nos qui s'accumulent et tes <strong>de</strong>sastt<br />
mes qui nous .menacent. Je i'a.i il il,, j<br />
une fois <strong>de</strong> nllis, a-oonnip] i.r la niiss'in<br />
é.pisr.opat, le <strong>de</strong>voir que .m'impose m<br />
CNMVCC . J'ai voulu dégager <strong>de</strong>vant 1)<br />
responsabilité.<br />
Plusieurs èvèquee ont n drossé leur cha-<br />
leureuse adhésion à, Mgr Turinaz, qui avait<br />
été rarement mieux inspiré.<br />
voulu détruire et, avec elle, autant qu'on 'e<br />
pouvait, l'idée mémo du christianisme. Ce<br />
fait est Tendu éclatant comme le soleil par<br />
le système <strong>de</strong> nos persécuteurs d'aujour-<br />
d'hui, qui es donnent hautement pour con-<br />
tinuateurs <strong>de</strong> la Révolution. »<br />
Enfin, ce qui est plus significatif enco-<br />
re voici ce qu'écrivait <strong>de</strong>rnièrement une<br />
Semaine religieuse commune à trois dio-<br />
cèses (Bayonne, Tarbes, Aire-Dax), dans<br />
ses échos <strong>de</strong> Rome :<br />
(( Ce n'est pas seulement <strong>de</strong>s religieuses<br />
sublimes, <strong>de</strong>s prêtres admirables que Pie X<br />
veut voir' sanctifiés, pour les opposer à tous<br />
les renégats, a tous les défroqués qui en-<br />
nibrèront les bancs <strong>de</strong> la Montagne.<br />
t au roi martyr lui-mÊnie, à Louis XVI<br />
et à sa sœur infortunée, la touchante Eli-<br />
sabeth, que Pie X entend désigner <strong>de</strong>s pos-<br />
tulaleurs, sans avoir cure <strong>de</strong>s ricanements<br />
que cette décision provoquera sur les lè-<br />
vres sardoniques do nos Maçons. »<br />
Puisse, ce noble projet, se réaliser bien-<br />
tôt pour le salut <strong>de</strong> la France I<br />
Armand GRANEL.<br />
cor<br />
C'n<br />
SULLY-PRUDHOMME<br />
Les Débals publient l'étu<strong>de</strong> suivante sur un<br />
beau livre <strong>de</strong> M. Zyaxxnski. Nous avons grand<br />
plaisir à la reproduire. Remarquons toutefois<br />
qu'il y manque un peu d'envolée vers l'idéal<br />
chrétien ; même quand on parle <strong>de</strong> Sully-<br />
Prudliomane, c'est Dieu qui apparaît comme<br />
l'étemelle conclusion <strong>de</strong> tout entretien 6ur la<br />
véritable poésie<br />
« La qualité <strong>de</strong> nos admirations révèle la<br />
qualité <strong>de</strong> nos âmes. » M. Ernest Zyroms<br />
ki, à qui j'emprunte cette pensée, est pro-<br />
fesseur à la Faculté <strong>de</strong>s lettres <strong>de</strong> Toulou-<br />
se : il vient <strong>de</strong> publier, à l'honneur <strong>de</strong> Sul<br />
ly-Prudhomme, un livre qui l'honore lui-<br />
même infiniment. Je me hâte <strong>de</strong> dire que<br />
ce livre grave et attachant n'est pas du tout<br />
un volume <strong>de</strong> circonstance, improvisé hâ-<br />
tivement à la veille ou au len<strong>de</strong>main .<strong>de</strong> la<br />
disparition du cher poète, dont le souvenir<br />
est encore présent à tous ses amis, mais<br />
une étu<strong>de</strong> patiente, méditée à loisir, tra<br />
vaillée avec amour et où l'auteur a mis le<br />
meilleur <strong>de</strong> lui-même peur nous expliquer<br />
la formation du génie poétique <strong>de</strong> Sully-<br />
Prudhomme et nous donner une histoire<br />
intime <strong>de</strong> sa pensée. Lettré, critique, philo-<br />
sophe, poète sans doute, caT on ne parle<br />
pas <strong>de</strong> Lamartine et <strong>de</strong> Sul ly-Prudhomme<br />
comme il l'a fait sons avoir été visité par<br />
les douces Muses, M. Zyromski avait tout<br />
ce qu'il faut pour bien traiter le sujet diffi-<br />
cile qu'il a choisi. Il y a réussi avec une<br />
ferveur <strong>de</strong> tendresse, une qualité d'émotion<br />
et une rigueur <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> qui sont juste<br />
ment le charme et la force <strong>de</strong> son livre.<br />
On ne comprend bien que ce qu'on aime<br />
et nous n'aimons en général que ce qui<br />
répond à notre nature. La sagacité, si vive<br />
qu'elle soit, a toujours moins <strong>de</strong> lumières<br />
que la sympathie. La sympathie, disait<br />
Montaigne, frappe à la porte <strong>de</strong> l'enten<strong>de</strong><br />
ment ; elle l'éveille, le prévient et le ga-<br />
gne... La belle étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> M. Zyromski, dont<br />
je voudrais dire au moins le mérite essen<br />
tiel, est divisée en <strong>de</strong>ux parties. Dans la<br />
première, le critique nous montre le poète<br />
allant par une évolution naturelle, qui n'é<br />
tait que le développement logique <strong>de</strong> son<br />
moi pensant, du romantisme proprement<br />
dit, qui ne pouvait pas longtemps lui suf-<br />
fire, jusqu'à -la poésie philosophique, c'est-<br />
à-dire aux méditations, sur la <strong>de</strong>stinée,<br />
après avoir traversé le Parnasse contempo<br />
rain, le néo-romantisme, le nouveau Céna<br />
cle où le noble jeu <strong>de</strong>s mots et <strong>de</strong>s rimes<br />
occupait plus ordinairement ces jeunes poè-<br />
tes, M ciseleurs <strong>de</strong> vers », que les problè-<br />
mes <strong>de</strong> l'esprit et les mystères <strong>de</strong> l'âm<br />
dont le souci plus poignant donne tout <strong>de</strong><br />
même aux penseurs une inquiétu<strong>de</strong> plus sa<br />
crée. Dans la <strong>de</strong>uxième partie, M. Zyroms-<br />
ki analyse l'un après l'antre les caractères<br />
principaux <strong>de</strong> cette poésie pensive où Sully-<br />
Prudhomme. disciple et continuateur <strong>de</strong><br />
Lucrèce,<strong>de</strong> Marc-Aurôle, <strong>de</strong> Pascal et <strong>de</strong> Vi-<br />
gny, a employé, cherchant toujours à mon-<br />
ter 'plus haut, les <strong>de</strong>rnières années et le<br />
soir méditatif <strong>de</strong> sa noble vie<br />
Il nous décrit d'abord ce qu'il appelle « le<br />
paysan intérieur » <strong>de</strong> cette âme délicate et<br />
tourmentée, .ou, en d'autres termes, la vi<br />
sion <strong>de</strong> l'univers que le poète porte en lui<br />
même, tout ce que la nature et la vie, com_<br />
me il les aperçoit, comme il les désire, lui<br />
suggèrent d'impressions, d'images et <strong>de</strong><br />
symboles. Chacun <strong>de</strong> nous, en effet, pour<br />
lit doué d'imagination, <strong>de</strong> sen<br />
flexion, porte on lui un mon<br />
lotit ou grand, qui échappe<br />
?ap fil Spécial<br />
DÉPÊC<br />
Ce ntre " Q uina e mîlle<br />
Paris, 20 janvier.<br />
Ce matin a été placardée SUT les murs <strong>de</strong><br />
Paris, par tes soins du Comité du Panache^<br />
une gran<strong>de</strong> affiche stigmatisant la scanda-<br />
leuse voracité <strong>de</strong>s Quinze-Mille francs.<br />
Cet affichage n'est que le ^-but d'une vi-<br />
goureuse campagne <strong>de</strong> flétrissure entreprise<br />
contre les Quinze-Mille par ie Comité du<br />
Panache.<br />
Tous les bons Français sont invités à s'as-<br />
socier à ce mouvement <strong>de</strong> protestation natio-<br />
nale ; les adhésions sont reçues au Comité<br />
du Panache, 42, rue du Bac, où <strong>de</strong>s appels,<br />
<strong>de</strong>s feuilles d'adhésion, <strong>de</strong>s affiches et <strong>de</strong>s<br />
tracts illustrés sont remis gratuitement pour<br />
la propagan<strong>de</strong>.<br />
|A POLICE DES CAMPAGN<br />
• peur,<br />
itenduà<br />
UX qui<br />
les rui-<br />
SUpMt<br />
voulu,<br />
<strong>de</strong> mon<br />
ns-<br />
nia<br />
lion do la police <strong>de</strong>s campagnes<br />
ou.per vivement l'opinion.<br />
La ques<br />
!SS Mtotlaîrrécemment une excellente<br />
proposition <strong>de</strong> loi tondant à réprimer k<br />
yj^MÎ* ««trquis <strong>de</strong> Porr,er<br />
Sservate.ur.<strong>de</strong> ^lT^%T% comte<br />
•ès a présenté au<br />
et .dont l'an<br />
u, députt<br />
s romani*<br />
1. le marquis<br />
Sur <strong>de</strong> 3<br />
: même ordre<br />
Sabran-Pontf<br />
•oncrès <strong>de</strong> la chasse un rapport<br />
t très documenté.<br />
hnni-Pontevès fait un tableau<br />
l-i triste situation <strong>de</strong>s proprié-<br />
taires et locataims fonciers et, qui u'expllqw<br />
que trop col abandon ^r^te campa-<br />
gjjea, si inquiet<br />
Dans<br />
Jean <strong>de</strong><br />
ôVcnier coi<br />
très judicie<br />
M. <strong>de</strong> S '<br />
saisissnnti. <strong>de</strong><br />
Paris, 20 janvier.<br />
JOURNAUX ANTIBLOCAUDS<br />
De la République française, au sujet <strong>de</strong> l'ar-<br />
rêt du conseil d'Etat relatif aux dispensés ec-<br />
clésiastiques : , . . . ,.<br />
Le conseil d'Etat vient <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r erue<br />
quand il y avait un article dans une loi, U<br />
fallait l'appliquer ; on se <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ou il e'air-<br />
•rêtera dans la voie <strong>de</strong> ces propositions sub-<br />
versives si nous étions M. Briand, nous ou^<br />
vririons l'œil ; cet homme d'Etat est arrivé<br />
place Vendôme avec mission d'Imposer aux<br />
tribunaux une indépendance conforme aux<br />
opinions du gouvernement ; nous serions»<br />
étonnés que ce programme fût limite aux tri-<br />
bunaux <strong>de</strong> l'ordre judiciaire et qu'il ne s'éten-<br />
dît pas aux tribunaux administratifs, lesquels<br />
étant composés <strong>de</strong> magistrats mo<strong>de</strong>stement<br />
amovibles sont encore moins excusables que<br />
les autres <strong>de</strong> ne pas comprendre rapi<strong>de</strong>ment<br />
ce que l'on attend d'eux. »<br />
Du Soleil :<br />
t Chaque fois qu© nos ministres négocienv<br />
et contractent,<br />
<strong>de</strong><br />
pou qu u<br />
sibilité et<br />
do intérieur, petit ou grnn<br />
à d'autres yeux que les nôtres mais<br />
chante notre solitu<strong>de</strong> et que nous p-<br />
à notre gré <strong>de</strong> nos souvenirs, <strong>de</strong> ne<br />
rances. <strong>de</strong> nos illusions...<br />
... IX) moindre vent ou prop<br />
disait Victor Hugo,<br />
Fait ralulro et vibrer mon ame<br />
: « J'ai mes brouillards ei mon<br />
ys au-<strong>de</strong>dans <strong>de</strong> moi. »<br />
ette première initiation, ce pre-<br />
rd jeté sur l'homme Inté<br />
> l'âme, M. Zyromski noi<br />
-nim« on disait, aulrch '<br />
sacritiei<br />
intérêt,<br />
nous rs<br />
espérer,<br />
it fa<br />
l«<br />
jus nous <strong>de</strong>manuons quoi<br />
y, à notre dignité et à notre<br />
du passé ne sont pus pour<br />
ive<br />
oonirno beaucoup<br />
Et Pas<br />
beau U<br />
Aprè<br />
mier n<br />
ou fatal.<br />
<strong>de</strong> cristal...<br />
CO<br />
rieur dè<br />
us décor<br />
nous d(<br />
ni îr<br />
al l e<br />
même, avec toutes les<br />
et <strong>de</strong> souffrir qui en<br />
noblesse et le tourment : délicatesse<br />
native et raffinée, meurtrie d'abord par les<br />
rroissaments personnels, puis déchirée par<br />
pitié fraternelle pour les maux d autrui;<br />
laneolie tour à tour tendre et noire qui,<br />
is s'aigrir jamais jusqu'à l'amertume, va<br />
ivent jusqu'à la détresse ;<br />
al voiflu tout aimer el je suis malheureux...<br />
la<br />
tournée diplomatique,<br />
croient et le craignent ».<br />
JOURNAUX BLOCARDS<br />
De M <strong>de</strong> Lanessan, dans le Siècle :<br />
« Si la marine <strong>de</strong>s Etats-Unis a voulu dé-<br />
montrer qu'il était .possible d'envoyer un*<br />
flotte <strong>de</strong> guerre au Japon, elle réussira sa<br />
démonstration, mais elle n'aura pas établi<br />
mi'll serait possible à cette même flotte <strong>de</strong><br />
tenir tète à <strong>de</strong>s escadres n'ayant subi aucune<br />
fatigue n'ayant qu'à sortir <strong>de</strong>s ports japonais<br />
pour se battre et assurées <strong>de</strong> retrouver dan»<br />
ces ports <strong>de</strong> quoi satisfaire sans retard à tous<br />
leurs besoins. l'estime donc que l'envoi d.G<br />
l'escadre américaine dans tes mers _ extrême<br />
orientales était au moins inutile et je crains<br />
fort qu'elle inspire à l'Orient <strong>de</strong>s sentiments<br />
très différents <strong>de</strong> ceux auxquels M. Taft a fait<br />
allusion ». ...<br />
[Quoi qu'il en soit, 11 est bien certain que<br />
si l'Amérique s'est livrée à cette démonstra-<br />
tion, c'est qu'elle était en mesure <strong>de</strong> la faire<br />
Il serait heureux que, le cas échéant, la ma*<br />
9*<br />
i<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
mi(Sï»araUn ; la Ban/iuc <strong>de</strong> Paris, s'avance à Use .<br />
le Lyonnais, k 1191, et le Comptoir d'Uscomwn » m î,<br />
ollOB a 08S sa récente avance prise à l'approche d«<br />
l'échéaneo On l'acompte <strong>de</strong> t» francs, pajahie lin<br />
.inraiit sur le (llvtujeu.<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1907.<br />
Ixa grands chemins calmes mais termes ; Ira r.il0 .<br />
m MI» espagnols ont subi <strong>de</strong>s réalisations qui jCï<br />
ramènent : le Nord-Espagne, à 'm et le Saragosse<br />
375.<br />
Ix> RIO ronart et cote 1730 : le cuivro nous étant<br />
arrivé en hatlSM d'une livre un quart, hausse qui<br />
'expliqua par co fa.il qui» plusieurs pay< d'KMrftnia.<br />
Orient, qui .avalent cessé <strong>de</strong> s'approvisionner pen-<br />
dant la pério<strong>de</strong> d'ctfeiTesccuce, sont <strong>de</strong>venus da<br />
ffros acheteurs .<br />
Kn banque, les mines d'or restent un peu offertes;<br />
la <strong>de</strong> Bcers vaut 354, et Colombla est recherchée<br />
4*^9.<br />
DR I.AVICFRTE, {<br />
6î. rue Taitboat, P«r|#,<br />
IIWÉg^»^BMM -«<br />
BOURSE OE PARIS<br />
Du 20 <strong>Janvier</strong> (Dépêche lolôgrapnique)<br />
AU COMPTANT I COURS I con<br />
?BÉeta 1 ou io na<br />
un<br />
FONDS D'ËTAT<br />
g OÇ, *»<br />
% amortissable<br />
nette tunisienne<br />
ltusse 4 % 1867 et 1869<br />
_ 4 % 1880..<br />
_ 4 or 1889<br />
_ 4 % or 1890<br />
_ 4 % or 1893<br />
_. | % or 1894<br />
Consolidé 4 % t- et 2- séries<br />
_ 4 % 1901<br />
_ 3 % or 1891<br />
— 3 % or 1890<br />
_ 3 t % or 1894<br />
Russe 1900<br />
r.etres <strong>de</strong> gage 3 1<br />
Bons ruef-ses 1994<br />
italien 5 % •<br />
Espagne extérieure (cours 30 p.)...<br />
Autriche or 4 %<br />
Hongrois 4 %<br />
Egypte unifiée<br />
Argentine (Képuhl.) 5 % 1886<br />
Portugal 3 %<br />
ACTIONS<br />
Banque <strong>de</strong> France<br />
Crédit Foncier<br />
Crédit Lyonnais<br />
Banque <strong>de</strong> Paris •••<br />
Comptoir d'Escompte<br />
Société générale<br />
Banque franco-espagnole<br />
Banque Ottomane<br />
Midi<br />
Orléans •<br />
Paris-Lyon-Médlterranée<br />
Nord<br />
Ouest<br />
Est<br />
Est-Algérien<br />
Ouest-Algérien<br />
Bône-Guelma<br />
Autrichiens<br />
Lombards<br />
Nord-Espagne ><br />
Saragosse<br />
Cheniins <strong>de</strong> fer Portugais<br />
Charbonnage <strong>de</strong> Laviana<br />
Carmaux '•<br />
Thomson -Houdton<br />
Compagnie Parisienne du Gaz....<br />
Messageries maritimes<br />
Compagnie transatlantique<br />
Lots Congo<br />
«ir, 55<br />
,9(1 25<br />
H 69<br />
83 ..<br />
82 51)<br />
82 ..<br />
83 ..<br />
81 50<br />
8a 90<br />
83 <br />
522<br />
537<br />
525 ..<br />
40: 50<br />
538 ..<br />
53 > 75<br />
36'. ..<br />
361 50<br />
419 ;o<br />
405 ..<br />
432 ..:<br />
388 .<br />
500 .<br />
420 ..<br />
454 23<br />
465 59<br />
495 ..<br />
474 58<br />
493 .<br />
398 ..'<br />
444 ..<br />
455 ..<br />
424 ..<br />
431 50<br />
42ii ..<br />
445 75<br />
419 10<br />
431 ..<br />
419 . . 1<br />
«5 59<br />
389 50<br />
365 ..<br />
439 "<br />
312 50<br />
586 ..'<br />
108 ..<br />
490 '.'.)<br />
4S8 50'<br />
A TERME<br />
%<br />
Italien<br />
Espagne Extérieure!.!!!!<br />
Portugais 3 %, i" série.'.'!<br />
Consoli<strong>de</strong> anglais<br />
Turc unifié 4 % ..**"<br />
Métropolitain<br />
Banque <strong>de</strong> France !.!!'<br />
Crédit Lyonnais [<br />
Banque ottomane<br />
Nord-Espagne<br />
Saragosse !'"<br />
Suez _"'<br />
Rio-'i'into ,.'.',,]<br />
Sosnowico ! '<br />
Alagoas ...V.'.'.<br />
APRES BOURSE<br />
De Beers<br />
East Rand...<br />
Rand Mines.<br />
Iiuanchaca.....<br />
De Beers<br />
Goldfields<br />
East Rand<br />
Rand Mines<br />
May et C"<br />
Chartered<br />
Cape Copper.....<br />
Briansk<br />
Robinson Gold!!<br />
Syndicat minier<br />
Tharsis<br />
MARCHE EN BANQUE<br />
CHANGE<br />
100 ..<br />
353 ..<br />
87 50<br />
.97 50<br />
143 ..<br />
50 75<br />
24 75<br />
186 50<br />
301 ..<br />
225 50<br />
203 ..<br />
160 ..<br />
Hambourg<br />
Londres<br />
Londres (chèques) *'.!".!<br />
Madrid (papier court) !!'""<br />
Madrid (papier long) '.<br />
Buenos-Ayres (or)<br />
BOURSE DE LONDRES<br />
Consolidé anglais 84 .3|16i italien ...<br />
" % français 95 ,.\.. Suez<br />
ICO 50<br />
353 ..<br />
85 75<br />
95 ..<br />
HO ..<br />
ro 85<br />
20 ..<br />
190 ..<br />
308 ..'<br />
224 50.<br />
202 ..'<br />
161 ..{<br />
t<br />
122 lhlfi<br />
25 18 ljï<br />
25 17 .[.<br />
434 . t .<br />
127 27 .4. "<br />
101 1,2<br />
t«1 112,<br />
101 112<br />
Uanq. ottomane.. 18 ..[.. i Egypte" .V...'.<br />
BOURSK DE MADRID<br />
Intérieure 72 25 1 Extérieure ti 95<br />
COURS DES PRIMES<br />
3 % dont 50....<br />
3 % dont 10<br />
Extér. dont 50....<br />
Banq. ottom. d.5.<br />
Rio dont 10<br />
709 ..<br />
1738 50<br />
dont 25.<br />
dont 35<br />
dont 2 fr. 50.<br />
dont 5<br />
95 72<br />
711 50'<br />
1748 Mit<br />
BOURSE DE TOULOUSE<br />
Fonds d'Etat français. — 3 v. Porteur o-, M<br />
3 % Amortissable nominatif, 96 25 ) ÔmWràtion Tu' 1<br />
msionno 3 %, 457 ; Madagascar ! / 79 0 <br />
Fonds d'Etat étrangers. - Russe 3 P trls 1^ f ?« w S^l-Ouest. E. C. 15. 500;.<br />
1898 419 ; Oonwnunalrs 1879. 417 M 1W, tv^ Vnii<br />
do Castres 3.70 %. m,.m '. ,„ .^'.1 * '>»<br />
1903 tout payé, 495 j Es tanc eiToi iStlo • Midi V<br />
cienno 3 %, 4<strong>21</strong> 75 ; Nord nouvWle 4(0 Orl'À- s -m<br />
dw*n», 431 50 ; Ç.-L.-Médit,rranée ancienn^ ,À -<br />
hyp. ,191 1* ; Lombar<strong>de</strong> ;i « x 31li M<br />
- Espagne, tas 100 pesetas, 87 30.<br />
donne,<br />
Clians<br />
Gorg 0( Rliumatismos,Douloars<br />
[totigei le Nom<br />
i,W TIT ' TOULOUSAINS font conduit»<br />
6ÎVfi55 SJnatnanj au PETIT MARIN (Mlle,<br />
r±ï$E& ^ ^.H 5' 22- <strong>Toulouse</strong>, prbs le 1<br />
£?£ LT( A E ; SD6FILT,LLT6 ><br />
Cons. a facau. - Economie, eiesançt.<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
Mardi <strong>21</strong> <strong>Janvier</strong> <strong>1908</strong><br />
DKAGAsus ©y<br />
TEMPS<br />
TOULOUSE<br />
Aujourd'hui, vente<br />
APRÈS INVENTAIRE<br />
DE TOUT LE STOCK DE<br />
LINGERIE DÊPAEEILi<br />
mercredi 22 <strong>Janvier</strong><br />
SOLDES AU RAYON DE<br />
ROBES ET MANTEAU<br />
ainsi que tout l'existant <strong>de</strong><br />
FOURRURES<br />
En raison <strong>de</strong> notre désir <strong>de</strong> ne rien<br />
conserver en vêtements, nous avons fml<br />
tin rabais sur ces articles variant entre<br />
45 et 70 %.<br />
La vente sera continuée<br />
ÏEUD] S3ÎER1ES, VELOURS.<br />
.VENDREDI BLANC, LINGE, RIDEAUX.<br />
SAMEDI GANTS, MODES, BONNETERIE<br />
Jiiiiiiiiiii; itiinuiiiiiiiiiiHiitiii<br />
;AN VIOLET<br />
Sont nommés officiers .d'académie, MM. :<br />
, Monat, commissaire <strong>de</strong> surveillance (Lot)<br />
CMotlio, percepteur à Castres ; Ogurier, ins<br />
ititutcur ù, Cette.<br />
Pra<strong>de</strong>l, ingénieur à Figeac ; Prat-Carrab,<br />
instituteur à Saverdun ; Prat, pharmacien à<br />
Cette ; Proudhon, agent-voyer à Caraman<br />
Puyboyer, mire <strong>de</strong> Cussac.<br />
Docteur Raymond, à Azllle (Au<strong>de</strong>) ; Raynal<br />
professeur à Montauban ; Raynal, pharma<br />
eien à Brie ; Régnât, adjoint au maire <strong>de</strong><br />
Sauzès (Lot) ; Rambaul, <strong>de</strong>ssinateur à Tou-<br />
louse ; Boucay.roi, membre <strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong><br />
commerce 3e "Mazairnet<br />
Sabatlié, publieiste à Moissac ; Saint-Lau<br />
irens notaire à Samatan (Gers) ; Sans, con<br />
seiUer municipail à Amélie-les-Bains ; Schil<br />
Eing, agent-voyer a Villemur (Haute-Garon<br />
ne) ; Seguret-, maire <strong>de</strong> Marquefave (Haute<br />
Oaronne) ; Senergous, percepteur à Sinfront<br />
j(Lot-el-Garonne) ; Sicerandre, à Pamiers<br />
Souque, à, la Compagnie du Midi, <strong>Toulouse</strong><br />
L'abbé Taillefer. curé <strong>de</strong> CeziMac (Tarn-et<br />
Garonne) ; Jules Tap, publieiste à Castelnau-<br />
dary ; Tourin, à Castres ; Tourraton, secré<br />
taire du Patronage <strong>de</strong>s jeunes libérés, Tou-<br />
louse .<br />
Docteur Ver<strong>de</strong>au, maire <strong>de</strong> Tarnac ; Veys-<br />
set, conseiller municipal à Brie ; Vidal, juge<br />
à Céret ; Venais, directeur <strong>de</strong> l'Harmonie à<br />
iBessières (Haute-Garonne) ; Villar, notaire<br />
ià Salnt-Jean-<strong>de</strong>-Bruel (Aveyron).<br />
Félix Ydrac, pharmacien à Bagnères-<strong>de</strong>-Bi-<br />
gorre.<br />
oiiiimtiiiiffj<br />
sont priés d'ussSetCT à la (réunion générale<br />
oui aura lieu JOUKU 23 courant, a 8 heures et<br />
<strong>de</strong>mie, à la mairie <strong>de</strong> Cor<strong>de</strong>s, saàte <strong>de</strong>s so-<br />
iétés. Oindre du jour : quêtions do matehcs,<br />
qpiestions diverses, formation d'une quatriè-<br />
me équipe, inscriptiou <strong>de</strong> nouveaux imcmibres.<br />
LAVAUR. — Service <strong>de</strong> l'eau. — Par suite<br />
d'un acci<strong>de</strong>nt survenu à la turbine qui fa.lt<br />
fonctionner les pouqies du moulin <strong>de</strong> la ville,<br />
lo service <strong>de</strong> l'«iu a été interrompu hier à<br />
partir <strong>de</strong> midi.<br />
Deux distributions d'eau seront faites au-<br />
jourd'hui, la .première <strong>de</strong> midi a midi et <strong>de</strong>mi<br />
et la secon<strong>de</strong> <strong>de</strong> G à, 7 heures du. soir.<br />
Ce n'est qu'aujourd'hui, après la visite d'un<br />
ingénieur, que l'on sera fixé sur le moment<br />
où le service <strong>de</strong> l'eau sera normalement re-<br />
pris.<br />
En attendant, les personnes ayant <strong>de</strong>s con-<br />
cessions sont priées <strong>de</strong> ne pas laisser les robi-<br />
nets ouverts.<br />
ll.Mi.il uiiiiira<br />
AU»<br />
Pour les assises<br />
La chambr» d'accusation <strong>de</strong> MontpeUlier a<br />
renvoyé <strong>de</strong>vant les assises <strong>de</strong> l'Au<strong>de</strong>, qui s ou-<br />
vriront le 3 février prochain, sous lu prési-<br />
<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Rouquet, les nommés Raymona<br />
Pueyo, 46 uns, né à Aguilar (Espagne), çx-<br />
éphaer à Carcassonno, et Manuel hanctez,<br />
cxiouisinier, 23 ans, né à Barcelone, ce <strong>de</strong>r-<br />
nier en fuite, accusés <strong>de</strong> vol qualifie.<br />
Il s'aigit du vol commis le 10 mai <strong>de</strong>rnier,<br />
à Canoassoniie. au préjudice <strong>de</strong> M. Roger,<br />
ancien bijoutier.<br />
CARCASSONNE. — Paroisse Saint-Vincent<br />
(A. C. J. F.). — La jeunesse catholique <strong>de</strong> la<br />
patroisso Saint-Vincent célébrera dimanche<br />
prochain la l'été du groupe. A cette occasion<br />
lia lahorale, formée avec <strong>de</strong>s clianteurs <strong>de</strong><br />
choix, exécutera -une messe à quatre voix<br />
inégales. A vêpres, elle ctiantera une cantate<br />
bien connue. _ .<br />
Les jeunes <strong>de</strong> Saunt-Vineent, invitent leur;<br />
amis à les honorer <strong>de</strong> leur présence le matin<br />
et le soir. lis ne doutent pas qu'on no soit<br />
heureux d'entendre les œuvres <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s<br />
meilleurs compositeurs carcassonnais.<br />
Caisse d'épargne. — Séances <strong>de</strong>s 18 ©t 19<br />
jan,»er : versements, 39.329 fr.; rembourse<br />
ments, 34.566 fr. 25.<br />
Eîat civil du 18 au 20 janvier. — Naissances<br />
1 garçon, 1 fiiflie<br />
Décès : Jean Sarraméa, 49 ans, rue du 24<br />
Février, 44 ; Joseph DablairoOles, 52 ans, tfue<br />
Voltaire, 80 ; Léonie Castel,, 37 ans, épouae<br />
Olive, rue Gare, 13 ; Mnrg-ueràto Roques, 65<br />
ans, veuve Bousquet, rue du 4-Septenîbre, 84<br />
Publications <strong>de</strong> mariage : Jean Milhès, pro-<br />
priétaire à Bea-riac, et Marie Deilmas, à Ma-<br />
quens ; Jules Boulbès, cultivateur, et Marie<br />
Franco, à Carwassonne ; Jean Franco, journa-<br />
lier, et Clémentine Azaïs, a Carcassonne ;<br />
Antonin Cals, coiffeur à Alger, et Jeanne Cas-<br />
eaing, à Gaaicassonne ; Eugène Pons, pâtis<br />
sier, et Jeanne GaUitier, à Carcassonno ; An-<br />
toine Bacourron, oultlvateur à Astaffort, et<br />
Anna Gay, à Carcassonne ; Antoine Larruy.<br />
terrassier, et Carmen Lanau, à Carcassonne<br />
PALAJA. — Vol. — Dans l'après-midi <strong>de</strong><br />
vendredi <strong>de</strong>rnier, <strong>de</strong>s malfaiteurs se sont in-<br />
troduits à la ferme Ginestet, dans l'habita-<br />
tion <strong>de</strong> la veuve Bernar<strong>de</strong> Tliéja et <strong>de</strong> son<br />
fils, métayers, qui étaient aux chaimps. Quand<br />
ces <strong>de</strong>rniers sont rentrés, ils ont constaté la<br />
disparition <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux kilos <strong>de</strong> saucisse, d'un<br />
.pain <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux kilos, d'une bouteille <strong>de</strong> vin<br />
d'un litre d'anlsette et d'une petite somme <strong>de</strong><br />
1 fr. 90 en monnaie <strong>de</strong> billon. Tout le linge<br />
avait été jeté sur le plancher, les lits avaient<br />
été fouillés. Les voleurs n'ont pas su trouver<br />
néanmoins une somme <strong>de</strong> 300 francs qui était<br />
.cachée dans une paillasse.<br />
La gendarmerie <strong>de</strong> Carcassonne a ouvert<br />
une enquête. -<br />
NARBONME. — Photo-Club. — Dans son<br />
.assemblée générale du 14 courant, cette So-<br />
ciété a procédé au renouvellement du bureau<br />
pour l'année <strong>1908</strong>. Ont été élus :<br />
MTVÎ. .A. Barrière, prési<strong>de</strong>nt ; Vignoboul<br />
•E. Bonafous, vlcè-Bj-ési<strong>de</strong>nts ; A. Gaubiac, se-<br />
crétaire ; Duvielfta, se&ïétàlfé aàjoint : S, Nè-<br />
gre, trésorier ; Ama<strong>de</strong>, trésorier-a.djo.int ; *<br />
Seigneurie, Joulia, Bernier, Gaz-eaux, mem-<br />
bres du comité.<br />
Les sociétaires, et particulièrement ceux qui<br />
font partie <strong>de</strong> la commission nommée à la<br />
d.emièroe réunion, sont instamment priés<br />
d'assister à la réunion <strong>de</strong> ce soir.<br />
Mayol à Narbonne. — La représentation<br />
aura lieu à Narbonne le dimanche 26 janvier,<br />
en matinée.<br />
Mayol nous promet un répertoire eomplète-<br />
iment renouvelé comprenant toutes ses <strong>de</strong>r-<br />
nières créations parisiennes, telles que : La<br />
Valse du Muguet, la Jolie Boiteuse, ma Petite<br />
Bretonne, le Vrai Diabolo, le Chien Sergent<br />
<strong>de</strong> ville, l'Emotion, etc.<br />
le célèbre chanteur comique peut s'attendne<br />
à un accueil enthousiaste.<br />
L'excellente troupe qui raccompagne inter-<br />
prètera plusieurs pièces nouvelles très judi-<br />
cieusement choisies dans le répertoire du<br />
Grand-Guignol et <strong>de</strong>s Capucines par Ch. Ba-<br />
ret, le maître imprésario qui conduit cette<br />
tournée.<br />
La Marmonnasse. —- Réunion du comité ce<br />
soir, à 8 heures et <strong>de</strong>mie, Bar du Jour.<br />
Vol <strong>de</strong> poules. — Hier matin, à 7 heures, le<br />
nommé P. J..., 33 ans, a été retenu au poste<br />
sous l'inculpation <strong>de</strong> vol <strong>de</strong> poules au préju-<br />
dice <strong>de</strong> M. Biols, camionneur.<br />
Repos hebdomadaire. — Procès-verbal a été<br />
dressé contre <strong>de</strong>ux industridls pour infrac-<br />
tion à la loi sur le repos hebdomadaire.<br />
Contreban<strong>de</strong> c.'! alcool. — Dimanche soir,<br />
vers 5 heures, <strong>de</strong>ux employés <strong>de</strong>s contribu-<br />
tions indirectes ont surpris le nommé Louis<br />
M... transportant frauduleusement une cer-<br />
taine quantité d'alcool.<br />
Police <strong>de</strong>s cafés. — Procès-verball a été<br />
dressé contre un U1m0n.ad.ier du boulevard<br />
Gambetta pour fermeture tardive <strong>de</strong> son éta-<br />
Missament.<br />
Etat civil du 19 janvier. — Décès : Rose Vi-<br />
•guier, épouse Es/perou, ménagère, 49 ans ;<br />
Jeanne Portai, épouse Pautou, ménagère, 57<br />
ans ; Charles Gau.by, 5 ans.<br />
FERRALS. — La foire. — Favorisée par le<br />
.beau temps, la foire a été taillante ; un nom-<br />
bre considérable <strong>de</strong> marchands ornait notre<br />
•vaste place, qui était trop petito pour les<br />
contenir tous.<br />
Le faira.il <strong>de</strong>s codions n'était pas approvi-<br />
sionné comme les années précé<strong>de</strong>ntes. Mal-<br />
gré oetia, il s'en est, vendu 30 dans le .prix <strong>de</strong><br />
«4 francs le quintal.<br />
Elections cantonales. — Résultat <strong>de</strong> la com-<br />
imuue <strong>de</strong> Ferrais : votants, 325 ; Arthur Franc,<br />
<strong>21</strong>0 ; Castel, 112 ; Paul Cals, 1 ; Firmin Ga-<br />
timol, 1 ; bulletins nuls, 1.<br />
CASTEL*) AUDAR Y. — Jugement prépara-<br />
! On croit être sur la trace du couinahle m>.i ire d ' ab88nce - — Pf* jugement en date du<br />
, certainement, ne tar<strong>de</strong>ra pas a être démiivtvrî' 28 novembre 1907, le tribunal <strong>de</strong> première ins-<br />
Ce meurtre a produit dans lirassac une vi tance <strong>de</strong> Castelnaudary a ordonné une en-<br />
motion et un mouvement <strong>de</strong> Ténniqinn ^uele a l'effet <strong>de</strong> .constater l'absence <strong>de</strong> Cons-<br />
sins ? Ce <strong>de</strong>vait être sans doute on l'honneur '<br />
die «fiwttquo épiso<strong>de</strong> qui lait, histoire dans la<br />
vie d-86 nation». Quelque chose comme l'élé-<br />
vation du sons-misiisiro Besnumctz à minis-<br />
tre ; peut-être une partie <strong>de</strong> boxe entre Cle-<br />
menceau et le gai Brisson en pleine Cba.nitbne<br />
<strong>de</strong>s députés, ou bien la Téussite par Vivian i<br />
<strong>de</strong> l'extinction <strong>de</strong>s lumières célestes ??? Assu-<br />
"ément, comme dit l'ami Gril, c'était un fait<br />
ein&ationnel « qui provoquait ces pétanra-<br />
<strong>de</strong>s. Et nos lecteurs ne seront pas du tout<br />
étonnés lorsqu'ils sauront qu'il s'agissait <strong>de</strong><br />
fêler l'élection au conseil général du hlocard<br />
Oistel à Lézignan, blackboulé 'la <strong>de</strong>rnière fois<br />
BBT le citoyen l'erroiil. Ce fait socoivlaire en<br />
lui-niême n'en .constituait pas moins un tn><br />
iportant pour le clan blocard. En effet,, u y<br />
avait lon.gt.em'ps qu'il n'était i«s dans la joio<br />
le h'toc. IJOS radiées successives qu il a reçues<br />
et l'avalanclve <strong>de</strong> bombes qui écflata-ient sous<br />
«on nez c-liaquo fois, ayukvut Uni par'le ren-<br />
dre mienr "- pniut trn«uit l'a. folie. On çojn-<br />
3Tend dès lors que l'occasion se présentant,<br />
es blocaids aient pris leur revanche, revan-<br />
che <strong>de</strong>s plus mod.estes sans doute. Et ne<br />
soyons pas jaloux <strong>de</strong>s quelques pétards qu ils<br />
ont fait partir avant-hier au soir. Les « po-<br />
vres », .il y a si longtemps qu'ils en étaient<br />
sevrés il!<br />
i-<br />
ESPERA7.A. — Lyre Sainte-06cile. — Di<br />
atn&ncbe au soir a été tirée, sous la pnnMBoe<br />
<strong>de</strong> M. lo maire, la loterie organisée par la<br />
l.yre Salnte-Céciile. C'est avec enthousioisme<br />
«rue l'idée <strong>de</strong> cette loterie avait été acceptée<br />
pair la population. Espèraza trouvait là<br />
nouveDile occasion <strong>de</strong> manifester l'estime qu.isl<br />
.poste à cette valante musique ; c était plus<br />
que suffisant pour assurer le succès du projet.<br />
De .son côté, la Lyre, bien inspirée .avait<br />
trouvé le vrai truc pour rendre son Idée po<br />
pulaire. Las lots présentés étaient do magni-<br />
nques 'Pièces d.e salé, avec un superbe cochon<br />
•comme gros lot. Pouvait-on trouver un meil-<br />
lour moyen <strong>de</strong> cliauffer l'cntliousiasme, t<br />
cette époque <strong>de</strong> l'année ? 4lm^.<br />
Des Ilots d'harmonie précédèrent le tirage<br />
<strong>de</strong>s numéros. Tout le mon<strong>de</strong> ne pouvait être<br />
.gagnant, mais tout le mon<strong>de</strong> m-anireslait la<br />
plus vive joie... car nulle .part plus que dans<br />
nos milieux ouvriers, ne vit la gran<strong>de</strong> idée<br />
<strong>de</strong> solidarité ; le bonheur <strong>de</strong> l'un <strong>de</strong>vient le<br />
bonheur <strong>de</strong> tous. C'est avec force surtout,<br />
qu'on acclama et applaudit la fortune quand,<br />
faisant preuve <strong>de</strong> sagesse, elle donna te la-<br />
veur du gros lot à un do nos ouvriers chargé<br />
<strong>de</strong> famille Nos félicitations cordiales a 1 heu-<br />
reux gagnant, -M. Jean Dulls, qui possédait le<br />
numéro 254. „<br />
Les trois autres pièces ont été gagnées par<br />
le* numéros ci-après : 873, 296 et 1.489.<br />
Un 'bail très animé compléta la soirée. Nous<br />
nous réjouissons du succès <strong>de</strong> cette loterie.<br />
SAINT-PAPOUL. — Soirée amusante. — Di-<br />
manche prochain 26 janvier, à 7 heures et<br />
<strong>de</strong>mie du soir, le groupe <strong>de</strong> la Jeunesse catho-<br />
lique <strong>de</strong> Saint-Papoul donnera ^;^,«^niHe. aunio<br />
J ^nUiipt^<br />
candidat au ^ ' g J dw. suffra.<br />
^T n %.X?TsZ* pour sortir triom-<br />
CAPITOLE.<br />
WalUyric.<br />
THÉÂTRE LAFAYETTE. — Aujourd'hui mardi, a<br />
h. i, Les Saltimbanques, avec les 7 Freire, célè-<br />
bres aerobntos. Desmain, grand match sensationnel<br />
<strong>de</strong> boxe.<br />
THEATRE LAFAYETTE. — A 8 h. L les Saltim-<br />
banques.<br />
PALACE-CINEMA-THEATRE (rue d'Alsace-Lor.<br />
raine). — A partir <strong>de</strong> 3 heures, et le soir, <strong>de</strong> 9 a<br />
11 heures : La Fontaine <strong>de</strong> Jouvence, gran<strong>de</strong> féerie<br />
en 25 tableaux ; Mortelle Idylle ; Le travail <strong>de</strong>s<br />
Kléphants dans les Jungles ; Pâques Fleuries, feérlo<br />
en couleurs ; Provi<strong>de</strong>nce do Notre Dame <strong>de</strong>s Flots ;<br />
Une Puce dans uno Noce, création comique ; l'Hom-<br />
me Protée, en couleurs ; Au Pays <strong>de</strong>s Mousmees<br />
Casimir (ait la Bombe ; Le Secret <strong>de</strong> la Vallée.<br />
Orchestre Cazcs, etc., etc.<br />
Spectacle ûe famLUe, la salle est chauffée.<br />
C NT -VIATOGRAPHE ROYAL-PATHE , 7. rue La-<br />
eynouse (sallo jMonlcavrel). — Représentations tous<br />
le;. (Surs, à partir <strong>de</strong> 3 h. 1/4. Soirée, <strong>de</strong> 9 heures »<br />
il heures. Orchestre : ous la direction <strong>de</strong> M. E. Espy.<br />
AVIS D£<br />
Les familles MOLARD et DE LABURTHE.<br />
ont l'honneur <strong>de</strong> faire part à leurs amis et<br />
connaissances, qui par erreur ou oubli n'au-<br />
raient pas reçu d'avis du décès <strong>de</strong><br />
Malame Charles MOLAED<br />
tlée DE LABURTHE<br />
<strong>de</strong> considérer le ixTésent avis comime en tenant<br />
lieu, et les prient <strong>de</strong> vouloir bien assister aux<br />
obsèques
ffi 11 g 9SSKÊSSBÊS<br />
'Sy<br />
\<br />
JSwfa 8 -„„-,„, „ „, , „n<br />
ïy-v, Oj<br />
levait n,<br />
c ère?" s a.<br />
f^e»r.<br />
9'.<<br />
m<br />
e»5>. dS/uie l<strong>de</strong>e d'uu$<br />
soo» e '<br />
« Ca«° Je souffrais <strong>de</strong>s Bronches!<br />
puis <strong>de</strong>ux ans î sirops, pRf?a<br />
' t, pilules, j'avais je crojsjï<br />
essayé, rnalheureusernecit OïSI<br />
perte. Eu février <strong>de</strong>rtiier»|f<br />
L1ÂNBE3 ? ÎNSISTEE pur l'obtenir, EXIGEZ bien dans toutes les Pfiariîiàcles et seulement dans les PHABMAÇIES<br />
<strong>de</strong>vant moi Si les jugez inisrufflsants<br />
...<br />
Le docteur étendit la main. Il venait<br />
<strong>de</strong> voir dans le petit portefeuille une<br />
liasse <strong>de</strong> billets <strong>de</strong> banque. C'était<br />
une petite fortune pour lui que ces<br />
dix mille francs, aussi était-il <strong>de</strong>venu<br />
subitement rouge <strong>de</strong> plaisir.<br />
— Oh ! Excellence, crut-il <strong>de</strong>voir balbutier,<br />
c'est trop, beaucoup trop.<br />
— Je suis le chef <strong>de</strong> la famille, répliqua<br />
Wladimir, c'était à moi <strong>de</strong> juger <strong>de</strong><br />
quelle façon il fallait reconnaître votre<br />
admirablo dévouement.<br />
De plus en plus touché, ce fut profondément<br />
que le docteur Tcharnoski s'inclina.<br />
Le comte Paloutine reprit :<br />
— Ce n'est pas tout docteur, je ne<br />
vous ai pas seulement fait venir pour<br />
vous remettre ces honoraires. J'ai un<br />
grand service à vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r.<br />
Naturellement la réponse du docteur<br />
fut ce qu'elle <strong>de</strong>vait être ; corps et âme<br />
il était dévoué au comte Wladimir Paloutine.<br />
— Mon cher docteur, reprit celui-ci,<br />
j'ai tout lieu <strong>de</strong> croire que la comtesse<br />
se trouve dans uno position intéressante.<br />
Tcharnoski sourit bêtement<br />
— C'est dans l'ordre naturel <strong>de</strong>s choses,<br />
répondit-il, et je ne puis quo féliciter<br />
très vivement Votre Excellence 1<br />
Mme la comtesse est charmante, et vous<br />
<strong>de</strong>vez être bien heureux.<br />
— Parfaitement, répliqua Wladimir,<br />
mais maintenant voici où le bât ma blesse.<br />
Docteur, ôtes-vous marié ? Connaissez-vous<br />
cette créature insupportable entre<br />
toutes qui se nomme une belle-mèro ?<br />
VALDA et l'adresse dis seul fabricant H. CANONNE, pharmacien, 49, rue Réaumur, Paris.<br />
.es Pastilles VaMa ne sont jamais ire^S^ea autrement<br />
•JUBQiTE .8. I fr« 2&«<br />
Cet être <strong>de</strong>vant qui sombre neuf fois sur<br />
dix le bonheur conjugal, la paix du ménage<br />
et qui ruine du même coup les joies<br />
<strong>de</strong> la vie et toutes ses espérances.<br />
— J'ai uno belle-mère,, répliqua mo<strong>de</strong>stement<br />
Tcharnoski, mais quand j'ai<br />
parlé, elle ne se permettrait pas d'ouvrir<br />
la bouche à la maison.<br />
— Moi, c'est le contraire, fit impu<strong>de</strong>mment<br />
Wladimir. La baronne Cazérès<br />
est une femme qui, sous <strong>de</strong> mielleux <strong>de</strong>^<br />
hors, cache d'insondables abîmes <strong>de</strong> perfidie<br />
et d'astuce. Son influence sur sa<br />
fille est immense. Or, elle est venue nous<br />
relancer jusqu'ici, et je vous avoue, docteur,<br />
que je ne sais comment m'en débarrasser.<br />
Les paupières du docteur Tcharnoski<br />
papillotèrent. Evi<strong>de</strong>mment^ cet instant,<br />
il se <strong>de</strong>mandait la valeur du mot « débarrasser<br />
» employé par son très riche<br />
client ?<br />
— Voilà donc, poursuivit le comte, le<br />
service que j'attends <strong>de</strong> vous. Vous allez<br />
nous rester à déjeuner.<br />
Tcharnoski, <strong>de</strong> nouveau, s'inclina<br />
profondément.<br />
— Et veus nous annoncerez inci<strong>de</strong>mment<br />
que Ny-Slott, aux approches <strong>de</strong><br />
l'automne, est une rési<strong>de</strong>nce beaucoup<br />
trop froi<strong>de</strong>, trop hun>do, pour le tempérament<br />
do la comtesse. P*" " vous me<br />
conseillerez do faire voyager ma femme<br />
et do l'emmener au plus tôt vers les climats<br />
doux et tempérés. Vous avez bien<br />
compris, n'est-ce pas ?<br />
— Rien n'est plus facile, et la baronne<br />
Cazérès dovra s'incliner <strong>de</strong>vant l'ordonnance<br />
do la Faculté,<br />
. — Merci, docteur, merci. Je vois que 1<br />
je puis entièrement compter sur vous.<br />
Le docteur plaça la main sur sa poitrine,<br />
et s'inclinant :<br />
— J'ose espérer que Son Excellence<br />
n en a jamais douté.<br />
Tout allait donc pour le meiux au pré<br />
<strong>de</strong>s désirs <strong>de</strong> Vladimir.<br />
Au déjeuner, servi avec une somptuosité<br />
réellement prjnoière, l'excellent<br />
Tcharnoski so comporta comme il avait<br />
promis <strong>de</strong> le faire. Le Moët frappé lui<br />
déliant fortement la langue, il se lança<br />
à perte <strong>de</strong> vue dans une interminable<br />
dissertation sur les bienfaits du soleil<br />
pour les personnes nerveuses.<br />
Le comte suivait du coin <strong>de</strong> l'œil en<br />
ayant l'air, à tout instant, <strong>de</strong> lui dire :<br />
— Mais allez donc i<br />
L'autre ne.se pressait point, enchanté<br />
do lui-même.<br />
Eiuin, il so décida à prononcer la fameuse<br />
ordonnance, mettant Ny-Slott en<br />
interdit, et objurguant la jeune comtesse<br />
d'avoir à le quitter au plus vite.<br />
D'abord, Renée n'avait pas compris.<br />
Mais le comte s'étant empressé d'ajouter<br />
:<br />
— Mais docteur, si vous affirmiez qu'il<br />
existe un tel péril en ma <strong>de</strong>meure, je<br />
dois prendre mes dispositions pour re<br />
partir au plus vite.<br />
— Le plus tôt sera lo mieux, — fonnu<br />
la lo docteur.<br />
Et, comme une choso touto naturelle<br />
il ajouta :<br />
— Mais vwis avez votre merveilleux<br />
navire <strong>de</strong> plaisance qui est mouillé au<br />
bond même <strong>de</strong> la côte, c'est le pins sûr,<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés<br />
c* 9<br />
le meilleur, le plus commo<strong>de</strong> moyen <strong>de</strong><br />
locomotion.<br />
— Mais c'est que, à bord du yacht, —<br />
fit Paloutine, —- il n'y a place réellement<br />
que pour la comtesse et moi. Et, en vérité,<br />
séparer déjà Mme Cazérès do sa<br />
fille me semble une cruauté inadmissible.<br />
— Il le faut, cependant ; Mme la baronne<br />
ne se refusera certainement pas à<br />
se sacrifier une fois <strong>de</strong> plus à la santé <strong>de</strong><br />
sa fille.<br />
— Oh t mais la chose ne peut faire<br />
l'ombre d'un doute, reprit Mme Cazérès,<br />
ne pensez pas à moi, mon cher comte,<br />
je ne saurais entrer pour rien dans votre<br />
décision.<br />
A cet instant, Wladimir commit une<br />
faute. Il s'oublia au point d'adresser un<br />
regaxd <strong>de</strong> satisfaction au docteur Tcharnoski,<br />
et Renée saisit ce coup d'ceil au<br />
passage.<br />
— Oh I les misérables 1 murmura<br />
t-ello, ils s'enten<strong>de</strong>nt.<br />
Mais en son âme oénétrait la résolu<br />
tion <strong>de</strong> no point même chercher à se défendre.<br />
Victime expiatoire, elle s'offrait<br />
en holocauste pour sauver sa mère do<br />
l'affreux péril qui la menaçait.<br />
Ronéo ne fit donc aucune réfloxion<br />
Ello se borna à adresser à son seigneur<br />
et maître cette phrase empreinte d'une<br />
résignation et d'une obéissance absolue<br />
— Je serai prête à partir quand vous<br />
le voudrez bien.<br />
La baronne prit cet acquiescement<br />
pour lo désir do la jeune femme d'obéir<br />
en tous points à celui qui, dans son<br />
cœur, régnait en souverain maître, et la<br />
trois fcoîtes <strong>de</strong> Vg5|l<br />
SUS VALDA: eUes tdfeal<br />
ement guéri et n'ai pas<br />
f s la moindre recbtstfi» 16<br />
i rhume. Jfe suis heureus<br />
"Sîis en exprimer toute mfD<br />
reccnnaissance. »<br />
Signé : TALLOEL,<br />
Rochechfiaart, Pàrii<br />
mission du docteur Tcharnoski obtint;!<br />
un succès complet.<br />
Dans l'après-midi, lo comte Paloutine<br />
réclamait <strong>de</strong> sa belle-mèro un moment'<br />
d'entretien qui, naturellement, lui fut à J<br />
l'instant accordé.<br />
Il venait s'excuser <strong>de</strong> séparer si brusquement<br />
la mère d'avec sa fille, mais 1»<br />
gravité <strong>de</strong>s circonstances exigeait la tred<br />
prompte mise à exécution do la résolution<br />
qui venait d'être prise.<br />
— Le docteur TcH/mœki m'a positi'l<br />
vernent répété — dit-il confi<strong>de</strong>ntiellemont<br />
à la baronne — qu'un séjour phis<br />
prolongé à Ny-Slott pourrait compromettre<br />
l'existence do la mèro et <strong>de</strong> l'en*<br />
tant.<br />
Avec do telles paroles on eût obtenu<br />
<strong>de</strong> Mmo Cazérès qu'ollo signât elle- 1111'''<br />
mo son arrêt <strong>de</strong> mort.<br />
Doux jours s'écoulèrent vucarc, G\<br />
tait maintenant la baronne qui pressa**:<br />
son gendre do partir au plus vite, d a<br />
quitter co dangereux séjom- Nv-Slow»<br />
Entre temps elle avait dit, à sa (ille : |<br />
— Réellement, sous ses <strong>de</strong>hors froid*'<br />
hautains, le comto Wladimir s'est mon*<br />
tre parfait, pour moi. Crois !u qu'il m»<br />
remis , dans un petit noitefeuille, n. n ^<br />
somme do cinq millo francs pour f''l' r "<br />
face à mes frais do voyage, car je. «oi»<br />
vous retrouver dans le Midi. Je recevra'<br />
uno lettre do lui à Paris m'annonça 0 *<br />
votre arrivée à Nice.<br />
(A suivre.)<br />
Imprimerie svéciale<br />
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ÉDITIONS RÉGIONALES<br />
Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal<br />
Gers, W-Pyrônées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>*<br />
Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />
Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénêes-Orientale$<br />
Haute-Garonne. Ari&ge<br />
Edition du matin spéciale * Toutous»<br />
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RECLAMES —<br />
RÉCLAMES (»• j>tg«) .<br />
LOCALES. ....<br />
• « •<br />
te B|M O*. IW»<br />
* - SK><br />
2 - »<br />
a - •><br />
s ra<br />
Sur la proposition <strong>de</strong> M Dstahaye, la Cham-<br />
bra a ajourné le projet (le réintégration CH.<br />
M. Reinach dans les cadres <strong>de</strong> l'armée terri-<br />
toriale jusqu'à l'examen par la commission<br />
da l'armée d'un projet <strong>de</strong> résolution déposé<br />
par M. Lasies et soumettant au droit com-<br />
mun, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> leurs pério<strong>de</strong>s d'instruc-<br />
tion, les officiers <strong>de</strong> la réserve et <strong>de</strong> l'armée<br />
territoriale ; la Chambre a ensuite repris la<br />
discussion <strong>de</strong> l'impôt sur le revenu.<br />
—:—<br />
Le généra! Dru<strong>de</strong> a assisté à la séance du<br />
Palais-Bourbon ; il paraissait en parfaite<br />
santé.<br />
Les nouvelles autorités <strong>de</strong> Fez se sont em-<br />
parées <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong>s vizirs d'Abd el Aziz,<br />
—*—<br />
Un millier d'hommes escortant un convoi<br />
d'approvisionnement à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> la kas-<br />
bah <strong>de</strong>s Médiounas a été attaqué par <strong>de</strong>s<br />
Ohaouias.<br />
—®-r<br />
La police internationale a découvert un<br />
Domploî anarchiste, dont le but était <strong>de</strong> faire<br />
sauter, à Rïo-<strong>de</strong>-Janeïro, une partie <strong>de</strong> l'esca-<br />
tire américaine du Pacifique.<br />
—<br />
Au tirage <strong>de</strong>s obligations <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Pa-<br />
ris 1871, le numéro 715,032 gagne 100,000 francs.<br />
—•>—<br />
tire la <strong>de</strong>rnière heure à la S" page.<br />
«^<br />
médiate sur les cours du marché. Quand<br />
les impôts augmentent, le producteur<br />
élève la valeur <strong>de</strong> ses produits. C'est iné-<br />
vitable. De telle sorte que le jour est en<br />
train <strong>de</strong> se lever où, avec sept ou huit<br />
francs par jour, l'ouvrier français ne sera<br />
pas mieux partagé que l'ouvrier <strong>de</strong> Nu-<br />
remberg avec ses vingt sous.<br />
Nous avons déjà vu cela. Créer <strong>de</strong>s<br />
rentes à tous oeux qui n'en ont pas, et<br />
prendre l'argent dans la poche du pu-<br />
blic, telle fut, <strong>de</strong> tout temps, la préten-<br />
tion <strong>de</strong> la République. Le <strong>21</strong> mars 1792,<br />
une loi instituait 45.000 comités révolu-<br />
tionnaires dont tous les membres rece-<br />
vaient, aux termes d'un décret posté-<br />
rieur, une in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> trois livres par<br />
jour. Comptez seulement cinq membres<br />
par comité, vous obtenez une dépense<br />
annuelle <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux cent cinquante mil-<br />
lions <strong>de</strong> livres, au moins quatre cent<br />
millions <strong>de</strong> francs par rapport à la va-<br />
leur actuelle <strong>de</strong> l'argent. Il semble que,<br />
sous ce débor<strong>de</strong>ment du Pactole, tout al-<br />
lait nager dans l'opulence. Eh bien ! con-<br />
sultez la valeur <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées un an après.<br />
La livre <strong>de</strong> pain, trois sous trois <strong>de</strong>-<br />
niers. La livre' <strong>de</strong> savon, trente-<strong>de</strong>ux<br />
sous. Le sucre, trois francs. Le bleu-in-<br />
digo, trente livres. La cannelle, cent<br />
vingt livres. La vanille, cent vingt livres.<br />
La café moka, trente livres. La chan-<br />
<strong>de</strong>lle, trente sous. Ce que voyant, le peu-<br />
ple prit le parti <strong>de</strong> piller les boutiques<br />
et <strong>de</strong> pendre les boutiquiers, à titre d'ac<br />
capareurs, ce qui eut pour effet d'ame-<br />
ner la famine, car la confiance, qui est,<br />
comme on sait, l'âme du commerce, ne<br />
régnait pas précisément.<br />
Nous aurons l'avantage <strong>de</strong> revoir ces<br />
belles choses, accompagnées <strong>de</strong> quelques<br />
autres, sous une forme quelconque. Le<br />
bien-être général est fait do la modéra-<br />
tion <strong>de</strong> la dépense publique. Quand le<br />
rapport est détruit entre le chiffre du<br />
budget d'Etat et le revenu <strong>de</strong>s particu-<br />
liers, tout oraque, et l'on, paye sa côte<br />
lotte trois francs. Il est vrai qu'il reste<br />
toujours à la Dépêche la ressource d'affir-<br />
mer que c'est la faute à la guerre et aux<br />
régimes déchus...<br />
JEAN-LOUIS.<br />
ardï <strong>21</strong> <strong>Janvier</strong> <strong>1908</strong>. 18 e Année - N° 5 56!<br />
L'&cfualité<br />
MARTYR<br />
„ Annonoe» «• Béolamea «ont reçues ««si»<br />
ao» Bureaux. »u» «oauol&iae, so. * <strong>Toulouse</strong>, «t ûaox tou» nos OorreîpCtwiAttîtS»<br />
— — !£ - '— WI«» I<br />
BUREAUX A PARIS : 26, RUE FEYDEAD<br />
travail .parfaite.<br />
C'est, croyons-nous, la première fois auet*<br />
sol classique <strong>de</strong> la Grèce rend d aussi ccw-<br />
tante epécimens <strong>de</strong> ce grand art <strong>de</strong> POIVMIOK.<br />
<strong>de</strong> Zeiwis et d'Apelle, quon considérait coin<br />
me perdu pour toujours. t-.l- it<br />
Cette découverte jette un jour lumineux<br />
instructif sur l'art pictural dancs <strong>de</strong> la Montagne.<br />
C'est au roi martyr lui-même, à Louis XVI<br />
ot à sa sœur infortunée, In touchante Eli-<br />
sabeth, que Pie X entend désigner <strong>de</strong>s pos-<br />
tulateurs, sans avoir cure <strong>de</strong>s ricanements<br />
cette décision provoquera sur -les lè-<br />
vres sardoniquos do nos Maçons. »<br />
Puisse, ce noble projet, se réaliser bien-<br />
tôt pour lo salut <strong>de</strong> la Franco 1<br />
Ann a n d GRANEL.<br />
Il semblerait qu'on eût pris à tâche <strong>de</strong><br />
décourager ceux <strong>de</strong>s Français qui ont en-<br />
core lo goût ..salutaire <strong>de</strong> la vie rurale. Non<br />
sol<strong>de</strong>raient les terres sont écrasées d'impôts,<br />
mais le terrien n'est pas on sécurité.<br />
Ce n'est pas le gouvernement <strong>de</strong> la Répu-<br />
blique qui pourra imputer au comte <strong>de</strong> Sa-<br />
bran-Pontevès un pessimisme exagéré,puis-<br />
que M. Clemenceau lui-même, répondant à<br />
une intenpellation sur ce sujet, dons la<br />
séance du 28 février 1907, a reconnu l'ab-<br />
solue insuffisance <strong>de</strong> la police rurale ac-<br />
tuellement confiée à la gendarmerie, qui<br />
p..Lsse le plus clair <strong>de</strong> son temps à remplir<br />
<strong>de</strong>s besognes <strong>de</strong> facteur ou <strong>de</strong> commission-<br />
'zasfx&v, k.ii'<br />
esprit d'analyse, qui fane et corrompt loi<br />
pauvres joies dont l'analyse explique 1»<br />
vanité et qui double les souffrances, cora<br />
me la son<strong>de</strong> élargit une plaie, parce qu'il<br />
les renouvelle ou tes creuse en y touchant I<br />
aspiration perpétuelle ot douloureuse, ton<br />
jours déçue et toujours ar<strong>de</strong>nte, vers la<br />
Science qui nous dépasse et nous fuit vers<br />
la Certitu<strong>de</strong> que le doute ébranle, ruine et<br />
dissipe, vers lo Devoir qui trouve <strong>de</strong>van<<br />
lui la résistance <strong>de</strong>s appétits, Le piège <strong>de</strong>s<br />
tentations et la trahison <strong>de</strong>s lâchetés vers<br />
l'Amour, la vaine tendresse, qui échappa<br />
quand on l'a placé trop haut, qui rebuta<br />
quand on l'a placé trop bas, vers lé Bon-<br />
lorsqu'elle ne prête pas son con- heur qui ne se laisse pas atteindre enfin<br />
1 vens le Renoncement, qui est te port <strong>de</strong> re.<br />
fuge <strong>de</strong>s désenchantés.<br />
Désabusé, meurtri, en tant qu'être sen-<br />
sible, le poète so relève et se console comme<br />
être pensant, puisqu'aussi bien « toute la<br />
dignité <strong>de</strong> l'homme consiste dans la pen 1<br />
sée ». Rendu stoïque par la dure épreu-<br />
ve <strong>de</strong> la vie, te doux maître, dans son er-<br />
mitage <strong>de</strong> Châtenay, incline <strong>de</strong> plus en plus<br />
vers la sagesse, au sens où l'entendaient tel<br />
sages du Portique. Il a regardé la nature,<br />
la société, interrogé sa conscience et sa rai-<br />
son. L'idée <strong>de</strong> justice s'est alors révélée à<br />
lui, comme supérieure à toutes les vaines<br />
idoles inventées par la crédulité humaine.<br />
Elle s'est imposée à lui par son ascendant<br />
simple et fort, comme satisfaisant à la fois<br />
le cœur, l'esprit et te rêve. Il a réfléchi SUT<br />
la <strong>de</strong>stinée <strong>de</strong>s hommes, ses semblables,<br />
dont la condition ici-bas n'est peut-être paa<br />
<strong>de</strong> chercher te bonheur, mais <strong>de</strong> se confor-<br />
mer à l'ordre ; il a opposé à ce bonheuï<br />
égoïste et bref, qui borne trop souvent noa<br />
désirs, mais qui s'évanouit comme une fu-<br />
mée, le bonheur plus âpre mais plus cer-<br />
tain <strong>de</strong> se sentir en paix avec soi-même, en<br />
harmonie avec la création, soumis à La<br />
gran<strong>de</strong> loi <strong>de</strong> l'ascension vers le progrès,<br />
qui est. comme la loi <strong>de</strong> gravitation du mon-<br />
<strong>de</strong> moral et <strong>de</strong> notre espèce humaine tout<br />
entière.<br />
Et non seulement la pensée vit et s'ali-<br />
mente <strong>de</strong> ces belles méditations, mais la<br />
poésie s'en inspire. « Elle peut reprendre<br />
sa majesté primitive en <strong>de</strong>venant l'annon-<br />
ciatrice <strong>de</strong>s vérités sur lesquelles se fon<strong>de</strong><br />
la sagesse. » La fonction du poète s'est donc<br />
ennoblie, à mesure qu'il a pris une conscien-<br />
ce plus haute et plus claire <strong>de</strong> son métierf<br />
d'homme. L'art pour l'art n'est qu'une <strong>de</strong>-<br />
vise <strong>de</strong> virtuoses, le vrai poète ne peut pas.<br />
ne doit pas se contenter d'être un ouvriei<br />
d'art, un fervent du beau, un ami <strong>de</strong>s Mu-<br />
ses, un interprète <strong>de</strong>s songes joyeux ou<br />
mélancoliques <strong>de</strong> l'humanité : il la mène,<br />
comme un maître <strong>de</strong> chœur, aux cîmes éter-<br />
nelles ; il la conduit aux sources pures<br />
où elle abreuvera seulement cette soif d'ai-<br />
mer et do connaître que la vie inférieure<br />
avait si peu ou si mal désaltérée. L'inquié-<br />
tu<strong>de</strong>,cette fois, a cessé puisque l'évi<strong>de</strong>nce<br />
vient d'apparaître ; la mélancolie s'est dis-<br />
sipée, comme une vapeur, dans le rayon-<br />
nement du juste et du vrai... Les <strong>de</strong>rnières<br />
pages du beau livre <strong>de</strong> M. Zyromski vous<br />
diront mieux que moi ce pèlerinage suprê-<br />
me d'un noble esprit, qui montait toujours<br />
vers la lumière. S.<br />
cours aux cambrioleurs d'églises et <strong>de</strong> cou<br />
vents — et aux gar<strong>de</strong>s champêtres dont la<br />
fonction, dans les trois quarts <strong>de</strong>s commu-<br />
nes, est presque purement nominale.<br />
Les propriétaires, qui paient déjà <strong>de</strong> si<br />
lour<strong>de</strong>s contributions, et qui auraient droit<br />
en échange à être protégés, essaient <strong>de</strong> re-<br />
médier à l'impuissance <strong>de</strong> l'Etat et <strong>de</strong>s<br />
communes en s'imposant par surcroît, les<br />
dépenses d'entretien <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>s particuliers.<br />
Ils se heurtent aux influences <strong>de</strong>s politi-<br />
ciens radicaux et franos-maçons, grands<br />
patrons <strong>de</strong>s braconniers, et à la faiblesse<br />
ou à la mauvaise volonté <strong>de</strong>s tribunaux <strong>de</strong>-<br />
vant lesquels il faut que ces gar<strong>de</strong>s asser-<br />
mentés aient dix fois raison pour qu'on ne<br />
leur donne pas tort. La chasse est pour-<br />
tant une source <strong>de</strong> plus-values considéra-<br />
bles pour la propriété rurale, et mériterait<br />
au moins à ce titre un peu moins <strong>de</strong> mal-<br />
veillance <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s pouvoirs publics.<br />
Le congrès <strong>de</strong> la chasse, sur l'initiative<br />
du comte <strong>de</strong> S'aJaran-Ponteves, a émis plu-<br />
sieurs vœux, dont le premier vise l'organi-<br />
sation <strong>de</strong> la gendarmerie mobile.<br />
Il est à craindre seulement que ces vœux<br />
restent lettre morte, pour cette raison qu'en<br />
République co sont les apaches qui com-<br />
man<strong>de</strong>nt et font la loi.<br />
* 1 ^^^^^^ - - - - '" -<br />
SULLY-FSUDHOMKE<br />
U POLICE DES_CAMPAGNE2<br />
T « question <strong>de</strong> la police <strong>de</strong>s campagnes<br />
ronliuue à préoccuper vivement 1 opinion<br />
On signalait récormment W excellente<br />
' ,,' Mion <strong>de</strong> loi tendant SVéprimer te<br />
,< miidape dos romanichels, et dont l'au-<br />
;, e 'd M le marquis <strong>de</strong> Pomereu, député<br />
rr.nservnteiu' <strong>de</strong> la Seine-Inférieure.<br />
C ' même ordre d'idées, M. le comte<br />
<strong>de</strong> Sabran-Pontevès a présenté au<br />
Pto ck> la chasse, un rapport<br />
Les Débats publient l'étu<strong>de</strong> suivante sur un<br />
beau livre <strong>de</strong> M. Zy-.emsîii. Nous avons grand<br />
plaisir à la reproduire. Remarquons toutefois<br />
qu'il y manque un peu d'envolée vers l'idéal<br />
chrétien ; même quand on parle <strong>de</strong> Sully<br />
Pruidliomane, c'est Dieu qui apparaît comme<br />
l'étemelle conclusion <strong>de</strong> tout entretien sur la<br />
véritable poésie<br />
La qualité <strong>de</strong> nos admirations révèle la<br />
qualité do nos âmes. » M. Ernest Zyroms-<br />
ki, à qui j'emprunte cette pensée, est pro<br />
fesseur à la Faculté <strong>de</strong>s lettres <strong>de</strong> Toulon<br />
se : il vient <strong>de</strong> publier, à l'honneur <strong>de</strong> Sul-<br />
ly-Prudhomme, un livre qui l'honore lui<br />
même infiniment. Je me hâte <strong>de</strong> dire que<br />
ce livre grave et attachant n'est pas du tout<br />
un volume <strong>de</strong> circonstance, improvisé hâ<br />
tivement à la veille ou au len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> la<br />
disparition du cher poète, dont le souvenir<br />
est encore présent à tous ses amis, mais<br />
une étu<strong>de</strong> patiente, méditée à loisir, tra<br />
vaillée avec amour' et où l'auteur a mis le<br />
meilleur <strong>de</strong> lui-même pour nous expliquer<br />
la forma/tion du génie poétique <strong>de</strong> Sully-<br />
Prudhomme et nous donner une histoire<br />
intime <strong>de</strong> sa pensée. Lettré, critique, philo-<br />
sophe, poète sans doute, car on ne parle<br />
pas <strong>de</strong> Lamartine et <strong>de</strong> Sully-Prudhomme<br />
comme il l'a fait sans avoir été visité par<br />
les douces Muses, M. Zyromski avait tout<br />
ce qu'il faut pour bien traiter le sujet diffi-<br />
cile qu'il a choisi. Il y a réussi avec une<br />
ferveur <strong>de</strong> tendresse, une qualité d'émotion<br />
et une rigueur <strong>de</strong> métho<strong>de</strong> qui sont juste<br />
ment le charme et la force <strong>de</strong> son livre<br />
On ne comprend bien que ce qu'on aime,<br />
et nous n'aimons en général que ce qui<br />
répond à notre nature. La sagacité, si vive<br />
qu'elle soit, a toujours moins <strong>de</strong> lumières<br />
que la sympathie. La sympathie, disait<br />
Montaigne, frappe à la porte <strong>de</strong> l'enten<strong>de</strong>-<br />
ment ; elle l'éveille, te prévient et te ga<br />
gne... La belle étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> M. Zyromski, dont<br />
je voudrais dire au moins le mérite essen<br />
tiel, est divisée en <strong>de</strong>ux parties. Dans la<br />
première, le critique nous montre le poète<br />
allant par une évolution naturelle, qui n'é-<br />
tait quô le développement logique <strong>de</strong> son<br />
moi pensant, du romantisme proprement<br />
dit, qui ne pouvait pas longtemps lui suf-<br />
fire, jusqu'à la poésie philosophique, c'est-<br />
à-dire aux méditations sur la <strong>de</strong>stinée<br />
après avoir traversé le Parnasse contempo-<br />
rain, le néo-romantisme, le nouveau Céna-<br />
cle où le noble jeu <strong>de</strong>s mots et <strong>de</strong>s rimes<br />
occupait plus ordinairement ces jeunes poè-<br />
tes, « ciseleurs <strong>de</strong> vers », que les problè-<br />
mes <strong>de</strong> l'esprit et les mystères <strong>de</strong> l'âme<br />
dont le souci plus poignant donne tout <strong>de</strong><br />
même aux penseurs uno inquiétu<strong>de</strong> plus sa<br />
crée. Dans la <strong>de</strong>uxième partie, M. Zyroms-<br />
ki analyse l'un après l'autre les caractères<br />
principaux <strong>de</strong> cette poésie pensive où Sully-<br />
Prudhomme, disciple ot continuateur <strong>de</strong><br />
Lucrèce.<strong>de</strong> Marc-Aurèle, <strong>de</strong> Pascal et <strong>de</strong> Vi<br />
gny a employé, cherchant toujours à mon-<br />
ter plus haut, les <strong>de</strong>rnières années et le<br />
soir méditatif <strong>de</strong> sa noble vie.<br />
îl nous décrit d'a.liord ce qu'il appelle « le<br />
paysan intérieur » <strong>de</strong> cette âme délicate ct<br />
tourmentée, ou, en d'autres termes, la vi-<br />
sion <strong>de</strong> l'univers que le poète porte en lui<br />
même, tout ce que la -nature et la vie, com-<br />
me il les aperçoit, comme il les désire, lui<br />
suggèrent d'impressions, d'images et <strong>de</strong><br />
àvmboles. Chacun <strong>de</strong> nous, en effet, pour<br />
DP.U qu'il soit doué d'imagination, <strong>de</strong> sen<br />
sibilité et <strong>de</strong> réflexion, porte en lui un mon<br />
<strong>de</strong> intérieur, petit ou grand, qui échappe<br />
\ d'autres yeux que tes nôtres mais qui en<br />
chante notre solitu<strong>de</strong> et que nous peuplons<br />
à notre gré <strong>de</strong> nos souvenirs, do nos espé<br />
î-ances, <strong>de</strong> nos illusions...<br />
Lo moindre vent ou îD-oq.lce ou fatal,<br />
disait Victor Hugo,<br />
Fait Kflulre et vibrer mon ame fle cristal<br />
Et Pascal : « J'ai mes brouillards et mon<br />
beau temps au-dcdan^<strong>de</strong>jioL»^<br />
...ietu dès<br />
euil do l'âme, M. ZyromsUi nous décou-<br />
vre et .comme on disait autrefois, nous dé-<br />
montre cette âme même, avec<br />
puissances <strong>de</strong> sentir et do souffrir qui<br />
par Fiî Spécial<br />
Contre les Quinze mille<br />
Paris, 20 janvier.<br />
Ce matin a été placardée SUT les murs <strong>de</strong><br />
Paris, par les soins du Comité du Panache,<br />
une gran<strong>de</strong> affiche stigmatisant la scanda-<br />
leuse voracité <strong>de</strong>s Quinze-Mille francs.<br />
Cet affichage n'est que <strong>de</strong> %*ut d'une vi-<br />
goureuse campagne <strong>de</strong> flétrissure entrepris«l<br />
contre le» Quinze-Mille par le Comité du<br />
Panache.<br />
Tous les bons Français sont invités à s'as-<br />
socier à ce mouvement <strong>de</strong> .protestation natio-<br />
nale ; les adhésions sont reçues au Comité<br />
du Panache, 42, rue du Bac, où <strong>de</strong>s appels,<br />
<strong>de</strong>s feuilles d'adhésion, <strong>de</strong>s affiches et <strong>de</strong>s<br />
tracts illustrés sont remis gratuitement pour<br />
ia propagan<strong>de</strong>.<br />
nue trop cet abandon progressif <strong>de</strong>s campa-<br />
gnes, si inquiètent pour l'avenir du pay*<br />
eau temps «u-ueuaus «".*;.<br />
Anrès cette première initiation, ci<br />
lier regard jeté sur l'homme intérie<br />
te seuil do l'âme, M- Zyromski nous^<br />
toutes les<br />
ir qui en<br />
fSSdanôblease «Uè tourment : délicatesse<br />
native et raffinée, meurtrie d'abord par les<br />
froissements personnels, puis déchirée par<br />
la pitié frrtteirnolte pour les maux d autrui;<br />
mélancolie tour à tour tendre et noire qui,<br />
sans s'aigrir jamais jusqu'à .l'amertume, va<br />
souvent jusqu'à la détresse ;<br />
j'ai voullii tout aimer et Je suis malheureux.<br />
Paris, 20 janvier.<br />
JOURNAUX ANTIBLOCARDS<br />
De la République française, au sujet <strong>de</strong> l'ar-<br />
rêt du conseil d'Etat relatif aux dispensés ec-<br />
clésiastiques :<br />
« Le conseil d'Etat vient do déci<strong>de</strong>r que<br />
quand il y avait un article dans une loi, O<br />
fallait l'appliquer ; on so <strong>de</strong>man<strong>de</strong> où il s'ar-<br />
rêtera dans la voie <strong>de</strong> ces propositions sub-<br />
versives ; si nous étions M. Briand, noms ou-<br />
vririons l'œil ; cet homme d'Etat est. arrivé<br />
place Vendôme avec mission d'imposer aux<br />
-tribunaux une indépendance conforme aux<br />
opinions du gouvernement ; nous serions<br />
étonnés que ce prograimne fût limité aux tri-<br />
bunaux <strong>de</strong> l'ordre judiciaire et qu'il ne s'éten-<br />
dît pas aux tribunaux .administratifs, lesquels<br />
étant composés <strong>de</strong> magistrats mo<strong>de</strong>stement<br />
amovibles sont encore moins excusables que<br />
les autres <strong>de</strong> ne pas comprendre rapi<strong>de</strong>ment<br />
ce que l'on attend d'eux. »,<br />
Du Soleil :<br />
, Chaque, fois que nos .ministres négocie*»<br />
et contractent, nous nous <strong>de</strong>mandons quoi<br />
sacrifice ils ont fait à notre dignité et ù notre<br />
intérêt Les leçons du passé ne sont pas pour .<br />
nous rassurer ; lo mieux que nous puissions<br />
elsnérer c'est que le voyage <strong>de</strong> M. Piçhon ait<br />
M}' mi simple déplacement d'excursionniste,<br />
C „, ne certains le disent, et non une grave<br />
tournée diplomatique, comme beaucoup 1<br />
croient et le craignent ».<br />
JOUnNAUX BLOCAnDS<br />
De M. <strong>de</strong> Lanessan, dans le Siècle ;<br />
a Si la marine <strong>de</strong>s Etats-Unis a voulu dé-<br />
montrer qu'il était .possible d'envoyer une<br />
flotte <strong>de</strong> guerre au Japon, elle réussira sa<br />
démonstration, mais elle n'aura pas établi<br />
qu'il serait possible à cette même flotte <strong>de</strong><br />
tenir tête à <strong>de</strong>s escadres n'ayant subi aucune<br />
fatigue, n'ayant qu'à sortir <strong>de</strong>s ports japonais<br />
.pour se battre et assurées <strong>de</strong> retrouver dana<br />
ces ports <strong>de</strong> quoi satisfaire sans retard à tous<br />
leurs besoins. J'estime donc que l'envoi_ d.s<br />
l'escadre américaine dans les mers extrême<br />
orientales était, au moins inutile et, je crains<br />
fort qu'elle inspire à l'Orient <strong>de</strong>s sentiments<br />
très différents <strong>de</strong> ceux auxquels M. lait a lail<br />
al [Ouoi n qu'il en soit, il est bien certain que<br />
si l'Amérique s'est livrée à cette démonstra-<br />
tion o'aet qu'elle était en mesure <strong>de</strong> m faire<br />
11 serait heureux que, le cas échéant, la ma»<br />
fi<br />
I<br />
I<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
Mardi <strong>21</strong> <strong>Janvier</strong> <strong>1908</strong><br />
:'.-:.T^ï j -"V5iïi.'£<br />
rine française, dont M. do î.ancssam fut un<br />
<strong>de</strong>s grands désorgiinisateurs, pût on taire au-<br />
tant. Mais, hélas !... Lanessan a été rem-<br />
placé par un Pelleta», lequel a eu pour suc-<br />
cesseur un Thomson 1]<br />
La séance<br />
Paris, 20 janvier.<br />
L'a .séance est ouverte à- 2 heures ; M. Bris-<br />
Bon prési<strong>de</strong> ; les députés sont très nombreux<br />
et très animés ; on s'attend à un vit inci<strong>de</strong>nt<br />
sur lo projet <strong>de</strong> réintégration dans l'armée <strong>de</strong><br />
M. Joseph Heinach. • .<br />
M. Itelahaye est à son banc ; M. Joseph Rei-<br />
nach a inventé un pTétexte pour justifier son<br />
absence ; on remarque dans l'hémicycle un<br />
nombre extraordinaire d'huissiers.<br />
Lo ministre <strong>de</strong> la guerre dépose <strong>de</strong>ux pro-<br />
iets <strong>de</strong> loi relatifs : 1° A la modification <strong>de</strong> la<br />
loi du 14 avril 1832 sur le recrutement <strong>de</strong>s offi-<br />
ciers ; 2° Au rengagement en surnombre <strong>de</strong>s<br />
élèves officiers.<br />
M. Cruppi, ministre du commerce, dépose un<br />
proie* <strong>de</strong> loi concernant la participation <strong>de</strong>s<br />
services publics à l'exposition franco-britan-<br />
nique.<br />
LA RÊHTffiBiTîGN M M. h BEIMIÎ<br />
Le projet <strong>de</strong> résolution Lasies<br />
M. Lasies présente une projet <strong>de</strong> résolution<br />
portant que les officiers <strong>de</strong> la réserve ou <strong>de</strong> la<br />
territoriale, pour les actes accomplis en <strong>de</strong>-<br />
hors <strong>de</strong> leur service, sont justiciables <strong>de</strong>s tri-<br />
bunaux <strong>de</strong> droit commun.<br />
M. Lasies. — J'estime que le vote <strong>de</strong> ce pro-<br />
jet <strong>de</strong> résolution est la préface nécessaire du<br />
projet <strong>de</strong> réintégration <strong>de</strong> M. Reinach qu'on<br />
va nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong> voter. (Mouvement.)<br />
Le Parlement ne peut consentir à voter une<br />
loi <strong>de</strong> faveur ; si M. Picquart reconnaît<br />
qu'un <strong>de</strong> ses prédécesseurs a eu tort <strong>de</strong> frap-<br />
per un officier <strong>de</strong> territoriale qui agissait dans<br />
la plénitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> ses <strong>de</strong>voirs <strong>de</strong> citoyen, il faut<br />
voter une loi dé principe stipulant que tous<br />
les officiers et sous-offlcieTS <strong>de</strong> réserve relè-<br />
vent du droit commun. (Applaudissements à<br />
droite ; marques d'approbation à l'extrême-<br />
gauche.)<br />
Tous les jours on voit <strong>de</strong>§ officiers <strong>de</strong> ré-<br />
serve frappés dans les conditions où l'a été<br />
;M. Reinach ; M. Picquart, récemment, en<br />
fraipuait un qui, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> ses pério<strong>de</strong>s,<br />
avait osé toucher au ministre <strong>de</strong> la guerre.<br />
M. Georges Berry. —- n y en a même <strong>de</strong>ux :<br />
M. <strong>de</strong> Montesquieu et M. <strong>de</strong> Rochechouart.<br />
M. Lasies. — U ne faut pas que le ministre<br />
puisse commettre <strong>de</strong>s abus <strong>de</strong> pouvoir nou<br />
veaux. (Applaudissements.)<br />
A ce comote-là, il suffirait qu'un officier <strong>de</strong><br />
réserve dise dans un journal que vous êtes<br />
surfait comme pianiste pour que vous fussiez<br />
en droit <strong>de</strong> le frapper. (Hilarité ; applaudisse-<br />
ments.) ,<br />
La Chambre ne peut consentir a être com-<br />
plice <strong>de</strong> pareils procédés ; il faut <strong>de</strong> toute né-<br />
cessité voter une loi <strong>de</strong> principe qui soit une<br />
garantie pour tous les citoyens. (Applaudis-<br />
sements à droite et sur <strong>de</strong> nombreux bancs.)<br />
Le ministre <strong>de</strong> la guerre. — Je ne peux pas<br />
renoncer aux droits que je tiens <strong>de</strong> la loi en<br />
ee qui touche la discipline ; je ne fais qu'user<br />
en ce moment <strong>de</strong>s armes qu'elle me donne<br />
M. Lasies. — C'est vous qui les prenez.<br />
M. Picquart. — Quant à l'officier auquel M.<br />
Lasies fait allusion, il n'avait, dans l'article<br />
<strong>de</strong> journal, incriminé prononcé aucune in-<br />
jure ; il s'était borné à dire la vérité. (Vives<br />
protestations.)<br />
Voix à droite. — Nous ne croyons pas à cette<br />
vérité.<br />
M. Paul Constans. — Il n'y a pas <strong>de</strong> vérité<br />
absolue.<br />
M. Lasies. — le maintiens que M. le Ministre<br />
a abusé <strong>de</strong> ses pouvoirs, car aucune loi ne<br />
l'autorise à frapper un officier <strong>de</strong> réserve qui<br />
n'accomplit pas une pério<strong>de</strong>, et c'est dans ces<br />
conditions que vous avez frappé M. <strong>de</strong> Mon<br />
tesquiou-Fezensac.<br />
Il ne faut pas que vous paissez commettre<br />
<strong>de</strong> nouveaux abus <strong>de</strong> pouvoir. » (Vifs applau-<br />
dissements ; bruit.)<br />
Lo prési<strong>de</strong>nt donne lecture du projet <strong>de</strong><br />
résolution, ainsi conçu :<br />
« La Chambre invite le gouvernement à dé-<br />
poser un projet <strong>de</strong> loi établissant que les offi-<br />
ciers, sous-officiers et soldats <strong>de</strong> la réserve<br />
et <strong>de</strong> la territoriale, pour les actes, paroles,<br />
écrits, accomplis ou exprimés en <strong>de</strong>hors du<br />
service et non à l'occasion du service, relèvent<br />
du droit commun. »<br />
M. Lasies. — Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l'avis <strong>de</strong> la coin<br />
mission <strong>de</strong> l'armée.<br />
M. Borieaux, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong><br />
l'armée. — Il s'agit d'une question très déli-<br />
' cate ; j'estime avec M. Lasies que l'officier <strong>de</strong><br />
réserve ou <strong>de</strong> territoriale, s'il a le <strong>de</strong>voir <strong>de</strong><br />
respecter la discipliné,, conserve intacts tous<br />
ses droits <strong>de</strong> citoyen. (Vifs applaudissements<br />
sur presque tous les bancs.)<br />
Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à la Chambre <strong>de</strong> renvoyer le<br />
projet <strong>de</strong> résolution à la commission, qui l'é- :<br />
tudiera dans le plus bref délai avec le désir<br />
<strong>de</strong> concilier les nécessités <strong>de</strong> la discipline avec<br />
le libre exercice <strong>de</strong>s droits du citoyen. (Ap-<br />
plaudissements. )<br />
M. Lasies. — Dans ces conditions, je con-<br />
sens au renvoi à la commission. »<br />
Le renvoi est ordonné. .<br />
M. Reinach ajourné<br />
L'ordre du jour appelle le projet <strong>de</strong> réinté-<br />
gration dans les cadres <strong>de</strong> l'armée territoriale<br />
<strong>de</strong> M. Joseph Reinacli.<br />
M. Delahaye, — Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l'ajournement<br />
du projet <strong>de</strong> réintégration jusqu'après la mise<br />
à l'ordre du jour du projet Lasies.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Personne ne s'oppose à l'a-<br />
journement ? »<br />
Personne ne bouge, personne ne souffle mot;<br />
Ce silence est éloquent ; le prési<strong>de</strong>nt ajoute<br />
aussitôt : « L'ajournement est prononcé. »<br />
((Applaudissements à droite et aussi à gauche.)<br />
Violent inci<strong>de</strong>nt<br />
M. Paul Constans. — Je -<strong>de</strong>man<strong>de</strong> que lors-<br />
que le projet viendra on ne l'escamote pas<br />
et qu'on nous prévienne. (Protestations à gau-<br />
che ; cris : « Oui I Oui ! » à droite ; vacarme.)<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Vos paroles ne figureront<br />
pas à l'Officiel ». (Vives exclamations.)<br />
M. Messimy, rapporteur, se dresse, furieux,<br />
et proteste au nom <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong> l'ar-<br />
mée.<br />
M. lYSessïniy. — Il n'y a pas eu d'essai d'es-<br />
camotage. »<br />
M. Rrisson -et M. Paul Constans parlent à<br />
la fois au mdieu du vacarme ; M. Paul Cons-<br />
tans met en cause M. Clemenceau ; on ne<br />
parvient pas à saisir Tobjet <strong>de</strong> la dispute,<br />
M. Picquart, pâle <strong>de</strong> son échec, quitte la<br />
salle ; l'agitation reste très vive.<br />
L'IiPOT SUR LE REVENU<br />
Le prési<strong>de</strong>nt appelle enfin la suite <strong>de</strong> l'or-<br />
dre du jour ; c'est le projet d'impôt sur 1-e re-<br />
venu dont on sait que la discussion générale<br />
a été amorcée au mois <strong>de</strong> juillet ; <strong>de</strong> nombreux<br />
orateurs sont encore inscrits ; M. Zovaès a le<br />
premier la parole ; la salle se vi<strong>de</strong> ; les cin<br />
quante députés qui restent causent à haute<br />
voix.<br />
Le général Dru<strong>de</strong> assiste à la séance en te-<br />
nue bourgeoise ; on le regar<strong>de</strong> avec intérêt ;<br />
le commandant du Palais-Bourbon, assis à<br />
son côté, le renseigne et lui fait les honneurs<br />
<strong>de</strong> la séanoe ; le général a l'air d'être en excel-<br />
lente santé.<br />
Discours <strong>de</strong> M. Zevaès<br />
M. Zevaès fait l'historique <strong>de</strong> la question <strong>de</strong>-<br />
puis la Révolution française ; il soutient le<br />
projet Caillaux.<br />
M. Zevaès. — La déclaration n'a rien qui<br />
attente à la dignité du contribuable ; la pro-<br />
gression est équitable : c'était l'opinion <strong>de</strong><br />
J.-B. Say.<br />
La rente doit être imposée ; il .est juste nue<br />
tous les revenus supportent, l'impôt ; le petit<br />
commerçant ou le petit industriel no peut être<br />
condamné à payer la part qui incombe au<br />
rentier. (Applaudissements ù l'extrême-gau-<br />
che.)<br />
L'Angleterre, la Suisse, s'accommo<strong>de</strong>nt très<br />
.bien <strong>de</strong> l'impôt sur le revenu.<br />
Le projet qu'on nous présente ne nous don-<br />
ne pas entière satisfaction, mais comme nous<br />
voulons faire aboutir la réforme, nous nous<br />
y rallions<br />
Lo projet, est le lieu <strong>de</strong> rencontre entre les<br />
masses laborieuses et la féodalité do l'argent,<br />
lentre la démocratie et l'oligarchie financière.<br />
M. <strong>de</strong> Crandmaison. — Parlez-nous <strong>de</strong> vos<br />
.millionnaires d'extrênic-gauche 1<br />
M. Lonoir. — Pour ma part, je ne le suis<br />
pus.<br />
r<br />
j M. <strong>de</strong> Crandmaison. — F.t. Vaillant ? (Bruit )<br />
!.. M. Zevaès. — L'heure est venue <strong>de</strong> passi r<br />
idée promesses dans le domaine <strong>de</strong>s réalisn-<br />
jtiens ; en votant ce pro|et, la Chambre se<br />
montrera digne du suffrage universel. »<br />
l M. Caillaux donne lo signal <strong>de</strong>s applaudisso-<br />
OhWHWrs tie M. Théodore Reinach<br />
i*. Théodore Boinaoh «Himiiie les divers<br />
t/stemes d'impôt sur te rowira.<br />
I ifmatBut 3jix.i«u»a, rt.'<br />
Wnto a i,ss sa roi-ente avance vriso à l'ac-proi-.lui a«<br />
1'«etièanoe <strong>de</strong> l'acompte *f> 18 francs, payable n»<br />
rcnraiit sur le cMrldi-mle <strong>de</strong> 1907.<br />
lies «rainls rliiwilns c.il.tnos mais formes ; k« clio.<br />
mlns 1S ont snhl <strong>de</strong>s réalisations qut lej<br />
ra-moneut : le Nord lifp.'urne, à 877 et le Saragosse.<br />
* lio' u'o repart et cote 1730 -, le cuivre nous étant<br />
arrive en liausSO d'une livre un quart, hausse qui<br />
s'ovpltrtne par co fait, que plusieurs pays cl'l-'.xtromo-<br />
Oricut. (lui avaient cosse do s.'a,l«pi"ovlsk)n.ner }>0n-<br />
/.V-uVt 'don- I dant. ia iKSra.<strong>de</strong> U ns aux jeunes époux nos meilleurs<br />
souhaits <strong>de</strong> bonheur et à leurs familles nos res-<br />
pectueuses félicitations.<br />
)y¥8iies .spagne<br />
De nos correspondants particuliers :<br />
Valence, 20 janvier.<br />
Dans la commune d'Alcublos, une bagarre<br />
s'est produite à propos <strong>de</strong>s questions politi-<br />
ques ; la gar<strong>de</strong> -civile est intervenue ; il y a un<br />
mort et <strong>de</strong>ux blessés ; trente-six arrestations<br />
ont été opérées.<br />
TIRAGES FINANCIERS<br />
VILLE DE PARIS 1S71<br />
Le numéro 715 oaa, gagne 100.000 francs.<br />
franes
Hardi 2! <strong>Janvier</strong> 1008<br />
^ininijuiLiiuiiiiiiiinuiiiiiini<br />
TEMPS<br />
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Aujourd'hui, vente<br />
APRÈS INVENTAIRE<br />
Mi TOUX L8 STOCK DE<br />
h, 1RIE DEPAREILLEE<br />
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SSîer'credl S S: <strong>Janvier</strong><br />
SOLDES AU RAYON DE<br />
!ES ET<br />
que tout Vexistant <strong>de</strong><br />
'OURRURSS<br />
raison <strong>de</strong> notre désir <strong>de</strong> ne rien<br />
rver en vêtements, nous avons fait<br />
ibais sur ces articles variant entre<br />
70 %.<br />
La vente sera continuée<br />
JEUDI SOIERIES, VELOURS.<br />
VENDREDI BLANC, UNGE, RIDEAUX.<br />
SAMEDI CANTS, MODES, BONNETERIE<br />
ur<br />
45<br />
leuttiii \\\\ mu<br />
fflliyililir<br />
La Messe du <strong>21</strong> <strong>Janvier</strong><br />
vuivant la pieuso tradition, uno messe<br />
sera célébrée dans l'église Saint-Etienne<br />
dix heures du matin, aujourd'hui mardi<br />
<strong>21</strong> janvier, en mémoire du roi Louis XVI<br />
Nombreux seront les chrétiens et les pa<br />
itriotes qui auront à cœur d'assister à cette<br />
(Cérémonie commémorative <strong>de</strong> crimes et <strong>de</strong><br />
catastrophes dont, plus que jamais, il sem<br />
Île nécessaire <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à Dieu <strong>de</strong> nous<br />
épargner le retour !<br />
I<br />
LEURS PRINCIPES!<br />
La course à l'assiette au beurre parle<br />
anentaire qui se poursuit actuellement dans<br />
les arrondissements <strong>de</strong> Muret et <strong>de</strong> Saint<br />
.Gau<strong>de</strong>ns <strong>de</strong>vrait, seimtole-t-il, faire réflé<br />
cliir le corps élsctorall.<br />
Depuis longtemps on n'avait vu, en effet,<br />
dans la Haute-Garonne — et particulière<br />
ment dans l'arrondissement <strong>de</strong> Saint-Gau<br />
<strong>de</strong>ns — un tel débor<strong>de</strong>ment d'appétits.<br />
L'augnientaîion <strong>de</strong> la pitance <strong>de</strong> nos<br />
Q.-M. a incontestablement contribué dans<br />
une large mesure à faire éclore un aussi<br />
grand nombre <strong>de</strong> candidats blocards. La<br />
présence <strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s Ruau et Cruppi<br />
dans te République où l'on dîne a stimulé<br />
les courages. C'est lo bon marnent pour évo<br />
Huer avec profit dans la salle à manger gou<br />
^ornementale, et aussi pour faire <strong>de</strong> bon<br />
nés petites affaires.<br />
Les affaires, voyez-vous, il n'y a que ça<br />
C'est parce que Cruppi fit <strong>de</strong>s affaires qu'il<br />
est. parvenu à trouver une place dans le ba-<br />
teau ministériel, où l'attendait son parent<br />
par alliance Thomson.<br />
Ce sont là <strong>de</strong>s considérations qui, soyez-<br />
fen persuadé, ne sauraient laisser indiffé-<br />
rents <strong>de</strong>s gaillards qui ont sous les yeux<br />
<strong>de</strong>s exemples si séduisants.<br />
Voilà ; n'est-ce pas, qui ne souffre pas <strong>de</strong><br />
discussion ! N'empêche que les organes du<br />
Bloc nous répètent à satiété que leurs cham-<br />
pions sont tous <strong>de</strong>s modèles <strong>de</strong> générosité<br />
et <strong>de</strong> désintéressement — et que l'on trouve<br />
<strong>de</strong>s gens pour accepter ces plaisantes affir-<br />
mations comme argent comptant.<br />
Pauvres moutons, qui se laissent con-<br />
duire si facilement sur le champ .<strong>de</strong> foire<br />
Électoral pour se faire tondre ! On prétend<br />
bien que c'est au nom <strong>de</strong>s principes que la<br />
Déniche <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux électeurs <strong>de</strong>s arron-<br />
dissements <strong>de</strong> Muret et <strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns<br />
<strong>de</strong> voter contra MM. Latapie et Daure.<br />
Que sont ces principes ?<br />
Ces principes sont ceux qui ont été pro-<br />
clamés au congrès radical <strong>de</strong> Nancy, et les<br />
candidats radicaux-socialistes, à Muret et<br />
à Saint-Gau<strong>de</strong>ns, s'en réclament bruyam-<br />
ment.<br />
Nous les connaissons ces fameux princi-<br />
pes qui servant <strong>de</strong> base au Bloc.<br />
Indépendamment <strong>de</strong>s dangers qu'ils font<br />
Courir aux <strong>de</strong>rnières libertés qui nous res-<br />
tent et à l'ordre social, ils annoncent la<br />
banqueroute nationale.<br />
Les lois <strong>de</strong> laïcité, nul ne le discute, sont<br />
ruineuses pour le pays.<br />
Que disent les candidats radicaux-socia-<br />
listes <strong>de</strong> Muret et <strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns ? Ils<br />
veulent « les renforcer, ces lois, si besoin<br />
est », et ils réclament le monopole <strong>de</strong> ren-<br />
seignement !<br />
Le jour où las principes du congrès <strong>de</strong><br />
Nancy seraient introduits dans le Co<strong>de</strong>, le<br />
chapitre <strong>de</strong>s dépenses grossirait <strong>de</strong> plu<br />
sieurs milions. Mais qu'est-ce que cela peut<br />
bien faire aux citoyens q,ui postulent pour<br />
les Q.-M. ?...<br />
La <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> la discipline dans l'ar-<br />
mée ne leur suffit pas. Ils exigent encore<br />
l'impôt, sur le revenu « tel qu'il est soumis<br />
aux délibérations <strong>de</strong> la Chambre ».<br />
Cet impôt accablera les « classes moyen<br />
nés » — Caillaux l'a dit — et augmentera<br />
tes charges <strong>de</strong>s petits, petits propriétaires,<br />
.petits agriculteurs. Qu'est-ce que cela fait<br />
encore aux radicaux-socialistes qui se ré-<br />
clament du programme <strong>de</strong> Nancy ? Est-ce<br />
que les députés payés pour appliquer ce<br />
programme ne palpent pas quinze mille<br />
balles et ne sont pas assurés <strong>de</strong> la retraite<br />
Hui assurera le pain <strong>de</strong> leurs vlèux jours ?<br />
Voilà le but. Voilà le résultat qu'il faut<br />
atteindre. Avec Ruau et Cruppi, tes Leygue<br />
et les Bepmale l'ont bien atteint. Il n'y a<br />
pas <strong>de</strong> raison, pense-t-on,.à la préfecture et<br />
au Grand-Orient, pour que <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> leurs<br />
Coreligionnaires ne l'atteignent à leur tour<br />
Mais les électeurs <strong>de</strong>s arrondissements<br />
<strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns et <strong>de</strong> Muret ne seront<br />
pas, cette fois, pris au dépourvu. Ils savent<br />
ce que coùto la politique du Bloc. Ils n'ont<br />
ÏÏ T*V" et à méditer — les chiffres que<br />
MM. Latapie et Daure leur mettent sous<br />
les yeux. Ils seront ainsi bien documentés<br />
pour répondre aux chevaliers <strong>de</strong> l'assiette<br />
au beurre qui leur ten<strong>de</strong>nt la main -<br />
attendant <strong>de</strong> vi<strong>de</strong>r leurs poches.<br />
Institut Catholique<br />
CONFÉnENCE DE M. LE CHANOINE VALENT!»<br />
Le Blé qui lève<br />
D'un ton doux, d'une voix très basse, avec<br />
ues geste» rares, et en une petite causerie <strong>de</strong><br />
OMiouante minutes à peine, M. le chanoine Va-<br />
i??iin nous a révélé une nouvelle face <strong>de</strong> son<br />
^nnn'rV °V on "nissait 19 Ç^di'cateur à la voix<br />
.ï?,, 51 , ' l."ur emplir les plus vastes nefs,<br />
Iguteur an -, Imites les gran<strong>de</strong>s assem<br />
cv -.l om peu la noœitrchpiartie <strong>de</strong> la Terre '<br />
qui meurt ; 11 y a <strong>de</strong> l'antithèse jusque dune<br />
e titre. M. Bazin après nous avoir rnagtsfcra<br />
ement navrés, dans sou clinf-d'œuvrc, en<br />
nous montrant la glèbe désertée, la l-'ranec<br />
épuisant par i'éaugr&tion et l'absentéisme,<br />
voulu nous remonter un peu, nous indiquer<br />
uno ospéranoe. Oserui-jo dire pour ma part<br />
que cetlo es|'.''ieiire ni,« .paraît un peu va SUC ?<br />
Oui, évi<strong>de</strong>mment, s'il y avait heaucoup do<br />
Michel <strong>de</strong> Meximicu et beaucoup d'iibb. s lion-<br />
biaux ; si,, surtout, les bons Itères <strong>de</strong> l'a y t.,<br />
en s'Otcuipamt <strong>de</strong> questloee sacfaileB, avaient<br />
<strong>de</strong>s idées un peu plus précise:;, tout irait<br />
beaueotç mieux. Lo jour où tous les hommes<br />
seront parfaits, la société sera adininiUte...<br />
Que dis-je ? Elle n'aura plus besoin d'exister !<br />
L'anarchie sera le régime idéal.<br />
Mais, en attendant, il faut vivre. U faut<br />
tâcher <strong>de</strong> réagir contre la situation ectoelle,<br />
(lue M. le chanoine Valent in a l ri-s te-un u<br />
nient définie et déplorée, te crains, pour ma<br />
part, quo les généreuses Initiatives <strong>de</strong>s Gil-<br />
bert Gloquet, tout à. fait sjocelilenites en élites<br />
mômes ne r*nferm.ent pae le remè<strong>de</strong> déeisit<br />
ot souverain qu'il nous faudrait.<br />
— Que Téctamez-voUB là ? me dirait M. te<br />
chanoine Vatent.in. M. Itené Bazin .est simple-<br />
nieut un romancier. 11 nous raconte <strong>de</strong>s nis-<br />
t0 Ah S '! certes, et ses histoires sont exquises !<br />
Dans le Blé qui lève, -nous retrouvons le<br />
poète délicat, le peintre vigoureux et précis<br />
à la fois <strong>de</strong> la nature ; son noble réalisme<br />
s'affirme dans son érudition minutieuse, dans<br />
sa vision synthétique et, analytique à la fois,<br />
dans son art <strong>de</strong> la composition. Et nous admi-<br />
rons encore avec te conférencier l'émotion, la<br />
bonté qui circulent à travers tout ce nouvel<br />
ouvrage, lui infusant une vie mystérieuse.<br />
Comme M. Bazin est beau, quand ,it est lui-<br />
même ' La psychologie religieuse, c'est le<br />
domaine <strong>de</strong> Huysmans ; les gran<strong>de</strong>s thèses<br />
sociales nul ne les développe avec la maî-<br />
trise <strong>de</strong> Paul Bourget ; mais quand il s'agit <strong>de</strong><br />
faire parler la forêt ou d'écouter battre le<br />
ccaur <strong>de</strong>s humbles, M. Bazin est sans rival.<br />
On ne saurait donc assez remercier M. le<br />
chanoine Valenit.in d'avoir mis en lumière si<br />
délicatement ces mérites éminemment déli<br />
cats.<br />
Il a voulu cependant faire <strong>de</strong>s réserves ; il<br />
a craint d'être trop bénisseur ; et il a repro<br />
ché à M. Bazin, jeudi soir, quoi donc ? Un<br />
peu <strong>de</strong> surabondance... Je vous assure qu'il<br />
en avait le droit.<br />
D'ailleurs, il a fait comme nous, il le lui<br />
vite pardonné. Quelques <strong>de</strong>scriptions <strong>de</strong> trop ?<br />
Mais elles sont délicieuses ! Le livre aurait<br />
pu se passer <strong>de</strong> Mlle Jacquemin ? Mais elle<br />
est charmante I Bt c'est si difficile <strong>de</strong> renon<br />
cor à <strong>de</strong>s pages bien faites, <strong>de</strong> se restreindre,<br />
<strong>de</strong> faire une comféranc© <strong>de</strong> cinquante minutes<br />
ou un roman sans amplifications !<br />
M. le chanoine Valentin a obtenu un nou-<br />
veau et un grand succès. *<br />
A. P.<br />
***<br />
Le bureau du Cercle catholique <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>-<br />
Centre vient <strong>de</strong> nous informer que M. le cha-<br />
noine Valentin a consenti à donner à nouveau<br />
sa conférence sur le Blé qvi lève, dimanche<br />
prochain, à huit heures et <strong>de</strong>mie du soir, au<br />
cours <strong>de</strong> l'assemblée mensuelle publique du<br />
Cercle. Voilà une bonne aubaine pour tous<br />
ceux qui ont été privés d'entendre, jeudi <strong>de</strong>c<br />
nier, réminent conférencier et il y aura sûre<br />
ment foule dimanche soir dans la salle <strong>de</strong> la<br />
rue i<strong>de</strong> la Ma<strong>de</strong>leine.<br />
Conseil Municipal<br />
Le conseil municipal se réunira en session<br />
extraordinaire aujourd'hui mardi, à 8 heures<br />
et <strong>de</strong>mie du soir.<br />
Ordre du jour : 1, Réalisation <strong>de</strong> l'emprunt<br />
<strong>de</strong> 1,230,000 francs ; Construction d'un pont<br />
d'accès au Bamier du Château ; 3, Réfection<br />
<strong>de</strong>s ichaussées <strong>de</strong> Boisset et <strong>de</strong> la Ca.valeta<strong>de</strong><br />
A, Instance contre l'Etat en remboursement <strong>de</strong><br />
800,000 francs ; 5, Pourvoi en annulation da di-<br />
vers arrêtes préfaotoraux ; • autorisation <strong>de</strong><br />
poursuivre ; 0, Proposition Lobstein.<br />
Echos du Palais<br />
M. Costes, juge d'instruction, s'est occupé<br />
hier <strong>de</strong> l'agression nocturne dont nous avons<br />
parte et qui était dirigée contre trois étu-<br />
diants; les inculpés, Alfred David, Pierre Guil-<br />
lot et Jules Girard ont été interrogés et con-<br />
frontés avec les plaignants. Le même magis-<br />
trat s'est encore ooeupé d'une affaire.<strong>de</strong> vol<br />
dans laquelle est inculpée la femme Lamar-<br />
que. - M. Beaulme s'est ooeupé d'une affaire <strong>de</strong><br />
coups <strong>de</strong> revolver qui s'est déroulée en fa-<br />
mille, et au cours da laquelle un mari aurait<br />
tiré sur sa femme. Il a. également entendu un<br />
témoin dans un© affaire <strong>de</strong> coups et blessures<br />
reprochée à un mari qui aurait battu sa fem-<br />
me outre mesure.<br />
— M. Ricard, commissaire aux délégations<br />
.udiciaires, en vertu da commission rogatoire<br />
du parquet <strong>de</strong> Miran<strong>de</strong>, a entendu <strong>de</strong>ux té-<br />
moins dans une affaire <strong>de</strong> vol et s'est occupé<br />
en outre d'une affaire <strong>de</strong>i blessures par impru-<br />
<strong>de</strong>nce survenues après un acci<strong>de</strong>nt d'automo-<br />
bile. Le même magistrat a entendu <strong>de</strong>ux té-<br />
moins dans une affaire d'abus <strong>de</strong> confiance,<br />
en vertu d'une délégation du parquet <strong>de</strong> Tou-<br />
louse.<br />
— Ainsi qu'on pourra le lire dans nos dé-<br />
pêches, une décision ministérielle vient <strong>de</strong><br />
régner la constitution <strong>de</strong> la 3 e chambre <strong>de</strong><br />
notre cour d'appel. C'est M. le conseiller Mou-<br />
lenq qui en est nommé prési<strong>de</strong>nt.<br />
le<br />
René Bazin, ce Blé qu<br />
près.'!, f, p ; . ' r'm* ro,il° <<br />
U a,r<br />
M. O.piliLlaumo Déjoan, concierge <strong>de</strong> la pape-<br />
(K-k-, qui tirait entendu <strong>de</strong>s .erépil.eineuts<br />
dans l'atelier ; tuai* à '« <strong>de</strong> V:3n«s.<br />
Garantit son Vin, et le délivre<br />
par fats et bouteilles, portés à domicile.<br />
PRIX : fis Of, 25 àOf. 50 lelitra<br />
JVK et rendu, suivant âge.<br />
Dr GiJÎL! &UM&T Rlalad. «tes voles urlnalreî.<br />
n », , T , Traitement pu 1 Electricité<br />
SM'.Rlvals, <strong>Toulouse</strong>. Consul, grat, mer. et sa m. a 3 h<br />
Hi!m IIIIIIImu!IÏIIIIIMINI<br />
M Réeouen raconte que lo comte <strong>de</strong> Cham-<br />
bots vicomte d'Oust et -<strong>de</strong> Lacourt, en Couse-<br />
rans avant été tué 'à la chasse par une mala-<br />
dresse du Dauphin, Louis XV fut le parrain<br />
<strong>de</strong> sort fils posthume, qui <strong>de</strong>vint députe du<br />
Couserans à l'Assemblée national» ; «lu par<br />
la nahlasse et par te tiers, il opta pour le tiers<br />
et '<strong>de</strong>meura populaire ; il mourut, lieutenant-<br />
général sous la Restauration.<br />
Louja XV avait constitué une pension do<br />
«.000 livres o perpétuité aux <strong>de</strong>scend nuls <strong>de</strong><br />
la victime • ce fut. une .1rs Mois p. IMlOM W»<br />
les Sri lies sentes par la Convention. Ite-<br />
con ml t le Conseil dT.t.al a eu à se pnmon-<br />
. ; Virevrsibiiilc .l'une partie * celte<br />
« i ,-ur la ascendante survivante et il<br />
rc» l'" validi^ ia Perpétuité <strong>de</strong> la<br />
fondai ion. t0 mi -n a lu qu'un vicomte<br />
M Teulio raconte ( l 'i l'affaire<br />
do Cnnseians tut ' ( 'f^" Comme plusieurs<br />
<strong>de</strong>s poisons sous Loti s AV. u , ntro<br />
seigneurs prenaiçjU «\ reaniiM. charge<br />
do vicomte d<
*»f, la guirison 6 "*» e , st con!<br />
jggplête et Af ^" ^ bientôt<br />
^^3^ '^«ula santé.<br />
|§|É<br />
4EtZLldLseZ>'tlQ:'ULOfll<br />
IS5iîfi ÉVITES* ou pour GUÉRIR, Einiaes, Jfoox <strong>de</strong> to^o, Laryngites récentes ou invétérées. Rhumes <strong>de</strong> Cerveau,<br />
Bronchites aiguës ou chroniques, Catarrhes, Grippes, Inûuenza, Asthme, Emphysème, Pneumonies,<br />
et toutes les 2^Eo,lo,dLio^ cl.es voies respiratoires<br />
proclament chaque jour S<br />
Ecoutez les millions et les millions <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s guéris et reconnaissants qui le<br />
ive|<br />
0 Feuilleton du <strong>21</strong> janvier <strong>1908</strong><br />
PAR<br />
Georges PilADEL<br />
PREMIERE PARTI13<br />
. flfosS IB\ WViOg^.V^v-^VU-<br />
'Ployé vos riP,- a Fho 3cviensvou^<br />
LES<br />
bieufaIsant^T.s,<br />
en tro<br />
«Gr ement g<br />
,csdau®<br />
nis, ; ^ 5W^ V0^fo^<br />
&<br />
,.aes, quelques.,,<br />
vos<br />
(Cro ye? , Mous ^ guérie. ï<br />
•"^"ae^tofi,<br />
r SPu}s ^^4^^/e<br />
tsa, Folle c3Le 3SLoK t 53a.oi»<br />
IV,<br />
L'OUBUETÏB<br />
Lo docteur accepta une cigarotte, <strong>de</strong>s<br />
sandwichs <strong>de</strong> caviar, <strong>de</strong> l'eau-<strong>de</strong>-vie<br />
blanche, et s'étendant dans un exquis<br />
lauteuil, attendit la communication du<br />
comte Paloutine.<br />
Celui-ci prit sur le petit plateau d'or<br />
niellé un petit portefeuille en galuchat,<br />
tout préparé à l'avance, et l'offrant à<br />
ïcharnoski : . t ri ,<br />
— Docteur, dit-il d'une voix pénétrée,<br />
J'ai tenu tout d'abord à vous remercier<br />
A excellents soina quo vous avez bien<br />
voulu donner a mon malheureux pa-<br />
*c,,il le rlir-i' do noir» famillo. Vous trOU-<br />
7erêa *ins cette petite poche, u«e photo-<br />
', iiie du prince Dénuitrh» et vos hoaraires.<br />
Je vous prie <strong>de</strong> les comjiUr.<br />
à BERNARD,<br />
Grenoble (ï:s.)l<br />
{»orts0tieo<br />
dés Véffita<br />
Plia<br />
<strong>de</strong>vant moi. Si vous les jugez insuffisants...<br />
Le docteur étendit la main. Il venait<br />
<strong>de</strong> voir dans le petit portefeuille une<br />
liasse <strong>de</strong> billets <strong>de</strong> banque. . C'était<br />
une petite fortune pour lui que ces<br />
dix mille francs, aussi était-il <strong>de</strong>venu<br />
subitement rouge <strong>de</strong> plaisir.<br />
— Oh ! Excellence, crut-il <strong>de</strong>voir balbutier,<br />
c'est trop, beaucoup trop.<br />
— Je suis le chef <strong>de</strong> la famille, répliqua<br />
Wladimir, c'était à moi <strong>de</strong> juger <strong>de</strong><br />
quelle façon il fallait reconnaître votre<br />
admirable dévouement.<br />
De plus en plus touché, ce fut profondément<br />
que le docteur Tcharnoski s'inclina.<br />
Le comte Paloutine reprit :<br />
— Ce n'est pas tout docteur, je ne<br />
vous ai pas seulement fait venir pour<br />
vous remettre ces honoraires. J'ai un<br />
grand service à vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r.<br />
Naturellement la rénonse du docteur<br />
fut ce qu'elle <strong>de</strong>vait être ; corps et âme<br />
il était dévoué au comte Wladimir Paloutine.<br />
— Mon cher docteur, reprit celui-ci,<br />
j'ai tout lieu <strong>de</strong> croire que la comtesse<br />
se trouve dans uno position intéressante.<br />
Tchairnoski'sourit bêtement :<br />
— C'est dans l'ordre naturel <strong>de</strong>s cho<br />
ses, répondit-il, et je ne puis que féliciter<br />
très vivement Votre Excellence I<br />
Mme la comtesse est charmante, et vous<br />
<strong>de</strong>vez être bien heureux.<br />
Parfaitement, répliqua Wladimir,<br />
mais maintenant voici où lo bât mo bles-<br />
se Docteur, êtes-vous marié ? Connaissez-vous<br />
cette créature insupportable entre<br />
toutes qui se nanimo uno bollc-nièro ?<br />
4%<br />
^ r*<br />
S-<br />
Depuis un mois Jo souffrais<br />
<strong>de</strong><br />
la oorae, je sentais <strong>de</strong>s picotemerd^y'étais<br />
fortement enrouée.<br />
Ayant lu dans «"4î "'^<br />
l'annonce <strong>de</strong> vos PAi.ilI.Lfej<br />
VALOA l'en achetai une boite.<br />
Ms les premières pastilles je<br />
fe E^ulàgée ; à la secon<strong>de</strong> boite<br />
jetais gulrie.mais Je dois youf<br />
avouer vouer que , J continue à ea<br />
prendre.<br />
par eourmandise.<br />
L<br />
1 VALDA et l'adresse<br />
îles Pastille<br />
«•\
(ïpgara* quotidien d© PAteaso Soelale et RoIIgiemsie<br />
BAOtlON ET ADMINISTRATION ; <strong>Toulouse</strong>, Eue Roquelaiae<br />
LE HUIÊRO B CENTIMES<br />
Tï«bi Mb<br />
BBjrreoiSttSKi: CT &&? Am-rarerfra iwrrRorms .... © *-<br />
K^AirtimisMii MM utiuiurMl r -<br />
faUBGEH (O»4» F***1*» *° "<br />
Six M»t<br />
44 4r.<br />
43 -<br />
20 -<br />
Os u<br />
a* -<br />
«o •<br />
ÉDITIONS RÉGIONALES<br />
L«f, Avcyron, Corriteo, Cantal<br />
G#r$, Hf-Pyrénôos, Basses-Pyrônéos, Landaa<br />
Tarn-et-Garotma. LcJ-el-Ga/'ûnne<br />
Tarn, Au<strong>de</strong>, Hôrwft, Pyréirêto-Ortontat^<br />
Ha.ut&-Qaronne AHage<br />
Edition du matJa fjpéciaio a Tsuloir/i»<br />
BMHBn {*» pr.'ai ï . . ." k<br />
SâCLAHSS —<br />
RÉCLAMES. p> m^ .'.'.*...".".'*"." J<br />
0* «s©<br />
1 - 8*<br />
MK, «t BUhmn sont mçros AMMS<br />
2S» * *t>tù-<br />
Au tirage <strong>de</strong>s obligations <strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Pa-<br />
ris 1871, le numéro 715,032 gagne 100,000 francs.<br />
—•>—<br />
Lire la <strong>de</strong>rnière heure à la S" page.<br />
La Dépêche conteste que le gouverne*<br />
ment républicain soit pour quelque<br />
chose dans le renchérissement <strong>de</strong> tous<br />
les objets nécessaires à l'existence. A<br />
l'appui <strong>de</strong> sa thèse, elle cite l'exemple<br />
<strong>de</strong> la Hollan<strong>de</strong>, <strong>de</strong> l'Angleterre et <strong>de</strong> l'Al-<br />
lemagne où certaines <strong>de</strong>nrées sont plus<br />
chères que chez nous. Or, la Hollan<strong>de</strong>,<br />
l'Angleterre, l'Allemagne sont <strong>de</strong>s pays<br />
monarchiques. Donc, en France, c'est un<br />
sophisme <strong>de</strong> rendre la République res-<br />
ponsable <strong>de</strong> l'élévation du prix <strong>de</strong> la vie<br />
La comparaison <strong>de</strong> la Dépêche cloche<br />
par la base. La richesse d'un pays tient,<br />
dans un© mesure très considérable, à la<br />
fertilité <strong>de</strong> son sol et à là douceur <strong>de</strong> son<br />
climat. La France a toujours passé pour<br />
être, sous ce double rapport, la contrée<br />
la plus favorisée <strong>de</strong> l'Europe. C'est pour-<br />
quoi, sauf ©n <strong>de</strong>s circonstances particu-<br />
lières provenant <strong>de</strong>s guéries et <strong>de</strong>s révo^-<br />
lutions, la vie y fut toujours plus douce,<br />
plus facile et plus abondante qu'ailleurs.<br />
La vie est donc et n'a jamais cessé d'être<br />
plus chère à Londres qu'à Paris ; le fait<br />
ne prête pas à discussion, le roi Edouard<br />
n'y peut rien et la République n'a pas<br />
lieu d'en triompher.<br />
Toute la question est <strong>de</strong> savoir si la<br />
terre française est <strong>de</strong>venue plus avare,<br />
si nous -sommes, comme les Anglais,<br />
obligés d'importer du <strong>de</strong>hors notre vin,<br />
nos œufs, nos volailles, notre vian<strong>de</strong>, nos<br />
fruits, etc. Si l'enquête ouverte à ce su-<br />
jet répond par l'affirmative, le renché-<br />
rissement <strong>de</strong> la vie tient à <strong>de</strong>s causes<br />
naturelles ; il faut cesser d'en accuser 'a<br />
République. Mais si la réponse est néga-<br />
tive, si notre pays n'a pas perdu sa fé-<br />
condité productive, la surélévation <strong>de</strong>s<br />
objets <strong>de</strong> consommation a <strong>de</strong>s causes<br />
dont le gouvernement peut fort bien<br />
n'être pas innocent.<br />
Si l'on veut comparer l'influence <strong>de</strong>s<br />
divers régimes politiques sur le plus ou<br />
moins <strong>de</strong> facilité <strong>de</strong> l'existence, il ne s'a-<br />
git pas <strong>de</strong> rapprocher l'un <strong>de</strong> l'autre le<br />
prix d'une côtelette en Angleterre et ce-<br />
lui <strong>de</strong> la même côtelette en France. Il<br />
s'agit <strong>de</strong>savoir si l'augmentation du prix<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées suit une même gradation<br />
dans les <strong>de</strong>ux pays. Etant donné qu'au-<br />
cune cause économique spéciale ne jus-<br />
tifierait un renchérissement ici ou là le<br />
pays où cette ascension est la plus sensi-<br />
ble est également le plus mal adminis-<br />
tré.<br />
La Dépêche l'a si bien compris qu'elle<br />
a soin d'attirer l'attention <strong>de</strong> ses lecteurs<br />
sur l'Allemagne où le prix <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong><br />
a, <strong>de</strong>puis 1896, haussé <strong>de</strong> 25 à 30 % Voilà<br />
donc une contrée où, sur un point' parti-<br />
culier, le prix <strong>de</strong> la vie augmente Ce<br />
pays est gouverné par un Empereur Et<br />
la Dépêche <strong>de</strong> triompher : vous voyez<br />
bien que la Monarchie no vaut pas mieux<br />
que la République, ou que la. République<br />
ne vaut pas moins que la Monarchie !<br />
lardon, nous voyons, et cela dans la<br />
Dépêche ©Ile-même, qu'à Nuremberg<br />
par exemple, le salaire <strong>de</strong>s ouvrière est<br />
do vingt sous par jour.' Gela prouve d'a-<br />
bord qu'on peut vivro à Nuremberg<br />
ville industrielle et ponuleuse, avec<br />
vingt sous par jour. Dans quelle cité<br />
française <strong>de</strong> cent mille âmes ce tour <strong>de</strong><br />
force serait-il possible ? Se nourrir, se<br />
vêtir, se chausser, se loger, si mal que<br />
ce soit, avec trois cents francs par an,<br />
car il faut tenir compte <strong>de</strong>s dimanches<br />
et <strong>de</strong>s jours <strong>de</strong> fête, cela suppose <strong>de</strong>s fa<br />
' vie que nous ne connaissons<br />
augmenté chez nos- voisins ? Cela tient<br />
aux tarifs <strong>de</strong> douane. fe'Allemagne se<br />
protège contre l'entrée du bétail étranger<br />
afin <strong>de</strong> favoriser son agriculture.<br />
Celle-ci, tout au moins, recueille donc le<br />
bénéfice <strong>de</strong> kt politique protectionniste<br />
<strong>de</strong> l'Empine. En outre, la cause <strong>de</strong> la<br />
hausse est purement acci<strong>de</strong>ntelle ; l'Alle-<br />
magne n'a qu'à modifier ses tarifs pour<br />
ramener à leurs anciens prix les ani-<br />
maux <strong>de</strong> boucherie. En est-il <strong>de</strong> même<br />
chez pous ?<br />
Non-, certes, puisque, au dire <strong>de</strong> la Dé-<br />
pêche, l'impôt est le facteur essentiel <strong>de</strong><br />
l'élévation du prix <strong>de</strong> la vie. Et à ce sujet<br />
la Dépêche ne manque jamais d'imputer<br />
aux désastres <strong>de</strong> 1870 l'énormité <strong>de</strong> nos<br />
charges. Il faudrait cependant en finir<br />
avec cette légen<strong>de</strong>. L© budget <strong>de</strong> la<br />
France était, en 1870, d'un milliard six<br />
cent millions. En 1875, tous les frais <strong>de</strong><br />
la guerre payés, il était <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mil-<br />
liards six cent vingt-six millions. Il est<br />
aujourd'hui <strong>de</strong> quatre milliards. En dé-<br />
falquant le milliard légué par la guerre,<br />
la République nous coûte chaque année<br />
un milliard quatre cent millions <strong>de</strong><br />
plus que l'Empire. Et la cherté <strong>de</strong> la vie<br />
dépendant du chiffre <strong>de</strong> l'impôt, la Ré-<br />
publique est donc responsable <strong>de</strong> l'aug-<br />
mentation du prix <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées dans la<br />
proportion <strong>de</strong> trente pour cent.<br />
Ce n'est qu'une entrée <strong>de</strong> jeu. L'assis-<br />
tance <strong>de</strong>s vieillards et les pensions ou-<br />
vrières sont appelées à grossir incessam-<br />
ment d'une manière formidable la dé-<br />
pense budgétaire. D'où répercussion im-<br />
médiate sur les cours du marché. Quand<br />
les impôts augmentent, le producteur<br />
élève la valeur <strong>de</strong> ses produits. C'est iné-<br />
vitable. De telle sorte que le jour est en<br />
train <strong>de</strong> se lever où, avec sept ou huit<br />
francs par jour, l'ouvrier français ne sera<br />
pas mieux partagé que l'ouvrier <strong>de</strong> Nu-'<br />
remberg avec ses vingt sous.<br />
Nous avons déjà vu cela. Créer <strong>de</strong>s<br />
rentes à tous ceux qui n'en ont pas, et<br />
prendre l'argent dans la poche du pu-<br />
blic, telle fut, <strong>de</strong> tout temps, la préten-<br />
tion <strong>de</strong> la République. Le <strong>21</strong> mars 1792,<br />
une loi instituait 45.000 comités révolu-<br />
tionnaires dont tous les membres rece-<br />
vaient, aux termes d'un décret posté-<br />
rieur, une in<strong>de</strong>mnité <strong>de</strong> trois livres par<br />
jour. Comptez seulement cinq membres<br />
par "comité, vous obtenez une dépens©<br />
annuelle <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux cent cinquante mil-<br />
lions <strong>de</strong> livres, au moins quatre cent<br />
millions <strong>de</strong> francs par rapport à la va-<br />
leur actuelle <strong>de</strong> l'argent. Il semble que,<br />
sous ce débor<strong>de</strong>ment du Pactole, tout al-<br />
lait nager dans l'opulence. Eh bien ! con-<br />
sultez la valeur <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées un an après.<br />
La livre <strong>de</strong> pain, trois sous trois <strong>de</strong>-<br />
niers. La livre <strong>de</strong> savon, trente-<strong>de</strong>ux<br />
sous. Le sucre, trois francs. Le bleu-in-<br />
digo, trente livres. La cannelle, cent<br />
vingt livres. La vanille, cent vingt livres.<br />
La café moka, trente livres. La chan-<br />
<strong>de</strong>lle, trente sous. Ce que voyant, le peu-<br />
ple prit le parti <strong>de</strong> piller les boutiques<br />
et <strong>de</strong> pendre les boutiquiers, à titre d'ac-<br />
capareurs, ce qui eut pour effet d'ame-<br />
ner la famine, car la confiance, qui est,<br />
comme on sait, l'âme du commerce, ne<br />
régnait pas précisément.<br />
Nous aurons l'avantage <strong>de</strong> revoir ce9<br />
belles choses, accompagnées <strong>de</strong> quelques<br />
autres, sous une forme quelconque. Le<br />
bien-être général est fait <strong>de</strong> la modéra-<br />
tion <strong>de</strong> la dépense publique. Quand le<br />
rapport est détruit entre le chiffre du<br />
budget d'Etat et le revenu <strong>de</strong>s particu<br />
ciété archéologique d'Athènes ont mis à Je*<br />
un grand nombre <strong>de</strong> stèles funéraires portant<br />
<strong>de</strong> merveilleuses peintures d'une finesse ae<br />
travail- ,parfaite. t . to<br />
C'est, croyons-nous, la première fois que »<br />
sol classique <strong>de</strong> la Grèce r^/^S<br />
tante spécimens do ce grand art <strong>de</strong> PfJ* n :<br />
<strong>de</strong> Zeirxis et d'Apelle, qu'on considérait corn<br />
me perdu pour toujours. e .<br />
Cette découverte je*le un jour lumineux ei<br />
instructif sur l'art pictural d© l'antiquité CM<br />
les stèles funéraires do Pagasae portent, «><br />
effet, la marque d'une gran<strong>de</strong>. origmaiiM.<br />
Biles remontent toutes au troisième et au<br />
<strong>de</strong>uxième siècles avant, notre èrei et sont «iu<br />
nombre d'un militer environ, dont q«'"ff<br />
cents conservent <strong>de</strong>s traces <strong>de</strong> peintures ami-<br />
ques. Trente surtout sont dans un état, ne<br />
conservation parfait et font l'admiration <strong>de</strong><br />
tous les sa/vante qui les ont visitées. Les cou-<br />
leurs en sont éclatantes. .<br />
Non moins importante est la question ae<br />
la technique <strong>de</strong> ces peintures, qui sont laites<br />
a l'encaustique, comme toutes les œuvres<br />
exécutées sur le marbre et exposées au granu<br />
air.<br />
—C— Une église en papier.<br />
Une église nouvelle va s'élever à Paris ;<br />
ceci n'a rien <strong>de</strong> surprenant. Mais ce qui est<br />
original, c'est la matière employée à sa cons-<br />
truction.<br />
Cette égftise sera entièrement faite <strong>de</strong> papier<br />
rendu imperméable au moyen d'une couche<br />
<strong>de</strong> chaux vive mélangée <strong>de</strong> lait caillé et <strong>de</strong><br />
Manc d'œuf . Elle pourra contenir un millier<br />
<strong>de</strong> personnes. C'est dans le quartier <strong>de</strong> la<br />
Roquette qu'elle s'élèvera.<br />
—©— La diminution <strong>de</strong>s sourds-muets.<br />
L'admirable dévouement <strong>de</strong> quelques apô-<br />
tres produit ce résultat : le nombre <strong>de</strong>s sourds-<br />
muets diminue <strong>de</strong> façon notable.<br />
Les sourds-muets sont actuellement 10,514.<br />
ce qui donne la proportion <strong>de</strong> 39 pour 100,000<br />
habitants. En 1851, ils étaient 29,512, et, eai<br />
1861, <strong>21</strong>,956.<br />
Les départements où s'observe le plus fré-<br />
quemment la surdi-mutité, sont : la Savoie<br />
(195), la Haute-Savoie (136), les Hautes-Alpes<br />
(115), la Corrèze (72), la Corse (72), l'Ariège<br />
(66), les Hautes-Pyrénées (63).<br />
Les départements où cille s'observe le plus<br />
rarement sont : la Seine (16), la Giron<strong>de</strong> (19),<br />
la Seine-et-Oise (19), las Ar<strong>de</strong>nnes (20), le Var<br />
(24). le Tarn (25).<br />
A quelles lois bizarres obéit cette lamenta-<br />
ble infirmité ? Mystère. On constate ; on n'ex-<br />
plique pas...<br />
B'Evêque à Ministre<br />
Nous avons déjà donné une analyse <strong>de</strong> la<br />
belle lettre ouverte que Mgr Turinaz a<br />
adressée à M. Clemenceau, prési<strong>de</strong>nt du<br />
conseil.<br />
Nous sommes heureux <strong>de</strong> reproduire ci-<br />
dassous les principaux passages <strong>de</strong> ce do-<br />
cument, qui constitue un vibrant et très<br />
éloquent réquisitoire contre le régime <strong>de</strong>*<br />
loges :<br />
Mais qui donc enseigne la haine à l'enfance<br />
et à la jeunesse française, 6inon un grand<br />
nombre <strong>de</strong>s maîtres <strong>de</strong> vos écoles primaires,<br />
secondaires et supérieures, en insultant la<br />
France du passé, le olergé, l'Episcopat, les<br />
congrégations religieuses, le chef suprême <strong>de</strong><br />
l'Eglise ? Qui donc enseigne la haine, sinon<br />
vos journaux, vos revues, vos livres, vos bro-<br />
chures, vos romans, vos gravures hi<strong>de</strong>uses et<br />
souvent immon<strong>de</strong>s ? Qui donc enseigne la<br />
haine, non seulement par <strong>de</strong>s paroles, mais<br />
par <strong>de</strong>s actes et par l'exemple, sinon ceux qui<br />
poursuivent <strong>de</strong> leurs décrets et <strong>de</strong> leurs lois,<br />
<strong>de</strong> leur spoliation ou <strong>de</strong> leur oppression, qui-<br />
conque se permet <strong>de</strong> ne pas penser comme<br />
eux ?<br />
D'autres parlent <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux Frances qui ne<br />
peuvent s'entendre et s'unir. Ils concluent<br />
qu'il faut supprimer une <strong>de</strong> ces Frances pour<br />
donner à l'autre la sécurité et la paix.<br />
Oui, je ne le conteste pas, il y a <strong>de</strong>ux<br />
Frances. Il y a la France <strong>de</strong> la négation, du<br />
blasphème, <strong>de</strong> l'impiété, du matérialisme, et<br />
la France <strong>de</strong> la foi, <strong>de</strong> l'adoration et <strong>de</strong>s im-<br />
mortelles espérances. Il y a la France qui<br />
s'efforce <strong>de</strong> pratiquer la morale sublime <strong>de</strong><br />
l'Evangile et la France <strong>de</strong> la jouissance, <strong>de</strong> la<br />
force brutale et <strong>de</strong> la haine. Il y a la France<br />
qui fut pendant quatorze siècles, malgré ses<br />
erreurs et ses défaillances, un grand et noble<br />
peuple et gui veut rester fidèle à ses traditions<br />
et à ses gloires, et la France qui calomnie tous<br />
les jours cette France du passé et voudrait en<br />
la France<br />
détruire jusqu'au souvenir. Il y a _.<br />
hors, tout craque, et l'on paye sa côte- <strong>de</strong>s spoliateurs, <strong>de</strong>s persécuteurs, et la France<br />
lette trois francs, Il est vrai qu'il reste I dépouillés, <strong>de</strong>s persécutés et <strong>de</strong>s victimes<br />
toujours à la Dépêche la ressource d'affir-<br />
mer que c'est la faute à la guerre et aux<br />
régimes déchus...<br />
JEAN-LOUIS*<br />
dites-moi, et quelle<br />
ariotisme.<br />
instituteur patriote qui<br />
cilités<br />
pas.<br />
<strong>de</strong><br />
nSit ' Cel[e WPUïatioiJ ouvrière<br />
Kff^ ^sommer <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>, sur-<br />
Elt n ,T m ? nt ° ù la vi
Mardi <strong>21</strong> <strong>Janvier</strong> <strong>1908</strong><br />
tino française, dont M. <strong>de</strong> Lanessan fut un<br />
<strong>de</strong>s grands désorgantsateurs, pfit «n faire au-<br />
tant. Mais, hélas !... Lareoasan a Hi rem-<br />
placé par un Pollotan, lequel a ou pour suc-<br />
cesseur un Thonisun 1]<br />
CHAIRE DES<br />
;j r i,v L in :i,ùt-s dircc's fonctionne ad-<br />
mira Moment<br />
clïï* "r^**** * *" °* s,tt * — Alors, pourquoi<br />
M. Tliéotfor» Reincch. — L0 projet actuel ne<br />
constitue pa?., comme on a voulu .ie faire croi-<br />
re, âne revoluttoTi fiscale ; il ne supprime pas<br />
ws (•ohtruv.n-kms directes ; il ne remplace que<br />
biliir ^ * es P 0 ' 1 '** 8 £l fenêtres et l'impôt mo-<br />
, 11 y , a lis " 'le distinguer <strong>de</strong>ux catéeories<br />
oans les impôts <strong>de</strong> consommation et les im-<br />
pôts directs ; les premiers pèsent d'un poids<br />
; sont très nomnrwiT Ï5?,p , l0 1 ur>sa»un axwmstit m :>ciwuit, une sys<br />
par exemple en matière<br />
d impôt foncier qui varie <strong>de</strong> 1 à 30 %<br />
selon les régions.<br />
Lo système d'impôt global avec déclaration<br />
proposé par la commission a l'inconvénient<br />
<strong>de</strong> répugner au tempérament, français qui ne<br />
supporterait pas un régime fiscal mq'jisitorial<br />
et vexatoire.<br />
M. Polîatan. — on a jugé autrement dans les<br />
autres pays.<br />
M. Théodore Reinacli. — Les contribuables<br />
<strong>de</strong>s autres pays n'ont pas le caractère fran-<br />
çais ; Q est à craindre, d'ailleurs, qu'il v ait<br />
<strong>de</strong> nombreuses dissimulations ; on aurait tort<br />
<strong>de</strong> compter sur un patriotisme fiscal • en au-<br />
cun pays, frau<strong>de</strong>r le fisc n'est considéré com-<br />
me un acte malhonnête.<br />
Vous escomptez trop les moyens résultant<br />
do vos ententes avec -l'Angleterre et la Belgi-<br />
que, par exemple. ~<br />
Je crois que vous courez au <strong>de</strong>vant <strong>de</strong> dé-<br />
sillusions ; M. Leroy-Beaulieu indiquait, ré-<br />
cemment encore, aux porteurs <strong>de</strong> titres les<br />
moyens d échapper à l'avidité du fisc.<br />
Jaurès. - Approuvez-vous cette campa-<br />
0 *5<br />
Jr«Jtt Re ? n ^ cn ,; - J'enregistre- seulement<br />
fS ' c est d^lenrs une injustice que<br />
e - n FianM im «aplwl Placé à<br />
ïSSf'ï *} I? 1 est déjà' frappe d'un impôt<br />
au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la xrontière.<br />
»Js££\ < ^ i U e ? S?*- j'accepte le projet <strong>de</strong> la<br />
commission et du gouvernement sous certai-<br />
nes réserves ; le projet <strong>de</strong> M. Caillaux ne doit<br />
pas être considéré comme un tout intangible<br />
au il faut accepter ou rejeter en bloc d'un seul<br />
coup ; on peut en adopter successivement les<br />
diverses parties.<br />
M. Peflcîan, prési<strong>de</strong>nt do îa commission. —<br />
bi on veut dégrever immédiatement les cam-<br />
pagnes, où trouvera-ton les ressources ?<br />
M. Théodore Reinach. — Rien n'empêche <strong>de</strong><br />
réaliser cette réforme et. d'autres encore com-<br />
me la suppression- <strong>de</strong> l'impôt <strong>de</strong>s portes et<br />
fenêtres.<br />
Loin <strong>de</strong> chercher à rompra-avec m tradition.,<br />
nous <strong>de</strong>vons continuer l'œuvre- <strong>de</strong> nos prédé-<br />
cesseurs qui ont déjà amélioré considérable-<br />
ment notre système d'impôt, »<br />
Après M. Reinach» M. Aimond <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le<br />
renvoi <strong>de</strong> la suite à <strong>de</strong>main. (Protestations à<br />
1 extrême-gauche. )<br />
Cris. — il n'est que 5 heures !<br />
M. Aimond. — J'étais ce matin le dix-neuviè-<br />
me inscrit et je constate qu'à 5 heures, du soir<br />
M -suis le premier ; j'ai à parler pendant plu-<br />
sieurs heures ct je ne voudrais pas parler ce<br />
soir. » .<br />
Les socialistes sont furieux ; iia voudraient<br />
discuter bon gré mal gré.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — M . Aimond ne s'attendait<br />
pas, en effet, à parler avant quatre jours : sa<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong> est justifiés.<br />
M. Aimond. — Nous avons, d'ailleurs, reçu<br />
un supplément <strong>de</strong> rapport que nous avons le<br />
droit et le <strong>de</strong>voir d'étudier.<br />
M. Dubois. _ Nous rentrons <strong>de</strong> vacances ,<br />
ce serait honteux <strong>de</strong> ne faire que <strong>de</strong>s séances<br />
<strong>de</strong> trois heures. » (Bruit prolongé ; nombreux<br />
cris : « A <strong>de</strong>main ! »)<br />
Le renvoi est prononcé à mains levées mai-<br />
gre les socialistes,<br />
M. Dubois. — C'est du brigandage parlemen-<br />
taire. » (Vacarme.)<br />
Séance <strong>de</strong>main à 2 heures ; la séance est le-<br />
vée a 5 h, 10.<br />
<strong>de</strong> 0,500 officiers dis réserve que l'en peut re- '<br />
pousser une pare i lie proposition. »<br />
M. Mesetay se croit pas que la proposition<br />
puisse venir <strong>de</strong>vant la Chambre avant la se-<br />
maine prochaine.<br />
Les eowœntaires sont allés bon trai-i jus-<br />
qu'à ia fin <strong>de</strong> la soirée sur l'attitu<strong>de</strong> du | rési-<br />
<strong>de</strong>nt et <strong>de</strong> la majorité dons cette affaire .<br />
Certains députés expliquaient l'empresse-<br />
ment <strong>de</strong> M. Br-isson à mettre aux voix l'a-<br />
jouin auvent par lo souci d'éviter la séance<br />
orageuse que lud faisait redouter la présence<br />
<strong>de</strong> M, Deiàaihaye.<br />
En ce qui concerne les échecs successifs qui<br />
sont infliges <strong>de</strong>puis quelque temps à M. Cle-<br />
menceau ot à ©es ministres, on en expliquait<br />
la fréquence par l'exécution méthodique d'un<br />
comi rtot antigouvernemental .<br />
Il pa;raîtrait que dams certains groupée on<br />
s» fla.tter.-iit d'acculer ie prési<strong>de</strong>nt (lu conseil<br />
h la démission dams un temps plus ou moins<br />
«oigne ; on préparerait les voies à un minis-<br />
tère Briand qui ne conserverait, dit-on, com-<br />
me collaborateurs, que quelques-uns <strong>de</strong> ses<br />
collègraes'- actuels.<br />
Natorollnment, nous ne faisons écho à ce<br />
bruit que sous bas réservas d'usage ; ce qui<br />
parait certam, c'est que dans la majorité on<br />
en a par<strong>de</strong>ssus la tête <strong>de</strong> M- Clemenceau et<br />
que <strong>de</strong> très nombreux parlementaires cher-<br />
chent 1 occasion <strong>de</strong> se débarrasser <strong>de</strong> lui.<br />
'3 8<br />
a n AI<br />
Complot contre PWnMra américaine<br />
ciu Pacifique<br />
Rio-<strong>de</strong>-Joneiro, 20 janvier.<br />
Jja police a découvert un complot anarchiste<br />
formé dans le but <strong>de</strong> détruire une partie <strong>de</strong> la<br />
flotte américaine.<br />
Le siège <strong>de</strong> ce complot est ici et à Pe-tropo-<br />
iis, mais les anarchistes ont aussi <strong>de</strong>s affiliés<br />
-à Sao-Paulo et à Mlna-Geraes.<br />
Le chef <strong>de</strong> cette ban<strong>de</strong> est un nomimé Jean<br />
Fcdher. habitant Petropolis, mais on croit que<br />
plusieurs anarchistes étrangers sont sérieuse-<br />
ment compromis.<br />
Une note officielle dit qu'avant l'arrivée <strong>de</strong><br />
la flotte américaine, le Brésil fut informé <strong>de</strong><br />
Washington et do Paris que <strong>de</strong>s anarchistes<br />
appartenant à diverses nationalités se pro<br />
posaient <strong>de</strong> faire sauter un ou plusieurs navi<br />
res américains.<br />
La police a pris toutes les mesures pour<br />
prévenir un attentat.<br />
Les terroristes russes<br />
Genève, 20 janvier.<br />
A la suite <strong>de</strong> l'arrestation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux anarchis-<br />
tes, opérée à Paris; <strong>de</strong>s perquisitions ont été<br />
faites dimanche à Genève.<br />
La police a procédé à un certain ^nombre<br />
d'anrestations, dont une seule a été T mainte-<br />
nue.<br />
Parts. 20.; janvier.<br />
MM. Gomenoeau et Pichon, qui ont conféré<br />
SUT l'arrestation à Parts <strong>de</strong>s toOToristes rus-<br />
ses, ont donné <strong>de</strong>s ordres pour que les réfu-<br />
giés pusses résidant à Paris soient .pourchas-<br />
sés.<br />
C'est ainsi que ce matin M. Guichard, chef<br />
<strong>de</strong> la 3» briga<strong>de</strong> anarchiste, et M. Bîint, sèus-<br />
chef <strong>de</strong> la police russe à Paris, ont eu une<br />
longue entrevue à ce sujet.<br />
Des mesures ont été prises en vue <strong>de</strong> nou-<br />
velles arrestations qui paraissent' imminentes.<br />
n FoncliOGoalrs à W iaspe trop loops<br />
Olermont-Ferrand, 20 janvier.<br />
Bo5rer, inspecteur <strong>de</strong>s enfante assistés,<br />
M.<br />
vient <strong>de</strong> se voir infliger un blâme par le mi-<br />
nistre <strong>de</strong> l'intérieur.<br />
Ce fonctionnaire avait déclaré, au cours d'u-<br />
ne campagne électorale, que les secours at-<br />
tribués aux victimes <strong>de</strong>s mtempéries se-<br />
raient accordés seulement aux amis du gou-<br />
vernement ; c'était trop impru<strong>de</strong>nt.<br />
M. Boyer saura, désormais, qu'un bon fonc-<br />
tionnaire doit agir et se taire.<br />
Cette nouvelle a causé dans l'entourage du<br />
«Titan, à Rabat, une émotion considérable ;<br />
les vizirs sont affolés et absolument incapa-<br />
bles, pour le moment, <strong>de</strong> penser à autre chose<br />
qu'au danger que courent, à Fez, leurs famil-<br />
les et leurs biens^<br />
Les Italiens en Abyssinie<br />
Rome, 20 janvier.<br />
M. Tii-toni a reçu ce matin un télégramme<br />
du régent <strong>de</strong> la colonie du Benadir.<br />
Ce message annonce que la situation s'est<br />
<strong>de</strong> beaucoup améliorée, et confirme la retrai-<br />
te <strong>de</strong>s Abyssins vers Karaille.<br />
Le ILcutonant CibeMi, régent <strong>de</strong> la station<br />
<strong>de</strong> Bar<strong>de</strong>ra, ayant appris l'attaque <strong>de</strong>s Abys-<br />
sins se rendit, avec une partie <strong>de</strong>s Ascaris,<br />
au secours <strong>de</strong> ttugh, où il arriva sans inci-<br />
<strong>de</strong>nt.<br />
U trouva la ville calme et prête à résister<br />
à une attaque éventuelle.<br />
Le lieutenant Bertazzi a déjà été envoyé à<br />
Bar<strong>de</strong>ra avec du renfort.<br />
Les Relations iMnfl&HÉ<br />
L'ambassasie russe à Toîdo<br />
Saint-Pétersbou-rg, 20 janvier.<br />
Un journal du soir dit tenir d» bonne source<br />
que la situation en Extrême-Orient exigeant<br />
que le représentant <strong>de</strong> la Russie au Japon<br />
soit un homme perspicace et expérimenté, la<br />
gouvernement a décidé <strong>de</strong> nommer M. Isvols-<br />
ky, ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères, ambassa-<br />
<strong>de</strong>ur à Tokio.<br />
M. A. Goubassow, actuellement adjoint au<br />
ministère <strong>de</strong>s affaires étrangères, remplace-<br />
rait M. Isvolsky.<br />
Les rapports ausîro-itallcns<br />
Borne, 20 janvier.<br />
M. Gabriel d'Annunzio a donné au théâtre<br />
une. tragédie intitulée le Vaisseau, et qui, bien<br />
que se passant au sixième siècle, fourmille<br />
d'allusions aux prétentions italiennes sur<br />
l'Adriatique et les côtes orientales <strong>de</strong> cette<br />
mer.<br />
Les irré<strong>de</strong>ntistes ont saisi l'occasion <strong>de</strong> pro-<br />
clamer une fois <strong>de</strong> plus leur foi dans la plus<br />
gran<strong>de</strong> Italie et ils ont salué le <strong>de</strong>rnier acte<br />
<strong>de</strong> la pièce <strong>de</strong>s cris : « A nous, l'Adriatique<br />
entière !» . , ,,<br />
La Ligue navale vénitienne a adresse à 1 au-<br />
teur un ar<strong>de</strong>nt télégramme <strong>de</strong> félicitations.<br />
Dans un banquet à lui offert, M. d'Annun-<br />
zio a précisé sa pensée en buvant à la très<br />
amère Adriatique.<br />
L'écho <strong>de</strong> ces manifestations, a suscité quel-<br />
ques bou<strong>de</strong>ries dans les journaux viennois et<br />
<strong>de</strong>ux d'antre eux, particulièrement le Neues<br />
Wiener Tagblalt et le Neues Wiener Journal,<br />
ont pris à partie M. Gabriel d'Annunzio et ses<br />
admirateurs.<br />
Le premier <strong>de</strong>man<strong>de</strong> qu'en présence d'une<br />
Manifestation aussi belliqueuse, l'Autriche<br />
augmente le budget <strong>de</strong> sa marine.<br />
Quant au Neues Wiener Journal, il écrit :<br />
« Pour nous autres Autrichiens, il est bon<br />
<strong>de</strong> savoir que notre domination sur l'Adriati-<br />
que semble amère à certains ; cela nous ren-<br />
dra avises dans les moyens <strong>de</strong> nous opposer<br />
à ce qu'ils cherchent à l'adoucir. »<br />
C'est sans doute pour adoucir les angles que<br />
l'empereur d'Autriche vient <strong>de</strong> prendre une<br />
résolution assez inattendue ; le titre <strong>de</strong> grand<br />
duc <strong>de</strong> Toscane ne sera plus désarmais porté<br />
et vient <strong>de</strong> s'éteindre avec le grand duc dé-<br />
'unt.<br />
Ce titre rappelait l'époque où l'Italie était en-<br />
core morcelée.<br />
Les Danois <strong>de</strong> S'.eswig<br />
et la consoriptïon alleman<strong>de</strong><br />
Cologne, 20 janvier.<br />
La Gazelle <strong>de</strong> Cologne annonce que tous les<br />
sujets danois domiciliés dans le Slesvvig sep-<br />
tentrional et nés . en 1888 ont été avisés par<br />
lies autorités d'avoir a se faire inscrire au ta-<br />
bleau <strong>de</strong> recruter!! an t sous peine d'expulsion.<br />
LA LUTTE<br />
La crise viticoie en !talle<br />
Rome, 20 janvier.<br />
Le Mesaaaero signale la difficulté pour<br />
l'Italie <strong>de</strong> sortir <strong>de</strong> la, crise viticoie octudfte.<br />
L'énorme production <strong>de</strong> cette année, esti-<br />
mée entre 50 et 58 millions d'hectolitres, ne<br />
peut être absorbée ni par la consommation<br />
intérieure, ni par l'exportation, étant don-<br />
né la redoutable concurrence do la Irance et<br />
Mftmafto gouvernement abaissait les<br />
droits sur l'alcool, qui sont actuellement <strong>de</strong><br />
130 francs ipar hectolitre, on ne leurrait « -<br />
coro remédier à la crise, car par la distMat on<br />
tion, l'excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> vin produirait mii million<br />
d'hectolitres d'alcool, alors que la consomma-<br />
tion italienne ne dépasse pas <strong>de</strong>ux cent cin-<br />
quante mille hectolitres.<br />
la soûle solution serait d arracher les vi-<br />
"pos là où elles sont trop .abonnantes, paru-<br />
eufèrement en Apulte, et.<strong>de</strong> f» reuiplacer<br />
par <strong>de</strong>s céréales, car l'Italie os* encore oM -<br />
gôe d'importer une gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong> céréa-<br />
les.<br />
préparation | ia Banxnsp, d» Paris, s'avance a i/,r,j .<br />
lo Lyonnais. ;'i 1191, ot le Comptoir d'Kscomjitn (*>n!i<br />
soLLOo à uss sa rôceiit* avance prlso !i l'airprocho a»<br />
l'AeliAajvee <strong>de</strong> l'.-icooxpto Oe 13 franc», payable Uq,<br />
courant sur le divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> do 1907.<br />
Ijes grands chemins datâtes mais fermr-a ; les cluv<br />
niin.s (Wivi'inols ont sulu drs r>..li .;>U'.iis qui Ht<br />
ranènent : le Nord-Es»a4[t>e, à 377 ct lo Saragosse,<br />
i 375.<br />
Lo Rio repart et cote 1739 -, to cuivre nous étant<br />
arrivé on hausso d'une livre, un quart, hausse qui<br />
S'explique par ce tait que.4>ïiiilcurs pays d'Kxtrtmo-<br />
orlcnt, qui avalent cessé <strong>de</strong> s'açSMfimalonner peu.<br />
clunt la pério<strong>de</strong> d'cKèCvescciico. sont Oovenus <strong>de</strong><br />
gros acheteun .<br />
En banque, les minos d'or resU-nt un peu offertes;<br />
la do Ueers vaut 354. et Colombia est rcclicrcUé»<br />
a 498,<br />
DE LAVICFUIE, (<br />
es. rue Taltboat, Varit.<br />
Du 20 <strong>Janvier</strong> (Dépèche télégraphique)<br />
A.U COMPTANT<br />
i coons<br />
riîCcÊn.<br />
rahisoos<br />
AV PALAIS BOÏÎBBCT<br />
Le général Sreda au Paîsis-Bous'bon<br />
Paris, 20 janvier.<br />
(Le clou <strong>de</strong> la journée, dans le salon <strong>de</strong> aa<br />
Paix, a été la présence du général Dru<strong>de</strong> qui<br />
y a passé une partie <strong>de</strong> l'après-midi, en com-<br />
pagnie du colonel commandant le Palais-<br />
Bourbon.<br />
Le général a bonne mine ; on dirait qu'en<br />
faisant constater à tout Je mon<strong>de</strong> son excel-<br />
lent état <strong>de</strong> santé, U a voulu donner un dé-<br />
menti à sa façon au prési<strong>de</strong>nt du conseil, qui<br />
le disait mala<strong>de</strong>.<br />
L'ancien chef <strong>de</strong> notre corps expédition-<br />
naire au Maroc ne paraissait nullement gêné<br />
dans tes mULeux parlementaires, où il était<br />
le point <strong>de</strong> mire <strong>de</strong> tous les regards.<br />
On a remarqué qu'un <strong>de</strong> ses anciens cama-<br />
ra<strong>de</strong>s au prytanée militaire <strong>de</strong> La Flèche, M.<br />
Jour<strong>de</strong>, député <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, qui l'a par ha-<br />
sard rencontré, lui a donné une chau<strong>de</strong> acco-<br />
la<strong>de</strong>.<br />
Hormis cela, pas d'autre inci<strong>de</strong>nt ; on as-<br />
sure que le général Dru<strong>de</strong>, qu'un <strong>de</strong> ses amis<br />
voulait questionner sur le Maroc, a militaire-<br />
ment répondu : a J'ai été appelé officiellement<br />
par le gouvernement pour fourniT <strong>de</strong>s explica-<br />
tions ; tant que le ministre <strong>de</strong> la guerre ne<br />
m'aura pas rendu ma liberté, je ne dirai pas<br />
un mot. »<br />
La catastrophe <strong>de</strong> Courrières<br />
M. Barthou vient <strong>de</strong> déposer un projet <strong>de</strong><br />
loi, contresigné par le ministre du travail et<br />
ayant pour objet d'autoriser le gouvernement<br />
à donner <strong>de</strong>s décorations <strong>de</strong> la Légion d'hon-<br />
neur aux personnes, ingénieurs et ouvriers,<br />
qui se sont distinguées par leur courage et<br />
leur dévouement lors <strong>de</strong> la catastrophe <strong>de</strong><br />
Courrières.<br />
Cette promotion spéciale comprend, pour le<br />
ministère <strong>de</strong>s travaux publics, une croix d'of-<br />
ficier et trois <strong>de</strong> chevalier, et pour le ministère<br />
du travail une croix <strong>de</strong> chevalier.<br />
Le gouvernement a attendu pour déposer ce<br />
projet <strong>de</strong> loi que toutes les enquêtes adminis-<br />
tratives et les instances judiciaires auxquelles<br />
la catastrophe <strong>de</strong> Courrières a donné lieu eus-<br />
sent pris fin.<br />
Le ministre <strong>de</strong> Tintérieur va, <strong>de</strong> son côté,<br />
décerner <strong>de</strong>s médailles d'honneur à diverses<br />
personnes qui se sout également distinguées<br />
à cette occasion.<br />
La réintégration <strong>de</strong> Joseph Reinach<br />
On aurait dit qu'il y avait aujourd'hui, à la<br />
Chambre, un plan concerté entre tous les<br />
partis pour faire attendre sa réhabilitation au<br />
grand metteur en scène <strong>de</strong> l'affaire Dreyfus,<br />
M. Joseph Reinach.<br />
« La motion Lasies, nous disait un député<br />
blocard. était certainement très habile ; évi-<br />
<strong>de</strong>mment, il ne saurait y avoir <strong>de</strong>ux poids et<br />
<strong>de</strong>ux mesures ; ce qui est légitime contre le<br />
général Billot, l'est évi<strong>de</strong>mment aussi contre<br />
M. Picquart ; ce qui est bon pour le gendre<br />
du suicidé <strong>de</strong> Villiers, doit l'être pour les mê<br />
mes officiers qui sa trouvant dans un cas ana<br />
logue comme MM. <strong>de</strong> Montesquiou, <strong>de</strong> Boche-<br />
chouart et tant d'autres, traqués par le minis-<br />
tre actuel <strong>de</strong> la guerre ».<br />
La répulsion que beaucoup do parlementai<br />
res éprouvent pour le protecteur <strong>de</strong> Dreyfus<br />
a fait le reste ; le coup <strong>de</strong> théâtre d'aujour-<br />
d'hui en dit long sur les sentiments intimes<br />
d'un grand nombre <strong>de</strong> députés enrégimentés<br />
dans le Bloc.<br />
On avait dit tout d'abord que la commission<br />
voulait délibérer tout <strong>de</strong> suite sur la propo-<br />
sition Lasies, mais le bruit n'est pas confirmé;<br />
lo point acquis, c'est à la fois un nouveau<br />
soufflet pour M. Reinach et un grave échec<br />
pour M. Picquart.<br />
Il semble que la Chambre se complaît à mul-<br />
tiplier dqputs quelque temps les camouflets<br />
aû cabinet.<br />
Co qui entre en scène maintenant, ce sont<br />
les droits <strong>de</strong>s officiers en tant que citoyens, et<br />
comme le prési<strong>de</strong>nt do la commission <strong>de</strong> l'ar<br />
mée a déclaré que cette <strong>de</strong>rnière était favora-<br />
ble au respect <strong>de</strong> ces droits, on peut imaginer<br />
l'envergure que prendra le prochain débat sur<br />
ce point.<br />
A moins, disait quelqu'un, qu'on ne fasse<br />
encore monter la gar<strong>de</strong> à M. Reinach pendant<br />
une année.<br />
le succès <strong>de</strong> la manœuvre <strong>de</strong> M. Lasies amu<br />
suit beaucoup les couloirs. Paris, 20 janvier.<br />
Comme suite à l'inci<strong>de</strong>nt Lasies. la com-<br />
mission <strong>de</strong> l'aimée a décidé d'examiner dès<br />
<strong>de</strong>main le projet do résolution du député du<br />
Gens, tendant à soumettre au droit commun<br />
ot non à l'autorité militaire les actes <strong>de</strong>s offi-<br />
ciera <strong>de</strong> réserve et <strong>de</strong> territoriale accomplis en<br />
<strong>de</strong> h ois du service.<br />
Elle entendra tout d'abord à ce sujet le mi-<br />
nistre Picquart.<br />
I^o rapporteur, M- Mossimy, nous a confirmé<br />
que la, commission était favorable à cette mo-<br />
tion.<br />
« J'avais voulir, nous a-t-il dit, en rattacher<br />
moi-mémo l'idée aiu projet concomant M. Hei-<br />
ÛMhi mais mes collègues s'y étaient opposés;<br />
l ce n'est .pas tou-sqji'il manque à l'aimée pi&i<br />
Espionnage e<br />
L'affaire Uiiirio<br />
Toulon, 20 janvier.<br />
Le lieutenant <strong>de</strong> vaisseau instructeur <strong>de</strong><br />
Varenne a longuement interrogé aujourd'hui<br />
Ullmo, qui a protesté contre certaines dépo-<br />
sitions <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers témoins entendus.<br />
Ullmo a <strong>de</strong>mandé à être do nouveau con-<br />
fronté avec les témoins da la Carabine.<br />
Les espions <strong>de</strong> Toulon<br />
Toulon, 20 janvier.<br />
On sait que l'instruction <strong>de</strong> l'affaire <strong>de</strong>s<br />
espions <strong>de</strong> Toulon, est alose ; le dossier sera<br />
transmis à îa chancellerie puis au ministre<br />
<strong>de</strong> la marine.<br />
Les inculpés seraient renvoyés <strong>de</strong>vant le<br />
tribunal corractlannel en raison <strong>de</strong>s faits re-<br />
tenus par le dossar et qui se résument ainsi :<br />
trois tentatives d'esaroqueffie, dont une seule<br />
suivie d'exécution.<br />
Les débats auront lieu à huis clos et pren-<br />
dront plusieurs audiences ; un officier sera<br />
chargé par la préfacture maritime <strong>de</strong> suivre<br />
les débats.<br />
DÉBAUCHE DE RUBANS<br />
Paris, 20 janvier.<br />
La première promotion violette — c'était en<br />
1869 — comptait trente noms ; la <strong>de</strong>rnière<br />
celle d'hier — tient ceint six colonnes du<br />
Journal officiel et il y en a comme ça <strong>de</strong>ux<br />
par an, sans compter les promotions <strong>de</strong> repê-<br />
chage qui suivent les gran<strong>de</strong>s promotions et<br />
ne sont guère que <strong>de</strong> moitié moins copieuses,<br />
sans compter non plus les mouvements sup-<br />
plémentaires qui, réunis, équivalent au moins<br />
à une gran<strong>de</strong> promotion.<br />
LA CRISE PORTUGAISE<br />
Lisbonne, 20 janvier.<br />
Les préparatifs pour la campagne électorale<br />
se poursuivent <strong>de</strong> la façon la plus paisible<br />
dans tout le pays ; les progressistes dissi<strong>de</strong>nts<br />
réunis sous la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Alpoim, ont<br />
résolu d'abandonner la lutto dans les circons-<br />
criptions <strong>de</strong> Lisbonne, mais <strong>de</strong> marcher d'ac-<br />
cord avec tous les partis <strong>de</strong> l'opposition et <strong>de</strong><br />
faire, par le moyen <strong>de</strong> conférences publiques,<br />
<strong>de</strong> la propagan<strong>de</strong> en faveur du programme du<br />
groupe.<br />
Sous la glace<br />
Saint-Etienne, 20 janvier.<br />
Mme Roquane <strong>de</strong> Chantelou, son plus jeune<br />
enfant et son jardinier se sont noyés, samedi<br />
soir, à I heures, dans un étang situé près du<br />
château do Servilly, dont la glace s'est rom-<br />
pue sous leur poids.<br />
On raconte l'acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux façons.<br />
Suivant la première, Mme <strong>de</strong> Chantelou et<br />
sflsà enfant patinaient quand la glace céda ;<br />
îe jardinier, entendant leurs cris, s'est porté<br />
à tour secours, mais il a été entraîné lui<br />
même.<br />
D'après la secon<strong>de</strong>, Mme <strong>de</strong> Chantelou, vou-<br />
lant aller au-<strong>de</strong>vant <strong>de</strong> son mari, s'était fait<br />
accompagner par son enfant et son jardinier<br />
et, pour couper court, a traversé l'étang ; la<br />
glace se serait alors rompue.<br />
Après <strong>de</strong> laborieuses et longues recherches<br />
les cadavres ont été retrouvés.<br />
Entre avocats<br />
Paris, 20 janvier.<br />
La neuvième chambre correciionuello a<br />
rendu son jugement dans le procès intenté à<br />
un avocat, M" Béret, à propos du coup <strong>de</strong><br />
caime dont il gratifia, le 19 juillet <strong>de</strong>rnier, un<br />
<strong>de</strong> sos confrères, M e Richou, attaché au mi-<br />
nistère <strong>de</strong> M. Viviani, qui avait tenu sur son<br />
compte, clans une loge maçonnique, « la Soli-<br />
darité », <strong>de</strong>s propos qu'il jugea diffamatoires.<br />
Le tribunal a condamné' M 0 Béret à 100 fr.<br />
d'amen<strong>de</strong> ; M8 Richou obtient le franc <strong>de</strong> dom-<br />
mages-intérêts qu'il avait <strong>de</strong>mandé.<br />
L'affaire <strong>de</strong>s diamants<br />
Londres, 20 janvier.<br />
VEvening Standard rappelle que le savant<br />
William Crookes a fabriqué une fois <strong>de</strong>s dia-<br />
mants au COUPS d'une séance publique <strong>de</strong><br />
l'Institut royal ; ces diamants étaient toutefois<br />
extrêmement petits et leur valeur inférieure<br />
au prix da fabrication,<br />
La formule <strong>de</strong> sir William Crookes est la<br />
suivante : on place du fer pur et diu charbon<br />
<strong>de</strong> su cire dans un creuset, le creuset est placé<br />
dans un four étocArique soumis à un courant<br />
do sept cents ampères ; le fer fond rapi<strong>de</strong>ment<br />
et absorba le carbone ; au bout <strong>de</strong> quelques<br />
minutes on coupe le courant et on plonge le<br />
creuset dans l'eau froi<strong>de</strong>.<br />
Révision <strong>de</strong>s JListos Electorales<br />
(Suite)<br />
Xi. — commission municipale<br />
La commission municipale se compose do<br />
trois membres <strong>de</strong> ia précé<strong>de</strong>nte commission,<br />
auxquels sont adjoints <strong>de</strong>ux nouveaux délé-<br />
gués dm conseil municipal.<br />
Elle est présidée par » maire ou son repre<br />
saoftutf iégal. mo ne peut valablement déti-<br />
bérer que si les cinq membres désignes pai M<br />
loi pour la composer sont préisgnits.<br />
La commission a cinq jours ^^P^S<br />
et rendre ses décisions du 5 au 9 février, s**<br />
décisions doivent êtoe prises a la majortte CM»<br />
suffrages et doivent être consignées, pai or-<br />
dre <strong>de</strong> idiate, sur un registre. . „• ..... .,<br />
Les décisions <strong>de</strong> la commission doivent être<br />
notifiées aux parties intéressées, du 9 au W lé-<br />
vrier, par les soins <strong>de</strong> l'aiitorite mmiicmuto<br />
Tout Secteur a le droit d'obtenu çommu 11-<br />
catlon du registre <strong>de</strong>s délibérations- <strong>de</strong> la com-<br />
mission miuinicipale. Au cas dia .relus, il iaut<br />
immédiatemiant porter plainte au préfet et le<br />
faire constater par exploit d'huissier, le délai<br />
d'a,p/pal ne partant que du moment ou on a eu<br />
oinmiunioation <strong>de</strong>s décisions.<br />
^ppel <strong>de</strong>vant le juge <strong>de</strong> paix<br />
Toute décision <strong>de</strong> la commission municipale<br />
peat être: soumise, par voie d'appel, au juge<br />
<strong>de</strong> paix du oanton.<br />
En principe, il no peut y avoir lieu a appel<br />
que si une décision a été rendue au premier<br />
<strong>de</strong>gré. Il en sena toutefois différemment lors-<br />
qtoB la partie ayant fait toutes diligences pour<br />
saisir la commission municipale, en aura été<br />
empècSiée par un fait indépendant <strong>de</strong> sa vo-<br />
lonté et imputable à l'adminisitration (publica-<br />
tion <strong>de</strong> la liste préparatoire pas faite en temps<br />
voulu — reïus <strong>de</strong> recevoir la réclamation —<br />
omission do statiuar par la commission munî-<br />
cipaiei etc.).<br />
Le droit d'appel appartient :<br />
1' A tous oeux qui ont figuré comme parties<br />
intéressées dans l'instance engagée au premier<br />
<strong>de</strong>gré <strong>de</strong>vant, la commission municipale. Ce<br />
qui comprend :<br />
A. Celui dont l'inscription ou la radiation<br />
a été prononcée par la commission niunici-<br />
ïpaie.<br />
B. Le tiers qui avait poursuivi <strong>de</strong>vant la<br />
commission municipale l'Inscription ou 'la ffla-<br />
diation d'un électeur et qui a échoué.<br />
2' A tout tiers électeur inscrit sur la liste<br />
<strong>de</strong> la circonscription électorale, alors même<br />
qu'il n'aurait pas été partie dans l'instance du<br />
premier <strong>de</strong>gré.<br />
Ceux qui ont pris part .à la décision <strong>de</strong> la<br />
-oommissiom m-unicipâLe ne peuvent faire ap-<br />
pel.<br />
Le délai d'appel est <strong>de</strong> : 1' Trois jours à par-<br />
tir <strong>de</strong> la notification pour ceux qui ont été par-<br />
ties <strong>de</strong>vant la commission muin.tcip.ale ; 2'<br />
Vingt jours à partir <strong>de</strong> la décision pour oeux<br />
qui n'ont pas été parties.<br />
L'appel doit être fait par une déolaration au<br />
greffe précisant la date <strong>de</strong> la décision atta-<br />
quée, les personnes intéressées et ce qu'on <strong>de</strong>-<br />
mandé. Il peut être fait par mandataire.<br />
Un avertissement est donné aux intéressés<br />
par le juge <strong>de</strong> paix trois jours avant l'au-<br />
dience.<br />
L'audience du juge <strong>de</strong> paix doit être publi-<br />
que et le jugamentdoit être motivé sur chacun<br />
<strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong>s eonc&uslans, le tout à peine <strong>de</strong><br />
nullité. Il doit être notifié par l'électeur qui<br />
a obtenu gain <strong>de</strong> cause à toutes les parties<br />
intéressées.<br />
Les jugamemits <strong>de</strong> défaut rendus par les ju-<br />
ges dé paix sont susceptibles d'opposition<br />
dans les trois jours <strong>de</strong> la signification.<br />
(A suivre.)<br />
LOTERIE D'ORMESSON<br />
Plusieurs lecteurs nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt le ré-<br />
sultat du tirage <strong>de</strong> 3a loterie d'Ormesson.<br />
Ainsi que nous l'avons annoncé, le tirage<br />
<strong>de</strong> cette loterie a été ajourné à une date ul-<br />
térieure et encore indéterminée.<br />
FONDS D'ETAT<br />
g o£<br />
3 % amortissable<br />
Dette tunisienne<br />
Russe 4 % 1867 et 1S6»<br />
_ 4 % 1880<br />
_ 4 or 1889<br />
_ « % or 1890 «<br />
_ 4 % or 1893<br />
4 % or 1894 •<br />
c — dé 4* 1 1^::.!?::?!;::::::<br />
_ 3 % or 1891<br />
_ 3 % or 1808<br />
— 3 i % or 1894<br />
Eusse 100G<br />
Ietres rto gage 3 J<br />
Bons messes 1904<br />
italien 5 %<br />
Espagne extérieure (cours 30 p.)...<br />
Autriche or 4 %<br />
Hongrois 4 %<br />
Egypte unifiée<br />
Argentine (Itépubl.) 5 % 1SS6<br />
Portugal 3 %<br />
1 coiias i<br />
ACTIONS<br />
Banque do France<br />
Crédit Foncier<br />
Crédit Lyonnais<br />
Banque <strong>de</strong> Paris<br />
Comptoir d'Escompte<br />
Société générale •<br />
Banque franco-espagnole<br />
Banque Ottomane<br />
Midi<br />
Orléans •<br />
Paris-Lyon-Méditerranée<br />
Nord<br />
Ouest<br />
Est<br />
Est-Algérien<br />
Ouest-Algérien<br />
Bône-Guelma<br />
Autrichiens<br />
Lombards<br />
Nord-Espagne »<br />
Saragosse<br />
Chemins <strong>de</strong> fer Portugais<br />
Charbonnage <strong>de</strong> Laviana<br />
Carmaux<br />
Thomson-Houdton<br />
Compagnie Parisienne du Gaz..,.<br />
Messageries maritimes<br />
Compagnie transatlantique<br />
Lots Congo<br />
OBLIGATIONS<br />
VlUe <strong>de</strong> Paris 1S55<br />
— 1869<br />
— 1871<br />
— 1S75<br />
— 1876<br />
— 1892<br />
— 1894-1895...<br />
— 1893<br />
— 1S99<br />
— 1904<br />
— 1905<br />
Foncières 1879<br />
— 1883 ,<br />
— 1885<br />
— 18S3<br />
— 1903<br />
Ccmm anales 1879<br />
— 1880<br />
— 1S91 ,<br />
— 1892<br />
— 1899<br />
Midi 3 % anciennes<br />
Orléans 3 % anciennes..-.<br />
Lyon 3 % fusion anciennes<br />
Nord 3 % anciennes •<br />
Ouest 3 % anciennes<br />
Est 3 % anciennes<br />
Est-AJgérien<br />
Ouest-Àlgérien<br />
BOne-Guelma ,<br />
Saragosse<br />
Nord-Espagne<br />
Portugais<br />
Autrichiens 3 % l" hypothèque...<br />
Lombar<strong>de</strong>s anciennes<br />
Suez<br />
Panama lots 1S89<br />
Panama lots libérés<br />
Ottomanes 4 % consolidées.-.<br />
Douanes ottomanes<br />
Priorités ottomanes<br />
95 55<br />
,98 25<br />
*57 ..<br />
sa «o<br />
83 ..<br />
S i 50<br />
82 ..<br />
S3 ..<br />
81 ,50<br />
83 M<br />
83 W<br />
CS 90<br />
(U 10<br />
73 25<br />
95 !»<br />
72 ..<br />
5i0 i ..<br />
102 25<br />
9J 9S<br />
as ir,<br />
04 20<br />
io;i 70<br />
9i ;>o<br />
62 Gô<br />
4115<br />
670<br />
U87<br />
1542<br />
689<br />
663<br />
322<br />
727<br />
1102<br />
1372<br />
1387<br />
17-5<br />
812<br />
m 705<br />
649<br />
675 50<br />
720<br />
157 50<br />
279 25<br />
378 50<br />
340<br />
127<br />
18'JO<br />
6J7<br />
ièô<br />
222 ..<br />
79 a<br />
95 50<br />
96 50<br />
457 ..<br />
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S2 7Ïi<br />
83 ..,<br />
84 al<br />
60 40 '<br />
88 50 ;<br />
74 ...<br />
n 25 i<br />
72 25<br />
505 .,<br />
102 401<br />
94 15,<br />
M 10<br />
93 95-<br />
KM 50<br />
91 90<br />
61 40<br />
4120 ,,<br />
677 .'<br />
•183<br />
1160 ..<br />
68S .,,<br />
063 .<br />
323 ...<br />
727 ..<br />
1105 ..<br />
1370 ..<br />
1370 ..<br />
1/75<br />
«10 .,<br />
930 ..<br />
703 ...<br />
677 50<br />
278 ..;<br />
376 ..1<br />
310 „<br />
lit<br />
1S65 ..<br />
6U ../<br />
187<br />
220 .. !<br />
80<br />
533 50<br />
525 ..<br />
403 ..<br />
43? ..<br />
536 ..<br />
362 50<br />
363 .<br />
419 ..<br />
467 ..<br />
431 ..<br />
388 ..<br />
499 ..<br />
4<strong>21</strong> .<br />
455 ..<br />
430 ..<br />
495 ..<br />
471 50<br />
498 ..<br />
3S8 ..<br />
444 ..<br />
454 50<br />
424 75<br />
431 25<br />
428 ..<br />
446 ..<br />
41!) ro<br />
431 50<br />
420 ..<br />
420 50<br />
427 ..<br />
392 ..<br />
S65 ..<br />
344 75<br />
439 50<br />
313 50<br />
587 ..<br />
10S 50<br />
510 ..<br />
491 ..<br />
492 ..<br />
522 ..<br />
537 „l<br />
525 ..<br />
40: 50<br />
538 ..<br />
53.4 75<br />
364 ..<br />
361 50<br />
419 m<br />
405 ..<br />
432 „î<br />
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500 .<br />
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474 50<br />
493<br />
31)8 ..'<br />
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431 50<br />
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431 ..<br />
419 . . i<br />
iÏB 53 ;<br />
!iS9 50<br />
365 ..<br />
439<br />
312 50<br />
586 ..'<br />
108 ..'<br />
488 M<br />
A TERME<br />
La répartition tlas navires<br />
Paris, 20 janvier.<br />
Une dépêche <strong>de</strong> l'amiral Philibert donne la<br />
répartition <strong>de</strong>s bâtiments dans les eaux maro-<br />
caines.<br />
Le Kléber est <strong>de</strong>vant Casablanca avec le<br />
Condé ; le Vorbin assure les courriers avec<br />
Gibraltar ; le croiseur Jcanne-d'Arc est <strong>de</strong>vant<br />
Tanger, le croiseur Gueydon <strong>de</strong>vant Rabat, le<br />
croiseur Lalan<strong>de</strong> <strong>de</strong>vant Bouznika ct le croi-<br />
seur Descaries <strong>de</strong>vant Mazagan.<br />
Le Du-Chayla se trouve <strong>de</strong>vant Mogador, le<br />
l'inh-f.ona, le Galilée et le Desaix sont en<br />
ra<strong>de</strong> d'Oran ; le Chasseloup-Laubat a quitté<br />
la côte pour Tanger.<br />
A Rabat et à Bouznik la situation est calma,<br />
ainsi qu'à Mazagan et à Mogador.<br />
L'action da l'Espagne<br />
Londres, 20 janvier.<br />
Le correspondant du Morning-Post à Tan-<br />
ger, déclare que l'Espagne mobilise 20,000<br />
honiroes dans Jo district d'Algésiras. pour as-<br />
surer sur ie littoral marocain le respect <strong>de</strong> ses<br />
possessions.<br />
Les oipéinations comprendront l'ocoupation<br />
<strong>de</strong> Marchica et <strong>de</strong>s établissements franco-es-<br />
nasinols situés à l'est <strong>de</strong> Mélilte, d'où le roghl<br />
tira, ses <strong>de</strong>rnières années, la plus gran<strong>de</strong> par-<br />
tie <strong>de</strong> ses approvisiOuneiments.<br />
AUTOUR DE CASABLANCA<br />
Attaque d'un convoi<br />
Paris, 20 janvier.<br />
Une agence- publie la dépêche suivante <strong>de</strong><br />
Tanger, 19 :<br />
i Un mdlier d'hommes, escortant un con-<br />
voi d'approvistonnemonts à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong><br />
Méxliouna, a été attaqué par <strong>de</strong>s Chaouios.<br />
» I^e générai d'Ama<strong>de</strong> a envoyé <strong>de</strong>s renforts<br />
sur les lieux. »<br />
LES OEUX SULTANS<br />
A Fez<br />
Tanger, 20 janvier.<br />
On écrit <strong>de</strong> Fez quo Zcrontl, gouverneur do<br />
la ville et d'autres fonctionnaires, ont déjà<br />
commencé à s'emparer <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong>s vizirs<br />
d'Abd el Aziz.<br />
Tous ces vizirs ont leurs familles ct leurs<br />
maisons à Fez ; celles-ci, jusqu'à présent, ont<br />
été épargnées, mais les silos do blé et les écu-<br />
ries appartenant notamment aux frères Tazl<br />
ot ù Kl Guobbas ont été déjà confisqués.<br />
On dit que cette mesure a été priso à l'ins-<br />
tigation <strong>de</strong> Ben Daoud, ancien gouverneur <strong>de</strong><br />
Marrakech, qn'AM cl Aziz avait toit arrèteT<br />
comme suspect
Mardi 51 <strong>Janvier</strong> 100*<br />
gni»ujiiiiiiniiiiniiiisiiniiiay<br />
—v « :-T"«-T-»-<br />
TOULOUSE<br />
Anjoitrd'/nei, vente<br />
L!<br />
EiS INVENTAIRE<br />
DE TOUT LE STOCK DE<br />
H<br />
DÉPAREILLÉE<br />
s^ercrsdi 2a <strong>Janvier</strong><br />
SOIOES AU RAYON DE<br />
ROBES ET M&1<br />
ainsi que tout Vexistant <strong>de</strong><br />
FOURRURES<br />
En raison <strong>de</strong> notre désir <strong>de</strong> ne rien<br />
conserver en vêtements, nous avons fait<br />
un. rabais sur ces articles variant entre<br />
65 et 70 %.<br />
La vente sera continuée<br />
SOIERIES, VELOURS.<br />
BLANC, LINCE, RIDEAUX<br />
GANTS, MODES, BONNETERIE.<br />
îisiiiiMioiranifissiiHiHHui<br />
JEUDI<br />
VENDBEDI<br />
SAMEDI<br />
fiïtïïii<br />
la iïlesse du <strong>21</strong> <strong>Janvier</strong><br />
Suivant la pieuse tradition, une messe<br />
sera célébrée dans l'église Saint-Etienne<br />
dix heures du matin, aujourd'hui mardi<br />
<strong>21</strong> janvier, eu mémoire du roi Louis XVI<br />
Nombreux seront les chrétiens et les pa<br />
triotes qui auront à coeur d'assister à cette<br />
cérémonie commémorative <strong>de</strong> crimes et <strong>de</strong><br />
catastrophes dont, plus que jamais, il sem-<br />
ble nécessaire <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à Dieu <strong>de</strong> nous<br />
épargner lo retour 1<br />
LEURS PRINCIPES!<br />
La course à l'assiette au beurre parle<br />
mentaire qui se poursuit actuellement dans<br />
les arrondissements <strong>de</strong> Muret et <strong>de</strong> Saint<br />
Gau<strong>de</strong>ns <strong>de</strong>vrait, seuible-t-il, faire réflé-<br />
chir le corps électoral.<br />
Depuis longtemps on n'avait vu, en effet,<br />
'dams la Haute-Garonne — et particulière-<br />
ment dans l'arrondissement <strong>de</strong> Saint-Gau-<br />
<strong>de</strong>ns — un tel débor<strong>de</strong>ment d'appétits.<br />
L'augmentation <strong>de</strong> la pitamc© <strong>de</strong> nos<br />
Q.-M. a incontestablement contribué dans<br />
une large mesure à faire éclore un aussi<br />
grand nombre <strong>de</strong> candidats -Wocards. La<br />
présence <strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s Ruau et Cruppi<br />
dans la République où l'on dîne a stimulé<br />
les courages. C'est 1© bon moment pour évo-<br />
luer avec profit dans la salle à manger gou-<br />
vernemenrtaie, et aussi pour faire <strong>de</strong> bon-<br />
nes petit-as affaires.<br />
Las affaires, voyez-vous, il n'y a que ça !<br />
C'est parce que Cruppi fit <strong>de</strong>s affaires qu'il<br />
est parvenu à trouver une place dans le ba-<br />
teau ministériel, où l'attendait son parent<br />
par alliance Thomson.<br />
Ce sont là <strong>de</strong>s considérations qui, BCyéS-<br />
en persuadé, ne sauraient laisser indiffé-<br />
rents <strong>de</strong>e gaillards qui ont sous les yeux<br />
<strong>de</strong>s exemples si séduisants.<br />
Voilà, n'est-ce pas, qui ne souffre pas <strong>de</strong><br />
discussion ! N'empêche que les organes du<br />
Bloc nous répétant à satiété que leurs cham-<br />
pions sont tous <strong>de</strong>s modèles <strong>de</strong> générosité<br />
et do désintéressement — et que l'on trouve<br />
<strong>de</strong>s gens pour accepter ces plaisantes affir-<br />
mations comme argent comptant.<br />
Pauvres moutons, qui se laissent con-<br />
duire si facilement sur le champ <strong>de</strong> foire<br />
électoral pour se faire tondre ! On prétend<br />
bien que c'est au nom <strong>de</strong>s principes que la<br />
Dépêche <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux électeurs <strong>de</strong>s arron-<br />
dissements <strong>de</strong> Muret et <strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns<br />
<strong>de</strong> voter contre MM. Latapie et Daure.<br />
Que sont ces principes ?<br />
Ces principas sont ceux qui ont été pro-<br />
clamés au congrès radical <strong>de</strong> Nancy, et les<br />
candidats radicaux-socialistes, à Muret et<br />
à Saint-Gau<strong>de</strong>ns, s'en réclament bruyam-<br />
ment.<br />
Nous les connaissons ces fameux princi-<br />
pes qui servent <strong>de</strong> base au Bloc.<br />
Indépendamment dos dangers qu'ils font<br />
'courir aux <strong>de</strong>rnières libertés qui nous res-<br />
tent et à l'ordre social, ils annoncent la<br />
banqueroute nationale.<br />
Les lois <strong>de</strong> laïcité, nul ne le discute, sont<br />
ruineuses pour le pays.<br />
Que disent les candidats radicaux-socia-<br />
listes <strong>de</strong> Muneit et <strong>de</strong> Saimt-Gau<strong>de</strong>ns ? Ils<br />
veulent « les renforcer, ces lois, si besoin<br />
est », et ils réclament le monopole <strong>de</strong> l'en-<br />
seignement !<br />
Le jour où las principes du congrès <strong>de</strong><br />
Nancy seraient introduits dans le Co<strong>de</strong>, le<br />
chapitre <strong>de</strong>s dépenses grossirait <strong>de</strong> plu-<br />
sieurs mitions. Mais qu'est-ce que cela peut<br />
bien faire aux citoyens qui postulent pour<br />
les Q.-M. ?...<br />
La .<strong>de</strong>struction <strong>de</strong> la discipline dans l'ar-<br />
mée ne leur suffit pas. Ils exigent encore<br />
l'impôt sur le revenu « tel qu'il est soumis<br />
aux délibérations <strong>de</strong> la Chambre ».<br />
Cet impôt accablera les «« classes moyen<br />
nos » — Caillaux l'a dit — et augmentera<br />
les charges <strong>de</strong>s petits, petits propriétaires,<br />
petits agriculteurs. Qu'est-ce que cela fait<br />
encore aux radicaux-socialistes qui se ré-<br />
clament du programme <strong>de</strong> Nancy ? Est-ce<br />
que les députés payés pour appliquer ce<br />
programme ne palpent pas quinze mille<br />
balles et ne sont pas assurés <strong>de</strong> la retraite<br />
qui assurera le pain do leurs vieux jours ?<br />
Voilà le but. Voilà le résultat qu'il faut<br />
atteindre. Avec Ruau et Cruppi, les Leygue<br />
et les Bepnmle l'ont bien atteint. Il n'y a<br />
pas <strong>de</strong> raison, pense-t-on, à la préfecture et<br />
au Grand-Orient, pour que <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> leurs<br />
coreligionnaires ne l'atteignent à leur tour<br />
Mais les électeurs dos arrondissements<br />
<strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns ot .<strong>de</strong> Muret ne seront<br />
pas, cotte fois, pris au dépourvu. Ils savent<br />
ce que coûte la politique du Bloc. Ils n'ont<br />
qu'a lire — ©t à méditer — les chiffres que<br />
MM. Latapie et Daure leur mettent sous<br />
las youx. Ils seront ainsi bien documentés<br />
pour répondre aux chevaliers d© l'assiette<br />
au beurre qui leur ten<strong>de</strong>nt la main — en<br />
attendant <strong>de</strong> vi<strong>de</strong>r leurs poches.<br />
Institut Catholique<br />
CONFÉnra'CE DE M. LE CHANOINE VALENTIN<br />
Le BU qui lève<br />
D'un ton doux, d'une voix très basse, avec<br />
<strong>de</strong>s gestes rares, et en une petite causerie <strong>de</strong><br />
cinquante minuties à peine, M. le chanoine Va-<br />
lentin nous a révélé une nouvelle face <strong>de</strong> son<br />
talent ; on connaissait te prédicateur à la voix<br />
S' a* Pour emplir les plus vaste* nais,<br />
to£S -lu." îi, 0 toutfls les Son<strong>de</strong>s assem-<br />
iow.es laUtoliqncs : on a en le onnfAiwwiw<br />
académique, _ „,„, coniuem.ier<br />
le* 1^î 0 ^%^&«n "iodé-<br />
qui iruiurl .- il y a <strong>de</strong> l'antithèse jusque dans '<br />
te titre. M. Bazin après nous avoir magistra-<br />
lement navrés, dans son -rhof-d'œuvre, en<br />
nous montrant Da glèlw désertée, la Franc*<br />
«'épuisant par l'émigration et l'absenté isme,<br />
a voulu non* remonter nu peu, nous indiquer<br />
une espérance. Oserai-je dire pour nui part,<br />
que cette espérance .mo parait un peu vague V<br />
Oui, évi<strong>de</strong>mment, s'il y avait, beaucoup do<br />
Michel do Mexiinieu et beaucoup d'abbés Bou-<br />
biaux ; si,, surtout, les bons Pères <strong>de</strong> Fayt,<br />
en s'occupant <strong>de</strong> questions sociales, avaient<br />
<strong>de</strong>s idées un peu. {dus précises, tout irait<br />
beaucoup mieux. Lo jour où tous les hommes<br />
seront parfaits, la société sera admirable...<br />
Que dis-je ? Elle n'aura plus besoin d'exister !<br />
L'anarchie sera le régime idéal.<br />
Mais, en attendant, il faut vivre. Il faut<br />
tacher <strong>de</strong> réagir contre la situation actuelle,<br />
que M. le chanoine Valentin a très lieureusc-<br />
roent définie et déplorée. Jo trains, pour ma<br />
part, que les généreuses initiatives <strong>de</strong>s Gil-<br />
bert Gloquet. tout a «ait escolllraiites en «le»<br />
mêmes ne rentemieint pas le remè<strong>de</strong> décisif<br />
et souverain qu'il nous faudrait.<br />
— Que réclamez-vous .là '( me dmut M. le<br />
chanoine Valentin. M. "René Bazin est simple-<br />
ment un Tomancier. Il nous raconte <strong>de</strong>s his-<br />
toires. . ,<br />
Ah ! «certes, et ses histoires sont exquises 1<br />
Dans le BU qui lève, nous retrouvons le<br />
poète délicat, le peintre vigoureux ct précis<br />
à ta. fois <strong>de</strong> la nature ; son noble réalisme<br />
s'affirme dans son érudition minutieuse, dans<br />
sa vision synthétique et analytique à la fois,<br />
dans son art <strong>de</strong> la composition. Et nous admi-<br />
rons encore avec le conférencier l'émoit-ion, la<br />
bonté, qui circulent à travers tout ce nouvel<br />
ouvrage, lui infusant une vie mystérieuse.<br />
Comme M. Bazin est beau, quand il -est lui-<br />
même 1 La psychologie religieuse, c'est le<br />
domaine <strong>de</strong> Huysmans ; les gran<strong>de</strong>s thèses<br />
sociales, nul ne les développe avec la maî-<br />
trise <strong>de</strong> Paul Bourget ; mais quand il s'agit <strong>de</strong><br />
faire parler la forêt ou d'écouter battre le<br />
cœur <strong>de</strong>s hftmbles, M. Bazin est sans rival.<br />
On ne saurait donc assez remercier M. le<br />
chanoine Valentin d'avoir mis en lumière si<br />
délicatement ces mérites éminemment déli-<br />
cats.<br />
Il a voulu cependant faire <strong>de</strong>s réserves ; il<br />
a craint d'être trop bénisseuT ; «t il a repro-<br />
ché à M. Bazin, jeudi soir, quoi donc ? Un<br />
peu <strong>de</strong> surabondance... Je vous assure qu'il<br />
en avait le droit.<br />
D'ailleurs, il a fait comme nous, il le lui a<br />
vite pardonné. Quelques <strong>de</strong>scriptions <strong>de</strong> trop ?<br />
Mais elles sont délicieuses ! Le livre aurait<br />
pu se passer <strong>de</strong> Mlle Jacquemin ? Mais elle<br />
est charmante ! Et c'est si difficile <strong>de</strong> renon-<br />
cer à <strong>de</strong>s pages bien faites, <strong>de</strong> se restreindre,<br />
<strong>de</strong> faire une conférence <strong>de</strong> cinquante minutes<br />
ou un roman sans amplifications !<br />
M. le chanoine Valentin a obtenu un nou-<br />
veau et un grand succès.<br />
A. P.<br />
La bureau du Cercle catholique <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>-<br />
Centre vient <strong>de</strong> nous informer que M. le cha-<br />
noine Valentin a consenti à .donner à nouveau<br />
sa conférence sur le Blé qui lève, dimanche<br />
prochain, à huit heures et <strong>de</strong>mie du soir, au<br />
cours <strong>de</strong> l'assemblée mensuelle publique du<br />
Cercle. Voilà une bonne aubaine pour tous<br />
oeux qui ont été privés d'entendre, jeudi <strong>de</strong>r-<br />
nier, réminent conférencier et il y aura sûre-<br />
ment foule dimanche soir dans la salle <strong>de</strong> la<br />
rue <strong>de</strong> la Ma<strong>de</strong>leine.<br />
Conseil Municipal<br />
Le conseil municipal se réunira en session<br />
extraordinaire aujourd'hui mardi, à 8 heures<br />
et <strong>de</strong>mie du soir.<br />
.Ordre du jour : 1, Béalisation <strong>de</strong> l'emprunt<br />
<strong>de</strong> 1,220,000 francs ; Construction d'un pont<br />
d'accès au Ramier du Château ; 3, Béfection<br />
<strong>de</strong>s chaussées <strong>de</strong> Boisset et <strong>de</strong> la Cavaleta<strong>de</strong> ;<br />
i, Instance contre l'Etat en remboursement <strong>de</strong><br />
800,000 francs ; 5, Pourvoi en annulation <strong>de</strong> di-<br />
vers arrêtés préfectoraux ; autorisation <strong>de</strong><br />
poursuivre ; 6, Proposition Lobstein.<br />
Echos du Palais<br />
M. Costes, juge d'instruction, s'est occupé<br />
hier <strong>de</strong> l'agression nocturne dont nous avons<br />
parjé et qui était dirigée contre trois étu-<br />
diants; les inculpés, Alfred David, Pierre Guil-<br />
lot et Jules Girard ont été interrogés ©t con-<br />
frontés avec les plaignants. Le même magis-<br />
trat s'est encore occupé d'une affaire <strong>de</strong> vol<br />
dans laquelle -est inculpée la femme Camar-<br />
gue.<br />
— M. Beaulme s'est ooeupé d une affaire <strong>de</strong><br />
coups <strong>de</strong> revolver qui s'est déroulée en fa-<br />
mille, et au cours da laquelle un mari aurait<br />
tiré sur sa femme. Il a également entendu un<br />
témoin dans une affaire <strong>de</strong> coups et blessures<br />
reprochée à un mari qui aurait battu sa fem-<br />
me outre mesure.<br />
— M. Ricard, commissaire aux délégations<br />
judiciaires, èn vertu <strong>de</strong> commission rogatoire<br />
du parquet <strong>de</strong> Mi.ra.n<strong>de</strong>, a entendu <strong>de</strong>ux té-<br />
moins dans une affaire <strong>de</strong> vol et. s'est occupé<br />
en outre d'une affaire <strong>de</strong> blessures par impru-<br />
<strong>de</strong>nce survenues après un acci<strong>de</strong>nt d'automo-<br />
bile. Le même magistrat a entendu <strong>de</strong>ux té-<br />
moins dans une affaire d'abus <strong>de</strong> confiance,<br />
en vertu dune délégation du parquet <strong>de</strong> Tou-<br />
louse.<br />
- Ainsi qu'on pourra le lire dans nos dé-<br />
pêches, une décision ministérielle vient <strong>de</strong><br />
régler la constitution <strong>de</strong> la 3 e chambre <strong>de</strong><br />
notre cour d'appel. C'est M. le conseiller Mou-<br />
lenq qui en est nommé prési<strong>de</strong>nt.<br />
La lettre i» étant la lettre sortie, ce sont les<br />
éleveurs dont le nom commence, par un l'<br />
qui présenteront les premiers leurs chevaux,<br />
et ainsi do suite dans l'ordre alphabétique.<br />
Société <strong>de</strong> Secours Mutuels<br />
La « Prévoyance du IVlïeli »<br />
Une Société <strong>de</strong> secours mutuels vient <strong>de</strong> se<br />
créer à <strong>Toulouse</strong> et dans la Haute «G aronne,<br />
dont lo mot d'ordre est : « Pas do politique,<br />
<strong>de</strong> La mutualité. »<br />
Avec cette <strong>de</strong>vise, cette, jeune Société ne peut<br />
que grandir et prospérer.<br />
Nous lui désirons bonne chance «nous<br />
souhaitons vivement que lo nombre déjà con-<br />
sidérable uje ses membres- augmente très rapi-<br />
<strong>de</strong>ment, <strong>de</strong> manière qu'elte fusse œuvre utile<br />
^Um^proirhaiiie note fera connaître Va compo.<br />
sition du bureau et son siège social.<br />
Violent incendie<br />
Un vidlcnt incendie s'est déclaré hier, vers<br />
9 heures 45 du soir, à la papeterie-cartonnene<br />
du Razadto, située dans le parc <strong>de</strong> ce nom,<br />
aux bonds du canal <strong>de</strong> fuite dos usines.<br />
Le feu B tout <strong>de</strong> suite pris une intensité<br />
extraordinaire ; l'alarme a été donne© pur<br />
M Guillaume Déjean, concierge d© la pape-<br />
terie, qui avait entendu <strong>de</strong>s .eniuntcmenls<br />
dans l'atelier ; mais à ce moment les pammos<br />
apparaissaient déjà au<strong>de</strong>ssus du toit ct IT»-<br />
oendie était complètement déclaré.<br />
Los pompiers <strong>de</strong> la caserne R«issy. préve-<br />
nus aussi rapi<strong>de</strong>ment que possible, se mM*<br />
rent aussitôt sur tes lieux, cmimenan/t quatre<br />
pompes et la pompe a. vapeur. v ,, mnm .<br />
F Les flammes dévoraient déjà tout I wmm<br />
bte rempli <strong>de</strong> matières combustibles telles que<br />
papiers, «lirions, «te. On eut lama «"SSE<br />
• <strong>de</strong>s terrante d'eau au milieu du foyer, 1 incen-<br />
die ne so calma que lorsqu'il no resta pins<br />
que les quatre mure. ; aimm*<br />
Les poimpieafâ étaient présents au grona<br />
complet, sous la direction du o*ptteMe U-<br />
eau et <strong>de</strong>s lieutenants Daubcrt et Mauco<br />
On tœnone tes causes du sinistre, le gardien<br />
Guillauimo Anizat ayant fait, une £nUn<br />
tournée à 6 heures do l'après-midi avant e<br />
fermer les portas ©t n'ayant aperçu rien <strong>de</strong><br />
Lespert.es, très importantes, sont couvertes<br />
par <strong>de</strong>s assurances.<br />
L'inwneuhle qui a été détruit par les; flam<br />
mes est d'une longueur <strong>de</strong> cinquante mètres<br />
environ et couvre une gran<strong>de</strong> superficie ; u<br />
est la propriété <strong>de</strong> la Société Toulousaine d<br />
lectricitô. qui exploite également 1 usine.<br />
Un détachement du 23' d'artillerie a prêté<br />
main forte aux pompiers. C'est, en P*u <br />
165<br />
3876<br />
4480<br />
2278<br />
Bernant Marviufts. serrurier, rue do» RAcoUcts 49<br />
«t Camille Cranter, tiuileuso, nie. du Uorgiic s<br />
l'iw .i.i fa Pftolo MHlap, m* i.ngan», 25, et Mar-<br />
tin-. Ditlr;iin. taUtoise, ru l..-n-^tu>. i»<br />
PMUCMI (Mtaa«e, iHMâôser, ro» 4 'Ai6 1 ,v " "- J vro <strong>de</strong> M<br />
«vas» s*SïjSifs.aÊ<br />
Berné Bazin, c<br />
tu<br />
Or, il reste t<br />
Lazaret <strong>de</strong> Lalr.n<strong>de</strong><br />
Le lazaret <strong>de</strong> Lnlan-tte, qui avait été ouvert<br />
au moment «<strong>de</strong> lV-nhlcinie .rte variole, vient <strong>de</strong><br />
se fermer. I.,es <strong>de</strong>rni«rs oonvaitesr.ente ont<br />
quitté l'éteblissennent et. 1© personnel procè<strong>de</strong><br />
©n ce moment à la désiirfaction <strong>de</strong>s locaux,<br />
du linge cl <strong>de</strong>s appareils.<br />
M. le docteur Duharry, directeur du laza-<br />
ret, a <strong>de</strong>mandé à l'administration munici-<br />
pale <strong>de</strong> bien vouloir laisser ouvert le lazaret,<br />
on cas <strong>de</strong> rocra<strong>de</strong>sicenoe possible <strong>de</strong> l'épidé-<br />
mie pendant la péTio<strong>de</strong> jifluvieiise <strong>de</strong> 0'hiver.<br />
Les mala<strong>de</strong>s ojit été traités au lazaret au<br />
nombre d© 91, vingt-neuir d'enrtre eux sont dé-<br />
cédé». H convient «<strong>de</strong> féliciter, au Plfllmi <strong>de</strong><br />
cette épidénti© qui fut pa;rtiieulii>r.enient prave,<br />
M. le docteur Dubarry, M. le professeur Dan-<br />
Oic, chef <strong>de</strong> service,' MM. Hodé et. Forgues,<br />
i «ternes, qu«i ont. .déployé un ziiio loiiahle au<br />
milieu îles dangers inelcssants du mal.<br />
Fêtes <strong>de</strong> Charité <strong>de</strong>s Étudiants<br />
Les étudiants d© toutes les Facultés sont<br />
priés d'assister à la réunion générale annuelle<br />
qui aura lieu aujourd'hui mardi <strong>21</strong> janvier, à<br />
8 .heures et <strong>de</strong>mi© très précisas du soir, dans<br />
la salle du Sénéchal, rue «<strong>de</strong> Bémusat (ancien-<br />
ne Faculté <strong>de</strong>s lettres).<br />
Ondre du jour : Reddition <strong>de</strong>s comptes du<br />
comité <strong>de</strong> 1907 ; questions diverses.<br />
La carte d'i<strong>de</strong>ntité régulière sera rigoureu-<br />
sement <strong>de</strong>maradôo à l'entrée.<br />
pmeha...<br />
Celte, épreuve, qui est réservée à tous les jeunes<br />
gens du département <strong>de</strong> «la Haute-Garonne, <strong>de</strong> B a<br />
17 ans sera dotée <strong>de</strong> forts et nombreux prix.<br />
Un îtKWdh offert par tes soins <strong>de</strong> M. Vlllcraur,<br />
membre Itonorali-a a clôturé Dette belle réunion<br />
et l'on s'est séparé è 11 heures, en so donnant ren-<br />
<strong>de</strong>z-vous 1eudi prochain et avec l'espoir qu'un plus<br />
grand nombre d'éléments nouveaux viendra se<br />
grouper .autour du fan ton du C. S A.<br />
T _ jpg jeune» fipns qui désireraient faire<br />
.rti« riu Oluï) Sportif « Alcyon » sont Informés «ruo<br />
tes i?«£"onsront «heu le jeudi do chaquo semaine,<br />
ii 0 ïi^ef du aolr. au siège do la Société, café<br />
Turc, 3, boulevard Carnot.<br />
n,H!fn ^''""o foule énorme se<br />
quatre ln>m.<br />
«hait Ici -h KeV 1^ s'y arra-<br />
tourner a U , porte<br />
,,U ClIKMlNEK. — Dimanche soir, vers<br />
heures île l'après-midi, un feu <strong>de</strong> diemtuée s'ert<br />
«l.-. Uu», ail .• I ai-iv»tti\ ,'iî. Unis une fli.uii.nre du<br />
r°z<strong>de</strong>-oliau';isAo, accwpèio par M. Massip, photogra-<br />
IÎIIK. 11 .1 éte éU-liit sans «légats ni acci<strong>de</strong>nts, par les<br />
U>omipiers tte la caserne oenlralo.<br />
INDISPOSITION. Hier, vers I Heure et. .l«-mii\<br />
1« s„ nir Jean B..., ftgé lro ville, pi-ih (l'une IIIUM>«WUIOII<br />
i;,,,,',,',', |.ej.iune, a été transporté .1J ho- a<br />
aptes „w r Vf" K'« Paniers soins d«« M. le doc-<br />
CtoS&tito, dans une ptu..a..:le voisine.<br />
UI.-1Î 7'l'l'E - I* commissaire du 1" an-ond.ssiv<br />
ment , l is ' la UbiPosUJon du proourenr <strong>de</strong> la Ré-<br />
su-u ,„'i.s pour menim-it^<br />
veuve<br />
doniïciïléo rue <strong>de</strong>s Tronto-<br />
ÉTAT-CIVIL DE DU ts MMVB8<br />
, a<br />
au-<br />
, ir .l.lnn ..N3 MAUUGES<br />
.« A/éma mllltnliw a« M* d'artillerie<br />
ToS'%t ^' s ' '»' » ''<br />
"^i;;,', s-ulé. lun,.,!,.-!^ rue Oujetle 2. et Féliclo<br />
'
!1<br />
I<br />
. :<br />
ÏÏÈk<br />
"v«f procure un a première<br />
r?J£.¥ g* bientôt<br />
ote et M p „ --^ lus<br />
Feuilleton du <strong>21</strong> janviea* 1608<br />
PAR<br />
Georges PRADEL<br />
PREMIERE PARTIE<br />
rv,<br />
L'OUBUËTTB<br />
Lo docteur accepta une cigarette, <strong>de</strong>s<br />
Sandwichs do caviar, do l'eau-<strong>de</strong>-vie<br />
blanche, et s'étendant dans un exquis<br />
fauteuil, attonidit la communication du<br />
Domto Patautino.<br />
Celui-ci prit sur lo petit plateau d'or<br />
niellé un petit portefeuille en galuchat,<br />
tout préparé a l'avance, et l'offrant a<br />
ÎTcharnoski :<br />
— Docteur, dit-il d'uno voix pénétrée,<br />
J'ai tenu tout d'abord à vousi remercier<br />
dies excellents soins que vous avez bien<br />
voulu donner à mon malheureux paient,<br />
le chef <strong>de</strong> notre famille. Vous trouverez,<br />
rfans cette petite poche, une photographie<br />
du prince Démétrius et vos hopraire*.<br />
Je vous pria <strong>de</strong> les compter.<br />
pur ÉVITER ou pour GUÉRIR, Bftômes, Jta <strong>de</strong> flforge, Laryngites récentes ou ^^J^^lf Cmm '<br />
Bronchites aiguës ou chroniques, Catarrhes, Grippes, Inûuema, Asthme, Emphysème, Pneumonies,<br />
ot toutes les 2^Ho,lo,c8.ios clos voies x-oss>ir«,toiar©s<br />
Ecoutez les millions et les millions <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s guéris et reconnaissants qui le proclament chaque<br />
d « are As??8 ma!<br />
vos ®%*Phonle,_ j'ai- 1<br />
sPRKats emp o^"' 3 .^ sans |<br />
et l r<br />
-<br />
4^<br />
fie va<br />
4'^ oP^fô'W^U^^vve<br />
Vcc°^ Ç J'V^èi eS 'Aa foi*<br />
» III<br />
Vs<br />
É^gir*w /i<br />
m «<br />
0 ïr ^ «? *»<br />
•-v V<br />
3<br />
Si?.* ~<br />
4.<br />
Depuis- tin mois Je .f"; l fjf_<br />
eot"îreuts, j'étais.fortement enœMl»<br />
dans m&gg!<br />
l'annonce <strong>de</strong> vos PAii.Ujta<br />
vlîDA l'en achetai une boite.<br />
Dès les premières pastilles, je<br />
fcssoulalce; à la secon<strong>de</strong>.boite<br />
Vêtais guérie, mais 3e dois vous<br />
l C n«% aue ie continue a ea<br />
°36, route <strong>de</strong> Pisany,<br />
à Angoulème ^Charea^.<br />
?S»' J . ..„ r je vos!<br />
« ,e viens v^SVtES VAW>^ '<br />
"«Grâce » «E^ent g«fJJ<br />
5 rhei cnoîiei»<br />
r Montage<br />
rte Va CouV:<br />
- :<br />